Questions aléatoires Flashcards
Que veut-on dire par un changement de paradigme dans l’organisation des soins :
Le changement de paradigme dans l’offre des soins en santé mentale fait référence à une transformation majeure dans la manière dont les soins sont offerts, en s’éloignant des institutions psychiatriques traditionnelles pour privilégier des approches plus intégrées et communautaires. Il y a 1) la fermeture des grands hôpitaux psychiatrique, ces établissements sont fermés ou transformés en unité de courte durée. 2) Le développement de services de proximité pour offrir des soins et un soutien aux personnes dans leur milieu de vie. 3) Une approche plus communautaire, les soins sont de plus centrés sur la communauté et implique une collaboration étroite entre les professionnels, la famille et les organismes communautaire
Définir le mouvement de désinstitutionalisation psychiatrique :
Le mouvement de désinstitutionalisation se définit de 3 manière. 1) D’abord il met en lumière la déshospitalisation qui fait référence à la réduction de nombre de lits disponibles et les hospitalisation de courtes durées. Ensuite, il s’agit de la 2) non-institutionnalisation qui indique que les soins ne sont pas uniquement centrés vers l’institution hospitalière, il y a désormais l’implication des familles et de la communautés. Finalement, il y a une 3) réorganisation du système de santé qui implique la création de service en milieu communautaire, le développement de programme de réadaptation et de réinsertion sociale.
Nommer/décrire des conséquences positives et négatives de la désinstitutionalisation (3 éléments) :
Positif : humanisation des soins, démystification de la santé mentale, déshospitalisation, soutien social, diminution des préjugés qui mènent à l’amélioration de l’attitude générale vis-à-vis la santé mentale
Négatif : itinérance, criminalisation, phénomène des portes tournantes, pénurie de services, impacts négatifs sur la famille et l’individu
Qu’est-ce qu’un soin primaire :
Les soins primaires de santé mentale sont associés à un modèle de soins et de services équilibrés, visant à être dispensés autant que possible dans la communauté. Ces soins doivent être accessibles, proches des individus, et davantage axés sur la prévention. L’accent doit être mis sur la santé populationnelle, impliquant que les soins primaires soient adaptés en fonction des besoins spécifiques de chaque région.
Quels sont les liens entre les SP et la santé mentale ? Cibler/définir 2-3 éléments:
D’abord, en traitant la santé mentale et la santé physique au même endroit,1) la stigmatisation de la santé mentale diminue et la honte d’aller consulter disparait. Ensuite, 2) un point important est le rôle des omnipraticiens, car près de la moitié des personnes consultent leur médecin de famille pour des questions de santé mentale. Ces médecins doivent être bien outillés, s’intégrer à leur communauté et connaître les ressources locales afin de pouvoir orienter efficacement leurs patients vers les services appropriés. Finalement, 3) une personne allant consulter pour un problème de santé physique peut recevoir des soins pour sa santé mentale au même endroit.
Décrire les modalités en intervention dans le domaine de la santé mentale et les interventions de soutien :
Les modalités : 1) l’intervention individuelle 2) l’intervention familiale 3) l’intervention de groupe, 4) l’approche communautaire 5) la psycho pharmacothérapie
Les interventions de soutien : 1) approches psychanalytique et psychodynamique, 2) approche systémique, 3) approche humaniste, 4) approche cognitivo-comportemental
Quelles sont les phases de la schizophrénie :
1) Phase schizoïde : les signes apparaissent avant que le trouble soit évident. Débute à la petite enfance ou à l’adolescence. Caractérisé par un retrait social, comportement excentrique, négligence de l’hygiène, peu d’émotion, maque d’énergie et d’intérêt.
2) Phase prodromique : symptôme de la schizophrénie font surface. Montrent plus clairement le développement de la Sz. Peut s’étendre sur quelques années.
3) Phase psychotique active : les symptômes psychotiques prédominent. Période de crise et d’hospitalisation. Plus que la face psychotique est grande, plus la phase résiduelle va être difficile.
4) Phase résiduelle : suit généralement la phase psychotique. Les symptômes positifs sont moindres, mais les symptômes négatifs peuvent persister. Perturbation résiduelle augmentent souvent entre les épisodes de psychoses actives. Dans cette phase, on outille la personne pour éviter la rechute (prévention, stratégies).
Distinguer les symptômes positifs, négatifs et cognitifs :
Positifs (ajout) : idées délirantes, hallucination, pensées désorganisées.
Négatifs (retrait) : expression émotionnel moindre, manque d’énergie, asociabilité (Inaptitude à vivre en société), anosognosie (ne reconnait pas la maladie).
Cognitifs (organisation de la pensée) : difficulté dans plusieurs domaines des fonctions cognitives (prise de décision, manque d’autocritique, manque de concentration, capacité de raisonner altérer)
Décrire des stratégies d’intervention pour accompagner une personne qui a un trouble de la schizophrénie :
1)Ne pas renforcer les idées et les hallucinations (compassion)
2) Observer les indices des hallucinations (entendez-vous quelque chose?)
3) Éviter de toucher la personne sans avertissement
4) Indiquer que la perception n’est pas partagée (je comprends que les voix sont réelles pour vous, mais moi je n’entends rien)
5) Être honnête et respecter la réalité de la perception de la personne, tout en offrant un occasion d’explorer les stratégies d’adaptation)
6) Utiliser le doute raisonnable comme technique
Que veut dire l’expression « soulever un doute raisonnable » comme stratégie d’intervention :
« Soulever un doute raisonnable » comme stratégie d’intervention signifie amener une personne à remettre en question certaines de ses croyances, perceptions ou convictions, mais de manière progressive, sans provoquer un bouleversement radical ou un sentiment d’insécurité immédiat. L’objectif est d’introduire une réflexion nuancée en créant une ouverture au changement tout en respectant le rythme et la capacité d’adaptation de la personne.
Définir des stratégies en intervention pour réduire les attitudes négatives et la stigmatisation :
1) Reconnaître que la personne a fait de son mieux qu’elle peut avec les outils qu’elle a.
2) S’éduquer sur le trouble en question
3) Faire des liens avec les traumatismes et les comportements de la personne
4) Focaliser sur la détresse en lien avec les comportement autodestructeurs
5) Encourager la personne en donnant des renforcements positifs
6) Mettre un plan de collaboration et intervention de soutien qui favorise le rétablissement
Décrire les modèles expliquant le développement d’un trouble concomitant :
1) Modèle de facteur commun : facteurs sociaux, biologiques, cognitifs
2) Modèle de l’abus de substance secondaire : automédication pour diminuer les symptômes.
3) Modèle psychopathologique secondaire : le trouble ne serait pas apparu sans la consommation.
4) Modèle bidirectionnel : la personne à commencer à consommer, elle développe un trouble, alors elle ne consomme plus, donc son trouble s’aggrave
Pourquoi l’espoir est-il nécessaire dans le processus de rétablissement :
L’espoir est nécessaire, car il motive la personne et l’aide à surmonter les difficultés. Il est le catalyseur du rétablissement. Il faut croire à la capacité de la personne à se déployer. Démontrer des intérêts et faire du renforcement positif auprès de l’usager.
Que veut dire l’expression « la dignité du risque » dans le processus de rétablissement :
Ce concept fait référence au fait que les personnes en rétablissement doivent être autorisées à prendre des décisions qui comportent des risques, même si ces décisions peuvent entraîner des échecs ou des difficultés. Cette approche valorise les concepts de l’autonomie et de la liberté de choix, reconnaissant que prendre des risques fait partie intégrante de l’apprentissage et de la croissance personnelle. Le concept repose sur le respect de la personne en tant qu’individu capable de faire ses propres choix.
Définir le pouvoir d’agir dans le rétablissement et cibler des stratégies d’intervention misant sur les forces de la personne accompagnée :
Pouvoir d’agir : vise l’autodétermination de la personne à prendre des choix, à se rétablir et avancer à son rythme.
1) L’accent est mis sur les forces de la personne, non sur les difficultés
2) La communauté est vue comme une ressource
3) La personne est maitre d’œuvre du processus d’aide
4) La relation entre la/le TS et la personne est basée sur la confiance et la reprise du pouvoir par la personne
5) Toute personne peut se rétablir