Questions Flashcards

1
Q

Deux frères s’estiment très proches. Ils entretiennent des liens familiaux forts, parlent une langue commune, pratiquent la même religion et perpétuent les mêmes traditions. Ils possèdent donc la même identité culturelle.

Vrai ou Faux ?

A

Faux

Bien qu’ils puissent s’identifier à des appartenances semblables, les humains sont tous uniques. Des différences en apparence minimes ou indétectables vues de l’extérieur peuvent entraîner des réactions complètement aux antipodes (Maalouf 1998 : 31).

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2
Q

L’identité est complexe car…

A. on peut retrouver la même combinaison d’appartenances chez de nombreuses personnes.

B. chaque individu s’identifie à plusieurs appartenances en même temps.

C. chaque individu peut avoir de multiples identités en même temps.

A

B. chaque individu s’identifie à plusieurs appartenances en même temps.

A. Maalouf, p. 30.

« Chaque personne, sans exception aucune, est dotée d’une identité composite ; il lui suffirait de se poser quelques questions pour débusquer des fractures oubliées, des ramifications insoupçonnées, et pour se découvrir complexe, unique, irremplaçable. C’est justement cela qui caractérise l’identité de chacun : complexe, unique, irremplaçable, ne se confondant avec aucune autre. »

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3
Q

Choisissez parmi les propositions ci-dessous, les termes appropriés pour compléter la définition suivante :

…………………… renvoie aux relations qui s’établissent entre personnes ou groupes appartenant à des cultures différentes.

A. L’identité nationale

B. L’altérité

C. La communication interculturelle

D. La culture

A

C. La communication interculturelle

Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 11.

« Ainsi par communication interculturelle, il faut d’abord entendre les relations qui s’établissent entre personnes ou groupes appartenant à des cultures différentes. C’est le fait relationnel qui nous intéresse ici, même s’il entraîne avec lui tout un arrière-plan de représentations, de valeurs, de codes, de styles de vie, de modes de penser propres à chaque culture. »

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4
Q

Complétez avec l’adjectif approprié :

Une véritable démarche de communication interculturelle suppose que celui qui s’y engage reconnaisse l’étranger à la fois comme semblable et comme …………………… .

A. Différent

B. Partenaire

C. Source de richesse

D. Rival

A

A. Différent

Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 141.

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5
Q

Que signifie l’affirmation voulant que « L’interculturel est constitutif du culturel » ? Choisissez la ou les réponse(s) appropriée(s) :

A. Les groupes échangent et empruntent aux autres groupes

B. Les groupes fusionnent avec d’autres groupes

C. Les groupes prennent conscience de leurs spécificités au contact d’autres groupes.

D. Les groupes interdisent des contacts avec d’autres groupes

A

A. Les groupes échangent et empruntent aux autres groupes ET C. Les groupes prennent conscience de leurs spécificités au contact d’autres groupes.

« Le terme [interculturel] même implique l’idée d’inter-relations, de rapports et d’échanges entre cultures différentes. Il faut moins le comprendre comme le contact entre deux objets indépendants (deux cultures en contact) qu’en tant qu’interaction où ces objets se constituent tout autant qu’ils communiquent. Cette définition entend donc s’éloigner d’une conception substantialiste de la culture considérée comme une sorte de donnée objective, autonome et relativement fixe ; elle se situe dans une perspective systémique et dynamique où les cultures apparaissent comme des processus sociaux non homogènes, en continuelle évolution et qui se définissent autant par leurs relations mutuelles que par leurs caractéristiques propres. En effet, les groupes sociaux n’existent jamais de façon totalement isolée : ils entretiennent toujours des contacts avec d’autres groupes ce qui entraîne certes la prise de conscience de leur spécificité, mais aussi des échanges, des emprunts et un constant changement. Dans ce sens, “l’interculturel est constitutif du culturel”, comme le souligne Tzvetan Todorov », Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 10.

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6
Q

Complétez le mot manquant :

…………………… est une valorisation de l’autre et de l’ailleurs qui repose sur une attitude favorable qui n’a que peu à voir avec une connaissance véritable de ces réalités.

A. L’altérité

B. L’ouverture

C. La tolérance

D. L’exotisme

E. Le vivre ensemble

A

D. L’exotisme

Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 140.

« C’est pourquoi T. Todorov définit l’exotisme comme “un éloge dans la méconnaissance”. Ce que cet éloge exprime, c’est souvent une nostalgie de l’originaire, d’une nature non pervertie ou dégradée par la culture technique, d’une humanité simple et authentique, ignorant les interdits et les tabous (dans la lignée du mythe du “bon sauvage”) ; ou alors la fascination des civilisations ancestrales auxquelles sont attribuées un raffinement, un art de vivre, une sagesse dont nous aurions perdu le sens ; ou encore l’exaltation de la modernité la plus avancée, de la prouesse technologique, de la sophistication mécanique. On voit que l’exotisme constitue plus une attitude qu’il n’est relié aux attributs spécifiques associés à l’objet qu’il se choisit ».

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7
Q

Identifiez l’affirmation erronée.

A. L’ethnocentrisme est présent chez des groupes socio-culturels, ethniques ou nationaux précis.

B. L’ethnocentrisme est un mouvement naturel et premier face à l’altérité.

C. L’ethnocentrisme s’appuie sur un mécanisme de distinction entre «les gens d’ici» et «les gens d’ailleurs».

D. L’ethnocentrisme est une attitude qui caractérise aussi bien les sociétés modernes que les cultures primitives

A

A. L’ethnocentrisme est présent chez des groupes socio-culturels, ethniques ou nationaux précis.

Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 137.

« L’ethnocentrisme est inhérent à toute affiliation à un groupe socioculturel, ethnique ou national. Il est corrélatif du mécanisme de distinction qui sépare le tien du mien, les proches et les étrangers, les “gens d’ici” et les “gens d’ailleurs”. […] [Il est] un trait culturel universellement répandu […]. »

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8
Q

Identifiez parmi les réponses suivantes celle qui ne correspond pas à une caractéristique des préjugés :

A. Les préjugés sont des modes de jugement « prêt-à-penser »

B. Les préjugés offrent un système d’explication rassurant parce que communément partagé,

C. Les préjugés sont fondés sur une réflexion personnelle

A

C. Les préjugés sont fondés sur une réflexion personnelle

Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 138.

« Modes de jugements tout faits, “prêts-à-penser”, les préjugés ont cela de particulier qu’ils offrent un système d’explication rassurant parce que communément partagé, qui permet de faire l’économie d’une réflexion personnelle. »

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9
Q

Associez l’affirmation suivantes au concept approprié :

La culture ayant pour fonction générale d’assurer la survie d’un groupe, toute culture a sa raison d’être et ne peut être jugée en fonction d’une autre culture. Il n’existe ni étalon absolu, ni valeurs universelles.

A

Relativisme culturel

Auger, Valérie (2005), p. 126.

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10
Q

Associez la définition ci-dessous au concept approprié.

Une population qui habite un pays ou une partie de son territoire et qui a pu participer à sa création.

A

Une nation

Auger, Valérie (2005), p. 133.

“La temporalité et la territorialité sont particulièrement centrales à la formation des identités nationales et ethniques. Barrette et coll. (1996, p. 8) définissent une nation comme une population “qui habite un pays ou une partie de son territoire et qui a pu participer à sa création”; pour Singer (1987), une nation qui désigne un groupe qui occupe un environnement spécifique et qui a une histoire propre.”

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11
Q

Associez les affirmations suivantes aux concepts appropriés. **Choix : Relativisme culturel, Culture, Stéréotypes, Identité
**
1. Ce sont des croyances, des préconceptions basées sur des expériences antérieures et appliquées à tous les membres d’un groupe ou à un individu sur une longue période de temps donné, malgré des variations observables.

  1. Elle désigne les modes de vie d’un groupe social : ses façons de sentir, d’agir ou de penser ; son rapport à la nature, à l’homme, à la technique et à la création artistique. Elle recouvre aussi bien les conduites effectives que les représentations sociales et les modèles qui les orientent (systèmes de valeurs, idéologies, normes sociales, etc.).
  2. Elle est faite de multiples appartenances. Elle est unique à chaque individu. Elle n’est pas immuable, elle change avec le temps et modifie en profondeur les comportements.
    Identité
  3. La culture ayant pour fonction générale d’assurer la survie d’un groupe, toute culture a sa raison d’être et ne peut être jugée en fonction d’une autre culture. Il n’existe ni étalon absolu, ni valeurs universelles.
A
  1. Stéréotypes
  2. Culture
  3. Identité
  4. Relativisme culturel
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12
Q

Répondez par vrai ou faux.

L’utilisation d’une même langue facilite l’échange de messages et garantit une communication efficace.

A

Faux

L’utilisation d’une même langue facilite l’interaction mais ne garantit pas pour autant une communication efficace. Les mots peuvent être utilisés et interprétés de manières différentes entre les interlocuteurs. De plus, le langage non verbal varie d’une culture à l’autre, ce qui peut induire des malentendus ou des incompréhensions.

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13
Q

Identifiez l’affirmation erronée.

A. La culture est homogène

B. La culture est en continuelle évolution

C. La culture se définit autant par ses caractéristiques propres que par ses relations aux autres cultures.

A

A. La culture est homogène

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14
Q

Répondez par vrai ou faux.

Le sentiment identitaire se construit en référence à l’appartenance ethnique et nationale, exclusivement.

A

Faux

L’appartenance ethnique et nationale interfèrent avec d’autres éléments d’identification comme le sexe, l’âge, la religion, la classe sociale, l’orientation sexuelle, la profession, etc., pour constituer le sentiment identitaire.

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15
Q

Identifiez la (ou les) affirmation(s) erronée(s).

A. L’ouverture à l’altérité passe par la prise de conscience de l’ethnocentrisme.

B. L’ethnocentrisme est associé à des groupes socio-culturels, ethniques ou nationaux particuliers.

C. L’ethnocentrisme est un mouvement naturel et premier face à l’altérité.

D. Le contact avec des gens différents peut susciter les sentiments d’incrédulité, d’incompréhension et de rejet.

E. L’ethnocentrisme est une attitude qui caractérise aussi bien les sociétés modernes que les cultures primitives.

A

B. L’ethnocentrisme est associé à des groupes socio-culturels, ethniques ou nationaux particuliers.

L’ethnocentrisme est inhérent à toute affiliation à un groupe socioculturel, ethnique ou national. Il est corrélatif du mécanisme de distinction qui sépare le tien du mien, les proches et les étrangers, les « gens d’ici » et les « gens d’ailleurs ».

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16
Q

Parmi les choix ci-dessous, à quoi réfère le Concept de soi ?

A. L’expérience personnelle d’une culture

B. L’image qu’une personne a d’elle même

C. Le statut économique, social et politique d’une personne

D. L’identification d’une personne à un groupe donné

A

B. L’image qu’une personne a d’elle même

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17
Q

Complétez la phrase suivante.

Bien que ce ne soit pas l’environnement social qui détermine ………….. d’une personne, c’est lui néanmoins qui détermine le sens de ces appartenances.

A. Les comportements et les attitudes

B. La religion et la langue

C. Le sexe et la couleur de peau

D. La classe sociale et le niveau d’éducation

A

C. Le sexe et la couleur de peau

A. Maalouf (1995), p. 33.

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18
Q

À quel phénomène renvoie la citation suivante de Montaigne ?

« Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage. »

A. Le populisme

B. L’ethnocentrisme

C. L’exotisme

D. Le relativisme culturel

A

B. L’ethnocentrisme

Ladmiral & Lipiansky (2015), p. 135.

« Le phénomène qui s’impose d’emblée à l’observation est la prégnance de l’ethnocentrisme ; notre regard sur l’autre est toujours de nature projective et ne peut avoir pour fondement et pour référence que notre propre culture. Cependant, la prise de conscience des biais que cette attitude introduit est presque aussi ancienne que l’attitude elle-même. Montaigne notait déjà : “Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage”; et J.-M. de Gérando écrivait au tout début du XIXe siècle : “Rien n’est plus ordinaire que de juger les mœurs des sauvages par des analogies tirées de nos propres mœurs, qui ont pourtant si peu de rapports avec elles”. Échapper à ce biais demande donc un travail de décentration par rapport à l’identité propre ».

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19
Q

Associez les définitions ci-dessous aux concepts appropriés.

  1. Une population qui habite un pays ou une partie de son territoire et qui a pu participer à sa création
  2. Une population qui se définit par une culture et une histoire communes à ses membres
A
  1. Une nation
  2. Une ethnie

Auger, Valérie (2005), p. 133.

« La temporalité et la territorialité sont particulièrement centrales à la formation des identités nationales et ethniques. Barrette et coll. (1996, p. 8) définissent une nation comme une population “qui habite un pays ou une partie de son territoire et qui a pu participer à sa création”; pour Singer (1987), une nation désigne un groupe qui occupe un environnement spécifique et qui a une histoire propre. »

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20
Q

Complétez la phrase avec le concept approprié.

Il arrive qu’…………… soit représentée par plusieurs groupes en différents lieux du monde, ses membres partagent le sentiment d’une origine commune et leur histoire est généralement associée à une région du monde en particulier.

A. Une ethnie

B. Une identité

C. Une appartenance

D. Une nation

E. Une civilisation

A

A. Une ethnie

Auger, Valérie (2005), p. 133.

« Même s’il arrive qu’une ethnie soit représentée par plusieurs groupes en différents lieux du monde, ses membres partagent le sentiment d’une origine commune (Martin, 2000) et leur histoire est généralement associée à une région du monde en particulier. »

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21
Q

Indiquez à quelle caractéristique de l’identité culturelle correspond chacune des affirmations suivantes. Choix : La saillance, L’interactivité, La territorialité, La constrastivité, La temporalité

  1. L’identité émerge d’une histoire et s’inscrit dans cette histoire; elle est le produit de contextes historiques particuliers.
  2. L’identité d’un groupe est liée à la revendication d’un territoire et à des stratégies ou à des justifications pour gagner ou défendre ce territoire.
  3. Les appartenances d’un individu n’auront pas toutes le même poids dans la définition de son identité. Consciemment ou non, ces appartenances sont rangées en ordre d’importance.
  4. L’identité d’un groupe ou d’un individu n’apparaît que par la mise en opposition avec d’autres groupes ou d’autres individus.
  5. L’identité se développe et évolue au fil des échanges avec son entourage.
A
  1. La temporalité
  2. La territorialité
  3. La saillance
  4. La contrastivité
  5. L’interactivité

Auger, Valérie (2005), p. 133-135

« La temporalité signifie que l’identité culturelle se situe dans le temps. Elle émerge d’une histoire et s’inscrit dans cette histoire; elle est le produit de contextes historiques particuliers. Un groupe culturel a une origine, lointaine ou récente. Il a aussi une existence dans le présent. Il a une évolution […]. »

« Les appartenances d’un individu n’auront pas toutes le même poids dans la définition de son identité. Consciemment ou non, il les rangera en ordre d’importance. Certaines particularités de son environnement, comme le genre des gens qu’il côtoie au quotidien ou le type et la concentration des groupes ethniques dans son milieu de vie, pourront jouer un rôle important dans le développement de son identité (Vallerand et Losier, 1994). Ainsi, pour une personne de couleur qui habite dans un quartier majoritairement blanc, la race pourra devenir une dimension d’appartenance très significative; pour un garçon élevé parmi plusieurs soeurs, il pourra plutôt s’agir du genre. »

« La contrastivité signifie que l’identité d’un groupe ou d’un individu n’apparaît que par la mise en contraste avec d’autres groupes ou d’autres individus. Une identité n’existe pas en elle-même, elle est créée en relation avec celle des autres groupes ou individus qui sont présents dans l’environnement social. Quand un groupe ou un individu est mis en présence d’un autre groupe ou d’un autre individu différent de lui sur une dimension donnée, il ne peut que devenir plus conscient de cette dimension qui le distingue. »

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22
Q

Identifiez parmi les propositions suivantes l’affirmation erronée.

A. La théorie à l’origine du racisme admet que les différences sociales et culturelles ainsi que les inégalités de statut, de richesse et de pouvoir sont les conséquences directes de différences génétiques et héréditaires.

B. Les éléments matériels de la culture sont particulièrement déterminants dans la régulation des relations entre les personnes et le maintien d’un système culturel.

C. À la rencontre d’une personne de culture différente, l’individu peut se sentir menacé parce que son système de référence habituel ne lui suffit plus à donner un sens à ce qu’il observe et à se sentir compétent dans son environnement.

A

B. Les éléments matériels de la culture sont particulièrement déterminants dans la régulation des relations entre les personnes et le maintien d’un système culturel.

La réponse B concerne plutôt les éléments cachés de la culture; les attitudes, croyances et valeurs, et non pas les éléments matériels comme l’habillement, la nourriture, les arts, etc.

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23
Q

Identifiez l’ (ou les) affirmation(s) correcte(s) en lien avec la notion d’identité telle que perçue par A. Maalouf.

A. Toutes les appartenances d’une personne ont toujours la même importance à ses yeux.

B. Toutes les appartenances d’une personne n’ont pas la même importance à ses yeux, du moins pas au même temps.

C. Aucune appartenance ne peut être totalement insignifiante aux yeux de la personne.

D. Lorsqu’une personne se sent menacée dans une appartenance donnée, elle devient insignifiante pour elle et la rejette.

A

B. Toutes les appartenances d’une personne n’ont pas la même importance à ses yeux, du moins pas au même temps. ET C. Aucune appartenance ne peut être totalement insignifiante aux yeux de la personne.

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24
Q

Complétez la définition suivante avec le mot approprié.

L’ethnocentrisme est un phénomène psychologique qui veut que toute perception se fait à travers une « grille de lecture » qui est ……………. élaborée à partir de ce qui nous est familier et de nos valeurs propres.

A. volontairement

B. radicalement

C. consciemment

D. inconsciemment

A

D. inconsciemment

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25
Q

À quoi réfère la définition suivante ?

Attitudes biaisées, injustes ou intolérantes à l’endroit d’un groupe ou d’une personne ?

A. Les valeurs

B. Les croyances

C. Les préjugés

D. Les impressions

A

C. Les préjugés

Auger, Valérie (2005), p. 148.

« La prise en compte défectueuse de la différence peut aussi être liée à la projection d’un contenu illégitime dans la différence : on crée alors de toutes pièces une catégorie qu’on projette sur un groupe d’individus mais qui renvoie “à des sujets plus imaginaires que réels” (Camilleri, 1989, p. 373). Par exemple, “on se dresse un portrait-type de l’immigré qui évacue les caractéristiques particulières des divers groupes d’immigrés et, à plus forte raison, de leurs membres” (Camilleri, 1989, p. 373). Le contenu projeté dans la différence est, le plus souvent, dévalorisant pour la personne ou pour le groupe visé; c’est pourquoi on parle de “péjoration” de la différence. Ce processus est à l’origine des préjugés, définis comme des attitudes biaisées, injustes ou intolérantes à l’endroit d’un groupe ou d’une personne (Samovar, 1991) ».

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26
Q

À quoi réfère la définition suivante ?

L’identification d’un individu à un groupe et le sentiment de cet individu d’être accepté par ce groupe.

A. L’identité culturelle

B. L’enculturation

C. La culture

D. L’ethnocentrisme

A

A. L’identité culturelle

AUGER, Valérie (2005), p. 132.

« L’expérience d’une culture peut être désignée par le terme d’identité culturelle, qui se définit plus précisément comme l’identification d’un individu à un groupe et le sentiment de cet individu d’être accepté par ce groupe (Collier et Thomas, 1988 : voir Belay, 1996, p. 321) ».

27
Q

En vous référant au texte de Gaudet (2020), associez les énoncés ci-dessous aux mécanismes d’exclusion appropriés : 1.

  1. La simplification et la dévalorisation de la différence se manifestent entre autres par :
  2. Les actions contre la différence se manifestent par :
A
  1. L’ethnocentrisme, l’appropriation culturelle, la xénophobie
  2. Le harcèlement, la discrimination et le racisme
28
Q

En vous référant au texte de Gaudet (2020), associez les définitions ci-dessous aux concepts appropriés. **Choix : La xénophobie, L’appropriation culturelle, La discrimination
**
1. C’est la crainte, voire le rejet de celui qui est perçu comme étranger ou différent. L’autre est perçu comme une menace.

  1. Un acte ou un traitement inégal imposés à un individu ou à un groupe de personnes et qui ont pour effet d’exclure ou de désavantager l’individu ou le groupe.
  2. Elle décrit les situations où un groupe dominant mobilise des éléments culturels, religieux, ethniques ou historiques importants d’un groupe opprimé, de manière à les dévaloriser, voire les ridiculiser sur la scène publique.
A
  1. La xénophobie
  2. La discrimination
  3. L’appropriation culturelle

Voir la définition de l’appropriation culturelle à la page 103 (Gaudet, 2020)

Voir la définition de xénophobie à la page 104 (Gaudet, 2020)

Voir la définition de discrimination aux pages 105-106 (Gaudet, 2020)

29
Q

Complétez l’énoncé suivant avec le concept approprié.

Le (ou l’) ………………………….. s’appuie sur les idées voulant que toute culture a sa raison d’être et ne peut être jugée en fonction d’une autre culture et qu’il n’existe pas de valeurs universelles. Poussé à l’extrême, ce raisonnement peut mener à tolérer des pratiques culturelles qui sont opposées aux valeurs fondamentales de la société d’accueil.

A. L’égoïsme
B. Le pluralisme
C. Le relativisme
D. L’interculturel
E. Le culturalisme
F. Le patriotisme
G. L’exotisme

A

C. Le relativisme

Un autre problème lié au multiculturalisme est le principe de relativisme qui
lui est sous-jacent. En vertu de ce principe, tout système culturel est légitimé
par sa fonction de « protéger l’homme contre l’hostilité de la nature et les
turbulences de l’histoire » (Abou, 1992 : voir Ouellet, 1994, p. 153). La culture
ayant pour fonction générale d’assurer la survie d’un groupe, toute culture
a sa raison d’être et ne peut être jugée en fonction d’une autre culture. Il n’existe
ni étalon absolu, ni valeurs universelles. À l’extrême, ce raisonnement justifie
l’oppression qu’une société ou qu’un groupe exerce au nom de sa culture et
peut remettre en question les Droits de l’homme et les valeurs de liberté et
d’égalité sur lesquels reposent les fondements de la démocratie (Abou, 1992 :
voir Ouellet, 1994, p. 154-155). Or, c’est grâce à ces valeurs que le Québec est
devenu une terre d’accueil pour des milliers d’individus en quête d’une vie
meilleure. En sanctionnant des pratiques culturelles incompatibles avec les
valeurs fondatrices de la société québécoise, c’est la survie de celle-ci que le
relativisme radical met en péril (Auger, 2005: 126).

30
Q

Sélectionnez la (ou les) réponse(s) qui ne correspond(ent) pas à la définition du multiculturalisme .

A. Ce modèle favorise l’expression des différences culturelles.

B. Ce modèle favorise la préservation des cultures d’origine des immigrants et la reconnaissance de ces cultures par la société d’accueil.

C. Ce modèle s’est concrétisé par l’adaptation des institutions, la promotion de la tolérance et la sensibilisation de la société d’accueil.

D. Ce modèle est jugé comme le plus approprié pour la société québécoise en tant que minorité francophone dans un pays à majorité anglophone. Il permet d’assurer la continuité et la vitalité du caractère distinct du Québec.

E. Ce modèle présente un danger. Les membres de la société d’accueil risquent, à long terme, d’atteindre les limites de la tolérance et les frustrations accumulées se transforment en réactions de défense contre les immigrants.

A

D. Ce modèle est jugé comme le plus approprié pour la société québécoise en tant que minorité francophone dans un pays à majorité anglophone. Il permet d’assurer la continuité et la vitalité du caractère distinct du Québec.

La réponse suivate correspond au concept d’interculturalisme.

Ce modèle est jugé comme le plus approprié pour la société québécoise en tant que minorité francophone dans un continent anglophone. Il permet d’assurer la continuité et la vitalité du caractère distinct du Québec (Auger, 2005, p.126-127; White, 2014, p.103).

31
Q

En vous référant au texte de Verbunt (2010), complétez l’énoncé suivant avec le terme approprié.

On peut adhérer à l’approche interculturelle pour profiter des horizons ou des voies qu’elle ouvre pour faire vivre ensemble des populations malgré leurs cultures différentes. Son apport le plus précieux est cependant dans …………………………………. qu’elle procure sur le plan relationnel.

A. le renforcement

B. l’épanouissement

C. l’enrichissement

A

C. l’enrichissement

p. 206

32
Q

En vous référant au texte de Verbunt (2010), complétez les énoncés suivants avec le concept approprié. Choix : Compromis, Médiation, Empathie

  1. La (le ou l’) […………………] est l’interculturel appliqué, mis en pratique.
  2. L’accommodement est un instrument juridique qui donne une grande souplesse au traitement de conflits créés par les différences culturelles. Il est une forme institutionnalisée de […………………].
  3. La (le ou l’) […………………] permet d’entrer dans la logique de l’autre, de prendre en compte le contexte dans lequel il vit, d’adopter éventuellement son langage.
A
  1. Médiation
  2. Compromis
  3. Empathie

Verbunt (2010) :

« La médiation est l’interculturel mis en pratique. Autant la connaissance des cultures peut rester une affaire de raison, une réalité abstraite et impersonnelle, autant la négociation est une application concrète qui, outre la raison, engage l’affectivité et l’imagination. » (p. 203)

« Les Canadiens ont créé un instrument juridique qui donne une grande souplesse au traitement de conflits créés par les différences culturelles. C’est l’accommodement qui permet de faire la part des choses entre les principes, les lois, les valeurs, et les contraintes individuelles invoqués par des interlocuteurs afin de trouver la solution pratique la plus acceptable possible par les parties en conflit. » (p. 205)

« L’argumentation rationnelle est d’autant plus efficace que l’empathie est grande. La sympathie crée l’ouverture aux autres ; l’empathie va plus loin. Il s’agit d’entrer dans la logique de l’autre, de prendre en compte le contexte dans lequel il vit, d’adopter éventuellement son langage. On se demande alors : “Comment ferais-je si j’étais à sa place ?”. C’est l’attitude par excellence du médiateur qui en a besoin pour dépasser l’incompréhension qui existe entre deux interlocuteurs qui ne parlent pas le même langage et qui ne se réfèrent pas à la même échelle de valeurs. » (p. 205)

33
Q

En vous référant au texte de Verbunt (2010), répondez par vrai ou faux.

  1. La connaissance d’une autre culture conduit nécessairement à une relation interculturelle.
  2. La connaissance d’une autre culture peut être un moyen de domination.
  3. Lorsqu’elle est motivée par une perspective utilitaire, la connaissance d’une autre culture peut conduire à une relation interculturelle.
A
  1. Faux
  2. Vrai
  3. Faux

« Mais la connaissance d’une autre culture ne conduit pas nécessairement à une relation interculturelle. Un étudiant peut étudier la culture chinoise par curiosité ou pour l’enseigner plus tard sans chercher à confronter cette culture à la sienne propre. Un homme d’affaires peut apprendre le russe pour mieux commercer. Un colonisateur peut devenir anthropologue pour mieux se soumettre les peuples colonisés : la connaissance de la culture de l’autre est aussi un moyen de domination. Enfin, la connaissance ne peut être qualifiée d’interculturel lorsqu’elle conduit à enfermer l’autre dans des stéréotypes. Ayant étudié la culture chinoise, j’ai peut-être abandonné quelques stéréotypes sur les Chinois, mais je peux en avoir créé d’autres, plus raffinés et peut-être plus près de la réalité. Mais dans la rencontre je mets alors toujours l’écran culturel entre moi et eux. Il n’est question de connaissance interculturelle que s’il y a reconnaissance de l’autre en tant qu’être humain et non seulement approche dans une perspective utilitaire » (Verbunt, 2010 : 202).

34
Q

En vous référant au texte de Verbunt (2010), identifiez les énoncés erronés.

A. Il peut y avoir une interculturalité sans interculturel, mais pas d’interculturel sans interculturalité.

B. Il peut y avoir interculturel sans interculturalité, mais pas d’interculturalité sans interculturel.

C. L’interculturalité peut se traduire par des relations d’indifférence entre les cultures ou de la tolérance « paresseuse ». Elle peut même donner lieu à des tensions entre les cultures.

D. Il y a un cheminement pour passer de l’interculturel à l’interculturalité dont les étapes sont la connaissance de l’autre culture, la négociation et l’engagement.

A

B. Il peut y avoir interculturel sans interculturalité, mais pas d’interculturalité sans interculturel. ET D. Il y a un cheminement pour passer de l’interculturel à l’interculturalité dont les étapes sont la connaissance de l’autre culture, la négociation et l’engagement.

35
Q

D’après White (2014), la notion d’interculturalisme est caractérisée par :

A. l’existence d’une définition unique

B. un manque de précision

C. une grande précision

A

B. un manque de précision

« [L]es définitions de l’interculturalisme utilisées pendant les audiences manquaient souvent de précision. » (White, 2014 : 24).

D’ailleurs, rares sont ceux qui définissent clairement les éléments caractéristiques de l’interculturalisme, et ce, tant dans la littérature scientifique que dans la documentation gouvernementale (Verbun, 2014: 30)

36
Q

En vous référant au texte de White (2014), répondez par vrai ou faux.

  1. L’interculturalisme québécois est l’ensemble de principes et de mécanismes qui permet de déterminer si une personne immigrante pourra s’installer au Québec.
  2. Il existe une tension à l’intérieur du Québec entre deux façons de concevoir l’interculturalisme, l’une mettant l’accent sur la notion de culture et l’autre sur la notion de citoyenneté.
  3. L’interculturalisme québécois se trouve au centre d’un débat qui oppose les Canadiens français et les Canadiens anglophones.
  4. L’interculturalisme québécois se trouve au centre d’un débat qui oppose les Canadiens français et les différentes communautés issues de l’immigration.
A
  1. Faux
  2. Vrai
  3. Vrai
  4. Vrai

« L’interculturalisme québécois – c’est-à-dire l’ensemble de principes et de mécanismes qui caractériseraient la gestion du pluralisme ethnoculturel au Québec – se trouve au centre d’un débat qui oppose, d’un côté, les Canadiens français et les Canadiens anglophones et, de l’autre, les Canadiens français et les différentes communautés issues d’une immigration plus ou moins récente. » (White, 2014 : 21)

« [On constate] une tension à l’intérieur du Québec entre deux façons de concevoir l’interculturalisme, l’une mettant l’accent sur la notion de culture et l’autre sur la notion de citoyenneté. » (White, 2014 : 22).

37
Q

Complétez l’énoncé suivant.

White (2014) est convaincu que l’avenir du Québec dépend de sa capacité à « mettre en pratique des scénarios interculturels ». Cependant, il ne croit pas que ……………………………………………………….. riment ensemble.

A. Diversité et identité

B. Nation et interculturalisme

C. Nation et interculturel

A

C. Nation et interculturel

“Il y a de bonnes raisons pour remettre en question la valeur de l’interculturalisme comme politique d’intégration pour le Québec. Comme Charles Taylor, je suis convaincu que l’avenir du Québec dépend de sa capacité à « mettre en pratique des scénarios interculturels » (2012, ma traduction), mais je ne crois pas que nation et interculturel riment ensemble ; l’interculturel
n’est pas destiné à faire le travail du « nation-building », ce n’est ni sa vocation ni son métier” ( White, 2014: 41).

38
Q

Quelle définition décrit le mieux la notion d’intervention interculturelle, telle que présentée dans le texte de Montgomery et Agbobli (2017) ?

A. Une intervention interculturelle désigne l’action d’adapter les pratiques de gestion et de marketing dans le cadre d’entreprises implantées à l’étranger, en prenant en compte les différences culturelles et nationales.

B. L’intervention interculturelle se réfère exclusivement à l’accompagnement des nouveaux immigrants dans leur processus d’établissement dans un nouveau pays, en offrant des services tels que des cours de langue, des programmes de soutien psychosocial et une aide à la recherche d’emploi.

C. L’intervention interculturelle englobe un ensemble de pratiques visant à apporter un changement individuel, groupal ou sociétal, en utilisant des approches adaptées à la diversité dans les sociétés contemporaines, telles que l’accompagnement des nouveaux immigrants, la gestion des différences culturelles dans les entreprises transnationales et la coopération internationale.

D. L’intervention interculturelle se concentre principalement sur l’élaboration de politiques sociales, la promotion du dialogue interculturel dans l’espace public et la revendication des droits des minorités ethniques et culturelles.

A

C. L’intervention interculturelle englobe un ensemble de pratiques visant à apporter un changement individuel, groupal ou sociétal, en utilisant des approches adaptées à la diversité dans les sociétés contemporaines, telles que l’accompagnement des nouveaux immigrants, la gestion des différences culturelles dans les entreprises transnationales et la coopération internationale.

Voir section 1.3 du texte de Montgomery et Agbobli (2017), pages 15-17.

Les auteurs définissent dans cette section la notion d’intervention interculturelle et présentent ses 3 sphères d’application : 1) l’accompagnement des personnes immigrantes dans leur processus d’établissement dans un nouveau pays, 2) l’adaptation des pratiques de gestion et de marketing dans le cadre d’entreprises implantées à l’étranger et 3) l’adoption d’une vision interculturelle par les organisations internationales et non gouvernementales impliquées dans la coopération et l’aide humanitaire.

39
Q

Complétez l’énoncé suivant avec la (ou les) bonne(s) réponse(s). Charron (2015) considère comme discours :

A. […] toute chose à laquelle on peut attribuer une signification dans un contexte donné.

B. […] toute chose que l’on peut associer à un acteur individuel ou collectif, que l’on considère alors comme un « locuteur ».

C. […] toute chose qui nous invite à ne pas isoler ce qui est « dit » du contexte dans lequel il a été dit.

D. […] toute chose qui met en relations celui qui s’exprime avec ce qu’il dit, comment il le dit, à qui, dans quelles circonstances et dans quel but.

A

Toutes les réponses

Charron (2015), pp. 2-3.

« Nous considérons comme discours toute chose (objet, œuvre, action, parole, geste, image, silence…) à laquelle on peut attribuer une signification dans un contexte donné et qu’on peut associer à un acteur individuel ou collectif, que l’on considère alors comme un “locuteur”. Ce “locuteur” peut “dire” quelque chose aussi bien en prononçant un long discours qu’en se taisant, qu’en claquant la porte, qu’en levant le poing ou qu’en offrant des fleurs. Tout, en somme, peut tenir lieu d’énoncé. La notion de discours (par opposition à d’autres notions apparentées, comme message, contenu, information, idées) nous invite à ne pas isoler ce qui est “dit” du contexte dans lequel il a été dit, c’est-à-dire de l’ensemble des composantes de la situation de communication. La notion de discours met en relations celui qui « parle » avec ce qu’il dit, comment il le dit, à qui, dans quelles circonstances, dans quel but, etc. C’est ce système de relations qui confère une signification à ce qui est dit. Pour être plus précis nous dirons que c’est en regard de ce système de relations que les acteurs attribuent des significations à des énoncés. »

40
Q

Selon Charron (1998), en quoi consiste la théorie de l’agenda-setting développée par Maxwell McCombs et Donald L. Shaw ?

A. Les médias dictent les opinions des gens, mais orientent peu leur attention sur des sujets en particulier.

B. Les médias ne dictent pas les opinions des gens, mais influencent leur vote.

C. Les médias ne dictent pas les opinions des gens, mais orientent leur attention sur des sujets en particulier.

D. Les médias dictent les opinions des gens, mais n’influencent pas leur vote.

A

C. Les médias ne dictent pas les opinions des gens, mais orientent leur attention sur des sujets en particulier.

Charron (1998), p. 322.

« Par l’importance qu’ils accordent à certains événements et pas à d’autres, par les enjeux qu’ils y mettent, les médias conditionneraient donc l’importance que le public leur accorde, sans pour autant dicter son opinion. Autrement dit, leur influence consisterait moins à nous faire aimer ou détester Madonna et Bill Clinton qu’à les rendre intéressants. Selon la formule consacrée : les médias ne nous disent pas quoi penser, mais simplement à quoi penser. »

41
Q

En vous référant au texte de Charron (1998), complétez les énoncés suivants avec le concept approprié. Choix : Proximité culturelle, Sources, Marchandage de l’information

  1. Un(e) […………………] a cours quand les acteurs sociaux en quête de visibilité doivent négocier leur présence médiatique avec des journalistes qui, eux, sont en quête d’informations.
  2. Le modèle de construction de l’agenda public considère les rapports d’influence entre les agendas des […………………], des journalistes et du public.
  3. Au nombre des facteurs qui déterminent la valeur journalistique se trouve la (ou le) […………………].
A
  1. Marchandage de l’information
  2. Sources
  3. Proximité culturelle
42
Q

Identifiez ce qui, selon Charron (1998), ne correspond pas à un facteur déterminant de la valeur journalistique d’un événement ou d’une nouvelle.

A. La gravité des faits

B. La consensualité des situations

C. La notoriété des acteurs de l’événement

D. La proximité géographique ou culturelle de l’événement

E. La correspondance entre l’événement et les formats médiatiques (par exemple, la disponibilité des images pour la télévision)

A

B. La consensualité des situations

Charron (1998), p. 323.

Entre autres « facteurs qui déterminent [l]a valeur journalistique [d’une information figure] le caractère conflictuel ou controversé des situations » et non pas son caractère consensuel.

43
Q

Répondez par vrai ou faux.

D’après Mercier (2012), l’opinion publique constitue la somme d’opinions individuelles.

A

Faux

Mercier (2012), p. 18.

« L’opinion publique se caractérise à la fois par le fait d’être collective, exprimée publiquement et sur un sujet d’intérêt général. Un usage rigoureux de la notion implique que les gens aient une certaine conscience d’un sentiment partagé, car elle n’est pas la simple somme d’opinions individuelles. »

44
Q

Sélectionnez la (ou les) bonne(s) réponse(s).

Pourquoi le sociologue Pierre Bourdieu (1973), cité par Mercier (2012), admet-il que « l’opinion publique n’existe pas » ?

A. Parce qu’on ne peut pas considérer comme formant un tout cohérent, une agglomération, dans des sondages, des opinions d’individus qui ne se connaissent pas et ne se sont jamais rencontrés.

B. Parce qu’on ne peut pas considérer comme formant un tout cohérent, une agglomération, dans des sondages, des opinions d’individus qui ne comprennent pas la question du sondage de la même façon.

C. Parce qu’on ne peut pas considérer comme formant un tout cohérent, une agglomération, dans des sondages, des opinions d’individus qui ne font que reproduire la représentation que donnent les médias d’un fait.

D. Parce qu’on ne peut pas considérer comme formant un tout cohérent, une agglomération, dans des sondages, des opinions d’individus qui ne sont pas tous concernés par la question débattue.

E. Parce qu’on ne peut pas considérer comme formant un tout cohérent, une agglomération, dans des sondages, des opinions d’individus qui n’ont pas la même compétence pour appréhender les enjeux d’un débat donné.

F. Aucune de ces réponses

A

B. Parce qu’on ne peut pas considérer comme formant un tout cohérent, une agglomération, dans des sondages, des opinions d’individus qui ne comprennent pas la question du sondage de la même façon.
ET
C. Parce qu’on ne peut pas considérer comme formant un tout cohérent, une agglomération, dans des sondages, des opinions d’individus qui ne font que reproduire la représentation que donnent les médias d’un fait.
ET
E. Parce qu’on ne peut pas considérer comme formant un tout cohérent, une agglomération, dans des sondages, des opinions d’individus qui n’ont pas la même compétence pour appréhender les enjeux d’un débat donné.

Mercier (2012), p. 21.

« Dans une célèbre querelle entamée en 1973 dans la revue Les Temps modernes, le sociologue Pierre Bourdieu allait jusqu’à affirmer que “l’opinion publique n’existe pas”. Il n’y aurait aucun sens à considérer comme formant un tout cohérent, une agglomération, dans des sondages, des opinions d’individus qui ne comprennent pas la question de la même façon, qui n’ont pas la même compétence pour appréhender les enjeux du débat, ou encore qui ne font que reproduire la représentation que donnent les médias d’un fait. »

45
Q

Identifiez la (ou les) bonne(s) réponses.

D’après Mercier (2012), la notion d’opinion publique sondagière est fort utile pour les acteurs politiques :

A. Car elle permet de renforcer la mission de porte-parole du peuple.

B. Car elle leur permet d’incarner une volonté générale et d’en tirer une légitimité.

C. Car elle permet de prendre la parole, d’être entendu dans l’espace public.

D. Car elle permet d’interpréter la volonté du peuple par un indicateur chiffré.

A

B.Car elle leur permet d’incarner une volonté générale et d’en tirer une légitimité.
ET
D. Car elle permet d’interpréter la volonté du peuple par un indicateur chiffré.

Mercier (2012)

La réponse 1 met en évidence l’utilité de la notion d’opinion publique sondagière du point de vue des médias : « De plus, les médias revendiquent aussi une mission de porte-parole du peuple, […]. Sonder le peuple est un des moyens à leur disposition pour affirmer qu’ils cherchent bel et bien à rester à l’écoute de la volonté du plus grand nombre. » (pp. 26-27)

La réponse 3 met en évidence son utilité du point de vue des citoyens : « Encore faut-il que la libre expression existe ou que le peuple sache surmonter la peur engendrée par un appareil répressif pour s’organiser et prendre la parole publiquement, comme ce fut le cas en Europe centrale et orientale autour de 1989, ou dans certains pays arabes à partir de l’hiver 2011. » (p. 25)

Les réponses 2 et 4 mettent en évidence son utilité du point de vue des acteurs politiques : « Les sondages sont un des outils de ce que Walter Lippman a appelé la “fabrique du consentement”, puisque leur interprétation permet d’incarner une volonté générale qui est au cœur du principe démocratique, en plus du vote. À partir du moment où, dans la théorie démocratique, le pouvoir est censé revenir au peuple, les hommes politiques trouvent un intérêt évident à interpréter cette volonté par un indicateur chiffré qui se pare des atours d’une certaine scientificité. Comme le souligne Anne-Marie Gingras (2006, p. 169) : “L’opinion publique participe aux croyances fondamentales de la démocratie libérale, celles voulant que le peuple soit capable d’édicter des choix valables pour la gouverne et que ses décisions orientent véritablement la gestion publique.” À cet égard, l’opinion publique n’a de sens réel comme concept que dans un univers de référence démocratique, où la légitimité provient d’une adhésion populaire exprimée dans les urnes si le régime est démocratique, ou d’un peuple qui revendique sa capacité à intervenir sur la décision politique pacifiquement. » (pp. 24-25).

46
Q

En vous référant au texte de Charron (2015), répondez par vrai ou faux.

  1. Dans la communication publique, tous les protagonistes sont susceptibles de chercher à infléchir les représentations des autres dans les débats publics.
  2. Concrètement, le public est une entité cohésive et agissante constituée de l’ensemble des citoyens qui opinent librement sur les affaires publiques.
  3. Communication publique et communication de masse sont synonymes en ce qu’elles sont toutes deux concernées par les énoncés qui font l’objet d’une large diffusion dans une communauté.
  4. Pour qu’une situation quelconque devienne une affaire publique, il suffit qu’elle concerne directement ou indirectement l’ensemble d’une collectivité, [qu’elle] relève de la sphère publique par opposition à la sphère privée […].
A
  1. Vrai
  2. Faux
  3. Faux
  4. Faux

Charron (2015) :

« Précisons d’abord que, pour expliciter notre définition, nous mettrons en scène trois catégories d’acteurs, ou plutôt trois rôles que les acteurs peuvent tenir dans la communication publique :

  • Les protagonistes sont ceux qui cherchent à infléchir les représentations des autres dans les débats publics. » (p. 1)

« L’idéal démocratique et le sens commun nous font imaginer un public comme une entité cohésive et agissante, constituée de l’ensemble des citoyens, qui opinent librement sur les affaires publiques et qui, après une discussion rationnelle qui a valeur de délibération, adopte une position majoritaire ou consensuelle qui s’exprime dans l’opinion publique. Il n’y a pas lieu ici d’insister sur le caractère utopique de ce public idéalisé. » (pp. 1-2)

« Notre définition de la communication publique soulève trois conditions. Premièrement, la communication publique est constituée des discours publics au sens où ils sont énoncés publiquement ou font l’objet d’une large diffusion dans une communauté. Deuxièmement ces discours abordent ou concernent des enjeux collectifs qui intéressent cette communauté et qui, de ce fait, entrent dans le domaine des affaires publiques. Le concept de communication publique ne recouvre donc qu’une partie de ce que l’on désigne généralement par les notions de « communication de masse » et de « communication sociale. » (p. 2)

« Une situation quelconque devient une affaire publique à deux conditions. Premièrement, elle concerne directement ou indirectement l’ensemble d’une collectivité. Une affaire est publique si elle relève de la sphère publique par opposition à la sphère privée et que son traitement requiert, en dernière instance, une action sur ou par la collectivité. […] Deuxièmement, une situation devient une affaire publique si elle suscite un débat et qu’il y a donc, réellement ou potentiellement, une ou des divergences de vues à propos de cette situation. » (pp. 3 et 4)

47
Q

Sélectionnez le concept qui correspond à la définition suivante.

Les membres du groupe majoritaire s’attendent à ce que les nouveaux arrivants abandonnent leur identité culturelle et adoptent rapidement la culture de leur pays d’adoption, considérant celle-ci comme la mieux adaptée à la vie en société

A. Intégration

B. Socialisation

C. Assimilation

D. Interculturalisme

E. Adaptation

A

C. Assimilation

Jusque dans les années 70, l’assimilationnisme (Barrette, Gaudet et Lemay,
1996) fut l’option la plus en vogue, sinon la seule, au Québec comme ailleurs
au Canada. Les membres de la société d’accueil, en particulier les membres du
groupe majoritaire, s’attendaient à ce que les nouveaux arrivants abandonnent
leur identité culturelle et adoptent rapidement la culture de leur pays d’adoption,
considérant celle-ci comme la mieux adaptée à la vie en société. Cette
position rencontra cependant de fortes résistances. Les immigrants, en effet,
acceptaient mal de se voir imposer un mode de vie qui ne leur correspondait
pas et qui, à la limite, niait leur héritage culturel. En outre, dans les sociétés se
voulant respectueuses des différences, on dénonce de plus en plus l’option
assimilatrice comme une pratique raciste et oppressante qui, à long terme, nuit
à une collectivité « en étouffant la source vive des différentes individualités
qui la composent » (Delorme, 1996b, p. 9). Pour ces raisons, l’assimilationnisme
fut abandonné (Auger, 2005 : 125).

48
Q

Associez les définitions suivantes à l’approche en intervention interculturelle correspondante. Choix : Subjectiviste, Culturaliste, Interculturaliste, Critique

  1. Vision essentialiste de la communication, se servant de catégorisations préconstruites de la culture et dans laquelle le rôle de l’intervenant domine. Cette approche est fondée sur des généralisations qui ne tiennent pas compte de l’hétérogénéité des groupes.
  2. Vision macro de la communication qui insiste sur la compréhension des contextes (historiques, sociaux, politiques) et des rapports de force. Cette approche se préoccupe de la justice sociale et l’éradication des inégalités.
  3. Vision micro de la communication, insistant sur l’interaction et l’égalité dans la relation de communication. Cette approche insiste sur la compréhension des cadres de référence des acteurs dans une situation d’interaction en vue d’améliorer les chances de compréhension mutuelle tout en minimisant les risques de malentendus ou conflits.
A
  1. Culturaliste
  2. Critique
  3. Subjectiviste

Voir le tableau 1.1 (Montgomery et Agbobli, 2017, p.23-24).

49
Q

Répondez par Vrai ou Faux :

Puisque les musulmans forment un pourcentage important des habitants au Québec, la majorité des Québécois ont une vision objective de leurs concitoyens musulmans.

A

Faux

Faux. L’image qu’ils en ont résulte surtout de ce qui leur est transmis par les médias (Antonius, 2008, p.17).

50
Q

**

Répondez par Vrai ou Faux.

L’utilisation par les médias d’un cadre de substance qui relève de traditions culturelles et qui emploie des mots possédant une grande résonnance culturelle a peu de potentiel d’influencer le lectorat.

A

Faux

Faux. Ce genre de cadre culturellement résonnant a le plus de potentiel d’influencer (Tremblay, 2009, p.42).

51
Q

Associez chacune des définitions suivantes au concept approprié. Choix : Représentation physique, Représentation symbolique, Minorités visibles

  1. Visibilité d’un individu à l’écran, présence de porte-parole.
  2. Personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche.
  3. Ensemble des effets, idées ou perceptions qu’une programmation donnée à la télévision peut engendrer chez des auditeurs.
A
  1. Représentation physique
  2. Minorités visibles
  3. Représentation symbolique

(Voir Diamballa, 2016, p. 15 et 18).

52
Q

Associez chacune des définitions suivantes au concept approprié. Choix : Processus impérialiste, Distribution daltonienne, Sous-représentation

  1. Qui place tous les groupes ethnoraciaux sur le même pied d’égalité.
  2. Qui sert à justifier l’élimination des autochtones et leurs cultures par l’élaboration de mythes et de stéréotypes.
  3. Qui est synonyme d’une faible importance ou de l’inexistence des groupes racialisés dans les médias.
A
  1. Distribution daltonienne
  2. Processus impérialiste
  3. Sous-représentation

(Voir les différents articles de Habilo médias)

53
Q

Complétez la phrase suivante.

Une bonne pratique journalistique :

A. juxtapose les évènements internationaux au contexte local.

B. cherche à déconstruire les stéréotypes.

C. simplifie l’identité de l’Autre afin de favoriser la compréhension des lecteur

A

B. cherche à déconstruire les stéréotypes

(Voir Antonius, 2008, p.46 à 49)

54
Q

Complétez la phrase suivante.

Toute représentation mentale que se fait un individu est conditionnée. Cette représentation humaine est nécessairement :

A. objective et complète.

B. relative et partielle.

C. partielle et partagée.

A

B. relative et partielle

(Voir Hoebek, 2009, p.37)

55
Q

Associez chacune des définitions suivantes au concept approprié. Choix : Puissance d’évocation, Effet du réel, Principe de sélection

  1. Recherche du sensationnel et du spectaculaire en faisant appel à la dramatisation et au double sens.
  2. Puissance dont fait preuve la télévision lui permettant de faire voir, et faire croire à ce qu’elle fait voir.
  3. Fait de montrer à répétition certains incidents traversés d’enjeux politiques ou éthiques qui peuvent générer des sentiments négatifs.
A
  1. Principe de sélection
  2. Effet du réel
  3. Puissance d’évocation

(Voir Diamballa, 2016, p.35-36)

56
Q

Quel(s) élément(s) caractérisent la posture éthique d’un grand journal d’information comme La Presse :

A. Les sources d’informations sont peu diversifiées, mais de qualité.

B. L’information se veut objective.

C. L’iconographie occupe une place importante.

D. Le dérapage informationnel est dénoncé.

A

B. L’information se veut objective.
ET
D. Le dérapage informationnel est dénoncé.

(Voir Antonius, 2008, p.41 à 44)

57
Q

Parmi les éléments suivants, lequel ou lesquels font partie de la quête d’objectivité dans le domaine de l’information ?

A. S’assurer que les informations permettent de comprendre les récits des acteurs principaux.

B. S’assurer que certains groupes sociaux aux propos non objectifs soient exclus.

C. S’assurer qu’une variété d’opinions sont exprimées.

D. S’assurer que le journal reflète la tendance idéologique retrouvée dans la société.

A

A. S’assurer que les informations permettent de comprendre les récits des acteurs principaux.
ET
C. S’assurer qu’une variété d’opinions sont exprimées.

(Voir Antonius, 2008, p.17-18)

58
Q

Parmi les éléments suivants, lesquels caractérisent le phénomène du populisme ?

A. Le sentiment d’une proximité entre le peuple et le pouvoir politique.

B. L’infériorisation des groupes minoritaires.

C. La conciliation de contradictions de façon mythique.

D. L’appel à l’identité nationale et l’affirmation d’une unité culturelle.

A

C. La conciliation de contradictions de façon mythique.
ET
D. L’appel à l’identité nationale et l’affirmation d’une unité culturelle.

(Voir Potvin et al., 2008, p.3-4)

59
Q

Cochez le ou les éléments caractéristiques des stéréotypes.

A. Les stéréotypes sont des clichés ou opinions toutes faites.

B. Les stéréotypes donnent une image toujours négative d’une personne ou d’un groupe.

C. Les stéréotypes répondent à un principe de réflexion approfondie.

D. Les stéréotypes ne sont pas enseignés. Ils sont appris de manière individuelle.

A

A. Les stéréotypes sont des clichés ou opinions toutes faites.
ET
D. Les stéréotypes ne sont pas enseignés. Ils sont appris de manière individuelle.

Les stéréotypes sont des clichés ou opinions toutes faites (Hoebeke, 2009, p.39). Ils peuvent donner une image positive d’une personne ou d’un groupe (Hoebeke, 2009, p.40). Ils répondent à un principe d’économie pour l’intelligence humaine et ils ne sont pas enseignés, mais appris individuellement en fonction des savoirs et expériences (Hoebeke, 2009, p.41).

60
Q

Parmi les affirmations suivantes, laquelle ou lesquelles peuvent être associées à la situation dans les médias au Québec ?

A. Certaines minorités sont décrites de façon négative ou stéréotypée.

B. Les minorités ethniques occupent un nombre de rôles télévisuels proportionnels à leur présence dans la population.

C. En montrant certains évènements à répétition, la télévision peut générer des sentiments de racisme.

D. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) n’a pas comme mission de veiller à la représentation de la diversité culturelle.

A

A. Certaines minorités sont décrites de façon négative ou stéréotypée.
ET
C. En montrant certains évènements à répétition, la télévision peut générer des sentiments de racisme.

(Voir Diamballa, 2016, p.25, 26, 36 et 38)

61
Q

Parmi les exemples suivants, lequel ou lesquels sont des solutions proposées pour contrer la vision déformée des communautés racialisées partagée dans les médias traditionnels ?

A. Une meilleure représentation des communautés dans les salles de presse.

B. Un langage différencié pour parler de personnes blanches ou racialisées.

C. Un contact régulier avec des communautés diversifiées de la part des journalistes.

D. Une couverture des évènements qui ont un haut intérêt journalistique seulement.

A

A. Une meilleure représentation des communautés dans les salles de presse.
ET
C. Un contact régulier avec des communautés diversifiées de la part des journalistes.

(Voir le texte de Habilo médias sur la diversité raciale et culturelle dans les médias d’information)

62
Q

Répondez par Vrai ou Faux.

Les stéréotypes sont des représentations que l’on pourrait qualifier de fausses.

A

Faux

Les stéréotypes ne sont pas nécessairement faux, mais sont plutôt relatifs à un point de vue, ce qui leur enlève généralement toute universalité (Hoebeke, 2009, p.40).

63
Q

Répondez par Vrai ou faux.

Un journal qui pratique le sensationnalisme a comme préoccupation première d’effectuer des ventes, mais se soucie quand même de limiter les conséquences sociales de ses publications comme la stigmatisation des immigrants, par exemple.

A

Faux

(Voir Antonius, 2008, p.40).