PR Flashcards

1
Q

qu’est ce qui a initié les réflexions sur la

nécessité de disposer d’un concept opérationnel permettant la prise en charge de nombreuses victimes.

A

Les 41 sapeurs-pompiers de Paris blessés (dont 19 hospitalisés) lors des incendies de la cartoucherie
Gévelot (Issy-les-Moulineaux) et des galeries Barbès le 11 juillet 1973

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2
Q

En 1984, ce plan prend officiellement la dénomination de plan rouge4 dans un document qui clarifie
l’organisation du commandement. qu’est ce qui est mis en place

A

Le directeur des secours BSPP dispose alors de deux chefs de
secteurs fonctionnels :
- Directeur des Secours Incendie (DSI) ;
- Directeur des Secours Médicaux (DSM).

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3
Q

Mise en oeuvre lors d’un événement avec nombreuses victimes, elle respecte les principes suivants:

  • structuration de la réponse interservices à travers 3 « pôles » opérationnels :
A

• secours sous l’autorité du COS :

 lutte contre le sinistre initial (DSIS) ;
 prise en charge des victimes (DSM) ;
 prise en charge des impliqués (CAI).

• ordre public et circulation sous l’autorité du Commandant des Opérations de Police et de
Circulation (COPC) :

 sécurisation et organisation de la zone de l’incident (périmètre de sécurité, zones PC,
zones de stationnement, zones d’attente opérationnelles pour les moyens de renforts
zonaux ou nationaux, zones de poser, etc.) ;
 circulation (plan de gestion du trafic).

• investigation judiciaire sous l’autorité du Commandant des Opérations de Police Judiciaire
(COPJ).

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4
Q

 organisation d’un « commandement intégré » reposant sur 4 acteurs principaux

A

DOS : le préfet de police ou par délégation un des 3 préfets de départements (92, 93, 94) ;
• COS : le général commandant la BSPP (ou son représentant) sur tout son territoire de
compétence ;
• COPJ ;
• COPC.

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5
Q

L’expérience prouve que les facteurs suivants sont des appréciations fiables du nombre de victimes
prévisible

A

 pour un incendie : le facteur multiplicatif est de 2. Le dénombrement de six à huit victimes à
l’arrivée des premiers secours se traduit souvent, en fin d’intervention, par une quinzaine de
victimes ;
 pour les accidents, et plus particulièrement de transport en commun : le facteur multiplicatif est
de 3 à 4 ;
 dans certains cas particuliers, le contexte (explosion, intoxication, risques évolutifs..) peut justifier
la demande de plan rouge malgré le nombre limité de victimes.

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6
Q

groupe « Centre d’Accueil des Impliqués (CAI) », en mesure d’acceuillir combien de personne

A

d’assurer l’accueil de 50 personnes environ

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7
Q

Moyen des AASC disponibles prévenus par le CO:

A
  • CRF : 2 vecteurs sous 1heure et trente minutes ;
  • 10 vecteurs sous 2 heures ;
  • FNPC : 10 vecteurs sous 1 heure, 15 sous 2
    heures
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8
Q

LE DIRECTEUR DES SECOURS INCENDIE ET SAUVETAGE Sous l’autorité du COS, il assure :

A

 la lutte contre le sinistre initial et/ou ses effets secondaires (extinction, sauvetages, mises en
sécurité, etc.) ;
 les reconnaissances et les recherches des victimes potentielles, en vue de les soustraire du milieu
hostile (localisation, désincarcération, dégagement, etc.) ;
 les premières opérations de ramassage et de prompt-secours, parallèlement à la montée en
puissance des moyens de la chaîne médicale du plan.

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9
Q

Le regroupement des victimes est effectué au PMA, dont le responsable est un médecin de la BSPP ou
du SAMU, désigné par le DSM et par lui seul. Ce médecin a pour missions :

A

 d’effectuer la prise en charge des victimes ;
 de catégoriser les victimes et de leur faire donner les soins adaptés à la nature des blessures ;
 de faire rechercher les places hospitalières adaptées aux différentes pathologies

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10
Q

Ce médecin a pour missions :
 d’effectuer la prise en charge des victimes ;
 de catégoriser les victimes et de leur faire donner les soins adaptés à la nature des blessures ;
 de faire rechercher les places hospitalières adaptées aux différentes pathologies. Il est assisté par

A

Il est assisté par :
 un officier désigné au départ des secours et chargé de gérer l’organisation et la logistique du
PMA ;
 un médecin du SAMU du département concerné par l’événement, chargé de la recherche, puis de
la régulation des places hospitalières ;
 un secrétariat SINUS organisé par le VLCdG.

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11
Q

Le PMA doit être implanté de manière à répondre si possible à quatre critères fondamentaux:

A

 sécurité (à l’abri de l’évolution du sinistre) ;
 accessibilité (en amont pour les brancardiers, en aval pour l’évacuation) ;
 proximité (près du ramassage) ;
 ergonomie et confort (vaste, éclairé, abrité, aéré, 2 accès, etc.).

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12
Q

Le Poste Médical Avancé est organisé en trois zones matérialisées :

Le cas échéant, le DSM propose au COS la création de deux zones supplémentaires, distinctes du
PMA et en mesure de recevoir :

A

 Zone UA (Urgences Absolues) : il s’agit de la zone de réanimation pré-hospitalière regroupant les
victimes très graves (EU) et graves (U1) nécessitant des soins complexes ;
 Zone UR (Urgences Relatives) : il s’agit de la zone des blessés sérieux (U2) et légers (U3), où
des soins sont dispensés ;
 Zone de dépôt mortuaire : il s’agit d’une zone destinée à accueillir toutes les victimes décédées
soit d’emblée, soit après tentative de réanimation. Il est à noter que lors d’un attentat, les victimes
décédées d’emblée sont laissées sur place à des fins d’enquête. Le lieu d’implantation du dépôt
mortuaire est fixé par le COS sur proposition du DSM, en liaison avec les autorités de la Police
Judiciaire, qui en font assurer la sécurité. Cette zone est distincte du PMA mais lui est si possible
attenante.

  • un Centre d’Accueil des Impliqués (CAI), placé sous la responsabilité de secouristes ;
  • un Poste de Secours Médico-Psychologique (PSMP), placé sous la responsabilité de médecins
    et/ou de psychiatres et où sont pris en compte les impliqués médico-psychologiques
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13
Q

les DCD sont-ils enregistrés dans SINUS

A

Leur enregistrement dans SINUS est obligatoire.

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14
Q

qu’est ce qu’un impliqué

A

personne qui, n’ayant subi aucun
dommage physique ou psychologique immédiatement apparent, est directement liée à l’évènement,
compte tenu de sa proximité géographique avec des victimes

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15
Q

délai de mise ne place du CAI

A

1 h environ

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16
Q

La zone de tri est au contact des cellules spécialisées :

A

 zone vie
 zone de soutien socio-psychologique
 zone de relogement
 zone de recueil des témoignages

17
Q

qui pose les bracelets au CAI

A

C’est dans cette zone que
sont présents les personnels du service de police enquêteur qui poseront les bracelets SINUS qui
permettront une identification définitive des victimes.

18
Q

A l’issue de leur passage dans le CAI, les personnes sortent après que leur devenir soit connu (retour
au domicile, relogement en centre d’hébergement d’urgence ou en hôtel, prise en charge par des
proches etc.) et après accord, le cas échéant qui retirera les bracelets

A

des enquêteurs de la PJ, qui contrôleront que

l’identification SINUS a bien été effectuée et retireront alors le bracelet SINUS

19
Q

En cas d’évènement grave comportant de nombreuses victimes, trois besoins apparaissent clairement :

A

 l’aide aux enquêtes de police judiciaire ;
 l’information du public et notamment des proches des victimes ;
 l’information des autorités pour une gestion de crise et une communication de qualité.

20
Q

Le dispositif SINUS (Système d’Information NUmérique Standardisé) répond à ces besoins en
fiabilisant la remontée et le traitement des informations indispensables au suivi des victimes.
En effet, SINUS permet :

A

 d’établir rapidement un bilan chiffré très proche de la réalité ;
 d’établir une liste globale quels que soient la dispersion des patients, la rectification ou
l’enrichissement des données initialement saisies ;
 d’organiser l’exploitation de ces données en fonction des spécificités requises (classements par
tranches d’âge, par sexes, par nationalités, par domiciles, par lieu d’hospitalisation, …) ;
 d’extraire simplement et rapidement les données susceptibles de servir de support à la
communication et d’en offrir l’accès à tout organisme approprié.

21
Q

la mise en oeuvre de SINUS ne doit jamais retarder les évacuations. Elle comprend :

A

 la pose systématique de bracelets et FMA SINUS à chaque victime par les premiers intervenants ;
 l’utilisation immédiate d’une liste papier unique par site avec étiquettes SINUS en remplissant au
minimum catégorisation, destination et vecteur d’évacuation ;
 la saisie informatique des informations de la liste papier.

22
Q

La police judiciaire s’appuie sur le dispositif SINUS pour avoir connaissance des données centralisées
concernant les blessés, leur identité, leur lieu d’hospitalisation et la gravité de leur état vital. qui s’occupent de ça et ou se trouve-t-il

A

Un
officier « évacuation » de la PJ, revêtu d’une chasuble bleue de la même couleur que celle de l’officier
« évacuation » de la BSPP est désigné à cet effet et se tient au point de rassemblement des victimes

23
Q

qui peut valider la liste SINUS

A

le COS

24
Q

Le COS provoque et préside cette réunion, à laquelle participent le

A

représentant du Préfet de police ou
du département concerné lorsque l’accident s’est produit dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-
Denis ou le Val-de-Marne, le DSM, l’officier CMOSAN, le DSIS, le médecin responsable du SAMU
et un représentant de la Police Judiciaire.

25
Q

L’OFFICIER

« EVACUATION »

A

Désigné lors du départ des secours, il est placé sous l’autorité du DSM. Il est renforcé d’un VLCdG.
MISSIONS :
Responsable de la coordination de l’ensemble des activités de la zone d’évacuation, il doit :
− accueillir, recenser les moyens d’évacuation et les classer en :
. moyens d’évacuation unitaire (une seule victime transportée) :
− médicalisés ;
− non médicalisés ;
. moyens d’évacuations multiples permettant le transport assis ou couché :
− médicalisés ;
− non médicalisés
- s’assurer de leur prise en compte par le CMOSAN (orienter les chefs d’agrès vers le CMOSAN) ;
- organiser la zone de stationnement des vecteurs d’évacuation (terrestres ou aériens), en distinguant
les moyens médicalisés des moyens non médicalisés ;
- s’assurer d’une aire d’embarquement à proximité du poste médical avancé ;
- déterminer et baliser le cheminement « sortie PMA - aire d’embarquement » ;
- s’assurer de la présentation de chaque vecteur demandé au poste médical avancé et de l’attribution
d’une mission de transport avec retour éventuel sur la zone ;
- s’assurer avant le départ effectif de l’engin :
. que la victime a bien été enregistrée au secrétariat de sortie PMA ;
. qu’elle est porteuse d’un bracelet SINUS et d’une FMA ;
. que le chef d’agrès rende compte au CMOSAN de son départ et de sa destination.
− qu’il soit bien précisé au chef d’agrès de revenir en zone d’évacuation une fois le transport vers
l’hôpital réalisé afin de procéder autant que de besoin à d’autres transports (hormis en cas
d’évacuations en une seule rotation).