PLAN JAUNE Flashcards
Ce concept précise l’engagement des moyens humains et matériels dans le cadre de secteurs et de
zones prédéfinis. Les actions menées s’adaptent à la situation rencontrée. Elles ont pour objectif une
prise en compte rapide des victimes selon les principes suivants :
=> extraction rapide de toutes les personnes présentes dans la zone qui les expose à un danger NRBC immédiat ;
=> évaluation rapide du risque NRBC ;
=> création d’un périmètre de sécurité ;
=> tri visuel permettant la différenciation rapide entre les impliqués et les victimes2blessées,
intoxiquées ou contaminées ;
=> prise en charge des victimes par une décontamination d’urgence, puis une médicalisation de
l’avant et une décontamination approfondie éventuellement ;
=> prise en charge spécifique des premiers intervenants ;
=> prise en compte, d’emblée, de la victimologie car son ordre de grandeur a un impact direct sur
l’organisation de la réponse opérationnelle et les volumes de moyens à engager.
Les moyens du PLAN JAUNE sont obligatoirement déclenchés par le centre opérationnel :
=> soit à la demande du COS sous la forme : « je demande PLAN JAUNE1 , telle adresse…, ZDI
telle adresse… ». La ZDI est située à une distance minimale de 200 mètres (ordre de grandeur)
du lieu de l’intervention ;
=> soit sur initiative de l’officier de garde CO, du Chef d’Etat-Major Opérationnel ou du
Commandant Opérationnel Brigade, en fonction des renseignements recueillis. Dans ce seul cas,
la ZDI est définie par l’officier de garde CO.
Extraction / tri visuel
- 2 groupes ramassage. A l’adresse.
Commandement
Engagés sur ordre :
- 1 groupe CDT ;
- 1 groupe CDT médical (DSM, CMO SAN, VAS);
- 1 CMO appui ;
- 1 chef de groupe NRBC (directeur secours NRBC).
- 1 VLCdG en charge SINUS
En zone de soutien, sans passer par la ZDI.
PRV
- 1 médecin qualifié DSM, médecin-chef PLAN JAUNE, chef du PRV;
- 1 VRB ;
- 1 groupe ramassage ;
- 1 chef de groupe NRBC ;
- 1 équipe NRBC (VRCH) ;
- 1 groupe médical ;
- 1 groupe SAP.
A l’adresse du PRV si défini, sans passer par la ZDI.
SAS intervenants
- 1 groupe d’intervention technologique adapté, GIC, GIR ou GIB.
A l’adresse du sas intervenants sidéfini, sans passer par la ZDI.
PRI/sas Impliqués
- 1 groupe ramassage. A l’adresse du PRI
si défini, sans passer par la ZDI.
Décontamination sur ordre
2 Groupes Chaînes de Décontamination (GCD). En ZDI et engagé sur ordre.
Alerte confinement évacuation
à la demande
- 2 OGC avec EMDA. Engagé sur ordre.
Soutien
- 1 équipe NRBC (VRCH) ;
- 2 BAN ;
- 1 CRAC .
En ZDI.
Zone d’exclusion
La zone d’exclusion correspond à la 1ère zone du périmètre de sécurité à l’intérieur de laquelle il existe un risque NRBC :
- volume concerné par un évènement NRBC (entreprise, station, centre commercial, …) ;
- zone de rayon de 100 m au minimum si l’évènement NRBC s’est produit à l’air libre.
La tenue EPI à adopter est définie sur ordre.
Zone contrôlée
La zone contrôlée est une zone intermédiaire qui correspond à la 2eme zone du périmètre de sécurité. C’est là que sont effectuées les opérations de contrôle de décontamination.
La tenue EPI à adopter est définie sur ordre.
L’établissement d’un périmètre de sécurité répond à un triple objectif :
- mettre à l’abri et sécuriser les populations ;
- garantir un espace suffisant à l’action des services d’urgence (liberté d’action) ;
- préciser les zones à risque afin d’y adapter les tenues de protection pour l’ensemble des
partenaires de sécurité civiles agissant sous l’autorité du COS.
Pour la réussite de la manoeuvre, l’établissement d’un périmètre de sécurité doit être :
=> adapté aux dimensions de l’évènement et à son évolution ;
=> tenable par les intervenants (police et secours) ;
=> identifié et reconnu de tous les intervenants ;
=> constitué de différentes zones bien déterminées afin d’y adapter les tenues et les équipements de protection de tous les intervenants en fonction de leur mission.
Les étapes indispensables à l’élaboration d’un périmètre de sécurité sont les suivantes :
=> 1ère étape : il s’agit d’une phase « réflexe ». Elle s’appuie sur des gabarits a priori ou empiriques à la vue des premiers éléments de contexte identifiés. Lors de cette étape, le périmètre de sécurité est en cours d’établissement, il n’est pas figé ;
=> 2e étape : à la vue de la situation, des premiers renseignements et des premières levées de doutes NRBC, le COS identifie un zonage plus précis de l’intervention en lien avec la police ; Son établissement et sa délimitation doivent être considérés comme tenables. L’opération, quant à elle, monte toujours en puissance, elle n’est pas maîtrisée. La définition de ce périmètre concourt directement à l’évaluation des actions à entreprendre en termes de mises en sécurité des populations, en privilégiant, d’abord, leur mise à l’abri (confinement) puis en procédant, si nécessaire, à leur évacuation accompagnée (mise en sécurité) ;
=> 3e étape : le périmètre de sécurité et le zonage de l’intervention sont établis (zones d’exclusion, contrôlée et de soutien) en lien avec la police. En fonction de la situation, ces contours sont à adapter en cohérence avec les cycles de la manoeuvre définie par le COS, soit :
- à la vue d’une évolution fortuite ou prévisible du sinistre ;
- a priori, en prévision d’une action complexe sensible ou planifiée (relevage d’un transport
de matière dangereuse, etc.) ;
=> 4e étape : vers un retour à la normale. Il s’agit de la réduction puis de la levée du périmètre de sécurité dans la limite des missions de secours.