Question Flashcards
Définir la criminologie et expliquer en quoi la criminologie est une science sociale.
“La criminologie est une science sociale qui étudie le comportement antisocial et la réaction sociale à ce comportement”
“science” car elle repose sur 2 supports :
1. L’observation (empirique), qui s’appuie sur l’expérience
2. Le raisonnement (logique).
(=! Sophisme, spéculation, doctrine)
“science sociale” car : déf: Étudient le fonctionnement des groupements humains
(Les objets d’étude de la criminologie sont notamment :
-Les auteurs de comportement antisociaux : Déviants et délinquants
-Le comportement antisocial : Déviance et délinquance ;
-Les victimes ;
-La réaction sociale aux comportements antisociaux.)
Expliquer la loi des trois états de la connaissance énoncée par Comte.
la science humaine se développe en 3 étapes
-religion : on ne contrôle pas car créé par Dieu.le phénomène n’est pas dans la capacité humaine. ex: épidémie -> prière pour essayer de stopper phénomène
-philosophie: la société développe une vision philosophique donc pas attribuée à un Dieu. développement de l’État philosophique où on établit l’idée ou l’âme produit certains comportements/caractéristiques.
-science: la société arrive par raisonnement et observation à connaître loi de la nature.l’humain est capable de faire face à ce qui nous arrive en augmentant notre niveau de connaissance et de compétence
ex: épidémie: on sait qu’on est capable de contrer cela par la science
- Enumérer et expliquer les buts de la recherche criminologique.
- Exploration: Buts classiques d’une recherche exploratoire :
a. – Tester la viabilité d’une recherche plus approfondie ;
b. – Tester les méthodes à utiliser dans une recherche plus approfondie.
c. => élaborer des théories par induction - Description: Décrire des phénomènes, des situations, des événements. (Ex: vie dans les quartiers sensibles)
- Explication: Expliquer pourquoi un phénomène se produit.( Ex : Pourquoi certains délinquants récidivent-ils ?)
- Prédiction: Prédire des événements, anticiper des événements qui se produiront dans le futur. (Ex : Quels sont les détenus qui présentent un risque élevé de récidive ?)
- Intervention:Proposer des interventions pour que certains événements se produisent ou pour éviter que certains événements ne se produisent (Ex: Programmes de traitement pour délinquants.)
Décrire les 5 exemples utilisés pour expliquer les buts de la recherche criminologique.
-exploration: exemple de l’épidémie du crack. On voit que lorsqu’un produit permet facilement de faire de bonnes marges, celui-ci se développe. On voit que certaines contraintes sociales exposent à cela, notamment la vie dans les quartiers sensibles car la vente du crack leur permet de se faire de l’argent “facilement”. -> théorie par induction: personne a de l’argent sur soi donc prend une arme pour se protéger. cela amène à une augmentation de la violence dans les quartiers sensible
-description:exemple de l’attaque de pirate. Chaque délit peut avoir des techniques d’approches différentes comme ici on peut attaquer par plusieurs côtés un bateau. connaître les différentes techniques peut amener à mettre en place des plan de défensives pour adopter le meilleur comportement afin d’éviter les attaques.
-explication: cas hollandais. On voit qu’il y a une baisse des cambriolages. On cherche à savoir si c’est une baisse générale ou pas. On observe un changement du standard de sécurité des portes et des fenêtres en même temps donc on peut expliquer la baisse par ce changement de standard qui apporte effectivement plus de sécurité.
-Prédiction: exemple hotspot. Étude des anciennes données pour savoir quels quartiers étaient ciblés par les cambriolages. On les compare aux données actuelles pour savoir jusqu’à quand on peut prendre des données pour avoir des données fiables. selon observation on met ensuite + ou - de patrouilles de police sur les zones propices aux cambriolages. importance de la règle de concentration pour réduire les zones à risques
-intervention: The Scared Straight Program. mise en place d’un système pour faire peur aux délinquants en prison afin qu’ils aient peur de la prison et donc qu’ils ne soient plus déviants mais étude montre que cela n’a pas eu d’impact. Même si des éléments scientifiques montrent qu’il n’y a pas de résultat vu que l’idée est populaire, certains États appliquent toujours cette méthode.
Présenter et expliquer le TED talk fait par Levitt (version intégrale sur Youtube) en 2007 sur sa recherche sur les vendeurs de drogue.
idée recu par média: etre dans un gang c’est bien car on a argent, drogue, femme…
étude sur 10 ans dans un gang par sudhir:
-début année 80 chef de gang respecter mais pas d’argent car marijuana pas assez de marges et cocaines cher donc il fallait connaître personnes avec de l’argent
crack donne effet psychotrope donc la dépendance est rapide
début de l’étude année 90: intégration par perseverance meme s’il etait mal accueilli mais seule manière d’avoir info fiable.
-> obtention des données tel que organisation, comptabilité…
organisation similaire à entreprise classique (conseil administration puis différentes entité selon zone que chacun doit couvrir). très peu d’argent pour ceux qui sont à la base de l’organisation mais augmente très rapidement (rang 1:3.5/h ->rang 2:100’000/an). similaire à mc donald.
violence élevée dans un gang: 4 ans au sein d’un gang proba de décès 25% contrairement a 2% de décès dans le couloir de la mort.
chef de gang milieu 80 sont donc devenu très riche ce qui attire la nouvelle génération à vouloir faire de même (comparaison a la silicon valley) sauf que les chef de gang n’ont pas changé donc ils avaient bcq de main d’oeuvre et continuait de les attirer en faisant du m’as tu vue (voiture de luxe mais c’était de la location)
théorie économique: peut marcher dans économie de la drogue mais pas dans la vraie économie -> écart compensatoire: donner plus d’argent pour qu’il fasse tâche plus pénible.
equilibre de nash: tu vas pas faire d’action pour récupérer client de gang adverse car il peut le faire tout autant.
cette étude répond aussi à certaines question d’économiste: quand societe perd de l’argent chef se prend des bonus afin de ne pas se discréditer face aux employés
Définir ce que est l’épistémologie et la manière dont on connaît.
= Etude critique des sciences, destinée à déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée.
Elle est constituée de deux manières :
1. La réalité consensuelle : Ce que nous considérons comme réel car on nous l’a dit et sur lequel tout le monde semble d’accord ;
2 sources possibles:
- tradition: On hérite des traditions des générations précédentes (=> les connaissances de nos proches)
- autorité: On admet qu’une personne autoritaire possède une plus grande crédibilité dans les affirmations qu’elle avance
- La réalité expérientielle : Ce que nous considérons comme réel car nous l’avons directement expérimenté. => toute affirmation dans une étude doit être démontrée empiriquement
Décrire quels sont les deux systèmes logiques de raisonnement et la relation
entre les deux.
Système inductif: Du particulier au général.
Il permet d’élaborer une théorie à partir d’une série d’observations concrètes.
/!\ Si les observations sont incorrectes, la théorie sera également incorrecte.
Système Déductif: Du général au particulier. Il permet d’appliquer la théorie à un cas concret. /!\ Si les prémisses sont fausses, tout le raisonnement est faux.
- En général, on passe d’un type de raisonnement à l’autre, car on alterne entre raisonnement et observation :
Phase déductive : On va de la cause vers les effets. On pense vers les observations.
Phase inductive: On va des effets vers la cause. On pense à partir des observations
- Dessiner et décrire le modèle du processus de la recherche.
débute sur la théorie. cycle permet d’affirmer ou d’infirmer la théorie. procédure logico-déductive. permet de faire avancer l’état scientifique de la connaissance.
Décrire ce que est la théorie du cygne noir et la manière dont elle est liée à la
position de Popper.
Énoncée par Nassim Nicholas Taleb (1960-).
Théorie dans laquelle on appelle « cygne noir » un certain événement
imprévisible qui a une faible probabilité de se dérouler et qui, s’il se réalise, a des conséquences d’une portée considérable et exceptionnelle.
(Ex: l’accident nucléaire de Fukushima)
Comme expliqué dans le point suivant, Popper émet l’idée que toute théorie scientifique ne peut jamais être prouvée de manière définitive. Il suffit d’un événement (cygne noir) pour tout remettre en question. Ainsi toutes nos connaissances viennent de réfutations de théories antérieures.
Comparer les positions de Popper et de Kuhn par rapport à l’évolution de la
science et expliquer les différences
Popper:
Une théorie scientifique ne peut jamais être prouvée de manière définitive => tout ce qu’on sait est provisoire
On peut dans le meilleur des cas corroborer des théories mais JAMAIS les démontrer. Par contre on peut “falsify” => démontrer qu’une théorie est fausse
critère pour qu’une recherche soit “scientifique” qu’elle soit falsifiable (donc réfutable par l’expérience) sinon on ne peut pas la considérer comme “scientifique”
=> place le scepticisme à la base de tout
Kuhn:
La science est dictée par la doctrine scientifique du moment appelée “science normale”. Ainsi il y a des périodes de type de sciences entrecoupées de “révolutions scientifiques” => il ne s’agit pas d’une transition évolutive mais brusque (≠ Popper)
Comparer les positions de Popper et Morin par rapport à la construction de
connaissance et autour de la question de l’objectivité
Morin: Toutes les théories sont subjectives mêmes si elles étudient des phénomènes objectifs car le scientifique prend partie en faisant les observations => toute théorie est subjective (construction de l’esprit)
Solution pour éviter la subjectivité dans le cadre de recherches scientifiques:
- les scientifiques sont parvenus à un consensus sur cette chose : C’est ce que l’on appelle l’intersubjectivité. (mise en commun => consensus => intersubjectivité)
Popper: La critique est à la base de la science. La science progresse par élimination des erreurs. Sans critique, il ne peut pas y avoir de science : Il est donc indispensable que la communauté scientifique dispose de liberté
Définir ce qu’est un paradigme selon Kuhn, quelles sont les philosophies de
recherche en général et quels sont les paradigmes existants en criminologie
Selon Kuhn, un paradigme est une manière de regarder le monde.
Paradigme: En épistémologie, lorsque sur un sujet, on peut développer plusieurs théories ou plusieurs manière de voir les choses
SHEMA SUR PARADIGME DU CONSENSUS ET DU CONFLIT SOCIAL
- Dessiner et décrire le diagramme à oignon de la recherche.
Positivisme
Un chercheur qui s’intéresse à l’observation et à la prévision des résultats en détectant de loi généralisable de cause à effet.
Réalisme
La réalité existe indépendamment de l’esprit et de ce que les sens du chercheur lui montre comme étant la vérité, bien que le chercheur soit influencé par les vues du monde et leurs propres expériences
Interprétativisme
La recherche est liée aux valeurs, ce qui est recherché comme étant une fonction d’un ensemble particulier de circonstances et d’individus à un moment précis.
Pragmatisme
L’importance de la recherche réside dans les conséquences pratiques des résultats
Décrire les 4 perspectives par rapport à la relation entre recherche qualitative
et recherche quantitative.
La recherche quantitative s’applique à collecter des données brutes et concrètes.
La recherche qualitative s’appuie sur des impressions, opinions et avis pour recueillir des informations destinées à décrire un sujet plutôt qu’à le mesurer.
=> deux types de méthodes qu’il faut combiner pour obtenir des résultats à la fois détaillés et à large portée
- A la carte: Les stratégies des recherches sont séparées et sont utilisées selon la question de la recherche.
- Quantitatif dominant: Le qualitatif sert à explorer de manière préliminaire, mais c’est le quantitatif qui confirme
- Qualitatif supérieur: Les méthodes quantitatives ne sont que des raccourcis du processus de génération de données
- Intégration: Les méthodes qualitatives et quantitatives peuvent être liées à la conception d’une étude de différentes façons
- Triangulation: Consiste à combiner plusieurs méthodes qualitatives, mais aussi à combiner des méthodes qualitatives et quantitatives.
Expliquer ce qu’est un concept, sa réification, sa conceptualisation et
son opérationnalisation.
La conception est le fait d’imager mentalement un concept (nom donné à un phénomène). Un concept n’existe pas en soit, il s’agit d’une conception propre à chacun (même si dans les grandes lignes communes à tous) et donc une construction sociale. Pour que la communication soit possible, les personnes qui essaient de communiquer doivent avoir la même conception du phénomène dont elles parlent. => les gens se comprennent “en gros” mais pas exactement. Les dictionnaires formalisent les accords des membres de la société sur la signification de chaque terme
Réification: le fait de considérer que les concepts sont réels, de transformer les concepts en choses. Processus classique:
1. Accumulation d’observations sur un phénomène ;
2. Octroi d’un nom à l’ensemble de ces observations ;
3. Utilisation du nom pour se référer au phénomène : Il commence à être considéré
comme quelque chose en soi et non plus comme un ensemble d’observations.
Conceptualisation: le processus qui permet d’établir avec précision ce que l’on veut dire lorsqu’on utilise un terme en particulier (= définir précisement)
Opérationnalisation est le développement de procédures de recherche qui permettent des observations empiriques du concept étudié. (= rendre mesurable )
Expliquer ce qu’est une variable, la différence entre variable
indépendante et dépendante et quelles sont les relations possibles
entre les variables.
Une variable est un regroupement logique d’attributs (attributs = caractéristiques d’une chose) (ex: les couleurs de maison possibles).Au moins 2 attributs sont nécessaires sinon => constante
Corrélation entre 2 variables : il existe un lien entre 2 variables (NB: peut être positive: si X augmente Y augmente ou négative: si X augmente Y diminue) => on peut prédire !
Causalité entre 2 variables: En plus du lien de corrélation une variable est la cause de l’autre! NB: ne pas confondre cause et corrélation.
Dans le cas d’un lien de causalité entre deux variables (A => B)
La variable indépendante, celle dont les variations provoquent/causent des variations de l’autre variable (ici A)
La variable dépendante, celle dont les variations sont produites par les variations de l’autre variable (ici B)
Ex : Peu dormir diminue ma concentration => Si j’augmente mes heures de sommeil (VI), je serai plus concentré (VD)
Décrire les attributs et les types des échelles de mesure.
Les attributs d’une variable doivent remplir deux conditions:
1. Exhaustivité: Chaque membre de l’échantillon doit pouvoir être qualifié
2. Exclusion mutuelle: Chaque membre de l’échantillon doit appartenir à une seule catégorie
Ex: si on classe les gens en 3 classes :
1. 0-18 ans
2. 20-46 ans
3. 44-90 ans (ici les deux critères ne sont pas valides…)
Les types:
1. Nominales:
- Elles ne présentent que les caractères d’exhaustivité et d’exclusion mutuelle.
- Les variables nominales ne donnent que des noms, des étiquettes.
- Ex : « Non-délinquants » et « Délinquants ».
2. Ordinales:
- Leurs attributs peuvent être ordonnés logiquement du plus bas au plus élevé.
- La distance entre les attributs n’a pas d’importance.
- Ex : « Non-délinquant » (0 délit) < « Délinquant occasionnel » (1-5 délits) < « Délinquant habituel » (6+ délits).
3. D’intervalles:
- La distance qui sépare les attributs a un sens : Il y a une distance standard entre les catégories.
- Il n’est pas nécessaire que le 0 (zéro) représente l’absence de l’attribut.
- Ex : Degrés Celsius : il y a la même différence entre 3°C et 4°C et 24°C et 25°C, et il existe des températures en dessous de zéro
4. De rapport:
- Elles présentent les mêmes caractéristiques que les échelles d’intervalle.
- Elles disposent d’un zéro réel (zéro = absence d’attribut).
- Ex : Degrés Kelvin : 0° signifie absence de chaleur.
- Ex : 0 jour de prison signifie que la personne n’y est jamais allée. -1 jour de prison n’est pas possible.
NB: utiliser de préférences les échelles supérieures (4>3>2>1)
NB: On peut transformer une échelle supérieure en une échelle inférieure mais, en principe, l’inverse n’est pas possible
NB: certains types d’échelle ne se prêtent pas à certains outils (ex: la moyenne d’une variable nominale…)
Expliquer les concepts de prévalence, incidence et diversité de la
délinquance.
- La prévalence indique la proportion (%) de personnes d’un échantillon qui présentent une certaine caractéristique.
*On utilise le taux de prévalence pour exprimer le pourcentage d’un échantillon qui ont commis un délit durant une certaine période de temps. – On parle alors de « prévalence 12 mois », « prévalence vie », etc.
- L’incidence indique le nombre de fois que certaines caractéristiques sont présentes dans un échantillon.
*On utilise le taux d’incidence total pour exprimer la moyenne du nombre de délits commis par les membres d’un échantillon durant une certaine période de temps. - La diversité de la délinquance représente l’étendue de la gamme de délits commis durant une certaine période de temps. – On compte chaque type de délit, indépendamment du nombre de fois où ce délit a été commis.
Ex : 3 vols à l’étalage, 5 ventes de stupéfiants et 2 agressions = 3 en termes de diversité. - On utilise le taux de diversité de la délinquance pour exprimer la moyenne de l’étendue de la gamme de délits commis par les membres d’un échantillon durant une certaine période de temps. – On calcule la somme des diversités individuelles divisée par le nombre de personnes de l’échantillon.
=> La diversité permet, entre autres, d’étudier la versatilité et la spécialisation des délinquants
- Expliquer ce qu’est un sondage et ses caractéristiques.
Sondage: enquête statistique dont le but est de connaître, à un moment donné, la manière dont se répartissent les opinions individuelles à propos d’une question donnée. On dit aussi sondage d’opinion (Synonyme : enquête d’opinion). sondages de délinquance autoreportée et de victimisation sont souvent utilisés pour la criminologie. L’unité d’analyse est la personne. Il faut utiliser un questionnaire identique pour tous les sondés.
- Décrire le trois méthodes de passation d’un sondage.
- Les sondages auto-administrés: la personne remplit seul le questionnaire reçu par la poste, distribué par des enquêteurs ou sous forme de CAWI.
- Les sondages administrés à travers un entretien directif face-à-face: l’enquêteur se déplace chez la personne sondée
- Les sondages administrés à travers un entretien directif téléphonique
- Indiquer au moins 4 techniques de sondage et les expliquer.
- PAPI (Pencil and Paper Interviewing) : le sondage est rempli sur papier par le répondant ou par le chercheur
- CASI (Computer Assisted Self Interviewing) : le sondage est rempli sur un ordinateur par le répondant en présence du chercheur
- CAWI (Computer Assisted Web Interviewing) : le sondage est rempli en ligne par le répondant seul
- CAPI (Computer Assisted Personal Interviewing) : le sondage est rempli sur un ordinateur par le chercheur
- CATI (Computer Assisted Telephone Interviewing) : le sondage est rempli par le chercheur via un entretien téléphonique
Expliquer ce qu’est un sondage auto-administré, les envois par la
poste et les taux de réponse.
Les sondages auto-administrés: la personne remplit seul le questionnaire reçu par la poste, distribué par des enquêteurs ou sous forme de CAWI.
Les envoies par la poste: personne reçoit questionnaire et enveloppe déjà affranchis pour renvoyer la réponse. S’il n’y a pas de réponse il y a 2 à 3 relances espacées de 2 à 3 semaines. Les réponses sont vérifiées et datées pour surveiller l’évolution des réponses, l’influence d’événements qui peuvent faire varier les réponses et l’influence d’un deuxième envoi des questionnaires.les envois par la poste peuvent aussi permettre d’informer sur la recherche et d’annoncer qu’on va la contacter pour un entretien téléphonique d’ici peu.
Taux de réponse: CAWI:15-20%. taux inférieur à la poste donc inférieur à 80%.
Idéalement, le taux de réponse est de 100 % => échantillon représentatif
mais en réalité jamais 100 % => pas représentatif
30 % : acceptable
40 % : bien
50% : très bien
NB: on peut augmenter le taux de réponse en payant les participants
Expliquer ce qu’est un sondage administré à travers un entretien
directif face-à-face.
Un sondage par entretien direct face-à-face est un entretien où l’enquêteur se déplace chez la personne sondée afin de lui poser les questions du questionnaire. Cela permet de le rassurer sur l’anonymat du questionnaire mais également de bien vérifier l’identité de la personne répondant aux questions. Cela amène donc l’enquêteur a devoir bien connaître le questionnaire, pouvoir répondre aux questions du sondage, savoir relancer sur les questions ouvertes, s’adapter à la personne en face. Il peut interpréter les réactions, analyser le style vestimentaire, le lieu de vie du sondé.
Il peut se faire sous forme de CAPI ce qui permet un gain de temps et ce qui permet au sondé de répondre aux questions délicates seul.
Expliquer ce qu’est un sondage administré à travers un entretien
directif téléphonique, avec ses inconvénients et ses avantages
Avantages:
- Coût : Moins de temps et moins d’argent.
- Les vêtements et l’apparence de l’enquêteur n’ont pas d’importance.
- Pas de contact visuel direct :
- Il est plus facile de poser des questions délicates.
- On obtient parfois des réponses plus honnêtes à des questions délicates.
- Permet un contrôle plus efficace des enquêteurs.
- L’enquêteur ne doit pas se promener dans des quartiers dangereux.
- La personne sondée ne craint pas l’enquêteur (elle ne doit pas le laisser entrer chez elle).
Inconvénient:
- Seules les personnes qui disposent d’un téléphone peuvent participer.
- Difficultés pour mener ces enquêtes avec les personnes qui n’ont qu’un téléphone portable (Natel).
- Les répondeurs automatiques sont utilisés pour filtrer des appels.
- Certaines personnes n’apparaissent pas dans les annuaires téléphoniques.
- Prolifération de compagnies téléphoniques privées (parfois hors-annuaire).
- Solution : Génération aléatoire (par ordinateur) de numéros de téléphone.
- Il est facile pour la personne sondée de raccrocher le téléphone.
- La prolifération de la vente par téléphone a rendu les personnes méfiantes envers ce genre d’appels.