Questions Flashcards

1
Q

1) En intervention sportive, explique quelle est la relation entre les rétroactions et les repères de réussite ?

A

En intervention sportive, la relation entre les rétroactions et les repères de réussite repose sur les éléments suivants :
1. Rendre l’athlète autonome : Les repères de réussite permettent à l’athlète de comprendre ce qu’il doit accomplir pour progresser, tandis que les rétroactions renforcent ou ajustent cette compréhension. Ainsi, l’athlète devient capable d’évaluer lui-même sa performance en fonction des objectifs fixés.

  1. Supporter l’athlète dans ses apprentissages : Les rétroactions fournissent un accompagnement personnalisé, aidant l’athlète à ajuster sa technique ou son approche selon les repères de réussite, ce qui facilite l’assimilation des habiletés et renforce la confiance.
  2. Corriger lorsque la situation le demande : En cas d’erreur ou de mauvaise interprétation des repères, les rétroactions servent à corriger de manière constructive, tout en clarifiant les attentes liées à la réussite.
  3. Faire confiance à l’apprentissage et aux athlètes : En fournissant des repères clairs et des rétroactions adéquates, le coach fait confiance à la capacité des athlètes à intégrer ces informations pour améliorer leur performance, encourageant ainsi leur développement et leur prise d’initiative.
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2
Q

2) Sur quels aspects pouvez-vous intervenir de manière à modifier ou améliorer le climat d’apprentissage dans vos entrainements ?

A

Pour améliorer le climat d’apprentissage dans vos entraînements, vous pouvez intervenir sur les aspects suivants :
1. Créer des exercices motivants : Proposez des activités adaptées aux niveaux et aux sensibilités des participants (compétitif, ludique, technique, défi, etc.) afin de maintenir leur intérêt et leur engagement.

  1. Offrir des encouragements : Mettez l’accent sur des commentaires positifs et constructifs pour valoriser les efforts et les progrès des participants, en évitant les rétroactions négatives qui pourraient nuire à leur confiance.
  2. Favoriser la réussite et les petites victoires : Définissez des objectifs atteignables et célébrez les progrès, même minimes, pour renforcer la motivation et l’estime de soi.
  3. Promouvoir le plaisir de jouer : Maintenez un environnement convivial et inclusif où les participants se sentent à l’aise d’apprendre et de s’amuser, en minimisant la pression liée aux performances.
  4. Gérer les échecs de manière constructive : Utilisez les échecs comme des opportunités d’apprentissage en aidant les participants à identifier des solutions et en renforçant leur résilience.
  5. Prévenir les blessures et adapter les activités : Assurez-vous que les exercices sont sécuritaires et adaptés aux capacités physiques des participants pour éviter les blessures et le sentiment d’incompétence.
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3
Q

3) Quelles sont les différences entre une fiche d’exercice ou de situations d’apprentissage et un plan de séance en entrainement sportif ?

A
  1. Objectif :
    * Fiche d’exercice ou situation d’apprentissage : C’est un document détaillant un exercice spécifique ou une situation d’apprentissage particulière. Elle a pour but de clarifier les objectifs de l’exercice, les consignes à suivre, les repères de réussite, et les modalités d’exécution. Elle est souvent utilisée pour structurer un moment précis de l’entraînement où l’on veut que les athlètes se concentrent sur une compétence ou un aspect technique particulier.
    * Plan de séance en entraînement sportif : C’est une vue d’ensemble de l’ensemble de l’entraînement, généralement pour une séance complète. Il inclut l’organisation des différents exercices, les objectifs généraux de la séance (par exemple, améliorer la condition physique, travailler sur la tactique, etc.), le déroulement chronologique des activités, les périodes de repos et d’échauffement, et parfois l’évaluation des progrès.
  2. Contenu :
    * Fiche d’exercice ou situation d’apprentissage : Ce document se concentre sur un exercice particulier ou une situation spécifique que l’entraîneur veut mettre en place. Il inclut généralement :
    o L’objectif de l’exercice (ce que l’athlète doit apprendre ou améliorer).
    o Les consignes détaillées (comment l’exercice doit être effectué).
    o Les critères de réussite (comment évaluer si l’exercice a été bien réalisé).
    o Le mode d’organisation (comment les athlètes sont répartis, matériels nécessaires, etc.).
    o Des variantes ou adaptations possibles en fonction des niveaux d’habileté des athlètes.
    * Plan de séance en entraînement sportif : Ce document présente l’organisation complète de la séance et inclut généralement :
    o L’échauffement (objectifs et exercices pour préparer les athlètes).
    o Le cœur de la séance (les exercices principaux ou les situations d’apprentissage, souvent en lien avec les objectifs de la séance).
    o La récupération (exercices ou étirements pour aider à la récupération musculaire).
    o Les objectifs généraux de la séance (techniques, tactiques, physiques, etc.).
    o Le timing (durée de chaque partie de la séance).
  3. Durée et portée :
    * Fiche d’exercice ou situation d’apprentissage : Elle est spécifique à un moment donné et dure généralement de quelques minutes à une demi-heure. Son but est de travailler une compétence ciblée ou une série d’actions techniques dans un cadre plus restreint.
    * Plan de séance en entraînement sportif : Il couvre toute la durée de l’entraînement, qui peut durer de 1 à 2 heures, et inclut une variété d’exercices et de situations d’apprentissage. Il met l’accent sur l’équilibre entre différentes composantes (technique, physique, tactique) de l’entraînement.
  4. Utilisation :
    * Fiche d’exercice ou situation d’apprentissage : Elle est utilisée par l’entraîneur pour guider l’exécution d’un exercice ou d’une tâche spécifique et peut être distribuée aux athlètes si nécessaire. Elle est souvent utilisée pour travailler des compétences techniques ou des situations de jeu précises.
    * Plan de séance en entraînement sportif : C’est un outil de planification à long terme, généralement préparé avant l’entraînement pour structurer et organiser l’ensemble de la séance. Il est utilisé par l’entraîneur pour gérer l’ordre et le déroulement des exercices et s’assurer que les objectifs de l’entraînement sont atteints.
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4
Q

4) Il est important d’avoir une certaine structure lorsqu’on présente une tâche: Quelle serait cette procédure et pourquoi est-ce si important ?

A

Procédure pour présenter une tâche :
1. Appel à l’attention : Utilisez un signal clair pour rassembler les participants dans un espace approprié où ils peuvent bien entendre et voir. Cela garantit une concentration optimale dès le départ.
2. Explication des objectifs/intention : Présentez ce qu’ils doivent faire et pourquoi, en établissant un lien avec l’objectif global ou l’apprentissage visé (mise en contexte). Cela motive et donne du sens à l’exercice.
3. Présentation des repères de réussite : Identifiez les critères qui indiquent que la tâche est réalisée correctement. Cela permet aux participants de savoir ce qu’ils doivent atteindre et d’évaluer leur progression.
4. Démonstration claire : Montrez l’exécution correcte de la tâche ou faites-la démontrer par un participant. Les exemples visuels sont plus efficaces que de simples instructions verbales.
5. Consignes d’organisation : Fournissez des détails sur le déroulement de l’activité : comment s’organiser, la durée, la sécurité, et le signal de départ.
6. Vérification de la compréhension : Posez des questions ou faites une simulation pour vous assurer que les participants ont bien saisi les consignes.

Importance de cette structure :
Cette procédure garantit que tous les participants comprennent clairement l’activité, réduisant les confusions et maximisant leur engagement. En donnant des repères précis, vous facilitez l’apprentissage autonome et créez un environnement sécuritaire et motivant.

Informations essentielles à transmettre :
1. Qu’est-ce qu’on fait ? : L’objectif et les étapes précises.
2. Pourquoi ? : La justification pour que les participants comprennent la valeur de l’exercice.
3. Comment ? : Les techniques spécifiques (repères de réussite).
4. Organisation pratique : Durée, placement, sécurité, et signaux.
5. Vérification : Confirmer que les instructions sont bien comprises.

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5
Q

5) Quelles sont les différences entre les notions de temps d’engagement moteur, de temps d’apprentissage et de temps de pratique ?

A
  1. Temps d’engagement moteur (TEM)
    * Définition : C’est le temps où les participants sont réellement engagés physiquement dans l’exécution d’une tâche motrice.
    * Caractéristiques : Ce temps reflète l’implication active dans des tâches pertinentes pour les objectifs d’apprentissage.
    * Objectif : Maximiser ce temps pour favoriser le développement des habiletés motrices.
    * Exemple : Pendant un entraînement de hockey, le TEM correspond au temps où les joueurs patinent, passent, ou tirent, plutôt que d’attendre leur tour ou d’écouter des consignes.
  2. Temps d’apprentissage
    * Définition : C’est le temps passé à effectuer des tâches motrices en lien avec l’apprentissage des habiletés, en obtenant un bon degré de succès.
    * Caractéristiques : Ce temps est qualitatif, car il reflète l’engagement dans des activités adaptées au niveau de compétence des participants, ce qui favorise un apprentissage efficace.
    * Objectif : Proposer des tâches dans la zone de délicieuse incertitude (un niveau de défi juste assez élevé pour être stimulant sans provoquer de frustration).
    * Exemple : Si un joueur de hockey pratique un exercice qui est à la fois motivant et bien adapté à son niveau, il est en temps d’apprentissage.
  3. Temps de pratique
    * Définition : C’est le temps total consacré à la réalisation des tâches ou exercices motrices.
    * Caractéristiques : Il inclut le temps productif (engagement moteur et apprentissage) ainsi que le temps non productif (attente, écoute, ou répétitions non ciblées).
    * Objectif : Réduire le temps non productif pour maximiser l’engagement moteur et l’apprentissage.
    * Exemple : Dans une séance de hockey de 60 minutes, le temps de pratique inclut les consignes, les pauses et les exercices.

Créer des situations d’apprentissage et de pratique (SAP) adaptées
* Zone de délicieuse incertitude : Concevez des tâches légèrement supérieures au niveau actuel des participants pour maintenir leur intérêt tout en les poussant à s’améliorer.
* Variante des SAP : Ajustez la difficulté des exercices pour les rendre accessibles à tous les participants, en proposant des options plus faciles ou plus difficiles.
* Exercices de soutien : Introduisez des tâches complémentaires qui aident à renforcer les habiletés nécessaires pour les objectifs principaux.

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6
Q

6) Pouvez-vous donner 4 exemples d’astuces pédagogiques et indiquer à quoi elles servent dans l’apprentissage ?

A
  1. Compétition à deux
    * But : Stimuler la motivation et l’engagement des participants en les incitant à se dépasser.
    * Utilité : Crée une dynamique compétitive qui encourage les athlètes à améliorer leur performance tout en restant attentifs à leurs actions. Cela favorise également la responsabilisation, car chaque participant est en compétition directe avec un partenaire.
  2. À deux en synchro parfait
    * But : Encourager la coordination et la précision des mouvements entre les participants.
    * Utilité : Améliore la communication non verbale et la synchronisation entre les athlètes, ce qui est essentiel dans de nombreux sports collectifs. Cela développe également la confiance et la compréhension mutuelle.
  3. À deux en désynchro parfait
    * But : Développer la capacité à s’adapter à des situations imprévues et à gérer les déséquilibres.
    * Utilité : Cette approche aide à renforcer la flexibilité mentale et l’agilité motrice, car chaque participant doit être capable de s’ajuster en temps réel aux actions de l’autre. Cela favorise l’indépendance et l’autonomie dans l’exécution des tâches.
  4. Réussite parfaite du parcours/exercice dans un temps donné
    * But : Fixer un objectif clair et mesurable qui pousse les athlètes à travailler sur leur performance.
    * Utilité : Ce défi augmente la concentration et l’esprit de compétition tout en encourageant les athlètes à travailler sur leur technique, leur vitesse, et leur gestion du temps. Cela offre aussi un moyen concret de mesurer les progrès réalisés.
  5. Feedback immédiat et constructif
    * But : Fournir des commentaires en temps réel pour corriger les erreurs et renforcer les bonnes pratiques.
    * Utilité : Le feedback immédiat permet aux athlètes de comprendre instantanément ce qu’ils doivent améliorer, ce qui optimise leur apprentissage et leur progression.
  6. Exercices avec contraintes
    * But : Intégrer des contraintes spécifiques dans les exercices pour forcer les participants à adopter de nouvelles stratégies.
    * Utilité : Cette méthode encourage la créativité et l’adaptation. Par exemple, demander de réaliser une tâche avec un seul bras ou à une vitesse réduite peut aider à renforcer la technique ou à développer des compétences sous pression.
  7. Variation des conditions de l’exercice
    * But : Introduire des variations dans les exercices pour éviter la monotonie et stimuler l’adaptabilité.
    * Utilité : Les variations aident à développer une large gamme de compétences et à éviter que l’apprentissage ne devienne trop mécanique. Cela permet également aux athlètes de s’adapter à différentes situations de jeu ou d’entraînement.
  8. Utilisation de l’observation (ou apprentissage par observation)
    * But : Permettre aux athlètes d’observer leurs pairs ou des modèles pour mieux comprendre l’exécution d’une tâche.
    * Utilité : Cela permet aux participants de s’inspirer des bonnes pratiques et d’assimiler des techniques en observant ce qui fonctionne. Cela peut aussi renforcer la motivation en observant des performances réussies.
  9. Découper une tâche complexe en sous-tâches
    * But : Diviser une tâche complexe en petites étapes plus faciles à aborder.
    * Utilité : Cela simplifie l’apprentissage et réduit la surcharge cognitive, ce qui permet aux athlètes de se concentrer sur des éléments spécifiques avant de les assembler pour exécuter la tâche complète.
  10. Pratique en situation réelle (jeu ou compétition)
    * But : Appliquer les compétences dans des conditions proches de la réalité, comme en jeu ou en situation de compétition.
    * Utilité : L’apprentissage en situation réelle permet de tester et d’ajuster les compétences dans un contexte plus authentique, favorisant ainsi une meilleure préparation mentale et physique aux défis réels.
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7
Q

7) Lorsqu’on parle de repères, on en identifie 3 catégories [ les 3P] : Nommer ces 3 catégories et dites quelles sont les différences ?

A
  1. Pertinence
    * Définition : Ce sont les critères ou facteurs qui influencent la décision d’entreprendre une action avant même de la réaliser. La pertinence se base sur des éléments contextuels qui déterminent si une action est nécessaire ou non.
    * Quand ? : Avant l’action.
    * Caractéristiques : Cela concerne la réflexion préalable à l’action. En situation de jeu réelle, cela implique souvent de percevoir les conditions autour de soi (espace, adversaire, stratégie, etc.) et de décider s’il est pertinent de réaliser une action spécifique.
    * Exemple : En hockey, un joueur peut choisir de passer la rondelle plutôt que de tirer au but en fonction de la position d’un défenseur ou du gardien de but. La décision de passer ou de tirer dépend de la situation (pertinence).
  2. Processus
    * Définition : Ce sont les actions spécifiques à accomplir pour réaliser correctement la tâche une fois la décision prise. Le processus décrit les étapes nécessaires à l’exécution technique et tactique de l’action.
    * Quand ? : Pendant l’action.
    * Caractéristiques : Cela concerne les mouvements et la stratégie exécutés pendant l’action. C’est à ce moment que l’athlète applique sa technique et ses décisions tactiques dans le cadre de la situation de jeu.
    * Exemple : Pour réussir un tir au hockey, le joueur doit adopter une position stable, bien viser, et choisir la bonne technique de tir en fonction de la situation. Cela fait partie du processus pour obtenir un résultat réussi.
  3. Produit
    * Définition : Il s’agit du résultat de l’action, c’est-à-dire la conséquence de l’action réalisée.
    * Quand ? : Après l’action.
    * Caractéristiques : Cela évalue si l’action a été réussie ou non. Le produit est le feedback sur l’action qui permet d’analyser son efficacité ou son échec, et de tirer des leçons pour les prochaines actions.
    * Exemple : Si le tir au hockey entre dans le but, le produit est un but marqué. Si le tir échoue, le produit est un échec, et il faudra peut-être ajuster la technique ou la décision pour la prochaine fois.

Différences entre les 3 catégories :
* Pertinence est axée sur la décision avant l’action, en analysant la situation et les conditions qui rendent une action pertinente ou non.
* Processus est orienté vers l’exécution correcte pendant l’action, en appliquant les compétences nécessaires pour réaliser l’action de manière efficace.
* Produit concerne l’évaluation après l’action, en observant le résultat obtenu pour ajuster ou maintenir la performance future.

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8
Q

8) Pourquoi est-ce si important de créer un lien avec les athlètes qu’on encadre ?

A
  1. Base de l’intervention pédagogique
    * Pourquoi c’est important ? Le lien entre l’entraîneur et l’athlète est fondamental pour que l’apprentissage puisse se faire dans un climat de confiance et de respect. Lorsque les athlètes se sentent soutenus et écoutés, ils sont plus réceptifs aux instructions, plus motivés et plus impliqués dans leur progression.
    * Impact : Un bon lien favorise un meilleur engagement, réduit l’anxiété et renforce la collaboration entre l’entraîneur et l’athlète.
  2. Fondement du travail d’un éducateur sportif
    * Pourquoi c’est important ? Un éducateur sportif qui établit une relation de confiance et d’écoute crée un environnement propice à l’apprentissage et à la réussite. Il devient un référent pour l’athlète, quelqu’un sur qui il peut compter non seulement pour la progression sportive, mais aussi pour son bien-être.
    * Impact : Cela rend l’athlète plus ouvert aux conseils et aux critiques constructives, ce qui est essentiel pour son développement personnel et sportif.

Exemples pratiques pour renforcer ce lien :
* Accueillir l’athlète à chaque entraînement ou compétition : Un accueil chaleureux crée une atmosphère positive et renforce l’engagement de l’athlète. Cela montre que l’entraîneur se soucie de lui en tant qu’individu, et non seulement comme sportif.
* Gagner leur confiance et conserver leur confiance : La confiance est essentielle pour toute relation. Elle se construit avec des actions cohérentes, honnêtes et transparentes. L’athlète doit sentir que son entraîneur est digne de confiance, que ce soit en matière de soutien moral ou de gestion technique.
* Être préparé, organisé, structuré et compétent : Un entraîneur compétent et bien préparé inspire confiance et respect. L’athlète sait qu’il est entre de bonnes mains et qu’il peut se concentrer sur son apprentissage et ses performances.
* Donner l’exemple et être crédible et professionnel : Les athlètes suivent souvent l’exemple de leur entraîneur. Si l’entraîneur fait preuve de professionnalisme, de discipline et de respect, cela sera naturellement transmis à l’équipe. Le comportement de l’entraîneur devient un modèle de conduite pour l’athlète.
* Être là POUR les athlètes et jeunes sportifs, démontrer de l’intérêt pour qui ils sont (pas juste comme sportif) : Lorsque l’entraîneur prend le temps de connaître ses athlètes en dehors du terrain (leurs préoccupations personnelles, leur famille, etc.), cela montre qu’il les considère dans leur globalité et pas seulement pour leurs performances sportives. Cela permet de renforcer la confiance et de mieux comprendre les besoins individuels de chaque athlète.
* Être un modèle : Un entraîneur qui incarne les valeurs qu’il enseigne (comme le respect, l’effort, la persévérance, etc.) devient un modèle pour ses athlètes. Ils sont plus enclins à imiter ce qu’ils observent, ce qui renforce l’impact de l’encadrement.

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9
Q

9) Une fois que les participants sont mis en action, on parle du concept d’algorithme de la supervision active. Qu’est-ce que c’est et pouvez-vous donner des exemples ?

A

Le concept d’algorithme de la supervision active se réfère à un processus structuré et dynamique que l’entraîneur suit pendant une séance d’entraînement ou une activité sportive pour superviser efficacement les athlètes tout en assurant leur sécurité, leur progrès et leur motivation. Il s’agit d’une approche proactive qui permet à l’entraîneur d’interagir avec les athlètes tout en maintenant une observation constante de leur performance.
Voici un détail des étapes de l’algorithme et des exemples pratiques :

  1. Vérifier la sécurité des participants
    * Exemple : Avant de commencer un exercice ou une activité, l’entraîneur s’assure que l’environnement est sécurisé (absence d’obstacles, équipements adéquats et en bon état) et que les athlètes respectent les règles de sécurité (protection individuelle, échauffement approprié).
  2. S’assurer qu’ils font la tâche demandée
    * Exemple : L’entraîneur vérifie que les athlètes réalisent correctement l’exercice en observant attentivement leur technique, leur posture et leur comportement. Si un athlète ne réalise pas l’exercice comme demandé, l’entraîneur intervient pour corriger la technique ou redonner les instructions.
  3. Prendre du recul pour observer la réussite
    * Exemple : L’entraîneur prend du recul pendant que les athlètes réalisent l’exercice, en observant comment chaque participant réussit (ou non) la tâche. Il évalue si les objectifs de l’exercice sont atteints et si l’exécution est correcte.
  4. Porter assistance aux athlètes (rétroactions)
    * Individuellement si l’erreur n’est pas commune : L’entraîneur donne des rétroactions personnalisées à un athlète qui a fait une erreur isolée, en lui offrant des corrections ciblées pour améliorer sa performance.
    * Collectivement si l’erreur concerne suffisamment de participants : Si plusieurs athlètes commettent la même erreur, l’entraîneur arrête l’exercice pour apporter une rétroaction collective, expliquant la bonne façon d’exécuter la tâche.
    * Exemple : Si un groupe d’athlètes effectue un tir incorrect en basketball, l’entraîneur peut expliquer la bonne posture et la bonne technique à tout le groupe.
  5. Proposer des tâches de soutien
    * Exemple : Si certains athlètes rencontrent des difficultés, l’entraîneur peut proposer des variantes ou des exercices supplémentaires pour travailler des compétences spécifiques, comme des exercices de coordination ou de renforcement musculaire.
  6. Motiver les participants (rétroactions)
    * Exemple : L’entraîneur donne des encouragements positifs pour renforcer la motivation et la confiance des athlètes, même si l’exécution n’est pas parfaite. Par exemple, dire « Bien joué, continuez comme ça, vous êtes proches de la réussite » renforce l’enthousiasme et l’engagement.
  7. Proposer des variantes
    * Exemple : Pour adapter la difficulté de l’exercice à l’évolution des capacités des athlètes, l’entraîneur peut proposer des variantes de l’exercice. Par exemple, augmenter la vitesse d’exécution, varier les angles de jeu ou changer les conditions pour rendre l’exercice plus stimulant.
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10
Q

10) Expliquer le schéma sur l’apprentissage et le développement des performances présenté ci-dessous. Pourquoi est-ce important de le comprendre à titre d’entraineure ou entraineur ?

A

Explication du schéma :
1. L’Entraîneur (en haut du triangle) :
o L’entraîneur joue un rôle fondamental en créant et en guidant le processus d’apprentissage. Cependant, il ne peut pas apprendre pour l’athlète. Son rôle est de proposer des activités et des conditions d’apprentissage qui vont favoriser la progression des athlètes.
o L’entraîneur intervient principalement dans la planification, la préparation et l’adaptation des exercices en fonction des besoins des athlètes. Il fournit également des rétroactions et un encadrement pour orienter l’apprentissage.

  1. L’Athlète (en bas à droite) :
    o L’athlète est au cœur de ce processus. C’est l’athlète qui réalise l’apprentissage en pratiquant, en expérimentant et en réagissant aux situations d’apprentissage proposées par l’entraîneur.
    o L’athlète doit être actif et engagé dans son apprentissage. Il ne suffit pas d’observer ou de suivre passivement; il doit interagir avec la tâche, réfléchir et ajuster ses actions pour progresser.
  2. La Situation d’Apprentissage (en bas à gauche) :
    o La situation d’apprentissage fait référence aux conditions dans lesquelles l’athlète va pratiquer. Cela inclut les exercices, les défis, les règles de jeu et les scénarios que l’entraîneur crée pour favoriser l’apprentissage.
    o Ces situations doivent être adaptées au niveau de l’athlète et doivent offrir des défis suffisants pour stimuler l’apprentissage tout en restant accessibles. L’environnement d’apprentissage doit encourager la prise de décision, la résolution de problèmes et l’amélioration des performances.

Pourquoi est-ce important de le comprendre à titre d’entraîneur ?
1. Comprendre la responsabilité partagée :
o L’entraîneur doit comprendre que son rôle est de créer les conditions favorables à l’apprentissage, mais c’est l’athlète qui doit mettre en œuvre l’apprentissage par la pratique active. Il ne s’agit pas de faire les choses à la place de l’athlète, mais de le guider pour qu’il puisse développer ses compétences de manière autonome.

  1. Adapter les situations d’apprentissage :
    o En comprenant ce triangle, l’entraîneur peut mieux adapter les situations d’apprentissage aux besoins et au niveau des athlètes. Il peut choisir des exercices qui offrent des défis adaptés, en veillant à ce que les athlètes soient confrontés à des situations qui les aident à progresser sans être trop frustrés ni sous-exploités.
  2. Optimiser les rétroactions et la motivation :
    o L’entraîneur peut ajuster ses rétroactions et sa communication en fonction de la manière dont l’athlète réagit à la situation d’apprentissage. Cela permet d’offrir des encouragements ou des corrections au moment propice, ce qui maximise l’impact de l’interaction.
  3. Favoriser l’autonomie des athlètes :
    o En mettant l’accent sur l’engagement actif de l’athlète, l’entraîneur aide celui-ci à développer son autonomie et à devenir responsable de son propre apprentissage. Cela prépare l’athlète à être plus indépendant et capable de s’adapter dans différentes situations.
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11
Q

11) Définir les catégories de gestes suivantes et indiquer quel type de manifestations motrices il est possible d’observer pour chacun.

A

a. Technique :
* Définition : Les gestes techniques sont des actions motrices réalisées avec précision, efficacité et coordination, dans le but d’exécuter une tâche précise. Ils font généralement référence à des gestes appris lors de l’entraînement, permettant d’accomplir des tâches spécifiques liées à un sport ou une activité.
* Manifestations motrices :
o Exemple : Un tir au but en football, un mouvement de judo, ou encore une technique de frappe au tennis.
o Observation : Des gestes précis, souvent répétés de manière méthodique pour gagner en fluidité et en efficacité. On peut observer une bonne maîtrise du mouvement et une exécution qui respecte les principes de la technique (posture, trajectoire du corps, etc.).

b. Technico-artistique :
* Définition : Ce sont des gestes qui mêlent l’aspect technique avec une dimension artistique, où l’esthétique et la créativité jouent un rôle aussi important que la précision technique. Ces gestes sont souvent présents dans des disciplines où la performance est jugée non seulement sur la précision, mais aussi sur la beauté et l’originalité du geste.
* Manifestations motrices :
o Exemple : La gymnastique artistique, le patinage artistique, la danse sportive ou le plongeon.
o Observation : Des mouvements fluides et harmonieux, où l’athlète allie maîtrise technique et expressivité. On peut voir une exécution soignée, avec des éléments acrobatiques ou des postures qui nécessitent de la précision, mais également de la créativité.

c. Technico-tactique :
* Définition : Il s’agit de gestes qui combinent la maîtrise technique avec la prise de décision tactique. Ces gestes sont réalisés dans un contexte de jeu où l’athlète doit adapter sa technique à une situation spécifique, en fonction des conditions de jeu et des choix de l’adversaire.
* Manifestations motrices :
o Exemple : Un dribble en basketball pour éviter un défenseur, une feinte de passe en football, ou un coup droit en tennis où l’athlète doit choisir la meilleure trajectoire selon la position de son adversaire.
o Observation : L’athlète montre une capacité à choisir la technique la plus appropriée selon la situation de jeu. Les gestes sont effectués avec une anticipation et une réactivité en fonction du jeu collectif ou de l’opposition.

d. Tactico-technique :
* Définition : Ces gestes sont principalement orientés vers la mise en œuvre d’une stratégie collective ou individuelle et s’accompagnent de la maîtrise technique nécessaire pour les exécuter avec succès. L’accent est mis sur la tactique, mais la technique reste essentielle pour exécuter les actions demandées dans un contexte stratégique.
* Manifestations motrices :
o Exemple : Un placement défensif dans le football ou le hockey, une couverture d’un adversaire en défense, ou la prise de position en basket-ball.
o Observation : Des actions où la technique est utilisée au service d’une stratégie tactique. L’athlète démontre une bonne lecture du jeu et ajuste ses gestes techniques pour soutenir la stratégie collective ou individuelle mise en place.

e. Tactique collective :
* Définition : Ce sont des gestes liés à des stratégies d’équipe, où les joueurs doivent travailler ensemble pour atteindre un objectif commun, souvent en réponse à l’action de l’adversaire. Ces gestes sont orientés vers la coordination et la coopération entre les membres de l’équipe.
* Manifestations motrices :
o Exemple : Un jeu de passes en équipe au football ou au basketball, une action coordonnée en rugby, une défense de zone en basket, ou une stratégie de contre-attaque.
o Observation : Des actions synchronisées entre les membres de l’équipe, où la technique est utilisée collectivement pour exécuter des stratégies précises. Les athlètes doivent être capables de lire le jeu et de réagir rapidement en fonction des actions de leurs coéquipiers et des adversaires.

En résumé :
* Technique : Gestes précis et efficaces.
* Technico-artistique : Gestes techniques associés à la beauté et la créativité.
* Technico-tactique : Gestes techniques adaptés à une situation de jeu tactique.
* Tactico-technique : Gestes tactiques avec une composante technique.
* Tactique collective : Gestes visant la coopération et la coordination entre membres d’une équipe.

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12
Q

12) Expliquer en quoi consiste la méthode TACOMOT et expliquer en quoi elle est liée au cycle de supervision active.

A

La méthode TACOMOT est une approche utilisée pour identifier les causes d’échec d’un athlète lors d’une situation d’apprentissage ou d’un exercice. Elle aide l’entraîneur à déterminer si l’échec est dû à des facteurs affectifs, cognitifs ou sensori-moteurs, et à intervenir de manière ciblée pour résoudre le problème.

Les trois types de causes :
1. Cause affective : L’athlète se sent incapable de réaliser l’exercice à cause de la peur ou du manque de motivation. Dans ce cas, l’entraîneur devra travailler sur la confiance de l’athlète, offrir du soutien émotionnel et peut-être adapter les objectifs ou l’environnement pour réduire l’anxiété.

  1. Cause cognitive : L’athlète fait autre chose que ce qui est demandé, soit parce qu’il ne comprend pas les consignes, soit parce qu’il interprète mal ce qui est attendu. L’intervention consiste ici à clarifier les consignes, à expliquer les objectifs de manière plus précise, ou à reformuler l’exercice pour le rendre plus compréhensible.
  2. Cause sensori-motrice : L’athlète s’approche de la tâche, mais ne parvient pas à la réaliser pleinement, probablement en raison de capacités physiques insuffisantes (par exemple, manque de coordination ou de force). Dans ce cas, l’entraîneur pourrait proposer un exercice de soutien ou adapter l’exercice en fonction du niveau physique de l’athlète.

Lien avec le cycle de supervision active :
La méthode TACOMOT est étroitement liée au cycle de supervision active car elle permet d’identifier précisément la cause de l’échec ou de la difficulté d’un athlète dans une situation d’apprentissage, ce qui guide les interventions tout au long du cycle de supervision active. Voici comment cela s’articule :
1. Vérification de la sécurité et organisation : Si la situation est sécuritaire et bien organisée, l’entraîneur passe à l’étape suivante. Sinon, il identifie et corrige la cause de l’organisation défaillante (par exemple, un problème de compréhension ou une déviation des consignes).

  1. Exécution de la tâche : L’entraîneur s’assure que l’athlète exécute la tâche correctement. Si ce n’est pas le cas, l’entraîneur utilise le modèle TACOMOT pour identifier si la cause est affective, cognitive ou sensori-motrice et intervient en conséquence.
  2. Erreurs communes : Si des erreurs sont détectées, l’entraîneur détermine si elles sont dues à une incompréhension générale ou si elles relèvent de la “délicieuse incertitude” (où les athlètes sont proches de la réussite mais ont besoin de temps pour apprendre).
  3. Interventions ciblées : Si l’athlète est encore loin de la réussite, l’entraîneur applique une approche de soutien en fonction de la cause identifiée (par exemple, un exercice supplémentaire pour une cause sensori-motrice ou un rappel pour une cause cognitive). Si l’athlète se rapproche de la réussite, l’encouragement et les rétroactions sont essentiels pour renforcer la motivation.
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13
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13) Quelles seraient les principales qualités d’une démonstration en coaching sportif ?

A
  1. Clarté :
    * La démonstration doit être précise et compréhensible, montrant exactement ce qui est attendu de l’athlète. Elle doit inclure les éléments techniques et tactiques, ainsi que la bonne posture, le bon geste ou la bonne stratégie. L’objectif est de ne pas laisser de place à l’interprétation et de rendre l’action observable pour que les athlètes sachent exactement quoi faire.
  2. Exécution complète :
    * La démonstration doit être complète, c’est-à-dire que l’entraîneur doit réaliser l’exercice dans son intégralité. Si une démonstration est incomplète, les athlètes risquent de ne pas comprendre toutes les étapes nécessaires pour accomplir la tâche correctement. Par exemple, une démonstration de passe au hockey doit inclure la prise de position, le mouvement de la crosse, le suivi et la réception de la passe.
  3. Pertinence et cohérence avec les objectifs :
    * La démonstration doit être en ligne avec les objectifs d’apprentissage de la séance. Elle doit être adaptée aux besoins et au niveau des athlètes. Une démonstration pour des débutants sera différente de celle pour des athlètes avancés, tant en termes de complexité que de technique.
  4. Vitesse et rythme adaptés :
    * La démonstration doit être faite à un rythme adapté à l’objectif d’apprentissage. Si l’on montre un exercice trop vite, les athlètes peuvent ne pas être en mesure de saisir les détails importants. À l’inverse, une démonstration trop lente pourrait rendre l’exercice moins dynamique et motivant. Il est donc essentiel de trouver un rythme qui permette aux athlètes de bien observer tout en maintenant leur intérêt.
  5. Réussite de la démonstration :
    * La démonstration doit être réussie, c’est-à-dire que l’entraîneur ou l’athlète démontrant doit réaliser l’exercice avec succès. Si la démonstration échoue, cela peut semer le doute chez les participants et nuire à leur confiance. Une démonstration réussie montre aux athlètes ce qu’ils peuvent accomplir, tout en renforçant leur confiance dans la compétence de l’entraîneur.
  6. Adaptation à l’audience :
    * La démonstration doit être adaptée au niveau des athlètes. Pour un groupe débutant, l’entraîneur devra peut-être effectuer des gestes plus lents ou décomposer l’action en étapes plus simples. Pour un groupe avancé, la démonstration pourrait être plus complexe et technique, et l’entraîneur pourrait se concentrer sur les détails fins du mouvement.
  7. Visibilité et accessibilité :
    * La démonstration doit être bien visible par tous les participants. L’entraîneur doit s’assurer que chaque athlète peut bien observer la démonstration, que ce soit en ajustant son positionnement ou en utilisant des supports visuels si nécessaire. Cela permet à l’athlète de mieux comprendre et d’imiter la tâche montrée.
  8. Exemple de comportement :
    * Une démonstration est aussi un moyen de montrer l’exemple de comportement. L’entraîneur doit incarner l’attitude attendue des athlètes : engagement, concentration, et précision. Si l’entraîneur montre une attitude professionnelle et sérieuse pendant la démonstration, les athlètes seront plus enclins à reproduire ces comportements.
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14
Q

14) Dans une fiche de SAP ou d’exercice, on fait la différence entre l’illustration et le mode d’organisation du groupe. Quelles sont ces différences

A
  1. L’illustration
    * Objectif : L’illustration est un support visuel qui aide à clarifier et à soutenir les composantes ou repères de l’exercice. C’est souvent un schéma ou une image qui représente de manière visuelle ce que l’on attend de l’exercice, comme la disposition du matériel, la position des athlètes, ou le déroulement d’une séquence spécifique.
    * Rôle : Elle sert à donner un aperçu rapide et clair de la tâche à réaliser. Cela peut aider à éviter toute confusion et à permettre aux athlètes ou à l’équipe de mieux comprendre l’exercice sans avoir à lire de longues explications. Elle est surtout utile pour la compréhension rapide des éléments visuels de l’exercice, comme les trajectoires, les positions ou les déplacements.
  2. Le mode d’organisation du groupe
    * Objectif : Le mode d’organisation du groupe concerne la manière dont les athlètes sont répartis et structurés pendant l’exercice. Cela inclut des éléments comme la répartition des joueurs, les distances entre les participants, la dynamique de groupe (par exemple, par équipes ou en binômes), et la circulation au sein de l’exercice.
    * Rôle : Ce schéma est plus détaillé et précis, donnant une vision complète de l’organisation du groupe. Cela permet à l’entraîneur de mieux structurer les interactions entre les participants en fonction de l’objectif de l’exercice. Ce mode d’organisation est souvent plus technique, précisant comment les athlètes doivent être placés pour réaliser l’exercice de manière optimale et sécuritaire.
    Différences clés :
    * Nature de l’information : L’illustration est un outil visuel, souvent simplifié, tandis que le mode d’organisation du groupe est plus détaillé et précise l’agencement des participants et des ressources pour la mise en œuvre de l’exercice.
    * But et utilisation : L’illustration vise principalement à aider à la compréhension visuelle immédiate de l’exercice, tandis que le mode d’organisation du groupe est plus focalisé sur la logistique et la structuration de la séance pour une exécution fluide.
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15
Q

15) Pourquoi l’intention d’apprentissage est une variable aussi importante du coaching sportif ?

A

L’intention d’apprentissage est une variable cruciale en coaching sportif car elle définit la direction et la cohérence de l’entraînement, assurant que les athlètes apprennent de manière ciblée et efficace. Voici quelques raisons pour lesquelles l’intention d’apprentissage est si importante :

  1. Base de l’action pédagogique
    L’intention d’apprentissage est la fondation de toute séance d’entraînement. Ce que l’on souhaite que les athlètes apprennent est essentiel pour structurer la séance et éviter de tomber dans des activités purement ludiques ou déconnectées des objectifs réels de l’entraînement. Sans intention claire, l’entraîneur pourrait se retrouver à animer des exercices sans but précis, ce qui pourrait nuire au développement des athlètes.
  2. Cohérence avec la planification à long terme
    Une intention d’apprentissage bien définie s’inscrit dans une planification annuelle de l’entraînement, ce qui permet d’assurer une progression continue et logique pour les athlètes. Cela garantit que les séances sont alignées avec les objectifs à long terme, comme les compétitions à venir ou les priorités d’entraînement spécifiques à chaque période de l’année.
  3. Identification des repères de réussite
    L’intention d’apprentissage aide à établir des repères de réussite pour les athlètes et l’entraîneur. Ces repères servent de critères objectifs pour évaluer la performance et guider les ajustements nécessaires pendant la séance. Ils permettent à l’entraîneur de savoir s’il a atteint ses objectifs pédagogiques, et aux athlètes de savoir s’ils ont progressé ou s’ils doivent continuer à travailler sur certaines compétences.
  4. Favoriser la “Délicieuse incertitude”
    L’intention d’apprentissage doit respecter le concept de la « délicieuse incertitude », un équilibre entre défi et compétence. Cela signifie que l’exercice proposé doit être suffisamment complexe pour inciter les athlètes à réfléchir, tout en étant réalisable pour qu’ils puissent se sentir motivés à réussir. Cet aspect permet de maintenir l’engagement des athlètes, car il les pousse à sortir de leur zone de confort tout en restant dans un cadre où la réussite est possible.
  5. Observation et évaluation
    Une intention d’apprentissage claire permet à l’entraîneur d’observer des résultats mesurables à la fin de la séance. Les athlètes et l’entraîneur peuvent évaluer si les objectifs ont été atteints grâce aux éléments observables définis par l’intention. Cela peut inclure la réalisation correcte d’un geste technique, l’amélioration de la prise de décision tactique, ou d’autres aspects spécifiques en fonction des priorités d’entraînement.
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16
Q

16) Nommer des situations où il est préférable de ne pas utiliser l’enseignement actif en coaching. Expliquer brièvement pourquoi.

A
  1. Athlètes de haut niveau
    Pourquoi éviter ?
    * Dépendance excessive : Si l’entraîneur intervient constamment de manière directive, l’athlète peut devenir trop dépendant de lui et ne pas développer sa propre capacité à prendre des décisions autonomes. Cela peut freiner son développement et sa capacité à performer sans l’entraîneur, particulièrement en compétition.
    * Limitation de la créativité : L’athlète peut se retrouver limité dans sa créativité et son inventivité, car l’entraîneur prend souvent toutes les décisions pour lui.
  2. Entraînement en situation de jeu réel
    Pourquoi éviter ?
    * Compréhension limitée du jeu : L’enseignement actif, surtout s’il est trop directif, ne permet pas à l’athlète de comprendre les situations de jeu par lui-même. Cela peut réduire sa capacité à analyser les situations et à réagir de manière spontanée et adéquate en compétition.
  3. Progrès d’un athlète en développement ou en formation
    Pourquoi éviter ?
    * Manque d’autonomie : Un enseignement actif constant peut empêcher un jeune athlète d’acquérir une autonomie dans ses apprentissages et de comprendre ses erreurs par lui-même, ce qui est crucial pour sa progression à long terme.
    * Vulnérabilité aux changements d’entraîneurs : Si l’athlète est trop habitué à un coaching très structuré et directif, il peut avoir du mal à s’adapter à un nouvel entraîneur qui pourrait adopter un style d’apprentissage plus autonome.
  4. Dans des périodes où l’athlète a besoin de récupération mentale ou physique
    Pourquoi éviter ?
    * Pression excessive : Dans ces moments, une approche trop active peut ajouter une pression supplémentaire, ce qui n’est pas favorable à la récupération. L’athlète pourrait se sentir surchargé ou épuisé, ce qui peut affecter ses performances futures.
  5. Moments de développement personnel ou réflexion
    Pourquoi éviter ?
    * Absence de réflexion personnelle : Un coaching trop directif laisse peu de place à la réflexion personnelle de l’athlète. Parfois, il est important que l’athlète ait l’opportunité de réfléchir seul sur ses erreurs et réussites pour apprendre à mieux comprendre ses propres processus et décisions.
17
Q

17) Quelles seraient les qualités recherchées d’une rétroaction pendant la supervision active ?

A

Les qualités recherchées d’une rétroaction pendant la supervision active sont essentielles pour améliorer l’apprentissage et la performance des athlètes. Voici les caractéristiques importantes à prendre en compte :
1. Circonstance
* Feedback lié à un succès : Cette rétroaction met en évidence ce qui a été bien fait. Elle renforce les comportements positifs, contribuant à la motivation et à la confiance des athlètes.
* Feedback lié à une erreur : Cette rétroaction est donnée après une performance non réussie. Elle aide à corriger les erreurs, à ajuster les actions et à guider l’athlète vers une meilleure performance en fournissant des indications spécifiques pour améliorer.

  1. Direction
    * Feedback adressé à un individu : Lorsque la rétroaction est donnée à un seul athlète, elle doit être spécifique à sa performance. Cela permet de personnaliser les conseils et de répondre à ses besoins individuels.
    * Feedback adressé à un sous-groupe : Cette rétroaction s’adresse à un petit groupe d’athlètes avec des besoins ou des erreurs similaires, facilitant des corrections ciblées sans s’adresser à l’ensemble du groupe.
    * Feedback adressé à un groupe : Ce type de rétroaction s’applique à l’ensemble des athlètes lorsque la même observation ou correction est pertinente pour tous. Elle permet de clarifier des erreurs collectives ou de renforcer des comportements communs.
  2. Précision
    * Feedback général : Ce feedback est plus vague et évalue globalement la performance sans entrer dans les détails. Il peut être utilisé pour renforcer des comportements généraux, mais il ne donne pas de directives claires pour l’amélioration.
    * Feedback spécifique : Ce feedback est plus détaillé et offre des informations précises sur ce qui doit être amélioré ou ce qui a bien été fait. Il permet à l’athlète de comprendre exactement ce qu’il doit changer ou maintenir pour progresser.
  3. Focalisation
    * Feedback sur le processus : Ce type de rétroaction se concentre sur la manière dont l’athlète réalise l’action. Il aide l’athlète à comprendre les étapes de la performance et à perfectionner les techniques.
    * Feedback sur le produit : Ce feedback évalue le résultat de l’action, comme la réussite ou l’échec d’une tâche. Il est utile pour valider les performances et apporter des corrections quand nécessaire.
  4. Cohérence
    * Cohérent : La rétroaction doit être en lien avec les repères et les objectifs définis dans la présentation de tâche. Cela garantit que l’athlète reçoit des informations pertinentes et applicables à la tâche en cours.
    * Non-cohérent : Un feedback qui ne correspond pas aux repères définis risque de déstabiliser l’athlète, car il n’est pas aligné avec les objectifs d’apprentissage ou les critères de performance.
  5. Perceptibilité
    * Feedback perceptible : La rétroaction doit être clairement audible, visible ou ressentie par l’athlète pour qu’elle ait un impact. Un feedback perceptible permet à l’athlète de comprendre et d’intégrer facilement les informations.
    * Feedback non perceptible : Si la rétroaction est difficile à entendre ou à comprendre, elle perd son efficacité et n’aide pas l’athlète à progresser.
18
Q

18) Il y a 5 éléments qui peuvent rendre un exercice motivant. Nommer ces 5 catégories et expliquer brièvement ce que ça représente.

A
  1. Dynamisme : Besoin de Mouvement
    * Description : Cela fait référence à l’aspect physique et énergique des activités. Un exercice qui crée une dynamique de mouvement engendre de l’engagement moteur et maintient une intensité suffisante pour capter l’attention de l’athlète.
    * Optimisation :
    o Maintenir une intensité moyenne à élevée, adaptée au niveau de l’athlète.
    o Organiser la séance de manière efficace pour maximiser les déplacements et les occasions d’agir.
    o Utiliser l’espace et le matériel de manière optimale, en variant les configurations pour maintenir l’intérêt.
  2. Originalité : Besoin de Découvrir
    * Description : L’originalité stimule la curiosité et l’envie de participer en introduisant de la nouveauté ou des perspectives différentes dans les exercices.
    * Optimisation :
    o Proposer des activités nouvelles et diversifiées, ou revisiter des classiques sous un angle différent.
    o Intégrer des éléments ludiques dans les exercices.
    o Utiliser des matériaux ou des outils inhabituels pour surprendre les athlètes.
  3. Charge affective : Besoin de Dépassement de soi
    * Description : Cela implique que l’exercice présente un défi pertinent pour l’athlète, à la hauteur de ses capacités, mais avec une difficulté croissante qui pousse à se dépasser.
    * Optimisation :
    o Intégrer des défis réalisables, mais légèrement au-delà des capacités immédiates de l’athlète, créant ainsi une zone de “délicieuse incertitude”.
    o Proposer des objectifs de performance clairs et mesurables.
    o Offrir des variantes pour ajuster la difficulté, en fonction du niveau de l’athlète.
  4. Ouverture : Besoin de Confiance
    * Description : Les athlètes doivent avoir la possibilité de faire des choix et d’adapter les exercices à leurs besoins, favorisant un environnement de confiance où ils peuvent progresser à leur propre rythme.
    * Optimisation :
    o Créer des exercices permettant des prises de décision, où les athlètes peuvent choisir leur manière de procéder.
    o Offrir des programmes individualisés, adaptés aux besoins de chaque athlète.
    o Permettre l’ajustement de la difficulté via des variantes ou des tâches de création.
  5. Sens : Besoin de Comprendre
    * Description : L’exercice doit avoir une signification et être en lien avec les objectifs de l’athlète. Cela donne du sens à ce qu’il fait, renforçant la motivation intrinsèque.
    * Optimisation :
    o Relier les exercices à des objectifs personnels ou collectifs.
    o Assurer que les tâches sont contextuelles et qu’elles ont une utilité évidente.
    o Justifier le but de chaque exercice en expliquant en quoi il contribue à l’amélioration des compétences ou à la progression de l’athlète.