QCM Flashcards

1
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles rendent compte de la réalité théorique sous-jacente aux comportements ? Choisissez deux réponses;

a. Il est impossible de mesurer un comportement, bien que l’on puisse l’observer.
b. Un comportement est une manifestation observable de l’activité d’un individu.
c. La singularité de chaque individu implique que l’observation des comportements s’effectue au cas par cas uniquement, l’analyse qui y est relative ne peut donc être extensible à des groupes d’individus.
d. L’analyse des comportements et de leur signification peut permettre dans une certaine mesure d’accéder aux états mentaux et de les décoder.
e. Les comportements étant très variables de par leur nature, leur observation et analyse tendent inévitablement vers une interprétation subjective, unique et individualisée.
f. Le seul comportement mesurable à ce jour est le comportement langagier, puisqu’il est possible de retranscrire de manière rigoureuse les pensées d’un individu par des mots et des phrases, formant au final un discours.

A

b. Un comportement est une manifestation observable de l’activité d’un individu.
d. L’analyse des comportements et de leur signification peut permettre dans une certaine mesure d’accéder aux états mentaux et de les décoder.

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2
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle rend compte de la réalité théorique sous-jacente aux méthodes d’analyse en psychologie sociale?

a. Le comportement langagier est observable par le biais d’outils permettant l’identification ou la construction d’indicateurs.
b. Les données recueillies nécessitent d’être analysées et interprétées par un seul individu, ce afin qu’elles puissent être considérées comme ayant une valeur de vérité incontestable.
c. Selon Berelson (1971), l’analyse de contenu serait « une technique de recherche pour la description subjective, systématique et quantitative du contenu manifeste des communications ».
d. Selon Berelson (1971), l’analyse de contenu serait « une technique de recherche pour la description subjective, systématique et qualitative du contenu manifeste des communications ».

A

a. Le comportement langagier est observable par le biais d’outils permettant l’identification ou la construction d’indicateurs.

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3
Q

Quels sont les apports possibles de la méthode d’analyse de contenu ?

a. L’analyse de contenu permet d’analyser précisément le comportement d’une personne dans une situation qu’elle a vécue auparavant.
b. L’analyse de contenu est un procédé qui tend à la subjectivité, c’est une méthode pouvant entre autre permettre le décodage d’un rêve à travers sa retranscription.
c. L’analyse de contenu permet d’identifier et de déterminer les catégories thématiques d’un discours produit.
d. L’analyse de contenu permet d’identifier et de déterminer les catégories perlocutoires d’un discours produit.

A

c. L’analyse de contenu permet d’identifier et de déterminer les catégories thématiques d’un discours produit.

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4
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle correspond au mieux à la définition de l’Hyponymie ?

a. Deux unités lexicales sont dites hyponymes lorsqu’elles entretiennent un rapport d’exclusion sémantique. On dit alors de arbre qu’il est un hyponyme de moto.
b. Deux unités lexicales sont dites hyponymes lorsqu’elles entretiennent un rapport d’opposition sémantique. On dit alors de blanc qu’il est un hyponyme de noir.
c. Deux unités lexicales sont dites hyponymes lorsqu’elles entretiennent un rapport d’inclusion sémantique. On dit alors de livre qu’il est un hyponyme de lecture.
d. Deux unités lexicales sont dites hyponymes lorsqu’elles entretiennent un rapport d’inférence sémantique. On dit alors de journal qu’il est un hyponyme de actualité.

A

c. Deux unités lexicales sont dites hyponymes lorsqu’elles entretiennent un rapport d’inclusion sémantique. On dit alors de livre qu’il est un hyponyme de lecture.

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5
Q

D’après-vous, quelles sont les deux grandes stratégies pour analyser un corpus ? Choisissez deux réponses

a. La catégorisation a priori (savoir ce que l’on cherche et aller repérer sa présence dans le corpus)
b. La catégorisation observatoire (observer et mesurer les variations

c. La catégorisation
exploratoire (laisser le choix à l’interviewé de définir lui-même les thématiques)

d. La catégorisation a posteriori (constituer des catégories thématiques sans a priori en se laissant guider par le contenu)
e. La catégorisation illocutoire (constituer des catégories thématiques selon les intentions discursives de l’interviewé)
f. La catégorisation multimodale (varier le type de catégorisation afin d’obtenir une mesure exhaustive du discours)

A

a. La catégorisation a priori (savoir ce que l’on cherche et aller repérer sa présence dans le corpus)
d. La catégorisation a posteriori (constituer des catégories thématiques sans a priori en se laissant guider par le contenu)

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6
Q

Le principe de catégorisation thématique consiste à déterminer des catégories…

a. Exhaustives et mutuellement inclusives (elles doivent rendre compte de la totalité du texte et être en relation d’hyponymie constante)
b. Non-exhaustives et mutuellement inclusives (elles doivent rendre compte d’une sélection de la partie du texte et être en relation d’hyponymie constante)
c. Exhaustives et mutuellement exclusives (elles doivent rendre compte de la totalité du texte et doivent se différencier les unes des autres)
d. Non-exhaustives et mutuellement exclusives (elles doivent rendre compte d’une sélection de la partie du texte et doivent se différencier les unes des autres)

A

c. Exhaustives et mutuellement exclusives (elles doivent rendre compte de la totalité du texte et doivent se différencier les unes des autres)

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7
Q

Imaginez-vous à la place d’un expérimentateur voulant effectuer une analyse de contenu.
Comment procéderiez-vous ?

a. Lecture d’un échantillon du corpus -> Création d’une ébauche de catégories -> Test de l’ébauche -
> Ajustement de la catégorisation selon le contenu des entretiens

b. Création d’une ébauche de catégories -> Lecture d’un échantillon du corpus -> Ajustement de la
catégorisation selon le contenu des entretiens -> Test de l’ébauche
3

c. Création d’une ébauche de catégories -> Test de l’ébauche -> Lecture d’un échantillon du corpus -> Ajustement de la catégorisation selon le contenu des entretiens
d. Lecture d’un échantillon du corpus -> Ajustement de la catégorisation selon le contenu des entretiens -> Création d’une ébauche de catégories -> Test de l’ébauche

A

a. Lecture d’un échantillon du corpus -> Création d’une ébauche de catégories -> Test de l’ébauche -
> Ajustement de la catégorisation selon le contenu des entretiens

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8
Q

D’après-vous, quels sont les étapes-type d’une étude basée sur le raisonnement hypothético-déductif ?

a. 1) L’analyse de la demande 2) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus 3) L’analyse de contenu 4) Le recul conceptuel
b. 1) Le recul conceptuel 2) L’analyse de la demande 3) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus 4) L’analyse du contenu
c. 1) L’analyse de la demande 2) Le recul conceptuel 3) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus 4) L’analyse de contenu
d. 1) L’analyse de la demande 2) L’analyse de contenu 3) Le recul conceptuel 4) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus

A

c. 1) L’analyse de la demande 2) Le recul conceptuel 3) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus 4) L’analyse de contenu

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9
Q

Dans l’étude de Bromberg et Tijus (2001a), les auteurs amènent l’hypothèse que « Sécurité et Insécurité ne constituent pas les deux pôles opposés d’une même dimension ». En d’autres termes, ils supposent que « Sécurité et Insécurité ne seraient pas deux pôles d’une même dimension, mais constitueraient deux modes de représentation différents. »
Quels exemples citent les auteurs afin d’étayer cette hypothèse? Choisissez deux réponses

a. « l’accroissement des forces de police augmenterait le sentiment de sécurité et ferait baisser le sentiment d’insécurité »
b. « l’accroissement des forces de police peut augmenter le sentiment de sécurité aussi bien que le sentiment d’insécurité »
c. « l’accroissement des forces de police peut augmenter le sentiment de sécurité mais le sentiment d’insécurité est difficilement mesurable»
d. « les caméras de sécurité visibles peuvent diminuer le sentiment d’insécurité sans pour autant augmenter le sentiment de sécurité »
e. « les caméras de sécurité visibles font diminuer le sentiment d’insécurité et augmentent le sentiment de sécurité »
f. « les caméras de sécurité visibles font diminuer le sentiment d’insécurité mais le sentiment de sécurité est difficilement mesurable»

A

b. « l’accroissement des forces de police peut augmenter le sentiment de sécurité aussi bien que le sentiment d’insécurité.
d. « les caméras de sécurité visibles peuvent diminuer le sentiment d’insécurité sans pour autant augmenter le sentiment de sécurité » d’insécurité »

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10
Q

Afin de vérifier leur hypothèse, Bromberg & Tijus (2001a) décident de scinder la recherche en deux parties, l’une sur les déterminants de la réduction du sentiment de sécurité, l’autre sur les déterminants de l’augmentation du sentiment de sécurité. Ils constituent alors deux groupes d’interviewés, traitant l’un de l’insécurité, et l’autre de la sécurité. Pourquoi procèdent-ils ainsi selon vous ?
a. Chaque sujet a une opinion différente de la sécurité ou de l’insécurité, ils risqueraient donc d’infirmer l’hypothèse de départ selon laquelle sécurité et insécurité font partie du même mode de représentation.

b. Chaque sujet ayant une opinion différente de la sécurité ou de l’insécurité, il serait impossible de mesurer les attitudes de chacun sans une constitution préalable de groupes.
c. Si l’on interroge chaque sujet sur la sécurité et l’insécurité, ils risqueraient de donner des réponses construites par contraste, la sécurité et l’insécurité seraient alors perçues comme les deux pôles d’une même dimension, ce qui rendrait l’hypothèse difficilement vérifiable.
d. Si l’on interroge chaque sujet sur la sécurité et l’insécurité, ils risqueraient de livrer non pas la perception de la plupart des gens à propos de la sécurité et de l’insécurité, mais leur propre perception de l’objet, ce qui tendrait à la subjectivité des propos.

A

c. Si l’on interroge chaque sujet sur la sécurité et l’insécurité, ils risqueraient de donner des réponses construites par contraste, la sécurité et l’insécurité seraient alors perçues comme les deux pôles d’une même dimension, ce qui rendrait l’hypothèse difficilement vérifiable.

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11
Q

Représentation du « lieu public idéal » (d’après Bromberg & al., 2002)
Expliquez de manière succincte la représentation ci-dessous du « lieu publique idéal ».

A

L’environnement immédiat et la présence de représentations de l’ordre public sont des facteurs générant le sentiment de sécurité.
La présence d’acteurs sociaux hors sécurité et la présence d’une dimension interactionnelle et communicationnelle font diminuer le sentiment d’insécurité.
L’hypothèse de départ est confirmée au vu de ces résultats.

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12
Q

Selon Ghiglione et Trognon (1993), il est possible de relever des traces de nos activités cognitives à travers l’analyse du discours. Cherchez l’erreur : D’après-vous, parmi les propositions suivantes, laquelle ne correspond pas à cette hypothèse ?

a. Selon les situations communicatives, les interlocuteurs vont mobiliser des programmes cognitivo-discursifs qui orienteront la sélection de telle ou telle catégorie de mots selon les buts visés.
b. Les traces des activités cognitives peuvent être relevées seulement à partir de l’analyse du contenu propositionnel du langage.
c. Face à un objet thématique donné et selon son attitude préalable, l’individu active un programme cognitivo-discursif consistant avec cette attitude.
d. Selon le programme cognitivo-discursif en fonctionnement, la mise en scène discursive est réalisée grâce à une sélection pertinente de catégories de verbes, d’adjectifs, de pronoms, de joncteurs et de modalisateurs.

A

b. Les traces des activités cognitives peuvent être relevées seulement à partir de l’analyse du contenu propositionnel du langage.

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13
Q

D’après les auteurs, la mise en scène discursive est réalisée grâce à une sélection de catégories de verbes, pronoms, adjectifs, modalisateurs et joncteurs. Suite à une série de recherches, les auteurs ont mis en évidence deux catégories de modalisateurs, les modalisateurs épistémiques et les modalisateurs polémiques.

A

Modalisateurs épistémiques :

  • Il faut détruire Carthage !
  • Il est évident que ce chien est poilu.
  • C’est comme ça et pas autrement.

Modalisateurs polémiques :

  • Une personne de grande taille n’est peut-être pas forcément douée pour le basket-ball.
  • Je suppose que j’aurai une bonne note à ce devoir.
  • Je pense que cela n’est pas impossible.
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14
Q

En quelques phrases, expliquez de quelle manière l’analyse de contenu peut permettre aux chercheurs d’étudier des phénomènes socialement « sensibles » comme les discriminations raciales, sexuelles ou religieuses. Vous pouvez notamment évoquer les travaux de Castel et Lacassagne pour étayer votre argumentation.

A

La recherche en sciences sociales se heurte régulièrement à la difficulté de mesurer précisément certains phénomènes. Si les sondages permettent de mettre en place une mesure rapide de l’opinion d’un échantillon, il devient difficile d’obtenir autre chose que des réponses socialement désirables ou biaisées dans le cadre de thématiques polémiques. L’analyse de contenu langagier contourne cette difficulté en mesurant indirectement l’attitude des interviewés, par exemple à travers l’étude des marqueurs langagiers.
De plus, l’analyse de contenu applique un protocole de mesures précises sur des indicateurs langagiers observables, comme le relevé du nombre de modalisateurs épistémiques ou polémiques présents dans le discours. Les procédés utilisés permettent ainsi d’obtenir une méthode rigoureuse de qualification et de quantification des données.

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15
Q

Imaginez-vous en train d’expliquer ce cours à un autre étudiant en psychologie. Il vous demande de résumer en quelques phrases le cours de Collecte et analyse de données, quels sont les points importants à retenir pour l’examen, ce que vous avez retenu pour l’exercice de votre future carrière en sciences humaines…

A

Les principaux points à retenir sont le déroulement global d’une étude (les différentes étapes), le principe de la méthode d’analyse de contenu verbal, sa mise en place, ses avantages et ses exigences (évitement de certains biais, nécessités liées au caractère objectif et consensuel de l’analyse, …), ainsi que le processus de catégorisation thématique.

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16
Q

En sciences humaines et sociales, l’étude des comportements sociaux a pour principal objectif de déterminer leurs significations, notamment à travers le recueil de données langagières objectivables, consensuelles, et attestées par des observateurs indépendants. Une des difficultés que rencontre le chercheur quand il étudie ce genre de matériau réside dans la détermination du degré de confiance qu’il leur accorde.
Quelles sont les causes les plus probables de cette difficulté d’après-vous ?

a. Le chercheur ne peut être expert dans tous les domaines qu’il étudie, il est donc possible que certains aspects de son étude lui échappent. Cela tend à diminuer le degré de confiance qu’il peut accorder aux données qu’il analyse.
b. Les individus ne parviennent pas toujours à identifier et verbaliser leurs propres processus internes, dont ils ont parfois peu conscience. Il peut donc être difficile pour le chercheur de recueillir ce type de données de manière directe.
c. Il arrive souvent que les outils et les indicateurs utilisés par le chercheur manquent de rigueur et de validité empirique. Cela est particulièrement vrai pour les sciences humaines et sociales. Certaines situations ne permettant pas de procéder autrement, la confiance accordée à ces outils et indicateurs peut donc être fluctuante.
d. Il peut être difficile d’exprimer directement ce que l’on pense pour certains objets d’étude. La validité de données recueillies dans les études sur la discrimination ou la violence dépend ainsi fortement de la méthode de recueil des données.
e. L’étude des comportements langagiers est un processus de recueil de données partielles : il est difficile de donner une signification à chaque comportement social par le seul biais du recueil de données langagières. Il est donc nécessaire de nuancer particulièrement les conclusions qui peuvent être tirées de ce type de données.
f. Les méthodes de recueil des données utilisées en sciences humaines sont souvent sujettes à controverse en raison du caractère momentané des comportements étudiés. En effet, les comportements étant liés à des situations spatio-temporelles uniques, il est difficile de généraliser les conclusions que l’on peut en tirer.

A

b. Les individus ne parviennent pas toujours à identifier et verbaliser leurs propres processus internes, dont ils ont parfois peu conscience. Il peut donc être difficile pour le chercheur de recueillir ce type de données de manière directe.
d. Il peut être difficile d’exprimer directement ce que l’on pense pour certains objets d’étude. La validité de données recueillies dans les études sur la discrimination ou la violence dépend ainsi fortement de la méthode de recueil des données.

17
Q

La méthode d’analyse de contenu des entretiens consiste à établir des catégories thématiques à partir du discours d’interviewés. Ce processus de catégorisation dépend essentiellement de règles (exhaustivité, exclusivités mutuelles) et des relations sémantiques entre les unités lexicales (Hyponymie, Hyperonymie, Synonymie, etc.)
Par exemple, les mots « nuisance sonore et visuelle, stress, bien-être au travail, et maladies psychosomatiques » peuvent être reliés à l’une des propositions de catégorie suivantes. Laquelle ?

a. « Productivité et bien-être en milieu professionnel »
b. « Nuisances sonores et visuelles »
c. « Les différentes maladies psychosomatiques »
d. « Environnement de travail et bien-être »
e. « Stress : causes et symptômes »

A

d. « Environnement de travail et bien-être »

18
Q

Dans l’étude de Bromberg, Georget & Frigout (2003, 2004), les chercheurs ont étudié la représentation des modèles de réussite professionnelle des hommes et des femmes dans l’entreprise. Il s’agissait de déterminer les facteurs en jeu dans l’accession des femmes aux postes de hautes responsabilités (statut de cadres), afin de mettre en oeuvre une politique efficace de gestion de carrière.
Quelle était la principale hypothèse sous-tendant cette recherche ?

a. Les femmes ne partagent pas le même modèle de représentation de la réussite professionnelle que les hommes, celui-ci diffère également de celui de l’entreprise.
b. Les femmes ne réussissent pas aussi bien que les hommes en raison de leur volonté de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle.
c. Les hommes accèdent plus rapidement et plus souvent aux postes de cadre en raison de la masculinisation de la direction de l’entreprise.
d. L’entreprise ne prend pas assez d’initiative afin de promouvoir la féminisation des cadres, ce qui tend à restreindre les ambitions des femmes déjà en poste.

A

a. Les femmes ne partagent pas le même modèle de représentation de la réussite professionnelle que les hommes, celui-ci diffère également de celui de l’entreprise.

19
Q

Afin de vérifier leur hypothèse, Bromberg, Georget & Frigout (2003, 2004) effectuent des entretiens exploratoires suivis d’entretiens semi-directifs basés sur une grille d’entretien comportant différents thèmes. Volontairement, ces thèmes sont plus ou moins liés au thème plus global de la mixité en entreprise. Pour quelle raison d’après-vous ?

a. Il est difficile d’aborder tous les thèmes lors d’une étude, notamment en raison du risque de dispersion et d’être« hors-sujet ». Il est alors nécessaire de restreindre le panel thématique de chaque entretien.
b. Traiter du thème de la féminisation en entreprise implique forcément d’élargir l’étude à des sous-catégories thématiques pouvant relever de sujets périphériques, comme la place de la femme dans la société ou les mouvements féministes.
c. Le thème de la mixité est un sujet pouvant faire l’objet de polémiques. Les préjugés et stéréotypes observés en littérature risquent d’apparaître si l’on interroge directement les individus sur le thème de la mixité.
d. Les études répondant à un appel d’offre sont systématiquement soumises à un ensemble de demandes émanant de l’instigateur du projet (ici l’entreprise). Ces demandes peuvent alors s’intégrer à l’étude sous formes de questionnements plus ou moins liés au thème principal.

A

c. Le thème de la mixité est un sujet pouvant faire l’objet de polémiques. Les préjugés et stéréotypes observés en littérature risquent d’apparaître si l’on interroge directement les individus sur le thème de la mixité.

20
Q

Ci-dessous un extrait des résultats de l’étude sur les modèles de la réussite professionnelle des hommes et des femmes dans l’entreprise (Bromberg, Georget & Frigout, 2003, 2004):

A

Par rapport aux hommes, les cadres féminins sous-estiment l’importance de l’ascension hiérarchique dans leur modèle de réussite et l’acquisition de compétences dans le modèle de réussite qu’elles attribuent à l’entreprise.
Les cadres masculins privilégient d’avantage que les femmes l’ascension hiérarchique dans leur conception de la réussite et pensent que cet élément joue un rôle moins important dans la conception de la réussite qu’ils attribuent à l’entreprise.
Les cadres féminins privilégient la dimension épanouissement dans la sphère privée en recherchant d’avantage un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée.

21
Q

Les méthodes d’analyse de contenu automatisées permettent de traiter rapidement des corpus volumineux (par exemple des textes de plus de 100 pages), à partir d’une analyse lexicographique ou d’une analyse sémantique. Il faut cependant nuancer leur efficacité en matière de construction thématique pour les entretiens, processus souvent plus performant lors d’analyses manuelles.
D’après-vous, pour quelle raisons l’analyse de contenu automatisée est-elle si prisée ?

a. L’analyse de contenu automatisée permet de générer un verbatim de plusieurs entretiens de manière rapide, on obtient ainsi un texte d’entretien-type qui résume les idées générales de l’ensemble des entretiens.
b. L’analyse de contenu automatisé implique un processus de catégorisation thématique moins sujet à la subjectivité, puisqu’il s’agit d’un processus géré par un programme informatique et non par un individu.
c. Les analyses lexicographiques et sémantiques permettent d’ajouter une crédibilité à la recherche. L’analyse automatisée est considérée comme plus fiable que l’analyse manuelle lors de publications ou de réponses à un appel d’offre.
d. En couplant les analyses lexicographiques et sémantiques, il est possible de se passer de l’interprétation manuelle du contenu, puisque ces deux types d’analyse couvrent catégorisation a priori et a posteriori.
e. En se basant sur le comptage de co-occurrences de suites de caractères ou sur des dictionnaires génériques ou spécialisés, les analyses lexicographiques et sémantiques permettent de respecter avec précision la signification des sens de chaque phrase.
f. Grâce au traitement fourni par l’analyse de contenu automatisée, le travail de l’analyste intervient plus tard et se focalise essentiellement sur l’interprétation. Le gain de temps est ainsi considérable et la subjectivité est réduite à la seule phase d’interprétation.

A

b. L’analyse de contenu automatisé implique un processus de catégorisation thématique moins sujet à la subjectivité, puisqu’il s’agit d’un processus géré par un programme informatique et non par un individu.
f. Grâce au traitement fourni par l’analyse de contenu automatisée, le travail de l’analyste intervient plus tard et se focalise essentiellement sur l’interprétation. Le gain de temps est ainsi considérable et la subjectivité est réduite à la seule phase d’interprétation.

22
Q

Lors de situations de communication, les individus ont recours à des programmes cognitivo-discursifs modulant la mise en scène de leur discours (Ghiglione et Trogon, 1993). Dans les recherches consacrées à la mise en scène discursive, il est possible de relever deux types de modalisateurs discursifs : les modalisateurs épistémiques et les modalisateurs polémiques.
En respectant les définitions de ces types de modalisateurs, rédigez trois phrases simples impliquant des modalisateurs épistémiques, et trois autres phrases simples impliquant des modalisateurs polémiques. Soulignez les modalisateurs que vous utilisez (il peut s’agir de verbes, déterminants, verbes ou modalisations).

A

Phrases simples impliquant un ou des modalisateurs épistémiques

Phrases simples impliquant un ou des modalisateurs polémiques

23
Q

L’analyse de la mise en scène des interactions communicatives occupe une large place dans les travaux de recherches en psychologie. Parmi les différentes catégorisations possibles des situations d’interaction verbale, Kerbrat-Orecchioni (1990, 1992, 1998) propose un modèle d’analyse basé sur une succession d’unités de rangs emboîtées les unes aux autres, structurant les échanges conversationnels.
Sur quels types d’unités l’auteur base-t-il son analyse ?

a. La mise en contact, la relation et l’attente.
b. La verbalisation, l’interaction et la distanciation.

c. L’acte de langage,
l’intervention et l’échange.

d. L’observation, la communication et la perlocution.

A

c. L’acte de langage, l’intervention et l’échange.

24
Q

En 1951, le psychosociologue Bales propose un modèle d’analyse des interactions dans les groupes, représenté par une grille d’analyse composée de 12 catégories. En distinguant ces catégories selon leur orientation (résolution de problème ou activités sociocognitives), leur nature (apport ou demande) et leur polarité (positive ou négative), il est possible d’obtenir une grille d’observation pouvant être utilisé pour analyser en temps réel les interactions d’un petit groupe.
Ci-dessous la grille d’observation de Bales sous une forme épurée. Inscrivez le numéro de la catégorie correspondante pour chaque proposition.

A

TABLEAU P5

25
Q

Depuis les travaux de Bales, d’autres grilles ont été proposées. Bromberg et Landré (1993) ont par exemple introduit la notion d’acte de parole afin de rendre compte des actions et inter-actions des acteurs d’une interlocution. Chabrol et Bromberg (1999) reprennent ce modèle et intègrent les « sphères de la communication », des catégories décrivant les grandes fonctions de la communication.
Cherchez l’erreur : parmi les propositions suivantes, laquelle ne correspond pas au modèle de Chabrol et Bromberg (1999) ?

a. Sphère de la réflexion : conceptualiser, formuler, réaliser mentalement une proposition verbale en vue de la soumettre aux acteurs de l’interlocution.
b. Sphère de l’information : informer à propos des objets du monde dans le but de co-construire un environnement mutuellement manifeste.
c. Sphère de l’évaluation : évaluer, pour marquer l’attitude d’un locuteur, dans le but d’établir un système de croyance dominant.
d. Sphère actionnelle : inciter, afin d’engager autrui à faire ou à ne pas faire quelque chose, ou s’engager soi-même à accomplir des actions ou à s’en abstenir.
e. Sphère interactionnelle : reconnaître les qualités du locuteur, l’accuser, le complimenter, s’excuser, prendre une position haute ou basse.
f. Sphère contractuelle : gérer ou réguler la communication et les contrats, notamment à travers les formules de politesse, ou l’évocation des implicites (objectifs, durée de la conversation par exemple).

A

a. Sphère de la réflexion : conceptualiser, formuler, réaliser mentalement une proposition verbale en vue de la soumettre aux acteurs de l’interlocution.

26
Q

Imaginez-vous à la place d’un chercheur en sciences humaines. Une entreprise lance un appel d’offre afin de réaliser une étude sur la productivité au travail. Malgré les récents aménagements des locaux et l’achat de nouvelles machines de production, un audit interne indique que le rendement des ouvriers n’a pas changé depuis la mise en place de ces modifications. Afin de remédier à ce problème, les responsables souhaitent connaître les éléments susceptibles d’influer sur la production des ouvriers et sur leurs conditions de travail.
Comment procéderiez-vous afin de répondre à cette demande ? Indiquez les étapes de votre recherche et décrivez la méthode d’analyse verbale employée. Essayez de faire des suppositions et interprétations sur les résultats d’une telle étude, n’hésitez pas à vous aider de travaux présents dans la littérature psychosociale.

A

On s’attend à une procédure de type :
1) L’analyse de la demande 2) Le recul conceptuel 3) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus 4) L’analyse de contenu
Il s’agirait de tester les connaissances de l’étudiant sur le déroulement global d’une étude, et la cohérence de sa réflexion avec la demande. Un développement succinct sur la méthode sélectionnée est également attendu (choix de la méthode d’analyse langagière). Enfin, des suppositions de résultats cohérents et vraisemblables seront valorisées, notamment lorsqu’ils s’inspireront de travaux présents dans la littérature (les travaux classiques sur la cohésion des groupes de Festinger (1950, 1971) ou l’expérience de la Western Electric de Mayo (1945) peuvent par exemple constituer de bonnes sources d’inspiration en rapport avec le thème de l’étude).