Question à la con SID 2.0 Flashcards

1
Q

Bon on repart du coup: quelles sont les deux principales espèces de Crypto chez les serpents 🐍 et en quoi les signes cliniques vont être différents entre les deux?

A

C. serpentis: tropisme gastrique, défaut de développement, perte de poids, régurgitations, hypertrophie gastrique
C. varanii: défaut de développement, diarrhée, perte de poids, pas de régurgitations

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2
Q

Efficité de l’utilisation du miel sur les plaies des carpes?

A

Accélère la cicatrisation en effet surtout quand fait avec des températures élevées (18-21 degrés) sûrement du aux propriétés antimicrobiennes et anti-inflammatoires
Vrai effet de la température (plus rapide si 18-21 et quasi nulle si 10-13), et ils déconseillent les silver products qui augmentent l’inflammation

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3
Q

Evolution du dehydroepiandrosterone (DHEA), DHEA-S (son métabolite sulfaté) et cortisol sérique entre le début et la fin d’une capture chez narvals sauvages

A

Cortisol et ratio cortisol/DHEA-S significantivement augmentés en fin de capture, corrélation positive entre le cortisol en fin de capture et la taille et tend à être plus élevé chez les mâles que chez les femelles

En gros DHEA et DHEA-S potentiellement bon biomarqueurs pour stress chronique chez narval par comparaison avec cortisol

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4
Q

Traitement chirurgical d’osteomyelite maxillaire chez Boa imperator?

A

Maxilectomie unilatérale
ils décrivent la technique, analgésie avec locale de Lido, abord gingival latéral, et les 5 remangeaient sans difficulté apparente dès 15j post op

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5
Q

Principales causes de mortalité/morbidité chez les ibis rouges, sacrés et chauves?

A

Oui, pour les causes de morbidité on a pododermatite aussi sur les ibis rouges (souvent associé à des endocardites), trauma chez les sacrés surtout, intoxication chez les chauves surtout et maladies nutritionnelles chez les jeunes. Et en causes de mortalité j’ai noté Aspergillose ++ en plus des traumas et maladies cardiaques (surtout chez les rouges)

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6
Q

Désinfection recommandée en cas de cas de Nannizopioisis?

A

De la javel 10% au moins 2 minutes c’est le mieux (à 3% c’est assez efficace mais moins, ne pas utiliser Virkon ou ethanol ou ammoniaque, ça ne fonctionne pas)

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7
Q

Causes principales de mortalité chez rhinoceros noir dans l’EEP?

A

Oui! J’avais pas rénal en 2 mais présent surtout quand ils vieillissent, IOD +++, usure excessive des dents, problèmes gastrointestinaux (ulcères, impactions (potentiellement pas aidés par les dents, enterites), maladie de peau (superficial necrolytic dermatitis à connaitre à mon sens), anémie hémolytique moins fréquente dans cette publi mais apparement fréquente chez l’espèce effectivement et nickel ta réponse pour lepto, myco et aspergillose

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8
Q

Emulsion lipidique IV chez les oiseaux: indication, efficacité, effets indésirables?

A

Oui c’est ara jaune et bleu et pygargue a tête blanche dans la publi 💪
Indication: traitement des intoxications par des molècules lipophiles
Mecanisme présumé: formation de goutelettes lipidiques hydrophobes qui séquestreraient les toxines
Efficacité: efficace pour traiter intox à brevetoxines chez cormorans + autres oiseaux, utilisé dans la publi sur bromethalin (rodenticide) et intox pentobarbital
Effets indésirables: très peu, hyperlipémie transitoire (et troubles vasculaires potentiels effectivement), attention aux contaminations car riche en nutriments

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9
Q

Traitement recommandé de l’ORDS ?

A

Oui, après en humaine le traitement en fonction de l’antibiogramme vs azythromycine + levofloxacine ce qui est recommandé notamment pour le traitement des voies hautes donc c’est pas hyper clair mais j’aurai dis azythromycine + levofloxacine et après adapter avec culture
Traitement chirurgical (marsupialisation) en cas sévères
Penser aussi à la chronicité des infections subcliniques, ça finit par fibroser le poumon et après, même en ayant un traitement ciblé, c’est mort pour les parties fibrosées (d’où l’intérêt de screener en scanner en routine les animaux apparemment sains). L’intérêt des macrolides et en particulier de l’azithromycine c’est aussi une action anti-inflammatoire locale qui réduit la fibrose qui se met en place dans l’ords :)

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10
Q

Facteurs de risque pour les fractures mandibulaires chez les giraffes et possibilité de traitement?

A

Restent coincées dans les barreau quand la distance entre les barreaux est trop grande … (les recommandations c’est 5-6 cm idéalement), la chirurgie peut être efficace avec différentes techniques et dans d’autres cas ils font juste un traitement médical avec des AINEs ou rien et ça passe donc bon… et plus les jeunes

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11
Q

Epanchement coelomique chez serpents des blés sains: normal? quel type ? y a t’il un localisation préférentielle?

A

-Présent chez majorité des individus (16/18), sûrment physiologique, transudat (acelulaire ou <1000cell/µL lympho ++ quelques hétéro), significativement plus en région centrale du corps où on trouver estomac, splénopancréas et foie avec de volumes parfois >25% d’une section transverse à l’écho

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12
Q

Différence entre cycle repro prénuptial et post nuptial chez les caméléons ? 🦎

A

C’est un article du JHMS sur le cycle des mâles Chamaeleo calyptratus et furcifer pardalis et d’après ce que j’ai compris :

-Prénuptial: spermatogénèse commence dés sortie de brumation / au début de la période d’abondance (printemps en général) et dure plusieurs mois AVANT l’accouplement
- Postnuptial: spermatogénèse avant la brumation / à la fin de la période d’abondance et spermatozoides stockés dans l’épididyme, accouplement direct la saison d’après

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13
Q

Effet de la transplantation fecale chez les paresseux et la méthode d’administration des selles en bonus

A

Hahahaha, oui c’est un papier de Zoo Biology duquel j’ai retenu:
- difference significative de la composition du mocrobiote fecal entre paresseux en diarrhée et paresseux sain
- augmentation de la diversité du microbiote avec augmentation des phyla de bacteries associés à la digestion des fibres et diminution de ceux trouvés le plus souvent chez les mammifères en diarrhée
- resolution des diarrhées (et le plus long le traitement de FMT, le plus long la resolution allant jusqu’à plusieurs mois, 6 je crois)

Et du coup oui, c’est bien par voie orale mais ils ont fait des petites gélules de caca congelé pour faciliter l’administration et limiter le stress, c’est mignon 💩

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14
Q

🐡Meloxicam 1mg/kg IM vs PO chez sebaste (poisson osseux de la famille des Scorpaenidés, voisins des rascasses sauf erreur de ma part):
- Avantages IM vs PO
- Efficacité IM vs PO en dose unique 🍣

A

C’est ça 💪
- IM: sûr de la quantité admiinstrée, peu de risque qu’un copain prenne la dose, mais contention nécessaire (stress, risque de blessure animal et personnel), risque de fuite du produit au site d’injection
-PO: pas toujours besoin de capturer, risque qu’un copain mange la dose, si malade, gavage possible (mais perd l’avantage de la contention), risque de régurgitation
- Efficacité: concentrations plasmatiques considérée thérapeutiques (mammifères) en IM (pas en PO) pendant moins de 12h(T1/2=5h)
Les prélèvements ont été faits sous AG et je trouvais intéressant qu’ils discutent de l’impact sur la pharmaco car a été montré une diminution des enzymes P450 avec MS222 chez brook trout (mais pas chez rainbow trout) impliqués dans le métabolisme des AINS chez mammifère et, selon eux, probablement aussi des poissons

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15
Q

Si on reste chez les poissons, 4 types de leucocytes chez les raies brunettes (Raja undulata) et le type prédominant ?

A

Oui c’est ça mono, lympho, et après tu as les coarse eosinophilic granulocytes (qui ressemblent à des eosinos) et les fine eosinophilic granulocytes (qui ressemblent à des heteros)
Lymphos prédominent et pas de thrombovytes granulés

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16
Q

Temps de cicatrisation des os chez les reptiles et facteur pouvant affecter ce temps?
Bonus: quelle technique chirurgicale décrite pour traiter une fracture comminutive du fémur chez Dragon de Komodo?

A

Yes 👏 Beaucoup plus long que chez les mammifères, peut prendre jusqu’à 18 mois et dépend du type de fracture, du type de stabilisation, de pathologie sous-jacentes (MBD par exemple), de l’alimentation, de l’environnement (température, éclairage, …) et du comportement de l’animal

Technique décrite chez Komodo: double plaque verrouillées, une en latérale et une en craniale, récupération en 4 mois, ambulatoire direct en post op même si cagothérapie, technique décrite chez cheval avec meilleure résistance aux forces de tensions comparée aux autres méthodes 🦴

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17
Q

Sur quoi est basée la technique du RNAscope pour le diagnostic de l’EEHV, avantage par rapport à une PCR (en postmortem surtout), enzyme et organes à utilisé pour confirmer le diagnostic de l’EEHV avec cette technique?

A

hybridation on situ multiplex, donne le tropisme viral, coeur mieux que langue, DNA terminase plus que polymerase

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18
Q

Relations sociales en fonctions de la hiérarchie chez gorilles en captivité?

A

Influence de la hiérarchie, les jeunes sont plus proches de leurs mères et mères+enfant plus proches du dos argenté (protection), peu de liens entre femelles adultes.
Ils disent que l’étude des relations sociales peut potentiellement aider à savoir quel individu faire partir dans le cadre de transferts des femelles subadultes

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19
Q

Utilisation du propofol chez les rhinos: pourquoi l’ajouter au protocole, effets secondaires et différences de pharmacocinétique comparé aux 🐎 ?

A

intubation vraiment mieux, peut causer des apnées mais moins d’effets secondaires que les chevaux et plus courte demi vie que les chevaux

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20
Q

Tumeurs chez les binturongs: prevalence et quelles sont les 2 tumeurs principales ?

A

Prevalence c’est plus de la moitié (51%), adénocarcinome rénal (47%) et carcinome mammaire (14%) avec métastase de 71% des cas!
Mortalité c’est néoplasies en 1 puis cardio

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21
Q

Mesure de PA non invasive chez les roussettes de Malaysie (Pteropus vampyrus) : quelle méthode, où, quelle taille de brassard?

A

Mesure oscillométrique ne fonctionne pas bien, on peut utiliser le Doppler avec des brassards un chouille plus grand que 40% (en gros entre 40-50% de la circonférence) pour la pression moyenne au postérieur et systolique à l’antérieur (par contre j’ai du mal à imaginer comment on le met à l’antérieur….) (ça correspond pas mal à la pression invasive). Dans tous les cas on ne remplit pas les normes ACVIM pour des mesures fiables donc ça reste bof bof ..

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22
Q

Interet des antibiotic-impregnated calcium sulfate beads vs polymethylmethacrylate beads pour trailer ostheoarthrite et tenosynovite chez les oiseaux ?

A

résolution de l’osthéoarthrite et de la tenosynovite chez un canard (je ne me rappelle plus en combien de temps) en combinant avec des antibios sous garot, ça permet d’augmenter la concentration qui arrive à l’articulation
Sinon l’avantage par rapport au PMMC c’est que ça diffuse bien en osseux, résorbables effectivement, vitesse de relargage prévisible et génèrent moins de chaleur
Attention risque d’hypercalcémie iatrogénique potentiellement grave

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23
Q

Autopsie d’un coeur de Bongo, 2 lesions nodulaires blanches dans le myocarde de la paroi externe du ventricule G (inflammation granulomateuse)
Histo: ramifications d’hyphes fongiques, segments de longueur variable et paroi non parallèles, paroi pigmentée (coloration Fontana-Masson en haut à droite)
Quel pathogène

A

Cladosporidium, cas d’aspergillose pulmonaire décrits

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24
Q

Utilité des pompes osmotiques pour l’administration de médicaments chez les pigeons?

A

Concentration plasmatique du meloxicam au dessus du seuil considéré thérapeutique pendant plusieurs jours (jusqu’à 6j je crois), pas besoin de contention ou multiples administrations dans le cadre de traitements plus longs comme analgésie post op et observance garantie sur un animal qui pourrait ne pas manger par exemple

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25
Q

Différents types de chromatophores chez les reptiles et amphibiens, organisation et leur fonction ?

A

Melanophore: noir et localisé le plus profond dans le derme
Xanthophore: jaune et localisé le plus superficiellement
Iridophore: blanc et refracte la lumière (ce qui permet le dx)
Erythrophore: rouge
organisation produit la couleur externe de l’animal et peut contribuer aux changements de couleur qui permettent la communication, la camouflage et le thermorégulation

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26
Q

Facteurs pouvant influencer la concentration plasmatique des éléments traces chez manchots de humboldt ?

A

alimentation, ingestion de corps étrangers (plomb, morceaux de cages galvanisées pour le zinc), environnement (concentration de l’eau, fréquence des nettoyages qui dilue, air, matériel contaminé), age (effet cumulatif), et mue effectivement(accumulation dans les plumes donc baisse dans plasma)

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27
Q

Cycle hormonal de la repro chez les tortues marines?

A
  • Femelles: augmentation oestrogenes (follicules ovariens) précède la migration, stimulation vitellogenese et production vitellogenin (foie) stocké dans oocytes. Puis chute oestro et augmentation testo 1 à 2 semaines avant migration.
  • Mâles: augmentation testo automne avec pic en hiver (augmentation testiculaire + spermatogenese) puis chute à la migration puis retour au niveau basal en période de nidification
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28
Q

Mefloquine comme prévention de l’Aspergillose: recommandations et effets secondaires ?

A

anorexie, vomissement/régurgitation, signes neuros aussi et mortalité +++ avec congestion pulmonaire, myocardite, hematopoïese perivasculaire hépatique à 30 mg/kg q7j

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29
Q

Quarantaine psittaciformes: quels tests à faire?

A

D’après fowler 8 (mais on peut rajouter des choses):
- NF
- Bioch (dont UA et acides biliaires)
- Selles (copro + coproculture notamment Salmonella)
- Parasites externes
- Recherche Chlamydia, psittacid herpesvirus, avian bornavirus, polyoma virus,
et psittacine beak and feather disease virus

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30
Q

Sur quels taxons tu utiliserais la cefovécine (de par sa liaison aux protéines plasmatiques)? Et sur lesquels c’est très variable donc bof?

A
  • ça se lie bien aux protéines chez les carnivores (faut penser que ça dure 2 semaines chez les chiens donc demi vie longue pour ursidés, canidés, félidés, pinnipèdes), les dauphins, les cerfs de Duvaucel. Sur eux la demi vie est assez longue du coup! Par contre, la liaison avec les protéines plasmatiques sont très variables chez les ongulés (Artiodactyles et perissodactyles), et très faibles chez les oiseaux et reptiles donc pas forcement recommandé car demi vie courte.
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31
Q

Utilité de la trazodone chez les gnous et possibles effets secondaires?

A

l’avantage c’est l’administration PO en groupe sans trop d’effets secondaires (à part de l’hyporexie à dose assez élevées), et oui sinon on a une augmentation du temps de repos (couché et dormir) et une diminution des deplacement et du temps où les animaux sont vigilants de leur environnement
l’effet sur le cortisol, c’est pas significatif dans l’ensemble mais par contre quand tu prends des périodes d’échantillonnage particulières on a un effet

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32
Q

Recommendations radiographiques quand on a une tortue avec une fracture de la carapace caudale?

A

Vues cranioventrales-caudodorsale (A) et caudoventrale-craniodorsale (H) avec un angle de 45 degrés, augmentent vraiment ta précision de diagnostic, c’est utilisé en médecine aviaire pour le dx des fractures des coracoides et a priori sur les fractures de l’illium et les luxations pelviennes

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33
Q

Maladie de Chagas: agent pathogene, transmission et lésion principale?

A

Trypanosoma cruzi, un protozoaire zoonotique, capable d’infecter virtuellement tous les mammiferes (reptiles, amphibiens, oiseaux = cul de sacs mais potentiels réservoirs), transmission vectorielle par insectes hematophages de la sous-famille des Triatominae (kissing bugs) principalement par ingestion des selles contaminées, myocardite infectieuse (ICA ou ICC) mais également méga-oeso/colon

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34
Q

Sarcoides sur équidés sauvages: facteurs associés, présentation, localisation principale, traitement et prévention?

A

Souvent associé au bovine papillomavirus mais ce n’est pas suffisant, proliferation du derme nodulaire et fibroblastique avec possible ulcération, principalement sur la tête et la face ventrale du thorax et abdomen, traitement chirurgical +/- imiquimod +/- photothérapie mais recurrences +++, vaccins pour éviter cela
Prevention: éviter les moustiques, vaccin

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35
Q

Acute mortality syndrome chez les girafidés: chez qui et les signes PM?

A

Serous fat atrophy (après ty peux avoir des petechies, de l’œdème pulmonaire et de la dégénérescence myocardique en plus en PM, et en général c’est mort sans signe préalable (due à une energy balance négative). On en voit de moins en moins par contre

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36
Q

Alfaxan IV pour induire et maintenir anesthesie chez manchot papou

A

Methode: cathé métatarsienne médiale, induction à effet en IV +/- lente (il leur faut en gros 10mg/kg) puis CRI
Induction rapide (2minutes), stable avec peu d’effets sur NIBP et HR mais réveil super long (1h30 juste pour extuber) et effets indésirables (toux à l’induction, ptyalisme, apnées)

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37
Q

Traitement de la dépigmentation de la ligne latérale chez les poissons?

A
  • Becaplermin 0.01% topique (facteur de croissance dérivé plaquettaire) mais très cher apparement
  • Naltrexone faible dose en topique (mélangée à une pâte protectrice), réduction taille des lésions et amélioration pigmentation, marche mieux sur lésions sévères (potentiellement parce que dose plus hautes) mais pas mal d’inflammation
  • Naltrexone injectable intralésionnelle non recommandée

N’oubliez pas la gestion zootechnique/environnementale et la gestion du stress + checker la qualité d’eau + rechercher et éliminer la cause étiologique (qu’elle soit infectieuse ou non, concomitante ou non, vu que le syndrome n’est pas encore hyper bien compris)

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38
Q

Utilisation de biomarqueurs sanguins pour le diagnostic d’arthrose chez les elephs: intérêt et limites?

A

collagène de type 1 marche pas, qu’ils avaient cherché à évaluer si lien avec hormones sexuelles/problème de cycle repro mais que globalement pas de corrélation mais ça augmente avec l’âge et le temps sur surface dure
Et plus chez les femelles qui ne cyclent pas mais aussi en général plus vieilles

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39
Q

Tuberculose chez les rhino en captivité: agents décrits, symptomes et diagnostic (antémortem)?

A

Mycobacterium complex tuberculosis (M bovis, M tuberculosis). SC en général peu spécifiques (perte de poids chronique, animal s’amaigrissant). Signes respi en phase terminale. Diagnostic: GS = culture sur BAL/lavage oeso, après tu peux aussi utiliser des colorations AF, des sérologies (dispositif eleph), PCR, IDR tuberculine théoriquement possible mais ininterprétable en pratique, gamma interféron a oublier aussi car si le principe théorique est évidemment applicable, dans la vraie vie les Elisa basés sur de l’interféron recombinant rhino n’existent pas (ils ont été développés pour une thèse puis ont disparus) et le mitogene à utiliser pour le contrôle positif n’est pas clairement défini. En gros ce n’est pas une option au quotidien.

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40
Q

Enthérolithes chez les équidés sauvages: surtout chez quelles espèces et principale cause?

A

Surtout les Kiangs et ânes de Somali, et ça fait des coliques aigües (urgence); la principale cause, c’est la luzerne (trop plein de magnésium)

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41
Q

cTnI chez éléphant d’Asie: est-ce qu’il y a une différences entre les classes d’âge ou le genre? Si tu dois choisir entre iSTAT et HUBI-QUANpro pour doser lequel tu prends?

A

Alors iStat il me semble parce que HUBI QUANpro classe tout en sous dosage quand les animaux sont normaux, Hubiquan théoriquement quand même utile si t’as un cas avec valeurs plus hautes mais quand même moins conseillé
augmente avec l’âge mais pas de différence entre les genres

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42
Q

Euthanasie transmucosale chez les tortues de Floride: est ce que ça marche et si oui que peut on en dire?

A

cloacal et oral, jusqu’à 18h pour mourir de mort cardiaque (pas d’évaluation du cerveau), donc donner de plus fortes doses peut être mais pas testé, la voie cloacale est a priori moins efficace

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43
Q

Avantages et inconvénients de la thérapie à pression négative pour traiter des affections de la carapaces chez les tortues 🐢 ?

A

Permet une meilleure cicatrisation par
1. Elimination des fluides (sécrétions), de la charge bactérienne et “d’autres facteurs inhibant la granulation”
2. Stimulant la vascularisation donc accélèrant la granulation/cicatrisation (souvent utilisé sur des grosses plaies infectées). En général, la cicatrisation en résultant est plus jolie et plus rapide.

Le principal inconvénient, c’est le prix/difficulté de réalisation.

Autre avantage (non cité dans le livre): c’est waterproof pour les tortues aquatiques

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44
Q

Action de l’acide aminocaproic dans le cadre du traitement EEHV-HD (et contre-indication) chez éléphant d’Asie?

A
  • Mesure par TEG chez un jeune montre une action anti/hypo-fibrinolytique
  • EEHV-HD: saignements avec potentiels troubles coag (mécanisme pas encore bien compris) avec fibrinolyse (augmentation temps de thromboplastine partielle activée et D-dimers + baisse plasminogène
  • Peut être indiqué pour traiter hémorragies EEHV-induites mais contre-indiquée en cas de CIVD avérée
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45
Q

A quoi faut-il faire attention quand on fait une intubation ET chez un orang outan?

A
  1. Laryngospasme
  2. Trachée courte donc attention à l’intubation sélective
  3. Si grosse infection sac laryngé, possible contamination de la sonde et fausse deg (donc intubation tête levée recommandée, et si possible après avoir vider au moins en partie le sac laryngé)
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46
Q

Dermatites chez les sphénodons: prévalence, facteurs favorisants, agent pathogène et mesures préventives?

A

Plus de la 1/2 touchés (Zoo d’Auckland sur 20 ans), cas après des périodes humides avec basses températures, champignons intralésionnels (Penicillium spp., organismes Zygomycete-like, et Chrysosporium spp), prévention en évitant températures basses et humides (hiver) et UVb adequat

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47
Q

Causes de l’hyperkaliémie intraopératoire chez les loups roux et traitement(s) envisageable(s)?

A

Pas mal décrit chez les grands félins. C’est un phénomène multifactoriel, associé à des anesthésies longues (hyperkaliémie progressive) aux alpha2 (qui peut se lier aux cellules pancréatiques beta et du coup inhiber la sécrétion d’insuline => hyperglycémie + hyperkaliémie), souvent accompagné d’acidose (fait rentrer le potassium dans les cellules). Dans l’article, ils décrivent un traitement de terbutaline en SC qui fonctionne bien, le traitement de base décrit étant l’insuline en IV.

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48
Q

Chir de l’appareil repro par coeliotomie pré-fémorale chez les chéloniens: intérêt par rapport à l’abord par le plastron? Chez quelles espèces au sens large on peut faire en unilatéral et chez qui on doit plutôt faire bilatéral?

A
  • Moins invasif car pas besoin de faire osteotomie
  • Chir repro: Unilatéral plutôt tortues aquatiques (Ex: floride), alors que chez les terrestres (Ex: Hermann) plutôt bilatéral (ligament suspenseur court, grosse vessie, fenêtre plus étroite)
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49
Q

Infection a Entomoeba invadens chez reptiles: presentation, lesions, diagnostic et traitement?

A

-Présentation: abattement, entérite (selles muco-hemorrhagiques) mais asymptomatiques/mort subite ++
- Lésions: intestinales (enterite nécrosante, pseudomembrane) extra-intestinalles (abcès hépatiques, adhesions coelomiques)
- Diagnostic: identification trophozoite (cyto sur selles/lesions intestinales histo), echo (enterites, abcès hépatiques), colonoscopie (ulcers), et PCR maison au zoo de Singapour
- Traitement: metronidazole (poso variable) semble efficace, paromomycine utilisée mais rien de prouvé

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50
Q

Vaccination des morses à la maladie de Carré: quel vaccin, seroconversion et effets secondaires?

A

Vaccin recombinant, seroconversion chez les 3 plus ou moins longtemps (lien avec la masse et dose du vaccin évoqué, variant de 6-12 mois, variable, moins d’un an) et gonflement au site d’injection chez les 3 aussi 🦭

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51
Q

Quelle espèce d’élasmobranche semble très sensible à l’induction au propofol IV? Quelle espèce a besoin de très petite doses?

A

Requin taureau (Carcharias taurus) très sensible (induction rapide, longue anesthésie), mourine américaine (Rhinoptera bonasus) a besoin de très petite doses pour des anesthésies qui vont être courtes; probablement à relier à leur métabolisme plus rapide (à noter: le propofol peut être relié à des apnées aussi chez les élasmobranches)
Induction plus longue que chez les mammifères

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52
Q

Cardiomypathie dilatée chez requin léopard: diagnostic et traitement?

A
  • Echo: augmentation diametre ventriculaire et diminution fraction raccourcissement (+ep coelomique)
  • Pimobendane: 0.5 mg/kg 3/wk PO, résolution des symptômes et reprise appetit
  • A noter regurgitations chroniques (potentiel effet masse: sinus hépatique par augmentation précharge + ep coelomique compriment oeso/estomac)
    Detresse respi aussi décrite
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53
Q

Pathologies des dents chez les éléphants: intérêt de la radio? Quel autre examen possible?

A
  • Radio: intérêt limité car os alvéolaire épais et corticales des mandibules épaisses laissent peu passer les rayons, oblique rostro-caudale possible sur les jeunes sinon latérales des défenses (partie rostrale)
  • Pulposcopie: en passant par fracture de la couronne ou site d’amputation, visualisation directe de la pulpe, retrait de fragments, drainage, …
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54
Q

Deux principales présentations cliniques de la clostridiose à C. perfringens chez les reptiles et traitement le plus efficace chez eux?

A

Souvent c’est associé à de la dermatite gangréneuse et des abcès cutanés chez les reptiles; la forme entérique est moins fréquente et associée à une dysbiose (peut apparaître en cas d’antibiothérapie). Les traitements efficaces sont métronidazole +/- transfaunation
2 trucs marrants (cités dans le Mader): il y a un shift physiologique post prandial du microbiote digestif chez les pythons vers C. Perfringens. et une culture sanguine de C. Perfringens a été réalisée chez des serpents sains.

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55
Q

Pathologies du cristallin chez les pinnipèdes: prévalence et facteurs de risque?

A
  • Prévalence élevée (cataracte ++,luxation, ou les deux), près de 1/2 en captivité
  • Facteurs de risque: age +++ (cataracte chez 60% des +15ans), exposition excessive aux UV (accès à l’ombre), trauma (management des aggresions intraspécifiques), autre patho occulaires (keratopathies), facteurs génétiques
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56
Q

Diagnostic aspergillose à l’aide du “Aspergillus lateral-flow device”: principe et efficacité chez manchot papou?

A

Principe: test antigénique rapide (Immunochromatographie), détection mannoproteine antigenique produit pendant croissance d’Asp.
Efficacité: relativement faible sur plasma (33%), mieux sur ec. oral (mucus) (50%) et bien quand on combine les deux (75%), tous les individus sains sont négatif donc a priori, si on a un positif, on peut faire d’autres examens pour confirmer

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57
Q

AINES avec la meilleure biodisponibilité chez le rhino noir?

A

Meloxicam meilleure biodisponibilité que flunixin

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58
Q

Pseudobranchies chez les téléostéens: fonction et pathologie associée (bonus: quel traitement?)

A

C’est le premier arc branchial en embryogenese. Chez les elasmo, c’est lui qui donnera les spiracles. Sorte d’hémibranchies, situées dorsocranialles aux arcs branchiaux
Rôle d’oxygenation de la glande choroide des yeux (aussi de la vessie natatoire egalement chez certains)
Impliquée dans la formation de bulles de gaz intraoculaires (via choroide)
- Bonus traitement: ablation chirugicale possible si pas de réponse aux traitement médicaux

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59
Q

Principales différences entre protocole MKB vs MKMi chez le kangourou roux et lequel est plutôt recommandé ?

A

Induction est plus rapide avec du butorphanol (donc ils recommandent plutôt ce protocole là). Une récupération légèrement plus rapide également. Et super important la supplémentation en O2 (car SpO2<90% dans les deux cas). Après les deux restent correctes.

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60
Q

Trematodes des sacs aériens des oiseaux: comment diagnostiquer? 🪱🐥

A

Visualisation des adultes (endoscopie ou postmortem) le plus fiable
Les oeufs ne flottent pas, sedimentation peu sensible pour les trematodes extraintestinaux, lavages trachéaux (visualisation des oeufs) peu fiables d’après la publi

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61
Q

Gold standard pour le diagnostic de la maladie veno-occlusive des guépards ?

A

GS: Laparoscopie + biopsie/histo du foie (dépot de collagène et fibrose; nécrose en phase aigüe); l’imagerie peut être utilisée mais est peu spécifiques (augmentation de la taille des vaisseaux et aspect hétérogène du foie à l’écho et au scanner, mais assez large hétérogénéité de manière physiologiques), et la clin-path (peu spécifique, augmentation des AST et ALT entre autre)

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62
Q

Differences echocardiographiques males/femelles et entre sous espèces chez les pandas roux?

A

Valeurs de ref sub-normales probablement lié à l’anesthésie, tres peu de régurgitations, et les seules différences c’est le diamètre ventriculaire diastolique (males>femelles car plus gros) et LA (Af fulgens > Af styani)

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63
Q

Diabètes chez les lémuriens: quoi doser à la bioch et traitement ?

A
  • Fructosamine et hemoglobine glyquée (car hyperglycemie de stress)
  • traitement (d’après Fowler): Commencer par changer la bouffe (diminuer sucres, augmenter fibres, nourrir souvent avec petits repas pour réduire les pics de glycémie), molécules hypoglycémiantes possibles (glipizide, metformin, acarbose, dulaglutide) puis insuline therapy (insuline glargine par ex)
    +exenatide
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64
Q

Maladie polykystique rénale: quelles deux espèces d’ongulés principalement affectées, quel âge et quel sexe principalement pour chacune d’elles et étiologie ?

A

Hippo pygmée en effet, plus les femelles mais les deux sexes peuvent être affectés. Et surtout sur les vieux. Et puis il y a les springboks, dans ce cas pas de prédisposition de sexe mais une apparition néonatale. Dans les deux cas une origine familiale/héréditaire est fortement suspectée.

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65
Q

Iron Storage Disease chez Passeriformes: diagnostic définitif et traitement?

A

Faible correlation fer sérique - tissus donc biopsie foie ++
Pour les phlebotomies c’est 1%BW q7j et chélation orale deferoxamine 100mg/kg SC q24h => réduction taux de fer hépatique chez étourneau sansonnet

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66
Q

Prise en charge pneumothorax chez siréniens

A

Alors dans Fowler:
- maintenir la flottaison (gilets de sauvetage), réduit les efforts pour respirer, se redresser (ainsi que stress donc souvent aide niveau appétit)
- Répondent généralement bien au traitement conservateur: thoracocenthèse 1x/semaine, mesurer quantité d’air aspirée pour suivre l’évolution (drains thoraciques entretiennent les lésions pulmonaires donc résultats partagés)
- Si pas d’amélioration au bout de 4-6 semaines: thoracoscopie pour lobectomie
Mais ils disent rien sur l’analgésie et je suis d’accord avec toi, apparement ketoprofene efficace jusqu’à 5j chez eux en plus
Et cause fréquente : collisions/hélices de bateaux, diagnostic avec signe clinique (plaie + trouble flottabilité), radio et echo

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67
Q

Tumeur la plus fréquente chez les fennecs? Autre cause de la mort importante pouvant être sous estimée chez cette espèce ?

A

Carcinome hepatocellulaire
Autres: maladies cardiaques en PM (pas diagnostiqué en AM), cas de Maladie de Carré vaccine induced

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68
Q

Colobomes chez les panthères des neiges: qu’est ce que c’est, quelle est la principale présentation et quel est le pronostic?

A

C’est des malformations congenitales de l’œil. Souvent affectant la paupière supérieure bilateralement. Du blepharospasme est souvent présent ainsi que des lésions corneennes. En terme de traitement, c’est surtout le pronostic que j’ai retenu car ça va dependre de l’affection mais la blépharoplastie semble fonctionner (84%), mais nécessite souvent de multiples interventions.

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69
Q

Transfert pelecaniformes: a quel paramètre de l’eau il faut faire attention et pourquoi?

A
  • Salinité, notamment pour transfert eau douce ==> eau salée
  • Glandes à sel supra orbitales qui s’atrophient si maintenus en eau douce, augmenter progressivement salinité eau ou sel alimentaire pour “réactiver” les glandes sinon risque d’intoxication au sel
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70
Q

Strongyloides sp chez caméléons: diagnostic? Quel traitement pour quelle efficacité?

A

Diag: flottaison sulfate de Mg&raquo_space;> observation directe au microscope
Traitement: ivermectine 0.2mg/kg PO q2wk, fenbendazole et pyrantel inefficaces, ivermectine permet de negativer les individus positifs, controler pression parasitaire et réduire mortalité mais pas d’éliminer le parasite de la collection

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71
Q

Herpesvirus équin chez les carnivores non domestique: quelle espèce principalement affectée, par quel virus et quelles lésions PM associées ?

A

Oui, herpes 1 et 9, souvent mortel chez les ours polaires due à une encéphalite et de la nécrose neuronale et gliose; inclusions intranucléaires basophiles des cellules neuronales et gliales ; souvent associé à une transmission par des aérosoles (équidés)

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72
Q

Caractéristiques de la trachée des emeus et potentielles conséquences cliniques

A
  • Emeus, Ouverture normale sur la face ventrale de la trachée reliée à une fine membrane qui forme une poche qui leur sert à faire leur “booom boom” caractéristique
  • Pas de conséquence clinique si ce n’est le risque d’insuffler la poche pendant l’anesth (donc ventilation peu efficace) et certains conseille d’envelopper la base du cou pour eviter ça
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73
Q

Utilisation du robenacoxib sur les requins: dose et effets secondaires et difference en PK par rapport aux autres poissons ?

A

4 mg/kg, donc poso plus importante que précédemment décrit chez les poissons téléostes. Un mort sur huit poissons mais pas associé à des signes de toxicité. Demi vie moins longue, mais plus haute Cmax (mais poso plus élevée aussi) par rapport aux teleostéens

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74
Q

Stades du développement folliculaire chez caméléon casqué? Quelle particularité notée sur follicules atrétiques?

A

Stades:
- Prévitellogénèse: petits, ronds, hypoéchogènes, echo>CT
- Vitellogénèse: un peu plus gros, toujours ronds, hypoecho mais avec structure en “disque de vinyl” en periphery
- Gravide: après ovulation, plus gros, ovales, denses et hyperechogènes
- Atrésie (yolky vs cystic): si pas d’ovulation, heterogènes, forme irrégulière, parfois cavité liquidienne (cystic), résorbés en 5 à 9 mois

Particularité: souvent 2-3 génération de follicules atrésiques en même temps sans que ça soit patho, donc pas se jeter sur la chir!

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75
Q

Circulation de l’EEHV chez les éléphants d’Asie dans les zoos européens ? Quel type et quelle prevalence de circulation environ?

A

Tous les breeding groups testés avaient des positifs soit virémique soit excreteur identifiés, principalement EEHV1A

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76
Q

4 types de presentation de myopathie de capture chez les artiodactyles? Presentation clinique et signes pm?

A
  • suraiguë : mort dans les heures qui suivent, élévation AST, CK, BUN
  • aiguë: installation rapide, faiblesse généralisée, myoglobinurie, lésions rénales en PM
  • forme retardée: RAS quelques jours puis mort avec ou sans événement stressant
  • subaigües avec faiblesse, ruptures musculaires, AST et CK élevés, en PM hémorragies sous cutanés
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77
Q

Activation réflexe de Ferguson éléphant 🐘
Pourquoi et comment ?

A

Pour: activer production d’oxytocyne endogène pendant mise bas ==> relâchement du col et contraction muscles lisses utérus
Comment: mettre les deux bras en PTR jusqu’au coudes puis faire des pressions vers le bas avec les coudes pour stimuler récepteurs vagino-cervicaux

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78
Q

Espèce de félidé sauvage le plus sensible aux papillomavirus félin et évolution de la maladie chez eux ?

A

Panthère des neiges, évolution en carcinome épidermoïde

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79
Q

Facteurs influençant la réhabilitation des serotines brunes (= grand chauve souris brune) ?

A

Corrélation entre durée en rehab et chance d’être relâché 🦇: mieux si arrivée en hiver car souvent c’est juste qu’elles sortent de brumation
Taux faible de relâcher quand lesion allaire et faible condition corporelle à l’arrivée

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80
Q

Quel traitement pour surpopulation d’araignées de mer pycnogonides sur récif coralien ? Et quel examen pour évaluer l’état de santé du corail?

A
  • Traitement: immersion bain milbemicine 0.032ppm 12h, la nuit, q7jours + changer de tank après chaque traitement (si possible)
  • Biopsie pour histo: dégénérescence ou faible nombre de zooxanthelles, invasion d’hyphes d’algues endolithiques et nécrose de l’épithélium corallien
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81
Q

Type de placenta des félidés sauvages?

A

Zonaire avec endotehliochoriale donc communication fetus mère

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82
Q

Complications des cannules de sac aérien chez oiseaux: fréquente? Graves ? Facteurs pronostics?

A
  • > 95% de survie sur plus de 80 cas
  • Fréquence des complications: chez 1/3 des individus (obstruction, emphyseme SC, hemorragie, infection), rarement fatales (obstruction)
  • Meilleure chance de survie si placement intercostal (vs après dernière cote) et si antibiotherapie pre-op
  • Moins de chances de survie / + de complications: si changement de voix, bruits respi anormaux ou intolérance exercice
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83
Q

Intoxication par morsure de serpent chez les oiseaux: espèces les plus touchées, et effet du traitement sur le pronostic?

A

Alors on a surtout en effet les rapaces (qui peuvent en consommer) et les oiseaux à longues pattes (type grues) (qui vivent à l’extérieur et peuvent aussi en consommer)
A retenir il y a des cas d’envenimation avec des serpents non toxiques pour l’Homme et des signes cliniques hétérogènes. En terme de traitement, pas de dif entre traitement sympto ou non a priori (mais peu de cas) et plutôt mieux si on donne de l’antivenin quand on en a

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84
Q

Traitement de Cryptosporidium serpentis chez les serpents?

A

En gros il y a rien d’efficace: paromomycine, clofazimine, curcuma, azithromycine et nitazoxanide essayé, la plupart permettent de réduire l’excrétion mais pas d’éliminer le parasite

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85
Q

Intérêt de la cytologie des fluides gastriques pour le diagnostic des ulcères gastriques chez les dauphins

A
  • Pas une alternative viable à la gastroscopie qui reste la principale méthode (mais moins facile à mettre ne place en training qu’un lavage gastrique)
  • Possiblement indicatif si présence d’hématies (mais ça se lyse vite donc faut vraiment ulcère perforant avec saignement abondant) ou leukocytes (gastrite)
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86
Q

Effet d’un traitement hCG sur la testostérone, le volume testiculaire et la qualité de semence des chameleons casqués du Yemen?

A

Augmentation de la testostérone (et si injection répétée -> augmentation long-terme) MAIS diminution de la taille testiculaire (quand injections répétées) et pas de différence avec le contrôle pour la qualité et quantité de semence

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87
Q

Identification des escargots géant des bermudes ( Poecilozonites bermudensis) par des balises fluo collées sur la coquille: efficacité et sécurité ? quel intérêt pour la conservation de l’espèce?

A
  • Efficace car 0% de perte au bout de 6 mois (voire deux ans)
  • Pas d’effet sur la survie quand juste collée mais augmentation significative de la mortalité si on met un peu de sable avant de mettre la glue sur la coquille
  • Intérêt: important pour le suivi post-release, car modèle de capture-marquage-recapture qui permet d’estimer abondance et survie est très impacté par la perte du marquage (et fréquent chez escargots)
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88
Q

Fractures de pattes chez les perroquets: quel os est le plus atteint? Lequel semble guérir le plus vite et le moins vite? Quelle méthode de résolution a un pronostic souvent moins bon?

A

Os les plus atteints: Tibiotarse > femoral > tarsometatarse
Guerison en un peu plus de 30j
Fixation externe avec des ateles = plus de complications
Le femur guérit plus vite et le tibiotarse plus lentement

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89
Q

Principales caractéristiques cyto des GR et GB des éléphants ?

A

Gros GR et peu en quantité
Pour les GB:
- lymphocytes ou monocytes prédominants selon la source
- 2-3 types de mono: ceux au nucleus bi ou trilobé, normaux +/- ronds
- neutro se rapprochant beaucoup des heteros en morphologie

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90
Q

Helicobacter chez les reptiles: diagnostic et prévalence?

A
  • diag : bactéries spiralées à la cyto (silver stain sur organes egalement, Warthin Starry), sinon PCR (milieu de culture particulier pour faire pousser)
  • prevalence : dépends des espèces mais jusqu’à 50% chez tortues et 30% chez squamates, quelques cas de mortalité avec septicémie décrits chez tortues
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91
Q

Maladie et agent étiologique de la seule maladie vesiculaire à laquelle les éléphants sont sensible?

A

Fièvre aphteuse, causée par des aphtovirus (famille Picornaviridae), des virus ARN monocaténaire et même lésions que sur du domestique

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92
Q

Traitement fasciola hepatica chez vigognes ?

A

Triclabendazole 12mg/kg PO (oxyclozanide 10-15mg/kg pas efficace à priori)
Dans la publi ils mentionnent “Fluke management” avec surveillance environmentale de G. truncatula avec de nouvelles techniques comme xenomonitoring moléculaire (PCR sur limnées pour chercher F. hepatica ou recherche eDNA de F. hepatica dans l’eau ou le sol)

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93
Q

Radio et echo abdo “normale” chez pangolin: a quoi faire attention?

A

Haha entre autres ! 😂
- Echo: épanchement abdo (cranial Rein gauche majoritairement, anéchogène mais fibrine libre parfois) faible cellularité, faible TP même si quelques GR et GB + regions hypoechogènes dans la rate (hematopoiese extramedullaire?)

  • Radio: éléments d’opacité minérale +++ dans l’estomac (substrat évoqué comme réduisant ulcères gastriques et entérites chez eux)
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94
Q

Griseofulvin chez les félins: effets secondaires, lesquels et sur quelle espèce ?

A

Léthargie, diarrhée immunosupression chez les guépards

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95
Q

Protocole anesthésique recommandé chez hippotrague noir ?

A

Protocole xylazine thiafentanil procure une meilleure induction et plus courte, moins de complication, pas d’épisode de renarcose, très bonne relaxation musculaire, et est considéré comme étant mieux que d’autres protocoles (à savoir etorphine xyla, carfentanil xyla, carfentanil azap et BAM). Le BAM est un peu moins bien car induction plus longue mais d’aussi bonne qualité donc je suis d’accord, pour des animaux captifs c’est top. Enfin ils disent que le thia a une durée d’action plus courte donc à utiliser avec caution sur des inters longues

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96
Q

Sites pour cathé artériel chez les grands singes?

A
  • Membre pelvien : Artère fémorale (le plus stable chez l’homme), tibiale antérieure, saphène postérieure, artère dorsale du pied (🦧 notamment)
  • Membre thoracique : Artère brachiale, radiale (chez 🦍 faire loin du coude, plus proche du poignet)
    Théoriquement faudrait vérifier que PA de l’animal est stable sans vasopresseur pendant au moins 10 minutes avant retrait pour être sûr qu’il y a une bonne perfusion pendant la compression
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97
Q

Hypovitaminose E chez les primates du nouveau monde: quelles espèces surtout et présentation clinique?

A

Souvent chez les capucins, les douroucoulis et les callitrichidés, associée à de l’anémie hémolytique et de myopathie nécrosante

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98
Q

Complications anesthésiques les plus fréquentes chez les suidés non domestiques ? (j’en 3 principales)
Et en bonus la combinaison anesthésique recommandée en captivité

A

Selon le West, les principales complications sont en 1) l’hyperthermie 2) hypoventilation avec augmentation de l’EtCO2, surtout quand l’animal n’est pas à jeun et obèse (ventilation recommandée). Couche de gras (donc importance de l’endroit de fléchage, de préférence dans le semi-tendineux, semi-membraneux; et avec une aiguille assez longue). 3) Difficulté d’intuber et de cathétériser.
Pour le protocole, le West recommande un BMM mais en effet un peu light, avec un peu de Zoletil c’est niquel (mais bon, se rappeler que c’est BMM qui est recommandé, avec des doses relativement élevées, bien que les suidés soient “relativement sensibles” aux a2s et benzodiazépines) :)

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99
Q

Diagnostic et traitement intoxication aux raticides anticoagulants chez strigiformes?

A
  • Diagnostic: muqueuses pâles, anémie, saignement prolongé après ponction (surtout si num plaquettaire normale), augmentation temps prothrombine ou Russell’s Viper Venom Time, sinon toxico avec identification du raticide dans sang, tissus ou ingesta
  • Traitement : vitamine K1 PO ou parenteral 2.5mg/kg/j, transfusion si Htc <20% avec possibilité de xenotransfusion

Diagnostic aussi possible par viscoelastographie

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100
Q

Patho rénale chez Hapalemur alaotrensis: prevalence, diagnostic et lesions histo?

A
  • Prévalence élévée (90% lésions rénales à l’histo), toutes les classes d’âge touchées même jeunes
  • Diagnostic: bioch (azotémie), analyse urine (hématurie et protéinurie)
  • Histo: néphrite interstitielle, fibrose interstitielle, dilatation des tubules et glomerulosclerose (pas toujours de lésion macro)
    Alimentation facteur de risque car pourraient sélectionner des parties plus riches en protéines
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101
Q

Vaccination toxoid epsilon Clostridium perfringens chez des ruminants et camélidés non domestiques captifs: quand le faire et quelle efficacité?

A

“Fin de la saison des pluies” et en effet lors de changement alimentaire ou lors de la fin de la période de “overfeeding” et en fin de gestation +++
Permet de diminuer l’infection mais pas de l’éliminer

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102
Q

Amyloidose chez les anseriformes: quelles espèces particulièrement sensibles? Cause? Transmissible?

A

Cygnes très sensibles (modèles d’étude pour amyloidose chez l’homme)
Transmissibilité évoquée avec des épidémies chez poule et anseriformes sauvages!

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103
Q

Principales causes de mortalité chez les lycaons captifs ?

A

Trauma (males>femelles) en 1, surtout les adultes. Puis euthanasie pour causes gériatriques avec maladies degeneratives (cardiaque ++: endocardiose, CMD). Et ensuite néoplasies (femelles>males, sarcome de mandibule, carcinome bronchoalvéolaire, osteosarcome)
A savoir en morbidité on a aussi trauma en 1 avec surtout des affections intégumentaires mais aussi des intoxications aux barbituriques (non léthales)

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104
Q

Principales maladies chez fourmilier géant ?

A

Très sensibles aux changements alimentaires avec troubles GI, dermato et comportementaux frequents, plusieurs cas décrits de cardiomyopathie même si dans cette étude y a qu’une cardiomégalie

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105
Q

Efficacité d’un scoring de boiterie NRS sur 4 pour l’évaluation des boiteries des éléphants ?

A

Plutôt bons résultats pour évaluer la locomotion avec fiabilité inter- et intra-observeur correcte (même si ça dépend du type d’anomalie) et c’est utilisable sur éléphants avec zéro contact, contact protégé ou non protégé (Et je retiens que les vétos de zoo font mieux que les équins ou experts des éléphants 😏)

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106
Q

Paramètres cliniques pouvant évoquer une infection à Synhimantus nasuta sur un loriquet et GS pour son diagnostic final?

A

Tu peux faire des radios et mesurer le PKR (proventricular to keel ratio) et ils donnent la limite de 0.48 pour dire qu’il y aurait une dilatation proventriculaire; et sinon le test du sang occulte dans les selles; tous les deux sont très évocateurs de la maladie mais le GS reste l’examen fécal (en particulier la technique de Wisconsin qui permet un comptage, mais peu sensible du coup …)

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107
Q

Chirurgie hernie abdominale chez NHP: quels avantages des techniques mini-invasives (laparoscopie +/- robot assistées) versus technique classique (laparotomie)?
Bonus: quel avantage du robot sur laparoscopie classique?

A
  • Moins de récidives et/ou complications en post op (sur seulement 2 cas par contre) qui laparotomie classique (50% de complications soit 7/14 dont 80% pour les hernies abdo et 33% hernies inguinales), moins de douleur post-op, de risque d’infection et préférée chez patients en surpoids
  • Bonus: robot avec instruments qui permettent un rotation à 270° (mouvement de poignet difficile à reproduire en laparo classique donc complique les sutures de la paroi abdo), controle de tous les instruments et caméras simultanément, pas de tremblement et augmente longévité des chirurgiens (plus ergonomique)
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108
Q

Leucocyte prédominant chez platémyde de Geoffroy (Phrynops geoffroanus) et variation de la formule leucocytaire avec les saisons?

A
  • Heterophile > Lympho > Baso > Mono > Eosino
  • Augmentation des WBC, hétéro (valeur absolue), Eosino (VA et %), lympho (VA) et mono (VA) pendant la saison sèche (lien avec la repro evoqué potentiellement)
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109
Q

3 syndromes associés au crocodyline herpesvirus

A

Alors il y a: le syndrome 1) lymphoprolifératif avec encéphalite, 2) lymphoprolifératif avec conjonctivite et pharyngite et 3) lymphonodulaire de la peau; principaux signes cliniques sont une perte de l’état général et puis après en fonction du syndrome (sachant que la plupart sont des conjonctivites quand même); et globalement tu as de l’inflammation lymphohistiocytaire aux endroits affectés en fonction du syndrome; et c’est surtout les crocodiles d’eau douce et d’estuaires

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110
Q

Efficacité du ponazuril pour le traitement de isosporose chez les passereaux et differences entre administration par gavage, dans des insectes et dans de l’aliment commercial

A

Diminution l’excrétion mais ne permet pas d’éliminer l’infection à 100mg/kg, et en terme d’administration le mieux c’est le gavage (mais stress +++ pas négligeable sur les petits piafs) > mélangé à de l’aliment commercial > dans des insectes (absorption insuffisante, on atteint pas la concentration plasmatique thérapeutique avec cette forme d’administration)

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111
Q

Scorbut chez les NHP: cause, présentation et traitement?

A
  • Hypovitaminose C (pas d’enzyme l-gulono-lactone oxidase), pathogénie liée au défaut de synthése du collagène
  • Saignements (gingivaux, pétéchies cutanées, hémoragies sous périostées), gingivite, dents mobiles, fractures epiphysaires, cephalhematome est pathognomonique chez Saimiris, anémie normochrome
  • Complementation diete (besoins quotidien estimés entre 1-25mg/kg/j
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112
Q

Quand est ce qu’inséminer les femelles éléphants, combien de fois par cycle et à quel endroit anatomique?

A

Après le pic de LH; on a bien 2 pics de LH chez les elephants avec seulement le second qui est ovulatoire, donc c’est à ce moment là qu’il faut inséminer. On le détecte avec des tests rapide et il est 19-22 jours après le premier pic. C’est important aussi de faire un suivi échographique si possible. Souvent 1-4 insémination par cycle si possible vigile pour maximiser les chances (on a environ 48h pour le faire). Ca se fait par endoscopie et échoguidé (intra-rectal) et il faut déposer la semence le plus proche possible du “vaginal os” parce qu’on arrive pas à l’utérus chez elles (le cathéter utilisé fait 3 mm de diamètre mais 3.5 m de long 😱)

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113
Q

Impact d’un changement alimentaire (+ de fibres, + de branchages, nourissages + fréquents et besoin de préhension avec la langue pour TOUTE la ration) sur le bien être des girafes en captivité?

A

Effets positifs: augmentation du temps passé à s’alimenter de jour et de nuit, augmentation du temps passé à ruminer la nuit, diminution des comportements anormaux, seul bémol: pas de rumination en décubitus la journée mais semble globalement positif
Ils avaient peur d’une perte d’état mais pas de changement et je crois pas qu’ils mentionnent les dysbioses mais je suis d’accord 🦒

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114
Q

Staphylococcus spp. dou Brazil: différences entre coatis sauvages carnivores captifs? Que déduire de tout ça?

A
  • Coatis: prévalence de +70%, 9 espèces (S. intermedius et S. delphini majoritairement), globalement toutes sensibles (une seule multiresistante), resitance penicilline <15%
  • Carnivores: prévalence de 70% , 7 espèces (S. pseudintermedius et S. felis majoritairement), une seule multiresistante (S. nepalensis), resitance tetracyclines et penicilline majoritairement
  • Conclusion: probablement commensal chez coatis et loups à crinière, pas de gros risque de santé publique à priori
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115
Q

Red leg syndrome chez les grenouilles: principaux agents étiologiques, SC et ddx?

A

Aeromonas, Pseudomonas, surtout, aussi des Enterobacteria
Tu vas avoir de l’érythème cutané, de l’œdème (pouvant être generalisé), de l’épanchement, des érosions et ulcères cutanés et de la nécrose. Souvent associé à de l’anorexie et une mort aiguë. Souvent diagnostic trop tardif pour traitement efficace (car diagnostic peut être difficile).
Ddx: hyperémie ventrale lors d’une anesthésie, trauma/abrasion/produit caustique, chlamydiose, les ranavirus et éventuellement la chytridiomycose en infectieux

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116
Q

Nidovirus chez les serpents 🐍 : chez qui principalement et quels sont les principaux signes cliniques et lésions macros associées ?

A

Pythons avec des signes respi (respi bouche ouverte, augmentation des efforts respiratoires, production excessive de mucus). C’est associé à de la stomatite, trachéite et pneumonie necroexudatives et catarrhales. On peut avoir obstruction des bronchi avec les secretions, et retrouver ces sécrétions dans le GIT si elles sont avalées.

117
Q

Séro-prévalence de différents pathogènes chez puma sauvages à Sao Paulo? (désolé encore un pas ouf mais j’avais pas mieux 🤷‍♂️)

A

Haute prévalence Toxoplasma gondii (60%), faible prévalence leptospirose (L. interrogans) 10% ainsi que FIV (10%) mais FeLV non détecté (ils ont testé que ça)

118
Q

Euthanasie des poissons rouges: qu’est ce que tu recommanderais et par quelle voie d’administration ?

A
  • MS 222 à 300 mg/L ne fonctionne pas
  • KCl en IC: fonctionne à 10 mEq/kg MAIS technique difficile
  • KCl en ICoe: recommandée car facile à réaliser, mais à 100 mEq/kg (car 10 ne fonctionnait pas chez les carpes koï) et en remettant l’animal dans MS222 après injection (car mouvements musculaires durant la mort)
  • KCl en topique (sur les branchies) ou en immersion: fonctionne à tous les coups aussi, mais non recommandé car long
    En conclusion si tu veux faire de l’histo, KCl en ICoe à 100 mEq/kg c’est le top et on maintient l’anesthésie jusqu’au bout
119
Q

Ovariectomy unilatérale chez raies Potamotrygon: méthode de contraception efficace sur le papier ? Efficacité réelle ?

A
  • En théorie : OV gauche pourrait suffire car ovaire droit “vestigial” chez eux, à l’histo épithélium germinal et follicules atrétiques des deux cotés mais corps lutéal seulement à gauche (aussi + d’oocytes et embryons) donc suggère ovulation plutôt à gauche, mais plusieurs publi suggère que l’ovaire droit serait aussi actif
  • En pratique: sur 8 Pota (castexi, leopoldi et motoro), au moins 4 retrouvées gestantes (confirmé à l’écho) avec foetus viables dans les 6 moins après contact avec mâles donc ne marche pas
120
Q

Fréquence des tumeurs mammaires chez les chimps et intérêt de la mammographie?

A

Etude sur 25 ans de la population du SSP, seule 2 ont été diagnostiquées à savoir une découverte fortuite d’autopsie et une tumeur généralisée métastasée. Dans cette étude prospective, pas de tumeurs mais quelques inflammations discrètes et cliniquement insignifiantes. Par contre important, les régions de lésions histos ne correspondaient pas aux lésions vues à la mammographie donc ils ne recommandent pas d’en faire en routine car nécessite une anest. Par contre pourquoi pas palpation+écho.

121
Q

Quel impact sur le bien être du fait d’avoir des pauses “prédictibles” (signal visuel) entre les activités quotidiennes chez le grand dauphin? 🐬

A

Oui c’est plutôt positif : + de comportements sociaux, + de diversité des comportements exprimés, - de comportements d’anticipation (tout significatif)
Potentiellement une manière simple d’augmenter le bien être en captivité (presque un enrichissement au final) chez cette espèce

122
Q

4 techniques de vasectomie sur les oiseaux et lesquels sont à favoriser sur des cailles? Complication la plus fréquente?

A

L’externe (seulement sur les animaux en saison repro), l’interne avec dissection (coeliotomie abord cranial), l’interne avec cauterisation (coeliotomie abord crânial) et l’interne (coeliotomie abord caudal). En terme de survie, très mauvaise avec abord interne avec dissection (hemorrhagie de la veine iliaque commune), bof avec abord interne caudale (risque de dissection des ureteres), et meilleure avec interne cauterisation et externe. Pas d’évaluation de l’endoscopie. Pas d’étude au long terme de retour à la repro mais suspecté meilleure avec cautérisation.

123
Q

Methode PAIR pour traiter hydatidose (Echinococcus ortleppi) chez les Douc (PYGATHRIX NEMAEUS): en quoi ça consiste? Efficace?

A
  • PAIR = Puncture, Aspiration, Instillation, and Re-aspiration
  • Devenu le gold standard chez l’Homme en conjonction avec benzimidazoles car plus efficace et plus safe que autres option medicales ou chirurgical (laparotomie ou scopie), seulement sur les kystes actifs
  • Principe: 2 traitements préventifs d’albendazole pendant 30jours (réduire taille et pression, moins de risque de rupture), ponction echoguidée > aspiration > instillation d’un agent scolicidal (ethanol 95%, 1/3 du volume) > ré-aspiration
    Efficacité: n=2 mais à priori a bien marché, risque de fuite/rupture donc attention choc anaphylactique
124
Q

Lésions de l’intertarsienne chez les oiseaux - facteurs de risque ? Principale lésion associée ?

A

Alors les facteurs de risque testés et identifiés sont: animaux de spectacles et oiseaux à longues pattes (Ciconiiformes, Gruiformes, Pelecaniformes ++). Et principale lésion c’est l’inflammation du cartilage tibial dans 34% des cas. Sinon en bonus traitement le plus rapidement possible pour un meilleur pronostic avec des AINES à haute dose en première intention avec ou sans immobilisation de l’articulation

125
Q

Intérêt du fourage dans l’alimentation des lamentins?

A

Augmentation la matière sèche et la fibre principalement, et réduction des coûts donc ça peut entièrement ou partiellement remplacer la salade. Ils mettent aussi plus de temps à le manger donc ça fait presque enrich.

126
Q

SARS-CoV-2 chez félins non domestiques: quelles espèces? Source? Diagnostic? et durée d’excrétion?

A

Yes !
- Tigres+++, lions+++, panthère des neiges ++, puma et chat léopard (lynx aussi, fowler 10)
- Soigneurs qui travaillent avec
- PCR (rt-PCR) et/ou Test Antigénique sur Ec. nasal/Ec. buccal/Lavage tracheal/selles, serologie (seroconversion des cas positifs)
- Excrétion dépend des cas et des espèces mais ARN viral dans les selles plusieurs semaines après fin des symptômes
Description de 3 lions et 5 pantheres mortes par la suite avec le variant delta

127
Q

Mesures radiographiques chez la poule: quels organes mesurables et évolution pendant la formation de l’oeuf?

A
  • Organes mesurables de manière fiable (peu d’erreur intra-inter imageur): coeur et foie
  • Reins mesurables mais pas fiable et proventricule, rate, gonades pas mesurables
  • Augmentation significative de la largeur du foie (vue VD et lat) et épaisseur de la coquille (3 phases) pendant formation de l’oeuf
    A noter hyperostose polyostotique chez 100% des adultes et 66% des jeunes
    Pour l’œuf ils regardent après l’oviposition donc ça bouge pas trop en taille mais l’épaisseur de la coquille qui varie avec 3 phases (non calcifiée, épaississement rapide puis épaississement lent) et ça permettrait d’estimer le stade mais comme une autre publi trouve pas les mêmes phases je pense pas que ça soit testable
128
Q

Principales affections des girafons élevés main? 🦒

A

Défaut de transfert d’immunité passive, diarrhée/probleme GI lié à l’alim, bronchopneumonie par fausse déglutition, arthrite septique

129
Q

Efficacité de l’atorvastatin et rovustatin contre la dyslipidémie chez les conures veuves?

A

Pour les deux traitements: pas de différences en terme de lipidome, biochimie, et de l’activité de l’hydrométhylglutarylCoA réductase, seulement une discrète diminution des TGC mais non significatif.

130
Q

Causes de mortalité chez phalanger de Leadbeater en captivité?

A

Oui tout à fait !
1) Rénal (néphropathie chronique), 2) cardiovasculaire (athérosclérose avec obésité ++) et 3) repro (mention spécial a l’atrophie testiculaire chez certains males car peut contribuer à l’échec de la repro - entre bien d’autres paramètres- chez cette espèce en captivité)

131
Q

Peritonite Infectieuse Féline chez felins non domestiques: agent étiologique, facteurs de risque et diagnostic?

A
  • Feline Coronavirus, pathogénie incertaine mais potentiellement réplication dans les entérocytes puis mutation qui permet replication de macrophages et monocytes
  • Risques: sexe (males), facteurs génétiques et stress
  • Diag: IHC (Ag FCoV dans tissus/épanchement) est le gold standard, serologie ou PCR donnent des info également
132
Q

CANV chez les lézards: étiologie et lésions associées ?

A

Chrysosporium anamorphofNannizziopsis vriesii (CANV):Nanniziopsis spp, dont Nanniziopsis guarroi. C’est une maladie fongique primaire aussi connue sous le nom de “Yellow fungus disease” qui cause en effet des dermatites nodulaires et granulomateuses avec hyperplasie et hyperkeratose de la peau et possible nécrose secondaire. On peut aussi avoir une extension dans le muscle avec une inflammation granulomateuse qui peut même se généraliser. Beaucoup plus pathogène chez les lézards que chez les serpents (même si ça peut aussi les affecter) et du coup surtout chez les dragons barbus. A l’histo, on a une inflammation granulomateuse et on peut voir les champignons qui sont présents sous la forme d’hyphes septés avec des branches.

133
Q

Tumeur rénale “virus-induced” chez les amphibiens: nom de la tumeur, agent étiologique et diagnostic à l’histo?

A

Adénocarcinome rénal de Lucké, Ranid Herpesvirus 1, inclusions intranucléaires Cowdry de type A

134
Q

EPH chez les amphibiens: caractéristiques communes à toutes les espèces testées et différences? Principal intérêt ?

A

Electrophorèses sur 1 espèce d’anoure et 6 d’urodèles. Globalement ils ont tous une fraction d’albumine, qui est très souvent la plus grande (sauf chez les ménopomes). Le nombre de fraction dépend de l’espèce (entre 3 et 9). Et toutes les espèces qui ne respirent pas par la peau ont une préalbumine. Et les principaux intérêts sont que ça nécessite peu de sang, c’est une technique plus acceptée que le vert de bromocresol pour la mesure de l’albumine et ça permet en effet de détecter l’inflammation même si ça a pas encore été montré chez amphibiens.

135
Q

Difference d’effet des formulations entérales piscivores (Emeraid) sur la prise de poids des jeunes manchots du cap par rapport à une formulation maison? Avantage de ces formulations commerciales?

A

Prise de poids globale similaire malgré le fait qu’il y ait moins de calories dans les formulations commerciales. Par contre prise de poids quotidienne plus importante avec formulation commerciale. Globalement la formulation commerciale est plus riche en protéines et en CHO mais un peu moins en graisse. Les avantages sont que c’est facilement transportable/stockable/utilisable, composition stable, évite le gâchis. Mais plus cher du coup.

136
Q

Extinction/changement de voix chez les oiseaux: hypothèse principale? Chez quels ordres ce symptome classiquement rencontré pour cette affection? Risque immédiat?

A

Aspergillose oui principalement avec granulome dans le syrinx/trachée, j’ai lu chez falconiformes (pathognomonique) et psittaciformes, passériformes effectivement mais très certainement chez d’autres, risque d’obstruction des voies respiratoires

DDX: dysfonction nerf IX (glossopharyngien), nerf X (vague), intox au plomb, corps étranger trachée, trachéite, parasites types syngamose

137
Q

Réparation chirurgicale du sac gulaire chez les pelicans: principale complication et comment l’éviter ?

A

Vascularisation limitée donc risque de non cicatrisation/nécrose/dehiscence.
On peut éviter cela en suturant séparément la membrane interne et la membrane externe avec un fil non-réabsorbable et des points simples à priori

138
Q

Lésions histologiques chytridiomycose: localisation des lésions? Lesions Bd vs lesions Bsal ?

A
  • Localisation: zones avec épithélium kératinisé (ventre, pieds, plis de peau), disque oral chez les tétards, pieds chez salamandres néoténiques
  • Bd: hyperplasie épiderme, hyperkeratose (orthokeratotique) avec thalli intracellulaires dans la couche cornée, érosion voire ulcération
  • Bsal: nécrose multifocale des kératinocytes + thalli intracellulaires, lésions matures avec nécrose de l’épiderme et érosion/ulcération ++
139
Q

Tumeurs mammaires chez les chimpanzés: fréquence par rapport aux humains, interet de la mammographie preventive et y a t’il des facteurs de risques identifiés ?

A

Rares (et souvent des lésions d’autopsie non reliées à la cause de la mort). Mammographie non conseillée car elle ne corrèle pas bien avec l’histo (elle peut mettre en évidence des masses qui ne sont pas là à l’histo) et compte tenu de la prévalence, ça ne vaudrait pas trop le coup. Mais la palpation et l’échographie sont évoquées comme des alternatives ne nécessitent pas forcément d’anesthesie et seraient donc des pistes. Pour les facteurs de risques, on ne sait pas trop, ils voulaient tester les facteurs de risque d’humaine à savoir l’âge, la pilule contraceptive, le fait d’avoir des tumeurs mammaires dans la famille, obésité, première gestation tardive… mais du coup pas de cas donc pas de facteurs de risques associés. Bien que tous les animaux étudiés avaient au moins un facteur de risque (donc peut être pas trop significatif)

140
Q

ELISA pour dose androstenedione chez les mâles Gophère du Texas: est-ce que ça marche? Lien avec la repro?

A
  • ELISA validé et intervalle de référence défini
  • Correlation positive avec longueur de la carapace, hauteur et poids donc à priori avec l’âge et la maturité sexuelle
  • Pas de corrélation avec longueur des ecailles gulaires (caractère sexuel secondaire)
141
Q

Pourquoi les traitements canalaires ne sont ils pas idéaux chez les odontocètes et qu’est ce que tu recommanderais comme traitement à la place ?

A

Le traitement canalaire fonctionne peu chez les dauphins parce que leur vascularisation est restreinte, il y a souvent de la nécrose associé, et souvent beaucoup de dents affectés (donc des traitements longs en temps, en prenant en compte que chez ces espèce, c’est fait sous sédation, c’est un peu compliqué). Du coup ce qui est recommandé, c’est l’extraction dentaire chez les dauphins, sous sédation avec des infiltrations individuelles d’anesthésie locale (plus que des blocs infra-alvéolaires qui peuvent être associés à des lésions vasculaires, nerveuses et des organes d’écholocalisation). Et sur les grands cétacés dangereux (type orque) un traitement conservateur est souvent recommandé (car extraction dentaire difficile de par la dangerosité de l’animal et la difficulté d’anesthésie) avec des Ab et de l’antisepsie locale, souvent ça fonctionne pas si mal!

142
Q

Transit baryté chez pinnipèdes: quelle alternative sans contention au gavage? Points positifs et limites?

A

Mettre le produit de contraste dans de la gélatine. C’est bien parce que c’est moins stressant, moins de risque de fausse déglutition et on voit bien dans les intestins mais c’est bof en qualité pour l’estomac donc bof pour le dx de corps étrangers gastriques et gros volumes à administer

143
Q

Recommandations pour le diagnostic et la prise en charge de maladie intervertebrale chez les grands félins ?

A

Diagnostic par imagerie médicale avancée (scanner, IRM mieux) et myélographie possible aussi
Prise en charge médicale dans les cas où la compression médullaire est peu sévère, prise en charge chirurgicale par hemilaminectomie autrement, le plus precocement possible, analgésie et cagotherapie en post op (+physio mais avec des félins pas de cirque, c’est chaud je trouve)
Recommandation de marquer la zone affectée en pré-operatoire pour plus rapidement identifier la lesion en chirurgie
Pronostic mauvais

144
Q

Utilité de la cytologie pour le diagnostic de tumeurs chez les oiseaux: pour quels types de tumeurs ? Fiabilité par rapport à l’histo? Quelle méthode de prélèvement ?

A

La cytologie est un outil diagnostic fiable pour différentier inflammation/néoplasie, et le diagnostic des tumeurs malignes (beaucoup moins pour les tumeurs bénignes). Pour la différentiation néoplasie/inflammation et les tumeurs malignes, pas de différence significative avec l’histo (après la plupart des prélèvements sont faits post-mortem, même en cytologie). Et après, ils conseillent plutôt les impressions (vs FNA) qui semble plus sensible. Enfin, la cytologie fonctionne bien sur des tumeurs qui exfolient bien (rein>GIT>repro; et bof bof sur foie et la peau/système tégumentaire).

145
Q

Cystoscopie vs radio-prodruit de contraste pour sexage chez scinque à langue bleue: avantages et inconvénients?

A
  • Cysto: rapide (1min en moyenne), visualisation gonades par transparence dans presque 100% des cas mais nécessite AG
  • Contraste: moins sensible et spécifique, risque d’erreur, risque d’endommager les structures en injectant
  • Autres méthodes: éversions hémipenis non recommandée, écho compliquée car écailles empêchent pénétration des ultrasons, cloacoscopie (visualisation ouverture de l’oviduct) sensibilité douteuse
146
Q

Echo de gestation volontaire chez colobus guereza: : quels paramètres mesuables ? Quel indicateur semble le plus fiable et pourquoi?

A
  • Diamètre bipariétal (DBP), circonférence de la tête, largeur du thorax, longueur fémur, humerus, tibia, radius, crown-rump lenght
  • Plus fiable: DBP car le plus souvent mesurable au cours de la gestation et phase de croissance linéaire chez plusieurs primates qui permet de prédire plus fiablement la date de parturition, largeur du thorax utile aussi sur la fin de la gestation
  • Les os longs sont moins facilement mesurables à chaque fois, crown-rump dépend de la position du foetus
147
Q

Yersiniose chez les toucans: présentation clinique, signes PM, diagnostic et facteur de prédisposition pour ce taxon?

A

SC peu spécifiques, principalement une mort subite; hépato/splénomégalie à l’autopsie avec des lésions caséeuses jaunatres irrégulières dans le foie et de la fibrine coelomique. Pour le diagnostic, on peut faire des endoscopies (mais les lésions sont souvent dans la partie crâniale du foie droit donc pas trop visible) et sinon RX et CT pour identifier les lésions. Diagnostic définitif en effet par bactério ou PCR. Et à se rappeler chez ce taxon, association avec l’hémochromatose.

148
Q

Sexage manuel des crocodiles 🐊 : quelle est la principale différence mâle femelle et quel est le principal piège ?

A
  • phallus palpable en région ventro-posterieur du cloaque et possibilité d’éversion (cartilagineux, peu de tissu érectile)
  • femelle clitoris aspect similaire mais ne s’éverse pas (ne pas confondre avec uniquement une palpation), bien que le phallus soit souvent décrit comme plus long et plus fin
149
Q

Diagnostic de la blastomycose chez les félins non domestiques ?

A

Le test antigenique sur urine a une très bonne sensibilité, une assez bonne spécificité mais une valeur prédictive positive bof, donc ne pas se baser que sur ça. Combiner si possible avec des radiographies thoraciques (pattern nodulaire bronchointerstitiel) et aux SC. Pour un diagnostic final, il faut favoriser la cytologie et l’histologie, et pourquoi pas PCR et culture mais moins répandu.

150
Q

Conséquences cliniques des trematodes comme Fasciola sur les hôtes intermédiaires (à savoir, les gastéropodes pulmonés)

A

Généralement pas de SC mais peut être à l’origine de gigantisme, décoloration du pied en orange marron, infertilité, changement de comportement et nécrose de la coquille

151
Q

Conséquences cliniques des trematodes comme Fasciola sur les hôtes intermédiaires (à savoir, les gastéropodes pulmonés)

A

Généralement pas de SC mais peut être à l’origine de gigantisme, décoloration du pied en orange marron, infertilité, changement de comportement et nécrose de la coquille

152
Q

Comparaison échographie avec examen macroscopic post mortem chez axolotls: l’étude est principalement descriptive mais citer 3-4 éléments à retenir?

A
  • Pancréas et surrénales PAS observées ni à l’écho ni en macro
  • Epanchement coelomique et pericardique léger chez tous les individus
  • Très bonne répétabilité de certaines mesures (foie, rate, longueur rein G et D, largeur du myocarde)
  • Foie isoéchogène aux corps gras
153
Q

Comparaison échographie avec examen macroscopic post mortem chez axolotls: l’étude est principalement descriptive mais citer 3-4 éléments à retenir?

A
  • Pancréas et surrénales PAS observées ni à l’écho ni en macro
  • Epanchement coelomique et pericardique léger chez tous les individus
  • Très bonne répétabilité de certaines mesures (foie, rate, longueur rein G et D, largeur du myocarde)
  • Foie isoéchogène aux corps gras
154
Q

Quelle est la voie de coagulation principale chez les oiseaux et pourquoi? Comment l’évaluer en clinpath?

A

Voie extrinsèque (absence de facteur 11 et 12), temps de prothrombine sinon TEG ou viscoelastographie

155
Q

Causes principales de mortalité chez les loups à crinière en Amérique du Nord et principales commorbidites ?

A

Les principales causes de mortalités sont non-infectieuses, à savoir 1) les néoplasies (dysgerminome ovarien en 1 ++; principalement chez les vieux), 2) l’urolithiase (cystine exclusivement). Puis on a les inflammation de causes indéterminées (principalement gastro-intestinales, mais aussi urinaire). Ils notent que dans les comorbidités, on a souvent de l’urolithiase (une fois de plus - cystine) et de l’IBD (à retenir). Et en causes un peu différentes à garder en tête: dilat-torsion, babésiose et acanthocephalose même si pas dans les causes principales de la mort.

156
Q

Causes principales de mortalité chez les loups à crinière en Amérique du Nord et principales commorbidites ?

A

Les principales causes de mortalités sont non-infectieuses, à savoir 1) les néoplasies (dysgerminome ovarien en 1 ++; principalement chez les vieux), 2) l’urolithiase (cystine exclusivement). Puis on a les inflammation de causes indéterminées (principalement gastro-intestinales, mais aussi urinaire). Ils notent que dans les comorbidités, on a souvent de l’urolithiase (une fois de plus - cystine) et de l’IBD (à retenir). Et en causes un peu différentes à garder en tête: dilat-torsion, babésiose et acanthocephalose même si pas dans les causes principales de la mort.

157
Q
  • Définition stress aigu vs stress chronic en terme de concentrations de glucocorticoides (peu importe le type de prélèvement)?
  • Intérêt et limite des différents types de prélévements (on peut regrouper sang/salive, urines/selles et poils/plumes)
A
  • Stress aigu: augmentation rapide des GC suivi par un retour au niveau basal
  • Chronic: augmentation des GC qui persiste pendant une longue periode
  • Sang/salive: augmentation rapide après évènement stressant donc représentatif d’une courte période mais +/- invasif et impacté par capture/rythme circadien/…
  • Urines/selles: peu invasif, facilement prélevable et moins impacté par fluctuations quotidiennes (donc prélevements répétés permet un suivi sur long terme), impacté par la durée du transit/diurèse
  • Poils/plumes: pas influencé par fluctuations quotidiennes, représentatifs du stress sur plusieurs mois mais moins précis d’interprétation
158
Q
  • Définition stress aigu vs stress chronic en terme de concentrations de glucocorticoides (peu importe le type de prélèvement)?
  • Intérêt et limite des différents types de prélévements (on peut regrouper sang/salive, urines/selles et poils/plumes)
A
  • Stress aigu: augmentation rapide des GC suivi par un retour au niveau basal
  • Chronic: augmentation des GC qui persiste pendant une longue periode
  • Sang/salive: augmentation rapide après évènement stressant donc représentatif d’une courte période mais +/- invasif et impacté par capture/rythme circadien/…
  • Urines/selles: peu invasif, facilement prélevable et moins impacté par fluctuations quotidiennes (donc prélevements répétés permet un suivi sur long terme), impacté par la durée du transit/diurèse
  • Poils/plumes: pas influencé par fluctuations quotidiennes, représentatifs du stress sur plusieurs mois mais moins précis d’interprétation
159
Q

Pression intraoculaire chez les mourines américaines: quel réglage? effet de l’oeil (gauche/droit), du poids, de l’âge, et des maladies oculaires? si oui lesquels?

A

Sur 53 raies:
- Mesure avec setting D (dog) mieux que P (autre)
- Pas d’effet du poids, de l’âge et du sexe
- Effet de la maladie: plus bas chez les animaux avec maladies cornéennes et différente chez les animaux avec maladies intraoculaires (significatif que avec le réglage D)
Et maladies oculaires très très fréquentes

160
Q

Pression intraoculaire chez les mourines américaines: quel réglage? effet de l’oeil (gauche/droit), du poids, de l’âge, et des maladies oculaires? si oui lesquels?

A

Sur 53 raies:
- Mesure avec setting D (dog) mieux que P (autre)
- Pas d’effet du poids, de l’âge et du sexe
- Effet de la maladie: plus bas chez les animaux avec maladies cornéennes et différente chez les animaux avec maladies intraoculaires (significatif que avec le réglage D)
Et maladies oculaires très très fréquentes

161
Q

Effets de l’application d’un patch de fentanyl sur la concentration sérique de fentanyl et le comportement des serpents des blés ? 🐍

A

ça marche - ils arrivent à rester au dessus de la concentration sérique considérée comme thérapeutique chez les reptiles au moins 4 semaines (avec une augmentation semaine 1, puis plutôt stable semaine 2 et pour le coup une diminution semaine 4) avec le patch de 12.5 mcg/h sur le tier cranial de l’animal. Et par rapport au comportement, on a une diminution de l’activité, des fois où l’animal va boire, de l’escalade donc pour eux c’est que l’animal est plus tranquille (mais pas totalement sédaté car pas d’effet sur le peering). Et après ils mentionnent quelques fois des variations interindividuelles non négligeable. Et pas d’effet secondaire. Mais du coup, considéré comme ok comme méthode analgésique, plutôt safe et efficace.

162
Q

Effets de l’application d’un patch de fentanyl sur la concentration sérique de fentanyl et le comportement des serpents des blés ? 🐍

A

ça marche - ils arrivent à rester au dessus de la concentration sérique considérée comme thérapeutique chez les reptiles au moins 4 semaines (avec une augmentation semaine 1, puis plutôt stable semaine 2 et pour le coup une diminution semaine 4) avec le patch de 12.5 mcg/h sur le tier cranial de l’animal. Et par rapport au comportement, on a une diminution de l’activité, des fois où l’animal va boire, de l’escalade donc pour eux c’est que l’animal est plus tranquille (mais pas totalement sédaté car pas d’effet sur le peering). Et après ils mentionnent quelques fois des variations interindividuelles non négligeable. Et pas d’effet secondaire. Mais du coup, considéré comme ok comme méthode analgésique, plutôt safe et efficace.

163
Q

Suivi du cycle repro chez paresseux d’Hoffmann?

A

La publi c’est sur seulement 2 femelles pendant 3 cycles consécutifs mais globalement:
- Cyto vaginale (Diff-Quick): permet de différencier phase lutéale (beaucoup de cellules parabasales et polymorphes) et phase folliculaire (pré-oestrus = moins de cellules parabasales, plus de cell intermédiaires / oestrus = >70% de cellules épithéliales, peu ou pas de parabasales et débris ++)
- Morphologie de la vulve: gonflée et sombre pendant l’oestrus et augmentation écoulements vulvaires
- Suivi hormones dans les selles également décrit chez C. didactylus et Hoffmani ainsi que Bradypus variegatus

164
Q

Diagnostic des maladies dentaires et recommendations chez les loris lents pygmés

A
  • souvent pas de signe clinique et jeune
  • diagnostic avec un examen clinique dentaire poussé (mais souvent assez difficile car petite ouverture de bouche), principalement maladie parodontale
  • pas de changement hematobioch la plupart du temps
  • radiographies peu sensibles et CT recommandé
    Après en terme de recommandation:
  • examen préventif annuel sous anesthésie à partir de 4-5 ans avec CT si possible
  • possible effet de la nutrition donc réduire les fruits, ajouter de la gomme et mettre l’alimentation à différents points dans l’enclos
165
Q

Diagnostic des maladies dentaires et recommendations chez les loris lents pygmés

A
  • souvent pas de signe clinique et jeune
  • diagnostic avec un examen clinique dentaire poussé (mais souvent assez difficile car petite ouverture de bouche), principalement maladie parodontale
  • pas de changement hematobioch la plupart du temps
  • radiographies peu sensibles et CT recommandé
    Après en terme de recommandation:
  • examen préventif annuel sous anesthésie à partir de 4-5 ans avec CT si possible
  • possible effet de la nutrition donc réduire les fruits, ajouter de la gomme et mettre l’alimentation à différents points dans l’enclos
166
Q

Quel abord chirurgical est à privilégier pour une fracture de l’humérus chez fourmilier géant? Même question pour radius/ulna?

A

En gros tout est possible et relativement compliqué mais le moins compliqué :
- Humérus : abord médial (moins de dommages tissulaires, moins de reliefs osseux même si section brachiocephalique nécessaire) à privilégier sur abord latéral (plus complexe et traumatisante, sections de muscles et tendons nécessaires)
- Radius/ulna: abord medial également (seulement dissection nécessaire, pas de section musculaire)&raquo_space; latéral (plus complexe, plusieurs myotomies nécessaires)

167
Q

Traitement de terbinafine en nébulisation pour le traitement d’ l’ophidiomycose chez les serpents: quelle efficacité? Safety? Principale considération PK?

A

Globalement réduit la charge infectieuse dès la première semaine de traitement, concentration plasmatique supérieure à CMI également mais descend rapidement après l’arrêt, permet d’avoir des individus négatifs en PCR mais pas beaucoup plus que dans le groupe control et surtout dans des proportions largement insuffisantes, mais pas d’effet indésirable, gros point positif je trouve c’est la persistance dans la peau jusqu’à 150 jours après arrêt traitement
Donc leur conclusion c’est que c’est envisageable sur serpent captif mais que le traitement est pas vraiement efficace et que pour des réhabilitation c’est pas adapté
Necessite des traitements répétés

168
Q

Chez quelles espèces/groupes taxonomiques monogastriques non domestiques sont décrit des dilatation-torsion d’estomac?

A

Ursidés (ours polaire, ours brun), otarie à fourrure du Nord, canidés (1er cause de mortalité chez loups roux captifs, loups à crinière), décrit aussi chez primates (nouveau et ancien monde) et paresseux à deux doigts
Bonus: cochon d’Inde mais espèce domestique

169
Q

Prévalence des tumeurs chez les élasmobranches (vs poissons téléostiens)? Et en bonus: tumeurs hépatiques décrites chez les requins?

A

Faibles (moins de détection, taxon moins sensibles): cholangiocarcinome chez un requin bleu, carcinome hépatocellulaire chez un requin bleu et chez un requin bambou, fibrome capsulaire hépatique chez un holbiche ventrue, et adénocarcinome biliaire chez deux requins bambous

170
Q

Prévalence des tumeurs chez les élasmobranches (vs poissons téléostiens)? Et en bonus: tumeurs hépatiques décrites chez les requins?

A

Faibles (moins de détection, taxon moins sensibles): cholangiocarcinome chez un requin bleu, carcinome hépatocellulaire chez un requin bleu et chez un requin bambou, fibrome capsulaire hépatique chez un holbiche ventrue, et adénocarcinome biliaire chez deux requins bambous

171
Q

Thérapie par cellules souche mésenchymateuses: quels sont les 3 types de “traitement” (les termes pour décrire la relation donneur-receveur) ? Dans quels tissus les collecter ? Quelles voies d’administration?

A

En gros je pensais à :
- ⁠- Autologue (donneur et receveur = même individus), allogeneique (donneur et receveur = même espèce), xenogeneique (donneur et receveur d’espèces différentes)
- Moelle osseuse (5em sternebre), tissus adipeux (buffle d’eau, grand dauphin, guépard), tissu ombillical (wharton jelly, rhino indien, hippo, éléphant, …) et sang périphérique (homme, girafe)
- IV, Intra-artérielle, intrapéritoneale, intralésionnelle

172
Q

Thérapie par cellules souche mésenchymateuses: quels sont les 3 types de “traitement” (les termes pour décrire la relation donneur-receveur) ? Dans quels tissus les collecter ? Quelles voies d’administration?

A

En gros je pensais à :
- ⁠- Autologue (donneur et receveur = même individus), allogeneique (donneur et receveur = même espèce), xenogeneique (donneur et receveur d’espèces différentes)
- Moelle osseuse (5em sternebre), tissus adipeux (buffle d’eau, grand dauphin, guépard), tissu ombillical (wharton jelly, rhino indien, hippo, éléphant, …) et sang périphérique (homme, girafe)
- IV, Intra-artérielle, intrapéritoneale, intralésionnelle

173
Q

Traitement recommandé de trematodose à Spirorchis chez les cistudes d’Europe 🐢

A

Oui c’est ça, praziquantel à 25 mg/kg q3h 3x, administrer si possible en SC car réaction locale (gonflement, boiterie) en IM et PK très variable en PO ! SC assez consistant et sans reaction adverse. Ce sont des doses plus faibles que décrites pour les tortues marines résultant en des concentrations plasmatiques plus élevées 🐢
Et du coup Spirorchis, c’est assez commun chez elles et un danger pour les populations suisses et de l’est de la France. Les adultes sont dans le système CV et les œufs/états larvaire peuvent faire des réactions inflammatoires granulomateuses dans n’importe quel organe!

174
Q

Méthodes diagnostiques de serpentovirus chez les serpents et quels prélèvements faire ?

A
  • PCR conventionnelle ou qRT-PCR pour des résultats rapides et spécifiques/sensibles (plus économique mais moins Se pour la qRT-PCR mais possiblement quantitatif, plus cher et plus Se pour la conventionnelle)
  • Isolement viral in vitro (GS)
  • IHC et ISH sur biopsie
    Il n’y a pas de corps d’inclusion pour le coup
    Et pour les échantillon, idéalement un écouvillon oral/choanal ou un LBA (possible détection dans les selles mais pas optimal)
175
Q

Méthodes diagnostiques de serpentovirus chez les serpents et quels prélèvements faire ?

A
  • PCR conventionnelle ou qRT-PCR pour des résultats rapides et spécifiques/sensibles (plus économique mais moins Se pour la qRT-PCR mais possiblement quantitatif, plus cher et plus Se pour la conventionnelle)
  • Isolement viral in vitro (GS)
  • IHC et ISH sur biopsie
    Il n’y a pas de corps d’inclusion pour le coup
    Et pour les échantillon, idéalement un écouvillon oral/choanal ou un LBA (possible détection dans les selles mais pas optimal)
176
Q

Phamarcocinetique du ceftiofur IM chez les alligators 🐊 : quelle dose ? Est ce que c’est efficace (théoriquement) et combien de temps ?

A

30mg/kg IM, au dessus de la CMI des «principaux pathogenes» pendant au moins 15j avec Tmax à 72h, effets similaires chez d’autres retiles (iguane, pogona, ball python)

177
Q

Sexage des monstres de Gila (Heloderma suspectum) par radiographie ou CT avec produit de contraste: est ce que ça fonctionne et si oui, pour un sexe particulier?

A

ça marche pas, ni l’un ni l’autre (le CT est un chouille mieux mais ça reste bof) et ils conseillent l’écho qui pour le coup fonctionne bien

178
Q

Sexage des monstres de Gila (Heloderma suspectum) par radiographie ou CT avec produit de contraste: est ce que ça fonctionne et si oui, pour un sexe particulier?

A

ça marche pas, ni l’un ni l’autre (le CT est un chouille mieux mais ça reste bof) et ils conseillent l’écho qui pour le coup fonctionne bien

179
Q

Examen ophtalmo chez fourmillier géant: que dire de l’IOP ? Quelles bactéries à la culture sur brosse/écouvillon cornéen?

A
  • ⁠- IOP: males > femelles significativement, corrélation positive entre longueur de l’ouverture palpébrale horizontalement et IOP
  • Cultures: staphyloccocus sp. dans 100% des cultures, bacillus sp. 25% des cultures
  • ⁠sécrétions blanchâtres/brunes au canthus médial de l’œil potentiellement en lien avec le stress
180
Q

Particularités des valves auriculo-ventriculaires (AV) du cœur des oiseaux par rapport aux mammifères? 🦜🫀

A
  • Valve AV droite: structurellement distincte, constituée d’un seul lambeau spiralé de myocarde (atrial et ventriculaire) attaché à la paroi libre du ventricule droit et connecté au septum interventriculaire par une membrane
  • Valve AV gauche: tricuspide, et non bicuspide. Les cuspides sont mal délimitées et reliées au pilliers par les cordages tendineux (pas d’anneau mitral comme chez les mammifères)
  • Valves potentiellement connectées au système de Purkinje (notamment AV droite) donc contraction possible en systole comme le reste du myocarde
181
Q

Lésions de gale sarcoptique sur les porc-épics d’Amérique et méthodes diagnostics les plus fiables ?

A

Présentation: on a des lésions crouteuses et érythémateuses en effet avec de l’hyperkératose para- ou orthokératotique à l’histologie, souvent beige-jaunâtre avec de l’érythème, les principales zones atteintes étant l’abdomen ventral, la zone thoracique crâniale et la partie distale des membres (un peu différent des autres espèces, mais principalement zones sans piquants). D’un point de vue diagnostic, en effet cytologie (après centrifugation et flottaison au besoin; très sensible), histo sur biopsies mais le raclage n’était ni Se ni Sp.

182
Q

Qu’est ce que tu recommendrais pour euthanasier des carpes koi (entre MS222, huile de clou de girofle ou CO2) et pourquoi?

A

MS 222 ou girofle à faible dose car plus rapide, plus constant et moins d’effet sur les lactates. Pour la méthode secondaire, ils déconseillent l’utilisation de KCl car pas toujours efficace

183
Q

Mélioidose: agent etiologique? Facteurs de risque ? diagnostic?

A
  • Agent: Burkholderia pseudomallei, bactérie gram -, endemique australie/asie du sud (mais dispersion mondiale par transport d’animaux ou matière contaminée), cas décrits chez mammifères domestiques/non domestiques, reptiles, oiseaux et poissons
  • Facteurs: zone endémique, innondations/pluies ou tempêtes tropicales, comorbidités augmentent le risque chez homme et animal
  • Diagnostic: culture (très spécifique mais peu sensible) et/ou PCR sur sang ou lésions/pus, serologie (Hemagglutination indirecte, ELISA, microagglutination) mais seroconversion parfois longue (cétacés) donc commencer le traitement avant
184
Q

Effet de l’alfaxalone et effets secondaires chez les Sonoran Desert Toads (Incilius alvarius)?

A

Sédation avec une ED99 d’un peu moins de 10 mg/kg IM avec sédation à partir de 30 min approx et durant jusqu’à 90 minutes); effets secondaires: érythème ventral chez tous les individus (résolution dans les 120 minutes de l’étude), dépression CR (baisse de 25% la FR et la FC) chez tous les individus (résolution aussi dans les 120 min) et changement comportemental (mais seulement chez 2 individus)

185
Q

Dissection de l’aorte: Description de la lésion et localisation? Quelles espèces concernées chez les grands singes? Risque ?

A
  • ⁠Dissection aortique au niveau de l’aorte ascendante, vaisseau “en double tonneau” avec une “fausse” lumière (plus rugueuse) en plus de la lumière normale
  • Gorilles ++ (2eme lesions cardiovasculaire), bonobos ++ mais rare chez chimpanzés et orangs
  • Risque de rupture, hémorragie péricardique et/ou thoracique, tamponade et mort
  • Localisation: aorte ascendante (juste après valves aortiques) ou sinus aortique
186
Q

Effet de l’ajout de glycine dans le régime alimentaire des guépards?

A

Diminution du poids, de l’albumine, du calcium et des PAL, mais aussi augmentation de certains granulocytes => pas forcément positif du coup (alors qu’ils pensaient que ça pourrait aider à la croissance et au système immunitaire)

187
Q

Effet de l’ajout de glycine dans le régime alimentaire des guépards?

A

Diminution du poids, de l’albumine, du calcium et des PAL, mais aussi augmentation de certains granulocytes => pas forcément positif du coup (alors qu’ils pensaient que ça pourrait aider à la croissance et au système immunitaire)

188
Q

Causes connues d’hyperlactatémie chez les oiseaux?

A
  • Exercice chez falconiformes en réhabilitation, pic 2 minutes après l’exercice, retour à la normal 10 minutes après, mais utilisé pour prédire le “pre-release fitness”
  • Augmentation corrélée à la longueur de la capture chez flamants ainsi que capture au filet et contention chez tourterelle, moinneau domestique et la quiscale des marais
    Donc même si reflète théoriquement la perfusion tissulaire, avec la contention pour le prélèvement c’est pas si facile à interpréter finalement d’autant que très faible corrélation entre les analyseurs donc plutôt repeter les dosages sur un même individu et voir la tendance 🤷‍♂️
189
Q

Principales présentations de Listeria monocytogenes chez les reptiles, pourquoi ça peut aller particulièrement vite chez eux? Et ce que tu utiliserai comme antibiotique empirique si tu suspecte une listériose?

A

Méningite, septicémie et abcès myocardique; se développent bien sur reptile car tolérante au froid; cephalosporine de 1ère ou 2ème G, pénicillin, TMPS

190
Q

Hémoculture chez les tortues marines en réhabilitation: citer 2 ou 3 genres de bactéries sont les plus souvent isolées? Facteur de risque ? Impact d’une hémoculture positive sur la survie des individus? 🐢

A
  • Vibrio (alginolyticus ++, parahaemolyticus), Shewanella (algae ++, putrefaciens), Aeromonas, Achromobacter
  • Association significative avec lésions externes (70% des cultures positives en ont et 2.23x plus de risque d’une culuture positive si l’individu en présente)
  • Mortalité significativement plus élévée chez les culture positives (nombre de WBC, lympho, mono, TP, alb et glob significativement plus bas également)
191
Q

Myases cutané chez tortue boite: quelles lésions associées ? Localisation préférentielle de ces lésions? Quel effets sur la santé?

A
  • Lésions: cavités sous-dermiques, d’abord pleines de larves, puis avec un amas de débris nécrotiques après sortie des larves puis finalement cicatrice
  • Localisation: fosse préfémorale et préscapulaire principalement
  • Impact: potentiellement fatal si infestation massive (ou migration), spoliation +/- inflammation chronique (BCS, WBC, PCV, Ca et P significativement inférieurs
192
Q

Myases cutané chez tortue boite: quelles lésions associées ? Localisation préférentielle de ces lésions? Quel effets sur la santé?

A
  • Lésions: cavités sous-dermiques, d’abord pleines de larves, puis avec un amas de débris nécrotiques après sortie des larves puis finalement cicatrice
  • Localisation: fosse préfémorale et préscapulaire principalement
  • Impact: potentiellement fatal si infestation massive (ou migration), spoliation +/- inflammation chronique (BCS, WBC, PCV, Ca et P significativement inférieurs
193
Q

Principales présentations des infections à herpès chez les tortues marines ? Corps d’inclusion ?

A

Pour faire “court” c’est principalement des scutavirus ou scutavirus-like infections. Avec les scutavirus, qui sont des infections au Chelonid alphaherpesvirus 5 (à savoir je pense) ou fibropapilloma associated turtle HV qui font des fibropapillomes. Et après, t’as tous les scutavirus like qui font des syndromes différents, notamment le lung, eye and trachea disease virus (pbms respi et de flotaison avec sécrétions +++), et les loggerhead genital respiratory virus et loggerhead orocutaneous virus qui font des ulcères aux endroits indiqués dans le nom :) Et du coup CI éosinophilique ou amphophilique IN

194
Q

Quelles indications pour l’anesthesie par immersion avec metomidate hydrochloride chez les poissons? 🐠
Bonus: si le poisson prend une couleur sombre dans les jours qui suivent, faut-il s’inquiéter? 🍣

A
  • Indication: sédation ou anesthesie légère pour procédures non douloureuses notamment utilisé pour les transports, possibilité de combiner avec MS-222 (réduction doses MS-222, induction et réveil plus rapides)
  • Bonus: bloque synthèse du cortisol, augmentation secondaire de la melanocyte stimulating hormone et donc couleur plus sombre, sans conséquence juste attendre que ça passe (mais savoir que c’est normal ^^)
195
Q

Nage anormale (nage en cercle, inclinaison anormale) chez les raies: quelle lésions suspecter ? Quelles causes fréquente? Quel traitement ?

A
  • Lésions au niveau de l’oreille interne/système vestibulaire voir CNS (mais problème ophtalmo à inclure dans le ddx effectivement je pense)
  • Souvent associés à des infections bactériennes et notamment mycobactéries ++
  • Traitement de l’infection mais difficile car lésions profondes, case report ou meclizine 2.5mg/kg PO SID utilisé et semble efficace
  • Importance de l’environnement pour l’efficacité des traitements
196
Q

Question reptile: citer deux virus de la famille Picornaviridae, les signes cliniques associés et les échantillons pour le diagnostic

A

On a le Torchivirus (ou virus X) qui va induire des lésions de la carapace (carapace molle), une stomatite nécrosante, possiblement une affection du tractus respi supérieur, de l’ascite et une vacuolisation tubulaire des reins. Il faut prendre soit un écouvillon oral soit la totalité du tractus GI pour le diagnostic. Et le deuxième on a beaucoup moins d’infos, mais c’est le Rafivirus qui crée une maladie systémique sévère et qui se diagnostic avec le rein et le foie.

197
Q

Anesthésie des pandas géants: que recommanderais-tu comme protocole et pourquoi? (enfin si le Chine te le permets)

A

Presque: medetomidine (30 mcg/kg) et keta (3 mg/kg) plutôt recommendé. Avec iso en relais. Globalement ok avec une diminution de la PA (normal quoi) et le reste des paramètres stables. Et ils disent que c’est mieux que de la keta pure ou autres protocoles précédemment décrit chez cette espèce (ouah)

198
Q

Qu’est ce que tu ferais pour euthanasier des crabes bleus? 🦀😝

A

Alors j’ai pas lu sur MS-222 mais c’est peut être comme l’eugenol, apparement effets variable pour l’eugenol chez décapodes aquatiques
Pour cet article:
- Eutha des invertébrés (particulièrement aquatiques) peu documentés et protocoles avec effets variables mais protocole en deux étapes recommandé
- AG avec eugenol a 500mg/L (attention regurgitation) puis intracardiaque de KCl 10mEq/kg (spasmes) ou ivermectine 5mg/kg considérés acceptables
- Même protocole avec lidocaine en IC déconseillé (1/5 s’est réveillé et a repris une vie normale)

199
Q

Comparaison Viscoelastic Coagulation Monitor vs TEG chez éléphant d’afrique: résultats comparables? Pourquoi privilégier l’un plutôt que l’autre?
Bonus: que dire de la coag des éléphants d’afrique?

A
  • ⁠- Les deux techniques produisent des résultats quantifiables et répétables avec une corrélation subjective des tracés donc tous deux utilisés à priori
  • TEG= technique de référence mais cher, pas simple à entretenir et transporter (+sang citraté avec activateur de coag) tandis que VCM est portable, pas cher et on met du sang total tout juste prélevé donc assez adapté au zoo setting
  • Temps de coagulation plus long que chez le chien (potentiellement attribué à erythrocytes plus gros,formation de rouleaux, TP et fibrinogen plus elevée, viscosité plus grande), coag plus rapide chez male que chez femelle (pas de difference chez elephant d’asie), force du caillot plus grande que chez le chien et lyse du caillot très longue comme chez eleph d’Asie
200
Q

Où sont localisées les thyroïdes et parathyroïdes chez les echidnas et où est ce que tu les chercherais au scan? Et bonus: où est ce que tu injecterais le produit de contraste?

A

Localisation de la glande thyroïde : dans le médiastin crânial (petites structures focales hyperatténuantes en association étroite avec la trachée) et peuvent être assymétriques de manière physiologique; localisation des glandes parathyroïdes: intrathoraciques associées au thymus plutôt qu’à la thyroïde
Injection du produit de contraste au Sinus dorsal du bec

201
Q

Quelles sont les phases du traitement de la melioidose chez les cétacés ?

A

Ah c’est plutôt sur la prise en charge:
- Phase initiale intensive: ceftazidime (30mg/kg IV TID) ou meropenem (20mg/kg IV TID) pendant 3 semaines
- Phase d’éradication: amoxi-clav PO TID ou cefovecin SC q17jours pendant 20 semaines
- Globalement similaire chez pinnipèdes (possibilité de laisser cathéter IV ou extradural en place), primates et autres mammifères

202
Q

Candidose chez les reptiles - quel gros taxon est le plus souvent affecté (chelonien, ophidiens, lacertidés, crocos?), quel facteur de prédisposition et quel traitement symptomatique tu mettrais en première intention?

A

Plus souvent les tortues, ayant été traitées avec des antibiotiques (surtout si prolongé), et il faut différencier les C albicans qui répondent globalement bien aux azoles des non-albicans qui sont très résistantes (traitement topique de nystatin, amphotericin B intrapulmonaire décrit)

203
Q

Quelle maladie cardiaque est prévalente chez les suricates et quels sont les recommendations pour leur diagnostic précoce chez cette espèce ?

A

Oui, CMD, quasiment 30% de la population évaluée (2 zoos), plus de mâles (mais pas statistiquement significatif), cTnI et NT pro BNP pas utile dans ce cadre là, radio peu utile sauf pour diagnostiquer une décompensation, ECG utile car parfois associé à des arythmies. Globalement ce qu’ils recommandent c’est ecochardio annuelle à partir de 5 ans car principalement asympto, et si possible en plus RX et ECG (mais moins important).

204
Q

Qu’est-ce que le “Cross-Fostering” et chez quelles espèces cà peut être utilisé?

A
  • Technique qui consiste à enlever les petits des parents et les faire élever par d’autres, typiquement d’une autre espèce, potentiellement utilse pour la conservation d’espèces menacées
  • Plusieurs exemples chez marsupiaux (bébé dendrolague de Goodfellow’s trasnféré dans la poche d’un wallaby à pieds jaunes, attention faut que stade de lactation du receveur soit similaire au stade de développement du petit), et oiseaux
205
Q
  • Malaria chez les Orang-outans en centre de réhabilitation: quel(s) agent etiologique(s) pour quel pathogénicité? Facteurs de risques incriminés par rapport à l’état sauvage?
A
  • Majoritairement Plasmodium pitheci et sylvaticum mais souvent porteurs assymptomatiques
  • Si infection par espèces “de l’humain” (P. falciparum, P. vivax) là il peut y avoir des symptomes (fièvre élevée, léthargie)
  • Facteurs de risque: grande densité de primates ainsi que de moustiques (car proche du sol) comparé à leur mode de vie solitaire dans la canopée
206
Q

Lymphocystis chez les poissons 🐠 : quel agent pathogène ? 🦠 quelles lésions associées ?

A
  • lymphocystic disease viruses (LCDV-1, -2 et -3), famille des iridoviridae et genre Lymphocystivirus
  • ⁠asymptomatiques la plupart du temps sinon lésions (nodules ou plaques) blanchâtre sur peau et viscère
  • ⁠maladie systémique rare, plutôt un problème cosmétique et indicateur de stress
207
Q

Type d’arythmie la plus fréquente chez les chimps geriatriques?

A

Complexe ventriculaire prématuré

208
Q

Et pour aujourd’hui: Infestation à Pentastomide chez les reptiles - principale lésion et traitement de choix?Et en bonus, quelle espèce est la plus zoonotique et qu’est ce que ça cause chez l’Homme?

A

Ce sont des arthropodes qui ont pour hôtes définitives les reptiles (Armillifer, Porocephalus crotali, Kiricephalus coarctatus, Sebekia, Alofia), avec Armillifer étant l’espèce décrite comme étant zoonotique, causant des lésions cérébrales. Chez les reptiles, la principale lésion est l’obstruction respiratoire. Ils peuvent être diagnostiqué à la radio. Le traitement de choix est la pulmonoscopie et le retrait des pentastomides adultes. Les anthelminthiques sont peu efficaces (à la limite, on pourrait utiliser des doses très fortes IVM).

209
Q

Principaux herpesvirus chez les pinnipèdes: quelles familles pour quelle pathogénie?

A
  • Otarine herpesvirus 1 (OtHV-1): gammaherpesvirus, prévalence importante chez CSL adultes sauvages, potentiellement facteur de développement tumoral (associé à adenocarcinome génital chez otarie à fourrure)
  • Phocid herpesvirus 1 (PHV-1): alphaherpesvirus, mortalités en centre de soins (jeunes ou immunodeprimés ++), necrose hépatique et surrenale en gras dans le Terio
    Alpha souvent plus pathogènes que gamma
210
Q

Principal métabolite du tramadol (à effect antinociceptif) et différence principale du métabolisme du tramadol entre une tortue terrestre géante et une tortue marine à 5 mg/kg PO ?

A

Métabolite M1 (ou O-desmethytramadol), qui est détecté en plus grande concentration plasmatique chez les tortues marines (minime chez les tortues terrestre). Ce métabolite a une affinité mu plus importante au niveau des opioides (donc potentiellement un rôle important dans l’anti-nociception) => potentiellement plus d’anti-nociception chez les tortues marines. Cette différence de biodisponibilité peut être expliqué par : différentes formulations pharmaceutiques, différences entre taxons.

211
Q

Principales lesions du syndrome de Chiari chez les jeunes lions d’Afrique, quelle présentation clinique et quelle est la principale hypothèse?

A
  • Epaississement diffus des os pariétaux + herniation du cervelet
  • Incoordination, ataxie, tête penchée, stargazing voire opisthotonos, souvent plusieurs petits d’une même portée touchés
  • Hypovitaminose A en hypothèse principale mais diag diff plus large
212
Q

Quelles sont les implications de l’administration d’éprinomectine aux girafes concernant la posologie, l’efficacité et les risques potentiels?

A

Les girafes nécessitent des doses 3 fois plus élevées que les bovins pour atteindre des concentrations plasmatiques therapeutiques de bovins (à savoir 1.5 mg/kg). Cela suggère que l’utilisation de médicaments à des doses destinées aux bovins peut être inappropriée, voire subthérapeutique, chez les girafes. L’éprinomectine n’était pas efficace pour débarrasser les girafes des endoparasites lorsqu’elle était utilisée en dose unique, mais elle a tout de même réduit la charge parasitaire chez certains animaux. De plus, aucune réaction indésirable ni aucun changement au niveau du bilan sanguin n’ont été observés chez les animaux testés.

213
Q

West Nile Virus chez les alligator: quelle présentation principale? Quelles lésions principales à l’histo ?
Bonus: même question pour l’autre forme de WNV infection

A

Forme neuro car les autres signes sont variables d’après ce que j’ai compris
- Présentation: Mort subite ou précédée de signes neurologiques, post-éclosion et juvéniles le plus touchés
- Histo: meningoencephalite hétérophile à lymphoplasmocytaire (+/- lésions sur tous les autres organes mais variable)
Bonus: Syndrome proliferatif lymphohistiocytic des alligators, nodules blancs d’1mm sur la peau (aggregats nodulaires de lympho et macro dans l’épiderme superficiel) 🐊

214
Q

3 principaux micro-organismes trouvés le plus fréquemment chez les escargots Partulas? Importance clinique?

A

On trouve principalement la microsporidie Steinhausia sur beaucoup dans la glande digestive. Elle a été montré comme étant pathogène avec vacuolisation de la glande et pouvant causer la mort de l’animal mais peut aussi être là sans pathologie associée àl’histo. Puis on a les Cryptosporidium-like dans les selles et à l’histo et plus présent en période d’importantes mortalités mais pas non plus d’inflammation associée systématiquement. Enfin la bactérie Myroides sans signes histo pathologiques non plus. Globalement ils disent que ce sont des agents qui peuvent se développer de manière opportuniste et devenir pathogène dans certaines conditions environnementales.

215
Q

Protéine de phase aiguë démontrée comme ayant une corrélation positive avec la charge virale et le pronostic de l’EEHV HD chez les elephs?

A

SAA - protéine majeure de l’inflammation

216
Q

Quelles sont les principales causes d’hyperglycémie (physiologiques et pathologiques) chez les reptiles et amphibiens ? (pas besoin d’être exhaustif, mais les grandes lignes, et surtout les spécificités)

A

Souvent peu specifique d’une condition mais peut être associé à :
- Stress
- Postprandial
- Réveil d’hibernation, et pendant l’hibernation chez certains amphibiens (le glucose étant une des manières de cryoprotection = augmentation pendant et juste après l’hibernation)
- Saison de reproduction (notamment chez les reptiles des régions tempérées)
- Plongée ou submersion forcée chez certaines espèces (surtout démontré chez les tortues marines)
- Vomissement et obstruction GI (avec état d’alcalose métabolique hypochlorémique)
- Maladie pancréatique, hépatique (lipidose hépatique, carcinome gastrique neuroendocrinien chez les dragons barbues), rénales
- Néoplasies ou maladies infectieuses (ophidiomycose)
- Injection de glucose, épinéphrine et pancréatectomie (expérimentalement)

217
Q

Prise d’hémolymphe chez les phasmes à carapace: est-ce que ça marche et comment tu procèderais?

A
  • Technique: ponction de la membrane caudo-ventrallement à la 3eme paire de patte et collection par gravité puis aider la coagulation avec une compression
  • 100% de réussite chez femelles, 0% chez les mâles
  • Volume collecté de 2.44%, (1.09–5.43%), plus que leur objectif de 1.5% max mais pas de soucis apparent
  • Injection intracoelomique de RL post collection (2.5x le volume prélevé)
218
Q

Monogènes chez les poissons: qu’est ce que c’est ? Présentation et diagnostic?

A

Yes!
- Plathelmintes, Ectoparasites des poissons (osseux comme cartilagineux, aussi bien eau douce que salée) cycle de vie direct,la plupart ovipares sauf Gyrodactylidés qui sont vivipares, stade larvaire est infectieux (oncomiracidium)
- Présentation: non spécifique (d’asymptomatiques à individus létargiques), dyspnée/tachypnée, prurit, ulcères (peau, cornée), mortalité potentiellement élévée
- Clip de branchie et raclage (cutanée, cornée) principalement, observation des oeufs dans le substrat, ou histologie
Et pour le traitement effectivement prazi en immersion principalement mais PO également décrit

219
Q

Les principales causes de mortalité chez les giraffes et les changements qu’il y a eu en terme de mortalité ces dernières années?

A

Mortalités néonatales avec une légère diminution ces 5 dernières années mais pas non plus si importante. Ensuite trauma. Maladies non infectieuses notamment liées à la nutrition. Elles ont augmenté relativement ces 5 dernières années mais c’est sûrement lié à la diminution des maladies infectieuses (même si les problèmes de parasite restent importants).

220
Q

Quelles sont les principales considérations lors de réanimation cardiopulmonaires chez les reptiles ?

A
  • Importante tolérance à l’anoxie avec passage à un métabolisme anaérobique
  • Pharmacocinétique des drogues influencée par la température donc bien maintenir l’animal dans sa POTZ
  • Utiliser des compressions thoraciques en suivant la cardiac pump theory (mains au dessus du cœur ; vs thoracic pump : mains au dessus du thorax) sur lézard et serpent (au niveau de la moitié du serpent approx) ; difficile sur tortue
  • Possibilité d’utiliser des cannules des sacs aériens pulmonaires pour la ventilation
  • Point GV26 d’acuponcture peut être efficace
221
Q

Quelles possibilités de vaccination sur les ruminants sauvages contre l’anthrax?

A
  • Vaccination possible, tenir compte de la saisonnalité (été, après pluie)
  • ⁠Vaccin (spores vivantes non encapsulées sauf erreur de ma part) pour animaux de production disponible aux USA mais SC donc pas faisable sur la faune sauvage non captive
  • étude “proof of concept” sur cerf de virginie a montré efficacité et production d’anticorps spécifiques après vaccination par voie oral avec des spores micro-encapsulées dans poly-L-lysine, pour l’instant rien de prouvé (n=2) mais résultats prometteurs pour une gestion proactive dans les zones touchées
222
Q

Quelles sont les principaux effets secondaires/lésions liées à l’utilisation de l’eugénol en immersion pour l’anesthésie des amphibiens?

A

Apoptose des tubules rénaux et membranes hyalines pulmonaires après un seul épisode anesthésique et nécrose hépatique
Nécrose cutanée
Prolapsus gastrique et vomissements
Apnée, dépression respiratoire, œdème pulmonaire

223
Q

Deux principales approches chirurgicales pour une coeliotomie chez un caméléon et quelques avantages de chacune d’elles?

A

Approche paramédiane: souvent préférée, plus grande pour accès au coelome, incision/cicatrice invisible une fois cicatrisé, transection des côtes peut être nécessaire car elles s’étendent caudalement et ventralement chez eux mais bonne cicatrisation, complications rares
Approche latérale: pas de transection de côtes et pas de risques de tapper la veine abdominale ventrale, corps gras coelomiques moins gênants (pas mal pour les chirs repro)

224
Q

Anesthesie au propofol chez les poissons: quelles voies d’administration possibles ? Quels avantages ou risques associés à chaque voie?

A
  • Immersion: de plus en plus utilisé chez poissons d’eau douce principalement, relativement safe mais reveils longs voire mortalité à aux hautes doses (+eau devient opaque)
  • IV: safe et efficace pour procédures courtes chez esturgeon et requins mais dépression respi et reveils prolongés chez requins (donc à éviter pour “ram-ventilating elasmobranch”
225
Q

Je reste dans les poissons 🐟
Fusarium spp. chez les poissons: quelle espèce de fusarium la plus fréquente? Quels poissons sont touchés? Principale lésion?

A
  • Ascomycete saprophyte, Fusarium solani species complex (FSSC) le plus souvent
  • Pathogène opportuniste des poissons en captivité, espèces marine (elasmobranches ++), rare mais décrit sur poisson d’eau douce (aquacuture tilapia)
  • Dermatite necrosante/hémorragique (granulomateuse ou pas)
    Diagnostic par cyto ou histo puis PCR, traitement avec voriconazole PO ou IV long et marche rarement, potentiel zoonotic
    Grand classique chez les sphyrnidae (requins marteaux), avec des affections rostrales des ampoules , de l’œil et des affections ascendante neuro. C’est un peu leur aspergillose a eux
226
Q

Agent étiologique des hépatites A et B chez les grands singes et laquelle des deux est démontré comme étant clairement zoonotique ?

A

Hepatitis A: Hepatovirus (Picornaviridae) => ZOONOSIS
Hepatitis B: Orthohepadnavirus (Hepadnaviridae)

227
Q

Insémination artificielle chez les serpents: comment et quand réaliser techniquement ? Quel succès ?

A
  • Tenir compte du cycle repro naturel et condition environnementales (brumation, période d’activité folliculaire, nombre d’accouplements de l’espèce)
  • Collection de la semence: expression manuelle (massage du dernier 1/3 du coelome après avoir flushé le cloaque), évaluation qualité du sperm (motilité, morphologie, concentration), milieux de conservations décrits
  • Insémination de la femelle: déterminer si c’est le bon moment (palpation des follicules, follicules vittelogeniques à l’écho), multiples inséminations sur plusieurs jours (sondage, endoscopie peut aider pour inséminer au bon endroit)
  • Quelques description avec succès (11-15% de petits nés vivants globalement) chez corn snake, louisiana pine snake, sanzinia, corallus, …
228
Q

Janthinobacterium lividum: pourquoi cette bactérie a été étudiée chez les amphibiens?

A
  • Isolée à partir de la peau de la salamandre cendrée (Plethodon cinereus), produit un métabolite, la violaceine, aux propriétés antifongiques contre Bd
  • Effet protecteur quand ajouté sur la peau d’autres espèces donc peut être une future option de traitement
    Et confirme au passage l’importance de la flore microbienne (bacteries ou peptides) pour la protection de l’hôte contre Bd ou Bs!
229
Q

Signes cliniques de la maladie débilitante chronique (ou encéphalopathie des cervidés; chronic wasting disease) chez les cervidés?

A

Les signes cliniques sont tardifs avec:
- Modifications comportementales : hyperexcitabilité, hyperesthésie, piloérection, tremblements, mouvements anormaux de la langue
- Œsophage dilaté, spastique ou flasque
- Sialorrhée, bruxisme, dysphagie
- Perte de poids et condition physique progressives
- PUPD
Important de se rappeler que ce n’est pas associé à des diarrhées (malgré le nom de chronic wasting disease en anglais)

230
Q

Eclosion assistée oiseaux: comment confirmer que le foetus est malpositionné après l’expansion de la poche à air et comment savoir si la respiration pulmonaire a commencée?

A
  • Mirage effectivement : poche à air parallèle à l’axe court est évocatrice
  • sinon radiographiquement: 4 vues successives en tournant de 45° à chaque fois
  • Respi pulmonaire: même si le bec ne semble pas avoir percé la poche à air, on peut voir de l’air dans les poumons et la trachée ==> moins urgent d’intervenir
    Et endoscope effectivement une fois que la coquille est cassée peut aider !!
231
Q

Possibles complications long-terme d’une arthrodèse du tarse chez les kangourous roux?

A

Court terme: Déhiscence, infection ou non union des os
Long terme: appui asymétrique et du coup des risques augmentés d’arthrose et de pododermatite

232
Q

Possibles complications long-terme d’une arthrodèse du tarse chez les kangourous roux?

A

Oui c’est ça, et du coup pour le long terme, il y a un appui asymétrique et du coup des risques augmentés d’arthrose et de pododermatite

233
Q

Paramyxovirus chez les serpents => quels sont les deux principaux agents étiologiques et les différentes de lésions postmortem entre les deux?

A

Les deux virus sont les Ferlavirus et Sunshine virus. Le ferlavirus peut être à l’origine de lésions nécrotiques et caséeuses au niveau des poumons, des hémorrhagies et de la dermatite. A l’histo, on peut avoir une pneumonie interstielle avec des corps d’inclusion éosinophiliques intracytoplasmiques. Alors que le Sunshine virus ne fait pas de lésions macro mais peut induire une sévère spongiose de la matière blanche (parfois la grise aussi) dans le cerveau caudal et pneumonie bronchointerstitielle à l’histologie. Surtout sur les pythons australiens.

234
Q

Influenza Aviaire Hautement pathogène chez les mammifères: quelles présentations?

A
  • Forme neurologique: forme prédominante, accès au SNC via nerfs craniens, bulbes olfactifs et nerf trijumeaux, crises convulsives/tremblement/ataxia/torticolis/cécité …
  • Forme respiratoire: 2eme plus fréquente, dyspnée/écoulement nasal ou oculaire/ hypersalivation, avec lésions pulmonaires (pneumonie, hémorragies pulmonaires) même si pas de symptôme respi
  • Lésions cardiaques (hémorragies), pancréas/rate/foie à l’histo documentées mais moins fréquentes
235
Q

Trois virus zoonotiques principaux entre les reptiles et les humains et leur mode de transmission?

A

Virus du Nil occidental, un flavivirus transmis par des moustiques Culex qui a un potentiel zoonotique mais est aussi d’importance chez les varans et les alligators (avec symptomatologie neurologique).
Encéphalite équine de l’Ouest, un Alphavirus sans manifestation clinique apparente chez les reptiles et transmission par Culex tarsalis
Virus de l’encéphalite équine de l’Est qui est transmis par les moustiques avec un rôle des serpents dans le cycle de transmission, particulièrement en tant qu’hôtes hivernants.

236
Q

Quels paramètres sont utilisés pour prédire la parturition chez les rhinos?

A
  • Temps de gestation & morphométrie fetale (début de gestation): peu fiables car variables et peu précis
  • Changement physiques: élargissement de la mammelle, écoulement de précolostrum (quantité et composition), oedeme vulvaire et augmentation des sécrétions génitales
  • Changements comportementaux: agitation, selles plus petites, miction, queue levée, alternance couchée/debout, changement du pattern de sommeil
  • Changements hormonaux: augmentation oestrogenes mais surtout diminution de la progesterone (progressive puis chute dans les 24-48h qui précèdent mise bas) ==> seriques»>fecales
237
Q

Herpesvirus chez les girafes: principaux agents étiologiques, lesions et origine de l’infection

A

EHV1 et EHV9 associé notamment aux zèbres avec lésion de méningoencéphalite non supurative sévère avec mortalité élevée chez cette espèce (alors qu’elle peut être asymptomatique chez les zèbres) !

238
Q

Typanisme intestinal chez tortues aquatique 🐢: Signe(s) d’appel, complication potentielle, diagnostic et facteurs de risque?

A
  • Signe: Flottaison anormale ++, anorexie, oedeme SC (pattes/cervicales)
  • Complication: torsion intestinale (éventuellement noyade/épuisement si problème de flottaison ++)
  • Diagnostic: radiographique, coelioscopie éventuellement (attention volvulus beaucoup plus compliqué à diagnostiquer AM, même avec transit baryté ou coelioscopie)
  • Facteurs de risque: changement alimentaire rapide (aliments fermetencibles), température ambiante trop basse
239
Q

Diabète sucré chez les oiseaux: principal taxon affecté, principaux signes cliniques et diagnostic, et traitement qui pourrait fonctionner ?

A

C’est surtout des Psittaciformes et des Piciformes. En signes cliniques, PUPD principalement, puis des signes non spécifiques comme de la perte de poids, de la léthargie, de la polyphagie entre autres. Diagnostic en effet hyperglycémie persistante (>800 mg/dl), glucosurie, cétonurie, et si biopsie/autopsie maladie pancréatique. Traitement: glipizide ne fonctionne pas trop, insuline longue action mieux. Mais pronostic pas très bon.
Glucagon principale hormone régulatrice de la glycémie chez les oiseaux.

240
Q

Pour recommencer les questions, question resistance aux antibiotiques de mon côté: quelle bactérie montre le plus de prévalence de résistance chez les poissons captifs et quel antibiotique a été démontré comme étant le plus sujet à des resistances vs celui le moins sujet aux résistances?

A

Le moins résistant est l’enrofloxacine
Le plus est le sulfafurazole
Et la bactérie la plus résistante Aeromonas salmonicida masoucida

241
Q

Quels sont les deux types de vessie natatoire chez les téléostéens et pourquoi c’est important cliniquement ?

A

Vessies natatoires à 1 (le plus commun), 2 voire 3 lobes (certaines avec des extensions dans les vertèbres, d’autres modifiées en poumons par exemple)
- Type physostome (salmonidés, siluriformes, cyprinidés, …): canal pneumatic entre oesophage et vessie nat, maintient du gaz en avalant de l’air, mais possibles corps étrangers (attention gavage notamment)
- Type physocliste (téléostéen marins, cichlidés, centrarchidae, …): pas de canal, diffusion des gaz par un ou plusieurs rete mirabilis dans des plexus capillaires (glande gazeuse ou oval/oval window), potentiellement plus sensibles au barotrauma

242
Q

Diagnostic de gestation chez les éléphants: quand et comment?

A

Echographie: dès 8 semaines après la conception. Et sinon oui 5-a-pregnane dans le sérum, selles ou urine aussi efficace! (prendre en compte que les phases les plus sensibles de la gestation sont entre 8-9 sem et à 60 sem) :)

243
Q

Urolithiases chez les squamates: comment diagnostiquer? Quelle composition? Traitement? 🦎

A
  • Signes cliniques non spécifiques, leukocytose, élévation des GLDH/AST/ALP/acide biliaire (pas completement spécifique) et surtout échographie (radio possible)
  • Principalement décrit chez pogona (oxalate de calcium/carbonate de calcium ou proteines) et case series chez iguanes vert et bleus où c’était sodium urate
  • Traitement chirurgical choledochotomie/cholecystectomie
244
Q

Principales causes de surcharge en fer chez les chauves souris et cause préférentielle chez les roussettes de Leschenault?

A

Principalement nutritionnelle, à savoir excès de vitC due au fruit guava. L’excès de fer semble peu probable chez ces roussettes en questions. Les autres étiologies incluent les maladies infectieuses, notamment l’hepadnavirus. Et sinon, sensibilité de l’espèce et origine génétique non exclue.
Et du coup fréquemment associé à des tumeurs (et notamment l’HCC) bien que le grade histologique ne soit pas corrélée au taux de fer dans le foie.

245
Q

Quelles étapes du cycle de l’azote dans un aquarium? Quelle toxicité des différentes molécules du cycle? Comment faire baisser les nitrates?

A
  • Azote ammoniacal total = Ammoniac NH4+ (forme ionisée) + NH3 (forme non-ionisée) ==> Nitrite NO2- par bactéries oxydant l’ammoniac (BOA) ==> Nitrate NO3– par bacteries oxydant les nitrites (BON), augmentation séquentielle
  • BOA et BON = bacteries nitrifiantes, ce sont des proteobacteries (Nitrosomonas, Nitrovibrio, …)
  • NH3 forme la plus toxique pour les poissons (diffuse à travers les branchies) et nitrites pour poissons d’eau douce
  • Faire baisser par changement d’une partie de l’eau, filtration avec algues/plantes vasculaires ou avec systèmes de dénitrification
  • Attention dépend beaucoup de T°, pH, salinité!
246
Q

Contraception chimique recommandée pour les loups ?

A

Ce qui est recommandé est l’implant de deslorelin avec progestagenes les premiers jours par voie orale. Peut être associé à des endometrites et des pyomètres mais moins que les MGA ou autres contraception à base de progestagènes ou si utilisation sans associer la contraception orale.

247
Q

Néoplasies chez les girafes 🦒 : quels types de tumeurs principaux ? Quels systèmes principalement affectés?

A
  • Type: mésenchymateuses en 1 et épithéliales en 2, beaucoup moins à cellules rondes
  • Systèmes: repro femelle ++ (leiomyome, luteome, …) endocrinien (adenome/adenoK des thyroides, pheochromocytome) et tégumentaires (carcinome épidermoide)
  • Souvent trouvaille d’autopsie mais dans 1/4 des cas de tumeurs, c’est la cause de la mort/eutha
248
Q

Quelles sont les principales anomalies oculaires diagnostiquées chez les grenouilles dorées panaméennes ( Atelopus zeteki) et comment peut on supposer leur présence avec l’IOP?

A

Cataracte, kératite, kératopathie lipidique principalement ; assez fréquentes avec un possible impact sur l’alimentation et la reproduction; associé avec une diminution de l’IOP (meme si non significatif lors de l’analyse multicentrique) et l’âge

249
Q

Quels effets d’un programme de nourrissage par le public des girafes en captivité?

A

Plusieurs publis pas si vieilles (mais pas dans notre reading list) ont montré un impact plutôt négatif (se déplacent moins, plus de stéréotypies orales), dans cette étude:
- Après une période d’habituation avec augmentation progressive du nombre de personnes aux nourrissages
- Pas d’effet négatif (pas d’augmentation des comportements stéréotypiques notamment) sur les girafes de l’étude ni sur les zèbres en mixité
- Pas d’impact du nombre de visiteurs au nourrissage non plus

250
Q

Coagulation chez les Megachiroptera: quelles sont les deux principales raisons pour lesquelles la viscoélasticité donne des résultats très variables entre les individus ? Effet d’un traitement de meloxicam sur les courbes de viscoélasticité?

A

Globalement 1) Coagulation intrinsèque diminuée chez les Megachiroptera probablement du à un déficit de facteur XI; or, la VCM est activée par la coagulation intrinsèque donc très variable dans ce taxon 2) Possible variations dans l’activation de la coagulation extrinsèque lors de prise de sang “traumatique”; pas d’effet du meloxicam à la dose donnée (0.2 mg/kg SID) (peut être lié à la variabilité inter-individuelle importante)

251
Q

Par quelles méthodes peut-on valider (ou au moins évaluer la pertinence) des analyses des glucocorticoides fécaux?

Je sais pas si c’est clair mais Globalement c’est quoi le test de référence et comment on fait nous sur les espèces sauvages?

A

Arf ma question est trop compliquée, en gros, c’était pour avoir un regard un peu critique sur les dosages des GC fécaux car quand cortisol/corticosterone sont élevés, on l’associe souvent au stress sans qu’on puisse réellement affirmer que ça soit le cas sur nos espèces

Donc pour valider les mesures, il faudrait en théorie :
- Validation physiologique/biochimique: test de stimulation à l’ACTH (freinage à la dexa possible également), en pratique pas réalisable sur nos espèces
- Validation biologique (non invasive): dosages/suivi pendant des stades physiologiques particuliers (repro notamment, circadien, …), des évènements stressants, ou à l’occasion d’intéraction sociales (mieux encore quand corrélés à des observations comportementales)
- Attention à la technique de collection et de conservation des échantillons qui peuvent vraiment impacter les mesures

252
Q

Quel est le principal GC de stress pour les différents groupes taxonomiques (mammifères, oiseaux, reptiles, …)?

A
  • Corticostérone: oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons et certains mammifères (murinés (rongeurs) et lapins notamment)
  • Cortisol: tous les autres mammifères même si également corticostérone circulant (souvent non corrélé au cortisol)
253
Q

Principale forme de vitD chez les elephs et comment ils l’obtiennent ?

A

Très peu de vitD3 (quasi non détectable), principalement vitD2. Et grand doute sur photo biosynthèse, on pense qu’il n’y en a pas et que l’origine est essentiellement alimentaire. L’étude est faite sur des asiatiques.

254
Q

Pregnancy Associated Glycoprotein (PAG), plus spécifiquement pregnancy-specific protein B (PSPB) pour le diagnostic de gestation chez les giraffidés: qu’est ce que c’est? Comment tester ? et quelle intérêt pour le diagnostic de gestation?

A
  • Antigène placentaire qui peut être détecté dans le sang de la mère peu de temps après l’implantation de l’embryon
  • Tests: RadioImmunoassay mais les publis portent sur test ELISA (byopryn) sur sérum (relativement facile à faire)
  • Intérêt: Très sensible (+90%) et spécifique à 100%, permet diagnostic de gestation précoce (1 mois environs) même si meilleure sensibilité quand gestation avance, permet de différencier gestation et pseudogestation (où progestérone reste haute), permet potentiellement d’estimer la date de parturition car baisse 30 jours avant mise bas chez les giraffes

Biopryn c’est le nom du labo, idexx fait aussi et certains font leur test eux même :) la PSPB c’est la pag détectée par le test de biopryn, et Sp et Se dépendent de chaque test (donc de chaque pag cherchée) et espèce (une espèce donnée ne réagit pas forcément aux pags d’une autre). Pour les girafes, elles expriment lactogen + les pags bovines mais pas les pags ovines, donc bien penser à demander l’espèce de destination originelle du test si utilisé sur nos espèces.

255
Q

Terbinafine en intraceolomique chez les sirènes lacertines: efficacité et safety?

A

Implants de terbinafine. Globalement c’est safe mais ils n’arrivent pas à des concentrations plasmatique “thérapeutiques” au niveau de la PK (à part chez un individu), et il semble y avoir une grosse variabilité inter-individu. Donc à creuser un peu plus avant d’utiliser je dirai, notamment avec des doses plus élevées et de la pharmacodynamique 🐸

256
Q

Question husbandry aquario 🐠 ==> Iodine (I2): quelles sont les formes principales dans l’eau? Quelles formes actives/biodisponibles? Quelle patho principalement associée?

A
  • Iodide (I−) et iodine organique dissous sont les formes biodisponibles qui peuvent être oxidées en iodate (IO3−), forme non disponible pour les poissons
  • Patho: goitre/hyperthyroidie chez les élasmobranches où carence en iode est un facteur incriminé, à surveiller sur les circuits recirculants avec désinfection à l’ozone qui oxide I- en IO3-
257
Q

Qu’est ce que le syndrome de la tétanie, quelle espèce de grenouille semble plus affectée par ce syndrome, et comment les traiter?

A

Un ensemble de signes cliniques avec posture anormale, paralysie/paresie des pattes, difficultés à nager/bouger et notamment avec les pattes derrière le dos sans qu’on sache exactement la cause, traitement oral de calcium, magnésium et vitamin B je crois Et en plus pour le traitement, il y a le gavage. Ils pensent à une origine neuro ou électrolytiques. Et c’est surtout chez les grenouilles dorées (Atelopus zeteki) 🐸

258
Q

Comment est ce que tu anesthésierais une écrevisse marbrée avant son eutha?

A

L’iso en émulsion marche mais propo à éviter sinon je crois qu’eugenol peut marcher mais pas MS222 ni propo

259
Q

Question invertébrés rapide également: comment tu traites des coraux infestés par des araignées de mer pycnogonides ? Quel test tu fais pour évaluer l’état de santé des coraux?

A
  • Milbemycime oxime par immersion 1 fois par semaine pendant 3 semaines (faut avoir les installations qui le permettent par contre)
  • Histologie
260
Q

Paramètres de clinpath pour diagnostiquer une maladie rénale chez les putois à pieds noirs?

A

Creatinine, USG (c’est pas vraiment sanguin), P, Ca/P sont les meilleurs marqueurs, suivi de BUN, globulines, et cholestérol

261
Q

Trazodone chez les amazones d’hispaniola: quelle voie d’administration? Quelles effets “cliniques” et pour quelle indication on pourrait potentiellement l’utiliser?

A

Pas d’effet d’effet clinique «observable»
- PO (50mg/kg)
- Principal metabolite actif = m-chlorophenylpiperazine (mCPP)
- Action rapide et probablement de courte durée (Cmax et T1/2 <2h pour trazodone et mCPP)
- Pas d’effet clinique (état mental ou comportement) donc à priori safe mais on sait pas si c’est efficace, potentiel pour pickage ou anxieté chez oiseaux (et pharmaco similaire chez poules et pigeons)

262
Q

Citer 6 éléments à vérifier quand on évalue le système de support à la vie d’un aquarium (10 au total) 🤿🐠

A
  • Pompes (débit > 1x le volume total du tank par heure)
  • Filtration biologique (filtre à sable, sous-gravier, …), il peut y avoir des “trous” où l’eau passe préférentiellement
  • Filtration mecanique ou physiochimique (sable, fractionneur de mousse, filtre à charbon)
  • Type de désinfection (ozone ou UV)
  • Température de l’eau (et matériel de régulation de la température)
  • Aération et apport additionel d’air (air stones)
  • Type et profondeur du substrat
  • Décor (adapté aux espèces présentes avec suffisament de cachettes)
  • Eclairage (adapté aux espèces)
  • Bruits et vibrations (pompes, circulation routière, visiteurs, …)
263
Q

Ma question d’hier c’était: groupe sanguin chez les félins non domestique, comment les évaluer et qu’est ce qui est recommandé en pre-transfusion?

A

Ils ont testé test rapide immunochromato et labo, test genetique CMAH et cross match et globalement, ça correspond bof bof, surtout pour les guépards (beaucoup beaucoup d’erreur) donc ils conseillent de faire des crossmatchs globalement

264
Q

Citer 6 éléments à vérifier quand on évalue le système de support à la vie d’un aquarium (10 au total) 🤿🐠

A
  • Pompes (débit > 1x le volume total du tank par heure)
  • Filtration biologique (filtre à sable, sous-gravier, …), il peut y avoir des “trous” où l’eau passe préférentiellement
  • Filtration mecanique ou physiochimique (sable, fractionneur de mousse, filtre à charbon)
  • Type de désinfection (ozone ou UV)
  • Température de l’eau (et matériel de régulation de la température)
  • Aération et apport additionel d’air (air stones)
  • Type et profondeur du substrat
  • Décor (adapté aux espèces présentes avec suffisament de cachettes)
  • Eclairage (adapté aux espèces)
  • Bruits et vibrations (pompes, circulation routière, visiteurs, …)
265
Q

Diagnostic et traitement des luxations coxofémorales chez les tortues?

A
  • Examen clinique: boiterie, n’utilisent pas le membre concerné, luxation parfois palpable en préfémoral
  • Radio: parfois visible sur DV mais bien meilleure évaluation des os pelviens par vue oblique 45° craniodorsale-caudoventrale (l’inverse de la vue H des oiseaux)
  • Traitement chirurgical: osteotomie de la tête fémoral
266
Q

Principales complications et pronostic d’une pose de prothèse totale de hanche chez les grands félins?

A

Principales complications associées à la pose de prothèse totale de hanche chez les grands félins incluent luxation et fracture fémorale. Le pronostic est mauvais - complications et résection tête col chez 4/4 cas. Globalement, ils disent que c’est lié au poids que mettent les grands félins sur les postérieurs (plus important que les chats domestiques), le poids lourd des os des membres postérieurs (en comparaison avec la puissance des muscles dans cette région), et la difficulté de les maintenir au repos.

267
Q

Principaux traitements de luxation du genou chez les psittacidés et principales complications?

A

Les principaux traitements:
Coaptation externe : Inefficace en raison de l’anatomie des psittacidés, menant à une réduction et une stabilisation inadéquates de l’articulation.
Clou ventromedulaire conjoint avec ESF: Utilisé pour stabiliser l’articulation et permettre une fonction physiologique. Convient aux petits et grands perroquets.
Réparation extracapsulaire : Implique une vis corticale et une suture, mais peut entraîner une réduction inadéquate.
Les principales complications associées :
Mineures : Lésions superficielles des tissus mous, pododermatite, contraction musculaire.
Majeures : Dommages nerveux, contraction des tissus mous, fractures secondaires.

268
Q

Cataracte chez les poissons 🐟🤓: principales conséquences/signes cliniques? Quel traitement pour quels resultats ?

A
  • signes cliniques : anorexie, perte de poids, posture/nage anormale et scoliose (nage anormale chronique)
  • Lensectomie: bons résultats avec 3/4 individus qui recommencent à manger après la chir (meme si eutha pour ceux chez qui ça marche pas), principale complication c’est oedeme cornéen qui se résorbe en quelques semaines
269
Q

Qu’est ce que sont les cellules granuleuses éosinophiliques et avec quoi il faut faire attention de ne pas les confondre ?

A

Cellules granuleuses éosinophiliques = Eosinophilic granular cells = coarse eosinophilic granulocyte (CEG)
- Considérées comme l’équivalent des mastocytes chez les mammifères
- On peut en voir sur clip de branchies et ne pas les confondre avec des protozoaires ou des eosinophiles
- Sur cette photo ça forme un infiltrat cellulaire élargissant focalement le filament de la branchie

270
Q

Tests de BAER (Brainstem auditory evoked response) chez les oiseaux: qu’est ce que c’est? A quoi ressemble la courbe ? Quel intérêt en médecine aviaire/sur quel taxon?

A

C’est un test qui permet d’évaluer les capacités auditives des animaux (avec des espèces d’électrodes sur leur tête). La réaction a un click-sound est enregistré en graphique - trois ondes distinctes chez les oiseaux d’amplitude décroissante. L’intérêt est notamment dans le papier de detecter des pertes auditives sensorielles complètes qui empêcherait les oiseaux de chasser en réhabilitation (donc d’établir un pronostic). Intérêt d’autant plus que les traumas craniens fréquents, avec souvent affection oculaire et oreille très proche des yeux!

271
Q

Urolithiase chez les tortues: principaux facteurs de risque?

A

Espèce (tortue sillonnée +++), présence de fruit dans le régime alimentaire, animaux confinés en intérieur, deshydration

272
Q

Réponse physiologique chez eastern indigo snakes infectés par Cryptosporidium serpentis?

A
  • ⁠Pas de différence significative pour Bactericidal activity, corticostérone ou Hetero/Lympho ratio ==> pas d’effet quantifiable sur l’immunité innée
  • L’infection provoque une réponse humorale donc réponse immunitaire acquise principalement et le stress chronic lié à l’infection peut potentiellement épuiser cette réponse
  • L’article a pas de résultats très “palpables” mais intro&discussion intéressantes sur les types de réponse immunitaire et comment les évaluer
273
Q

Amikacine en IV sous garrot chez les poules: safe et efficace?

A
  • Potentiel nephrotoxique mais RAS chez la poule, que ça soit à 10mg/kg en IV sous garrot ou 20mg/kg q24h pendant 3 jours (pas IV)
  • Cmax dans les tissus (liquide synovial ++) 1h après injection et diminution après 12h puis 24h avec concentration>CMI des pathogènes fréquents
  • Donc recommendation 10mg/kg q24h, surtout faisable vigile chez la poule (pas sur que ça soit le cas sur tous nos oiseaux cela dit)
274
Q

Comment les schémas d’excrétion de l’EEHV dans les sécrétions de la trompe diffèrent-ils entre les éléphants d’Afrique et d’Asie ?

A

On a en général une excrétion par la trompe plus précoce chez les éléphants d’Afrique, qui précède même souvent la virémie (alors qu’elle commence à J35 chez les éléphants d’Asie). Elle est aussi plus longue, durant jusqu’à 481 jours (alors que 150 jours chez les éléphants d’Asie).

275
Q

Effet de l’accès extérieur sur le comportement des girafes?

A

Pas de changement en terme d’occupation des lieux mais légère augmentation du temps de repos chez un individu donc plutôt positif

276
Q

Caractéristiques des leukocytes des téléostéens vs ceux des élasmobranches? 🐟🥊🦈

A
  • Téléostéens: lympho=cellule majoritaire, neutrophile=granulocyte prédominant (exception des poissons rouges qui ont des hétéro) qui participent à l’inflammation (+activité phagocytaire), monocytes assez classiques, éosino et baso controversé et décrits que chez certaines espèces
  • Elasmobranches: lympho et mono classiques, requins=neutro MAIS raies et rajidés: Fine eosinophilic granulocytes (associés aux hétéro) et Coarse eosinophilic granulo (associés aux eosino), nombreux basophiles chez les stingrays
277
Q

Quels sont les facteurs qui influencent le taux métabolique chez les manchots, et comment cela affecte-t-il leurs stratégies d’alimentation?

A

Le taux métabolique chez les manchots est influencé par la taille de l’espèce, l’état physiologique (comme la mue ou la reproduction) et les conditions environnementales. Par exemple, les petits manchots, comme les Adélies, ont un taux métabolique spécifique plus élevé, ce qui les oblige à consommer plusieurs repas par jour. Pendant la mue et la reproduction, le taux métabolique peut augmenter jusqu’à 4,5 fois, nécessitant des ajustements dans la quantité et le type de nourriture pour répondre à ces besoins énergétiques accrus. Ces facteurs obligent à adapter les stratégies d’alimentation pour garantir une nutrition adéquate sans risque de suralimentation ou de carences nutritionnelles, à savoir administrer des poissons plus riches (notamment en lipides en pré-mue), ou en plus grande quantité (mais limitation par la satiété). Tout en prenant en compte qu’on ne peut pas complètement se baser sur la prise alimentaire des manchots sauvages car les poissons de l’Antarctiques sont moins riches que ceux qu’on trouve dans l’Atlantique notemment.

278
Q

Effet du VCD ( 4-vinylcyclohexene diepoxide) sur la repro des ragondins? Qu’est ce que l’effet Whitten et chez quelles espèces c’est décrit?

A

Alors chez les souris et les rats ça marche un peu ça fait accélérer l’atrésie folliculaire et diminue le nombre de petits par portées notamment mais ça marche pas du tout chez le ragondin 😅
- Pas d’effet du VCD (250mg/kg PO 12 jours) sur la fertilité ou le nombre de follicules
- Effet Whitten: synchronisation du cycle ovarien chez les femelles d’un même groupe, décrit chez rongeurs (souris, rat norvegien, hamster doré et ragondin du coup) et primates (singe gelada, babouin hamadryas, tamarin-lion doré, chimpanzés, humains)

279
Q

Principaux facteurs liés à la femelle Eulemur pouvant avoir une influence sur la survie des petits à 1 mois?

A

Les principaux facteurs liés à la la survie des petits à 1 mois chez les Eulemur, c’est :
- l’espèce: différences inter-spécifiques
- la parité de la femelle : femelles primipares ont une probabilité plus faible de survie des petits, alors que l’expérience de la mère avec des portées précédentes augmente les chances de survie des petits, notamment si les petits ont survécu
- les antécédents de contraception : l’utilisation antérieure de contraception chez les femelles est associée à une diminution de la survie des petits
- la date: amélioration du taux de survie avec les années.

Après tu as aussi des facteurs espèce-spécifique, notamment:
- L’age de la femelle à la première reproduction : âge plus avancé à la première reproduction peut être lié à une diminution de la survie des petits, notamment chez les lémuriens à collier.
- Expérience en matière de reproduction : La survie des petits est améliorée si la femelle a déjà eu des petits, en particulier si le dernier-né a survécu.
- Age du mâle: plus haute survie des petits si le mâle est plus jeune chez les lémurs couronnés
- Localisation: meilleure survie des lémurs aux yeux turquoise au Duke Lemur Center

280
Q

Causes de mortalité chez les caméléons en captivité?

A
  • Infectieuses (46%): parasitaire +++ (coccidies, trematodes et nematodes surtout), bacterienne ++ (pseudomonas, enterococcus, klebsiella, …) et fongique + (CANV, Nannizziopsis guarroi, fusarium)
  • Rénales (non infectieuses): lésions non spécifiques en générales, fortes prévalences dans les zoos où hygrométrie faible et probablement liées à déshydratation chronique
  • Repro (non infectieux): chez les femelles, dystocies, stase folliculaire, salpingite, …
281
Q

Echocardiographie chez les carpes koi: où placer sa sonde, quels paramètres évalués, influence de l’anesthésie à l’isoeugenol et reproductibilité?

A

Alors globalement, c’est effectuée en mettant le poisson “sur le dos” et en plaçant la sonde sur la ligne ventrale, entre les opercules. On peut ainsi obtenir 2 vues (grand axe, petit axe) pour la mesure des volumes ventriculaires, de la fraction d’ejection et de la vitesse max dans la chambre d’éjection. En terme de différence anesthésie/contention, on a une diminution des volumes, de la fraction d’éjection et du cardiac output avec l’anesthésie, mais une augmentation de la FC. Très mauvaise répétabilité interobserveur, donc plutôt évaluer la tendance que les valeurs même.

282
Q

Facteurs de risque des tumeurs adipocytiques chez les psittaciformes?

A
  • Oiseaux appartennant aux genres Amazona, Myiopsitta et Melopsitaccus ont plus de risque (genre Ara c’est le contraire)
  • Age (significativement plus de risque pour ceux >10ans)
  • Genre Agapornis ont plus de myelolipomes
  • Association lipidose hépatique et lipomes ainsi que atherosclérose avec myelolipomes et xanthomes
  • Principalement extracoelomiques (tronc et ailes) ou dans le foie quand intracoelomique (xanthome c’est sacs aériens)
283
Q

N-acetyl-beta-D-glucosaminidase (NAG): qu’est ce que c’est et quel fonction ça sert à évaluer ? Chez qui ça a été décrit et sur quels échantillons?

A
  • NAG = enzyme lysosomales des tubules rénaux, non flitrée par glomérule (haut poids moléculaire) donc concentration plasmatique a priori pas affectée par déshydratation ou GFR
  • Décrit chez mammifères et oiseaux (pigeon, poule, psittacidés) et mesuré comme biomarqueur des lésions tubulaires aigues
  • Mesure possible dans plasma et sérum (supposément même valeur) et urines
  • Chez reptiles étudiés (serpent des blés, pogona, et tortue des bois): variations entres les espèces mais pas d’augmentation systématique avec lésions rénales histo donc peut etre pas un marqueur spécifique
    Attention à l’impact de la cauxine (prot qui donne l’odeur de l’urine aux chats) chez les malesnoncastrés qui peut augmenter ton RPCU
284
Q

Maladies rénales chroniques chez les félins non domestiques en captivité: comment les caractériser?

A
  • Biomarqueurs sanguins avec Créat, SDMA (lion, tigre, guépard au moins) principalement (corrélés négativement à USG)
  • ⁠Analyses urinaires: protéinurie dans la moitié des individus (sains + malades)
  • Culot (hematurie/pyurie/crystallurie/bacteriurie): très bon moyen d’objectiver inflammation du tractus urinaire et de caractériser la proteinurie (pre, post ou rénale)
  • RPCU: localisation des lésions ==> proteinurie tubulaire (bas grade et persistente) vs glomérulaire (>2) (et je rajouterais l’EPH des prot urinaires)
  • USG: concentration des urines possibles même avec lésions rénales avancées mais si diminué
285
Q

Maladies rénales chroniques chez les félins non domestiques en captivité: comment les caractériser?

A
  • Biomarqueurs sanguins avec Créat, SDMA (lion, tigre, guépard au moins) principalement (corrélés négativement à USG)
  • ⁠Analyses urinaires: protéinurie dans la moitié des individus (sains + malades)
  • Culot (hematurie/pyurie/crystallurie/bacteriurie): très bon moyen d’objectiver inflammation du tractus urinaire et de caractériser la proteinurie (pre, post ou rénale)
  • RPCU: localisation des lésions ==> proteinurie tubulaire (bas grade et persistente) vs glomérulaire (>2) (et je rajouterais l’EPH des prot urinaires)
  • USG: concentration des urines possibles même avec lésions rénales avancées mais si diminué
286
Q

Principales différences entre les infections typiques et atypiques causées par les Oomycota chez les poissons?

A

Agent pathogène
- Infections typiques: espèces comme Saprolegnia spp. et d’autres genres d’oomycètes
- Infections atypiques: Aphanomyces invadans, oomycète plus envahissant
Profondeur des lésions :
- Infections typiques: superficielles, affectant principalement la peau, les nageoires et les branchies, sans pénétrer profondément dans les tissus
- Infections atypiques: envahissent les tissus plus profonds (muscles et les viscères) => inflammation granulomateuse
Signes cliniques et gravité :
- Infections typiques: lésions superficielles, blanches-grisâtres, aspect de “coton”, faible morbidité et mortalité
- Infections atypiques: ulcères cutanés profonds, forte morbidité et mortalité,
Réponse au traitement :
- Infections typiques: gestion des conditions d’élevage et des traitements médicaux (possible récurrences)
- Infections atypiques: pas de traitement efficace, euthanasie recommandée

287
Q

Localisations, signes cliniques, facteurs de risque et options de traitement du carcinome épidermoïde chez les oiseaux ?

A

Localisation: jonctions muco-cutanées, glande uropygienne, choanes, tractus gastro-intestinal, sinus (potentiellement propatagium aussi du coup)
Signes cliniques: c’est parfait avec éventuelle léthargie associée
Facteurs de risque suspectés: dermatopathies bactériennes chroniques, picage, UV, carence en vitamine A, et infections virales.
Traitements: ablation chirugicale avec une marge circonférentielle sup 1 cm en effet, chimiothérapie systémique ou locale intralesionnelle, radiothérapie, seule ou combinée avec la chirurgie

288
Q

APP chez les gibbons: lesquelles tester et quelles différences entre individus malades et sains?

A
  • SAA, CRP (les deux sont APP majeurs chez gibbons = élévation forte et rapide) et EPH principalement, pas de différence significative entre les 5 espèces de gibbon testées dans l’étude
  • Malades: gamma-glob, SAA et CRP significativement + élévées et albumine significativement diminuée (différence APP positive et négative)
289
Q

Effet du poids, de l’habitat, du statut migratoire et du taxon sur les doses de meloxicam à administrer chez les oiseaux ?

A

Pas de différences selon les habitats et le statut migratoire. Les seules différences c’est que les animaux de plus de 20kg reçoivent des doses plus faibles, tout comme les struthioniformes