Questions réponses Flashcards

1
Q

Définition de la culture au sens général et au sens ethnocentrique, étymologie et exemple.

A

SENS COURANT
- Vient de “cultura” latin.
- D’abord sens rustique : cultiver la terre, rendre fertile
- Sens figuré : instruction, savoir
- Adjectif cultivé : synonyme instruit, instruction raffinée, -
prestige, transmission suite à apprentissage social
- Nuance de gratuité

SENS ETHNOCENTRIQUE

  • Culture = ensemble des habitudes acquises en tant que membre de la société
  • Habitudes : croyances, connaissances, art, morale, loi, coutumes, comportements (comment se procurer nourriture, la préparer, etc).
  • 3 paradoxes de Herskovits
  • Jean Claude Javeau : Haro sur la culture
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2
Q

Les 3 paradoxes de Hersovits

A

1) La culture est universelle en tant qu’acquisition humaine, mais chacune de ses manifestations locales ou régionales peuvent être considérées comme uniques
2) La culture est stable, mais elle est aussi dynamique et manifeste des changements continus et constants
3) La culture remplit et détermine le cours de nos vies, mais nous en sommes rarement conscient.

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3
Q

Jean Claude Javeau : “Haro sur la culture”

A

Culture de prestige tient à un certain maintien, une certaine façon d’applaudir à la fin d’un concert, un plissement d’yeux…

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4
Q

Expliquer culture stable et dynamique

A
  • La culture ne se conçoit qu’au sein d’un groupe et se transmet de générations en générations.
  • Transmission implique tradition implique stabilité
  • Cultures absolument stables sont mortes : toutes cultures vivantes évoluent
  • On ne saisit importance du changement qu’en le comparant au passé (ex photo d’il y a 10 ans et la mode)
  • Tendance au changement universelle, parfois même changements infimes (changement dosage épice dans plat)
  • Toute culture à la fois stable et en mutation

Occidental voit euroamérique comme changement et les autres la stabilité –> car perçoit plus facilement les changements chez soi et la stabilité chez les autres

  • -> Ironie car notre société assez perméable au changements (comparaison Canada FR) sauf matériel.
  • -> Forte stabilité politique, structure familiale, lois morales)
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5
Q

Pourquoi la culture pénètre et ne s’impose pas au conscient ?

A
  • Culture = réalité psychologie
  • Element appris, acquisition indépendante de nos instincts
  • S’acquiert par un conditionnement inconscient basé sur l’imitation (socialisation primaire + expliquer né, rapport aux autres, imitation)
  • Se poursuit toute la vie : transmission accent, s’assoir en tailleur (parler infographie sur cmt s’assoie en tailleur).
  • Si veut abandonner ces habitudes : doit procéder à un reconditionnement.
  • Processus enculturation inconscient
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6
Q

Lien entre culture et société avec exemple marxisme

A

LIEN CULTURE SOCIETE

  • Culture étroitement lié à société qui la produit (surtout conditions sociales et économiques)
  • “Société se compose d’individus, la manière dont ils se comportent = leur culture”
  • Gens naissent meurent, naissent meurent et pourtant société garde continuité grâce aux comportements transmis (culture)
  • Tous individus ont changé mais conditions de vie du groupe sont presque les mêmes

EXEMPLE MARXISME

  • Lien est essentiel
  • culture = superstructure idéologique reliée à infrastructure matérielle de la société (ex : Mozart clavecin et classe sociale, mnt DJS)
  • J. Fréville : Marx insiste sur rapport entre entre le développement de production matérielle et l’essor de la production artistique ni direct, ni immédiat, ni harmonieux –> Ne correspondent pas forcément l’un à l’autre.
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7
Q

Lien culture et société : Amilcar Cabral dans “la résistance culturelle”

A
  • Culture est le produit du niveau économique d’un peuple.
  • La culture d’un peuple (manger avec main, quelles chansons, comment dansent) dépend de la manière dont il mène sa vie, du point de vue de la production, des richesses…
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8
Q

Définir le relativisme culturel

A

Jugements sont basés sur l’expérience et chaque individu interprète les expériences dans les limites de sa propre enculturation.

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9
Q

Expliquer le principe du relativisme culturel et la notion de norme.

A
  • Valeurs fixes ? Règles morales absolues ?
  • Normes sociales (stereotypes, modes, coutumes) résultent du contact entre individu
  • Cadres de références sont établis et incorporés par les individus.
  • Cadres de références : facteurs très importants pour déterminer ses réactions face aux futures situations.
  • Définition de normal ou anormal dépend du cadre auquel on se réfère.
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10
Q

Exemples de normes sociales

A

Stéreotypes
Modes
Coutumes
Rites mortuaires : introverti ou extraverti
Inceste : prohibition vs pratique
La notion de pudeur : ex : Tsiganes peut montrer seins pas jambes, maroc femme voilée avec sein à l’air.
La notion de beauté : parler de la vidéo sur facebook avec les différentes lignes de femmes considérées comme belles à travers le temps)

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11
Q

Définition ethnocentrisme, éthymologie et exemples

A

DEFINITION

  • Ceux qui pensent que leur manière de vivre est meilleure que les autres / préférable à toute autre (ex les américains)
  • Nous voyons toujours l’autre au travers de ce que nous sommes
  • Nous abordons toujours l’autre à travers ses différences
  • Processus inévitablement lié à la construction de l’identité
  • Ne justifie pas la prétention de supériorité culturelle
  • Forme la plus courante d’ethnocentrisme = penser que certaines pratiques bonnes pour les uns mais pas pour les autres.
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12
Q

Ethnocentrisme seulement pour sociétés occidentales ?

A
  • Non
  • Ethnocentrisme se rationalise et devient la base de programmes d’action au détriment des autres peuples : missions, croisades, colonialisme
  • Peuples primitifs aussi ethnocentriques : par exemple se donne nom de fil de “Ben”
  • Tradition occidentale : différence de changement implique : ce qui est différent = mauvais = doit être changé
  • François Duyckaerts : appris à reconnaitre différence car différence entre expérience et traitement des expériences. Emois et pulsions universelles mais traitement émotion varie.
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13
Q

Y a-t-il cultures primitives ?

A
  • Primitif : mot entré dans langage courant quand anthropologistes avaient point de vue évolutionniste.
  • Sens de premiers habitants, hommes primordiaux, avant d’évoluer.
  • Sens qualitatif d’enfantin, simplet
  • Opposition culture primitive vs civilisation.
  • Simplicité subjective : système de parenté des Aborigènes d’Australie extrêmement complexe.
  • Pas de mentalité pré-logique chez les peuples (c’est Lévy Bruhl qui dit ça) : ex : raisonnement société occidentale pensée scientifique mais croit vierge Marie
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14
Q

Hierarchie des cultures ? Notre culture supérieure ?

A
  • Alain Finkielkraut croit qu’il y a une culture supérieure. : quelles sont les valeurs supérieurs ? Se basent sur quel fondement ? Comment reconnaitre manifestation culturelle supérieure ?
  • -> Tentative de rationalisation du sentiment de supériorité occidental.
  • Tradition occidentale : différence de comportement = ce qui est différent = mauvais = doit être changé –> Considère leur culture comme supérieure.
  • Ethnocentrisme
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15
Q

Dans quels domaines peut-on comparer deux cultures ?

A
  • Comparaison conduit à classifications qui conduit à hirarchiser
  • Classifications : selon religion, politique, économie, morale…
  • On ne peut pas vraiment en tirer de conclusion : quel type de famille est meilleur ? 1f/1h 1h/plsf plsh/1f ?
  • Polygamie point positifs pour ceux qui la pratique que nous on ne voit pas, et inversement.
  • Jugements toujours relatifs au cadre culturel dont ils émanent.
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16
Q

Définition enculturation, étymologie et exemples

A
  • Enculturation : processus d’acquisition d’une culture par le milieu familial et social naturel de l’enfant.
  • Toute société enculture ses enfants
  • Toute société enculture différemment selon sexe
  • Toute société enculture différemment selon classe sociale
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17
Q

Rapport Jouets religieux et enculturation

A
  • Jouets religieux très populaires au 18eme moitié 20eme
  • Piété comme une des valeurs essentielles à inculquer à ses enfants
  • Importance de la fonction ludique : se retrouve chez tous les êtres humains et dans toutes sociétés
  • Images pieuses dans les écoles, l’autel mignature et sa panoplie jeu de messe, la procession, l’église/confessional, les poupées religieuses (institutrice, puericultrice, infirmière).
  • Disparition avec déchristianisation, avec la disparition du prêtre et de la religieuse comme modèle social.
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18
Q

Enculturation différente selon sexe

A
  • 3 valeurs appris aux petites filles
  • Vivacité et agressivité garçons : voitures, soldats, construction…
  • Hommes et femmes pas sensibles aux mêmes choses : difficile pr h saisir aliénation de la femme
    Ex de Barbie
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19
Q

Particularité de la situation de la femme

A
  • Contraintes matérielles pèsent sur elles au profit des hommes : accaparement du corps et de l’esprit de la femme par le travail et les enfants, domination de leur sexualité, non-loisirs
  • Médiatisation de leur conscience propre par le masculin
  • Prétendu “partage” par les femmes des valeurs culturelles de “leur” société.
  • Valeurs qu’on pense universelles ont des champs d’application différents selon le sexe de la personne.
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20
Q

Quelles sont les valeurs qu’on pense universelles et exemples (Nicole Claude Mathieu

A
  • Le courage : Sud nigéria = femme doivent être courageuses mais dans mesure acceptable pour homme) , femme ne peut être courageuse que dans l’accouchement
  • La dignité humaine : pension alimentaire non versée mais enfant à faim.
  • Force : force des femmes canalisées vers voies non visibles ou non nobles ( porter enfant, laver les malades, cultiver la terre).
21
Q

Pourquoi la partage des connaissances hommes/femmes est prétendu ?

A
  • Baruya : mythe de l’organisation du monde et de la production de la vie version homme version tout le monde
  • Connaissances partagées selon axe : connaissances qui assurent la maîtrise du fonctionnement social, organisation production, défense collective vs secrets sans intérêt fondamental, truc et astuce pour améliorer séduction et production.
    Ex de Barbie
22
Q

Attitude générale des hommes quand on relève inégalité situation homme femme

A

Négation ou évolution ou situation naturelle.

23
Q

Lien L’âme de la femme Lombrosso et l’enculturation

A
  • Fille d’un grand anthropologue
  • Docteur en médecine et philosophie et lettre
  • Se consacre à ses enfants et aux oeuvres de charités.
  • Différences aptitudes homme et femme sont naturelles, essentielles à l’harmonie de la société.
  • Ame féminine (altérocentrisme) âme masculine (égocentrisme)
  • Vertus et défauts particuliers à la femme : passion, althérocentrisme, intuition (esprit de sacrifice, illogisme.., sentimentalité)
  • Etude n’affine pas esprit de la femme
  • -> aliénation suprême de l’opprimé qui adopte discours oppresseur.
24
Q

Société enculture différement selon classes sociales

A
  • Considère que grande mobilité sociale dans société or recherches menées prouvent contraire
  • Classe sociale se manifeste par différents facteurs : espérence de vie, mortalité prénatale, chances survie cancer, taille, poids, prénom… Métier choisi, filières enseignement…
  • Inégalités s’accroissent
  • M. Dupâquier : société visqueure : recherche patronymes commençants par TRA sur 2 siècles
  • Sous prolétariat : classe stable
  • Enculturation dans classe sociale : misère et boisson, manque tendresse dans l’éducation
  • “Malchance” de ces gens qui n’ont pas réussi à gravir échelon est en fait socialement déterminé.
25
Q

Définition stéreotype, étymologie, exemple

A

ETYMOLOGIE

  • Stereo (solide) tupos (caractère)
  • 1930 Larousse : imprimé avec des planches dont caractères ne sont pas mobiles –> Typographie , idée de répétition, toujours pareil

DEFINITION
Stereotype = classification mentale figée, sans souplesse donc mal adaptée au réel.
Classification mentale paresseuse, qui se contente de retenir les traits les plus saillants.

EXEMPLES :
Les pays, les roux, les femmes…

26
Q

Types de sources pour expliquer la dynamique historique des stéréotypes

A
  • Les chansons la poesie : La vie est belle à la moutuelle Italiens, sur Tsyganes
  • Presse : lien entre politique et stéréotypes
  • Bande dessinée et caricature : caricature accentuation des traits, trahit tendances d’un journal, liens politico-économiques
  • Bande dessinée véhicule clichées par exemple Tintin au Congo 1930 et le wagon qui tombe
  • Humour
27
Q

Stéréotype juif : définition, évolution à travers l’histoire, exemples.
(Daphnée du Maurier, Edouard Drumont, Georges Bernanos)

A

La Fortune de Sir Julius Levy - Daphnée du Maurier (1989)

  • Traits particulier du juif : oeil globuleux, regard noir, démoniaque, nez épais, crochu.
  • Toujours avec épithète péjorative : maléfique, mystérieux, sinistre, étrange, rapace.

Edouard Drumont - La France Juive (1987)
- a inspiré Protocole des Sages de Sion, faux texte juif utilisé contre eux. Supercherie découvert par religieux belge.

Georges Bernanos - ecrivain catholique

  • Les juifs sont une tumeur, un cancer
  • France juive est livre magique

BE :

  • Aussi antisémitisme
  • Avocat Picard et Jules Destrée seront des chantres de l’antisémitisme, avec Hergé aussi

Stereotypes perdurent jusque la libération et la révélation du génocide. Ajd tabou de faire blague sur juif sauf par juif. Stereptypes revenus avec débat politique Palestine

28
Q

Evolution du Stereotype Flammand

A

19ème :

  • Pour les libéraux, la flandre est une campagne remplie de gens obscurs et illettrés VS Wallonie industrielle prospère
  • Pour les socialistes Wallons : peut de résultats socialistes en Flandre : pays de soumis et vaut mieux dissocier les deux
  • Pour les classes populaires : contact avec les flamands dès 1880, nombreux navetteurs dans les mines. Stéréotypes : alcooliques et célibataires forcés, ne sont pas combattif car participe pas au syndicats

Acculturation des flamands rapide pourtant : dès deuxième génération se sentent wallon socialistes

Image flamand inspiré situation économique et sociale. Avec déclin Wallonie et relèvement économique Flandre: stéréotypes inversés : dynamiques, organisés…

29
Q

Stéréotypes vis à vis des polonais

A

50 000 en BE entre deux guerres surtout dans mines
Recevaient salaire inférieur aux belges 20 è 30%
Logements déplorables
Mal considérés par la population locale :
- Buveurs, méchants, assez propres (Van Maldere)
- Organe du syndicat préconise le renvoie des étrangers
Image de l’ivrogne dangereux.
1933 Presse belge met en avant méfaits polonais
Pas que en France : Marie Curie

1926 : Syndicat socialiste belge conclu accord avec commission syndicale polonaise –> Belges devaient protéger le droit des immigrés
–> Crise économique : réclament leur renvoie

1991 : Polonais ont plus besoin VISA
- Vus comme travailleurs clandestins dans le bâtiment, trafiquant de voiture, femmes de ménages ou putes.

30
Q

Bienfondés des stéréotypes polonais ?

A

Plus de 70 % viennent agriculture viennent campagnes très pauvres –> Perçus comme grossiers
Hommes seuls sans contraintes familiales : moeurs plus débridées que les hommes de famille.
Pas aux syndicats mais parce que punis ou surveillés par les aumoniers polonais, menaces expulsions.

1926 : Syndicat socialiste belge conclu accord avec commission syndicale polonaise –> Belges devaient protéger le droit des immigrés
–> Crise économique : réclament leur renvoie

31
Q

Stéréotypes sur les Italiens Avant WW1 et entre 2 guerres

A

AVANT WW1
- musicien ambulant, vagabond, violent, anarchiste…
- Michel Dumoulin : Récits de voyage belges très condéscendant : italie belle mais peuplé d’italiens.
- Manuels français : italie bon climat, italiens ignorants et misérables, mais ils sont d’habiles travailleurs.
- Revue Catholique : parle assassinat contre Léopold II : un italien, comme toujours !
1897 : premier affrontement belge Italien
- Kermesse de Pondrôme : Presse namuroises parle de la lacheté des italiens qui ont attaqué dans l’obscurité avec des poignards.

Influence WW1 :

  • Nombreux stéréotypes apolitiques
  • “caractère” italien inspiré d’épisodes de la WW1 : retourne sa veste, dicté par opportunisme

Entre 2 guerres : Cliché italien violent

  • titres faits divers : “il leur arrive de jouer du coûteau”, toujours nationalité quand sont italiens
  • sont malhonnêtes, voleurs, buveurs…
  • dangereux sous différentes formes : maladies, séduisent les femmes mures
  • enquête menée par commissaire : bcp + crime belge, seulement 30% italiens
  • Coup de couteau : italiens choqués d’être si punis pour homicides dûs à jalousie / crime d’honneur
  • Place la plus basse échelle sociale
  • Iltellectuels : peuple italien travailleur, économe….
32
Q

Stéreotypes italiens après WW2 et mnt

A

WW2 :
- Confirme réputation de mauvais soldats des italiens
- Italiens méridional comme méridionnaux, paresseux, Italiens du nord courageux
1960 : “à la moutouelle la vie est belle”

ACTUELLEMENT
Plusieurs stéréotypes selon les régions :
- zones minières : Italiens sont encore concentrés, perçus comme macho, redoutable sens familial, mafiosi
- Assassinat du ministre d’Etat André Cools : presse bcp insisté sur origine italienne des prévenus
- Bruxelles : plus d’immigrés marocains : meilleure image, discrimination positive nouvelle à l’égard des italiens vs les marocains car ils ont l’air plus européens.

33
Q

Stéréotype vis à vis des Touristes

A

Forme de racisme social.
Opposition entre le voyageur aristocratique et le touriste populaire
Touriste :
- mauvais voyageur, bête, dangereux, bruyant, pollue l’espace des voyageurs en quête de découverte.
Voyageur :
- cultive l’opposition entre lui-même et les touristes
- congés payés : voyages de masse, donc voyageur dépossédé de son privilège.
- idéalisation des voyages du passé

Mépris paradoxal : Le touriste anti-touriste

  • rongé par peur du ridicule
  • plus touriste se voit dans le regard des autres plus il se déteste
  • veut se différencier : refus itinéraires, cartes postales, adoption des coutumes locales (langues, nourriture), moment du voyage (hors saison)
  • Industrie touristique se sert de ce discours anti-touriste
  • Touristes divisés entre touristes vulgaires et éclairés
  • Tourisme = révolution démocratique

Aspects positifs tourisme

34
Q

Historique du caractère national et traces laissées

A

Hérodote, voyageur grec du 6e s :

  • S’est forgé une idée du caractère national des pays qu’il décrivait.
  • Egyptiens font tout à l’envers donc recherches doivent durer plus longtemps

Hippocrate :
- Explique le comportement de chaque peuple à partir de la météo : asie trop tempérée donc pas fougueux..

Dickens :
- Recueillit infos sur le caractère américain

Comte Sforza ‘Les italiens tels qu’ils sont’ (livre)

  • description de l’âme italienne.
  • toutes caractéristiques que les italiens s’autoattribuent.
35
Q

En quoi caractère national est quelque chose de confortable ?

A
  • Comme stéréotype : nous dispense de devoir juger notre prochain –> Dispense de découvrir pays étranger.
  • Clé qui nous permet de ne pas avoir à donner des propos nuancés
  • Permet de ne relever les éléments qui ne rentrent que dans ce schéma.
  • Mino VIANELLO : caractère national est un mélange d’élément innés (physiques) et acquis / transmis (culture)
36
Q

Y a-t-il homogénéité culturelle de l’Amérique du Nord ?

A
  • On pourrait croire comme grande majorité sont européens
  • Atlantique Nord alliance politique pas homogénéité (Henri Janne)
  • Population émigrées d’Europe sont souvent contre-cultures de leur société mère.
  • Ont choisi nouvelle société : idée que tout est possible, american way of life, american dream
  • pluralisme idéologique pas tellement : bipartisme
  • Henri Janne : “Esprit de croisade” des US dans politique internationale.
  • Pluralisme plan religieux
  • Différence service public Europe VS US

Conclusion Henri Janne :

  • Similitudes cultures américaine culture européenne mais très spécifiques
  • Idée d’homogénéité culturelle très téméraire.
37
Q

Exemple de ce qu’on emprunte à la culture américaine et son influence.
Réciprocité Influence Europe sur US ?

A
  • Amérique depuis toujours : rêve de l’Europe, pays neuf tout est possible…
  • Coca cola, Football, Jeans, Disney, billard, musique
  • Coca cola totalement identifié à la culture : Conquête, partenariat avec designer et publicitaires, Claude Autant Lara (1989) demande aux jeunes pas boire coke
  • Contres cultures : hip hop, hippie, sectes religieuses…
  • Jean Baudrillard : Amérique : jogging, produits light, body building, rires TV et pub.
  • Franglais

Réciprocité

  • Trouve produits belges et français dans grandes villes
  • Englench : ménage à trois, pas de bourré, sauté…
  • acculturation très limitée : ex américains à l’étranger.
38
Q

Ethnocentrisme américains vs européens

A

Etude de Solange Petit ‘les américains à paris’ :

  • imitation du geste mais pas esprit, même modification du geste.
  • résistance à acculturation plus forte car se considèrent surdéveloppés.
  • Se considèrent comme touristes longue durée et pas immigrés.
  • Préjugés favorables (pr avoir logement, documentation…)
  • 35 000 militaires, unesco, ambassade, artistes, libérales…
  • Acculturation nulle pour militaires
  • Attachement à banque américaine (retour possible en cas de guerre)
  • Nourriture
  • Presse Américaine
  • Scolarisation …
  • Acculturation superficielle, quelques traits considérés comme exotiques mais modifient pas personnalité.
  • Stéréotypes envers Europe décadente..
  • National Geographic
39
Q

Ethnologie inversée : définition, éthymologie, exemples.

A
  • très peu utilisée pour étudier la belgique et sa culture.
  • en vogue depuis Montesquieu, les lettres persanes
  • étude par des chercheurs africains et malgaches (1982)
  • Un regard noir (N’Djehoya, Diallo) Récit à deux voix :
40
Q

Peut-on parler de racisme entre Flamand et Francophone ?

A

1) Généralisation de traits communs : oui : flamands racistes, wallons profitent de la sécu
2) Mécanismes d’infériorisation du groupe : attitude de supériorité
3) Classement des individus selon leurs appartenances : classé selon appartenance linguistique donc oui
4) Ignorance : ne connait pas tubes neerlandophones
5) Surévaluer les différences : Traduction des panneaux en Français et en Wallon : Charleroi / Charleroué
6) Désir d’expulsion : Louvain Laneuve créée car Wallon expulsés de Louvain

41
Q

Jacques Sojcher «La Belgique malgré tout, la Belgique belle et grande»?

A

70 témoignages d’intellectuels belges sur leur sens de la belgitude (hommes de lettres, journalistes, artistes,) (Claude Javeau, Pol Bury, Georges Simenon).

  • Nourriture : tartine fromage blanc, cassonade
  • Pol bury : un langage particulié
  • Jacques brel enterré Iles Marquises, Georges Simenon impôt en Suisse, Maurice Wilmotte passeport FR.
  • Lieux : barrière saint gilles pour Marcel Croes
  • Non-lieu pour Geeraerts (écrivain flamand) : amalgame de 2 communautés qui veulent se trancher à la gorge.
42
Q

Comment bruxellois vus par étrangers ?

A

1) La langue : longtemps flamand, bruxellois francisé à moitié, parait lent
2) Aspect de la ville : jolie ville, propre, confortable, sans un seul monument remarquable (Fauriel), belle grande riche commercante (Tasher). Promenade Galerie Saint Hubert très appréciée. Jean Fayard : une des plus laide ville
3) Logement : 3 pièce en enfilade dont une très sombre, cuisine cave, souvent locataire/proprio maison individuelle,
4) Cuisine locale, bières, tomates aux crevettes, moules frites, pralines

43
Q

Définition acculturation, éthymologie, exemple, déculturation.

A

Ethymologie :
- Livre de Mac Gee en 1898
- latin ad (vers) et cultura : aller vers culture
+Definition
- Culture groupe minoritaire englobée par culture du groupe le plus fort
- Contact culture chez groupe minoritaire peut provoquer déculturation et perte culture.
Acc et decc peuvent engendrer traumatismes :
- attitudes aggressives, démissions, replis

44
Q

Facteurs influençants l’acculturation

A

Les porteurs de cultures se rencontrent : conditions qui déterminent positivement ou négativement acculturation:

1) Proximité ou écart culturel
2) Prestige d’une des cultures
3) Rapport dominant / dominé
4) Occasion de la prise de contact
5) Régularité des contacts
6) Sympathie pour l’agent vecteur
7) chez nous vs chez eux
8) Caractère effectif contact entre culture (ex prof et classe demande si + imigrés ou belges)

45
Q

Exemple acculturation antiquité

A

En général celui qui a pouvoir impose sa culture. Sauf ici
Grèce vaincue par Rome mais culture grecque va s’imposer
300 ans après : plus besoin interprète

46
Q

Comment peut se traduire la résistance à l’acculturation ?

+ 5 fondements sélection

A

Quantité de changements sociaux qu’un groupe peut supporter est limitée.
–> si Rythme changement trop rapide / intense : résistance
Peut déboucher sur :
- Si refus inconscient : Replis total, intégrisme (ancien système)
- Si refus conscient : Contre-cultures, nationalisme culturel (Breton, Catalans)

Fondement séléction acculturation :

1) L’incompréhension face au message
2) Inutilité de l’objet présenté
3) Possibilité d’utilisation
4) Simplification de la vie habituelle
5) Usage indigène ac mm résultat (ex medecine traditionnelle vs medecine occidentale)
6) Conséquences secondaires (refus adduction de l’eau en Italie car fontaine a rôle social)
7) Obstacles religieux.

47
Q

5 barrières à l’acculturation

A

1) Economiques : agriculteur tiers monde peut pas se payer tracteur
2) Sociale : tsiganes boobs jambes, voilée boobs, couleur noir quand deuil…
3) Psychologique : peur du ridicule, refus du changement. Ex : Nicaragua et alphabétisation de la pop : résistance car classe de primaires, femmes camioneuses.
4) Religieuse : Zone afrique où peut pas manger oeufs
5) Ethnocentrisme : Car on est meilleur

48
Q

Exemple réinterprétation culturelle Tiers Monde

A
  • Village africain où on dit que homme qui nait doit toucher le sol de son village pour être membre, prend terre avec elle vers hôpital
  • Enterrement musulmans linceuils dans cerceuil.
49
Q

Expliquer le code méditerranéen de l’honneur. Est-il lié à une religion particulière?

A
  • Système basé sur endogamie et pureté sexuelle des femmes garante honneur des hommes
  • Commun à toute méditerrannée jusqu’à la bible au moins.
    Idées que femmes doivent être cachées :
  • Aristophane : femme qui met tête dehors commet infraction à la moralité conjugale passible de divorce.
  • Enlèvement des sabines (romains volent femmes de leurs voisins, tiraillement femmes)
  • Mythe de Sichem (Dina et le prince)
  • femmes sous protection homme
  • honte se transmet aux enfants (fdp)
  • Enfermer les femmes : Moucharabias en Andalousie ,
  • Itinéraires différents hommes femmes.
  • Chrétien : femme qui sort sans voile commet affront comme femme rasée.
  • Viol comme offense suprême, mariage réparateur.
  • Femmes pures, homme cojones
  • Sensible opinion publique (hachouma, vergogna)
  • D’abord protection père puis mari

Endogamie :

  • Mariage au sein d’un groupe
  • Objectifs economiques, terrains
  • Seul fiancé fiable = cousin germain, peut pas déshonorer : Liban mm mot beau père et oncle
  • Andalousie et les hectares : famille Vasquez : parenté large : parents et alliés se marient, chacun fait étude pour servir au groupe agriculteur..
  • -> Système en vigueur toute méditerrannée