POL129 séance 9-fin Flashcards

1
Q

QU’est ce que l’approche réaliste

A

Expliquer les comportements des acteurs étatique dans le système international en se concentrant sur le pou voir la sécurité et la caisse de survie dans un environnement anarchique et compétitif que les États agissent principalement dans leur propre intérêt, cherchant à maximiser leur pouvoir et leur sécurité dans un système international anarchique. Les principaux concepts du réalisme comprennent le principe de l’état-nation souverain, l’équilibre des pouvoirs, la sécurité nationale et la primauté de la puissance militaire. Les réalistes croient souvent que la diplomatie et la négociation sont importantes, mais ils accordent une grande importance aux facteurs de pouvoir, y compris la force militaire, dans la résolution des conflits.

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2
Q

QU’EST CE QUE L’APPROCHE LIBÉRALE

A

les libéraux croient en la possibilité de progrès et de changement dans le système international. Ils insistent sur l’importance des valeurs telles que les droits de l’homme, la démocratie et le libre-échange pour favoriser la paix et la prospérité mondiales. coopération et l’interdépendance entre les acteurs internationaux. Les théoriciens libéraux soutiennent que la coopération internationale est possible grâce à des institutions internationales, à la diplomatie, au commerce, et à d’autres formes d’interaction pacifique. Contrairement aux réalistes,

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3
Q

QU’EST CE L’APPROCHE CONSTRUCTIVISTE

A

Dans le domaine des relations internationales, l’approche constructiviste met l’accent sur la manière dont les idées, les croyances et les normes façonnent les interactions entre les acteurs internationaux. Plutôt que de se concentrer uniquement sur les facteurs matériels tels que la puissance militaire ou économique, elle considère également l’importance des idées et des perceptions dans la construction des relations entre les États et les acteurs non étatiques. En d’autres termes, les interactions internationales sont influencées par les perceptions et les conceptions des acteurs concernant ce qui est légitime, juste ou acceptable.

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4
Q

QU’EST CE QU’UNE GUERRE HÉGÉMONIQUE?

A

Les guerres hégémoniques sont des conflits dans lesquels une grande puissance cherche à établir sa domination sur d’autres États ou régions. Ces guerres sont souvent motivées par des considérations de pouvoir et de contrôle des ressources stratégiques.

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5
Q

Comment expliquer les guerres généralisées (au-delà du dilemme de sécurité) ? (Famille « réaliste »)

A

Dans la perspective réaliste, les guerres généralisées peuvent être expliquées par des motivations telles que la recherche de puissance, la rivalité entre États pour le contrôle des territoires ou des ressources, ou la volonté de prévenir l’émergence d’une menace potentielle à leur propre sécurité.

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6
Q

QU’EST CE QUE L’ARME NUCLÉAIRE ET SON IMPACT SUR LES GUERRES ?

A

les armes nucléaires ont un impact profond sur les guerres et les relations internationales, influençant les stratégies militaires, la politique de dissuasion, et la dynamique des conflits à l’échelle mondiale.
Dissuasion : Les armes nucléaires sont souvent utilisées comme moyen de dissuasion, car la menace de représailles massives dissuade généralement les États de lancer une attaque nucléaire contre un adversaire doté de telles armes. Cela a conduit à ce qu’on appelle la doctrine de la dissuasion nucléaire, où la possession d’armes nucléaires est censée garantir la sécurité nationale en dissuadant les agressions potentielles.

Destruction massive : Les armes nucléaires ont un potentiel de destruction massive, capables de causer des pertes humaines massives et de dévaster des régions entières. La puissance destructrice des armes nucléaires est telle qu’une seule explosion peut avoir des conséquences dévastatrices sur les populations civiles, les infrastructures et l’environnement.

Escalade des conflits : La présence d’armes nucléaires dans un conflit peut entraîner une escalade rapide des hostilités, car l’utilisation de telles armes peut inciter les parties adverses à répondre de manière similaire ou à intensifier leur propre utilisation d’armes nucléaires.

Impact sur les stratégies militaires : Les armes nucléaires ont également un impact sur les stratégies militaires, car leur présence nécessite une planification et une préparation spécifiques pour la dissuasion, la défense et la gestion des crises. Les États dotés d’armes nucléaires doivent élaborer des politiques et des doctrines spécifiques pour leur utilisation, leur stockage et leur sécurité.

Stabilité stratégique : Bien que les armes nucléaires puissent contribuer à la stabilité stratégique en dissuadant les conflits majeurs entre les grandes puissances, elles peuvent également introduire des risques de sécurité, tels que la prolifération nucléaire et le risque d’accidents nucléaires ou de catastrophes.

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7
Q

Réflexions théoriques sur les changements et implications induits par l’arme atomique

A

L’introduction de l’arme nucléaire a entraîné des changements majeurs dans la stratégie militaire, la politique internationale et la théorie des relations internationales. Cela a conduit à un équilibre de la terreur, où la menace de représailles nucléaires dissuade souvent les États de recourir à la force militaire.

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8
Q

QUI EST ROBERT JERVIS

A

Robert Jervis est un politologue américain connu pour ses contributions à la théorie des relations internationales, en particulier pour ses travaux sur la sécurité, la prise de décision et la psychologie dans la politique étrangère.

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9
Q

QU’ELLE EST LA VISON «IDÉALISTE» DE L’IMPACT DE L’ARME NUCLÉAIRE?

A

Certains idéalistes estiment que l’arme nucléaire, en rendant les guerres conventionnelles trop risquées, a contribué à promouvoir la paix et la stabilité internationale en incitant les États à rechercher des solutions pacifiques à leurs différends.

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10
Q

L’ARME NUCLÉAIRE EMPÊCHE-T-ELLE LA GUERRE?

A

L’arme nucléaire dissuade souvent les États de s’engager dans des guerres majeures en raison de la peur des conséquences catastrophiques d’une escalade nucléaire. Cependant, elle n’élimine pas complètement le risque de conflits armés, notamment ceux à petite échelle ou impliquant des acteurs non étatiques.

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11
Q

CERTAINS RÉGIMES FAVORISENT-ILS LA PAIX ?

A

Selon la théorie de la paix démocratique, les démocraties ont tendance à être moins enclines à s’engager dans des conflits armés les unes contre les autres. Cela est attribué à divers facteurs, tels que la responsabilité démocratique, la transparence et la recherche de solutions pacifiques aux conflits.

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12
Q

EXLPLIQUE MOI LA THÉORIE DE LA PAIX DÉMOCRATIQUE ?

A

La théorie de la paix démocratique a été soutenue par plusieurs chercheurs et politologues, et elle a souvent été observée empiriquement dans les relations internationales. Les études ont montré que les démocraties ont moins tendance à s’engager dans des conflits militaires les unes contre les autres, bien que cette tendance ne soit pas absolue et qu’il puisse y avoir des exception.

Mécanismes de résolution pacifique des conflits : Les démocraties sont généralement dotées de mécanismes internes de résolution pacifique des conflits, tels que des processus électoraux, des institutions représentatives et des systèmes judiciaires indépendants. Ces mécanismes favorisent la résolution des différends de manière pacifique, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Responsabilité politique : Les dirigeants démocratiquement élus sont responsables devant leur population. Ils sont soumis à un contrôle démocratique et peuvent être tenus responsables de leurs décisions politiques, y compris celles liées à la guerre et à la paix. Par conséquent, les dirigeants démocratiques peuvent être moins enclins à s’engager dans des actions agressives ou risquées sur la scène internationale, de peur de perdre le soutien de leur électorat.

Interdépendance économique : Les démocraties tendent à avoir des liens économiques étroits entre elles, notamment à travers le commerce international et les investissements. Cette interdépendance économique crée des incitations à éviter les conflits, car les guerres peuvent perturber les relations commerciales et économiques bénéfiques.

Normes et valeurs partagées : Les démocraties partagent souvent des normes et des valeurs communes, telles que le respect des droits de l’homme, la primauté du droit et la résolution pacifique des conflits. Ces normes peuvent servir de base à la confiance mutuelle et à la coopération entre les États démocratiques

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13
Q

Comment classer les différents types d’alliance et analyser les raisons de leur formation ?

A

Les alliances peuvent être classées en fonction de leur nature (formelles ou informelles), de leurs objectifs (militaires, économiques, politiques), de leur structure (bilatérales, multilatérales) et de leur durée (permanentes ou temporaires). Leur formation peut être motivée par des considérations de sécurité, de stabilité régionale, de partage des charges ou d’intérêts communs.

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14
Q

COMMENT FONCTIONNE LES ALLIANCES?

A

Les alliances fonctionnent en fournissant un cadre de coopération et de sécurité entre les États membres. Elles peuvent impliquer des engagements militaires mutuels en cas d’agression, des consultations politiques régulières, des échanges d’informations et des initiatives de coopération économique ou diplomatique

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15
Q

QUELS SONT LES POINTS ESSENTIELS DANS LES INTERVENTIONS INTERNATIONALES ?

A

Quand intervenir ? :
Les interventions internationales dans les guerres civiles peuvent se produire pour diverses raisons, notamment pour protéger les civils, empêcher les atrocités, soutenir une partie du conflit, ou promouvoir la paix et la stabilité régionale. Les décisions d’intervenir peuvent être influencées par des considérations politiques, humanitaires, économiques et stratégiques.

Bilan pour les OMP :
Les opérations de maintien de la paix (OMP) sont souvent déployées dans le cadre d’interventions internationales pour aider à résoudre les conflits et stabiliser les zones touchées par les guerres civiles. Le bilan des OMP est mitigé, avec des succès dans certains cas mais aussi des critiques concernant leur efficacité, leur impartialité, et leurs limites opérationnelles.

Comportement des personnels internationaux :
Severine Autesserre est une chercheuse qui a étudié le comportement des personnels internationaux, y compris les travailleurs humanitaires et les membres des OMP, dans les zones de conflit. Ses travaux mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés ces acteurs, tels que la méconnaissance des réalités locales, les dynamiques de pouvoir complexes, et les risques liés à la sécurité. Elle propose des approches alternatives pour améliorer l’efficacité et la pertinence de l’aide internationale dans les contextes de guerre civile.

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16
Q

LA PERSPECTIVE DE CHARLES TILLY

A

Les guerres font les États :
Charles Tilly, un sociologue et historien renommé, a avancé l’idée selon laquelle les guerres ont joué un rôle crucial dans la formation et la consolidation des États. Selon lui, les guerres ont été des catalyseurs de changement institutionnel, en permettant aux États de collecter des ressources, de mobiliser la population, et de renforcer leur autorité et leur légitimité.
Comparaison État = crime organisé :
Tilly a également comparé les États à des organisations criminelles, suggérant que les deux entités utilisent souvent des tactiques similaires pour contrôler la population et étendre leur influence. Il a décrit l’État comme un “racket”, utilisant la coercition et la violence pour extraire des ressources des citoyens et des territoires sous son contrôle.

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17
Q

QU’ELLES SONT LES CHANGEMENTS INSTITUTIONNELS ET GUERRE?

A

Passage des empires aux États-nations :
Le passage des empires aux États-nations est un processus historique majeur qui a eu lieu principalement aux XVIIIe et XIXe siècles. Les empires multiethniques et multiculturels ont cédé la place à des entités politiques plus homogènes, fondées sur une identité nationale partagée. Ce changement institutionnel a souvent été accompagné de conflits, notamment des guerres civiles et des guerres de sécession, alors que les groupes ethniques et nationaux cherchaient à établir leur propre État-nation.

Guerres civiles et de sécession :
Les guerres civiles et les guerres de sécession ont souvent été des conséquences du passage des empires aux États-nations. Les tensions ethniques, culturelles et politiques ont éclaté en conflits armés alors que les groupes cherchaient à obtenir l’indépendance ou à établir leur propre gouvernance dans le cadre d’un nouvel État-nation.

Guerres interétatiques :
Les changements institutionnels, tels que l’émergence des États-nations, ont également été associés à des guerres interétatiques, alors que les nouveaux États cherchaient à affirmer leur souveraineté, à établir leurs frontières et à consolider leur pouvoir régional ou mondial.

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18
Q

LE PARADIGME BUREAUCRATIQUE

A

Le paradigme bureaucratique met en évidence le rôle des institutions et des processus bureaucratiques dans la formulation et la mise en œuvre de la politique étrangère. Il considère les gouvernements comme des organisations complexes avec des acteurs internes ayant des intérêts et des objectifs divergents, ce qui peut influencer les décisions et les politiques.

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19
Q

COMMENT FONCTIONNENT LES APPAREILS POLITICO-BUREAUCRATIQUES?

A

Les appareils politico-bureaucratiques désignent les structures organisationnelles et les processus décisionnels à l’intérieur des gouvernements. Ils comprennent les ministères des Affaires étrangères, les agences de renseignement, les organes de défense, et d’autres institutions qui contribuent à la formulation et à la mise en œuvre de la politique étrangère. Leur fonctionnement peut varier en fonction des régimes politiques, des cultures organisationnelles et des priorités politiques.

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20
Q

Comment les perspectives libérales et réalistes de la politique étrangère diffèrent-elles en termes de vision de l’acteur rationnel et de la notion d’intérêt, en tenant compte de la perception de l’État comme unitaire ou non ?

A

Les libéraux mettent l’accent sur les acteurs rationnels qui poursuivent des intérêts variés, y compris des intérêts particuliers, dans un cadre international où la coopération et les institutions peuvent façonner les interactions entre les États. Les réalistes, quant à eux, voient les acteurs comme principalement motivés par des intérêts nationaux définis de manière unitaire, axés sur la maximisation du pouvoir et de la sécurité dans un système anarchique

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21
Q

En quoi le paradigme bureaucratique, avec ses modèles d’acteur rationnel, de processus organisationnel et de politique gouvernementale, apporte-t-il une perspective différente sur la prise de décision en politique étrangère, en particulier lorsque l’État est perçu comme non unitaire ?

A

Le paradigme bureaucratique met en lumière les processus complexes et les dynamiques internes des institutions gouvernementales, reconnaissant que la politique étrangère est souvent le résultat de marchandages et de négociations entre différents acteurs bureaucratiques qui poursuivent des intérêts et des objectifs divergents. Cela inclut la prise en compte des influences externes et des normes sociales qui peuvent façonner les décisions

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22
Q

Quelles sont les principales critiques adressées aux théories traditionnelles de la politique étrangère, telles que le réalisme et le libéralisme, en ce qui concerne la négligence de l’aspect bureaucratique ou parlementaire dans le processus décisionnel

A

Les critiques soulignent souvent que les perspectives traditionnelles telles que le réalisme et le libéralisme ont tendance à simplifier la prise de décision en politique étrangère en négligeant les interactions complexes entre les différentes institutions gouvernementales, les groupes d’intérêt, et les processus parlementaires. Cette simplification peut conduire à une compréhension incomplète des motivations et des contraintes qui influencent les décisions politiques.

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23
Q

Quels sont les principaux facteurs qui influencent les décisions des leaders politiques, notamment en matière de politique étrangère, selon la théorie psycho-politique ?

A

Les décisions des leaders politiques sont principalement influencées par un ensemble complexe de facteurs psychologiques et cognitifs, notamment les valeurs qu’ils ont intériorisées, leur appréciation de leur propre État et des autres pays, les informations dont ils disposent, leurs sentiments à l’égard des acteurs internationaux et leur propension à agir ou à temporiser. Cette perspective met en lumière l’importance des perceptions et de la personnalité des dirigeants dans la formulation des politiques étrangères.

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24
Q

Quels sont certains des biais cognitifs courants qui peuvent influencer le processus de prise de décision d’un acteur rationnel, notamment en politique étrangère ?

A

Les biais cognitifs peuvent inclure le biais d’expérience, où des expériences passées positives peuvent conduire à une surestimation des chances de succès futurs, les raisonnements d’attribution des causes, l’aversion au risque et le mécanisme de confirmation, où seuls les faits qui valident les croyances initiales sont retenus dans l’analyse

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25
Q

Comment les heuristiques de décision sont-elles utilisées dans le processus de prise de décision, en politique étrangère ou dans d’autres domaines ?

A

Les heuristiques de décision, telles que l’ancrage (utilisation d’une référence initiale pour évaluer une situation), le raisonnement analogique (comparer une situation actuelle à une situation passée similaire) et la disponibilité (utilisation d’informations facilement accessibles pour prendre une décision), peuvent simplifier et accélérer le processus de prise de décision, mais peuvent également conduire à des erreurs de jugement.

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26
Q

Comment la pensée groupale peut-elle influencer les processus de décision, comme observé dans des organisations telles que le service des Armées en France ?

A

La pensée groupale se réfère à la tendance des membres d’un groupe à rechercher le consensus et à éviter les conflits, ce qui peut entraîner une suppression des opinions divergentes et une prise de décision basée sur le consensus plutôt que sur une évaluation objective des options. Cette dynamique peut être observée dans des organisations telles que le service des Armées en France, où les hiérarchies et les cultures organisationnelles peuvent favoriser la conformité plutôt que le débat ouvert.

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27
Q

En quoi la compréhension des modèles de l’entité unitaire et non-unitaire est-elle essentielle pour analyser les processus de prise de décision en politique étrangère ?

A

La compréhension des modèles de l’entité unitaire et non-unitaire est essentielle car elle influence la façon dont nous interprétons les décisions prises par les États en matière de politique étrangère. Alors que le modèle de l’entité unitaire suppose une cohérence et une rationalité dans les actions des États, le modèle de l’entité non-unitaire reconnaît la complexité des influences internes et des intérêts divergents qui peuvent façonner les décisions politiques. Cette distinction permet d’analyser de manière plus nuancée les motivations et les processus de prise de décision des États

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28
Q

Quels sont les deux modèles principaux utilisés pour comprendre les décisions prises au sein des États en relations internationales ?

A

le modèle de l’entité unitaire et le modèle de l’entité non-unitaire. Le modèle de l’entité unitaire considère l’État comme un acteur rationnel et cohérent, prenant des décisions basées sur des intérêts nationaux unifiés. En revanche, le modèle de l’entité non-unitaire reconnaît la présence de divers intérêts, acteurs et processus de prise de décision au sein de l’État, ce qui peut entraîner des politiques et des décisions divergentes.

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29
Q

qui a dit : La « routinisation » de l’hostilité envers l’autre permet au régime de garder un « sens de soi ».

A

Jennifer Mitzen

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30
Q

Quelle est la différence entre la sécurité ontologique et la sécurité physique en matière de politique de sécurité des États ?

A

La sécurité ontologique se réfère à la sécurité perçue d’un État en tant qu’entité politique distincte et légitime, tandis que la sécurité physique concerne la protection contre les menaces militaires, politiques ou économiques directes. Bien que ces deux concepts soient interdépendants, la sécurité ontologique influence la perception de la légitimité et de l’existence même de l’État, tandis que la sécurité physique concerne la protection contre les menaces directes et matérielles.

31
Q

Comment la perception de la sécurité ontologique peut-elle influencer les politiques de sécurité et les stratégies de défense des États ?

A

La perception de la sécurité ontologique, qui concerne la sécurité perçue d’un État en tant qu’entité politique distincte et légitime, peut influencer les politiques de sécurité et les stratégies de défense des États en déterminant leur niveau de vigilance face aux menaces extérieures et internes. Une forte perception de la sécurité ontologique peut inciter un État à adopter des politiques de défense agressives pour protéger son existence et sa légitimité, tandis qu’une faible perception peut conduire à des politiques de sécurité plus conciliantes ou à des efforts diplomatiques pour renforcer la reconnaissance internationale de son statut d’État.

32
Q

En quoi les menaces à la sécurité physique peuvent-elles affecter la sécurité ontologique des États et influencer leurs politiques de sécurité ?

A

Les menaces à la sécurité physique, telles que les attaques militaires, les agressions politiques ou les crises économiques, peuvent remettre en question la stabilité et la légitimité des États, affectant ainsi leur sécurité ontologique. Ces menaces peuvent susciter des préoccupations quant à la survie même de l’État en tant qu’entité politique distincte et légitime, incitant les gouvernements à adopter des politiques de sécurité plus assertives pour protéger leur existence et leur légitimité contre de telles menaces.

33
Q

qu’est ce que la culture stratégique ?

A
  • La culture stratégique désigne les valeurs, les croyances et les traditions qui façonnent la manière dont un État perçoit et aborde les questions de sécurité et de politique étrangère. Elle influence les doctrines militaires, les stratégies diplomatiques et les comportements sur la scène internationale.
34
Q

que veux dire par extension CS?

A

Par extension CS = système de symboles présent au sein d’un Etat et déterminant ses actions (y compris celles ne relevant qu’indirectement du domaine militaire/sécuritaire)
Illustrations / exemples
«Européens de Vénus et Américains de Mars»

35
Q

Quels sont les principaux points abordés dans les travaux d’Holsti de 1970 concernant les rôles attribués par les États sur la scène internationale ?

A

La théorie des rôle : Dans ses travaux de 1970, Holsti souligne que les États s’attribuent des rôles spécifiques sur la scène internationale, basés sur leur perception des types de décisions, d’engagements, de règles et d’actions appropriés pour leur État. Cette conception des rôles étatiques joue un rôle essentiel dans la formulation des politiques étrangères et des stratégies de comportement des États dans les affaires internationales.

36
Q

Quels sont les principaux aspects à considérer concernant le rôle des États sur la scène internationale ?

A

Sur la scène internationale, chaque État peut se voir attribuer jusqu’à 17 rôles différents, allant de médiateur à belligérant en passant par gardien de la paix. En moyenne, les États s’attribuent entre quatre à cinq de ces rôles, parfois de manière contradictoire. Cette multiplicité de rôles et leur éventuelle contradiction reflètent la complexité des interactions étatiques et des objectifs poursuivis sur la scène mondiale.

37
Q

Quels facteurs peuvent influencer le choix d’un rôle ou d’un aspect de la culture stratégique par un État sur la scène internationale ?

A

Plusieurs facteurs peuvent influencer ce choix, notamment le contexte spécifique du conflit ou de la crise, les dynamiques de pouvoir et d’influence internationale, l’évolution des priorités et des intérêts nationaux, ainsi que les contraintes institutionnelles et politiques internes.

38
Q

Comment le contexte spécifique d’une crise ou d’un conflit peut-il déterminer le rôle adopté par un État sur la scène internationale ?

A

Le contexte spécifique d’une crise ou d’un conflit peut jouer un rôle déterminant dans le choix du rôle adopté par un État. Par exemple, une crise humanitaire peut inciter un État à adopter un rôle de secouriste ou de médiateur, tandis qu’une menace sécuritaire directe peut le pousser à adopter un rôle de défenseur de la sécurité nationale.

39
Q

Quelles sont les limites des approches théoriques traditionnelles dans l’explication du choix des rôles par les États sur la scène internationale ?

A

Les approches théoriques traditionnelles peuvent souvent négliger la complexité des facteurs qui influencent le choix des rôles par les États, tels que les dynamiques de pouvoir, les évolutions des priorités nationales et les contraintes institutionnelles internes. Une approche holistique et contextuelle est nécessaire pour comprendre pleinement la prise de décision en politique étrangère.

40
Q

Evolution du système économique international entre le XX° et le XXI° siècles

A

Au cours du XXe siècle, le système économique international a connu plusieurs évolutions majeures, notamment la montée du protectionnisme dans l’entre-deux-guerres, la création du système de Bretton Woods après la Seconde Guerre mondiale, la libéralisation croissante des échanges dans les années 1980 et 1990, et l’émergence de nouveaux acteurs économiques tels que la Chine et les économies émergentes.

41
Q

Quels sont les postulats fondamentaux de la théorie économique libérale et quels sont leurs principaux concepts et objectifs ?

A

la rationalité des individus, la conviction que le marché doit être laissé à lui-même et que l’économie de marché permet une allocation rationnelle et efficace des ressources. Les principaux concepts et objectifs comprennent la poursuite de la croissance économique équilibrée et l’amélioration du bien-être général, avec un rôle minimal mais essentiel de l’État. De plus, la théorie libérale met en avant que la richesse des nations dépend du commerce et que chaque État devrait orienter sa production en fonction de ses avantages comparatifs.

42
Q

Quelles sont les applications pratiques de la théorie économique libérale dans le contexte international ?

A

promotion de la spécialisation internationale, la construction d’une économie mondiale fondée sur la libre compétition, et la conception du commerce international comme un jeu à somme variable. Cette approche est considérée comme un gage de paix et de sécurité, car elle favorise les échanges économiques entre les nations plutôt que les conflits.

43
Q

En quoi la théorie économique libérale propose-t-elle une vision spécifique de la relation entre les États et l’économie mondiale ?

A

La théorie économique libérale propose une vision où les États jouent un rôle minimal mais essentiel dans l’économie mondiale, en favorisant la libre compétition et en permettant aux mécanismes du marché de fonctionner sans trop d’intervention. Cette approche repose sur la conviction que le commerce international, fondé sur la spécialisation et les avantages comparatifs, est un moteur de prospérité économique et de stabilité politique à l’échelle mondiale.

44
Q

Quels sont les principaux postulats et concepts du néomercantilisme, et comment ces idées influencent-elles les politiques économiques des États ?

A

a division internationale du travail est imposée par les États les plus puissants, et recommande à chaque État d’imiter l’Angleterre en développant un système industriel complet. Les principaux concepts incluent la limitation des importations par des barrières tarifaires et non tarifaires, ainsi que la recherche de l’autosuffisance économique, de la souveraineté politique et de la sécurité nationale. Cette approche a conduit à l’adoption de politiques de nationalisme économique par des pays comme l’Italie, l’Allemagne et le Japon.

45
Q

Comment le néomercantilisme se distingue-t-il des autres approches économiques en matière de politique commerciale et industrielle ?

A

Contrairement aux approches libérales qui prônent la libre concurrence et la spécialisation internationale, le néomercantilisme met l’accent sur la nécessité pour chaque État de développer son propre système industriel complet, en imposant des limitations aux importations et en favorisant l’autosuffisance économique. Cette approche souligne également l’importance de la souveraineté politique et de la sécurité nationale, ce qui peut conduire à des politiques économiques et commerciales protectionnistes et nationalistes.

46
Q

Quels étaient les principaux éléments du dispositif d’après-guerre mis en place, notamment en Europe, en réponse à la destruction économique causée par la Seconde Guerre mondiale, et quelles sont les origines de ce dispositif ?

A

Le dispositif d’après-guerre comprenait des plans de reconstruction et de redynamisation des économies en Europe, notamment grâce à l’aide américaine. Une étape importante de cette reconstruction fut la Conférence monétaire et financière de Bretton Woods en juillet 1944, qui a abouti à la création du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Cependant, contrairement à ces institutions, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’a pas été créée à ce moment-là ; à la place, le General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) a été mis en place pour réguler le commerce international.

47
Q

Quelles sont les missions centrales du Fonds monétaire international (FMI) et comment fonctionne-t-il en termes de membership et de quote-part ?

A

Le FMI a deux missions centrales : premièrement, il vise à assurer la convertibilité et la parité des monnaies internationales ; deuxièmement, il apporte un soutien aux États pour qu’ils maintiennent l’équilibre de leur balance des paiements. En ce qui concerne son fonctionnement, le FMI est composé de membres qui contribuent à son capital par le biais de quote-parts, reflétant ainsi leur poids économique respectif dans l’organisation.

48
Q

Comment le Fonds monétaire international (FMI) fournit-il une assistance aux États membres et quelles sont les conditions associées à cette assistance ?

A

Le FMI fournit une assistance financière aux États membres qui rencontrent des difficultés dans le maintien de l’équilibre de leur balance des paiements. Cependant, cette assistance est souvent soumise à des conditions, connues sous le nom de conditionnalité, qui impliquent des réformes économiques et financières spécifiques que le pays bénéficiaire doit mettre en œuvre pour stabiliser son économie et rembourser les fonds prêtés par le FMI.

49
Q

Quel est le rôle principal de la Banque mondiale, également connue sous le nom de Banque internationale de reconstruction et de développement (BIRD), et quelles sont ses limites historiques ?

A

La Banque mondiale a pour mission principale de fournir des prêts à long terme pour la reconstruction des pays. Cependant, malgré ses efforts, elle n’a pas été en mesure de prendre en charge complètement la reconstruction de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale.

50
Q

Comment la Banque mondiale s’est-elle réorientée au fil du temps et quel est son focus actuel en termes d’activités et d’organisations associées ?

A

Au fil du temps, la Banque mondiale s’est réorientée vers les pays pauvres. Elle a développé trois organisations affiliées pour étendre son action : la Société financière internationale (SFI) pour les investissements privés, l’Association internationale pour le développement (IDA) pour les prêts concessionnels aux pays les plus pauvres, et l’Agence multilatérale de garantie des investissements pour encourager les investissements étrangers dans les pays en développement.

51
Q
  1. L’absence d’OMC – la création du GATT ?
A
  • Avant la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995, le système de commerce international était régulé principalement par le General Agreement on Tariffs and Trade (GATT), qui était un ensemble de règles et de principes visant à promouvoir le libre-échange et à réglementer les pratiques commerciales entre les pays membres
52
Q

Quelles ont été les principales raisons de l’érosion du système de Bretton Woods depuis 1975, et quelles ont été les conséquences en termes d’accords internationaux ?

A

L’érosion du système de Bretton Woods a été causée en partie par la crise monétaire de 1971 et la crise financière de 1983. En réponse à ces événements, de nouveaux accords internationaux ont été poursuivis, notamment la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans les années 1980. De plus, l’émergence des intégrations régionales a modifié le paysage économique mondial, selon les cinq stades successifs de l’intégration identifiés par Bela Balassa, bien que cette évolution ne suive pas un modèle linéaire.

53
Q

Comment l’acceptation des règles de l’OMC a-t-elle varié au fil du temps, et quel a été l’impact de l’échec du cycle de Doha ?

A

Bien que les dérogations aux règles de l’OMC aient été acceptées dans certains cas, l’échec du cycle de Doha a marqué un tournant dans les négociations commerciales internationales. Cela a conduit à des changements dans la perception de l’OMC et de son efficacité dans la régulation du commerce mondial, illustrant les défis rencontrés par les institutions internationales dans un environnement économique et politique en constante évolution.

54
Q

Comment peut-on résumer l’évolution du système économique international entre le XXe et le XXIe siècles, en mettant en lumière les principaux éléments tels que le libéralisme, le néomercantilisme, et les efforts de stabilisation comme le système de Bretton Woods et l’OMC ?

A

L’évolution du système économique international du XXe au XXIe siècle a été marquée par une tension entre le libéralisme, mettant l’accent sur la loi du marché comme gage de paix, et le néomercantilisme, prônant une méfiance envers la division internationale du travail tant que l’autosuffisance n’est pas assurée. De la crise de 1929 à la Seconde Guerre mondiale, cette tension s’est manifestée par des périodes d’isolement et de néomercantilisme impérialiste. Le système de Bretton Woods, avec la création de la Banque mondiale et du FMI, visait à stabiliser l’économie mondiale et à fluidifier les échanges commerciaux, mais malgré ces efforts, l’OMC n’a pas réussi à résoudre les défis actuels, notamment les crises des années 70 et 80, et l’émergence d’accords commerciaux régionaux, soulignant ainsi les limites du système actuel.

55
Q

Théorie de la stabilité hégémonique, approche néoréaliste

A

La théorie de la stabilité hégémonique suggère que la stabilité du système économique international dépend souvent de la présence d’une puissance dominante, ou hégémonique, qui fournit un leadership et une coordination économique. Cette puissance hégémonique peut favoriser la stabilité en fournissant des biens publics mondiaux et en facilitant la résolution des crises économiques.

56
Q

explique moi la Théorie critique (R. Cox) :

A

La théorie critique, développée par Robert Cox met l’accent sur les dimensions politiques, sociales et idéologiques de l’économie politique internationale. Elle critique les modèles traditionnels de l’économie politique pour leur partialité envers les intérêts des élites économiques et politiques, et cherche à mettre en lumière les relations de pouvoir et les inégalités qui sous-tendent le système économique international.

57
Q

Comment l’hégémonie des États les plus puissants est-elle définie et quelles sont les principales composantes sur lesquelles elle repose ?

A

sur leur puissance économique, financière, politique et militaire, mais également sur leur capacité à imposer leurs conceptions idéologiques, leurs normes et leurs valeurs culturelles aux classes subordonnées et aux institutions. Cela signifie que leur influence dépasse le simple exercice du pouvoir et englobe également la domination culturelle et idéologique.

58
Q

Comment l’ordre hégémonique se manifeste-t-il dans le système international, selon Battistella, et quel est le rôle des organisations internationales dans ce processus ?

A

Selon Battistella, l’ordre hégémonique se manifeste par des normes légitimées par les organisations internationales, qui ne sont elles-mêmes que le produit de l’ordre existant. En d’autres termes, les normes et les règles établies par les organisations internationales reflètent souvent les intérêts et les valeurs des États les plus puissants, contribuant ainsi à maintenir et à légitimer l’ordre hégémonique. Cependant, il convient de noter que l’efficacité de cet ordre et l’ampleur de son influence peuvent être soumises à des limites empiriques, comme en témoigne par exemple le fonctionnement de l’ONU et ses succès ou échecs dans la promotion de la paix et de la sécurité internationales.

59
Q

Quel est le régime possible selon les libéraux en ce qui concerne l’impact des organisations internationales ?

A

le système peut se développer même sans hégémon, comme cela a été observé dans les années 70-90, grâce à l’influence et à l’action des organisations internationales.

60
Q

Quelles sont les approches sous-développées dans les théories des relations internationales ?

A

Les approches sous-développées comprennent la famille réaliste et la famille marxiste/néomarxiste, qui proposent des analyses alternatives de la dynamique des relations internationales.

61
Q

Quelle est la vision de l’équilibre des puissances selon la théorie de la stabilité hégémonique ?

A

La théorie de la stabilité hégémonique postule que l’hégémon favorise le développement d’un système d’institutions internationales stables, tout en maintenant un certain équilibre des puissances.

62
Q

Comment l’ordre hégémonique se manifeste-t-il selon la théorie critique néogramscienne ?

A

Selon la théorie critique néogramscienne, l’ordre hégémonique se manifeste par des normes légitimées par les organisations internationales, qui ne sont elles-mêmes que le produit de l’ordre existant, reflétant ainsi les intérêts et les valeurs des États les plus puissants.

63
Q

Pourquoi les organisations internationales se développent-elles selon l’approche libérale, et quels sont les avantages qui en découlent ?

A

es organisations internationales se développent en raison de leurs avantages, notamment parce qu’elles rendent la désertion moins attirante grâce à l’augmentation du nombre de transactions, ce qui diminue le risque de représailles. De plus, elles favorisent le développement des liens interétatiques en créant de l’interdépendance entre les États, et fournissent plus d’informations, permettant ainsi aux États d’avoir une meilleure connaissance des intentions et des actions des autres. En outre, bien que les organisations internationales ne soient pas directement des gendarmes, elles exercent une influence indirecte qui allège la nécessité de surveillance constante entre les États.

64
Q

Quels sont les trois stages d’évolution des normes selon la théorie de la diffusion, et qu’implique chacun de ces stades ?

A

l’émergence, l’acceptation de la norme (caractérisée par un phénomène de cascade et une dynamique d’imitation) et l’internalisation (où la norme est moins remise en question et devient partie intégrante des comportements et des valeurs).

65
Q

Quel est le rôle des entrepreneurs dans la diffusion des normes ?

A

Les entrepreneurs jouent un rôle crucial dans la diffusion des normes en tant qu’agents de changement et de promotion de nouvelles idées, valeurs et pratiques. Ils peuvent influencer l’émergence et la propagation des normes en les introduisant dans différentes sphères de la société et en les associant à des récits attractifs et convaincants.

66
Q

Comment les organisations internationales développent-elles leur autonomie, selon Barnett et Finnemore, et quel en est l’impact sur leur comportement vis-à-vis de leurs principaux, notamment les États ?

A

Selon Barnett et Finnemore, les organisations internationales développent leur autonomie en étant capables de promouvoir leurs propres agendas, tout en étant soumises aux contraintes posées par les États. Cette autonomie accrue peut conduire à des comportements déviants vis-à-vis de leurs principaux, tels que les États, et des objectifs stricts qui leur avaient été assignés.

67
Q

Quels sont les travers des organisations internationales en tant que bureaucraties autonomes, selon les observations de Barnett et Finnemore ?

A

Les organisations internationales peuvent dévier de leurs objectifs stricts et développer une autonomie qui leur permet de promouvoir leurs propres agendas, indépendamment des attentes des États membres. Ce comportement non anticipé par les États peut entraîner des tensions et des frictions dans les relations internationales, remettant en question la légitimité et l’efficacité de ces organisations.

68
Q

Comment une organisation internationale gagne-t-elle en influence et en pouvoir, selon les perspectives de Bergeron et Carpenter ?

A

Selon Bergeron, une organisation internationale gagne en influence et en pouvoir en développant son autonomie grâce à la reconnaissance de son expertise, en testant de nouvelles positions tout en évitant d’attaquer frontalement un État. Un exemple illustratif est l’agence européenne des drogues et toxicomanie. Carpenter, quant à lui, souligne que les organisations internationales peuvent gagner en influence grâce à leur autonomie issue de leur réseau, à leur capacité à poursuivre un but unique, à l’absence de concurrence et à leur non-partisanisme.

69
Q

Comment le comportement des organisations internationales est-il influencé par leur nature bureaucratique, notamment en termes d’autocensure ?

A

En raison de leur nature bureaucratique, les organisations internationales ont tendance à s’autocensurer afin de pouvoir continuer d’intervenir dans un pays sans provoquer de réactions négatives. Cette autocensure est un mécanisme par lequel les organisations internationales limitent leurs actions ou leurs discours pour éviter les conflits avec les États membres ou d’autres acteurs internationaux.

70
Q

Comment Cohen, March et Olsen décrivent-ils les anarchies organisées selon la théorie de la corbeille à papier ?

A

les anarchies organisées sont caractérisées par l’absence d’objectifs véritablement cohérents et partagés par tous les membres de l’organisation. La mécanique décisionnelle est vague et erratique, reposant sur des séries d’essais et d’erreurs, ainsi que sur divers apprentissages et bricolages. Les membres participent de manière intermittente et plus ou moins active à la prise de décision, sans qu’il soit possible ou réaliste d’assumer une supervision constante des tâches réalisées.

71
Q

Comment Kingdom décrit-il les anarchies organisées, en se référant à l’analogie avec l’université ?

A

es anarchies organisées sont comparables à l’université, où les objectifs sont flous et la mécanique décisionnelle est vague et erratique. Les logiques de décision restent souvent opaques aux membres de l’organisation, et la participation des membres à la prise de décision est intermittente et variée, sans qu’une supervision constante des tâches soit réalisable.

72
Q

Comment le processus décisionnel est-il décrit dans le modèle de la poubelle de March, notamment en termes de flux indépendants et de rencontre entre problèmes et solutions ?

A

Dans le modèle de la poubelle de March, le processus décisionnel est caractérisé par le croisement de quatre flux indépendants : un flux de problèmes, un flux de solutions, un flux de participants et un flux de choix. La prise de décision est ainsi dépeinte comme une rencontre hasardeuse entre des solutions qui existent déjà et des problèmes à résoudre. Ce modèle met en avant le caractère chaotique et peu structuré du processus décisionnel dans les organisations, où les décisions sont prises de manière non linéaire et souvent en l’absence d’une délibération rationnelle.

73
Q

Comment Kingdom aborde-t-il la variation dans les modèles des courants, en mettant l’accent sur les fenêtres d’opportunités et les entrepreneurs, et comment cela est illustré dans l’exemple du « Garbage Can Model » de Michael Lipson dans le contexte du maintien de la paix des Nations Unies ?

A

la variation dans les modèles des courants en mettant en évidence trois courants principaux : le courant des solutions, le courant des problèmes et le courant du jeu politique, tout en soulignant l’importance des fenêtres d’opportunités et des entrepreneurs dans le processus décisionnel. Cela est illustré dans l’exemple du « Garbage Can Model » de Michael Lipson dans le contexte du maintien de la paix des Nations Unies, où les décisions sont prises de manière opportuniste et les solutions trouvées sont souvent le résultat de circonstances fortuites plutôt que d’une planification stratégique.

74
Q

Comment l’institutionnalisme historique, tel que défini dans le néoinstitutionnalisme historique en politique publique, illustre-t-il le poids du passé, et comment ce concept est-il lié aux approches de Finnemore et de Sikkink concernant la définition des normes ?

A

L’institutionnalisme historique, notamment dans sa forme néoinstitutionnaliste appliquée à la politique publique, met en lumière le phénomène de dépendance au sentier, où les choix présents sont largement influencés par les structures institutionnelles et les événements passés. Ce concept trouve des affinités avec les approches de Finnemore et de Sikkink concernant la définition des normes, qui soulignent l’importance des expériences passées dans la construction et la légitimation des normes internationales. Par exemple, Stéphanie Hoffmann explore l’impact du chevauchement institutionnel sur le développement de la Politique de Sécurité et de Défense Commune de l’Union Européenne, illustrant ainsi comment les héritages institutionnels influencent les politiques contemporaines.