Questionnaire de positionnement Flashcards

1
Q

En quelle année fut fondée la Compagnie de Jésus par Ignace de Loyola ?

A

En réaction au développement du protestantisme, Ignace de Loyola fonde en 1534 la « Compagnie de Jésus ». Commandés par un « général », les « soldats du Christ » développent un enseignement fondé sur l’étude des « humanités » et sur une méthode pédagogique dite « simultanée » qui se substitue à la méthode « individuelle » jusque-là en vigueur.

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2
Q

En quelle année fut fondé l’Institut des Frères de l’école chrétienne par Jean-Baptiste de La Salle ?

A

Pendant tout le Moyen Âge, les monastères avaient assuré l’essentiel des rudiments de l’éducation avec en priorité, la formation des formateurs eux-mêmes. Avec Jean Baptiste de La Salle (1651-1719) et le mouvement des « Frères des écoles chrétiennes » qu’il a fondé, le français se substitue au latin et devient la langue vivante enseignée. On doit à Jean-Baptiste de La Salle nombre d’idées d’avant-garde à l’époque qui marqueront par la suite la pédagogie.

La réponse correcte est :
1680

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3
Q

Présenté au cours des séances des 20 et 21 avril 1792, le projet de Condorcet réunit pour la première fois les trois principes fondamentaux de notre système d’instruction publique : égalité, laïcité, liberté. Alors que Talleyrand se fonde sur un découpage administratif, Condorcet quant à lui s’inscrit dans une logique démographique. Afin de réaliser son objectif d’égalité, Condorcet étend la gratuité à tous les degrés de l’instruction. Combien distingue-t-il de degrés ?

A

Le premier degré (les écoles primaires) ; le deuxième degré (les écoles secondaires) ; le troisième degré (les Instituts) ; le quatrième degré (les Lycées) ; le cinquième degré (la Société nationale des sciences et des arts). En outre, en matière d’enseignement postscolaire, Condorcet charge les maîtres primaires de faire, le dimanche, des conférences à l’intention de la population active.

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4
Q

Depuis le 21 septembre 1792, date de la proclamation de l’abolition de la royauté, la France a connu cinq républiques. Sur quelle période s’étend la première république ?

A

La Première République, officiellement nommée République française, est le nom conventionnellement donné par les historiens à la période correspondant à l’ensemble des régimes républicains de la France de septembre 1792 à mai 1804. Pour mémoire :

  • La Première République s’étend du 22 septembre 1792 au 18 mai 1804
  • La deuxième République s’étend du 24 février 1848 au 2 décembre 1852
  • La Troisième République s’étend du 4 septembre 1870 au 10 juillet 1940
  • La Quatrième République s’étend du 13 octobre 1946 au 28 septembre 1958

La Cinquième République s’étend du 28 septembre 1958 à nos jours

La réponse correcte est :
De 1792 à 1804

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5
Q

En quelle année, Napoléon a-t-il créé l’Université impériale ?

A

Une loi du 10 mai 1806 annonce la création d’un corps chargé de l’enseignement et de l’éducation publique dans tout l’Empire : l’Université impériale. L’Empereur a donc choisi d’imposer le monopole. Bien que ce projet de loi soit accepté à la majorité (210 contre 42 voix) le 10 mai 1806, il faudra néanmoins attendre le 17 mars 1808 pour que les décrets d’application soient votés. Les décrets du 17 mars 1808, du 17 septembre 1808 et du 15 novembre 1811 vont alors en assurer la mise en œuvre.

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6
Q

En quelle année, le ministre de l’Instruction publique François Guizot a-t-il présenté son projet de loi considéré comme « une première charte complète et détaillée de l’enseignement primaire en France » ?

A

Après l’ordonnance de 1830, la loi de 1833 dont François Guizot (1787-1874), ministre de l’Instruction publique depuis 1832, est l’initiateur, se révèle être « une première charte complète et détaillée de l’enseignement primaire en France ». En présentant la loi de 1833, Guizot expose dans quel esprit il a conçu son projet. Il affirme que quatre principes lui paraissent dangereux quand ils sont employés exclusivement : le tout État, le principe de pure industrie, le principe communal, et enfin le tout Église. Il prétend alors de tous les mettre en œuvre.

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7
Q

En quelle année, la loi Falloux a-t-elle été promulguée ?

A

La loi Falloux de mars 1850 accorde au clergé ce qu’il demandait depuis longtemps à savoir la liberté de l’enseignement secondaire. Le titre premier de la loi abolit le monopole et reconnaît deux types d’écoles : les écoles fondées ou entretenues par les communes, les départements ou l’État, qui prennent le nom : d’écoles publiques ; les écoles fondées et entretenues par des particuliers ou des associations, qui prennent le nom d’écoles libres. La loi reconnaît ainsi officiellement l’enseignement secondaire libre ; ses établissements pouvant recevoir des subventions des collectivités publiques sans que cette subvention puisse excéder le dixième des dépenses annuelles de l’établissement.

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8
Q

Quand l’enseignement secondaire féminin a-t-il été institué ?

A

La loi Camille Sée du 20 décembre 1880 institue un enseignement secondaire public féminin. Les lois scolaires ont ainsi d’abord concerné l’enseignement destiné aux filles : en 1879, une loi oblige chaque département à tenir une école normale d’institutrices et en 1880, la loi Camille Sée crée les collèges et lycées de filles en même temps qu’elle exclut l’enseignement religieux des heures de classe.

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9
Q

Quand l’enseignement primaire a-t-il été rendu public et gratuit ?

A

C’est la loi du 16 juin 1881 de Jules Ferry qui rend l’enseignement primaire public et gratuit. Elle constitue le premier volet du triptyque qu’elle forme avec l’obligation et la laïcité de l’enseignement. Il était en effet nécessaire, avant d’imposer l’obligation scolaire, de généraliser et d’inscrire dans la loi le principe de gratuité absolue.

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10
Q

En quelle année l’instruction primaire a-t-elle été rendue obligatoire ?

A

Aux termes de la loi du 28 mars 1882 relative à l’enseignement primaire obligatoire : « Article 4 : L’instruction primaire est obligatoire pour les enfants des deux sexes âgés de six ans révolus à treize ans révolus ; elle peut être donnée soit dans les établissements d’instruction primaire ou secondaire, soit dans les écoles publiques ou libres, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute autre personne qu’il aura choisie ». Cette même loi pose en outre le principe de la neutralité de l’école, c’est-à-dire de la laïcité. La loi achève la réalisation du programme des républicains : faire prévaloir dans l’enseignement populaire le principe trinitaire de la gratuité, de l’obligation et de la laïcité. L’ensemble du dispositif sera parachevé avec la loi d’octobre.

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11
Q

En quelle année, la loi de séparation de l’Église et de l’État a-t-elle été promulguée ?

A

Le 9 décembre 1905 intervient la loi de séparation de l’Église et de l’État. Cette loi représente le point d’aboutissement d’une longue histoire conflictuelle qui a opposé tout au long du XIXe siècle deux visions de la France - celle de ceux qui veulent que la France redevienne « la fille aînée de l’Église (catholique) » et celle de ceux qui pensent que la France moderne doit être la fille de la Révolution de 1789. Si la loi de 1905 procède à cette dissociation - la distinction entre écoles publiques et écoles privées ayant déjà été opérée précédemment avec les lois Guizot et Falloux - elle ouvre néanmoins la voie à l’apaisement de leurs relations. Elle assure ainsi, en n’en cautionnant aucune, la pluralité des religions et elle consacre la liberté pour chacun de choisir ou non ses croyances dès lors que cela ne porte pas atteinte à l’ordre public, ni à la neutralité des services publics.

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12
Q

Promulguée par Georges Leygues en 1902, la réforme de l’enseignement secondaire entend permettre la « diversité dans l’unité ». Il s’agit de moderniser l’enseignement des humanités et de rapprocher l’enseignement primaire et secondaire. Cette réforme y parvient en partie notamment grâce à deux innovations majeures : les sections et les deux cycles. Combien de cycles constituent le secondaire ?

A

Un premier cycle de quatre ans et un second de trois ans. La création d’un premier cycle qui constitue en lui-même un ensemble complet répond à la volonté de trouver une articulation avec le primaire supérieur pour permettre aux bons élèves de celui-ci de passer au lycée en seconde et de poursuivre jusqu’au baccalauréat. En fait, si ce corpus de lois permet à certains enfants d’origines populaires de poursuivre leurs études, de multiples barrières leur interdisent en pratique l’accès à l’enseignement secondaire. Sur le plan institutionnel, on a affaire à deux « réseaux » d’établissements distincts, à deux ordres (le primaire et le secondaire) ; entre « l’école du peuple » et « l’école des notables », pour reprendre l’expression d’Antoine Prost.

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13
Q

En quelle année, les Compagnons de l’Université nouvelle ont-ils publié leur manifeste ?

A

En 1918, les Compagnons de l’Université nouvelle publient un manifeste qui fait valoir la nécessité de donner à tous les Français la même formation de base et d’élever le niveau général d’instruction (donc d’allonger la scolarisation obligatoire portée par Jules Ferry à 13 ans). Cependant, le souci des compagnons est autant la justice sociale que l’élargissement du vivier des élites dont l’économie française a besoin au lendemain de la guerre. École unique, sélection et gratuité sont alors les trois principes développés par les Compagnons qui définissent un modèle de l’école fondé sur la méritocratie, ce que d’aucuns appelleront le « courant de la juste sélection ». Il s’agit de sélectionner en fonction non plus du milieu social, mais du mérite individuel. Cet objectif social rejoint les impératifs économiques de l’époque.

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14
Q

Quand fut promulguée la loi Astier ?

A

Au sortir du premier conflit mondial, le législateur entend organiser et réglementer l’ensemble de l’enseignement technique avec la loi relative à l’organisation de l’enseignement technique industriel et commercial (dite loi Astier) du 25 juillet 1919. Celle-ci instaure pour la première fois des cours professionnels obligatoires et gratuits et substitue au certificat de capacité professionnelle, créé en 1911, le certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Elle organise, à tous les niveaux, l’administration et le contrôle de ce type d’enseignement, assuré par des inspecteurs nommés par le ministre.

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15
Q

En quelle année, l’enseignement secondaire est-il devenu gratuit ?

A

La gratuité dans l’enseignement secondaire est obtenue au terme d’une lutte assez longue : la loi de finances du 16 avril 1930 en décide l’application pour la classe de 6° ; celle du 21 mars 1931 l’étend à la classe de 5°, puis celles du 31 mars 1932 et du 11 avril 1933 aux classes plus élevées.

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16
Q

En quelle année le ministère de l’instruction public devient ministère en charge de l’éducation nationale ?

A

Le ministère de l’Instruction publique prend le nom de ministère de l’Éducation nationale le 3 juin 1932. La distinction entre Éducation nationale et instruction publique renvoie à l’opposition idéologique entre les tenants d’un modèle visant à la formation de l’enfant dans sa totalité au sein d’une école assurant une éducation égalitaire et communautaire et de l’autre, ceux qui estiment à l’instar de Condorcet, que l’éducation relève de la famille et que le rôle de l’école doit se limiter à l’instruction.

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17
Q

En quel âge, Jean Zay a-t-il porté l’obligation scolaire ?

A

Jean Zay envisage une rénovation du système éducatif et il se lance dans un projet d’école unique. Ce projet global consiste d’abord à prolonger la scolarité, ce que réalise la loi du 6 août 1936 portant l’obligation de 13 à 14 ans.

18
Q

En quelle année est remis le plan Langevin-Wallon ?

A

René Capitant, commissaire à l’Instruction publique du Comité Français de Libération Nationale, puis ministre de l’Éducation nationale du Gouvernement Provisoire de la République Française, nomme le 8 novembre 1944 une « commission ministérielle d’études pour la réforme de l’enseignement ». La commission présidée d’abord par Paul Langevin (professeur au Collège de France) puis, après le décès de celui-ci en 1946, par Henri Wallon (professeur au Collège de France), élabore un projet global de réformes qui s’inscrit dans la continuité des thèmes élaborés par Jean Zay sous le Front populaire. Il sera remis au second gouvernement Paul Ramadier en juin 1947.

19
Q

L’ordonnance du 6 janvier 1959 a prolongé la scolarité obligatoire jusqu’à :

A

L’ordonnance du 6 janvier 1959 a prolongé la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, à compter de la rentrée 1967, pour les enfants nés à partir du 1er janvier 1953. Le décret n°59-57 du même jour (6 janvier 1959), portant sur la réforme de l’enseignement public a quant à lui modifié profondément les structures de l’enseignement des premier et second degrés.

20
Q

En quelle année, le collège « unique » a-t-il été institué ?

A

La loi Haby du 11 juillet 1975, qui doit son nom au ministre de l’Éducation nationale René Haby, prévoit notamment la mise en place d’un « Collège pour tous » (le premier cycle du « secondaire ») en continuité de l’« École pour tous » (le « primaire »). C’est la raison pour laquelle on parle dès lors de « collège unique ».

21
Q

Quand les zones d’éducation prioritaires ont-elles été créées ?

A

Dès son arrivée en 1981, A. Savary ministre de l’Éducation nationale, crée les zones d’éducation prioritaires. C’est une mesure de discrimination positive consistant à donner plus de moyens à ceux qui en ont le moins. La circulaire du 9 juillet 1981 en précise l’objectif : « corriger l’inégalité [sociale] par le renforcement sélectif de l’action éducative dans les zones et dans les milieux sociaux où le taux d’échec scolaire est le plus élevé ».

22
Q

Depuis quand les établissements scolaires du secondaire (collèges, lycées) possèdent-ils une personnalité juridique ?

A

Un EPLE est un Établissement Public Local d’Enseignement. Sont définis officiellement dans le Code de l’éducation (article L. 421-1) par cet acronyme les collèges, lycées et établissements d’éducation spéciale (Écoles Régionales du Premier Degré et Établissements Régionaux d’Enseignement Adapté) répartis sur l’ensemble du territoire national. Ces établissements publics sont reconnus juridiquement et disposent d’une réelle autonomie depuis les lois de décentralisation de 1982-1983 : la loi de 1982 a reconnu de nouvelles compétences aux collectivités territoriales en matière de gestion du système éducation, puis la loi de 1983 (suivie d’un décret en 1985) a officiellement créé les EPLE. On assiste dès lors à un partage des compétences en matière éducative entre l’État d’une part et les collectivités territoriales d’autre part, précisé et détaillé dans le décret publié en 1985. Les EPLE bénéficient de la personnalité juridique, qui leur confère la capacité de passer des contrats, de recruter des personnels mais aussi d’être mis en cause dans le cadre d’une action en justice. Ils disposent également d’une réelle autonomie administrative et pédagogique.

23
Q

En quelle année, la loi programme sur les enseignements technologiques (dite loi Carraz) a-t-elle été promulguée ?

A

L’article 7 de la Loi n° 85-1371 du 23 décembre 1985 de programme sur l’enseignement technologique et professionnel prévoit que : « Les formations professionnelles du second degré associent à la formation générale un haut niveau de connaissances techniques spécialisées. Principalement organisées en vue de l’exercice d’un métier, elles peuvent permettre de poursuivre une formation ultérieure. Les formations professionnelles du second degré sont dispensées essentiellement dans les lycées professionnels et dans les lycées professionnels agricoles. Les enseignements professionnels du second degré sont sanctionnés par la délivrance d’un certificat d’aptitude professionnelle, d’un brevet d’études professionnelles ou d’un baccalauréat professionnel ».

24
Q

Quel a été le premier diplôme sous statut scolaire préparé par alternance en France ?

A

En 1985 est créé le baccalauréat professionnel. Premier diplôme du second cycle préparé par alternance. Attestant que ses titulaires sont aptes à exercer une activité professionnelle hautement qualifiée, en leur conférant le grade de bachelier, le dernier-né des diplômes de l’enseignement professionnel confère par la même occasion aux établissements (les LEP) qui le délivrent une parité de statut, tout au moins théorique, avec les lycées généraux et/ou technologiques. Les lycées d’enseignement professionnel (LEP) deviennent alors des lycées professionnels (LP).

25
Q

Quel est l’objectif quantitatif fixé par la loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 1989 ?

A

Avec la loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 1989, la Nation se fixe comme objectif de conduire à l’horizon de l’an 2000, l’ensemble d’une classe d’âge au niveau V (CAP-BEP) et 80 % au niveau IV (baccalauréat).

26
Q

Quelle est la loi qui institue officiellement le « projet d’établissement » ?

A

Créé officiellement par la loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 1989, le projet d’établissement est devenu le document de référence pour tous les établissements d’enseignement. Il définit, pour une période de trois à cinq ans, les modalités particulières de mise en œuvre des programmes nationaux et des orientations nationales et académiques, sous forme d’objectifs et de programmes d’actions.

27
Q

Le 4 mars 1994, le ministre de l’Éducation nationale, François. Bayrou, ouvre, à l’UNESCO, le débat sur l’avenir du système éducatif. Le 9 mai 1994, il présente 155 propositions pour servir de bases à un « nouveau contrat pour l’école ». Dans le cadre du nouveau contrat pour l’école, l’organisation du collège est repensée. Organisé en trois cycles pédagogiques, le collège doit dispenser une formation apportant aux élèves des réponses adaptées à leurs besoins et favorisant différents parcours de réussite. À quel cycle appartient la classe de cinquième ?

A

Le nouveau collège organisé en trois cycles doit constituer le dernier cycle d’une école fondamentale accueillant tous les élèves d’une tranche d’âge jusqu’à la fin de la 3e. Après le collège pour tous, c’est donc le collège pour chacun avec : un cycle d’adaptation constitué par la classe de 6e qui doit faciliter la transition entre l’école et le collège ; un cycle central qui recouvre les classes de 5e et de 4e, et qui doit permet aux élèves d’approfondir et d’élargir leurs savoirs et savoir-faire ; un cycle d’orientation qui correspond à la classe de 3e.

28
Q

La réforme du lycée de 1992 réorganise les séries au sein du lycée. Combien y-a-t-il de séries générales ?

A

En 1992, la réorganisation des filières définit trois séries d’enseignement général (ES, L, S) et quatre séries d’enseignement technologique avec chacune plusieurs spécialités (STI (8), STT (2 et 4), STL (3), SMS). Les séries passent ainsi de 17 à 7 auxquelles il faut ajouter des séries spécialisées plus rares après une seconde spécifique (hôtellerie, arts appliqués, techniques de la musique et de la danse) ou préparées dans l’enseignement agricole (Sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement, Sciences et technologies du produit agroalimentaire).

29
Q

La loi du 23 avril 2005 prévoit dans son article 16 qu’à tout moment de la scolarité obligatoire, lorsqu’il apparaît qu’un élève risque de ne pas maîtriser les connaissances et les compétences indispensables à la fin d’un cycle, le chef d’établissement propose aux parents ou au responsable légal de l’élève de mettre en place :

A

Un programme personnalisé de réussite éducative

La circulaire du 25 août 2006 (et rectificatif paru au BO n° 32 du 7 septembre 2006) relative à la mise en œuvre des PPRE à l’école et au collège précise que le PPRE : « … est constitué d’une action d’aide… spécifique… intensive et de courtes durées » dont la vocation « … est tout autant de prévenir la difficulté que de la pallier » et il est fondé « … sur une aide pédagogique d’équipe qui implique l’élève et associe sa famille » ; est formalisé dans un document contractuel qui précise les objectifs, les moyens et les résultats attendus.

30
Q

La loi du 23 avril 2005 prévoit que « La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences qu’il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et professionnel et réussir sa vie en société ». Ce socle comprend :

A

Le décret du 11 juillet 2006 relatif au socle commun de connaissances et de compétences précise que le socle s’organise en sept compétences. Cinq font l’objet des programmes d’enseignement : la maîtrise de la langue française, la pratique d’une langue vivante étrangère, les compétences de base en mathématiques, en sciences et technologie, la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication, la culture humaniste ; deux concernent, d’une part, les compétences sociales et civiques, d’autre part, l’autonomie et l’initiative des élèves.

31
Q

La réforme du lycée de 2010 entend répondre de manière plus étroite et diversifiée aux besoins des élèves. Elle doit permettre une plus grande fluidité dans les parcours et des corrections des choix d’orientation. Dans ce but, elle introduit en classe de seconde de nouveaux enseignements. S’agit-il :

A

Les enseignements communs représentent 23h30 de cours par semaine, soit 80 % du total de l’horaire-élève. Les lycéens choisissent également et obligatoirement deux enseignements d’exploration d’1h30, dont un dans le domaine de l’économie. Les enseignements d’exploration proposent aux élèves de découvrir des champs disciplinaires ou des domaines intellectuels nouveaux, choisis par goût ou intérêt.

32
Q

La réforme du lycée de 2010 prévoit pour chaque élève un accompagnement personnalisé inscrit dans la grille horaire des élèves. Quel est le volume horaire annuel de cet accompagnement ?

A

L’accompagnement personnalisé représente 72 heures annuelles. L’accompagnement personnalisé est un temps d’enseignement qui s’adresse à tous les élèves, sans exception. Distinct des heures de cours, l’accompagnement comprend des activités diversifiées qui permettent d’apporter des réponses au plus près des attentes et des besoins des lycéens. Il s’organise selon trois orientations principales : soutien, approfondissement et orientation.

33
Q

Dans l’exposé des motifs du projet de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école du 8 juillet 2013, il est stipulé que celle-ci « constitue une étape majeure de la refondation de l’école ». En matière de formation des enseignants, la loi créée :

A

Les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) organisent, sans préjudice des missions confiées aux écoles normales supérieures, la formation initiale des futurs enseignants et des personnels d’éducation et participent à leur formation continue. Elles accueillent aussi les personnels exerçant une activité au sein des écoles et des établissements scolaires dans le cadre des formations professionnelles organisées par les autorités académiques.

34
Q

Quelle est l’instance en charge de l’évaluation de la politique éducative créée en 2013 ?

A

Créé par la loi de refondation de l’école de 2013, le CNESCO était une instance indépendante chargée d’évaluer le système scolaire français. Son rôle a été remis en cause en 2018, date à laquelle il a pris le nom de Centre national d’étude des systèmes scolaires en élargissant ses missions et en intégrant en 2019 le Conservatoire National des Arts et Métiers.

35
Q

La loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République confie au collège unique la mission de conduire les élèves à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Dans le cadre du nouveau collège, quelle est la particularité du cycle 3 ?

A

Le décret du 24 juillet 2013 a modifié l’organisation du collège. Il est ainsi prévu que : « Art. D. 311-10.… 3° le cycle 3, cycle de consolidation, correspond aux deux années de l’école élémentaire suivant le cycle des apprentissages fondamentaux et à la première année du collège appelées respectivement : cours moyen première année, cours moyen deuxième année et classe de sixième ; 4° le cycle 4, cycle des approfondissements, correspond aux trois dernières années du collège, appelées respectivement : classes de cinquième, de quatrième et de troisième. Ces évolutions concernent également les établissements d’enseignement privés sous contrat ».

36
Q

La Loi pour l’école de la confiance du 28 juillet 2019 a abaissé l’âge de l’instruction obligatoire à :

A

La loi a abaissé l’âge de l’instruction obligatoire (à ne pas confondre avec la scolarité obligatoire, ce qui est obligatoire c’est de recevoir une instruction) de six à trois ans. L’instruction est obligatoire de 3 à 16 ans et la formation est désormais obligatoire pour tout jeune jusqu’à ses 18 ans. L’instruction obligatoire peut être dispensée à l’école, dans les familles par les parents, ou toute personne de leur choix, sous réserve d’une autorisation. Un contrôle annuel est organisé par les services académiques.

37
Q

Avec la Loi pour l’école de la confiance, à quel niveau du cursus scolaire débute l’éducation à l’environnement et au développement durable ?

A

La Loi pour l’école de la confiance du 28 juillet 2019 prévoit dans son article 9 que « L’éducation à l’environnement et au développement durable débute dès l’école primaire. Elle a pour objectif de sensibiliser les enfants aux enjeux environnementaux et à la transition écologique… elle permet la transmission et l’acquisition des connaissances et des savoirs relatifs à la nature, à la nécessité de préserver la biodiversité, à la compréhension et à l’évaluation de l’impact des activités humaines sur les ressources naturelles et à la lutte contre le réchauffement climatique ».

38
Q

La Loi pour l’école de la confiance crée un Conseil de l’évaluation de l’École (CEE). Ce dernier remplace :

A

Art. L. 241‑12 de la loi pour l’École de la confiance institue le conseil d’évaluation de l’école. Placé auprès du ministre chargé de l’éducation nationale, il est chargé d’évaluer en toute indépendance l’organisation et les résultats de l’enseignement scolaire. À ce titre, il a entre autres pour mission de veiller à la cohérence des évaluations portant sur les acquis des élèves, les dispositifs éducatifs, dont ceux en faveur de l’école inclusive, et les établissements d’enseignement scolaire. Il établit une synthèse des différents travaux d’évaluation sur le système éducatif et a pour mission d’enrichir le débat public sur l’éducation en faisant réaliser des évaluations.

La réponse correcte est :
Le conseil national d’évaluation du système scolaire

39
Q

Quand les GRETA (Groupement d’Établissements) ont-ils été créés ?

A

La création des GRETA (Groupement d’Établissements) en 1973 marque la volonté de l’Éducation nationale de développer des formations à l’intention des adultes. Fédérant les compétences et les moyens des établissements scolaires sur un espace géographique cohérent ou un secteur professionnel, les GRETA vont progressivement devenir l’un des réseaux de formation d’adultes les plus actifs.

40
Q

En quelle année, fut promulguée la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel ?

A

Le mercredi 5 septembre 2018, le Président de la République a promulgué la loi n° 2018-771 pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Elle est parue au Journal officiel n° 205 du 6 septembre 2018.