QCM Flashcards
Parmi les propositions suivantes, lesquelles rendent compte de la réalité théorique sous-jacente aux comportements ? Choisissez deux réponses;
a. Il est impossible de mesurer un comportement, bien que l’on puisse l’observer.
b. Un comportement est une manifestation observable de l’activité d’un individu.
c. La singularité de chaque individu implique que l’observation des comportements s’effectue au cas par cas uniquement, l’analyse qui y est relative ne peut donc être extensible à des groupes d’individus.
d. L’analyse des comportements et de leur signification peut permettre dans une certaine mesure d’accéder aux états mentaux et de les décoder.
e. Les comportements étant très variables de par leur nature, leur observation et analyse tendent inévitablement vers une interprétation subjective, unique et individualisée.
f. Le seul comportement mesurable à ce jour est le comportement langagier, puisqu’il est possible de retranscrire de manière rigoureuse les pensées d’un individu par des mots et des phrases, formant au final un discours.
b. Un comportement est une manifestation observable de l’activité d’un individu.
d. L’analyse des comportements et de leur signification peut permettre dans une certaine mesure d’accéder aux états mentaux et de les décoder.
Parmi les propositions suivantes, laquelle rend compte de la réalité théorique sous-jacente aux méthodes d’analyse en psychologie sociale?
a. Le comportement langagier est observable par le biais d’outils permettant l’identification ou la construction d’indicateurs.
b. Les données recueillies nécessitent d’être analysées et interprétées par un seul individu, ce afin qu’elles puissent être considérées comme ayant une valeur de vérité incontestable.
c. Selon Berelson (1971), l’analyse de contenu serait « une technique de recherche pour la description subjective, systématique et quantitative du contenu manifeste des communications ».
d. Selon Berelson (1971), l’analyse de contenu serait « une technique de recherche pour la description subjective, systématique et qualitative du contenu manifeste des communications ».
a. Le comportement langagier est observable par le biais d’outils permettant l’identification ou la construction d’indicateurs.
Quels sont les apports possibles de la méthode d’analyse de contenu ?
a. L’analyse de contenu permet d’analyser précisément le comportement d’une personne dans une situation qu’elle a vécue auparavant.
b. L’analyse de contenu est un procédé qui tend à la subjectivité, c’est une méthode pouvant entre autre permettre le décodage d’un rêve à travers sa retranscription.
c. L’analyse de contenu permet d’identifier et de déterminer les catégories thématiques d’un discours produit.
d. L’analyse de contenu permet d’identifier et de déterminer les catégories perlocutoires d’un discours produit.
c. L’analyse de contenu permet d’identifier et de déterminer les catégories thématiques d’un discours produit.
Parmi les propositions suivantes, laquelle correspond au mieux à la définition de l’Hyponymie ?
a. Deux unités lexicales sont dites hyponymes lorsqu’elles entretiennent un rapport d’exclusion sémantique. On dit alors de arbre qu’il est un hyponyme de moto.
b. Deux unités lexicales sont dites hyponymes lorsqu’elles entretiennent un rapport d’opposition sémantique. On dit alors de blanc qu’il est un hyponyme de noir.
c. Deux unités lexicales sont dites hyponymes lorsqu’elles entretiennent un rapport d’inclusion sémantique. On dit alors de livre qu’il est un hyponyme de lecture.
d. Deux unités lexicales sont dites hyponymes lorsqu’elles entretiennent un rapport d’inférence sémantique. On dit alors de journal qu’il est un hyponyme de actualité.
c. Deux unités lexicales sont dites hyponymes lorsqu’elles entretiennent un rapport d’inclusion sémantique. On dit alors de livre qu’il est un hyponyme de lecture.
D’après-vous, quelles sont les deux grandes stratégies pour analyser un corpus ? Choisissez deux réponses
a. La catégorisation a priori (savoir ce que l’on cherche et aller repérer sa présence dans le corpus)
b. La catégorisation observatoire (observer et mesurer les variations
c. La catégorisation
exploratoire (laisser le choix à l’interviewé de définir lui-même les thématiques)
d. La catégorisation a posteriori (constituer des catégories thématiques sans a priori en se laissant guider par le contenu)
e. La catégorisation illocutoire (constituer des catégories thématiques selon les intentions discursives de l’interviewé)
f. La catégorisation multimodale (varier le type de catégorisation afin d’obtenir une mesure exhaustive du discours)
a. La catégorisation a priori (savoir ce que l’on cherche et aller repérer sa présence dans le corpus)
d. La catégorisation a posteriori (constituer des catégories thématiques sans a priori en se laissant guider par le contenu)
Le principe de catégorisation thématique consiste à déterminer des catégories…
a. Exhaustives et mutuellement inclusives (elles doivent rendre compte de la totalité du texte et être en relation d’hyponymie constante)
b. Non-exhaustives et mutuellement inclusives (elles doivent rendre compte d’une sélection de la partie du texte et être en relation d’hyponymie constante)
c. Exhaustives et mutuellement exclusives (elles doivent rendre compte de la totalité du texte et doivent se différencier les unes des autres)
d. Non-exhaustives et mutuellement exclusives (elles doivent rendre compte d’une sélection de la partie du texte et doivent se différencier les unes des autres)
c. Exhaustives et mutuellement exclusives (elles doivent rendre compte de la totalité du texte et doivent se différencier les unes des autres)
Imaginez-vous à la place d’un expérimentateur voulant effectuer une analyse de contenu.
Comment procéderiez-vous ?
a. Lecture d’un échantillon du corpus -> Création d’une ébauche de catégories -> Test de l’ébauche -
> Ajustement de la catégorisation selon le contenu des entretiens
b. Création d’une ébauche de catégories -> Lecture d’un échantillon du corpus -> Ajustement de la
catégorisation selon le contenu des entretiens -> Test de l’ébauche
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c. Création d’une ébauche de catégories -> Test de l’ébauche -> Lecture d’un échantillon du corpus -> Ajustement de la catégorisation selon le contenu des entretiens
d. Lecture d’un échantillon du corpus -> Ajustement de la catégorisation selon le contenu des entretiens -> Création d’une ébauche de catégories -> Test de l’ébauche
a. Lecture d’un échantillon du corpus -> Création d’une ébauche de catégories -> Test de l’ébauche -
> Ajustement de la catégorisation selon le contenu des entretiens
D’après-vous, quels sont les étapes-type d’une étude basée sur le raisonnement hypothético-déductif ?
a. 1) L’analyse de la demande 2) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus 3) L’analyse de contenu 4) Le recul conceptuel
b. 1) Le recul conceptuel 2) L’analyse de la demande 3) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus 4) L’analyse du contenu
c. 1) L’analyse de la demande 2) Le recul conceptuel 3) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus 4) L’analyse de contenu
d. 1) L’analyse de la demande 2) L’analyse de contenu 3) Le recul conceptuel 4) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus
c. 1) L’analyse de la demande 2) Le recul conceptuel 3) L’opérationnalisation de la réponse et production du corpus 4) L’analyse de contenu
Dans l’étude de Bromberg et Tijus (2001a), les auteurs amènent l’hypothèse que « Sécurité et Insécurité ne constituent pas les deux pôles opposés d’une même dimension ». En d’autres termes, ils supposent que « Sécurité et Insécurité ne seraient pas deux pôles d’une même dimension, mais constitueraient deux modes de représentation différents. »
Quels exemples citent les auteurs afin d’étayer cette hypothèse? Choisissez deux réponses
a. « l’accroissement des forces de police augmenterait le sentiment de sécurité et ferait baisser le sentiment d’insécurité »
b. « l’accroissement des forces de police peut augmenter le sentiment de sécurité aussi bien que le sentiment d’insécurité »
c. « l’accroissement des forces de police peut augmenter le sentiment de sécurité mais le sentiment d’insécurité est difficilement mesurable»
d. « les caméras de sécurité visibles peuvent diminuer le sentiment d’insécurité sans pour autant augmenter le sentiment de sécurité »
e. « les caméras de sécurité visibles font diminuer le sentiment d’insécurité et augmentent le sentiment de sécurité »
f. « les caméras de sécurité visibles font diminuer le sentiment d’insécurité mais le sentiment de sécurité est difficilement mesurable»
b. « l’accroissement des forces de police peut augmenter le sentiment de sécurité aussi bien que le sentiment d’insécurité.
d. « les caméras de sécurité visibles peuvent diminuer le sentiment d’insécurité sans pour autant augmenter le sentiment de sécurité » d’insécurité »
Afin de vérifier leur hypothèse, Bromberg & Tijus (2001a) décident de scinder la recherche en deux parties, l’une sur les déterminants de la réduction du sentiment de sécurité, l’autre sur les déterminants de l’augmentation du sentiment de sécurité. Ils constituent alors deux groupes d’interviewés, traitant l’un de l’insécurité, et l’autre de la sécurité. Pourquoi procèdent-ils ainsi selon vous ?
a. Chaque sujet a une opinion différente de la sécurité ou de l’insécurité, ils risqueraient donc d’infirmer l’hypothèse de départ selon laquelle sécurité et insécurité font partie du même mode de représentation.
b. Chaque sujet ayant une opinion différente de la sécurité ou de l’insécurité, il serait impossible de mesurer les attitudes de chacun sans une constitution préalable de groupes.
c. Si l’on interroge chaque sujet sur la sécurité et l’insécurité, ils risqueraient de donner des réponses construites par contraste, la sécurité et l’insécurité seraient alors perçues comme les deux pôles d’une même dimension, ce qui rendrait l’hypothèse difficilement vérifiable.
d. Si l’on interroge chaque sujet sur la sécurité et l’insécurité, ils risqueraient de livrer non pas la perception de la plupart des gens à propos de la sécurité et de l’insécurité, mais leur propre perception de l’objet, ce qui tendrait à la subjectivité des propos.
c. Si l’on interroge chaque sujet sur la sécurité et l’insécurité, ils risqueraient de donner des réponses construites par contraste, la sécurité et l’insécurité seraient alors perçues comme les deux pôles d’une même dimension, ce qui rendrait l’hypothèse difficilement vérifiable.
Représentation du « lieu public idéal » (d’après Bromberg & al., 2002)
Expliquez de manière succincte la représentation ci-dessous du « lieu publique idéal ».
L’environnement immédiat et la présence de représentations de l’ordre public sont des facteurs générant le sentiment de sécurité.
La présence d’acteurs sociaux hors sécurité et la présence d’une dimension interactionnelle et communicationnelle font diminuer le sentiment d’insécurité.
L’hypothèse de départ est confirmée au vu de ces résultats.
Selon Ghiglione et Trognon (1993), il est possible de relever des traces de nos activités cognitives à travers l’analyse du discours. Cherchez l’erreur : D’après-vous, parmi les propositions suivantes, laquelle ne correspond pas à cette hypothèse ?
a. Selon les situations communicatives, les interlocuteurs vont mobiliser des programmes cognitivo-discursifs qui orienteront la sélection de telle ou telle catégorie de mots selon les buts visés.
b. Les traces des activités cognitives peuvent être relevées seulement à partir de l’analyse du contenu propositionnel du langage.
c. Face à un objet thématique donné et selon son attitude préalable, l’individu active un programme cognitivo-discursif consistant avec cette attitude.
d. Selon le programme cognitivo-discursif en fonctionnement, la mise en scène discursive est réalisée grâce à une sélection pertinente de catégories de verbes, d’adjectifs, de pronoms, de joncteurs et de modalisateurs.
b. Les traces des activités cognitives peuvent être relevées seulement à partir de l’analyse du contenu propositionnel du langage.
D’après les auteurs, la mise en scène discursive est réalisée grâce à une sélection de catégories de verbes, pronoms, adjectifs, modalisateurs et joncteurs. Suite à une série de recherches, les auteurs ont mis en évidence deux catégories de modalisateurs, les modalisateurs épistémiques et les modalisateurs polémiques.
Modalisateurs épistémiques :
- Il faut détruire Carthage !
- Il est évident que ce chien est poilu.
- C’est comme ça et pas autrement.
Modalisateurs polémiques :
- Une personne de grande taille n’est peut-être pas forcément douée pour le basket-ball.
- Je suppose que j’aurai une bonne note à ce devoir.
- Je pense que cela n’est pas impossible.
En quelques phrases, expliquez de quelle manière l’analyse de contenu peut permettre aux chercheurs d’étudier des phénomènes socialement « sensibles » comme les discriminations raciales, sexuelles ou religieuses. Vous pouvez notamment évoquer les travaux de Castel et Lacassagne pour étayer votre argumentation.
La recherche en sciences sociales se heurte régulièrement à la difficulté de mesurer précisément certains phénomènes. Si les sondages permettent de mettre en place une mesure rapide de l’opinion d’un échantillon, il devient difficile d’obtenir autre chose que des réponses socialement désirables ou biaisées dans le cadre de thématiques polémiques. L’analyse de contenu langagier contourne cette difficulté en mesurant indirectement l’attitude des interviewés, par exemple à travers l’étude des marqueurs langagiers.
De plus, l’analyse de contenu applique un protocole de mesures précises sur des indicateurs langagiers observables, comme le relevé du nombre de modalisateurs épistémiques ou polémiques présents dans le discours. Les procédés utilisés permettent ainsi d’obtenir une méthode rigoureuse de qualification et de quantification des données.
Imaginez-vous en train d’expliquer ce cours à un autre étudiant en psychologie. Il vous demande de résumer en quelques phrases le cours de Collecte et analyse de données, quels sont les points importants à retenir pour l’examen, ce que vous avez retenu pour l’exercice de votre future carrière en sciences humaines…
Les principaux points à retenir sont le déroulement global d’une étude (les différentes étapes), le principe de la méthode d’analyse de contenu verbal, sa mise en place, ses avantages et ses exigences (évitement de certains biais, nécessités liées au caractère objectif et consensuel de l’analyse, …), ainsi que le processus de catégorisation thématique.