Question Flashcards

1
Q

Définir la criminologie et expliquer en quoi la criminologie est une science sociale.

A

“La criminologie est une science sociale qui étudie le comportement antisocial et la réaction sociale à ce comportement”
“science” car elle repose sur 2 supports :
1. L’observation (empirique), qui s’appuie sur l’expérience
2. Le raisonnement (logique).
(=! Sophisme, spéculation, doctrine)

“science sociale” car : déf: Étudient le fonctionnement des groupements humains

(Les objets d’étude de la criminologie sont notamment :
-Les auteurs de comportement antisociaux : Déviants et délinquants
-Le comportement antisocial : Déviance et délinquance ;
-Les victimes ;
-La réaction sociale aux comportements antisociaux.)

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2
Q

Expliquer la loi des trois états de la connaissance énoncée par Comte.

A

la science humaine se développe en 3 étapes
-religion : on ne contrôle pas car créé par Dieu.le phénomène n’est pas dans la capacité humaine. ex: épidémie -> prière pour essayer de stopper phénomène

-philosophie: la société développe une vision philosophique donc pas attribuée à un Dieu. développement de l’État philosophique où on établit l’idée ou l’âme produit certains comportements/caractéristiques.

-science: la société arrive par raisonnement et observation à connaître loi de la nature.l’humain est capable de faire face à ce qui nous arrive en augmentant notre niveau de connaissance et de compétence

ex: épidémie: on sait qu’on est capable de contrer cela par la science

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3
Q
  1. Enumérer et expliquer les buts de la recherche criminologique.
A
  1. Exploration: Buts classiques d’une recherche exploratoire :
    a. – Tester la viabilité d’une recherche plus approfondie ;
    b. – Tester les méthodes à utiliser dans une recherche plus approfondie.
    c. => élaborer des théories par induction
  2. Description: Décrire des phénomènes, des situations, des événements. (Ex: vie dans les quartiers sensibles)
  3. Explication: Expliquer pourquoi un phénomène se produit.( Ex : Pourquoi certains délinquants récidivent-ils ?)
  4. Prédiction: Prédire des événements, anticiper des événements qui se produiront dans le futur. (Ex : Quels sont les détenus qui présentent un risque élevé de récidive ?)
  5. Intervention:Proposer des interventions pour que certains événements se produisent ou pour éviter que certains événements ne se produisent (Ex: Programmes de traitement pour délinquants.)
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4
Q

Décrire les 5 exemples utilisés pour expliquer les buts de la recherche criminologique.

A

-exploration: exemple de l’épidémie du crack. On voit que lorsqu’un produit permet facilement de faire de bonnes marges, celui-ci se développe. On voit que certaines contraintes sociales exposent à cela, notamment la vie dans les quartiers sensibles car la vente du crack leur permet de se faire de l’argent “facilement”. -> théorie par induction: personne a de l’argent sur soi donc prend une arme pour se protéger. cela amène à une augmentation de la violence dans les quartiers sensible

-description:exemple de l’attaque de pirate. Chaque délit peut avoir des techniques d’approches différentes comme ici on peut attaquer par plusieurs côtés un bateau. connaître les différentes techniques peut amener à mettre en place des plan de défensives pour adopter le meilleur comportement afin d’éviter les attaques.

-explication: cas hollandais. On voit qu’il y a une baisse des cambriolages. On cherche à savoir si c’est une baisse générale ou pas. On observe un changement du standard de sécurité des portes et des fenêtres en même temps donc on peut expliquer la baisse par ce changement de standard qui apporte effectivement plus de sécurité.

-Prédiction: exemple hotspot. Étude des anciennes données pour savoir quels quartiers étaient ciblés par les cambriolages. On les compare aux données actuelles pour savoir jusqu’à quand on peut prendre des données pour avoir des données fiables. selon observation on met ensuite + ou - de patrouilles de police sur les zones propices aux cambriolages. importance de la règle de concentration pour réduire les zones à risques

-intervention: The Scared Straight Program. mise en place d’un système pour faire peur aux délinquants en prison afin qu’ils aient peur de la prison et donc qu’ils ne soient plus déviants mais étude montre que cela n’a pas eu d’impact. Même si des éléments scientifiques montrent qu’il n’y a pas de résultat vu que l’idée est populaire, certains États appliquent toujours cette méthode.

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5
Q

Présenter et expliquer le TED talk fait par Levitt (version intégrale sur Youtube) en 2007 sur sa recherche sur les vendeurs de drogue.

A

idée recu par média: etre dans un gang c’est bien car on a argent, drogue, femme…

étude sur 10 ans dans un gang par sudhir:
-début année 80 chef de gang respecter mais pas d’argent car marijuana pas assez de marges et cocaines cher donc il fallait connaître personnes avec de l’argent
crack donne effet psychotrope donc la dépendance est rapide

début de l’étude année 90: intégration par perseverance meme s’il etait mal accueilli mais seule manière d’avoir info fiable.
-> obtention des données tel que organisation, comptabilité…

organisation similaire à entreprise classique (conseil administration puis différentes entité selon zone que chacun doit couvrir). très peu d’argent pour ceux qui sont à la base de l’organisation mais augmente très rapidement (rang 1:3.5/h ->rang 2:100’000/an). similaire à mc donald.

violence élevée dans un gang: 4 ans au sein d’un gang proba de décès 25% contrairement a 2% de décès dans le couloir de la mort.

chef de gang milieu 80 sont donc devenu très riche ce qui attire la nouvelle génération à vouloir faire de même (comparaison a la silicon valley) sauf que les chef de gang n’ont pas changé donc ils avaient bcq de main d’oeuvre et continuait de les attirer en faisant du m’as tu vue (voiture de luxe mais c’était de la location)

théorie économique: peut marcher dans économie de la drogue mais pas dans la vraie économie -> écart compensatoire: donner plus d’argent pour qu’il fasse tâche plus pénible.

equilibre de nash: tu vas pas faire d’action pour récupérer client de gang adverse car il peut le faire tout autant.

cette étude répond aussi à certaines question d’économiste: quand societe perd de l’argent chef se prend des bonus afin de ne pas se discréditer face aux employés

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6
Q

Définir ce que est l’épistémologie et la manière dont on connaît.

A

= Etude critique des sciences, destinée à déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée.

Elle est constituée de deux manières :
1. La réalité consensuelle : Ce que nous considérons comme réel car on nous l’a dit et sur lequel tout le monde semble d’accord ;
2 sources possibles:
- tradition: On hérite des traditions des générations précédentes (=> les connaissances de nos proches)
- autorité: On admet qu’une personne autoritaire possède une plus grande crédibilité dans les affirmations qu’elle avance

  1. La réalité expérientielle : Ce que nous considérons comme réel car nous l’avons directement expérimenté. => toute affirmation dans une étude doit être démontrée empiriquement
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7
Q

Décrire quels sont les deux systèmes logiques de raisonnement et la relation
entre les deux.

A

Système inductif: Du particulier au général.
Il permet d’élaborer une théorie à partir d’une série d’observations concrètes.
/!\ Si les observations sont incorrectes, la théorie sera également incorrecte.

Système Déductif: Du général au particulier.  Il permet d’appliquer la théorie à un cas concret. /!\ Si les prémisses sont fausses, tout le raisonnement est faux. 
  • En général, on passe d’un type de raisonnement à l’autre, car on alterne entre raisonnement et observation :
    Phase déductive : On va de la cause vers les effets. On pense vers les observations.
    Phase inductive: On va des effets vers la cause. On pense à partir des observations
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8
Q
  1. Dessiner et décrire le modèle du processus de la recherche.
A

débute sur la théorie. cycle permet d’affirmer ou d’infirmer la théorie. procédure logico-déductive. permet de faire avancer l’état scientifique de la connaissance.

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9
Q

Décrire ce que est la théorie du cygne noir et la manière dont elle est liée à la
position de Popper.

A

Énoncée par Nassim Nicholas Taleb (1960-).

Théorie dans laquelle on appelle « cygne noir » un certain événement
imprévisible qui a une faible probabilité de se dérouler et qui, s’il se réalise, a des conséquences d’une portée considérable et exceptionnelle.
(Ex: l’accident nucléaire de Fukushima)

Comme expliqué dans le point suivant, Popper émet l’idée que toute théorie scientifique ne peut jamais être prouvée de manière définitive. Il suffit d’un événement (cygne noir) pour tout remettre en question. Ainsi toutes nos connaissances viennent de réfutations de théories antérieures.

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10
Q

Comparer les positions de Popper et de Kuhn par rapport à l’évolution de la
science et expliquer les différences

A

Popper:
Une théorie scientifique ne peut jamais être prouvée de manière définitive => tout ce qu’on sait est provisoire
On peut dans le meilleur des cas corroborer des théories mais JAMAIS les démontrer. Par contre on peut “falsify” => démontrer qu’une théorie est fausse
critère pour qu’une recherche soit “scientifique” qu’elle soit falsifiable (donc réfutable par l’expérience) sinon on ne peut pas la considérer comme “scientifique”
=> place le scepticisme à la base de tout

Kuhn:
La science est dictée par la doctrine scientifique du moment appelée “science normale”. Ainsi il y a des périodes de type de sciences entrecoupées de “révolutions scientifiques” => il ne s’agit pas d’une transition évolutive mais brusque (≠ Popper)

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11
Q

Comparer les positions de Popper et Morin par rapport à la construction de
connaissance et autour de la question de l’objectivité

A

Morin: Toutes les théories sont subjectives mêmes si elles étudient des phénomènes objectifs car le scientifique prend partie en faisant les observations => toute théorie est subjective (construction de l’esprit)

Solution pour éviter la subjectivité dans le cadre de recherches scientifiques:
- les scientifiques sont parvenus à un consensus sur cette chose : C’est ce que l’on appelle l’intersubjectivité. (mise en commun => consensus => intersubjectivité)

Popper: La critique est à la base de la science. La science progresse par élimination des erreurs. Sans critique, il ne peut pas y avoir de science : Il est donc indispensable que la communauté scientifique dispose de liberté

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12
Q

Définir ce qu’est un paradigme selon Kuhn, quelles sont les philosophies de
recherche en général et quels sont les paradigmes existants en criminologie

A

Selon Kuhn, un paradigme est une manière de regarder le monde.
Paradigme: En épistémologie, lorsque sur un sujet, on peut développer plusieurs théories ou plusieurs manière de voir les choses

SHEMA SUR PARADIGME DU CONSENSUS ET DU CONFLIT SOCIAL

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13
Q
  1. Dessiner et décrire le diagramme à oignon de la recherche.
A

Positivisme
Un chercheur qui s’intéresse à l’observation et à la prévision des résultats en détectant de loi généralisable de cause à effet.

Réalisme
La réalité existe indépendamment de l’esprit et de ce que les sens du chercheur lui montre comme étant la vérité, bien que le chercheur soit influencé par les vues du monde et leurs propres expériences

Interprétativisme
La recherche est liée aux valeurs, ce qui est recherché comme étant une fonction d’un ensemble particulier de circonstances et d’individus à un moment précis.

Pragmatisme
L’importance de la recherche réside dans les conséquences pratiques des résultats

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14
Q

Décrire les 4 perspectives par rapport à la relation entre recherche qualitative
et recherche quantitative.

A

La recherche quantitative s’applique à collecter des données brutes et concrètes.
La recherche qualitative s’appuie sur des impressions, opinions et avis pour recueillir des informations destinées à décrire un sujet plutôt qu’à le mesurer.
=> deux types de méthodes qu’il faut combiner pour obtenir des résultats à la fois détaillés et à large portée

  1. A la carte: Les stratégies des recherches sont séparées et sont utilisées selon la question de la recherche.
  2. Quantitatif dominant: Le qualitatif sert à explorer de manière préliminaire, mais c’est le quantitatif qui confirme
  3. Qualitatif supérieur: Les méthodes quantitatives ne sont que des raccourcis du processus de génération de données
  4. Intégration: Les méthodes qualitatives et quantitatives peuvent être liées à la conception d’une étude de différentes façons
  5. Triangulation: Consiste à combiner plusieurs méthodes qualitatives, mais aussi à combiner des méthodes qualitatives et quantitatives.
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15
Q

Expliquer ce qu’est un concept, sa réification, sa conceptualisation et
son opérationnalisation.

A

La conception est le fait d’imager mentalement un concept (nom donné à un phénomène). Un concept n’existe pas en soit, il s’agit d’une conception propre à chacun (même si dans les grandes lignes communes à tous) et donc une construction sociale. Pour que la communication soit possible, les personnes qui essaient de communiquer doivent avoir la même conception du phénomène dont elles parlent. => les gens se comprennent “en gros” mais pas exactement. Les dictionnaires formalisent les accords des membres de la société sur la signification de chaque terme

Réification: le fait de considérer que les concepts sont réels, de transformer les concepts en choses. Processus classique:
1. Accumulation d’observations sur un phénomène ;
2. Octroi d’un nom à l’ensemble de ces observations ;
3. Utilisation du nom pour se référer au phénomène : Il commence à être considéré
comme quelque chose en soi et non plus comme un ensemble d’observations.

Conceptualisation: le processus qui permet d’établir avec précision ce que l’on veut dire lorsqu’on utilise un terme en particulier (= définir précisement)

Opérationnalisation est le développement de procédures de recherche qui permettent des observations empiriques du concept étudié. (= rendre mesurable )

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16
Q

Expliquer ce qu’est une variable, la différence entre variable
indépendante et dépendante et quelles sont les relations possibles
entre les variables.

A

Une variable est un regroupement logique d’attributs (attributs = caractéristiques d’une chose) (ex: les couleurs de maison possibles).Au moins 2 attributs sont nécessaires sinon => constante

Corrélation entre 2 variables : il existe un lien entre 2 variables (NB: peut être positive: si X augmente Y augmente ou négative: si X augmente Y diminue) => on peut prédire !

Causalité entre 2 variables: En plus du lien de corrélation une variable est la cause de l’autre! NB: ne pas confondre cause et corrélation.
Dans le cas d’un lien de causalité entre deux variables (A => B)

La variable indépendante, celle dont les variations provoquent/causent des variations de l’autre variable (ici A)

La variable dépendante, celle dont les variations sont produites par les variations de l’autre variable (ici B)
Ex : Peu dormir diminue ma concentration => Si j’augmente mes heures de sommeil (VI), je serai plus concentré (VD)

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17
Q

Décrire les attributs et les types des échelles de mesure.

A

Les attributs d’une variable doivent remplir deux conditions:
1. Exhaustivité: Chaque membre de l’échantillon doit pouvoir être qualifié
2. Exclusion mutuelle: Chaque membre de l’échantillon doit appartenir à une seule catégorie
Ex: si on classe les gens en 3 classes :
1. 0-18 ans
2. 20-46 ans
3. 44-90 ans (ici les deux critères ne sont pas valides…)

Les types:
1. Nominales:
- Elles ne présentent que les caractères d’exhaustivité et d’exclusion mutuelle.
- Les variables nominales ne donnent que des noms, des étiquettes.
- Ex : « Non-délinquants » et « Délinquants ».
2. Ordinales:
- Leurs attributs peuvent être ordonnés logiquement du plus bas au plus élevé.
- La distance entre les attributs n’a pas d’importance.
- Ex : « Non-délinquant » (0 délit) < « Délinquant occasionnel » (1-5 délits) < « Délinquant habituel » (6+ délits).
3. D’intervalles:
- La distance qui sépare les attributs a un sens : Il y a une distance standard entre les catégories.
- Il n’est pas nécessaire que le 0 (zéro) représente l’absence de l’attribut.
- Ex : Degrés Celsius : il y a la même différence entre 3°C et 4°C et 24°C et 25°C, et il existe des températures en dessous de zéro
4. De rapport:
- Elles présentent les mêmes caractéristiques que les échelles d’intervalle.
- Elles disposent d’un zéro réel (zéro = absence d’attribut).
- Ex : Degrés Kelvin : 0° signifie absence de chaleur.
- Ex : 0 jour de prison signifie que la personne n’y est jamais allée. -1 jour de prison n’est pas possible.

NB: utiliser de préférences les échelles supérieures (4>3>2>1)

NB: On peut transformer une échelle supérieure en une échelle inférieure mais, en principe, l’inverse n’est pas possible

NB: certains types d’échelle ne se prêtent pas à certains outils (ex: la moyenne d’une variable nominale…)

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18
Q

Expliquer les concepts de prévalence, incidence et diversité de la
délinquance.

A
  • La prévalence indique la proportion (%) de personnes d’un échantillon qui présentent une certaine caractéristique.

*On utilise le taux de prévalence pour exprimer le pourcentage d’un échantillon qui ont commis un délit durant une certaine période de temps. – On parle alors de « prévalence 12 mois », « prévalence vie », etc.

  • L’incidence indique le nombre de fois que certaines caractéristiques sont présentes dans un échantillon.
    *On utilise le taux d’incidence total pour exprimer la moyenne du nombre de délits commis par les membres d’un échantillon durant une certaine période de temps.
  • La diversité de la délinquance représente l’étendue de la gamme de délits commis durant une certaine période de temps. – On compte chaque type de délit, indépendamment du nombre de fois où ce délit a été commis.
    Ex : 3 vols à l’étalage, 5 ventes de stupéfiants et 2 agressions = 3 en termes de diversité.
  • On utilise le taux de diversité de la délinquance pour exprimer la moyenne de l’étendue de la gamme de délits commis par les membres d’un échantillon durant une certaine période de temps. – On calcule la somme des diversités individuelles divisée par le nombre de personnes de l’échantillon.
    => La diversité permet, entre autres, d’étudier la versatilité et la spécialisation des délinquants
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19
Q
  1. Expliquer ce qu’est un sondage et ses caractéristiques.
A

Sondage: enquête statistique dont le but est de connaître, à un moment donné, la manière dont se répartissent les opinions individuelles à propos d’une question donnée. On dit aussi sondage d’opinion (Synonyme : enquête d’opinion). sondages de délinquance autoreportée et de victimisation sont souvent utilisés pour la criminologie. L’unité d’analyse est la personne. Il faut utiliser un questionnaire identique pour tous les sondés.

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20
Q
  1. Décrire le trois méthodes de passation d’un sondage.
A
  1. Les sondages auto-administrés: la personne remplit seul le questionnaire reçu par la poste, distribué par des enquêteurs ou sous forme de CAWI.
  2. Les sondages administrés à travers un entretien directif face-à-face: l’enquêteur se déplace chez la personne sondée
  3. Les sondages administrés à travers un entretien directif téléphonique
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21
Q
  1. Indiquer au moins 4 techniques de sondage et les expliquer.
A
  1. PAPI (Pencil and Paper Interviewing) : le sondage est rempli sur papier par le répondant ou par le chercheur
  2. CASI (Computer Assisted Self Interviewing) : le sondage est rempli sur un ordinateur par le répondant en présence du chercheur
  3. CAWI (Computer Assisted Web Interviewing) : le sondage est rempli en ligne par le répondant seul
  4. CAPI (Computer Assisted Personal Interviewing) : le sondage est rempli sur un ordinateur par le chercheur
  5. CATI (Computer Assisted Telephone Interviewing) : le sondage est rempli par le chercheur via un entretien téléphonique
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22
Q

Expliquer ce qu’est un sondage auto-administré, les envois par la
poste et les taux de réponse.

A

Les sondages auto-administrés: la personne remplit seul le questionnaire reçu par la poste, distribué par des enquêteurs ou sous forme de CAWI.
Les envoies par la poste: personne reçoit questionnaire et enveloppe déjà affranchis pour renvoyer la réponse. S’il n’y a pas de réponse il y a 2 à 3 relances espacées de 2 à 3 semaines. Les réponses sont vérifiées et datées pour surveiller l’évolution des réponses, l’influence d’événements qui peuvent faire varier les réponses et l’influence d’un deuxième envoi des questionnaires.les envois par la poste peuvent aussi permettre d’informer sur la recherche et d’annoncer qu’on va la contacter pour un entretien téléphonique d’ici peu.
Taux de réponse: CAWI:15-20%. taux inférieur à la poste donc inférieur à 80%.

Idéalement, le taux de réponse est de 100 % => échantillon représentatif
mais en réalité jamais 100 % => pas représentatif
30 % : acceptable
40 % : bien
50% : très bien
NB: on peut augmenter le taux de réponse en payant les participants

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23
Q

Expliquer ce qu’est un sondage administré à travers un entretien
directif face-à-face.

A

Un sondage par entretien direct face-à-face est un entretien où l’enquêteur se déplace chez la personne sondée afin de lui poser les questions du questionnaire. Cela permet de le rassurer sur l’anonymat du questionnaire mais également de bien vérifier l’identité de la personne répondant aux questions. Cela amène donc l’enquêteur a devoir bien connaître le questionnaire, pouvoir répondre aux questions du sondage, savoir relancer sur les questions ouvertes, s’adapter à la personne en face. Il peut interpréter les réactions, analyser le style vestimentaire, le lieu de vie du sondé.
Il peut se faire sous forme de CAPI ce qui permet un gain de temps et ce qui permet au sondé de répondre aux questions délicates seul.

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24
Q

Expliquer ce qu’est un sondage administré à travers un entretien
directif téléphonique, avec ses inconvénients et ses avantages

A

Avantages:
- Coût : Moins de temps et moins d’argent.
- Les vêtements et l’apparence de l’enquêteur n’ont pas d’importance.
- Pas de contact visuel direct :
- Il est plus facile de poser des questions délicates.
- On obtient parfois des réponses plus honnêtes à des questions délicates.
- Permet un contrôle plus efficace des enquêteurs.
- L’enquêteur ne doit pas se promener dans des quartiers dangereux.
- La personne sondée ne craint pas l’enquêteur (elle ne doit pas le laisser entrer chez elle).
Inconvénient:
- Seules les personnes qui disposent d’un téléphone peuvent participer.
- Difficultés pour mener ces enquêtes avec les personnes qui n’ont qu’un téléphone portable (Natel).
- Les répondeurs automatiques sont utilisés pour filtrer des appels.
- Certaines personnes n’apparaissent pas dans les annuaires téléphoniques.
- Prolifération de compagnies téléphoniques privées (parfois hors-annuaire).
- Solution : Génération aléatoire (par ordinateur) de numéros de téléphone.
- Il est facile pour la personne sondée de raccrocher le téléphone.
- La prolifération de la vente par téléphone a rendu les personnes méfiantes envers ce genre d’appels.

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25
Q

Faire la comparaison des trois méthodes de sondages en expliquant
les avantages et désavantages

A

auto-administré/ tel: 1: - cher, + rapide, échantillons internationaux possible, anonymat total
2: on peut contrôler l’identité de la personne qui répond

Face à face/ tel: 1: - de questionnaires incomplets, taux de réponse supérieur à la poste, on peut aborder termes + complexe car l’enquêteur peut les expliquer.
2: - cher, + rapide, grand échantillon, anonymat plus fort

Face à face / tel + auto-administré: 1: contrôle de l’identité de la personne qui répond, permet observation personnelles de l’enquêteur.

26
Q

Expliquer les avantages et inconvénients des sondages en général

A

Avantages:
- Échantillons relativement grands avec un coût raisonnable.
- Ces échantillons sont nécessaires pour étudier des phénomènes rares (p.ex. la délinquance).
- Uniformité du questionnaire.
- Il peut être utilisé dans différents pays.
- Cela permet des comparaisons internationales.
- Point fort : Fiabilité.
Inconvénient:
- L’uniformité du questionnaire entraîne parfois une certaine superficialité dans les questions posées.
- On perd des nuances dans les réponses obtenues. * ≠ Entretien
- Il manque des observations sur le contexte social, la situation globale de la personne sondée. * ≠ Observation participante
- On ne peut pas modifier le questionnaire durant la recherche.
- Une certaine artificialité (éventuellement un manque d’honnêteté) de certaines réponses.
- Parfois, les personnes sondées n’avaient jamais réfléchi sur l’objet de la recherche.
- Point faible : Validité.

27
Q

Expliquer le problème de la validité du dénominateur et de
l’exposition au risque.

A

“problème de la validité du dénominateur”
Il ne faut pas utiliser des nombres absolus pour comparer la délinquance de deux villes ou pays (ex: dire que le Salvador a recensé 5257 homicides volontaires contre 8634 en Chine est stupide car si on regarde par rapport à la population => change)
solution: Il faut calculer le taux d’incidence, c’est-à-dire, diviser le nombre total de délits (numérateur) par le nombre total d’habitants (dénominateur)

“exposition au risque”
Il ne faut pas oublier de prendre en compte que certains comportements ne sont pas distribués de manière uniforme au sein de la population. – Ex : En moyenne, les hommes passent davantage d’heures que les femmes derrière le volant d’une voiture. => oui ils commettent davantage de délits (mais s’explique en partie par ce phénomène
=> Solution : Calculer les délits commis par 100 heures au volant ou pour 100 heures passées dans un centre commercial.

28
Q

Expliquer les concepts de fiabilité et validité, ainsi que de validité
interne et externe.

A

La fiabilité et la validité sont des critères pour mesurer la qualité

Un instrument est dit fiable si, lorsqu’il est utilisé de façon répétée pour mesurer un phénomène, on obtient toujours le même résultat, indépendamment de la personne qui l’utilise. – La fiabilité d’un indicateur réside dans son aptitude à fournir des mesures intersubjectives et reproductibles

Un instrument est dit valide lorsqu’il mesure de manière efficace le phénomène étudié. – Cela implique que l’instrument reflète de manière adéquate le concept étudié (selon la définition retenue pour ce concept dans le cadre de la recherche en question).

La validité interne s’occupe de la question de savoir si la variable indépendante a véritablement un effet sur la variable dépendante.

La validité externe s’occupe de la question de savoir si les résultats d’une recherche déterminée seraient valides dans un autre contexte

NB: Un indicateur fiable peut ne pas être valide.
Par contre, un indicateur parfaitement valide est toujours fiable, parce que toute mesure obtenue avec lui serait exacte.

29
Q

Indiquer et expliquer la terminologie utilisée lors de la construction
d’une théorie/recherche.

A

Un paradigme est une manière de regarder le monde (Weltanschauung, cosmovision).
Un postulat est un principe indémontrable qui paraît légitime, incontestable. (ex: Tout le monde désire vivre avec un certain confort)
Une proposition est un énoncé qui exprime une relation entre deux ou plusieurs termes. Souvent, les propositions sont dérivées des relations logiques entre des axiomes/postulats (ex: Les enfants de familles pauvres ont plus de possibilités de violer la loi pour obtenir des biens matériels que les enfants de familles riches.)
Une hypothèse est une proposition énoncée de telle manière qu’elle peut être testée. Elle peut être vue comme une tentative de réponse à une question posée.(ex: Ex : Les enfants de familles pauvres présentent des taux de délinquance plus élevés que les enfants de familles riches.)
NB: peut être probabiliste (approche par les probabilités) ou déterministe (approche sûre)
Une théorie est un ensemble d’hypothèses reliées de manière cohérente et destinées à expliquer un phénomène
2 types:
1. Les théories générales, destinées à expliquer la criminalité de manière globale, par exemple
2. Les théories à portée moyenne, destinées à expliquer un phénomène en particulier

2 types: -	Les théories du micro-niveau, qui expliquent la délinquance d’un individu ou d’un petit groupe d’individus (théories individuelles). -	Les théories du macro-niveau, qui expliquent la délinquance d’un ensemble d’individus (théories sociales).
30
Q

Enumérer tous les types d’erreurs classiques dans la recherche et
expliquer au moins trois erreurs en détail.

A
  1. Observation incorrecte
    = On n’observe pas assez et mal avant d’en arriver à tenter d’expliquer (“quoi avant pourquoi!”)
  2. Généralisation excessive
    = Quelques observations ponctuelles considérées comme la preuve d’un modèle général
    - s’obliger à faire un grand nombre d’observations initiales
    - répliquer l’expérience ailleurs/autre moment pour vérifier la validité des résultats
  3. Observation sélective
    = Conséquence de l’observation sélective, aussi appelé “biais de sélection”
    En gros, on va trouver ce qu’on cherche à avoir => important d’écouter les autres
  4. Hypothèses Ex Post Facto
    = Hypothèses élaborées une fois que l’on connaît le résultat de la recherche
    car l’hypothèse se cherche en théorie avant l’expérimentation
  5. Raisonnement illogique
    Faux dilemme : Présenter uniquement deux alternatives, alors qu’en réalité il y en a beaucoup d’autres.
    Conclusion hâtive : « Oubli » d’autres conclusions possibles.
    Cause discutable : « Oubli » d’autres causes possibles.
  6. Implication personne dans la compréhension
    Nous avons déjà pris position par rapport au fonctionnement de certaines choses (ex: l’immigration et la criminalité) .
    De plus, il est très dur de se remettre en question…
  7. Ethnocentrisme
    = Tendance à interpréter les comportements des autres selon notre propre point de vue (ou celui de notre culture).
  8. Finalisation prématurée de la recherche
    = données insuffisantes pour arriver à des conclusions valides
    En particulier, on pense ici au chercheur qui arrête l’analyse des données dès qu’il trouve un résultat qui corrobore ses hypothèses.
    Or, il se pourrait qu’une analyse plus poussée mette en évidence le fait que ses hypothèses étaient incorrectes.
  9. Mystification
    = Tendance à considérer que certains phénomènes sont au-delà de la compréhension humaine et chercher des explications surnaturelles.
31
Q

Indiquer et expliquer les problèmes d’accès aux institutions dans la recherche
qualitative

A

-La recherche est toujours une intervention dans un système social.
-La recherche est un facteur perturbateur duquel on doit se défendre. -> il faut donc porter attention sur le fait que la recherche peut amener à des chocs. il faut montrer que le chercheur sait cela.
-Il existe une opacité mutuelle.
-Augmenter l’échange d’information ne simplifie pas forcément la collaboration. -> le chercheur ne doit pas être totalement transparent car peut créer de la préoccupation chez l’institution.
-À la place d’une compréhension réciproque, il faut trouver un accord.
-La protection de données est nécessaire, mais peut devenir un obstacle. -> car on ne peut pas communiquer les données donc cela peut amener à un manque de coopération.
-Quand le projet commence, l’institution perçoit ses limites. -> le chercheur montre qu’il porte attention à cela et qu’il est au courant.
-Le projet peut ne rien offrir au système social : Le chercheur ne doit pas faire de promesses par rapport à l’utilité de la recherche. -> car résultat n’amène pas toujours à une modification ou un changement de l’organisation de l’institution.
-Le système social n’a pas de réelles raisons de réfuter la recherche. -> résultat de la recherche pas toujours utile pour l’institution

32
Q

Indiquer et expliquer les problèmes d’accès aux individus dans la recherche qualitative

A
  • Il peut être très difficile d’entrer en contact avec certains groupes. -> il faut donc construire un important lien de confiance. le rôle de chercheur n’est donc pas donner à tout le monde, il faut une capacité à établir les contacts
    -> Comment accéder à des sans-abris, des travailleurs du sexe, des hackers, des producteurs de cannabis, des extrémistes ?
    – Familiarité vs. Étrangeté : Le chercheur peut être perçu de différentes manières en étudiant ces groupes.-> si familier il sera alors mieux perçu car il y aura déjà un lien de confiance s’établit. l’etranger doit s’adapter au contexte. Le visiteur est vu comme un observateur extérieur mais n’ayant pas un regard négatif sur la chose.
    ->Cela l’obligera à endosser des rôles différents : Étranger, visiteur, initié, refusé, etc
33
Q
  1. Définir l’entretien et ses éléments de base et complémentaires.
A

L’entretien est une conversation avec un but, et ce but est de recueillir des informations.
Ces éléments de base sont: Un·e ou plusieurs interviewer·s ;
– Un·e ou plusieurs interviewé·e·s ;
– Un contact direct (conversation) entre l’interviewer et l’interviewé·e ;
– Un but.
Ces éléments complémentaires sont: – La relation asymétrique: L’interviewer et l’interviewé·e ne sont pas sur un pied d’égalité.
– Le langage non-verbal

34
Q
  1. Lister et décrire les trois types d’entretiens.
A

-structuré: il a une liste de questions à dire dans l’ordre
-semi-structuré: liste de questions modulables et assez ouvertes. Si des faits sont intéressants du point de vue de la recherche, alors l’enquêteur peut poser plus de questions pour approfondir.
-non structuré: semblable à un dialogue. question ouverte au début et intervient que lorsqu’il en ressent le besoin pour relancer.

35
Q
  1. Décrire les aspects qu’il faut suivre dans la préparation et le déroulement de l’entretien.
A

-soigner l’environnement dans lequel on fait passer l’entretien
-interviewer doit être empathique
- “briser la glace” pour bien commencer, généralement il commence par expliquer le contexte de la recherche
- toujours aller du général au particulier, de l’impersonnel au personnel…
- Énoncer un nouveau thème
-relancer quand il est nécessaire

36
Q
  1. Définir la relance et les types de relance possibles.
A

La relance : stratégie permettant permettant l’interviewé à aller plus loin dans ses réponses
- Silence.
- Mhmh – Oui – Ouais – OK.
- L’interrogation: Pourquoi avez-vous fait cela ?
- La demande d’explication: Est-ce que je me trompe en disant que vous pensez que…
- La reformulation de contenu (ou réitération reflet): Vous dites que… / Vous pensez que
- La reformulation de sentiment ou d’émotion: Cela a été difficile pour vous..
- La reformulation du contexte: Tiens, tout à l’heure vous étiez bien, maintenant il semble que vous êtes un peu gêné avec le micro.
- L’évaluation: Avez-vous eu le courage ?
- La provocation: Est-ce que vous croyez vraiment que les choses se passent de cette façon ?
- La relance miroir (l’écho): On répète les derniers mots prononcés par l’interviewé.
- La relance mémoire: Tout à l’heure vous disiez…

37
Q
  1. Expliquer la différence entre entretien en profondeur et récit de vie.
A
  • Entretien en profondeur : – Nom attribué (parfois de manière arbitraire) à certains entretiens dont le but est d’étudier un sujet spécifique de manière très détaillée. – En principe, il y a un seul intervieweur et un seul interviewé. – L’entretien peut se dérouler en plusieurs séances.
  • Récit de vie : - Parfois appelé « histoire de vie », il présente les mêmes caractéristiques que l’entretien en profondeur, mais le but est d’établir la biographie d’une personne. – Lorsque cela est possible, on peut ajouter d’autres sources biographiques, comme des entretiens avec des personnes qui connaissent l’interviewé ou des informations trouvées dans les médias.
    L’un a pour but d’étudier un thème tandis que l’autre a un but biographique.
    L’un est en face à face tandis que l’autre peut prendre en compte les avis des proches.
38
Q
  1. Indiquer quelles variations d’entretien sont possibles.
A
  • Entretien en profondeur : – Nom attribué (parfois de manière arbitraire) à certains entretiens dont le but est d’étudier un sujet spécifique de manière très détaillée. – En principe, il y a un seul intervieweur et un seul interviewé. – L’entretien peut se dérouler en plusieurs séances.
  • Récit de vie : – Parfois appelé « histoire de vie », il présente les mêmes caractéristiques que l’entretien en profondeur, mais le but est d’établir la biographie d’une personne. – Lorsque cela est possible, on peut ajouter d’autres sources biographiques, comme des entretiens avec des personnes qui connaissent l’interviewé ou des informations trouvées dans les médias
  • Focus group : – Réunion d’un groupe de personnes choisies par le chercheur pour discuter d’un thème précis, dirigé par un modérateur. – Le but est d’avoir des personnes qui représentent les segments de la population qui sont intéressants afin d’identifier leurs principales attitudes et opinions. – Ce n’est pas un entretien collectif, mais plutôt une discussion collective. – Le débat est « focalisé » sur un thème précis
39
Q
  1. Décrire les différents usages de l’enquête par entretien.
A
  1. analyse entretien par entretien: on analyse chaque entretien l’un après l’autre
  2. analyse thématique : on regroupe les entretiens de même thème avant analyse
  3. analyse formalisées par des théories de la signification : on regroupe les entretien de même catégorie avant analye (ex: les “très pour”, “pour”, “contre” la légalisation du cannabis)
40
Q
  1. Expliquer l’observation comme méthode de recherche.
A

Il se déroule sur place et permet des données qualitatives. Par induction on formule des hypothèses qu’on devra tester par la suite via des recherches quantitatives. On l’utilise comme méthode de recherche pour comprendre des attitudes et des comportements dans son milieu naturel et pour étudier l’évolution de certains processus sociaux.

41
Q
  1. Expliquer les problèmes pratiques et éthiques de l’observation.
A

L’observateur a toujours un avis et donc affecte plus ou moins ce qu’il est en train d’observer. Le problème éthique est donc que l’observateur ne se montre pas comme tel et donc trompe son interlocuteur mais il fait cela afin d’obtenir une degré de validité et de fiabilité plus élevé. Cela implique comme problème pratique l’expulsion de l’observateur, une modification de leur discours/comportement, ou bien modifier le processus social en changeant l’objectif.

42
Q
  1. Expliquer la différence entre observateur total et participant total.
A
  • Observateur total : – L’observateur ne participe en aucune manière. * Ex : Observer des infractions à la loi sur la circulation routière : Nombre de personnes qui ne portent pas la ceinture de sécurité, qui circulent en moto sans casque, etc. – En règle générale, il ne s’identifie même pas en tant qu’observateur. – Même dans ce cas d’observation « totale », certaines interactions peuvent se produire entre les observateurs et les personnes observées. – Cette technique permet le recueil d’informations quantitatives.
  • Participation totale – L’observateur ne s’identifie pas en tant qu’observateur et participe aux activités du groupe observé comme n’importe quel autre membre du groupe.
    -> L’observateur total recueille les informations des participant total ( + participant observateur)
43
Q
  1. Expliquer la différence entre observateur qui participe et participant qui observe.
A
  • Observateur en tant que participant : – L’observateur s’identifie comme tel, mais ne prétend pas participer. * Ex : Journaliste
  • Participant en tant qu’observateur : – L’observateur s’identifie comme tel et participe aux activités du groupe observé comme n’importe quel autre membre du groupe. * Ex : Journalistes intégrés à l’armée étasunienne durant l’invasion de l’Irak. – Risque de séduction : Risque pour le chercheur de s’identifier au groupe observé et de perdre ainsi son objectivité et sa neutralité
44
Q
  1. Pour l’observation, comment prépare-t-on la recherche sur le terrain ?
A

Avant d’arriver: il faut faire une revue de la littérature ;se familiariser avec le terrain, parler avec des informateurs, trouver des gatekeepers (littéralement le « gardien de la porte », soit la personne qui introduira le chercheur dans le groupe)
En arrivant il faut établir un premier bon contact

45
Q
  1. Décrire l’échantillonnage dans l’observation.
A

Différents type d’échantillonnages existent:
- Échantillonnage par boule de neige : A me présente à B, B me présente à C, C à D, etc. L’échantillon grandit comme une boule de neige.
- Cas déviés : Consiste à étudier les personnes qui s’éloignent de la norme afin de comprendre celles qui ne s’en éloignent pas.
- Échantillonnage aléatoire : Donne à tous les membres de la population cible une probabilité égale d’être sélectionnés comme répondants. Dans la pratique, cette procédure n’est quasiment jamais utilisée.

46
Q
  1. Décrire comment enregistrer, traiter et analyser les données de l’observation.
A

Enregistrer: Prendre des notes détaillées lors de l’entretien
Traiter: Traiter les notes et les retranscrire sur l’ordinateur notamment avec des mots clé pour aider à l’étape de l’analyse. il ne faut pas oublier de préciser la manière dont on interprète les choses mais il faut bien faire la distinction entre interprétation et observation.
Analyser: via des mots clé on recherche des différences ou des similitudes suite à quoi on formule des hypothèses qu’il faudra tester sur le terrain. Il faut cependant faire attention à ne pas garder les observations qui soutiennent la théorie en question. Pour éviter cela, il y a la possibilité d’incorporer des observations quantitatives, demander l’avis à des collègues..

47
Q
  1. Lister les avantages et inconvénients de l’observation.
A

Avantages :
- Elle permet d’étudier un sujet en profondeur.
- Il s’agit d’une technique flexible et économique.
- Validité: En principe, elle est plus valide qu’un sondage et même qu’une expérimentation. En effet, il n’y a aucun doute sur le phénomène étudié.
Inconvénients :
- Fiabilité : Les chercheurs trouvent rarement les mêmes résultats en observant le même phénomène.
- L’opinion personnelle du chercheur influence ses observations.
- Le comportement de la personne et du groupe observés dépend de leur relation avec le chercheur.
- Validité externe : S’agissant d’une technique qualitative, il est très difficile de généraliser les résultats obtenus.

48
Q
  1. Expliquer la différence entre intégrité, éthique et morale.
A

L’intégrité est une caractéristique personnelle d’un individu, qui évalue la cohérence entre l’intérieur (ses valeurs) et l’extérieur (ses comportements).
La morale est la science du bien et du mal, un ensemble de règles de conduite considérées comme valables et de façon absolue.
L’éthique est un système de règles créées pour permettre à un individu de travailler conformément à des principes moraux

49
Q
  1. Expliquer le principe d’intégrité scientifique.
A

Le scientifique doit décrire ce qu’il voit, observe, pas ce qu’il veut => il doit rester neutre. La science n’est pas un outil pour chercher à prouver une opinion. La science ne présente que les résultats objectivement! “ science ni moraliste, ni militante”.

50
Q
  1. Citer les trois grands principes éthiques dans la recherche sociale.
A
  1. Gestion et protection des participants: devoir d’information, recueil du consentement, risques
  2. Gestion et protection de l’équipe de recherche: devoir de formation, risques
  3. Gestion et protection des données
  4. Respect des codes d’éthique professionnelle et des décision des comités d’éthique (chaque sous-point est vu en détail après)
51
Q
  1. Expliquer le devoir d’information de la recherche.
A

= Le chercheur a l’obligation d’informer les participants sur certains aspects de la recherche (question de neutralité des connaissances peut poser problèmes… car biais…) ex: le type de données collectées, l’identité du responsable, les personnes ayant accès aux données, le droit d’accès aux données etc…
NB: il est possible d’utiliser la tromperie mais sous validation d’un comité d’éthique

52
Q
  1. Expliquer le recueil du consentement des participants.
A

Un participant ne consent valablement que s’il exprime sa volonté librement et après avoir été dûment informé .
- Hyper important dans le cas de données sensibles
- Consentement par écrit ou oral
- Si un participant veut retirer son consentement => les données doivent être détruites

53
Q
  1. Citer les risques encourus par les participants et par les chercheurs.
A

Concept général: La recherche doit avoir un ratio positif de risques/bénéfices

Risques pour les participants:
- Risque physique (mise en danger, agression)
- Risque psychologique (personnes sensibles…)
- Risque légaux (arrestation…)

Risques pour les chercheurs:
- Risque physique (mise en danger, agression)
- Risque psychologique (personnes sensibles…)

54
Q
  1. Définir les notions de données personnelles et de données sensibles.
A

Données personnelles: La personne peut être identifiée sur la base de la donnée ou sur sa combinaison avec d’autres => ex: nom, adresse, opinion, adresse IP, numéro de téléphone
Données sensibles: Données personnelles revêtant un caractère sensible par leur capacité à pouvoir causer du tort ou porter atteinte à la personne .
Spoiler: ces données sont très encadrées légalement
- opinion, ou religion
- sphère intime, santé
- aide sociale, poursuite pénale

55
Q
  1. Citer les bonnes pratiques dans la gestion et la protection des données.
A
  • Mot de passe
  • crypter ces données (#RSA)
  • Privilégier des système de stockage approuvés par l’UNIL (switchdrive, serveurs unil)
  • Restreindre l’accès uniquement à ceux qui en ont besoin
  • Gérer les incidents de sécurité
56
Q
  1. Citer les missions des commissions d’éthique de l’UNIL.
A
  • Évaluer, à la demande des membres de la communauté universitaire, le respect des standards éthiques dans les projets de recherche et de veiller à leur application.
  • Délivrer les attestations de conformité éthique pour des projets de recherche.
  • Répondre aux questions éthiques qui lui seraient soumises relatives à la recherche.
57
Q
  1. Expliquer les problèmes éthiques spécifiques à la criminologie.
A

Forcément le fait de faire de la crimino pose quelques problèmes sépcifique:

  1. Informations à propos d’activités illégales
    - Forcément lié à beaucoup de données sensibles => complique la chose
    - pas si problématique que ça en vrai
  2. Coercition potentielle
    - Le consentement est important mais dans certaines situations (ex: des prisonniers), les participants peuvent se sentir “contraints” pour qu’on ait une bonne vision d’eux => pas vrm un consentement
  3. Conséquence de la connaissance
    - Principe: Les chercheurs doivent le moins intervenir possible MAIS si la personne exprime un besoin d’aide => doit intervenir en donnant le contact d’une personne qui peut aider (pas lui-même directement)
    - Principe: si la personne révèle des informations importantes => le chercheur ne devrait rien dire SAUF si: 1. les faits impliquent la sécurité publique (à venir)
    2. Les informations permettant d’innocenter qqn
  4. Conflit d’intérêt
    - Un chercheur travaille pour une société X mais les résultats de l’étude vont au désavantage de X…
    Pour éviter ce conflit d’intérêts, les chercheurs devraient :
    • Éviter d’effectuer des recherches dans une organisation de laquelle ls reçoivent un financement ;
    • Mentionner explicitement leurs sources de financement dans leurs études et être transparents quant aux biais que cela a pu causer.
    • Rester intègres et protéger les valeurs de la recherche, même si cela doit réduire des sources de financement.
  5. Appel à témoigner
    Un chercheur peut devoir témoigner ou montrer ses résultats au tribunal mais il doit aussi assurer la confidentialité des données => contradiction
    Solutions:
    • Ne pas rendre possible l’identification des participants dans les données
      - Stipuler précisément dans le recueil de consentement que le droit à la
      privacité des participants est assurée, et qu’elle ne sera révoquée sous aucune condition.
58
Q
  1. Définir en quoi la recherche sur Internet diffère de la recherche hors ligne.
A

Différent car tout est disponible directement et publiquement:
- jeux en lignes:
- chatroom: sentiment d’appartenir à une communauté => confiance
- blogs: diffusion de l’opinion -> attention données sensible

59
Q
  1. Définir un environnement virtuel et la règle fondamentale pour l’étudier.
A

Les environnements virtuels sont des espaces sociaux où des personnes, sous la forme de représentations avatariques d’elles-mêmes, interagissent les unes avec les autres dans un cadre virtuel à des fins diverses, notamment pour jouer, socialiser et collaborer.
(une sorte de tiers lieu: mi-public, mi-privé)
Le chercheur a deux possibilités : Soit il ne se présente pas comme chercheur (gagne en authenticité) soit il se présente comme chercheur (permet de garantir la transparence et d’améliorer la transparence, mais réduit l’authenticité)
Règle en anthropologie : Laisser le terrain d’une façon telle que les futurs chercheurs ne soient pas désavantagés. => “ Sauvegarder l’environnement”

60
Q

Expliquer en quoi les réseaux sociaux sont des nonymous environments
et à quoi il faut faire attention en les étudiant.

A

En ligne, les personnes ne sont pas nécessairement conscientes du paramétrage de la vie privée. Ca veut dire que dans le monde physique les gens peuvent adapter leur sphère privée en fonction de l’attention mutuelle (ex: si y’ a du monde dans le train et que tu dois parler de tes problèmes érectiles tu vas éviter de le dire bien fort) => en ligne c’est pas possible d’où le “ anonymous environments”.

Il faut donc faire attention aux risques de manipulation: les connaissances scientifiques peuvent permettre de contourner/ manipuler les utilisateurs des réseaux sociaux. donc attention aux conséquences dues à l’exposition des réseaux sociaux.

61
Q

Pourquoi on a fait chi2

A

car les deux variables sont qualitatives

62
Q

quand faire la force de relation

A

quand les deux variables sont significative et qu’on fait