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QUESTIONNAIRE Flashcards

1
Q

Définition de l’analyse criminelle ?

A

C’est la recherche et en la mise en évidence méthodique de relations entre des données criminelles ou contextuelles à des fins de pratiques judiciaires. Il existe deux types d’analyse criminelle : Stratégique et Opérationnelle

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Q

Quels sont les buts de l’analyse criminelle ?

ERDCE

A
  • Etablir des hypothèses
    • Reconstituer le déroulement des infractions
    • Déterminer si elles ont été commises par le même auteur
    • Comprendre le fonctionnement des réseaux de malfaiteurs
    • Etudier l’ampleur et les caractéristiques des activités criminelles.
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Q

Quels sont les atouts de l’analyse criminelle ?

A

Améliorer la qualité du travail judiciaire par :
• une bonne gestion du renseignement
• une meilleure compréhension des dossiers
• par l’élaboration des orientations de recherches et hypothèses de travail

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4
Q

Quelles sont les méthodes d’analyse opérationnelle

A
  • Analyse de cas
    • Analyse comparative de cas
    • Analyse de groupe d’auteurs
    • Analyse mixte
    • Analyse d’enquête
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5
Q

Définition de l’analyse de cas

A

Étude d’un crime ou délit permettant de situer et comparer dans le temps les actions des personnages cités dans le dossier.

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6
Q

Définition de l’analyse comparative de cas

A

Mise en évidence de toutes les données disponibles concernant différents crimes ou délits de même type

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7
Q

Définition de l’analyse de groupe d’auteurs

A

L’étude de la structure d’un groupe d’auteurs connus et des relations qui existent entre les membres de ce groupe

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8
Q

Définition de l’analyse mixte

A

Combinaison de l’analyse de cas avec celle du groupe d’auteurs afin de les exécuter dans une seule et même interface. C’est l’étude d’un crime ou d’un délit permettant de situer et comparer dans le temps les actions des personnages cités dans le dossier d’une part et l’étude de la structure d’un groupe d’auteurs connus et des relations qui existent entre les membres de ce groupe

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9
Q

Définition de l’analyse d’enquête

A

C’est l’étude et l’évaluation des activités exécutées dans le cadre d’une enquête

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10
Q

Dispositions réglementaires nécessaires pour être autorisé à la création d’une base de données pour la durée de l’enquête

A

Décret n° 2012-687 du 07/05/12 (mise en oeuvre logiciels rapp. judiciaire et analyse) ANB
Décret n° 2012-689 du 07/05/12 (mise en oeuvre des fichiers analyse sérielle) SALVAC
Décret n° 2012-652 du 04/05/12 TAJ
Art. 230-20 à 230-27 CPP et R.40-39 à R40-41 CPP

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11
Q

Comment appelle-t-on une analyse sur le court terme

A

Il s’agit d’un appui technique

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12
Q

Comment appelle-t-on une analyse sur le long terme

A

Il s’agit d’un concours technique

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13
Q

Pour évaluer une information quels sont les éléments à prendre en compte pour établir sa cotation? Peut-on modifier le système de cotation en cours d’analyse

A

Relation entre la source et l’information (analyser / rapprocher / interpréter / synthétiser l’info) qui passe par la cotation de la source (en fonction de la fiabilité qui va de A à F) et la cotation du renseignement (de 1 à 6).
Le système de cotation peut être modifié en cours d’analyse en fonction de l’évolution du renseignement.

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14
Q

Un analyste non TC est requis par le DE pour effectuer une mission d’analyse, quel document va-t-il devoir rédiger et à qui il va le remettre

A

L’analyste doit rédiger un rapport qu’il remet au DE

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15
Q

Quels sont les différents documents que peut rédiger un analyste pour rendre son travail

A
  • Un Procès verbal de constatations si analyste TC

* Un Rapport si analyste non TC

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16
Q

Dans le cadre du travail réalisé, quelles sont les informations qui ne peuvent pas figurer dans un rapport rendu au seul DE

A

Les hypothèses et les suggestions

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17
Q

Quelles sont les options, pour l’A/C, en matière d’indexation (numérotation) des documents qu’il reçoit du DE

A

L’analyste a trois possibilités :

  • Si les documents remis sont déjà indexé il peut laisser la même numérotation (conseillé)
  • Il peut également modifier l’indexation et utiliser sa propre indexation
  • Si les documents fournis ne sont pas numérotés, l’analyste doit mettre une numérotation.
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18
Q

Combien de fois un analyste doit il effectuer une lecture du dossier

A

1 à 2 fois en fonction du volume de dossier.
Pour les gros dossiers, une première lecture rapide pour s’imprégner du dossier et la seconde permettant de déterminer les éléments à faire apparaître dans l’analyse (SURLIGNER LES PASSAGES INTERESSANTS.

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19
Q

Quelles sont les formes de logiques que vous connaissez, quelle est la logique la plus en rapport avec le travail d’analyse et pourquoi

A

Logique déductive et la logique inductive. Cette dernière est la plus en rapport avec le travail d’analyste car il y a une notion de probabilité, de spéculation. La conclusion n’est pas forcément exacte.

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20
Q

Définition de la logique déductive

A

Méthode de raisonnement par lequel on va de la cause aux effets, des prémisses à la conclusion, du général au particulier. Notion de certitude, la conclusion est exacte. Aucun risque de raisonnement. Une appréciation supplémentaire n’est pas nécessaire

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21
Q

Définition de la logique inductive

A

Méthode de raisonnement qui consiste à tirer de plusieurs cas particuliers une conclusion générale. Notion de probabilité, de spéculation. La conclusion n’est pas forcément exacte. Risque de raisonnement. Une appréciation supplémentaire est nécessaire.

22
Q

Définition d’une inférence

A

Opération de l’esprit qui passe de propositions assertives, comme prémisses, à des propositions assertives, comme conclusions. On distingue aussi l’inférence démonstrative ou déduction qui comporte l’idée de nécessité, et l’inférence non démonstrative, ou induction qui comporte l’idée de probabilité ; inférer signifie donc soit déduire soit induire.
Elle consiste à tirer une conclusion d’une série de propositions reconnues pour vraies (les prémisses) et concluant à la vérité d’une nouvelle proposition en vertu de sa liaison avec les premières.

23
Q

Quels sont les composants d’une inférence

A

Des données, une compréhension, une spéculation.

24
Q

Qu’entend-on par interprétation des données dans la phase d’analyse

A

Interpréter les données en formulant des inférences (hypothèses) la thèse générale, et les suggestions après examen de toutes les informations (LOGIQUE INDUCTIVE et PENSEE CREATIVE). C’est là que se situe la valeur ajoutée de l’analyse criminelle.
Formulation d’inférences + thèse générale + suggestion pour le DE.

25
Q

Qu’est ce qu’une hypothèse

A

En matière d’enquête c’est une théorie qui doit être confirmée ou rejetée par le recoupements d’informations supplémentaires

26
Q

Définition de l’analyse de groupe d’auteur

A

C’est l’étude de la structure d’un groupe d’auteur connus et des relations qui existent entre les membres de ce groupe.

27
Q

Buts de l’analyse groupe d’auteurs DLDF

A
  • Découvrir les personnes importantes
    • Localiser les éléments faibles
    • Détecter comment s’organisent les mouvements
    • Faire le point sur l’environnement de chaque individu.
28
Q

Quels sont les éléments d’enquête intéressant l’analyste (deux catégories).

A
  • Les «éléments relevants», comprenant les entités et les relations entre les entités,
  • Les «informations relatives» concernant ces entités et relations, appelées attributs.
29
Q

Principaux types de représentations d’entités différentes

A

Les personnes, les véhicules, les téléphones, les comptes bancaires, les entreprises, les faits ou événements, les groupements et associations, les lieux, les objets

30
Q

Les liens entre les entités peuvent être de deux natures, lesquelles, avec un exemple pour chaque

A

soit d’un acte (tue, vend, dirige…)

soit d’un état (marie, frère, gérant responsable, titulaire, propriétaire…)

31
Q

Sous quelle forme, usuellement, se présente une analyse de groupe d’auteurs

A

Un schéma relationnel

32
Q

Quelles sont les 3 phases de la réalisation du schéma relationnel

A
  • Transcription des éléments relevants
    • Réalisation d’un schéma relationnel provisoire
    • Clarification d’un schéma relation.
33
Q

Principales qualités d’un schéma relationnel SECC

A

Simplicité,
Équilibre,
Clarté
Cohérence

34
Q

Quelle est l’élément incontournable qui doit figurer sur chaque lien sur un graphe quelconque

A

La référence de la pièce de procédure (N°PV et N° PIECE)

35
Q

Définition de l’analyse de cas

A

C’est l’étude d’un crime ou d’un délit grave permettant de situer et de comparer dans le temps les actions des personnages cités dans le dossier.

36
Q

But de l’analyse de cas VDDDBut de l’analyse de cas VDDD

A

Vise à reconstituer la genèse et le déroulement d’ un crime ou délit grave afin de déterminer l’enchaînement des événements et les caractéristiques des agissements ou activités
Avec l’analyse de cas, on tente de :
Visualiser clairement toute l’info disponible,
Découvrir les lacunes de l’enquêteur,
Découvrir les contradictions au sein des données
Disposer en permanence d’une vue claire sur l’état d’avancement de l’enquête.

37
Q

Dans l’analyse de cas quel va être l’élément qui va permettre d’ordonnancer les informations transcrites

A

Le groupe «DATE HEURE» c’est-à-dire l’événementiel, C’est l’axe temporel de référence.

38
Q

Quels sont les éléments principaux pour constituer un dossier

A

Les éléments relevants, comprenant les entités et les relations entre les entités,
et les informations relatives appelées attributs.

39
Q

Comment représente-t-on une ENTITE

OCIBELLE

A

Elle peut être représentée par une icône, une ligne de thème, un événement, un encadré, un cercle, un bloc texte, un objet OLE

40
Q

Quelles sont les trois possibilités offertes dans la création d’un schéma événementiel pour la gestion de l’entité B

A
  • Si l’identité et le libellé de la carte est vide et que l’information est ailleurs la carte événementiel ne fusionne pas et vient se caler par rapport à la date et heure
    • Si l’identité et le libellé de la carte est vide et l’on place le titre en libellé et le reste dans la description – la carte événementiel ne fusionne pas et vient se caler par rapport à la date et heure
    • Si l’on place la description dans l’identité il y aura fusion des événements à l’importation si personnes sont identiques et si événements concernent les bonnes personnes.
41
Q

Quelles indications fournit la punaise de la carte d’événement

A

Contrôle / ordonnée / libre
Si elle est pleine, elle relie la carte événement à l’axe temporel de référence, si elle est vide
elle n’est plus figée et peut-être déplacée sur l’axe temporel.

42
Q

Définition de l’analyse comparative de cas

A

Mise en évidence de toutes les données disponibles concernant différents crimes ou délits de même type

43
Q

But de l’analyse comparative de cas DRP

A

But de l’analyse comparative de cas DRP
• Détection d’un ou plusieurs auteurs ou d’un groupe d’auteurs responsables de la commission de plusieurs faits
• Recherche de faits susceptibles d’être imputés à un ou plusieurs malfaiteurs déjà connus ou arrêtés
• Préparation et organisation d’éléments en rapport avec les futures interpellations ou auditions

2 situations peuvent se présenter :
• Une série de faits de même type est détectée et il s’agit de révéler l’existence de liens entre ceux-ci
• A partir d’un fait isolé, il faut contrôler si d’autres ont été commis par le ou les mêmes auteurs.

44
Q

Quels sont les trois éléments de comparaison d’analyse COMPARATIVE de CAS
TLC

A
  • Éléments de temps (jour, date, heure)
    • Éléments de lieux (géographiques)
    • Éléments de circonstances (manop)
45
Q

Pour l’efficacité d’un fichier d’analyse comparative de cas, caractéristiques des variables qui prévalent
DCDR

A
  • Disponibilité
    • Capacité d’interprétation
    • Discriminante
    • Représentabilité
46
Q

De quoi se compose l’analyse comparative de cas

2 phases :

A
  • Extraire les éléments relevant comparables

* Faire une représentation géographique.

47
Q

Définition de l’analyse mixte

A

Combinaison de l’analyse de cas avec celle du groupe d’auteurs afin de les exécuter dans une seule et même interface. C’est la mise en évidence de toutes les données disponibles permettant d’une part de situer et comparer dans le temps les actions des personnages cités dans le dossier et d’une part de matérialiser les relations existant pour un groupe d’auteurs.

48
Q

But de l’analyse mixte ?

VDDDP

A
  • Visualiser au maximum et clairement toute l’info disponible
    • Découvrir les contradictions au sein des données sur les emplois du temps
    • Découvrir les personnes importantes et à contrario les personnes qui le sont pas
    • Détecter l’organisation des transferts d’ARGENT et MARCHANDISES
    • Préparer les interrogatoires et demander des compléments d’infos sur les pers.
49
Q

Avantages de la mixité

A
  • Permet sur un même graphe de mixer des infos provenant d’un relationnel et d’un événementiel
    • Augmente les possibilités d’analyse
    • Permet de mettre en évidence les relations entre différents acteurs tout en mentionnant par des cartes événements les actions effectuées avec chronologie
50
Q

Règle d’empilage d’importation des données

EFR

A

EVENEMENTIEL
FLUX (comptes, téléphonie….)
RELATIONNEL

51
Q

Qu’est-ce que le schéma d’activité et quel est son intérêt

A

Le schéma d’activité permet de démontrer qu’une situation peut en entraîner une autre. Il nous permet d’obtenir une meilleure compréhension des activités.

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