PLAN JAUNE Flashcards

1
Q

Ce concept précise l’engagement des moyens humains et matériels dans le cadre de secteurs et de
zones prédéfinis. Les actions menées s’adaptent à la situation rencontrée. Elles ont pour objectif une
prise en compte rapide des victimes selon les principes suivants :

A

=> extraction rapide de toutes les personnes présentes dans la zone qui les expose à un danger NRBC immédiat ;

=> évaluation rapide du risque NRBC ;

=> création d’un périmètre de sécurité ;

=> tri visuel permettant la différenciation rapide entre les impliqués et les victimes2blessées,
intoxiquées ou contaminées ;

=> prise en charge des victimes par une décontamination d’urgence, puis une médicalisation de
l’avant et une décontamination approfondie éventuellement ;

=> prise en charge spécifique des premiers intervenants ;

=> prise en compte, d’emblée, de la victimologie car son ordre de grandeur a un impact direct sur
l’organisation de la réponse opérationnelle et les volumes de moyens à engager.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Les moyens du PLAN JAUNE sont obligatoirement déclenchés par le centre opérationnel :

A

=> soit à la demande du COS sous la forme : « je demande PLAN JAUNE1 , telle adresse…, ZDI
telle adresse… ». La ZDI est située à une distance minimale de 200 mètres (ordre de grandeur)
du lieu de l’intervention ;

=> soit sur initiative de l’officier de garde CO, du Chef d’Etat-Major Opérationnel ou du
Commandant Opérationnel Brigade, en fonction des renseignements recueillis. Dans ce seul cas,
la ZDI est définie par l’officier de garde CO.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Extraction / tri visuel

A
  • 2 groupes ramassage. A l’adresse.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Commandement

A

Engagés sur ordre :

  • 1 groupe CDT ;
  • 1 groupe CDT médical (DSM, CMO SAN, VAS);
  • 1 CMO appui ;
  • 1 chef de groupe NRBC (directeur secours NRBC).
  • 1 VLCdG en charge SINUS

En zone de soutien, sans passer par la ZDI.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

PRV

A
  • 1 médecin qualifié DSM, médecin-chef PLAN JAUNE, chef du PRV;
  • 1 VRB ;
  • 1 groupe ramassage ;
  • 1 chef de groupe NRBC ;
  • 1 équipe NRBC (VRCH) ;
  • 1 groupe médical ;
  • 1 groupe SAP.
    A l’adresse du PRV si défini, sans passer par la ZDI.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

SAS intervenants

A
  • 1 groupe d’intervention technologique adapté, GIC, GIR ou GIB.
    A l’adresse du sas intervenants sidéfini, sans passer par la ZDI.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

PRI/sas Impliqués

A
  • 1 groupe ramassage. A l’adresse du PRI

si défini, sans passer par la ZDI.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Décontamination sur ordre

A

2 Groupes Chaînes de Décontamination (GCD). En ZDI et engagé sur ordre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Alerte confinement évacuation

A

à la demande

- 2 OGC avec EMDA. Engagé sur ordre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Soutien

A
  • 1 équipe NRBC (VRCH) ;
  • 2 BAN ;
  • 1 CRAC .
    En ZDI.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Zone d’exclusion

A

La zone d’exclusion correspond à la 1ère zone du périmètre de sécurité à l’intérieur de laquelle il existe un risque NRBC :

  • volume concerné par un évènement NRBC (entreprise, station, centre commercial, …) ;
  • zone de rayon de 100 m au minimum si l’évènement NRBC s’est produit à l’air libre.

La tenue EPI à adopter est définie sur ordre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Zone contrôlée

A

La zone contrôlée est une zone intermédiaire qui correspond à la 2eme zone du périmètre de sécurité. C’est là que sont effectuées les opérations de contrôle de décontamination.

La tenue EPI à adopter est définie sur ordre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

L’établissement d’un périmètre de sécurité répond à un triple objectif :

A
  1. mettre à l’abri et sécuriser les populations ;
  2. garantir un espace suffisant à l’action des services d’urgence (liberté d’action) ;
  3. préciser les zones à risque afin d’y adapter les tenues de protection pour l’ensemble des
    partenaires de sécurité civiles agissant sous l’autorité du COS.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Pour la réussite de la manoeuvre, l’établissement d’un périmètre de sécurité doit être :

A

=> adapté aux dimensions de l’évènement et à son évolution ;
=> tenable par les intervenants (police et secours) ;
=> identifié et reconnu de tous les intervenants ;
=> constitué de différentes zones bien déterminées afin d’y adapter les tenues et les équipements de protection de tous les intervenants en fonction de leur mission.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Les étapes indispensables à l’élaboration d’un périmètre de sécurité sont les suivantes :

A

=> 1ère étape : il s’agit d’une phase « réflexe ». Elle s’appuie sur des gabarits a priori ou empiriques à la vue des premiers éléments de contexte identifiés. Lors de cette étape, le périmètre de sécurité est en cours d’établissement, il n’est pas figé ;

=> 2e étape : à la vue de la situation, des premiers renseignements et des premières levées de doutes NRBC, le COS identifie un zonage plus précis de l’intervention en lien avec la police ; Son établissement et sa délimitation doivent être considérés comme tenables. L’opération, quant à elle, monte toujours en puissance, elle n’est pas maîtrisée. La définition de ce périmètre concourt directement à l’évaluation des actions à entreprendre en termes de mises en sécurité des populations, en privilégiant, d’abord, leur mise à l’abri (confinement) puis en procédant, si nécessaire, à leur évacuation accompagnée (mise en sécurité) ;

=> 3e étape : le périmètre de sécurité et le zonage de l’intervention sont établis (zones d’exclusion, contrôlée et de soutien) en lien avec la police. En fonction de la situation, ces contours sont à adapter en cohérence avec les cycles de la manoeuvre définie par le COS, soit :
- à la vue d’une évolution fortuite ou prévisible du sinistre ;
- a priori, en prévision d’une action complexe sensible ou planifiée (relevage d’un transport
de matière dangereuse, etc.) ;

=> 4e étape : vers un retour à la normale. Il s’agit de la réduction puis de la levée du périmètre de sécurité dans la limite des missions de secours.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Les actions à mener dans chacune des différentes zones ont pour objectif de répondre à l’idée de
manoeuvre du COS qui s’appuie, notamment, sur la marche générale des opérations NRBC et sur
l’organisation associée à la mise en oeuvre d’un PLAN JAUNE, afin de

A

=> réaliser l’extraction rapide et le traitement des victimes ainsi que la prise en charge des
impliqués ;
=> éviter un éventuel transfert de contamination ;
=> assurer la protection du personnel d’intervention ;
=> évaluer, figer voire supprimer la cause NRBC en vue d’assurer un retour à la normale.

17
Q

MISSIONS - Zone d’exclusion

A

Les sapeurs-pompiers doivent procéder, le plus rapidement
possible à : (Module « extraction / Tri visuel )
‒ l’extraction de toutes les personnes directement au contact ou
menacées par la ou les sources RBC ;

‒ un tri visuel afin de séparer les victimes qui présentent des
symptômes d’intoxication, et/ou une contamination cutanée
et/ou des blessures d’une part, les personnes impliquées par
l’évènement mais qui ne présentent aucun symptôme apparent
d’autre part ;

‒ une détection d’alerte de présence de toxiques et/ou de
radioéléments par les premiers intervenants d’une part, ainsi
qu’à l’évaluation du risque NRBC par les moyens spécialisés,
et à l’identification des produits dans la limite des possibilités
des appareillages d’autre part.

18
Q

MISSIONS -Zone contrôlée

A

Les sapeurs-pompiers procèdent : Module « PRI/ SAS impliqués » :/Module « PRV » /Module « sas intervenants » /Module« Décontamination » )

‒ au rassemblement des impliqués au « Point de Regroupement
des Impliqués » (PRI) avant de les diriger vers le
sas « Impliqués » afin d’y être contrôlés si nécessaire puis de
les orienter vers des Centres d’Accueil des Impliqués (CAI) par
exemple ;

‒ au rassemblement des victimes au Point de Regroupement des
Victimes (PRV), à leur déshabillage d’urgence et à leur
décontamination sèche d’urgence afin d’éviter leur « sur
intoxication » par inhalation ou un transfert de contamination
par contact. La médicalisation des victimes les plus graves peut
y être effectuée ;

‒ au contrôle, si nécessaire, des intervenants entrant et sortant de
la zone d’exclusion ainsi qu’à leur éventuelle prise en charge au
niveau du sas « Intervenants » ;
‒ aux opérations, sur ordre, de décontamination approfondie
des victimes valides et/ou invalides sur ordre.

19
Q

MISSIONS - Zone de soutien

A

Module« Commandement » + Module « Soutien » :
Cette zone est dédiée au commandement et au regroupement des
moyens BSPP, Police, SAMU, associatifs pouvant être associés au
concept du PLAN ROUGE ou du PLAN ROUGE ALPHA.

20
Q

ALERTE DE LA POPULATION SITUÉE EN ZONE D’EXCLUSION (ZEX)

A

En appui du Système d’Alerte et d’Information des Populations (SAIP) et afin de concourir, au besoin, à leur confinement ou à leur évacuation, un module peut être engagé sur ordre et être complété autant que de besoin avec des moyens externes (moyens collectifs sur réquisition, effectifs de police, etc.).

A l’intérieur de la zone d’exclusion et en liaison avec le DOS, le COS a toute latitude pour prendre les mesures de confinement ou d’évacuation de la population.

21
Q

Le COS dispose de trois directeurs des secours :

A

le Directeur des Secours NRBC (DS NRBC, chef de groupe NRBC du GAS) ;
le Directeur des Secours Incendie et Sauvetage (DSIS) ;
le Directeur des Secours Médicaux (DSM).

22
Q

Dès que possible, l’Etat-Major Opérationnel établit un ordre de conduite d’opération afin de faire connaitre la posture et les actions à entreprendre au niveau global (BSPP). Ce message peut préciser,
entre autres :

A

=> l’adresse de l’intervention, celle de la ZDI et les contours des 3 zones (ZEX/ZS et ZC) ;
=> l’origine du vent (Météo France donne le coté d’où vient le vent) ;
=> la nature de l’EPI NRBC à privilégier ;
=> la posture NRBC et l’activation des déclinaisons du PLAN JAUNE ;
=> la montée en puissance du personnel spécialisé (disponibilité, plan de rappel, etc.).

23
Q

L’ensemble du personnel intervenant doit obligatoirement passer par le sas « Intervenants », dès que ce dernier est opérationnel afin :

A

=> à l’entrée : d’y être enregistré et de contrôler l’adaptation de leur protection individuelle en fonction de leur mission ;

=> à la sortie : d’y être contrôlé et de s’assurer, au besoin, qu’aucune trace de contamination n’est présente sur leurs effets de protection ni sur le porteur.

24
Q

En sachant que l’ergonomie et le confort des tenues de protection des intervenants permettent d’assurer leurs actions et leurs déplacements avec un maximum d’aisance, il s’agit de trouver le meilleur compromis entre deux exigences fortes, à savoir :

A

=> mettre à la disposition des intervenants les EPI adaptés aux dangers auxquels ils pourraient être confrontés afin de concourir au mieux à leur sécurité ;

=> disposer des capacités et de la mobilité permettant la réalisation des missions et des actions demandées par le COS.

25
Q

Aussi, des aires de regroupement de matériels spécifiques en ZEX ou ZC, permettant de modifier les EPI (par relais) peuvent être mis en oeuvre, il convient alors de les :

A

=> sécuriser par un réseau de mesure sous contrôle permanent ;
=> matérialiser dans le respect des bonnes pratiques concernant la mise en place d’un SAS avancé ou de « circonstance » ;
=> identifier pour sa reconnaissance dans la zone d’exclusion par tous les intervenants ;
=> protéger au mieux de la vue des médias ou de la population.

26
Q

LE RESPONSABLE DE l’EXTRACTION

A

Désigné par le COS parmi les chefs d’agrès du module « Extraction », et placé sous l’autorité du DSIS, il dirige le secteur Extraction :

  1. sur ordre, il se met en tenue de protection NRBC avec ARI ou ARF ou en tenue de feu si son port s’impose par la nature de l’intervention ;
  2. se met sur la communication directe ou relayée désignée par le COS (cf. OBIDSIC) ;
  3. il organise et fait procéder à l’extraction en urgence de tous les impliqués et de toutes les victimes vers la zone du tri visuel désignée par le DSIS ;
  4. assure avec ses effectifs la reconnaissance de toute la zone de danger immédiate définie par le COS sur proposition du DS NRBC.
27
Q

LE RESPONSABLE DU TRI VISUEL

A

Désigné par le COS, sous l’autorité du médecin-chef PLAN JAUNE, il dirige le secteur Tri
visuel et :

  1. se met en tenue de protection NRBC avec ARF ou en tenue de feu si son port s’impose
    par la nature de l’intervention ;
  2. se fait préciser l’emplacement du Tri visuel par le COS ;
  3. se met sur la communication directe ou relayée désignée par le COS (cf. OBIDSIC) ;
  4. gère tous ses besoins logistiques en liaison avec le DSIS ou le COS ;
  5. dirige le tri visuel afin de séparer les victimes des impliqués :
    - toutes les personnes qui ne présentent aucun signe de blessure, de symptôme
    d’intoxication, de contamination cutanée ou de trouble particulier, sont orientées
    vers le PRI ;
    - toutes les autres personnes invalides et valides présentant des blessures, des
    signes d’intoxication ou une contamination cutanée sont orientées vers le PRV.
    Un déshabillage d’urgence, en faisant ôter la première couche de vêtement, doit
    être entrepris dès cette étape.
  6. gère et canalise, à la voix et en étant le plus rassurant possible, les divers flux de
    personnes entre la zone de tri visuel, le PRV et le PRI par autant de norias que
    nécessaire.
  7. aide à l’orientation des premiers intervenants ou de tout autre personnel vers le sas
    Intervenants.