POL129 séance 9-fin Flashcards
QU’est ce que l’approche réaliste
Expliquer les comportements des acteurs étatique dans le système international en se concentrant sur le pou voir la sécurité et la caisse de survie dans un environnement anarchique et compétitif que les États agissent principalement dans leur propre intérêt, cherchant à maximiser leur pouvoir et leur sécurité dans un système international anarchique. Les principaux concepts du réalisme comprennent le principe de l’état-nation souverain, l’équilibre des pouvoirs, la sécurité nationale et la primauté de la puissance militaire. Les réalistes croient souvent que la diplomatie et la négociation sont importantes, mais ils accordent une grande importance aux facteurs de pouvoir, y compris la force militaire, dans la résolution des conflits.
QU’EST CE QUE L’APPROCHE LIBÉRALE
les libéraux croient en la possibilité de progrès et de changement dans le système international. Ils insistent sur l’importance des valeurs telles que les droits de l’homme, la démocratie et le libre-échange pour favoriser la paix et la prospérité mondiales. coopération et l’interdépendance entre les acteurs internationaux. Les théoriciens libéraux soutiennent que la coopération internationale est possible grâce à des institutions internationales, à la diplomatie, au commerce, et à d’autres formes d’interaction pacifique. Contrairement aux réalistes,
QU’EST CE L’APPROCHE CONSTRUCTIVISTE
Dans le domaine des relations internationales, l’approche constructiviste met l’accent sur la manière dont les idées, les croyances et les normes façonnent les interactions entre les acteurs internationaux. Plutôt que de se concentrer uniquement sur les facteurs matériels tels que la puissance militaire ou économique, elle considère également l’importance des idées et des perceptions dans la construction des relations entre les États et les acteurs non étatiques. En d’autres termes, les interactions internationales sont influencées par les perceptions et les conceptions des acteurs concernant ce qui est légitime, juste ou acceptable.
QU’EST CE QU’UNE GUERRE HÉGÉMONIQUE?
Les guerres hégémoniques sont des conflits dans lesquels une grande puissance cherche à établir sa domination sur d’autres États ou régions. Ces guerres sont souvent motivées par des considérations de pouvoir et de contrôle des ressources stratégiques.
Comment expliquer les guerres généralisées (au-delà du dilemme de sécurité) ? (Famille « réaliste »)
Dans la perspective réaliste, les guerres généralisées peuvent être expliquées par des motivations telles que la recherche de puissance, la rivalité entre États pour le contrôle des territoires ou des ressources, ou la volonté de prévenir l’émergence d’une menace potentielle à leur propre sécurité.
QU’EST CE QUE L’ARME NUCLÉAIRE ET SON IMPACT SUR LES GUERRES ?
les armes nucléaires ont un impact profond sur les guerres et les relations internationales, influençant les stratégies militaires, la politique de dissuasion, et la dynamique des conflits à l’échelle mondiale.
Dissuasion : Les armes nucléaires sont souvent utilisées comme moyen de dissuasion, car la menace de représailles massives dissuade généralement les États de lancer une attaque nucléaire contre un adversaire doté de telles armes. Cela a conduit à ce qu’on appelle la doctrine de la dissuasion nucléaire, où la possession d’armes nucléaires est censée garantir la sécurité nationale en dissuadant les agressions potentielles.
Destruction massive : Les armes nucléaires ont un potentiel de destruction massive, capables de causer des pertes humaines massives et de dévaster des régions entières. La puissance destructrice des armes nucléaires est telle qu’une seule explosion peut avoir des conséquences dévastatrices sur les populations civiles, les infrastructures et l’environnement.
Escalade des conflits : La présence d’armes nucléaires dans un conflit peut entraîner une escalade rapide des hostilités, car l’utilisation de telles armes peut inciter les parties adverses à répondre de manière similaire ou à intensifier leur propre utilisation d’armes nucléaires.
Impact sur les stratégies militaires : Les armes nucléaires ont également un impact sur les stratégies militaires, car leur présence nécessite une planification et une préparation spécifiques pour la dissuasion, la défense et la gestion des crises. Les États dotés d’armes nucléaires doivent élaborer des politiques et des doctrines spécifiques pour leur utilisation, leur stockage et leur sécurité.
Stabilité stratégique : Bien que les armes nucléaires puissent contribuer à la stabilité stratégique en dissuadant les conflits majeurs entre les grandes puissances, elles peuvent également introduire des risques de sécurité, tels que la prolifération nucléaire et le risque d’accidents nucléaires ou de catastrophes.
Réflexions théoriques sur les changements et implications induits par l’arme atomique
L’introduction de l’arme nucléaire a entraîné des changements majeurs dans la stratégie militaire, la politique internationale et la théorie des relations internationales. Cela a conduit à un équilibre de la terreur, où la menace de représailles nucléaires dissuade souvent les États de recourir à la force militaire.
QUI EST ROBERT JERVIS
Robert Jervis est un politologue américain connu pour ses contributions à la théorie des relations internationales, en particulier pour ses travaux sur la sécurité, la prise de décision et la psychologie dans la politique étrangère.
QU’ELLE EST LA VISON «IDÉALISTE» DE L’IMPACT DE L’ARME NUCLÉAIRE?
Certains idéalistes estiment que l’arme nucléaire, en rendant les guerres conventionnelles trop risquées, a contribué à promouvoir la paix et la stabilité internationale en incitant les États à rechercher des solutions pacifiques à leurs différends.
L’ARME NUCLÉAIRE EMPÊCHE-T-ELLE LA GUERRE?
L’arme nucléaire dissuade souvent les États de s’engager dans des guerres majeures en raison de la peur des conséquences catastrophiques d’une escalade nucléaire. Cependant, elle n’élimine pas complètement le risque de conflits armés, notamment ceux à petite échelle ou impliquant des acteurs non étatiques.
CERTAINS RÉGIMES FAVORISENT-ILS LA PAIX ?
Selon la théorie de la paix démocratique, les démocraties ont tendance à être moins enclines à s’engager dans des conflits armés les unes contre les autres. Cela est attribué à divers facteurs, tels que la responsabilité démocratique, la transparence et la recherche de solutions pacifiques aux conflits.
EXLPLIQUE MOI LA THÉORIE DE LA PAIX DÉMOCRATIQUE ?
La théorie de la paix démocratique a été soutenue par plusieurs chercheurs et politologues, et elle a souvent été observée empiriquement dans les relations internationales. Les études ont montré que les démocraties ont moins tendance à s’engager dans des conflits militaires les unes contre les autres, bien que cette tendance ne soit pas absolue et qu’il puisse y avoir des exception.
Mécanismes de résolution pacifique des conflits : Les démocraties sont généralement dotées de mécanismes internes de résolution pacifique des conflits, tels que des processus électoraux, des institutions représentatives et des systèmes judiciaires indépendants. Ces mécanismes favorisent la résolution des différends de manière pacifique, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Responsabilité politique : Les dirigeants démocratiquement élus sont responsables devant leur population. Ils sont soumis à un contrôle démocratique et peuvent être tenus responsables de leurs décisions politiques, y compris celles liées à la guerre et à la paix. Par conséquent, les dirigeants démocratiques peuvent être moins enclins à s’engager dans des actions agressives ou risquées sur la scène internationale, de peur de perdre le soutien de leur électorat.
Interdépendance économique : Les démocraties tendent à avoir des liens économiques étroits entre elles, notamment à travers le commerce international et les investissements. Cette interdépendance économique crée des incitations à éviter les conflits, car les guerres peuvent perturber les relations commerciales et économiques bénéfiques.
Normes et valeurs partagées : Les démocraties partagent souvent des normes et des valeurs communes, telles que le respect des droits de l’homme, la primauté du droit et la résolution pacifique des conflits. Ces normes peuvent servir de base à la confiance mutuelle et à la coopération entre les États démocratiques
Comment classer les différents types d’alliance et analyser les raisons de leur formation ?
Les alliances peuvent être classées en fonction de leur nature (formelles ou informelles), de leurs objectifs (militaires, économiques, politiques), de leur structure (bilatérales, multilatérales) et de leur durée (permanentes ou temporaires). Leur formation peut être motivée par des considérations de sécurité, de stabilité régionale, de partage des charges ou d’intérêts communs.
COMMENT FONCTIONNE LES ALLIANCES?
Les alliances fonctionnent en fournissant un cadre de coopération et de sécurité entre les États membres. Elles peuvent impliquer des engagements militaires mutuels en cas d’agression, des consultations politiques régulières, des échanges d’informations et des initiatives de coopération économique ou diplomatique
QUELS SONT LES POINTS ESSENTIELS DANS LES INTERVENTIONS INTERNATIONALES ?
Quand intervenir ? :
Les interventions internationales dans les guerres civiles peuvent se produire pour diverses raisons, notamment pour protéger les civils, empêcher les atrocités, soutenir une partie du conflit, ou promouvoir la paix et la stabilité régionale. Les décisions d’intervenir peuvent être influencées par des considérations politiques, humanitaires, économiques et stratégiques.
Bilan pour les OMP :
Les opérations de maintien de la paix (OMP) sont souvent déployées dans le cadre d’interventions internationales pour aider à résoudre les conflits et stabiliser les zones touchées par les guerres civiles. Le bilan des OMP est mitigé, avec des succès dans certains cas mais aussi des critiques concernant leur efficacité, leur impartialité, et leurs limites opérationnelles.
Comportement des personnels internationaux :
Severine Autesserre est une chercheuse qui a étudié le comportement des personnels internationaux, y compris les travailleurs humanitaires et les membres des OMP, dans les zones de conflit. Ses travaux mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés ces acteurs, tels que la méconnaissance des réalités locales, les dynamiques de pouvoir complexes, et les risques liés à la sécurité. Elle propose des approches alternatives pour améliorer l’efficacité et la pertinence de l’aide internationale dans les contextes de guerre civile.
LA PERSPECTIVE DE CHARLES TILLY
Les guerres font les États :
Charles Tilly, un sociologue et historien renommé, a avancé l’idée selon laquelle les guerres ont joué un rôle crucial dans la formation et la consolidation des États. Selon lui, les guerres ont été des catalyseurs de changement institutionnel, en permettant aux États de collecter des ressources, de mobiliser la population, et de renforcer leur autorité et leur légitimité.
Comparaison État = crime organisé :
Tilly a également comparé les États à des organisations criminelles, suggérant que les deux entités utilisent souvent des tactiques similaires pour contrôler la population et étendre leur influence. Il a décrit l’État comme un “racket”, utilisant la coercition et la violence pour extraire des ressources des citoyens et des territoires sous son contrôle.
QU’ELLES SONT LES CHANGEMENTS INSTITUTIONNELS ET GUERRE?
Passage des empires aux États-nations :
Le passage des empires aux États-nations est un processus historique majeur qui a eu lieu principalement aux XVIIIe et XIXe siècles. Les empires multiethniques et multiculturels ont cédé la place à des entités politiques plus homogènes, fondées sur une identité nationale partagée. Ce changement institutionnel a souvent été accompagné de conflits, notamment des guerres civiles et des guerres de sécession, alors que les groupes ethniques et nationaux cherchaient à établir leur propre État-nation.
Guerres civiles et de sécession :
Les guerres civiles et les guerres de sécession ont souvent été des conséquences du passage des empires aux États-nations. Les tensions ethniques, culturelles et politiques ont éclaté en conflits armés alors que les groupes cherchaient à obtenir l’indépendance ou à établir leur propre gouvernance dans le cadre d’un nouvel État-nation.
Guerres interétatiques :
Les changements institutionnels, tels que l’émergence des États-nations, ont également été associés à des guerres interétatiques, alors que les nouveaux États cherchaient à affirmer leur souveraineté, à établir leurs frontières et à consolider leur pouvoir régional ou mondial.
LE PARADIGME BUREAUCRATIQUE
Le paradigme bureaucratique met en évidence le rôle des institutions et des processus bureaucratiques dans la formulation et la mise en œuvre de la politique étrangère. Il considère les gouvernements comme des organisations complexes avec des acteurs internes ayant des intérêts et des objectifs divergents, ce qui peut influencer les décisions et les politiques.
COMMENT FONCTIONNENT LES APPAREILS POLITICO-BUREAUCRATIQUES?
Les appareils politico-bureaucratiques désignent les structures organisationnelles et les processus décisionnels à l’intérieur des gouvernements. Ils comprennent les ministères des Affaires étrangères, les agences de renseignement, les organes de défense, et d’autres institutions qui contribuent à la formulation et à la mise en œuvre de la politique étrangère. Leur fonctionnement peut varier en fonction des régimes politiques, des cultures organisationnelles et des priorités politiques.
Comment les perspectives libérales et réalistes de la politique étrangère diffèrent-elles en termes de vision de l’acteur rationnel et de la notion d’intérêt, en tenant compte de la perception de l’État comme unitaire ou non ?
Les libéraux mettent l’accent sur les acteurs rationnels qui poursuivent des intérêts variés, y compris des intérêts particuliers, dans un cadre international où la coopération et les institutions peuvent façonner les interactions entre les États. Les réalistes, quant à eux, voient les acteurs comme principalement motivés par des intérêts nationaux définis de manière unitaire, axés sur la maximisation du pouvoir et de la sécurité dans un système anarchique
En quoi le paradigme bureaucratique, avec ses modèles d’acteur rationnel, de processus organisationnel et de politique gouvernementale, apporte-t-il une perspective différente sur la prise de décision en politique étrangère, en particulier lorsque l’État est perçu comme non unitaire ?
Le paradigme bureaucratique met en lumière les processus complexes et les dynamiques internes des institutions gouvernementales, reconnaissant que la politique étrangère est souvent le résultat de marchandages et de négociations entre différents acteurs bureaucratiques qui poursuivent des intérêts et des objectifs divergents. Cela inclut la prise en compte des influences externes et des normes sociales qui peuvent façonner les décisions
Quelles sont les principales critiques adressées aux théories traditionnelles de la politique étrangère, telles que le réalisme et le libéralisme, en ce qui concerne la négligence de l’aspect bureaucratique ou parlementaire dans le processus décisionnel
Les critiques soulignent souvent que les perspectives traditionnelles telles que le réalisme et le libéralisme ont tendance à simplifier la prise de décision en politique étrangère en négligeant les interactions complexes entre les différentes institutions gouvernementales, les groupes d’intérêt, et les processus parlementaires. Cette simplification peut conduire à une compréhension incomplète des motivations et des contraintes qui influencent les décisions politiques.
Quels sont les principaux facteurs qui influencent les décisions des leaders politiques, notamment en matière de politique étrangère, selon la théorie psycho-politique ?
Les décisions des leaders politiques sont principalement influencées par un ensemble complexe de facteurs psychologiques et cognitifs, notamment les valeurs qu’ils ont intériorisées, leur appréciation de leur propre État et des autres pays, les informations dont ils disposent, leurs sentiments à l’égard des acteurs internationaux et leur propension à agir ou à temporiser. Cette perspective met en lumière l’importance des perceptions et de la personnalité des dirigeants dans la formulation des politiques étrangères.
Quels sont certains des biais cognitifs courants qui peuvent influencer le processus de prise de décision d’un acteur rationnel, notamment en politique étrangère ?
Les biais cognitifs peuvent inclure le biais d’expérience, où des expériences passées positives peuvent conduire à une surestimation des chances de succès futurs, les raisonnements d’attribution des causes, l’aversion au risque et le mécanisme de confirmation, où seuls les faits qui valident les croyances initiales sont retenus dans l’analyse
Comment les heuristiques de décision sont-elles utilisées dans le processus de prise de décision, en politique étrangère ou dans d’autres domaines ?
Les heuristiques de décision, telles que l’ancrage (utilisation d’une référence initiale pour évaluer une situation), le raisonnement analogique (comparer une situation actuelle à une situation passée similaire) et la disponibilité (utilisation d’informations facilement accessibles pour prendre une décision), peuvent simplifier et accélérer le processus de prise de décision, mais peuvent également conduire à des erreurs de jugement.
Comment la pensée groupale peut-elle influencer les processus de décision, comme observé dans des organisations telles que le service des Armées en France ?
La pensée groupale se réfère à la tendance des membres d’un groupe à rechercher le consensus et à éviter les conflits, ce qui peut entraîner une suppression des opinions divergentes et une prise de décision basée sur le consensus plutôt que sur une évaluation objective des options. Cette dynamique peut être observée dans des organisations telles que le service des Armées en France, où les hiérarchies et les cultures organisationnelles peuvent favoriser la conformité plutôt que le débat ouvert.
En quoi la compréhension des modèles de l’entité unitaire et non-unitaire est-elle essentielle pour analyser les processus de prise de décision en politique étrangère ?
La compréhension des modèles de l’entité unitaire et non-unitaire est essentielle car elle influence la façon dont nous interprétons les décisions prises par les États en matière de politique étrangère. Alors que le modèle de l’entité unitaire suppose une cohérence et une rationalité dans les actions des États, le modèle de l’entité non-unitaire reconnaît la complexité des influences internes et des intérêts divergents qui peuvent façonner les décisions politiques. Cette distinction permet d’analyser de manière plus nuancée les motivations et les processus de prise de décision des États
Quels sont les deux modèles principaux utilisés pour comprendre les décisions prises au sein des États en relations internationales ?
le modèle de l’entité unitaire et le modèle de l’entité non-unitaire. Le modèle de l’entité unitaire considère l’État comme un acteur rationnel et cohérent, prenant des décisions basées sur des intérêts nationaux unifiés. En revanche, le modèle de l’entité non-unitaire reconnaît la présence de divers intérêts, acteurs et processus de prise de décision au sein de l’État, ce qui peut entraîner des politiques et des décisions divergentes.
qui a dit : La « routinisation » de l’hostilité envers l’autre permet au régime de garder un « sens de soi ».
Jennifer Mitzen