psy 2055 Flashcards
stimulus distal ?
Objets de notre environnement
stimulus proximal ?
energie que les objets (stimulus distal) transmettent
quels sont les types d’énergies que nous sommes capables de percevoir dans notre environnement ?
- émission ou réflexion de lumière -> vision
- ‘vibrations’ de l’air ambient -> audition
- pression sur l’épiderme -> toucher
- éléments chimiques -> odorat, goût
l’énergie est capté par …. pour être ensuite convertie en ….
- récepteurs sensoriels
2. influx nerveux (transduction)
transduction pour:
- vision
- audition
- toucher
- odorat/goût
- vision -> récepteurs photosensibles de la rétine
- audition -> ‘vibrations’ de l’air transmises au tympan, qui lui, transmet ce signal à d’autres structures qui le transforment en activité électrique
- toucher -> récepteurs sensibles à la pression dans notre épiderme
- odorat/goût -> récepteurs captant les molécules émises par les objets
en quoi se transforme cette énergie après avoir été capté et converti en influx nerveux
il doit traité et interprété
le travail perceptif est effectué par quelle partie du corps?
quels sont les fonctions du travail perceptif?
- le cerveau
2. traitement des informations + interprétations de celles-ci
quelle est l’unité de base pour le fonctionnement du système nerveux
neurone
quelles sont les fonctions d’un neurone?
- rester au repos
2. transmettre une décharge électrique (influx nerveux)
Comment un ensemble d’unités aussi rudimentaires arrive-t-il à produire la richesse de notre expérience perceptive
- traitement de l’information
2. division du travail
quelle est la suggestion que Richard Gregory fait?
La stimulation sensorielle fournit des données permettant la formulation d’hypothèses sur l’organisation du monde extérieur.”
Cette proposition est appuyée par le fait que notre système perceptif commet parfois des erreurs. On appelle ces erreurs des illusions.
le nom des erreurs commît par notre système ?
des illusions
composante cognitive:
- notre perception est affectée par quoi ?
nos connaissances, notre expérience passée et nos attentes.
Traitement ascendant:
Repose uniquement sur les données sensorielles; ne réfère aucunement aux connaissances ou à l’expérience passée.
Traitement descendant:
Repose sur une information de “haut niveau” (attentes, expérience, connaissances) qui affecte notre perception.
Notre perception est donc déterminée par l’interaction entre
- Les propriétés physiques de l’environnement
- Les propriétés des récepteurs sensoriels captant les signaux environnementaux et l’organisation du système nerveux responsable du traitement de ces informations.
- Nos connaissances, expérience passée et attentes.
L’objectif principal de l’étude de la perception vise notre compréhension de ces déterminants et des relations existant entre eux.
APPLICATIONS DES CONNAISSANCES SUR LA PERCEPTION
- Adaptation de l’environnement à nos capacités perceptives.
- Développement de systèmes perceptifs artificiels.
- Développement de technologies s’adressant à nos sens.
- Évaluation des troubles perceptifs.
- Compréhension et traitement des troubles perceptifs et mise en place de moyens d’adaptation.
- Arts
APPROCHES DANS L’ÉTUDE DE LA PERCEPTION
Approche physiologique, Approche comportementale
expliquer Approche physiologique
Étude de la constitution physique de notre système perceptif et de l’organisation fonctionnelle du système nerveux impliqué dans la perception.
- Anatomie
- Enregistrement de l’activité nerveuse
- Effets de lésions ou de perturbations du fonctionnement cérébral
expliquer Approche comportementale
Peut-être subdivisée en 2 approches:
Approche cognitive
Approche psychophysique
qu’est l’approche cognitive ?
Étude de l’effet des connaissances, de l’expérience passée et des attentes sur l’expérience perceptive. Étude également de l’interprétation que l’on fait des données perceptives.
qu’est l’approche psychophysique?
Étude des relations entre l’expérience perceptive et les paramètres physiques de la stimulation présentée.
Première approche expérimentale pour l’étude de la perception de manière scientifique (Fechner, 1860).
- Seuils sensoriels
- Discrimination
- Estimation des données sensorielles
quel est l’objectif de l’approche psychophysique
Son objectif est d’établir la relation existant entre les propriétés physiques du stimulus (propriétés mesurables) et l’expérience perceptive.
Stimulus –> système perceptif –> expérience perceptive
dans l’approche psychophysique, que détermine la relation entre stimulus –> expérience perceptive ?
La relation entre stimulus -> expérience perceptive est déterminée par l’organisation et le fonctionnement du système perceptif. Si on détermine les caractéristiques de cette relation, on gagne de nouvelles informations sur le fonctionnement du système perceptif.
Quelle est l’intensité minimale à laquelle une stimulation peut être détectée?
Seuils sensoriels absolus)
Quelle est la différence minimale entre deux stimulations qui peut être détectée?
(Seuils différentiels, problématique de la discrimination sensoriels)
- Quelle est la relation entre l’intensité physique du stimulus et l’intensité perçue?
(Estimation de l’expérience sensoriels)
seuil absolu (absolute threshold) definition
Correspond à l’intensité minimale à laquelle une stimulation peut être détectée.
Dans le seuil absolu, quelles sont les théories que l’on a accès, qui font preuve de se seuil
- méthode du stimuli constants
- méthode des limites
- méthode d’ajustement
- théorie de détection de signal
théorie classique du seuil
fait partie du groupe du seuil absolu
Il existe un point de transition très net entre l’intensité à laquelle un stimulus ne peut être détecté et celle où il est détectable.
• Se voit dans le graphique si dessus
• On passe de ne rien détecté et après on augmente le son et on est capable de tout détecté à 100%
dessine la courbe
méthode des stimuli constants
fait partie du groupe du seuil absolu
Des stimuli d’intensité variable sont présentés en ordre aléatoire et le sujet indique, à chaque essai, s’il peut détecter la cible ou non.
* ex : avoir des sons très faibles vs des sons très forts
Habituellement, on utilise 5-9 intensités prédéterminées. Chacune est présentée un nombre égal de fois.
• Continuum d’intensité qui est associée à des probabilités intermédiaires de prédictions entre 0 et 100%
Par convention, le seuil correspond à l’intensité à laquelle le stimulus est détecté dans 50% des essais.
une méthode psychophysique dans laquelle plusieurs stimulis – variant entre rare jusqu’à presque toujours perceptible – sont présentés. Les participants répondent à chaque présentation avec oui/non, même/différent, etc.
Les stimuli sont présentés plusieurs fois, multiples fois, ainsi qu’aléatoirement
Plusieurs fois est très important – comme ça il est possible de construire assez de données fiables
Tendance a reporté un son qui est plus haut que le stimuli fiable et presque jamais reporter un son qui est plus bas
L’intensité du son qui est détecté 50% du temps est lui qui sera utilisée comme seuil
Pourquoi utiliser le 50% quand on est à la recherche du son le plus bas qu’une personne peut entendre? – une frontière comme cela n’existe pas. À cause de la variabilité dans le système nerveux, il est possible que des fois la personne l’entende et d’autres non
Méthode du stimuli constant : simple et facile à utiliser, par contre inefficace quand cela vient à conduire une expérience
dessine la courbe
méthode des limites
fait partie du groupe du seuil absolu
Les variations d’intensité du stimulus sont faites dans un ordre descendant ou ascendant. Une série descendante est interrompue lorsque le sujet ne détecte plus la cible. Une série ascendante est interrompue lorsque le sujet dit qu’il détecte la cible
- Séquences des stimuli qui varient d’intensités
- En vert : on détecte
- On baisse l’intensité jusqu’au point que la personne ne détecte plus (en rouge)
- On veut ensuite mesurer le point de transition
Point de transition (“crossover point”): Valeur moyenne entre l’intensité de la stimulation où une série est interrompue et l’intensité du stimulus précédent.
Seuil: Moyenne des points de transition entre plusieurs séries.
une méthode psychophysique dans laquelle la dimension particulière d’un stimuli ou la différence entre deux stimuli est varié progressivement jusqu’à temps que le participant réponde différemment
Les stimuli sont présentés de manière croissantes ou décroissantes
méthode d’ajustement
fait partie du groupe du seuil absolu
fait preuve d’une grande marge d’erreur
Un stimulus est présenté et son intensité est ajustée par le sujet ou l’expérimentateur. Le seuil correspond à l’intensité à laquelle le sujet peut tout juste détecter le stimulus
• On veut savoir quels sont les valeurs qui se situent au-dessus, en bas et sur le seuil
• Expérimentateur va faire une stimulation et va contrôler l’intensité pour déterminer quels sont les stimulus qui peuvent être utilisées
: ressemble à la méthode des limites, mais la personne qui se fait tester a la charge d’augmenter ou de diminuer l’intensité
Une méthode de limites ou le participant contrôle le changement dans le stimuli
Pas utilisée habituellement pour mesurer les seuils – une même personne peut changer leur seuil multiples fois dépendant des essais – les données deviendront de plus en plus désorganisée quand on collectera les données de plusieurs personnes
théorie de détection de signal
- que vise-t-elle a expliquer et à mesurer
- Que postule elle?
- Quelles sont les variables utilisées lors du schéma
- il y a-t-ils des critères qui sont important?
Théorie d’application générale qui vise à expliquer et à mesurer la sensibilité d’un observateur à un signal quelconque en tenant compte de biais de réponse possibles
La théorie postule que l’intensité avec laquelle tout stimulus est
représenté par notre système perceptif varie aléatoirement selon une distribution
normale et que toute performance de détection se fait en présence d’un “bruit de
fond” (interne, toujours; externe, souvent).
La sensibilité de l’observateur est indiquée par la valeur de d’, qui est mesuré à partir de la probabilité de détection correcte et de celle de fausses
alarmes. Plus la sensibilité est élevée, plus grande est la distance entre les
distribution du bruit et du signal, et plus grande est la valeur de d’.
Le critère de décision (b, beta) optimal (meilleure performance possible)
est exactement à l’intersection des distributions du bruit et du signal (b). Le critère
peut cependant être ajusté selon le contexte et les objectifs de l’observateur.
Les performances d’un observateur peuvent être transposées sur une courbe ROC (“receiver operating characteristics”), qui illustre les proportions de détections correctes et de fausses alarmes pour une valeur donnée de d’, peu importe le critère de décision.
• Une théorie psychophysique qui quantifie la réponse d’un observateur à la présentation d’un signal dans la présence de bruit. Les mesures sont obtenues dans une série de présentations de sensitivités (d’) et de critères de l’observateur
• Il faut comprendre que dans la théorie de détection de signal, cela commence par le fait que le stimuli qu’on essaye de détecter est toujours détecter en présence d’un « bruit ».
• Le bruit qu’on entend est le résultat des neurones qui sont toujours en mouvement dans notre corps, même quand rien ne prend place
• Proche du seuil, il est difficile de détecter un vrai stimuli, d’une surtension aléatoire de bruit intérieur
• La théorie de détection du signal existe pour essayer de nous faire comprendre ce qu’il se passe quand l’on fait une décision dans des conditions d’incertitude.
• Dans une situation de la détection de signal, il faut choisir si on agit ou non selon un critère
o Il s’agit d’un seuil intérieur qui est choisi ou établit par l’observateur. Si la réponse intérieure est par-dessus le critère établit, l’observateur donne une réponse. Si c’est en dessous du critère. L’observateur donnera une autre réponse.
o La décision et faite automatiquement, il ne s’agit pas d’une décision consciente
• Possibilité de calculer la sensitivité (d’)
o Cela fait référence à la détection de signal, c’est une mesure qui définit avec facilité que l’observateur a pour détecter la différence entre la présence et l’absence d’un stimulus ou la différence entre stimulus 1 ou 2.
• ROC : en références aux études de détection du signal, le tracé graphique du taux de réussite comme fonction du taux de la fausse alarme. Si les points tombent sur la diagonale, cela indique que l’observateur ne peut pas différencier entre la présence et l’absence d’un signal. Plus la sensitivité de l’observateur augmente, la courbe s’incline vers le haut et le côté gauche. Le point du coter gauche indique l’habileté parfaite de distinguer un signal d’un bruit.
o Explication des courbes p16