Questions Examen Flashcards

1
Q

1) Quelles différences faites-vous entre les droits d’auteurs et les autres droits intellectuels ?

A

Le droit d’auteur confère un droit exclusif à l’auteur sur son œuvre, avec une durée de protection plus longue que d’autres droits intellectuels. La durée de protection est plus étendue pour les droits d’auteur (70 ans) que pour les marques (10 ans renouvelable) les dessins et modèles (5 ans) et les brevets (20 ans). Le titulaire du droit d’auteur possède également des droits moraux, contrairement aux autres droits intellectuels qui sont essentiellement économiques. Il est possible de cumuler la protection des droits d’auteur avec d’autres droits intellectuels.

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2
Q

2) Les brevets, les marques ainsi que les dessins et modèles font ils l’objet d’une protection en droit ? si oui, pouvez-vous expliquer les spécificités ?

A

Oui, les brevets, les marques, ainsi que les dessins et modèles offrent une protection en droit de la propriété intellectuelle, chacun avec ses propres spécificités. Voici une brève explication pour chaque type de protection :
Brevets :
Nature de la protection : Les brevets protègent les inventions industrielles en accordant un monopole d’exploitation à leur titulaire.
Conditions de protection : L’invention doit être nouvelle, impliquer une avancée technologique, être susceptible d’application industrielle, et être distinguable des brevets existants.
Durée : La protection dure généralement 20 ans à partir de la date du dépôt.
Dessins et modèles :
Nature de la protection : Les dessins et modèles protègent l’apparence esthétique d’un produit.
Conditions de protection : Ils doivent être nouveaux, présenter un caractère propre et être enregistrés.
Durée : La protection peut durer jusqu’à 25 ans, avec des renouvèlements possibles.
Marques :
Nature de la protection : Les marques permettent de distinguer les produits et services d’une entreprise de ceux de ses concurrents.
Conditions de protection : Le signe doit être susceptible d’une représentation graphique, distinctif, conforme aux bonnes mœurs, non trompeur, et ne pas avoir fait l’objet d’une demande antérieure.
Durée : La protection dure généralement 10 ans, renouvelable indéfiniment.
Chacun de ces droits de propriété intellectuelle a une portée géographique différente, allant du niveau national au niveau international. Les procédures d’enregistrement varient également en fonction du type de protection et de la juridiction concernée. Il est important pour les titulaires de droits de comprendre ces spécificités pour maximiser la protection de leurs créations intellectuelles.

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3
Q

3) A quelles conditions peut-on bénéficier de la protection d’un droit d’auteur ? expliquez brièvement chaque condition.

A

Pour bénéficier de la protection d’un droit d’auteur en Belgique, deux conditions sont requises :
Forme d’expression : L’œuvre doit être exprimée dans une certaine forme, qu’elle soit écrite, peinte, dessinée, filmée, chantée, etc. Une simple idée non exprimée de manière particulière n’est pas protégeable.
Originalité : L’œuvre doit être originale et marquée par la personnalité de son créateur. Cela signifie qu’elle doit révéler une identité créatrice distinctive. L’originalité est subjective, reflétant la vision personnelle de l’artiste, et ne doit pas nécessairement être nouvelle dans l’absolu.
En résumé, une œuvre doit avoir une forme d’expression spécifique et être originale, reflétant la personnalité de son créateur, pour bénéficier de la protection du droit d’auteur en Belgique.

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4
Q

4) En quoi consistent les droits pécuniaires ? expliquez l’un d’eux aux choix.

A

Les droits pécuniaires concernent la rémunération financière associée à l’exploitation d’une œuvre protégée par des droits d’auteur.

Le droit de reproduction (Edition)

  • Ce droit comporte le droit exclusif d’en autoriser la location et le prêt.
  • Ce droit comporte le droit exclusif d’en autoriser l’adaptation ou la traduction.
  • L’adaptation d’une œuvre suppose sa transposition dans un autre genre.
  • L’auteur est maitre de la forme qu’il veut donner à la communication de son œuvre et à sa diffusion, tant qu’il n’a pas cédé ses prérogatives par contrat.
  • Le consentement de l’œuvre est nécessaire pour reproduire l’œuvre, de quelque manière et sous n’importe qu’elle forme.
  • L’autorisation de l’auteur est requise pour tous modes de reproduction quel qu’en soit le but.
  • L’auteur conserve, même s’il y a renoncé, le droit de s’opposer à toute déformation, mutilation ou autre modification de son œuvre et de toute atteinte à celle-ci qui porterait préjudice à son honneur ou à sa réputation.

Le droit de représentation (exécution)

  • Le contrat est conclu pour une durée limitée ou pour un nombre déterminé de prestations.
  • L’aliénation ou la licence exclusive accordée par un auteur en vue de spectacles vivants ne peut valablement excéder 3 ans. L’interruption des représentations pendant 2 années consécutives y met fin de plein droit.
  • L’auteur a droit a une rémunération
  • Si le succès de l’œuvre est important, le concédant peut demander une modification de sa rémunération forfaitaire. Le concédant ne peut renoncer anticipativement à son droit. Le bénéficiaire du contrat est tenu de communiquer à l’auteur ou à ses ayants droit, le programme exact des représentations ou exécutions publiques et de leur fournir un état justifié de ses recettes brutes.
  • Le bénéficiaire d’un contrat de représentation ne peut céder son droit à un tiers, sans autorisation de l’auteur, sauf si il cède son entreprise en même temps.
  • L’exécution privée d’une œuvre ne donne pas lieu à l’autorisation de l’auteur
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5
Q

5) Que savez vous du contrat d’Edition ?

A

Le contrat d’édition est un accord par lequel un auteur ou ses ayants droit cèdent à un éditeur le droit de reproduire et de distribuer son œuvre contre une rémunération convenue. Quelques caractéristiques importantes du contrat d’édition incluent :
Obligations de l’éditeur :
- Reproduire l’œuvre dans un délai convenu.
- Assurer l’exploitation conforme aux usages de la profession.
- Informer l’auteur de l’état des ventes.
- Rémunérer l’auteur, soit proportionnellement aux recettes brutes, soit par un forfait.
Nombre d’exemplaires :
- L’éditeur doit produire les exemplaires dans le délai contractuel.
- En cas de non-exécution, l’auteur peut reprendre ses droits après mise en demeure.
Rémunération :
- L’éditeur verse une rémunération proportionnelle ou un forfait.
- Possibilité pour l’auteur de demander une modification du forfait si disproportionné.
- L’éditeur communique annuellement les ventes, recettes et cessions à l’auteur.

Résolution du contrat :
- L’auteur peut demander la résolution en cas de destruction totale des exemplaires.
- En cas de résolution, l’auteur peut acheter les exemplaires en stock à un prix fixé.
Cession du contrat :
- L’éditeur ne peut céder le contrat sans accord de l’auteur, sauf s’il cède son entreprise.
- En cas de cession, l’auteur conserve une action directe en paiement de sa rémunération contre les tiers.
Étendue du contrat :
- Strictement interprété, en cas de doute, l’auteur est privilégié.
- La cession est limitée à ce qui est convenu, et la preuve de l’étendue des droits doit être fournie par l’acquéreur.
- La propriété du support matériel peut être transférée sous certaines conditions.
Le contrat d’édition vise à établir les conditions d’exploitation d’une œuvre tout en protégeant les droits et intérêts de l’auteur.

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6
Q

6) Qu’est ce qu’un contrat de représentation et quelles en sont les caractéristiques ?

A

Le contrat de représentation est un accord par lequel un auteur octroie à un bénéficiaire le droit de représenter son œuvre publiquement, généralement dans le cadre de spectacles vivants. Les caractéristiques principales incluent la durée limitée du contrat, la rémunération due à l’auteur, la possibilité de modification de la rémunération en cas de succès important, et la nécessité pour le bénéficiaire de communiquer le programme et les recettes brutes à l’auteur. Une licence exclusive accordée dans le cadre du contrat ne peut excéder trois ans, se terminant automatiquement après deux ans d’interruption. La cession du contrat à un tiers nécessite l’autorisation de l’auteur, sauf s’il est lié à la cession de l’entreprise du bénéficiaire. La représentation privée d’une œuvre, telle que dans un cadre familial, n’exige pas l’autorisation de l’auteur.

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7
Q

7) Qu’est-ce qu’une œuvre audiovisuelle et qui peut en être considéré comme auteur ?

A
  • La loi ne définit pas l’œuvre audiovisuelle, on considère qu’une œuvre audiovisuelle est œuvre en mouvement ou fondée sur la succession d’images. Telles que les œuvres cinématographiques, les programmes de télévision, les jeux vidéos, les publicités et les œuvres d’animation.
  • Le réalisateur est toujours auteur du film. On n’y trouve rarement qu’un seul auteur.
    Les auteurs d’un film sont le réalisateur et le producteur car ils réalisent la mise en scène, le jeu des acteurs et déterminent la version définitive du film. Sont considérés comme coauteurs, les scénaristes, les auteurs de l’adaptation audiovisuelle, le maquilleur, les auteurs graphiques, etc.
    Les maquilleurs, costumiers, monteur peuvent être considérés comme coauteurs à partir du moment où leur rôle est essentiel. S’ils ne font que suivre les instructions données, ils ne sont que simples exécutants non titulaires de droits d’auteur.

Dans un remake, les auteurs de l’œuvre originaire peuvent faire partie des auteurs de l’œuvre nouvelle si leur contribution est autorisée.

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8
Q

8) Quels sont les droits et obligations d’un producteur dans une œuvre audiovisuelle ?

A

Les droits du producteur :
- Le producteur seul a le droit de communiquer au public la première fixation du film.
- Il a le droit de reproduire le film ou d’autoriser la reproduction sous n’importe quelle forme.
- Après la première fixation le producteur ne peut plus s’opposer à la communication gratuite du film, dans un lieu public, il ne s’agit pas d’un spectacle.

Les obligations du producteur :
- L’obligation de rémunérer.
- L’obligation d’exploiter l’œuvre conformément aux usages de la profession.
- L’obligation de conserver la matrice (négatif du film) ou la version définitive de l’œuvre.

Combien de temps sa protection dure-t-elle et quels sont les effets de la faillite sur ces droits ?

de temps sa protection :
Le temps de protection des droits du producteur est de 50 ans après la première fixation.
- Ce délai de 50 ans peut également démarrer à compter de la première communication au public ou de la première publication licite du film.

les effets de la faillite sur ces droits ?
La faillite du producteur n’entraîne pas la résiliation des contrats avec les auteurs de l’œuvre. Le producteur doit respecter toutes les obligations à l’égard des auteurs.

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9
Q

9) Qu’est-ce qu’une œuvre plastique ? Comment ses auteurs sont-ils protégés ?

A

une œuvre plastique

Œuvre imprimée dans une certaine forme, physique. Une plastique est l’ensemble de pratiques artistiques comme la peinture, le dessin, la photographie pour créer une des formes d’images.

Comment ses auteurs sont-ils protégés
Droit d’auteurs, droits pécuniaires, droits moraux
Protection supplémentaire : droit de suite

Les auteurs sont protégés par le droit de suite (cela s’applique en cas de vente de l’œuvre original).

Le droit de reproduction : l’auteur d’une œuvre littéraire ou artistique a seul le droit d’en autoriser la distribution par un procédé quelconque.
Le droit de destination : permet à l’auteur de faire respecter l’objectif premier de son œuvre
Le droit de représentation : permet a l’auteur de diffuser de lui-même, son œuvre par tous les moyens.

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10
Q

10) Qu’est-ce qu’une œuvre dérivée ? Comment en apprécie-t-on la protection ?

A

Une œuvre dérivée est une œuvre créer à partir des œuvres préexistantes. Ça peut être une traduction, une compilation, une anthologie de texte, orchestration d’œuvres musicales, une adaptation, etc.

Une œuvre dérivée bénéficie de la même protection qu’une œuvre originale, sans préjudice des droits de l’auteur de l’œuvre originale.

La protection : p22 : protection de droit d’auteur quand il s’agit d’une œuvre originale.
Il faut regarder dans quels cas on a besoin d’une autorisation.

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11
Q

11) Quelles sont les exceptions à l’obligation de demande d’autorisation dans les œuvres dérivées ?

A
  • Les courtes citations d’une œuvre ne nécessitent pas l’autorisation de l’auteur, lorsqu’elles ont lieu dans un but de critique, de polémique ou d’enseignement ou dans des travaux scientifiques.
  • La reproduction et la communication au public dans un but d’information, de courts extraits d’œuvres ou même de l’intégralité d’une œuvre.
  • La reproduction et la communication au public d’œuvres exposées dans un lieu accessible au public, lorsque le but poursuivi n’est pas la communication de l’œuvre elle-même.
  • La communication gratuite et privée dans le cercle familial. Sont non seulement visées les œuvres littéraires et plastiques mais également les œuvres sonores et audiovisuelles.
  • La reproduction d’œuvres plastiques, sonores ou audiovisuelles, dans un but d’enseignement. La reproduction d’une œuvre dans le cadre d’un examen est également permise.
  • La caricature, la parodie ou le pastiche, compte tenu des usages honnêtes. La caricature peut en fait, être considérée comme une forme particulière de critique.
    L’œuvre parodiée est recréée de façon déformée. On retrouve dans la parodie l’essentiel des caractéristiques de l’œuvre critiquée.
    La caricature doit en outre avoir un effet humoristique. La longueur de la parodie importe peu.
    On peut parodier toutes espèces d’œuvres, littéraires, artistiques, voire musicales.
  • La reproduction et la communication au public, d’œuvres liées à un handicap, au bénéfice de ces mêmes handicapés. Ces reproductions et communications sont non commerciales et ne portent pas préjudice à l’auteur.
  • La reproduction d’émissions par les hôpitaux, les pénitenciers, les services d’aide à la jeunesse ou encore aux handicapés au bénéfice de leurs résidents.
  • La reproduction et la communication au public visant à annoncer des expositions publiques ou des ventes d’œuvres artistiques.
  • La reproduction limitée à un nombre de copies, justifié par la préservation du patrimoine culturel et scientifique, réalisée par les bibliothèques et les musées. Le but poursuivi est non commercial et non préjudiciable aux intérêts de l’auteur.
  • Les enregistrements éphémères d’œuvres par les organismes de radiodiffusion pour la préparation de leurs émissions.
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12
Q

12) Expliquez en quoi consiste la reproduction à usage privé. En quoi cela se différencie-telle du prêt public d’œuvres ?

A

la reproduction à usage privé : La copie ne peut pas faire l’objet d’une exposition, ni être vendue, ni même offerte en cadeau. L’œuvre doit être destiné à un usage privé et pas dans un lieu public. Une copie d’une œuvre qui existe déjà pour on la garde chez soi, privée. ATTENTION : sans copier la signature.

Différence du prêt public d’œuvres ? P26
Le prêt public l’auteur ne peut interdire le prêt d’œuvres littéraires, musicales, sonores, photographiques ou audiovisuelles organisé dans un but éducatif et culturel par des institutions reconnues ou organisées officiellement à cette fin par les pouvoirs publics.

P

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13
Q

13) Quels sont ls droits moraux reconnus aux auteurs ? Explicitez-en deux au choix.

A
  • Droit de divulgation : L’auteur d’une œuvre est le seul à pouvoir choisir quand révéler son œuvre aux publics.
  • Droit de paternité : L’auteur d’une œuvre peut “donner” ses droits selon un contrat, cependant il pourra toujours dire qu’il est la personne l’ayant faite. (il peut néanmoins rejeter la paternité)
  • Droit au respect de l’intégrité de l’œuvre : L’auteur peut s’opposer à toute déformation, modification de son œuvre faite sans son consentement même après que l’auteur ait cédé ses droits sur son œuvre. Ce droit permet à l’artiste de s’opposer à la destruction de l’œuvre.
  • Droit au repentir du créateur : permet à l’auteur de revenir sur sa décision pour la retirer du commerce ou pour la modifier. (ne permet pas à un peintre de retirer son tableau d’une collection par contre permet à un écrivain d’exiger le retrait des exemplaires à conditions que son cocontractant soit indemnisé.).
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14
Q

14) Qu’est-ce qu’une œuvre orpheline ? Bénéficie-t ‘elle d’une protection ?

A
  • C’est une œuvre créée par un artiste inconnu, nous ne connaissons pas non plus les ayants droits de celle-ci, elle sera définie comme telle UNIQUEMENT après une recherche approfondie faites à partir de l’instant ou on acquiert l’œuvre. Les institutions visées par la loi, telles que bibliothèques, établissements d’enseignement, musées, archives et organismes de radiodiffusion de service public, sont autorisées à utiliser ces œuvres orphelines dans le cadre de leurs missions d’intérêt public.
  • Oui, car si une personne l’utilise en tant qu’œuvre orpheline” sans avoir fait de recherche il lui sera interdit de l’utiliser.et bien que des institutions spécifiques puissent l’utiliser à des fins d’intérêt public, les ayants droit (auteurs, artistes, producteurs, etc.) conservent leurs droits. Un ayant droit peut mettre fin au statut d’œuvre orpheline, et une rémunération peut être réclamée pour son utilisation. Ainsi, la protection des droits d’auteur et des droits voisins persiste malgré le statut d’orphelin.
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15
Q

15) Comment sont protégées les œuvres créés par plusieurs artistes ?

A
  • Cela dépend du type d’œuvre :
  • Divisibles : Chaque artiste, sauf accord contraire, ne peut pas réutiliser sa contribution avec de nouveaux collaborateurs pour créer une nouvelle œuvre. Par exemple, le compositeur d’une chanson ne peut pas associer sa musique à de nouvelles paroles sans consentement.
  • Indivises : Les artistes doivent définir leurs droits, si une personne décide de le faire seul il risque d’être “éjecter” du groupe. Chaque auteur peut cependant poursuivre individuellement toute atteinte à ses droits et réclamer des dommages-intérêts. Les tribunaux peuvent conditionner l’autorisation de publier l’œuvre à des mesures spécifiques.
  • Composites : Créés à partir d’une œuvre préexistante, l’auteur original de l’œuvre doit être rénumérés et mentionner. Les œuvres composites exigent une approbation préalable, sauf post-mortem.
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16
Q

16) Quel est le statut en droit des œuvres créés dans un lien de subordination ?

A

Les œuvres créées bénéficient d’un statut juridique spécifique. Le travailleur demeure le seul détenteur des droits sur les œuvres artistiques ou littéraires qu’il produit dans le cadre de son emploi. L’employeur ne peut utiliser ces créations sans le consentement explicite du travailleur, ni les céder à des tiers, ni les exploiter après la fin de l’emploi. Toutefois, sous certaines conditions, l’œuvre peut être acquise et exploitée par l’employeur. Cette acquisition requiert une cession écrite détaillant les modes d’exploitation, la rémunération, et respectant les droits moraux de l’artiste salarié. Il est crucial que cette cession soit précisément définie pour chaque mode d’exploitation. Le travailleur conserve également ses droits moraux, même dans un contexte de subordination, ce qui signifie que l’employeur ne peut pas les évincer. Des accords collectifs et des règles spécifiques s’appliquent, notamment pour les œuvres audiovisuelles, garantissant une protection appropriée des droits de l’artiste salarié.

17
Q

17) Comment sont protégés les artistes interprètes en droit ? Explicitez au moins deux droits qui leurs sont reconnus.

A

Ils sont protégés par les droits voisins (semblables aux droits d’auteurs mais en version réduites)

Les droits moraux :

  • Le droit au nom : les artistes interprètes ont le droit de demander que leur nom soit présent lors de la prestation de l’œuvre.
  • le droit au respect de la prestation : Si l’artiste estime qu’il y a eu une modification/déformation/mutilation de son interprétation il peut revendiquer ce droit car c’est une atteinte à son honneur/réputation.

Les droits patrimoniaux :

  • Droit de communication au public : L’artiste autorise la communication au public de sa prestation (comprend : radiodiffusion, diffusion par câble et satellite)
  • Droit de reproduction : L’artiste est le seul à pouvoir reproduire sa prestation ou à autoriser sa reproduction (enregistrement d’un concert, pièce de théâtre…,) (peut être sous forme de CD, DVD, fichier numérique…), le fait de copier un disque comprenant déjà un enregistrement est compris dans ce droit (reproduction indirecte)

L’artiste doit autoriser personnellement toute reproduction et communication de sa prestation (sauf s’il s’agit d’une collaboration de plusieurs artistes ou 1 seul artiste peut autoriser pour tout le monde)

Si la prestation à lieu dans un lieu public (à accès gratuit), qu’elle ne fait pas partie du spectacle ou qu’elle est radiodiffusée alors il n’y aura pas besoin d’autorisation.

Ces droits sont valables 50 ans après la date de la première prestation.

18
Q

18) Combien de temps la protection de droit d’auteur est-elle d’application ?

A

Différencier les différents types d’œuvres : p37

  • Œuvres posthumes : 25ans à partir de la publication
  • Œuvres collectives ; 70 ans après la mort du dernier auteur vivant
  • Œuvres anonymes : 70ans après la publication/ exposition
  • Elle dure pendant 70 ans après le décès de l’auteur, elle pourra être rallonger de 25 ans si une œuvre posthume est publié.
19
Q

19) Qu’est-ce qu’une société d’auteur et quelles en sont les missions ?

A

Une société d’auteur aide les auteurs à contrôler l’utilisation et l’exploitation de leurs œuvres. Elle veille aussi à ce que toutes les redevances envers les auteurs soient bel et bien effectuer ainsi que la somme exacte de cette redevance. La société surveillera aussi les contrefaçons et les utilisations illicites des œuvres des auteurs.
La société doit avoir l’autorisation du ministre (qui a le droit d’auteur dans ses attributions) pour exercer ses activités sur le territoire national. La société est surveillée par un commissaire réviseur et d’une manière plus générale du Service de contrôle.

Leurs missions :
• Gérer les droits reconnus aux auteurs.
• Conclure des gros contrats en lien à l’exploitation des droits d’auteurs et des droits adjacents.
• Représenter, en justice, les membres de la société pour la défense de leurs droits.
• Déterminer la somme perçue, la recevoir et ensuite répartir cette rémunération aux auteurs. La société établit aussi les règles de perception.

20
Q

20) Qu’est-ce que la SABAM ? Comment fonctionne-t-elle ?

A

La SABAM est une société d’auteur qui gère les droits des compositeurs, dont le droit de reproduction mécanique (son, TV, vidéo, cinéma…), des écrivains, cinéastes, artistes plasticiens.
La SABAM officie en Belgique et à l’étranger. Elle protège ses membres ainsi que leurs œuvres, protège tous les droits qu’on leur confie et peut conclure des conventions avec les sociétés étrangères.
Étant une société d’auteur, elle est disposée à percevoir et à répartir les droits d’auteur.
Il n’y a pas de limites dans le nombre d’associés de la SABAM. Pour être associé, il faut répondre à chacun de 5 critères :
• 1.- Être soit auteur, soit éditeur, Soit ayant droit intellectuel personne morale répondant aux critères fixés par le règlement, Soit être héritier, ayant droit ou cessionnaire d’un ayant droit intellectuel.
• 2.- Satisfaire aux conditions prévues.
• 3.- Être admis par le conseil d’administration.
• 4.- Détenir une part sociale.
• 5.- Céder à la Sabam la gestion de ses droits d’auteur.
Les associés sont subdivisés en 2 catégories : les associés ordinaires (ceux qui répondent aux conditions) et les associés adhérents (les héritiers, les ayants droits d’auteurs d’œuvres artistiques).

Son fonctionnement :
La SABAM fonctionne avec le contrat de cession fiduciaire. L’auteur ou le titulaire des droits d’auteur autorise, par ce contrat, que la société d’auteur puisse percevoir et répartir les droits d’auteur.
La SABAM possède un répertoire comprenant toutes les œuvres déclarés par ses membres. Elle accepte aussi les œuvres en dépôt (sans la montrer au public) sans être versée dans le répertoire. Ce dépôt est renouvelable de 5 ans à 5 ans.

21
Q

21) Qu’est-ce qu’un délit de contrefaçon ? Expliquez brièvement chacune de ses composantes.

A

Une contrefaçon est une reproduction (partielle ou complète) d’une œuvre sans l’autorisation de l’auteur. On ne prend pas en compte le nombre de reproduction.
Le délit de contrefaçon nécessite la réunion d’un élément matériel et d’un élément moral.
- Elément matériel : Il y a contrefaçon aussi longtemps que les traits caractéristiques de l’œuvre contrefaite se retrouve dans l’œuvre contrefaisante. Étant donné qu’on ne peut protéger une idée, si le copieur modifie la composition ou l’expression de l’œuvre, alors il n’est pas punissable.
Donc seul le plagiat équivalent à une contrefaçon est poursuivable.

Un expert sera quasiment toujours nommé pour évaluer la contrefaçon. D’abord, il évaluera les points de ressemblances caractéristiques en les additionnant. Ensuite, il regardera les différences. Si ces différences donnent toujours l’impression d’ensemble (que l’œuvre de base et la contrefaçon forme un ensemble) alors la condamnation s’en suivra.

  • Elément moral : Le prévenu pourra rapporter la preuve que son œuvre n’est pas une contrefaçon et établir sa bonne foi. Il peut procéder de 2 façons :
    1.- La rencontre fortuite. La palette créative étant limitée, il se peut que 2 esprits se soient rencontrés sur un même élément caractéristique. Cette preuve est rarement admise.
    2.- L’erreur légitime. Il s’agit d’une erreur de fait. Malgré une recherche, même superficielle, le prévenu n’a pas eu connaissance de l’autre œuvre. L’absence d’élément intentionnel supprimerait le caractère pénal de la faute, mais pourrait toutefois, laisser place à une condamnation au civil pour faute d’imprudence ou de négligence.
22
Q

22) Une base de données fait-elle l’objet d’une protection en Belgique ?

A

Une base de données est un recueil d’œuvres, de données ou d’autres éléments indépendants, disposés de manière systématique ou méthodique et individuellement accessibles par des moyens électroniques ou d’une autre manière. La base de données est une création originale
Une base de données est protégeable mais cette protection ne s’étend pas aux œuvres qui la composent.
La protection d’une base de données s’applique dès sa création et a une durée de 15ans. Ce délai débute dès la mise à disposition publique.
Les modifications faites à une base de données existante sont protégées par un nouveau délai de 15ans.
L’auteur ne peut interdire, lorsque la base de données est publique, la reproduction fragmentaire on intégrale sur papier ou sur un support similaire, à l’aide de toute technique photographique ou semblable, dans un but strictement privé, dans un but d’enseignement ou de recherche, ou encore à des fins de sécurité publique ou dans le cadre d’une procédure.

23
Q

23) Quels sont les droits

des producteurs et des utilisateurs de base de données ?

A

En tant que producteur :
• Il peut vendre ou transmettre sa base de données pour tout ou partie. Il peut également concéder une licence d’exploitation simple ou exclusive.
• Il peut s’opposer à des extractions et/ou réutilisations répétées et systématiques, contraires à une exploitation normale.
• Il dispose de droits similaires à tout auteur d’une œuvre. Il peut donc intenter une action en contrefaçon pour toutes utilisations abusives.
En tant qu’utilisateur :
Peut extraire une partie d’une base de données dans le but strictement privé, dans le but d’un enseignement ou de recherche scientifique, à des fins de sécurité publique ou encore de procédure judiciaire ou administrative.
L’utilisateur doit respecter l’utilisation normale de cette base de données.

24
Q

24) Comment est protégé un programme d’ordinateur en Belgique ?

A

Les programmes d’ordinateur et les actes préparatoires à son élaboration sontprotégeables par la loi. Ils sont assimilés à une œuvre littéraire au sens de la convention de Berne.
La protection s’étend du software (programme en lui-même) ainsi que le matériel de conception, la description du programme et le matériel de sortie. Les idées ne sont pas protégées.
Le programme est protégé s’il est original. L’originalité sera appréciée sur base des choix posés par le programmeur. Le logiciel doit porter la marque de son auteur, traduire sa personnalité. L’originalité sera appréciée sur base des choix posés par le programmeur.

25
Q

25) Quelles sont les différences entre les droits du concepteur du programme et ceux réalisés par des travailleurs ?

A

Le concepteur a des droits d’auteur pendant 70 ans,
a des droits moraux et patrimoniaux (droit de reproduction ; accorde autorisation pour reproduction, droit de traduction, adaptation, transformation, peut commercialiser, louer ou prêter son œuvre
La première vente = acte de communication publique
Le programme est protégé si original (création intellectuelle propre à l’auteur). Pas protégés ; idées et principes de base, interfaces

Les droits concernant les programmes d’ordinateur réalisés par un travailleur sous contrat sont cédés à l’employeur qui devient le propriétaire.

26
Q

26) Quels sont les droits de l’utilisateur de programme et comment sanctionne-t-on les utilisations illicites ?

A

L’utilisateur peut :
Reproduire le programme
Traduire
Réaliser une copie sauvegarde
Étudier et tester le programme
Utiliser le programme avec un autre programme

	MAIS il ne peut pas utiliser les infos du programme à d’autres fins, il ne peut pas les communiquer et ne peut pas inventer un programme similaire et le vendre. 

Les contrefaçons sont sanctionnées par la loi : la mise en circulation d’une copie illicite et la commercialisation qui a pour but de neutraliser ou supprimer un procédé technique de protection d’un programme d’ordinateur. Amendes, actions civiles.

27
Q

27) Citez et expliquez deux méthodes au choix de mesure technique imitant l’accès à l’œuvre

A

Limiter le nombre de copies par :

(Soit protection matérielle
Soit contrôler l’accès à l’œuvre
Soit contrôler droit de gestion de l’œuvre)

  • Accès contrôlé à distance où l’œuvre est stockée sur un serveur en ligne. Il faut un mot de passe (et/ou nom d’utilisateur), une clé, un payement pour pouvoir télécharger une copie de l’œuvre.
  • Contrôle d’accès chez l’utilisateur crypté avec œuvre sous format sécurisé. Il faut un décodeur pour déchiffrer.
  • Les appareils de lecture avec un dispositif de décryptage (lecteur DVD avec clé permet de décrypter le support du film)
  • Logiciel pour les utilisateurs d’Internet qui permet l’accès avec mot de passe ou numéro de licence.
  • Terminaux et actes d’utilisation autorisés sont limités.
  • Mécanismes qui empêchent l’utilisation après un certain temps, paye pour une lecture, une consultation, une audition (exemple : Apple musiques) (les DRM)
28
Q

28) Qu’est-ce qu’une licence libre ? En quoi est-elle différente des creative commons ?

A

L’auteur peut permettre l’utilisation de son œuvre dans le cadre d’une licence libre (ou open source). La licence donne une grande variété d’utilisation. L’auteur reste maître, il délimite les conditions d’utilisation, il peut s’opposer à la modification, à son utilisation commerciale. Il existe différents types ; pour les programmes d’ordinateur GNU (américain), EUPL (Europe)

Creative Commons = licence libre mais pour les créations artistiques (article, photo, site Web, musique, vidéo) => autoriser le public à utiliser leurs créations => accessible à tous, autoriser les copies et distribution gratuite. L’auteur peut toujours mettre des conditions, il peut exiger que son nom soit mentionné, il peut interdire la modification ou la vente. Un contrat de licence mentionne tout ça.

On reçoit une copie du contrat de licence est donnée à l’utilisateur.

29
Q

29) comment fonctionne la protection en droit américain ? Pour quelle durée ?

A

Le droit américain définit la notion de copyright => il faut déposer son heure et l’enregistrer auprès de l’US fédéral copyright office.

L’enregistrement est obligatoire aux USA, c’est une preuve. S’il est fait dans les trois mois qui suivent la création, l’auteur sera en droit d’obtenir des dommages et intérêts + les payements des honoraires d’avocat par l’adversaire en cas de conflit. S’il enregistrement est fait après trois mois : les indemnités sont diminuées.

La Convention de Berne permet théoriquement à un auteur étranger de faire valoir ses droits et lancer des poursuites pour violation de ses droits aux USA sans avoir fait l’enregistrement.

Durée : 70 ans après le décès de l’auteur (personne physique), avec la convention de Berne.

MAIS
La loi copyright term extension act :
- Œuvre avant le 1er janvier 1978 70 ans + 20 ans
- Collective d’entreprises : 120 ans après création ou 95 ans à la publication (avec 75 ans de base)

 Durable la protection d’œuvres tombées dans le domaine public

30
Q

30) qu’est-ce que le Stop Online Piracy Act ?

A

C’est une loi visant à élargir les capacités d’application du droit d’auteur pour lutter contre la violation en ligne et des contrefaçons.
C’est un projet qui a été inventé sous la pression de l’industrie du cinéma et de la musique américaine.

Les mesures proposées :
- Les fournisseurs doivent mettre en œuvre des mesures pour empêcher les usagers USA d’accéder à un site condamnable
o Interruption du référencement sur les moteurs de recherche
o Blocage de l’accès du site
o Restrictions financières, suspension des revenus public
- Action directe offerte à l’auteur victime d’un site de contrefaçon.
o Notification écrite pour demander la suspension des services ou pour demander la présentation d’une contre notification montrant que le site n’est pas associé à l’acte de contrefaçon
o Action en justice contre le propriétaire
o Renforcement des sanctions qui existent déjà envers les sites de vidéos proposant du streaming

(Rejeté par les élus américains, il n’est toutefois jamais entré en vigueur après la levée de bouclier des géants du Web qui a suivi sa mise à l’étude)

31
Q

31) Qu’est-ce que l’utilisation équitable et la licence légale en Asie ?

A

L’utilisation équitable est une exception fondamentale à la Loi sur le droit d’auteur qui permet à toute personne d’utiliser de courts extraits d’une œuvre protégée sans l’autorisation du titulaire du droit d’auteur, à certaines conditions et dans des circonstances particulières. (ex: la recherche, l’étude privée, l’éducation, la parodie, la satire, la critique, le compte rendu et la communication de nouvelles)

  • Licence légale : Utiliser certains types d’œuvres sans l’autorisation du propriétaire, pourvu que les redevances légales soient versées au titulaire du droit d’auteur.
32
Q

32) Qui est propriétaires des droits d’auteurs en Asie du Sud-Est ?

A
  • Le droit d’auteur d’une œuvre appartient généralement à son créateur ou à l’employeur du créateur. Les actes créatifs protégés comprennent les activités intellectuelles qui résultent directement de la création de l’œuvre. Les actes de soutien tels que les services de rendu ou les ressources matérielles ou financières ne sont pas considérés comme des actes créatifs. Ainsi, si un individu ne fournit qu’un soutien de gestion à la création d’une œuvre, il ne sera pas considéré comme un auteur de l’œuvre. Lorsqu’elles prévoient qu’un droit d’auteur fera l’objet d’un octroi de licence, sera transféré ou utilisé en tant que contribution en nature au capital enregistré pour la création d’une entité juridique dans un pays membre de l’ANASE, les PME doivent clairement déterminer la propriété du droit d’auteur. Sans preuve contraire, la personne ou l’entité dont le nom figure sur l’œuvre est considérée comme le titulaire des droits d’auteur de l’œuvre.
    (PME : petites et moyenne entreprises / ANASE : Association des nations de l’Asie du Sud-Est)
33
Q

33) Comment prouve-t-on la propriété des droits en Asie du Sud-Est ?

A

Un certificat d’enregistrement est une preuve présomptive de la propriété des droits d’auteur. En l’absence d’enregistrement ou en cas de contestation de la propriété des droits d’auteur, les preuves nécessaires varient selon le type d’œuvre, mais généralement, le propriétaire doit présenter l’œuvre originale ou une copie certifiée conforme, ainsi que tous les contrats pertinents. L’œuvre originale doit normalement indiquer le nom de l’auteur et la date de création ou de première publication. Si l’auteur original n’est pas la personne actuelle revendiquant les droits, des preuves démontrant l’acquisition des droits par délégation, emploi, licence, cession ou succession doivent être fournies.

34
Q

34) Quels sont les principes du travail sur commande en infographie ?

A
  • Les créations d’un graphiste, quel que soit leur degré de complexité, sont considérées comme des œuvres relevant de la propriété intellectuelle, et le graphiste détient les droits associés. Lorsqu’un infographiste travaille de manière indépendante, il est l’unique auteur de ses créations, et la société utilisant ses services doit s’assurer que le contrat de prestation de service inclut une cession de droits d’auteur. Dans le cadre d’une commande, le client n’achète pas l’œuvre elle-même, mais le droit de reproduction pour un usage défini et limité dans le temps. La reproduction de la création nécessite un accord préalable avec le graphiste. Pour céder le droit de reproduire son œuvre, l’infographiste doit conclure une cession de droits d’exploitation, précisant les espaces et la durée autorisés pour la reproduction. Les infographistes peuvent inclure les droits d’auteur dans leurs honoraires, mais il est essentiel de définir clairement les règles de la cession des droits dans le contrat, permettant ainsi au client de connaître les limites d’utilisation de la création. Le devis comprend généralement les honoraires de création et les droits d’auteur, ces derniers représentant la rémunération de l’exploitation de l’œuvre. Le contrat doit refléter les termes du devis, engageant les deux parties et servant de référence en cas de litige devant les tribunaux.
35
Q

35) Quels sont les éléments qui doivent figurer sur une cession de droits ?

A
  • Lorsqu’un document écrit fait référence à une « cession de droits », encore convient-il de préciser de manière détaillée la nature des droits cédés.

• L’exclusivité ou non : dans le cas d’un logo, il est courant que la cession soit exclusive. Le créateur s’engage dès lors à ne pas reproduire sa création pour d’autres commanditaires. À l’inverse, une photographie pourra faire l’objet d’une cession non exclusive.

• La zone géographique : la cession de droits couvre un territoire qu’il convient de préciser. Plus le territoire est grand (régional, national, européen, mondial), plus les droits d’auteur seront élevés.

• La durée :si vous souhaitez une cession définitive, il importe de le spécifier. La durée légale maximum est de 70 ans après la mort du créateur

• L’étendue : le document doit préciser les formes de reproduction autorisée, par exemple le type de support (papier, électronique, audiovisuel, vêtements, flotte automobile etc.).

• La contrepartie : en principe, pour chaque mode d’exploitation, la convention doit préciser la rémunération de l’auteur.