questions élèves Flashcards
À combien est estimée la prévalence des troubles neurodéveloppementaux en milieu scolaire?
entre 5 et 15%
Qu’est-ce qui pourrait expliquer le fait que le trouble du spectre de l’autisme ait un taux de prévalence plus élevé chez les garçons
le trouble apparait de façon différente chez les filles et les garçons. En effet, les difficultés de communication sont moins atteintes chez les filles et les intérêts stéréotypés sont moins hors-normes. Ainsi, les symptômes sont moins explicites et donc moins diagnostiqués que lorsqu’ils se manifestent chez les garçons.
Lequel de ces énoncés est un moyen d’agir favorablement sur les difficultés d’apprentissage chez les personnes ayant un trouble neurodéveloppemental
a. diminuer le nombre d’évaluation<
b. un enseignement libre et non structuré
c. un enseignement intensif et individualisé
c. un enseignement intensif et individualisé
Qu’est-ce qui pourrait expliquer le fait que le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité ait un taux de prévalence plus élevé chez les garçons?
Chez les filles, les déficits attentionnels sont plus marqués alors que chez les garçons, l’hyperactivité est observée de manière plus prononcée. Ainsi, comme les gars manifestent des symptômes plus externalisés, alors que les filles manifestent des symptômes plus internalisés, les comportements d’hyperactivité sont plus à risque de porter l’attention des professionnels que les comportements internalisés (surtout dans un contexte scolaire, hyperactivité = plus dérangeant que innatention)
À quel trouble sont associés ces critères diagnostiques : « Déficits persistants de la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés. Présence de mode de comportements, d’intérêts ou d’activités restreintes ou répétitifs. »
Trouble du spectre de l’autisme (TSA) de la catégorie des troubles neurodéveloppementaux
Lequel trouble font partie des troubles de la communication?
trouble de la phonation
trouble de la fluidité verbale apparaissant pendant l’enfance
Nommez au moins deux troubles de la communication et décrivez ce qui est atteint sur le plan de la communication
phonation : compétences verbales, sur le plan de la prononciation
fluidité verbale apparaissant pendant l’enfance : atteinte au niveau de la fluidité verbale qui s’exprime par un bégaiement
V/F
Les sujets féminins ont moins tendance que les sujets masculin à présenter, dès le départ, des caractéristiques inattentives
faux plus les gars
Le trouble du spectre de l’autisme présente un taux de comorbidité de 70% avec quel(s) trouble(s)?
les troubles psychiatriques (au moins 1)
identifiez les deux caractéristiques principales du TSA
déficits persistants de la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés
présence de mode de comportements (inflexibilité/ rigidité, particularités sensorielles, comportements stéréotypés), d’intérêts ou d’activités restreints (intensité et/ou buts) ou répétitifs
V/F
un enfant qui présente un retard global de dév. à 3 ans est assuré d’avoir une DI une fois qu’il aura 5 ans? explique
faux, le développement de l’enfant étant inachevé à la petite enfance, sa trajectoire développementale peut être influencée de manière à ce que l’enfant ne développe pas un trouble DI, notamment si l’origine des retards ne sont pas expliqués par des facteurs biologiques et que l’enfant reçoit une stimulation plus intensive et des soins adéquats.
V/F
plus l’enfant atteint du trouble déficitaire avec ou sans hyperactivité vieillit, plus les signes d’hyperactivité s’estompent
vrai
Quelle est la différence entre le syndrome de Gilles de la Tourette des autres formes de tics (troubles moteurs)?
Gilles de la Tourette : à la fois tics moteurs et verbaux qui persistent dans le temps
Autres formes : sont soit de types moteurs, soit de types verbaux et/ou de type provisoire
V/F
les mouvements stéréotypés simples sont fréquents chez les jeunes enfants se développant normalement
vrai
V/F
les mouvements stéréotypés complexes (troubles moteurs) sont fréquents chez les jeunes enfants se développent normalement?
faux
Avec quel trouble les mouvements stéréotypés complexes (troubles moteurs) sont-ils souvent observés ? Et, expliquez de quelle manière ils se manifestent
entre 4 et 16% des individus ayant un trouble du développement intellectuel se livrent à des stéréotypies et des automutilations. Ce taux est encore plus fréquent dans le cas de handicap intellectuel sévère-grave
Nommez la comorbidité la plus fréquente en lien avec le trouble du spectre de la schizophrénie
troubles liés à une substance
Nommez au moins trois des cinq principaux symptômes observés chez les personnes souffrant des troubles psychotiques
idées délirantes
hallucinations
pensées/discours désorganisés
Quelle est la différence entre un symptôme négatif et positif observé chez une personne atteinte d’un trouble du spectre de la schizophrénie ? Donnez-moi un exemple pour chacun des symptômes
les symptômes positifs sont plus faciles à observer que les symptômes négatifs puisqu’ils sont apparents et s’ajoutent au comportement. Alors que les symptômes négatifs, eux, s’enlèvent au comportement, ils sont donc moins apparents, manifestes et donc plus difficiles à observer
Exemple
schizophrénie : hallucinations = symptômes positifs
schizophrénie : diminution expression émotionnelle = symptômes négatifs
V/F
la catatonie n’est pas exclusive aux troubles psychotiques
vrai
V/F
Le schizoaffectif se manifeste le plus souvent chez les hommes
faux
nommez les deux types de délire
délires érotomaniaques
mégalomanie
Quelle est la principale différence entre le trouble schizophréniforme, le trouble psychotique bref et la schizophrénie
la persistance et durée des symptômes
schizophrénie : dure au moins 6 mois avec 1 mois avec des symptômes de la phase active
trouble schizophréniforme : dure moins de 6 mois
trouble psychotique bref : dur plus d’un jour et se résout en moins d’un moins
Qu’est-ce qui différencie le trouble délirant des autres troubles psychotiques ou du spectre de la schizophrénie
l’absence de symptômes psychotiques
V/F
les personnes schizophrènes sont plus à risque de tentative de suicide en raison d’ordres hallucinatoires de se faire du mal ou de faire du mal aux autres, notamment présents lorsqu’ils consomment certaines substances
vrai
Quels sont les deux types d’épisodes caractéristiques des troubles bipolaires
épisode de manie ou hypomanie et épisode de dépression
Qu’est-ce qu’une manie ?
une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité orientée vers un but ou de l’énergie
Quelle est la différence entre une manie et une hypomanie ?
une manie = persiste pendant au moins une semaine
hypomanie = symptômes présents pendant au moins 4 jours
V/F
l’impulsivité est une caractéristique importante qui est observée chez le trouble bipolaire II
vrai
V/F
les épisodes dépressifs et hypomaniaques tendent à diminuer en fréquence et en durée chez les personnes qui souffrent du trouble bipolaire II
Faux
V/F
environ 5 à 15% des sujets ayant un trouble bipolaire II développent un épisode maniaque, ce qui peut les amener à être finalement diagnostiqué bipolaire I
vrai
V/F
la personne qui souffre d’un trouble cyclothymique présente un risque important (15 à 50%) de développer un trouble bipolaire I ou II
vrai
V/F
L’accouchement peut être un déclencheur spécifique d’épisodes
hypomaniaques, qui peuvent survenir chez 10-20 % des femmes en population générale, et
plus spécifiquement au début de la période du post-partum.
vrai
Quelle est la différence entre le trouble cyclothymique et les troubles bipolaires I et 2 ?
La durée et l’intensité des variations de l’humeur du trouble cyclothymique sont moins
importantes et se résorbent plus rapidement (en quelques jours) que celles observées dans les
troubles bipolaires 1 et 2
Quelle est la caractéristique commune de tous les troubles dépressifs ?
La présence d’une humeur triste, vide ou irritable, accompagnée de modifications somatiques et
cognitives qui perturbent significativement les capacités de fonctionnement de l’individu
Quelle est la différence entre le trouble dépressif caractérisé du trouble dépressif persistant ?
La durée et l’intensité des symptômes sont plus importantes chez le trouble dépressif persistant.
En effet, ceux-ci doivent être présents à raison d’un jour sur deux depuis au moins deux ans chez
les adultes et d’au moins un an chez les enfants et les adolescents.
Combien de temps une personne doit présenter les symptômes caractéristiques aux troubles
dépressifs pour pouvoir obtenir un diagnostic de trouble dépressif caractérisé
2 semaines
Vrai ou faux ? De nombreux troubles bipolaires débutent par un ou plusieurs épisodes
dépressifs, et une proportion substantielle de sujets qui semblent initialement présenter un
trouble dépressif caractérisé se révèlent en fait au cours du temps souffrir d’un trouble
bipolaire.
vrai
Vrai ou Faux ? La persistance de symptômes dépressifs d’intensité élevée seulement est un
facteur prédictif marqué de récurrence du trouble chez les personnes qui en souffrent.
Faux. La persistance de symptômes dépressifs, même d’intensité légère, pendant la rémission,
est un facteur prédictif marqué de récurrence
Nommez les symptômes des deux troubles mentaux auxquels ceux appartenant au trouble
dysphorique prémenstruel sont comparables en termes d’intensité (mais pas en termes de
durée)
épisode dépressif caractérisé
anxiété généralisée
Expliquez ce qui distingue le trouble dépressif caractérisé d’un deuil.
Pour distinguer deuil et épisode dépressif caractérisé (EDC), il peut être utile de considérer que
dans le deuil les sentiments prédominants sont le vide et la perte, alors que dans un EDC c’est
plutôt une humeur dépressive persistante et une incapacité à anticiper la joie ou le plaisir. La
dysphorie dans le deuil est susceptible de diminuer d’intensité au fil des jours et des semaines et
survient par vagues. Ces vagues ont tendance à être associées à des pensées ou des souvenirs
de la personne décédée. L’humeur dépressive d’un EDC est plus persistante et n’est pas liée à
des pensées ou des préoccupations spécifiques.
Vrai ou faux ? Les sujets présentant une phobie spécifique ont un risque plus élevé de
développer d’autres troubles ?
Vrai, le trouble spécifique est souvent un trouble primaire (celui qui a été diagnostiqué en
premier) à l’enfance.
Qu’est-ce que la dysmorphie musculaire?
Une forme d’obsession d’une dysmorphie corporelle qui est caractérisée par la
croyance que son propre corps n’est pas assez développé