Questions Flashcards
Deux frères s’estiment très proches. Ils entretiennent des liens familiaux forts, parlent une langue commune, pratiquent la même religion et perpétuent les mêmes traditions. Ils possèdent donc la même identité culturelle.
Vrai ou Faux ?
Faux
Bien qu’ils puissent s’identifier à des appartenances semblables, les humains sont tous uniques. Des différences en apparence minimes ou indétectables vues de l’extérieur peuvent entraîner des réactions complètement aux antipodes (Maalouf 1998 : 31).
L’identité est complexe car…
A. on peut retrouver la même combinaison d’appartenances chez de nombreuses personnes.
B. chaque individu s’identifie à plusieurs appartenances en même temps.
C. chaque individu peut avoir de multiples identités en même temps.
B. chaque individu s’identifie à plusieurs appartenances en même temps.
A. Maalouf, p. 30.
« Chaque personne, sans exception aucune, est dotée d’une identité composite ; il lui suffirait de se poser quelques questions pour débusquer des fractures oubliées, des ramifications insoupçonnées, et pour se découvrir complexe, unique, irremplaçable. C’est justement cela qui caractérise l’identité de chacun : complexe, unique, irremplaçable, ne se confondant avec aucune autre. »
Choisissez parmi les propositions ci-dessous, les termes appropriés pour compléter la définition suivante :
…………………… renvoie aux relations qui s’établissent entre personnes ou groupes appartenant à des cultures différentes.
A. L’identité nationale
B. L’altérité
C. La communication interculturelle
D. La culture
C. La communication interculturelle
Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 11.
« Ainsi par communication interculturelle, il faut d’abord entendre les relations qui s’établissent entre personnes ou groupes appartenant à des cultures différentes. C’est le fait relationnel qui nous intéresse ici, même s’il entraîne avec lui tout un arrière-plan de représentations, de valeurs, de codes, de styles de vie, de modes de penser propres à chaque culture. »
Complétez avec l’adjectif approprié :
Une véritable démarche de communication interculturelle suppose que celui qui s’y engage reconnaisse l’étranger à la fois comme semblable et comme …………………… .
A. Différent
B. Partenaire
C. Source de richesse
D. Rival
A. Différent
Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 141.
Que signifie l’affirmation voulant que « L’interculturel est constitutif du culturel » ? Choisissez la ou les réponse(s) appropriée(s) :
A. Les groupes échangent et empruntent aux autres groupes
B. Les groupes fusionnent avec d’autres groupes
C. Les groupes prennent conscience de leurs spécificités au contact d’autres groupes.
D. Les groupes interdisent des contacts avec d’autres groupes
A. Les groupes échangent et empruntent aux autres groupes ET C. Les groupes prennent conscience de leurs spécificités au contact d’autres groupes.
« Le terme [interculturel] même implique l’idée d’inter-relations, de rapports et d’échanges entre cultures différentes. Il faut moins le comprendre comme le contact entre deux objets indépendants (deux cultures en contact) qu’en tant qu’interaction où ces objets se constituent tout autant qu’ils communiquent. Cette définition entend donc s’éloigner d’une conception substantialiste de la culture considérée comme une sorte de donnée objective, autonome et relativement fixe ; elle se situe dans une perspective systémique et dynamique où les cultures apparaissent comme des processus sociaux non homogènes, en continuelle évolution et qui se définissent autant par leurs relations mutuelles que par leurs caractéristiques propres. En effet, les groupes sociaux n’existent jamais de façon totalement isolée : ils entretiennent toujours des contacts avec d’autres groupes ce qui entraîne certes la prise de conscience de leur spécificité, mais aussi des échanges, des emprunts et un constant changement. Dans ce sens, “l’interculturel est constitutif du culturel”, comme le souligne Tzvetan Todorov », Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 10.
Complétez le mot manquant :
…………………… est une valorisation de l’autre et de l’ailleurs qui repose sur une attitude favorable qui n’a que peu à voir avec une connaissance véritable de ces réalités.
A. L’altérité
B. L’ouverture
C. La tolérance
D. L’exotisme
E. Le vivre ensemble
D. L’exotisme
Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 140.
« C’est pourquoi T. Todorov définit l’exotisme comme “un éloge dans la méconnaissance”. Ce que cet éloge exprime, c’est souvent une nostalgie de l’originaire, d’une nature non pervertie ou dégradée par la culture technique, d’une humanité simple et authentique, ignorant les interdits et les tabous (dans la lignée du mythe du “bon sauvage”) ; ou alors la fascination des civilisations ancestrales auxquelles sont attribuées un raffinement, un art de vivre, une sagesse dont nous aurions perdu le sens ; ou encore l’exaltation de la modernité la plus avancée, de la prouesse technologique, de la sophistication mécanique. On voit que l’exotisme constitue plus une attitude qu’il n’est relié aux attributs spécifiques associés à l’objet qu’il se choisit ».
Identifiez l’affirmation erronée.
A. L’ethnocentrisme est présent chez des groupes socio-culturels, ethniques ou nationaux précis.
B. L’ethnocentrisme est un mouvement naturel et premier face à l’altérité.
C. L’ethnocentrisme s’appuie sur un mécanisme de distinction entre «les gens d’ici» et «les gens d’ailleurs».
D. L’ethnocentrisme est une attitude qui caractérise aussi bien les sociétés modernes que les cultures primitives
A. L’ethnocentrisme est présent chez des groupes socio-culturels, ethniques ou nationaux précis.
Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 137.
« L’ethnocentrisme est inhérent à toute affiliation à un groupe socioculturel, ethnique ou national. Il est corrélatif du mécanisme de distinction qui sépare le tien du mien, les proches et les étrangers, les “gens d’ici” et les “gens d’ailleurs”. […] [Il est] un trait culturel universellement répandu […]. »
Identifiez parmi les réponses suivantes celle qui ne correspond pas à une caractéristique des préjugés :
A. Les préjugés sont des modes de jugement « prêt-à-penser »
B. Les préjugés offrent un système d’explication rassurant parce que communément partagé,
C. Les préjugés sont fondés sur une réflexion personnelle
C. Les préjugés sont fondés sur une réflexion personnelle
Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 138.
« Modes de jugements tout faits, “prêts-à-penser”, les préjugés ont cela de particulier qu’ils offrent un système d’explication rassurant parce que communément partagé, qui permet de faire l’économie d’une réflexion personnelle. »
Associez l’affirmation suivantes au concept approprié :
La culture ayant pour fonction générale d’assurer la survie d’un groupe, toute culture a sa raison d’être et ne peut être jugée en fonction d’une autre culture. Il n’existe ni étalon absolu, ni valeurs universelles.
Relativisme culturel
Auger, Valérie (2005), p. 126.
Associez la définition ci-dessous au concept approprié.
Une population qui habite un pays ou une partie de son territoire et qui a pu participer à sa création.
Une nation
Auger, Valérie (2005), p. 133.
“La temporalité et la territorialité sont particulièrement centrales à la formation des identités nationales et ethniques. Barrette et coll. (1996, p. 8) définissent une nation comme une population “qui habite un pays ou une partie de son territoire et qui a pu participer à sa création”; pour Singer (1987), une nation qui désigne un groupe qui occupe un environnement spécifique et qui a une histoire propre.”
Associez les affirmations suivantes aux concepts appropriés. **Choix : Relativisme culturel, Culture, Stéréotypes, Identité
**
1. Ce sont des croyances, des préconceptions basées sur des expériences antérieures et appliquées à tous les membres d’un groupe ou à un individu sur une longue période de temps donné, malgré des variations observables.
- Elle désigne les modes de vie d’un groupe social : ses façons de sentir, d’agir ou de penser ; son rapport à la nature, à l’homme, à la technique et à la création artistique. Elle recouvre aussi bien les conduites effectives que les représentations sociales et les modèles qui les orientent (systèmes de valeurs, idéologies, normes sociales, etc.).
- Elle est faite de multiples appartenances. Elle est unique à chaque individu. Elle n’est pas immuable, elle change avec le temps et modifie en profondeur les comportements.
Identité - La culture ayant pour fonction générale d’assurer la survie d’un groupe, toute culture a sa raison d’être et ne peut être jugée en fonction d’une autre culture. Il n’existe ni étalon absolu, ni valeurs universelles.
- Stéréotypes
- Culture
- Identité
- Relativisme culturel
Répondez par vrai ou faux.
L’utilisation d’une même langue facilite l’échange de messages et garantit une communication efficace.
Faux
L’utilisation d’une même langue facilite l’interaction mais ne garantit pas pour autant une communication efficace. Les mots peuvent être utilisés et interprétés de manières différentes entre les interlocuteurs. De plus, le langage non verbal varie d’une culture à l’autre, ce qui peut induire des malentendus ou des incompréhensions.
Identifiez l’affirmation erronée.
A. La culture est homogène
B. La culture est en continuelle évolution
C. La culture se définit autant par ses caractéristiques propres que par ses relations aux autres cultures.
A. La culture est homogène
Répondez par vrai ou faux.
Le sentiment identitaire se construit en référence à l’appartenance ethnique et nationale, exclusivement.
Faux
L’appartenance ethnique et nationale interfèrent avec d’autres éléments d’identification comme le sexe, l’âge, la religion, la classe sociale, l’orientation sexuelle, la profession, etc., pour constituer le sentiment identitaire.
Identifiez la (ou les) affirmation(s) erronée(s).
A. L’ouverture à l’altérité passe par la prise de conscience de l’ethnocentrisme.
B. L’ethnocentrisme est associé à des groupes socio-culturels, ethniques ou nationaux particuliers.
C. L’ethnocentrisme est un mouvement naturel et premier face à l’altérité.
D. Le contact avec des gens différents peut susciter les sentiments d’incrédulité, d’incompréhension et de rejet.
E. L’ethnocentrisme est une attitude qui caractérise aussi bien les sociétés modernes que les cultures primitives.
B. L’ethnocentrisme est associé à des groupes socio-culturels, ethniques ou nationaux particuliers.
L’ethnocentrisme est inhérent à toute affiliation à un groupe socioculturel, ethnique ou national. Il est corrélatif du mécanisme de distinction qui sépare le tien du mien, les proches et les étrangers, les « gens d’ici » et les « gens d’ailleurs ».
Parmi les choix ci-dessous, à quoi réfère le Concept de soi ?
A. L’expérience personnelle d’une culture
B. L’image qu’une personne a d’elle même
C. Le statut économique, social et politique d’une personne
D. L’identification d’une personne à un groupe donné
B. L’image qu’une personne a d’elle même
Complétez la phrase suivante.
Bien que ce ne soit pas l’environnement social qui détermine ………….. d’une personne, c’est lui néanmoins qui détermine le sens de ces appartenances.
A. Les comportements et les attitudes
B. La religion et la langue
C. Le sexe et la couleur de peau
D. La classe sociale et le niveau d’éducation
C. Le sexe et la couleur de peau
A. Maalouf (1995), p. 33.
À quel phénomène renvoie la citation suivante de Montaigne ?
« Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage. »
A. Le populisme
B. L’ethnocentrisme
C. L’exotisme
D. Le relativisme culturel
B. L’ethnocentrisme
Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 135.
« Le phénomène qui s’impose d’emblée à l’observation est la prégnance de l’ethnocentrisme ; notre regard sur l’autre est toujours de nature projective et ne peut avoir pour fondement et pour référence que notre propre culture. Cependant, la prise de conscience des biais que cette attitude introduit est presque aussi ancienne que l’attitude elle-même. Montaigne notait déjà : “Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage”; et J.-M. de Gérando écrivait au tout début du XIXe siècle : “Rien n’est plus ordinaire que de juger les mœurs des sauvages par des analogies tirées de nos propres mœurs, qui ont pourtant si peu de rapports avec elles”. Échapper à ce biais demande donc un travail de décentration par rapport à l’identité propre ».
Associez les définitions ci-dessous aux concepts appropriés.
- Une population qui habite un pays ou une partie de son territoire et qui a pu participer à sa création
- Une population qui se définit par une culture et une histoire communes à ses membres
- Une nation
- Une ethnie
Auger, Valérie (2005), p. 133.
« La temporalité et la territorialité sont particulièrement centrales à la formation des identités nationales et ethniques. Barrette et coll. (1996, p. 8) définissent une nation comme une population “qui habite un pays ou une partie de son territoire et qui a pu participer à sa création”; pour Singer (1987), une nation désigne un groupe qui occupe un environnement spécifique et qui a une histoire propre. »
Complétez la phrase avec le concept approprié.
Il arrive qu’…………… soit représentée par plusieurs groupes en différents lieux du monde, ses membres partagent le sentiment d’une origine commune et leur histoire est généralement associée à une région du monde en particulier.
A. Une ethnie
B. Une identité
C. Une appartenance
D. Une nation
E. Une civilisation
A. Une ethnie
Auger, Valérie (2005), p. 133.
« Même s’il arrive qu’une ethnie soit représentée par plusieurs groupes en différents lieux du monde, ses membres partagent le sentiment d’une origine commune (Martin, 2000) et leur histoire est généralement associée à une région du monde en particulier. »
Indiquez à quelle caractéristique de l’identité culturelle correspond chacune des affirmations suivantes. Choix : La saillance, L’interactivité, La territorialité, La constrastivité, La temporalité
- L’identité émerge d’une histoire et s’inscrit dans cette histoire; elle est le produit de contextes historiques particuliers.
- L’identité d’un groupe est liée à la revendication d’un territoire et à des stratégies ou à des justifications pour gagner ou défendre ce territoire.
- Les appartenances d’un individu n’auront pas toutes le même poids dans la définition de son identité. Consciemment ou non, ces appartenances sont rangées en ordre d’importance.
- L’identité d’un groupe ou d’un individu n’apparaît que par la mise en opposition avec d’autres groupes ou d’autres individus.
- L’identité se développe et évolue au fil des échanges avec son entourage.
- La temporalité
- La territorialité
- La saillance
- La contrastivité
- L’interactivité
Auger, Valérie (2005), p. 133-135
« La temporalité signifie que l’identité culturelle se situe dans le temps. Elle émerge d’une histoire et s’inscrit dans cette histoire; elle est le produit de contextes historiques particuliers. Un groupe culturel a une origine, lointaine ou récente. Il a aussi une existence dans le présent. Il a une évolution […]. »
« Les appartenances d’un individu n’auront pas toutes le même poids dans la définition de son identité. Consciemment ou non, il les rangera en ordre d’importance. Certaines particularités de son environnement, comme le genre des gens qu’il côtoie au quotidien ou le type et la concentration des groupes ethniques dans son milieu de vie, pourront jouer un rôle important dans le développement de son identité (Vallerand et Losier, 1994). Ainsi, pour une personne de couleur qui habite dans un quartier majoritairement blanc, la race pourra devenir une dimension d’appartenance très significative; pour un garçon élevé parmi plusieurs soeurs, il pourra plutôt s’agir du genre. »
« La contrastivité signifie que l’identité d’un groupe ou d’un individu n’apparaît que par la mise en contraste avec d’autres groupes ou d’autres individus. Une identité n’existe pas en elle-même, elle est créée en relation avec celle des autres groupes ou individus qui sont présents dans l’environnement social. Quand un groupe ou un individu est mis en présence d’un autre groupe ou d’un autre individu différent de lui sur une dimension donnée, il ne peut que devenir plus conscient de cette dimension qui le distingue. »
Identifiez parmi les propositions suivantes l’affirmation erronée.
A. La théorie à l’origine du racisme admet que les différences sociales et culturelles ainsi que les inégalités de statut, de richesse et de pouvoir sont les conséquences directes de différences génétiques et héréditaires.
B. Les éléments matériels de la culture sont particulièrement déterminants dans la régulation des relations entre les personnes et le maintien d’un système culturel.
C. À la rencontre d’une personne de culture différente, l’individu peut se sentir menacé parce que son système de référence habituel ne lui suffit plus à donner un sens à ce qu’il observe et à se sentir compétent dans son environnement.
B. Les éléments matériels de la culture sont particulièrement déterminants dans la régulation des relations entre les personnes et le maintien d’un système culturel.
La réponse B concerne plutôt les éléments cachés de la culture; les attitudes, croyances et valeurs, et non pas les éléments matériels comme l’habillement, la nourriture, les arts, etc.
Identifiez l’ (ou les) affirmation(s) correcte(s) en lien avec la notion d’identité telle que perçue par A. Maalouf.
A. Toutes les appartenances d’une personne ont toujours la même importance à ses yeux.
B. Toutes les appartenances d’une personne n’ont pas la même importance à ses yeux, du moins pas au même temps.
C. Aucune appartenance ne peut être totalement insignifiante aux yeux de la personne.
D. Lorsqu’une personne se sent menacée dans une appartenance donnée, elle devient insignifiante pour elle et la rejette.
B. Toutes les appartenances d’une personne n’ont pas la même importance à ses yeux, du moins pas au même temps. ET C. Aucune appartenance ne peut être totalement insignifiante aux yeux de la personne.
Complétez la définition suivante avec le mot approprié.
L’ethnocentrisme est un phénomène psychologique qui veut que toute perception se fait à travers une « grille de lecture » qui est ……………. élaborée à partir de ce qui nous est familier et de nos valeurs propres.
A. volontairement
B. radicalement
C. consciemment
D. inconsciemment
D. inconsciemment
À quoi réfère la définition suivante ?
Attitudes biaisées, injustes ou intolérantes à l’endroit d’un groupe ou d’une personne ?
A. Les valeurs
B. Les croyances
C. Les préjugés
D. Les impressions
C. Les préjugés
Auger, Valérie (2005), p. 148.
« La prise en compte défectueuse de la différence peut aussi être liée à la projection d’un contenu illégitime dans la différence : on crée alors de toutes pièces une catégorie qu’on projette sur un groupe d’individus mais qui renvoie “à des sujets plus imaginaires que réels” (Camilleri, 1989, p. 373). Par exemple, “on se dresse un portrait-type de l’immigré qui évacue les caractéristiques particulières des divers groupes d’immigrés et, à plus forte raison, de leurs membres” (Camilleri, 1989, p. 373). Le contenu projeté dans la différence est, le plus souvent, dévalorisant pour la personne ou pour le groupe visé; c’est pourquoi on parle de “péjoration” de la différence. Ce processus est à l’origine des préjugés, définis comme des attitudes biaisées, injustes ou intolérantes à l’endroit d’un groupe ou d’une personne (Samovar, 1991) ».