psychocrimino - bloc 1 Flashcards
Différencier la psychocriminologie de la sociocriminologie
- Psychocriminologie : L’emphase est mise sur l’individu lui-même, on regarde l’individu directement. On s’intéresse aux différences individuelles (types de crimes ou de comportements, fréquence, persistance, évolution) ; les différences inter-individuelles (variations entre les personnes) et les différences intra-individuelles (variations au sein de la personne elle-même)
- Sociocriminologie : L’emphase est mise sur l’individu dans son environnement, l’impact de la société sur l’individu
Expliquer ce qu’est une théorie et nommer les caractéristiques d’une bonne théorie
- Théorie : un ensemble de propositions pour expliquer un phénomène (comportement déviant / criminel) ou le lien entre 2 éléments ou +
o Bonne théorie : être testée et appuyé empiriquement : propositions peuvent être soumises à la méthode scientifique afin de valider ou infirmer les données ; expliquer, de façon précise et complète, le comportement déviant / criminel
Nommer les protagonistes de l’école classique
Cesare Beccaria (égoïsme va conduire l’homme au crime ; punition = dissuasive, rapide, certaine) et Jeremy Bentham (maximiser le plaisir et minimiser la douleur -> crime = obtenir excitation et plaisir ; peine = un peu + intense que le crime commis)
Expliquer la perspective de l’école classique
5 principes fondamentaux
1- Humanisme : lois + humanisées et rationnalisées afin que les peines soient + justes et raisonnables
2- Libre arbitre : les actions (entrer dans la délinquance) sont un choix libre et conscient
3- Principe d’utilité : moral (approuver) / immoral (désapprouver) une action selon son effet (favorise / contrarie) le bonheur de l’autre
4- Hédonisme : toutes actions humaines sont motivées par la recherche de plaisir et l’évitement de la souffrance
5- Rationalité : les actions sont cohérentes et logiques selon le(s) but(s) : agir au mieux de ses intérêts
Ex. d’un vol : les pours = éviter dépense, sentiment d’excitation, etc. ; les contres = la prison, le sentiment de honte, etc.
limites et critiques de l’école classique
o Concepts difficilement mesurables / quantifiables (plaisir VS souffrance, par ex.)
o Méthode très philosophique (pas scientifique)
o Surestimation de l’impact des sanctions / punitions sur le comportement (pouvoir réel de dissuasion?)
o Santé mentale pas reconnue
o Vision individualiste
Nommer les protagonistes de l’école italienne
Cesare Lombroso, Raffaele Garofalo (étudiant de Lombroso -> très critique à son égard ; rejette complètement notion de libre-arbitre -> criminel = esclave d’impulsions où il n’a pas de contrôle) ; comportement criminel = défaut de l’être humain dans sa composition physiologique ; idée que ceux qui violent lois manquent de 2 sentiments : pitié et probité (respect du droit de la propriété d’autrui)), Enrico Ferri (s’oppose à Lombroso complètement, essaie de classer criminels en 5 catégories -> criminel né, fou criminel, criminel d’habitude, criminel occasionnel, criminel passionnel ; crime influence facteurs externes)
expliquer la persepctive de l’école italienne
Se concentre sur le délinquant, ses motivations et ses caractéristiques, plutôt que sur l’infraction. Utiliser la science afin d’expliquer la criminalité plutôt que la philosophie (Ferri et Garofalo).
o Positivisme : application et extension de méthode scientifique au domaine social -> BUT : développer connaissances sur le comportement humain.
o Déterminisme : crime = résultat d’influences partielles ou complètes de facteurs internes / externes sur les choix.
Déterminisme biologique ou « biologisme » : agir criminel = entièrement déterminé dans la biologie des êtres humains
limites et critiques de l’école italienne
o Déterminisme biologique (criminel basé sur facteurs biologiques) -> théorie qui n’est pas bien fondée
o Méthode scientifique à remettre en question, car cela signifie que les délinquants n’auraient aucun contrôle sur leur agir criminel (uniquement déterminé par des facteurs externes -> caractéristiques physiques, biologie)
Expliquer les résultats des études de jumeaux et d’adoption quant à l’héritabilité du comportement criminel
- Résultats jumeaux identiques VS fraternels : correspondance 1.5 à 2x + grande pour jumeaux identiques VS fraternels -> suggère présence d’influences génétiques.
o Limite / critique : environnement + similaire jumeaux identiques que fraternels (ex. : on les habille pareil, ont les mêmes jouets, ils font les mêmes activités, sont dans le même groupe d’amis) -> soutient un + grande imitation comportementale chez les jumeaux MZ que DZ - Résultats enfants adoptés : les enfants adoptés qui ont des parents biologiques criminels présentent un risque + élevé de présenter comportements criminels que ceux ayant des parents biologiques non-criminels. Cela suggère influences génétiques, mais aussi environnementales.
o Limite / critique : conditions vie avant adoption et âge au moment de l’adoption - Au final : pas de gène du comportement criminel
o Influences polygéniques : effets combinés +++ gènes, qui, ENSEMBLE augmentent le risque
Expliquer les interactions gènes-environnement et les 2 modèles : diathèse-stress et susceptibilité différentielle
- Interaction gènes-environnement : bagage génétique a influence + ou – forte sur comportement en fonction de l’environnement -> résultats mixtes sont explicables par l’interaction entre ces 2 facteurs
- Modèle diathèse (ou vulnérabilité)-stress : expliquer comportements humains par conjonction d’une vulnérabilité héréditaire et de stress important issu d’expériences vécues. Personnes sont sensibles uniquement à un environnement défavorable (peu importe prédisposition génétique)
o Personnes avec + grande prédisposition = très sensibles environnement défavorable
o Personne avec – disposition = bcp – sensible environnement défavorable - Modèle susceptibilité différentielle : différences génétiques quant à la susceptibilité à l’environnement, et ce, autant lorsqu’il est favorable que défavorable
o Personne avec + grande prédisposition = - susceptible adopter comportement criminel dans environnement favorable (et vice-versa)
Expliquer l’origine génétique du comportement criminel
Association entre structures et fonctionnement du cerveau ET comportement criminel / antisocial
- Lobe frontal : cortex préfrontal et fonctions exécutives (parole et langage, raisonnement, mémoire, prise de décision, personnalité, jugement, mouvements)
o Lobe frontal, cortex préfrontal et FE : dysfonctionnement du cortex préfrontal = diminution de son activité est associée au comportement criminel
Symptômes et déficits : apathie (indifférence, inertie) ; rigidité ; instabilité émotionnelle ; anticiper, planifier et organiser ses comportements ; inhibition / impulsivité comportementale ; surveiller ses comportements et les adapter ; utiliser un raisonnement abstrait
Contributions au comportement criminel / agressif : réactions émotionnelles qui précipitent une réponse comportementale ; réponse inefficace aux problèmes qui est source de frustration et qui précipite une réaction comportementale ; rigidité et difficulté à s’adapter ; comportements sociaux qui suscitent des réactions négatives des autres qui, en retour, précipitent une réaction comportementale
Expliquer les liens entre déficits du système limbique et des émotions, d’une part, et le comportement criminel d’autre part
- Lobe temporal : système limbique et émotions (langage, mémoire et émotions)
o Lobe temporal, système limbique et émotions : dysfonctionnement du système limbique = augmentation de son activité associée au comportement criminel
Difficultés à réguler les émotions -> ex. : être + impulsif (+ de chance d’être violent si « provoqué »)
Mécanisme d’inhibition de la violence : rôle dans la réponse fight or flight ; activé par signaux détresse qui à son tour inhibe les réponses émotionnelles de l’amygdale (ex. : perception expressions faciales telles la peur et la tristesse)
Dire si le comportement criminel a une origine (en partie) génétique
Il n’existe pas de « gène criminel », le comportement criminel est toutefois influencé par les effets de plusieurs gènes combinés (influence polygénique), qui, ensemble, augmentent le risque. L’environnement joue également un rôle important quant au développement de comportements délinquants (interaction gène-environnement).
Identifier les régions et fonctions du cerveau d’intérêt en criminologie
- SNA – végétatif et inconscient : régule les fonctions vitales
o SN sympathique : prépare le corps à la réponse de peur face à un danger ou source de stress (augmentation rythme cardiaque, etc.) afin de mettre en place état vigilance nécessaire à notre survie.
o SN parasympathique : rapporter le corps à l’état de calme / diminuer activités après situations stress.
*** Ainsi, lorsque menaces / situations stressantes ou de peur ne déclenchent PAS le SNA -> le SNA sympathique est déficient pas le fait de ne PAS réagir
Expliquer l’hypothèse en lien avec le système nerveux autonome
Une sous-activation au repos et une faible réactivité du SNA seraient associées à un comportement criminel et violent ainsi qu’à la psychopathie.
o Faible réactivité au stress et aux stimuli aversifs (punitions et conséquences négatives)
o Ex. : l’expression de la peur / douleur chez la victime qui devrait susciter sentiment culpabilité / empathie échoue à provoquer la réponse appropriée
Identifier les neurotransmetteurs associés à l’agressivité et au comportement criminel et expliquer comment ils y sont associés
- Dopamine : comportement orienté vers un but -> motivation et recherche du plaisir.
o Activation d’un comportement (encourage le comportement positif -> face aux récompenses)
o Associé aux dépendances - Sérotonine : émotions, concentration, quiétude, comportements et sommeil.
o Inhibition d’un comportement (décourage comportement négatif -> face aux punitions)
o Associé au suicide, troubles de l’humeur, de la personnalité (dont personnalité antisociale), comportements impulsifs et violents et alcoolisme
Expliquer le cadre théorique selon lequel les comportements et l’apprentissage dépendent de 2 systèmes biologiques en interaction et identifier ces 2 systèmes
Explications biosociales permettent de mettre en lumière que les facteurs biologiques multiniveaux (gènes, système nerveux central et périphérique, neurotransmetteurs, hormones) interagissent entre eux ET avec l’environnement afin de produire un comportement complexe (comportement criminel).
Discuter des considérations éthiques, limites et critiques des explications biosociales en criminologie
- Généralisation : regarde l’ensemble mais il s’agit plus de réalités sociales propres à chaque individu (cas par cas)
- Analyse partielle -> ne tiens pas compte des facteurs environnementaux (risque de déterminisme biologique persiste)
- Conséquences négatives de l’intervention basée sur des biomarqueurs : faux positifs (dysfonctionnement biologique ≠ nécessairement comportement agressif / criminel), préjudices, étiquetage, discrimination, blâme sur soi, etc.
- Explications biosociales pour déterminer la peine et a responsabilité criminelle = source de dilemmes éthiques
- EN LIEN AVEC LA THÉORIE PSYCHANALYTIQUE
a. Distinguer ce que sont le Ça, le Moi et le Surmoi
o Ça (le petit diable sur notre épaule / comme un jeune enfant): Guidé par le plaisir et la satisfaction -> besoin de satisfaire désirs, instincts et pulsions MAINTENANT
Inconscient, autocentré, puissant, désordonné -> « JE VEUX… »
Le Ça ignore les jugements de valeur, la morale, le bien / mal
2 types de pulsions : 1) pulsions libidinales (vie) ; 2) pulsions agressives (mort, destruction, grossièreté, provocation) -> garder le pouvoir pour maîtrise de soi et des autres
o Moi (le médiateur) : Guidé par le principe de réalité -> dirigé par le stress en partie
Partie la + consciente mais demeure en partie inconsciente : régulateur et médiateur entre le Ça et le Surmoi : il négocie afin de trouver un compromis entre les désirs du Ça et le respect des interdits du Surmoi
Habiletés et capacités (affectives, cognitives, interpersonnelles et sociales) acquises au cours du développement qui permettent à la personne de s’adapter à la réalité
Éléments inconscients du Moi : résistances, mécanismes de défense, sentiment de culpabilité
2 facettes : le Moi idéal et l’Idéal du Moi
o Surmoi (le petit ange sur notre épaule) : Répression pulsionnelle : il agit comme un juge censeur
En partie inconscient : surveille le Moi, mais en conflit avec le Ça
Désigne les interdits, les limites, les lois : il contrôle, interdit et censure -> « TU NE DOIS PAS… »
« Police intérieure » ou code moral interne : indique comment le désir peut être réalisé (cadre contrôlé) ; influence des parents, de la société sur représentations internes que la personne a de ce qu’elle devrait faire, dire, être
c. Distinguer l’idéal du Moi et le Moi idéal
o L’idéal du Moi : Formé progressivement durant l’enfance en s’identifiant aux personnes proches aimées et admirées -> influence du Surmoi
Projection sur l’avenir de façon réaliste : ce que la personne voudrait être ou devenir en considérant limites réalistes et exigences morales imposées par le Surmoi ; source de motivation et de dépassement ; projets se construisent, s’enrichissent et se précisent avec le temps.
Ex. : « J’aimerais exercer tel métier… »
o Le Moi idéal : Toute-puissance narcissique ; idées de grandeur (alors que processus irréaliste / non entamés) -> influence du Ça
Ses projets ne sont PAS réalistes : confronte la personne à un sentiment d’échec
Ex. : « Je veux être la personne la + riche de la terre »
Bien intégré : amène la personne à persévérer -> s’exprime dans les rêves et rêveries (source de créativité et motivation)
Si pas bien intégré :
* Surinvesti : agir pulsionnel sans retenue, exige la réalisation intégrale de ses désirs
* Trop sévère (sadique / tyran): inhibe toute réalisation, confronté à bcp d’échecs et de déception -> forts sentiments de dépréciation de la personne, source de psychopathologies
d. Expliquer ce qu’est la culpabilité dans l’approche psychanalytique
o Tension entre le Moi et le Surmoi
Moi ressent culpabilité pcq il a transgressé des interdits
Surmoi fait reproches et accusations au Moi (sans nécessairement qu’une faute soit commise)
e. Nommer les 2 emprunts faits à la théorie psychanalytique pour l’appliquer à la criminologie
1) Conflits internes (conflictualité psychique) : expliqueraient qu’une personne adopte des comportements déviants / criminels : centré sur la personne (comprendre personne qui présente comportement)
2) Inconscient : distinguer personne des actes qu’elle commet ; évolution multidimensionnelle -> pathologie et « normalité » pas exprimé d’une seule façon
- EN LIEN AVEC L’APPROCHE PSYCHODYNAMIQUE
a. Expliquer la conceptualisation du normal et du pathologique selon cette approche
o Pas adéquat de faire du « normal » et du pathologique 2 catégories distinctes aux logiques et fonctionnements différents (avec contenus psychiques qui s’opposeraient).
o = réducteur d’établir typologies distinctes de délinquants avec le normal et le pathologique, pour différencier les 2 : il faut établir ce qu’est la norme (subjectif, car différent pour chacun)
o Ainsi, le « normal » et le pathologique sont dimensionnels (plutôt que catégoriels) -> le « normal » et le pathologique ne s’opposent pas mais sont sur un continuum (mêmes mécanismes psychiques, structurations et principes de fonctionnement)
- Distinguer l’École européenne de l’École nord-américaine
- Différences dans :
o Réalités sociales (philosophie du droit, tissu social différent) et bouleversements sociopolitiques
o Théorisation de la délinquance
o Influence des systèmes sociaux et judicaires de prise en charge
- Retenir les protagonistes de l’École européenne
Freud, Aichhorn, Mélanie Klein, Kate Friedlander, Winnicott
- Expliquer la conceptualisation de la délinquance selon Freud
- La délinquance par sentiment de culpabilité, que le Moi ressent en raison d’une transgression des interdits
o Un sentiment de culpabilité (inconscient) pousse l’individu à commettre un délit dans le but (inconscient) d’être puni
o Les personnes sont poussées à échouer pcq (inconsciemment) une partie d’elles-mêmes ne s’accorde pas le droit de réussir
- Nommer et expliquer les 3 constellations familiales susceptibles de donner naissance à un comportement délictueux selon Aichhorn
1) Le délinquant par excès d’amour
o Enfant unique et père absent / très effacé
o Attachement (sexualisé) de la mère à son enfant à un caractère narcissique (répond + aux besoins de la mère qu’à ceux de l’enfant)
o Enfant s’en rend compte et se sent utilisé / trahi, mais apprend à s’en servir
o Enfant va chercher refuge auprès de sa mère (face à ses frustrations / contrariétés) et ne développe pas sa capacité à faire face à la réalité et à l’adversité
o Enfant = incapable de s’adapter et cherche à recréer sentiment de pouvoir que lui procurait sa position avec sa mère (comportements antisociaux)
2) Le délinquant par excès de sévérité
o Enfant victime de violence verbale et physique
o Le garçon peut être le seul à être victime OU les autres enfants de la famille peuvent l’être aussi
Seule victime : il est mauvais, n’appartient pas à la famille et mérite d’être puni ; dominé par sa famille, ne peut se rebeller (malgré +++ de frustrations) -> donc va porter la rébellion en dehors de sa famille
Tous sont victimes : père = tyran familial ; aucun autre modèle -> l’enfant va s’identifier à la sévérité du père et reproduira les comportements violents à son tour
3) Le délinquant par excès d’amour et de sévérité
o L’enfant n’apprend d’aucun de ses parents -> cela affecte son développement et ses capacités d’adaptation
- RÉSUMER L’EXPLICATION DE LA DÉLINQUANCE SELON
a. Mélanie Klein
o La délinquance = un Surmoi fixé à un niveau très précoce (Surmoi primitif), qui est +++ sévère et punitif (sadique)
o Objets introjectés (Surmoi) sont projetés sur les objets réels (choses et personnes)
Projection = mécanisme de défense : attribuer à tort à un autre ses propres sentiments, impulsions ou pensées inacceptables
Vision hostile du monde : crainte de subir attaques du Surmoi et des objets réels -> le pousse à les détruire (agirs hostiles)
* Clivage + déni vont justifier le comportement et éviter un sentiment de culpabilité :
o Clivage = mécanisme de défense : soi et objets = soit tout bon ou tout mauvais -> renversement soudain et complet de tous sentiments et conceptions de soi et des autres
o Déni = mécanisme de défense : refuser de reconnaitre certains aspects douloureux de la réalité qui sont évidents pour les autres
b. Kate Friedlander
o 3 capacités doivent se développer à l’enfance (avec soutien des parents) pour éviter caractère antisocial (où enfant reste fixé sur le plaisir)
1- Tolérer les délais dans la satisfaction de ses désirs
2- Accepter les gratifications substitutives
3- Transformer le désir en son contraire (formation réactionnelle)
* Formation réactionnelle = mécanisme de défense : substituer pensées / sentiments inacceptables à d’autres pensées / sentiments opposés -> ex. : taquiner ceux qu’on aime / être poli avec une personne qui nous énerve
o Caractère antisocial et délinquance latente : environnement agir comme déclencheur du passage à l’acte