PSY2055 cours 12 Flashcards

1
Q

Le goût et l’olfaction vont donner ensemble ce qu’on appelle la saveur?

A

Vrai. Ces deux sens sont des sens chimiques.

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2
Q

Les odeurs sont des molécules volatiles?

A

Oui.

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3
Q

Pourquoi on dit que l’olfaction est important en terme de survit?

A

Car cela concerne des molécules qui sont captées et identifiées avant qu’elles ne rentrent dans notre corps. (rejet des molécules dangereuses)

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4
Q

Associations avec des composantes émotionnelles ou affectives car ce qui est mauvais pour notre corps est souvent associé à des odeurs déplaisantes alors que ce qui est bon (ou pas de danger) a généralement bonne odeur.

A

Vrai, comme l’odeur de putréfaction.

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5
Q

Est-il vrai qu’il y a un recyclage des récepteurs olfactifs?

A

Oui, comme il y a un potentiel de dommage il y a un turnover rapide. Chaque récepteur olfactif ont un cycle de vie d’environ 5 à 7 semaines, chaque récepteur gustatif a un cycle de vie compris entre une et deux semaines.

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6
Q

La création de nouveaux récepteurs nécessite une neurogénèse, et ce phénomène est unique pour les sens chimiques.

A

En effet, les récepteurs sensoriels visuels et auditifs sont bien protégés et n’ont pas besoin de ce renouvellement.

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7
Q

Donne un exemple de quelque chose qui sent bon mais qui est toxique.

A

Certains champignons.

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8
Q

Est-il vrai que la mémoire est fortement associée aux odeurs?

A

Oui. l’exemple des petites Madeleines de Proust.

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9
Q

Quels sont les fonctions de l’olfaction?

A

L’olfaction et le goût sont les gardiens du processus alimentaire en identifiant ce dont notre corps a besoin pour se nourrir et ce qui lui est néfaste ou toxique.

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10
Q

Qu’est-ce qu’un macrosmate?

A

Animaux, ont un sens aigu de l’odorat qui joue un rôle extrêmement important dans la survie (orientation dans l’espace, marquage de territoire, guidage vers d’autres animaux ou vers des sources de nourriture). L’olfaction joue aussi un rôle dans l’accouplement en déclenchant des comportements de recherche de partenaires sexuels.

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11
Q

Qu’est-ce qu’un microsmate?

A

Humains, leur odorat serait moins poussé et aurait moins d’importance en termes de survie.

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12
Q

Même si l’odorat semble jouer un rôle moins important chez les humains que chez les animaux, il est facilement démontrable que les odeurs sont un facteur important de notre vie quotidienne.
Donne un exemple.

A

L’odeur du brûlé, la nourriture gâtée.

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13
Q

Qu’est-ce que l’anosmie?

A

C’est la perte de la capacité à sentir, résulte d’une blessure ou d’une infection. Les personnes touchées par l’anosmie perdent le plaisir à manger (association entre gout et odeur) et deviennent à risques puisqu’elles ne peuvent plus détecter un gaz qui s’échappe, de la nourriture gâtée ou l’odeur du brulé.

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14
Q

Qu’est ce que la mesure du seuil de détection des odeurs ?

A

A partir de quelle concentration d’une molécule peut-on la détecter?Mesure du seuil de détection des odeurs (le seuil étant la valeur minimale de cette concentration à partir de laquelle une odeur est détectée).

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15
Q

Comment fait-on pour mesurer le seuil de détection des odeurs?

A

On utilise la méthode de chois forcé. 2 odeurs présenté = 1 pas d’odeur, l’autre une faible concentration. Laquelle est la plus forte? a partir de 75% de réponse correcte=le seuil.

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16
Q

Les seuils de détection sont très variables en fonction des molécules?

A

Oui, et sont plus hauts que les seuils des animaux. Les rats sont 8 à 50 fois plus sensibles aux odeurs que les humains, les chiens de 300 à 10000 fois plus sensibles (cela varie en fonction de la molécule).

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17
Q

La différence de détection des odeurs entre les humains et les animaux est dû a quoi?

A

Ce n’est pas en termes d’efficacité des récepteurs sensoriels que la différence se fait entre les animaux et les humains, puisqu’une seule molécule odorante peut activer les récepteurs sensoriels olfactifs, tout comme chez n’importe quel animal. La différence se fait dans le nombre de récepteurs.

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18
Q

Donc ce n’est pas l’efficacité des récepteurs qui sont responsable des différences de perception des odeurs entre les animaux?

A

Non mais dans le nombre de récepteurs. ex: 10 millions chez les humains, comparativement à 1 milliard chez les chiens.

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19
Q

Quelle est la plus petite différence entre deux odeurs que nous pouvons détecter?

A

Des différences de concentration de 11 % sont perçues comme différentes.

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20
Q

Comment se nomme l’outil qui permet de déterminer les différences de détection des odeurs?

A

L’olfactomètre.

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21
Q

Est-il vrai que les humains sont très bons pour discriminer les odeurs, environ 100 000 odeurs peuvent être ainsi distinguées?

A

Oui, mais l’identification de ces odeurs, mettre un nom dessus est beaucoup plus difficile.

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22
Q

Si des participants doivent discriminer des odeurs de menthe banane et huile de moteur, leur taux de succès sera élevé?

A

C’est vrai, c’est facile mais si on demande aux participants de les identifier, ils ne seront corrects que 50 % du temps (Engen et Pfaffmann, 1960).

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23
Q

La détection des odeurs peut devenir plus sensible avec l’entrainement?

A

Oui, les taux de succès peuvent augmenter proches de 100 % (Desor et Beauchamp, 1974). Il y a plasticité.

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24
Q

Le fait qu’il est possible de s’entrainer a nommer les odeurs plaident pour l’idée que les humains n’ont pas de déficit au niveau sensoriel, mais dans la capacité a récupérer l’info dans la mémoire?

A

Oui. le fait aussi qu’il est difficile d’établir un système qui permet de décrire les odeurs comme nous pouvons décrire une image en termes de luminance, orientation, ou un son comme fréquences ou hauteur tonale.

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25
Q

Est-il vrai que certaines molécules sont très proches mais n’ont pas du tout la même odeur?

A

Vrai. L’odeur du Musk et une molécule sans odeur sont presqu’identique.

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26
Q

Est-il vrai que certaine molécules sont très différente et ont la même odeur?

A

Oui. il existe 2 molécules qui ont l’odeur de l’ananas, mais sont littéralement différente.

27
Q

Est-il vrai qu’il y a des liens entre la structure des composantes et les activations au niveau du système olfactif.

A

Oui.

28
Q

Comment doivent-être les molécules pour être en mesure de stimuler le système olfactif?

A
  • volatiles (= Pouvoir flotter dans l’air).
  • petites et légères
  • hydrophobes (ne pas se mélanger à l’eau)
29
Q

La muqueuse olfactive est située en haut de la cavité nasale et juste en dessous du bulbe olfactif?

A

Oui, les molécules odorantes sont déplacées par le flux aérien et atteignent la muqueuse, qui contient les récepteurs olfactifs.

30
Q

Comment s’appelle les neurones sensoriel de l’olfaction?

A

Ce sont les neurones récepteurs olfactifs (NRO), localisés au niveau de l’epithelium olfactif. (muqueuse olfactive).

31
Q

Est-il vrai que tout comme dans le cas de la vision et de l’audition, il existe plusieurs types de récepteurs olfactifs qui sont sensibles à une gamme donnée de stimulations?

A

Oui. Mais de manière différente, il existe beaucoup plus de types de récepteurs (+ de 350) dans le cas de l’olfaction (comparativement à 4 par exemple pour la vision).

32
Q

Est-il vrai que pour chaque molécule, une combinaison de récepteurs sont activé de façon plus ou moins grande?

A

Oui, ils peuvent avoir des profils d’activation semsiblement pareil, mais pas sentir pareil du tout.

33
Q

Le profil de reconnaissance d’une odeur est fait selon un code distribué?

A

Oui, chaque combinaison d’activation est spécifique d’une odeur particulière. Des odeurs similaires en terme de structure physique ont souvent un profil d’activation similaire, proche mais ce n’est pas toujours le cas.

34
Q

Le profil d’activation d’une odeur ne tient pas compte de l’odeur senti?

A

Vrai. l’acide octanoique sent comme rance et putride, alors que l’octanol qui a sensiblement le même profil d’activation sent la rose et le frais.

35
Q

La muqueuse olfactive contient des millions de récepteurs olfactifs . Un ensemble de ces récepteurs vont être activés par une molécule odorante et l’ensemble de ces récepteurs vont transmettre l’information à un glomérule dans le bulbe olfactif.

A

Vrai. Plusieurs récepteur activés, mais un seul glomérule.

36
Q

L’imagerie optique du bulbe olfactif chez le rat révèle que certains composés en activent des régions particulières et que plus la chaine de carbone attachée à la molécule est longue plus la zone d’activation est antérieure?

A

Oui, Il y a une organisation spatiale en fonctionne de la longueur de la chaine de molécule, plus elle est longue, plus c’est antérieur dans le cerveau.

37
Q

Est-il vrai que le profil d’activation du bulbe olfactif prédit l’odeur perçue?

A

Oui, lorsqu’on sent la même chose, il y a une activation senblable dans le bulbe olfactif. Si sent différent, activation différente.

38
Q

A partir du bulbe olfactif, les projections sont envoyées vers le cortex olfactif primaire (piriforme), le cortex entorhinal et le complexe amygdale-hippocampe. De ces structures des projections en direction du cortex olfactif secondaire?

A

Oui. Il y a également le cortex gustatif secondaire pour permettre l’intégration des informations, localisé au niveau orbito-frontal.

39
Q

L’amygdale permet la détection rapide et consciente des émotions?

A

Oui.

40
Q

Quand une odeur d’oignon est labellisée «pizza», elle est perçue + positivement que si elle est associée à une odeur corporelle?

A

Oui. C’est associé à des différences d’activation au niveau du cortex orbito-frontal.
Si on donne un nom à l’odeur, la perception en sera modifié.

41
Q

Si vous ajoutez un colorant rouge à du vin blanc, les participants le décrivent avec des termes généralement utilisés pour du vin rouge?

A

Oui. Les effets de notre expérience sur notre perception olfactive montrent que l’olfaction est bien plus que le décryptage d’un pattern d’activation au niveau de la muqueuse olfactive.

42
Q

Que sont les phéromones?

A

Ce sont les molécules émises qui produisent une réaction spécifique chez des membres d’une même espèce.

43
Q

Relation entre l’évaluation de l’odeur corporelle des femmes et leur cycle menstruelle: Plus plaisant pendant l’ovulation?

A

Semblerait. mais cela reste très discuté.

44
Q

D’un point de vue anatomique, quel est le seul sens qui passe directement par le système limbique?

A

L’odorat.

45
Q

L’anosmie (ne pas sentir) rend les relation sociale plus difficile?

A

Oui, c’est une souffrance importante et peut mener à la dépression.

46
Q

Est-il vrai que le goût sucré est associé à la survit?

A

Oui, car il souvent lié à nutriments caloriques et nutritifs. La prise de substances sucrées déclenche d’ailleurs des réponses automatiques métaboliques au niveau du système digestif. A l’inverse, l’amer est associé à des réponses de rejet.

47
Q

Il y a 4 types de papilles, lesquels?

A

filiformes: partout sur la langue, aucun bourgeon (pas de gout dans cette zone)
fongiformes: 200, sur le bout et les cotes de la langue, 1-20 bourgeons

Foliées: replis sur le cotes de la langue, tjrs au nbre de deux, 100 bourgeons chacune

Caliciformes: tiers postérieurs de la langue, entre 8 et 12, 100 bourgeons.

48
Q

Les papilles filiformes se retrouvent a quel endroit?

A

Partout sur la langue, aucun bourgeon (pas de gout dans cette zone).

49
Q

Les papilles fongiformes se retrouvent a quel endroit?

A

Sur le bout et les cotes de la langue, 200 papilles, a 1-20 bourgeons chacune.

50
Q

Les papilles foliées se retrouvent a quel endroit?

A

Replis sur le cotes de la langue, tjrs au nbre de deux, 100 bourgeons chacune.

51
Q

Les papilles Caliciformes se retrouvent a quel endroit?

A

Au tiers postérieurs de la langue, entre 8 et 12, 100 bourgeons.

52
Q

Sur le plan perceptif, il semble possible de décrire l’expérience du gout en terme de quatre dimensions fondamentales. Lesquelles?

A

Salé, sucré, acide, amer (et possible unami également = lié à la prise de glutamate, saveur de bouillon de viande)

53
Q

Le sucré est détecté par le bout de la langue?

A

Oui. l’acide sur les cotés, le salés plus loin sur les côtés et l’amer au fond de la langue. L’unami serait détecté au centre de la langue.

54
Q

A l’extrémité des bourgeons, il y a des pores et il y a transduction lors de la fixation?

A

Oui.

55
Q

Pour le goût, il y a codage distribué ou spécifique?

A

Alors que pour les autres modalités sensorielles, la balance penche + pour un codage distribué, il n’y a pas de consensus pour le gout. (Une fibre qui est préférentiellement activé mais quand même distribué).

56
Q

Si la réponse du salé est bloqué sur la langue, les neurones vont réagir en conséquence?

A

Oui, ils vont moins réagir.

57
Q

Il existe des différences individuelles dans le sens du gout qui sont plutôt déterminées génétiquement.?

A

Oui. Ceci a été découvert par l’observation que 2/3 des personnes (les gouteurs) sont sensibles au gout amer de substances comme le phenylthiocarbonamide (PTC) ou le 6-n-propylthiouracil (PROP) alors que 1/3 des personnes ne leur trouvent aucun gout (les non-gouteurs).

58
Q

Récemment, on a découvert que les gouteurs ont plus de papilles gustatives sur lesquelles on retrouve plus de bourgeons gustatifs que les non-gouteurs?

A

Oui, néanmoins, les gouteurs rapportent un gout amer plus marqué lorsqu’exposes au PROP que les non-gouteurs, bien que le nombre de bourgeons stimules soit le même.

59
Q

Le fait de manger un aliment implique une stimulation des récepteurs du gout, mais aussi ceux de l’odorat?

A

L’expérience de la saveur d’une nourriture résulte de l’action combinée du gout et de l’odorat, par les voies orthonasale (via l’épithélium olfactif) et rétronasale (qui revient).

60
Q

On a une moins bonne capacité d’identifier les aliments avec le nez bouché?

A

Oui. Affecte grandement la saveur de nombreux aliments mais certaines substances (comme le glutamate monosodique) ne sont presque pas affectées, présumément parce que leur saveur repose presqu’exclusivement sur le sens du gout.

61
Q

Donc le rôle de l’olfaction est plus ou moins prononcé selon la molécule?

A

Oui.

62
Q

Il y a plusieurs neurones qui vont répondre ensemble pour faire du sens de la saveur?

A

Oui. La vision, le goût, l’olfaction et le touché. Le carrefour sensoriel de ses récepteurs sont dans le cortex orbitofrontal.

63
Q

Le cortex orbitofrontal comprend des neurones bimodaux dont la sélectivité à travers les modalités tend à être reliée (ex: sucrée et odeur de fruits).

A

Oui.