Qu'est ce que la psychopathologie ? Flashcards

1
Q

Selon Ionescu, Bonner et Fernandez, quels sont les 4 critères permettant de situer une expérience dans le domaine de l’anormal voir du pathologique ?

A
  • la déviance sociale
  • le handicap
  • le contact avec la réalité
  • le comportement désadapté
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2
Q

V ou F: 1 seul critère suffit pour identifier un comportement comme pathologique.

A

Faux

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3
Q

Quels sont les 2 critères supplémentaires identifiés par Nevid, Rathus et Greene pour situer un comportement dans l’anormal ?

A
  • la culture
  • la rareté du comportement
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4
Q

Quels sont les 3 grands paramètres pouvant faciliter la différenciation entre normal et pathologique ?

A
  • la conscience de la réalité et l’inadaptation
  • l’intensité et la durée de la souffrance/de la plainte exprimée par le sujet ou son entourage
  • la limitation, la menace ou le danger pour soi-même ou autrui
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5
Q

A quoi correspond le critère de la conscience de la réalité et l’inadaptation ?

A

Il correspond au fait que l’on s’attend à ce que autrui ait une représentation mentale du monde similaire à la notre, basée sur nos systèmes perceptivo-cognitifs. Si ce n’est pas le cas, on peut considérer l’expérience de l’autre anormale.

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6
Q

V ou F: Un comportement anormal est forcément psychopathologique.

A

Faux (ex: substances psychoactives peuvent avoir un effet sur la perception)

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7
Q

A quoi est il important de faire attention lorsqu’on essaie de distinguer le normal du pathologique ?

A

Il faut faire attention à ne pas banaliser des éléments psychopathologiques

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8
Q

A quoi correspond le critère de l’intensité et de la durée de la souffrance ou de la plainte exprimée par le patient ou son entourage ?

A
  • réactions inhabituelles, pas appropriées à la situation ou absence de réaction
  • souffrance mentale qui persiste longtemps après que sa source ait disparu, et qui empêche d’avoir un comportement adapté
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9
Q

Peut on considérer qu’une souffrance après un deuil ou une séparation est pathologique ?

A

Non, certains évènements donnent lieu à une souffrance que l’on dit normal et qui ne rentre donc pas dans le champ des expériences pathologiques, car elle est adaptée à la situation.
- MAIS: critère de durée

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10
Q

Quelle est la durée considérée normale d’une souffrance après un deuil ?

A

Entre 6 mois et 1 ans

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11
Q

A quoi correspond le critère de limitation, menace et danger ?

A

Ce critère correspond au fait que, selon Ionescu, peut entrer dans le champ du pathologique toute limitation d’activité et restriction de la participation à la vie en société en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions psychiques, sensorielles, cognitives ou mentales

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11
Q

Que disent Doron et Parot à propos de la déviance ?

A

“Aucune conduite n’est déviante en soi. C’est la signification qu’on lui prête en fonction de critères normatifs individuels et sociaux.”

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11
Q

Quelles sont les différentes formes de comportement auto ou hétéro-agressif ?

A
  • usage addictif-pathologique de substances psychoactives
  • comportements antisociaux
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12
Q

Que dit Ménéchal sur la catégorisation du normal et du pathologique ?

A

Il dit que catégoriser le normal et le pathologique est “en permanence située dans un mouvement d’inclusion/exclusion qui, entre neutralité et jugement, est à la frontière de la bienveillance et de l’observation scientifique”

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12
Q

A quoi correspond le principe d’exclusion/inclusion ?

A

Un comportement ne peut pas être normal et pathologique à la fois.

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13
Q

Quels sont les écueils de jugement à éviter dans la catégorisation du normal et du pathologique ?

A

Il faut éviter les écueils basés:
- sur une imprégnation idéologique (explique l’évolution des pathologies notamment la pathologisation des comportements sexuels et des questions de sexualité et de genre)
- sur un jugement de valeur (notamment dans les situations de pauvreté et les milieux défavorisés)
- sur une absence de recours à des concepts associés à la santé

14
Q

Quelles sont les 4 normes qui peuvent être utilisées pour appréhender le normal ?

A
  • norme statistique
  • norme sociale
  • norme idéale ou existencielle
  • norme professionnelle ou pratique
15
Q

En quoi consiste la norme statistique ?

A

La norme statistique consiste à faire des éudes statistiques au sein d’une population pour obtenir des résultats statistiques qui permettent de déterminer si la personne est dans la norme (avec une déviation d’un écart-type) ou non.

16
Q

Est-ce que toutes déviations statistiques de plus d’un écart-type de la norme sont forcément considérées comme pathologiques ?

A

Non, si la déviation n’entraîne pas de limitation elle ne sera pas considérée comme pathologique (par exemple un QI au dessus de la moyenne ou un score significativement faible sur une échelle de dépression)

17
Q

Par rapport à quoi peut on construire une théorie de l’homme normal envisagé comme l’homme moyen ?

A

Par rapport à la moyenne et à la tendane centrale de la distribution.

18
Q

De quoi la norme sociale est-elle imprégnée ?

A

Elle est imprégnée de l’idéologie et du jugement de valeur

19
Q

En quoi consiste la norme sociale ?

A

Elle concerne les rôles et les attentes partagées par les personnes appartenant à une société constituée, plus spécifiquement:
- les croyances relatives aux rôles, comportements et conduites que les personnes doivent adopter dans cette société
- des attentes que les personnes ont sur la manière dont autrui devrait les exercer

20
Q

Sur quoi la norme idéale existentielle se base-t-elle ?

A

Elle met l’accent sur l’individu et son développement (mouvement devenu individualiste), et sur des problèmes individuels et non des catégories d’individus.

21
Q

Comment le normal et le pathologique est il envisagé dans la norme idéale existentielle ?

A

L’individu devient le seul juge de ce qui est normal ou pathologique pour lui-même, et l’important devient d’offrir un environnement adéquat plutôt que de tenter de modifier la personne elle-même.

22
Q

Quels sont les 4 limites de la norme idéale existentielle ?

A
  • les passages à l’acte (agressifs, suicidaires, conduites à risque etc) au nom de la liberté d’exister peuvent être considérés comme normaux
  • efface les notions d’objectivité, de groupes et de société, dissocie l’individu de ses pairs et ne reconnait pas la pertinence d’autrui dans la qualification du pathologique
  • plus de lien avec les questions de santé
  • limite dans les gens qui ont le pouvoir (moins de répercussions juridiques)
23
Q

En quoi consiste la norme professionnelle ?

A

C’est le practicien qui détermine qu’une personne présente ou non une pathologie, en se basant sur des références théoriques et sur des critères partagés par son groupe professionnel. Cela se rapproche de la normalité statistique puisque le practicien peut se baser sur des outils validés statistiquement.

24
Q

Comment définit-on le normal et la pathologique dans le cadre de la norme professionnelle ?

A

La norme serait la santé mentale et elle se qualifierait de l’absence de pathologie, ce qui est la principale limite de cette approche.

25
Q

Dans la pratique, sur quoi le practicien se base-t-il pour déterminer ce qui est normal ou pathologique ?

A

Le practicien se prend en compte différentes variables et utilise plusieurs sources d’information:
- outils basés sur une logique statistique
- son sens clinique
- le comportement du patient
- ses références théoriques et son expérience clinique
C’est donc un abord global, complexe.