physiopatho Flashcards

1
Q

L’hypertension

A

est une élévation constante de la pression sanguine. L’hypertension est causée par une élévation constante de la pression sanguine. C’est le résultat d’une augmentation soutenue de la résistance vasculaire périphérique (RVP), une augmentation du volume de sang circulant et du débit cardiaque ou les 2. La plupart des cas (90-95%) d’hypertension sont diagnostiqués comme une hypertension primaire : aucune cause spécifique de l’hypertension primaire n’a été identifiée.
L’hypertension est définie comme une pression artérielle systolique (PAS) soutenue de 130 mm Hg ou une pression artérielle diastolique (PAD) de 80 mm Hg ou plus.

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2
Q

Physiopathologie de l’hypertension : plusieurs mécanismes contribuent à la physiopathologie de l’hypertension, notamment des modifications du S….
*3 syst. + 4 contribution)

A

système nerveux sympathique (SNS), du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) et des peptides natriurétiques. L’inflammation, le dysfonctionnement endothélial, les hormones liées à l’obésité et la résistance à l’insuline contribuent également. L’augmentation du volume vasculaire est lié à une diminution de l’excrétion rénale de sel (rétention de sel et donc d’eau)

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3
Q

Le dysfonctionnement des hormones natriurétiques joue un rôle important dans la pathogenèse de l’hypertension. Ces hormones comprennent le peptide natriurétique auriculaire (ANP), le peptide natriurétique de type B (BNP), le peptide natriurétique de type C (CNP) et l’urodilatine. Ensemble, ils modulent….
- 2 contributions
+ si dysfonctionnement

A

l’excrétion rénale de sodium (Na+) pour assurer un bon fonctionnement du potassium, du calcium et du magnésium. L’ANP et le BNP sont libérés lors de l’étirement mécanique du myocarde. Après s’être liés au récepteur natriurétique, ils stimulent la perte de sel et d’eau par les reins (natriurèse), contribuent à la vasodilatation artériolaire, conduisant à l’activation du SRAA. Le dysfonctionnement de ces hormones, ainsi que les altérations du système RAA et du SNS, provoquent un changement relation pression-natriurèse conduisant à une augmentation du volume sanguin et de la pression artérielle.

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4
Q

La résistance à l’insuline est fréquente en cas d’hypertension, même chez les individus sans diabète clinique. La résistance à l’insuline est associée à une diminution de la libération endothéliale d’oxyde nitrique et d’autres vasodilatateurs. Il affecte également la fonction rénale et provoque une rétention de sel et d’eau. La résistance à l’insuline favorise l’….

A

hyperactivité du SNS et du RAAS. Les interactions entre l’obésité, l’hypertension, la résistance à l’insuline et les troubles lipidiques dans le syndrome métabolique entraînent un risque élevé de maladie cardiovasculaire.

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5
Q

crise hypertensive

A

180 systolique
120 diastolique

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6
Q

SRAA :
joue un rôle important dans
-3

A

la régulation de la pression sanguine, du volume sanguin et de l’équilibre hydroélectrolytique.

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7
Q

angiotensine I est le précurseur de l’angiotensine II (ECA)
Rôles principaux de l’angiotensine II

A
  • vasoconstriction
  • libération aldostérone
    -altération de la structure cardiaque et vasculaire
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8
Q

Rénine

A

la rénine catalyse la formation de l’angiotensine I à partir de l’angiotensinogène. La rénine est produite par les cellules juxtaglomérulaires des reins et subit une libération contrôlée dans la circulation sanguine, où elle clive l’angiotensinogène en angiotensine I.

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9
Q

régulation de la libération de la rénine

A

étant donné que la rénine catalyse l’étape limitante de la formation de l’angiotensine II et que la rénine doit être libérée dans le sang pour agir, les facteurs qui régulent la libération de rénine régulent le taux de formation de l’angiotensine II.

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10
Q

La libération de la rénine peut être déclenchée par plusieurs facteurs

A

a libération augmente en réponse à une baisse de la PA, une baisse du volume sanguin, une baisse de la teneur plasmatique en sodium ou une baisse de la pression de perfusion rénale. La réduction de la pression de perfusion rénale est un stimulus particulièrement important pour la libération de rénine et peut survenir en réponse à (1) une sténose des artères rénales, (2) une réduction de la pression artérielle systémique et (3) une réduction du volume plasmatique (provoquée par la déshydratation, hémorragie ou déplétion chronique en sodium). Pour la plupart, ces facteurs augmentent la libération de rénine grâce à des effets exercés localement dans le rein. Cependant, certains de ces facteurs peuvent également favoriser la libération de rénine par l’activation du système nerveux sympathique. (Les nerfs sympathiques augmentent la sécrétion de rénine en provoquant la stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques des cellules juxtaglomérulaires.) la sécrétion de rénine est inhibée par l’élévation de la pression artérielle, du volume sanguin et de la teneur plasmatique en sodium. Par conséquent, à mesure que la pression artérielle, le volume sanguin et la teneur plasmatique en sodium augmentent en réponse à la libération de rénine, la libération ultérieure de rénine est supprimée.

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11
Q

Enzyme de conversion de l’angiotensine (Kinase II)

A

L’ECA catalyse la conversion de l’angiotensine I (inactive) en angiotensine II (hautement active). L’ECA est situé sur la surface lumineuse de tous les vaisseaux sanguins. Le système vasculaire des poumons est particulièrement riche en ECA. L’ECA étant abondante, la conversion de l’angiotensine I en angiotensine II se produit presque instantanément après la formation de l’angiotensine I. Lorsque l’enzyme agit sur l’angiotensine I elle se nomme ECA, lorsqu’elle agit sur d’autres substrats (ex bradykinine) on l’appelle Kinase II.

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12
Q

Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA)

A

sont utilisés pour traiter : l’hypertension, l’insuffisance cardiaque, la néphropathie diabétique et non diabétique, l’IM
sont utilisés pour prévenir : certains événements cardiovasculaires indésirables chez les patients à risque
effets indésirables : toux, l’œdème de Quincke, l’hypotension dès la première dose et l’hyperkaliémie, etc.
effets désirables : suppression de la formation d’angiotensine II.
mécanismes d’action et effets pharmacologiques : les inhibiteurs de l’ECA produisent leurs effets bénéfiques et leurs effets indésirables en (1) réduisant les taux d’angiotensine II (par l’inhibition de l’ECA) et (2) augmentant les taux de bradykinine (par l’inhibition de la kinase 1). En réduisant les taux d’angiotensine II, les inhibiteurs de l’ECA peuvent dilater les vaisseaux sanguins (principalement les artérioles et, dans une moindre mesure, les veines) ; réduire le volume sanguin (grâce à des effets sur les reins) et, surtout, prévenir ou inverser les modifications pathologiques du cœur et des vaisseaux sanguins médiées par l’angiotensine II et l’aldostérone. L’inhibition de l’ECA peut également provoquer une hyperkaliémie (rétention de potassium) et des lésions fœtales. Une élévation de la bradykinine provoque une vasodilatation (secondaire à une production accrue de prostaglandines et d’oxyde nitrique) et peut également favoriser la toux et l’œdème de Quincke.

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13
Q

Bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine II (BRA)

A

-pour traiter hypertension
-insuffisance cardiaque
-néphropathie diabétique

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14
Q

inhibiteurs directs de la rénine (IDR)

A

sont des médicaments qui agissent sur la rénine pour inhiber la conversion de l’angiotensinogène en angiotensine I. En diminuant la production d’angiotensine I, les IDR peuvent supprimer l’intégralité du SRAA. Actuellement, un seul DRI (aliskiren Tekturna, Rasilez) est disponible. La réduction de la pression artérielle avec l’aliskiren est égale à celle obtenue avec les inhibiteurs de l’ECA. L’aliskiren provoque moins de toux et d’angi-œdème que les inhibiteurs de l’ECA, mais présente des risques similaires pour le développement du fœtus.

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15
Q

antagonistes de l’aldostérone

A

Les antagonistes de l’aldostérone sont des médicaments qui bloquent les récepteurs de l’aldostérone. Deux de ces agents sont disponibles : l’éplérénone et la spironolactone. Les deux médicaments ont des structures et des actions similaires et tous deux sont utilisés pour les mêmes troubles : l’hypertension et l’insuffisance cardiaque. Ils diffèrent cependant par le fait que la spironolactone n’est pas aussi sélective que l’éplérénone. En conséquence, la spironolactone entraîne davantage d’effets secondaires.

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16
Q

le SRAA

A

La neurohypophyse relâche l’hormone antidiurétique (ADH) dans la circulation sanguine en réaction aux influx transmis par l’hypothalamus. Après avoir détecté une hausse de la concentration en solutés (surtout Na) du sang OU à la suite de la stimulation par l’angiotensine II par l’hypothalamus incite la neurohypophyse à agir ainsi. L’ADH accroît la réabsorption de l’eau par les reins, réduisant ainsi son élimination dans l’urine , ce qui contribue au maintien du volume sanguin et de la PA. Elle stimule aussi le centre de la soif afin d’encourager l’ingestion de liquide, ce qui augmente le volume sanguin.
Lorsque le volume sanguin chute, la quantité d’ADH circulant grimpe en flèche et vient provoquer la vasoconstriction.
Ce phénomène augmente la résistance périphérique et la PA (d’où le nom de vasopressine attribué à l’ADH)
Donc, l’angiotensine II et l’ADH (en grande qtt) augmentent la résistance périphérique, la PA, l’angiotensine II l’aldostérone et l’ADH diminuent la diurèse afin de maintenir le volume sanguin et la PA OU d’accroître le volume sanguin et la PA et stimulant l’ingestion de liquide

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17
Q

hypotension orthostatique

A

(…)Normalement, la baisse de pression qui survient lors du levé est détectée rapidement par les barorécepteurs situés dans le thorax et dans la zone du sinus carotidien, qui stimulent le SNS. Cela provoque une constriction artériolaire et veineuse et l’augmentation de la fréquence cardiaque, ce qui ramène la pression à la normale. L’ajustement initial du stress orthostatique se fait avec le SNA, c’est pourquoi l’HO est souvent associée à des troubles qui affectent la fct nerveuse autonome. Après quelques minutes debout, les niveaux d’ADH et de neuromédiateurs sympathiques assurent le maintien de la pression. Le système rénine -angiotensine-aldostérone est aussi activé. Le mouvement des muscles dans les parties inférieures aide aussi le retour veineux.
L’hypotension orthostatique peut être aiguë ou chronique.

18
Q

Hémostase : processus de formation de caillots sanguins et d’arrêt de flux de sang par la paroi lésée. Comprend 3 étapes séquentiels

A
  1. Spasme vasculaire
    S’enclenche lorsqu’un vaisseau est lésé
    Production d’une vasoconstriction réflexe qui diminue l’écoulement du sang
    Se maintient jusqu’à la prochaine étape (molécules stimulant vasoconstriction)
    Dure de quelques à plusieurs minutes
    Peut limiter une hémorragie jusqu’à 30 minutes
  2. Formation du clou plaquettaire
    La lésion vasculaire met à nu les fibres de collagène du tissu conjonctif
    Thrombocytes se fixent à ces fibres de collagène grâce au facteur de Willebrand (protéine plasmatique qui favorise les liaisons entre thrombocyte et collagène)
    Accumulation thrombocytes transforment leur morphologie : ils forment de longs filaments qui solidifient l’adhésion à la paroi vasculaire
    Cette accumulation forme un bouchon (thrombus blanc)
    Se déroule en moins d’une minute et est temporaire
    Cette transformation de forme les activent et libère leurs granules cytoplasmiques qui provoquent les réactions suivantes :
    Sérotonine et thromboxane A2 maintient la vasoconstriction
    Adénosine diphosphate et thromboxane A2 favorisent dégranulation et libérations sérotonine et thromboxane A2
    Facteurs de croissance des thrombocytes stimulent la réparation vasculaire
    Les cellules endothéliales saines libèrent la prostacycline pour empêcher l’agrégation de thrombocytes dans les tissus sains et l’expansion du clou au mauvais endroit
    S’effectue dans un mécanisme de rétro-inhibition
  3. La coagulation sanguine
    Constitué d’abord d’un réseau protéique insoluble composé de fibrines (provenant du fibrinogène dans le plasma)
    Cette formation dépend d’une réaction en cascade déclenché par l’hémorragie qui emprisonne d’autres éléments du sang (érythrocytes, leucocytes, thrombocytes) et forme le caillot
    Activation de la chaîne de réactions de la coagulation
    La vitamine K est essentielle à la synthèse des facteurs II VII IX X
    Voie intrinsèque : utilisée lorsqu’il y a une lésion à l’intérieur du vaisseau : tous les facteurs sont présents dans le sang. S’amorce au contact des thrombocytes agrégés du plasma et de l’endothélium lésé de la paroi. Se fait généralement en 3-6 minutes
19
Q

L’étiologie de la thrombose veineuse comporte 3 facteurs

A
  • stase veineuse
  • lésion endothéliale
  • hypercoagulabilité du sang
20
Q

Comment traverser une membrane cellulaire?

A

Par des canaux et des pores (très petit, surtout pour les ions)
Système de transport (sélectif à certaines molécules selon la structure)
Glycoprotéine P (protéine transmembranaire qui transporte une grande variété de molécules hors de la cellule)
Pénétration direct de la membrane (l’absorption de la plupart des molécules dépendent de leur capacité à traverser la membrane, c’est-à-dire solubilité dans les lipides comme les membranes, les molécules polaires et les ions n’ont pas cette capacité, et la polarité de certaines molécules varient selon le pH de l’endroit dans le corps)

21
Q

Absorption

A

Facteurs qui affecte l’absorption du médicament
Taux de dissolution (doit être dissoute avant d’être absorbé)
Aire de surface (plus la surface est grande, plus l’absorption est rapide)
Débit sanguin (Médicaments seront plus absorbés dans les endroits avec un meilleur débit sanguin parce que le sang avec le médicament va remplacer rapidement le sang sans médicament)
Solubilité pour les lipides (plus absorbé parce qu’ils traversent mieux les membranes et plus rapidement)
Différence de pH (tendance à être ionisé selon le pH)
(…)

22
Q

Physiopathologie de l’immunité innée :
Premier système de défense (barrières physiologiques) :

A

Peau (épiderme et derme) : barrière mécanique
Flore normale/microbiote (bactéries cutanées) : prévient la croissance de microorganismes pathogènes
Sueur : contient des substances antibactériennes et antifongiques
Sébum (acide et épais) : perturbe le développement des microorganismes et emprisonne les pathogènes
Muqueuses: sécrète immunoglobuline A et mucine (devient mucus une fois hydraté)
Sécrétions nasales
Cils
Poils
Salive : contient du lysozyme qui est une substance antimicrobienne
HCl : acidifie et neutraliser les pathogènes

23
Q

Second système de défense (cellules de l’immunité innée) :

A

LEUCOCYTES (neutrophiles- phagocytose. macrophagocytes- phagocytose. C dendritiques- déclenchent immunité adaptative. basophiles et mastocytes- libèrentt sub chim +….. Cell NK- détecter cell anormales. éosinophiles- ciblent parasites +…)
PROTÉINES ANTIMICROBIENNES ( interférons, syst du complément)
INFLAMMATION

24
Q

Les parois alvéolaires se composent de deux types de cellules :
Pneumocytes de type I
et Pneumocytes de type II

A

TYPE I:représentent 95% de la surface alvéolaire, constituent une mince frontière entre l’air des alvéoles et le sang des capillaires pulmonaires, se retrouvent sur la face intérieur des alvéoles qui est humide et composée d’eau et de surfactant pulmonaire : liquide huileux qui couvre la surface alvéolaire intérieure, est sécrété par les pneumocytes de type II et empêche l’affaissement alvéolaire, par exemple à l’expiration, à l’aide de ses molécules qui se massent les unes contre les autres lorsqu’une alvéole commence à s’affaisser.

TYPE II: sécrète le surfactant pulmonaire pour réduire la tension de surface élevée dans les alvéoles.

Les alvéoles contiennent des cellules associées à des fonctions immunitaires :

25
Q

Les alvéoles contiennent des cellules associées à des fonctions immunitaires
- 3

A

Cellules dendritiques : réagissent aux intrus (bactéries ou virus) en les ingérant, en migrant vers les vaisseaux lymphatiques, en grand nombre dans les poumons, et en se dirigeant vers les ganglions lymphatiques où elles déclenchent une réponse immunitaire adaptative. Elles agissent comme des rapporteurs.
Macrophagocytes alvéolaires : se déplacent sur la face interne des alvéoles pour ingérer les intrus d’origine microbienne ou des particules de poussière. Ils peuvent participer à la régulation à la baisse de la réponse immunitaire, ce qui pourrait limiter les réponses exagérées.
Fibroblastes : présentes à l’ouverture des alvéoles, elles produisent les fibres élastiques qui permettent aux alvéoles de s’étirer et de reprendre leur position initiale au cours d’une ventilation.

26
Q

compilance

A

est une mesure de la capacité d’expansion des poumons et de la paroi thoracique. Plus les poumons se déploient facilement, plus la compliance est grande et plus il est difficile de dilater les poumons, plus elle est faible.

27
Q

Centre respiratoire bulbaire: se répartit en deux groupes:

A

-groupe respiratoire ventral
-groupe respiratoire dorsal

28
Q

chimiorécepteurs

A

CHIMIORÉCEPTEURS CENTRAUX: se situent sur la face ventrolatérale du bulbe rachidien, mesurent les variations du pH du liquide cérébrospinal (LCS) par les fluctuations de la PCO2 dans le sang. Le dioxyde de carbone diffuse depuis le sang jusque dans le LSC où une enzyme, l’anhydrase carbonique, active la formation d’acide carbonique à partir du CO2 et d’eau (CO2 + H2O →H2CO3) qui se dissocie en ions bicarbonate et en hydrogène (H2CO3 → HCO3- + H+). La formation des ions H+ rend le pH du LSC plus acide (diminution du pH), la fréquence et la profondeur de la respiration augmente et l’expulsion du dioxyde de carbone s’intensifie, la PCO2 du sang et le pH du LSC reviennent à leurs valeurs normales. À l’inverse, une baisse de la PCO2 engendre une augmentation du pH (plus alcalin) et une baisse de la fréquence et de la profondeur de la respiration.

CHIMIORÉCEPTEURS PÉRIPHÉRIQUES: se trouvent dans les parois de certains vaisseaux sanguins soient dans les corpuscules carotidiens et aortiques et détectent les modifications chimiques de la composition du sang artériel. Dès qu’ils sont stimulés par une modification de la pression partielle des gaz respiratoires du sang ou une variation du pH sanguin, les corpuscules carotidiens et aortiques envoient des influx nerveux au centre respiratoire. Ces influx sont acheminés par les nerfs glossopharyngiens et les nerfs vagues. Le centre respiratoire modifie les influx nerveux acheminés aux muscles primaires de la respiration et fait augmenter ou diminuer la fréquence et la profondeur.
(PROPRIOCEPTEURS, BARORÉCEPTEURS, RÉCEPTEURS D’IRRITATION)

29
Q

pneumonie

A

infection des voies respiratoires inférieures causée par des bactéries, des virus, des champignons, des protozoaires ou des parasites. Il y a la pneumonie acquise dans la communauté (PAC) ou à l’hôpital (PAH). Les facteurs de risque de la PAC sont avoir moins de 5 ans ou plus de 70 ans, immunité altérée, maladie pulmonaire sous-jacente, alcoolisme, altération de la conscience, altération de la déglutition, tabagisme, malnutrition, immobilisation, maladie cardiaque ou hépatique sous-jacente, résider dans un centre hospitalier, utilisation d’agents suppressifs de l’acide gastrique ou de benzodiazépines. La PAH qui se développe lors de l’hospitalisation est une infection nosocomiale courante. Les facteurs de risque sont la colonisation oropharyngée par des agents pathogènes résistants, la présence d’un tube endotrachéal (intubation), altération de la déglutition, et du réflexe de toux et une diminution du niveau de conscience. La pneumonie acquise sous-ventilation (PAV) est une infection nosocomiale causée par l’eau aérolisée provenant d’un équipement de thérapie respiratoire contaminé. Les bactéries forment des biofilms sur le tube endotrachéal, ce qui leur permet de contourner les mécanismes de protection et d’envahir le poumon.

30
Q

Macrophage alvéolaire:

A

cellule gardienne la plus importante des voies respiratoires inférieures, reconnaît les agents pathogènes à travers les récepteurs de reconnaissance et les phagocytoses.

31
Q

7 mécanismes d’action des médicaments antimicrobiens:

A

Inhibiteurs de la paroi cellulaire bactérienne (Céphalosporines): affaiblissent la paroi cellulaire et favorisent la lyse bactérienne
Augmentent la perméabilité de la membrane cellulaire: ce qui provoque une fuite de matériau cellulaire
Inhibition mortelle de la synthèse des protéines bactériennes: entraîne la mort cellulaire
Inhibition non létale de la synthèse des protéines: ralentit la croissance microbienne (ne tuent pas les bactéries)
Inhibition de la synthèse bactérienne de l’ADN et de l’ARN ou perturbent la fonction de l’ADN: en se liant aux acides nucléiques ou en interagissant avec les enzymes nécessaires à la synthèse des acides nucléiques ou se lient à l’ADN et perturbent sa fonction
Antimétabolites: perturbent des réactions biochimiques spécifiques, ce qui diminue la synthèse des constituants cellulaires essentiels, soit la synthèse de constituants non fonctionnels analogues des métabolites normaux
Suppresseurs de la réplication virale: inhibent les enzymes spécifiques nécessaires à la réplication virale et à l’infectivité

32
Q

Système nerveux autonome (les deux viennent innerver la paroi du tube digestif)

A

Sympathique
Inhibe l’activité digestive en jouant sur la vasoconstriction ou la vasodilatation des vaisseaux sanguins

Parasympathique Démarre l’activité digestive
	Relâcher les sphincters du tube digestif
33
Q

types de réflex

A

COURT: Implique le SNE
Modifier l’activité sécrétrice des glandes et la contraction des muscles lisses
Permet d’assurer la coordination de petits segments du tube digestif en réaction à des changements de stimulus

LONG: Implique le SNA
Contrôler la réponse motrice impliquant la sécrétion des glandes et la contraction des muscles lisses du tube digestif
Permet l’activation des organes annexes du système digestif (glandes salivaires, foie, pancréas)
Permet d’assurer la coordination entre l’activité du tube digestif et celle des organes annexes

34
Q

système endocrinien (hormones)

A

gastrine. sécrétine, cholécystokinine, motiline

35
Q

intestin grêle (tube digestif inféreur)

A

Fonction:
- Poursuivre le processus de la digestion
- L’absorption des nutriments par l’organisme

36
Q

mobilité de l’intestin grêle

A

L’activité des muscles lisses de l’intestin grêle permet deux fonctions
1. Segmentation : mouvement continu va-et-vient, permettant d’écraser le chyme et d’en faciliter le mélange avec le suc intestinal, la bile et le suc pancréatique et donc favoriser la digestion chimique
2. Péristaltisme : propulser le contenu de l’intestin grêle vers le gros intestin

37
Q

activité bactérienne dans le gros intestin

A
  • Assurent la fermentation des glucides non digestibles (cellulose), protéines et lipides
  • Production de CO2, H+, sulfure d’hydrogène H2S, méthane CH4, indoles et scatoles
  • Production de vitamines B et K absorbés dans le sang
  • Protège l’organisme contre les microorganismes pathogènes ingérés
38
Q

(diarrhée, C. diff, etc)
→ BRANCHES DE LA DOULEUR

A

(neurophysiologique)
La douleur neurophysiologique (un type de douleur parmis d’autres mais les autres ne sont pas pertinentes pour le cours) se divise en deux branches
Douleur aiguë (nociceptive) → dure jusqu’à 30 jours
Somatique
Située au niveau de la peau, des articulations, des muscles, etc.
Elle est superficielle ou profonde, bien localisée et nocturne

Viscérale
Transportés par les fibres sympathiques
Situé au niveau des organes internes et de la paroi des cavités
Elle est mal localisée, profonde et sous forme de crampes
Elle est surtout associé au choc, à des nausées, à des vomissements et à de l’hypertension
Référée
Lorsque la douleur est ressentie à une région différente de celle d’origine
Elle peut être soit aiguë ou chronique

39
Q

→ BRANCHES DE LA DOULEUR

A

(neurogène)
Douleur neurogène (non-nociceptive) : Lésion ou un dysfonctionnement au niveau du SNP ou SNC et elle est décrite comme constante, une brûlure ou une décharge électrique
Causalgique
Fonctionnelle

40
Q
A