physiologie - module 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la spermatogenèse (ou cycle spermatogénétique) ?

A

Processus de transformation constante des spermatogonies en spermatozoïdes à l’intérieur des tubules séminifères du testicule.

DONC la succession chronologique des transformations ¢aires qui conduisent à la production de spermatozoïdes à partir d’une spermatogonie souche

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2
Q

Quand débute le processus de la spermatogenèse ?

A

À l’approche de la puberté, alors que les ¢ germinales primoridiales (gonocytes) migrent entre les ¢ de Sertoli pour se loger sur la membrane basale à la périphérie des tubules séminifères où elles deviennent des spermatogonies souches.

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3
Q

Quels sont les différents types de spermatogonies ?

A
  • Certaines demeurent latentes ou se divisent lentement par mitose et constituent la réserve de ¢ souches
  • D’autres (1-3, In, B1-2) se divisent plus fréquemment et sont engagées dans la spermatogenèse
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4
Q

Durant la méiose, que produisent les spermatogonies B?

A

Des spermatocytes primaires (I) et secondaires (II), pour donner lieu aux spermatides haploïdes à 1n chromosomes

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5
Q

Que deviennent les spermatides après la libération dans la lumière du tubule ?

A

Des spermatozoïdes

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6
Q

Quelle est une caractéristique unique de la spermatogenèse ?

A

Les ¢ provenant de la différenciation d’une spermatogonie A1 demeurent attachées par des ponts inter¢aires
DONC les ¢ ne traversent pas les étapes de la spermatogenèse de façon individuelle mais plutôt par génération de ¢ reliées les unes aux autres.

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7
Q

Qu’est-ce que la spermiogenèse ?

A

Processus de transformation des spermatozoïdes ronds avec un noyau sphérique en spermatides matures allongés.

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8
Q

Qu’observe-t-on au cours de la spermiogénèse ?

A
  • Réorganisation du noyau caractérisée par une condensation de la chromatine, un aplatissement latéral du noyau et l’élongation nucléaire
  • On assiste à des cassures programmées dans séquences d’ADN afin de permettre condensation du noyau
  • Acrosome est formé
  • Queue et pièce intermédiaire sont formés
  • Mitochondries sont regroupées en hélix dans pièce intermédiaire autour du complexe axonémal
  • Majorité du cytoplasme résiduel est repoussé d’un côté et est retenu par ¢ de Sertoli
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9
Q

Pourquoi la condensation du noyau est-elle importante ?

A

Importante afin de protéger le matériel génétique du spermatozoïde lors de son transport vers le lieu de fécondation

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10
Q

À partir de quoi l’acrosome est-il formé ?

A

À partir du complexe de Golgi qui s’attache et s’étend autour de la partie antérieure du noyau

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11
Q

À partir de quoi la queue est-elle formée ?

A

À partir d’un des centrioles
L’autre donne la pièce intermédiaire

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12
Q

Que se passe-t-il lors de la spermiation ?

A

Spermatide mature se détache du cytoplasme résiduel laissant uniquement une gouttelette cytoplasmique sous la tête de la ¢ qui = maintenant un spermatozoïde
* Gouttelette cytoplasmique se déplacera dans partie distale de la pièce intermédiaire lors de la maturation dans épididyme
* Spermatozoïdes = libérés un à un, une génération à la fois
* Cytoplasme résiduel sera résiduel ? wtf ok

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13
Q

Que sont les ¢ de Sertoli ?

A
  • = ¢ somatiques
  • Jouent rôle crucial dans spermatogenèse
  • Ont leur assise sur membrane basale et s’étendent jusqu’à la lumière du tubule séminifère
  • = ¢ nourricières qui couvent les spermatogonies situées sur la membrane basale
  • Dirigent les gamètes en formation à bon port c-à-d dans lumière du tubule
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14
Q

Que présentent les ¢ germinales lorsqu’elles entrent en prophase méïotique (spermatocyte I) ? Qu’est-ce que cela cause ?

A

De nouveaux antigènes de surface
* Ces nouvelles ¢ doivent être protégées du syst. immunitaire qui les considère comme étant des corps étrangers

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15
Q

Comment les ¢ de Sertoli assurent la fonction protectrice envers les ¢ germinales en prophase méïotique ?

A

En développant des complexes jonctionnels = jonctions serrées avec les ¢ de Sertoli avoisinantes, ce qui empêche passage d’anticorps et de ¢ immunitaires

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16
Q

Quels sont les 2 compartiments anatomiques et fonctionnels qui se trouvent délimités dans les tubules séminifères par les jonctions serrées que développent les ¢ de Sertoli ?

A
  • Compartiment périphérique : contient les spermatogonies
  • Compartiment central ou adjacent à la lumière : contient les spermatocytes, les spermatides et les spermatozoïdes
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17
Q

Quelle est la composante structurale essentielle de la barrière hémo-testiculaire ?

A

Les jonctions serrées entre les ¢ de Sertoli

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18
Q

Vrai ou faux.
On retrouve dans le liquide tubulaire de grosses protéines comme l’albumine, la créatinine et l’insuline.

A

Faux

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19
Q

Quelles substances peuvent franchir la barrière hémotesticulaire ?

A

Substances fortement solubles dans les lipides comme les stérols et les hormones stéroïdes comme la testostérone

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20
Q

Quel est le rôle principal de la barrière hémotesticulaire ?

A

Créer à l’intérieur du tubule les conditions nécessaires pour la méïose.

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21
Q

Comment se fait la migration des ¢ germinales au travers de la barrière hémotesticulaire ?

A

De nouvelles jcts serrées se développent sous les spermatozoïdes alors que les jcts serrées situées au-dessus des spermatogonies B s’ouvrent sous l’action de l’enzyme plasmine pour les laisser passer

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22
Q

Quelles sont les fonctions des ¢ de Sertoli ?

A
  1. Constituent la barrière hémotesticulaire
  2. Contrôlent maturation et migration des ¢ germinales
  3. Assurent phagocytose des ¢ germinales dégénérées
  4. Synthétisent des protéines et des stéroïdes
  5. Produisent le liquide tubulaire dans lequel baignent les spermatozoïdes
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23
Q

Vrai ou faux.
La durée de tout le processus de la spermatogenèse est constante chez une même espèce animale.

A

Vrai.

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24
Q

Combien de temps dure le cycle spermatogénétique (ou spermatogenèse) ?

A

Environ 2 mois
61 jours chez taureau et 74 jours chez homme

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25
Q

Des ____ s’engagent dans le processus de la spermatogenèse à intervalles réguliers d’environ ____. On assistera donc à la spermiation d’une nouvelle génération de spermatozoïdes en un point donné du tubule à toutes les ____.

A

Des ¢ souches s’engagent dans le processus de la spermatogenèse à intervalles réguliers d’environ 2 semaines. On assistera donc à la spermiation d’une nouvelle génération de spermatozoïdes en un point donné du tubule à toutes les 2 semaines.

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26
Q

À quelle intervalle s’effectue l’entrée de nouvelles spermatogonies ? Leur maturation ?

A

L’entrée s’effectue à toutes les 2 semaines, mais la maturation de celles-ci prend 2 mois.

On retrouve donc en un point donné du tubule séminifère une superposition de 4 à 5 générations de ¢ germinales.

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27
Q

Quelle est la définition du cycle de l’épithélium séminal ?

A

Le temps nécessaire pour voir réapparaître la même organisation histologique des différentes générations de ¢ germinales en un point donné du tubule séminifère.

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28
Q

La durée du cycle de l’épithélium séminal ou du cycle de la spermatogenèse est ____ et est indépendante de ____.

A

La durée du cycle de l’épithélium séminal ou du cycle de la spermatogenèse est invariable et est indépendante de toute action hormonale.

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29
Q

Qu’est-ce que l’onde spermatogénétique ?

A
  • Arrangement spatial le long du tubule séminifère
  • Est la séquence ordonnée des différents stades du cycle de l’épithélium séminal le long du tubule séminifère, faisant en sorte que les différents stades de développement du cycle de l’épithélium séminal sont décalés d’une région à l’autre du tubule séminifère
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30
Q

Que permet l’onde spermatogénétique ?

A
  • Fait en sorte qu’à un moment donné uniquement les portions du tubule séminifère qui sont au stade 8 vont relâcher leurs spermatozoïdes en mm temps
  • DONC l’onde spermatogénétique de concert avec les contractions péristaltiques des ¢ myoïdes situées en périphérie du tubule assurent un flot constant de spermatozoïdes “frais”
    • Essentiel afin de maximiser l’opportunité de fécondation lorsque gamètes femelles deviennent disponibles de façon intermittente
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31
Q

Vrai ou faux.
C’est normal d’avoir une certaine proportion de spermatozoïdes anormaux dans l’éjaculat.

A

Vrai, 10 à 40% selon les espèces !

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32
Q

Théoriquement, chaque spermatogonie A1 devrait produire 256 spermatozoïdes chez le taureau et le bélier. Cependant, ce nombre n’est jamais atteint, pourquoi ?

A
  • À cause d’un processus normal de dégénérescence des ¢ germinales qu’on estime à 40%
  • Apparait chez toutes les espèces animales & est l’équivalent du processus normal d’atrésie des follicules ovariens
  • Dégénéérescence des ¢ germinales chez bélier augmente à la fin de la saison de repro ce qui explique la diminution de la qté de spermatozoïdes chez cette espèce durant la saison d’anoestrus
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33
Q

Qu’est-ce qui est un bon estimateur de la capacité à produire des spermatozoïdes ?

A

Grosseur des testicules mesuré par la circonférence du scrotum (ruminant) ou la longueur et la largeur testiculaire (verrat, étalon)

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34
Q

Chez la plupart des mammifères, la spermatogenèse ne peut s’effectuer qu’à une température critique qui est de ____°C inférieure à celle du corps.

A

Chez la plupart des mammifères, la spermatogenèse ne peut s’effectuer qu’à une température critique qui est de 3 à 5°C inférieure à celle du corps.

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35
Q

Qu’est-ce que la cryptorchidie ?

A
  • Testicule retenu dans la cavité abdominale
  • Ne peut pas produire de spermatozoïdes alors que la sécrétion de testostérone peut être normale
  • Survient en particulier chez le verrat, le cheval et l’homme
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36
Q

Que peut causer un état fébrile ou une augmentation de la température ambiante ?

A
  • Interrompre le cycle spermatogénétique
  • Nuire à la motilité des spermatozoïdes
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37
Q

Quelles sont les ¢ qui sont susceptibles à l’effet thermique ?

A
  • ¢ germinales en méïose (spermatocytes) : les + susceptibles
  • Spermatozoïdes présents dans l’épididyme sont également affectés
  • DONC l’intervalle entre un effet thermique (ou autre) affectant le testicule ou l’épididyme et l’observation d’une diminution de la qualité de la semence peut être aussi court que qlqs jours mais aussi long que 2 mois
38
Q

Quels sont les animaux domestiques les plus sensibles à l’effet thermique ?

A

Le bélier et le verrat

39
Q

Par quoi la thermorégulation testiculaire est assurée ?

A

Par un mécanisme d’échange à contre-courant entre l’artère spermatique qui est convolutée et le plexus pampiniforme veineux

40
Q

Que se passe-t-il lorsque la température ambiante devient trop froide ?

A

La température optimale est rétablie par la contraction du muscle crémaster qui rapproche le testicule de l’abdomen.

41
Q

Vrai ou faux.
Le testicule est extrêmement sensible à l’irradiation (rayons X, rayons gamma).

A

Vrai
Dans ce cas, ce sont les spermatogonies en division qui sont affectées ce qui causera une déplétion tardive d’une génération de spermatozoïdes.

42
Q

Le testicule est un des tissus les plus susceptibles à une déficience en ____ et en ____.

A

En vitamine A et en zinc
Peuvent amener la stérilité des béliers élevés en milieu aride !

43
Q

Quelle glande est essentielle au fonctionnement du tubule séminifère ?

A

Glande hypophysaire

44
Q

La spermatogenèse requiert l’action synergique de quelles hormones ?

A
  • FSH
  • LH
  • Prolactine
  • Stéroïdes androgènes
  • Plusieurs hormones à action paracrine et autocrine qui ont été découvertes récemment
45
Q

La spermatogenèse requiert l’interaction de quels types de ¢ ?

A

Des 2 principaux types de ¢ somatiques du testicule soit les ¢ de Sertoli et les ¢ de Leydig

46
Q

Avec quelles ¢ pouvons-nous faire des analogies avec les ¢ de Leydig et de Sertoli ? Pourquoi

A
  • ¢ de la thèque interne avec ¢ de Leydig : sont situées en périphérie des ¢ germinales; sont les tissus cibles de la LH; produisent des androgènes
  • ¢ de granulosa avec les ¢ de Sertoli : possèdent les récepteurs de FSH; sont en contact direct avec les gamètes mâle et femelle
47
Q

Quelles ¢ produisent les androgènes (principalement la testostérone) ?

A

¢ de Leydig

48
Q

De quoi est responsable la testostérone ?

A
  1. Différentiation embryonnaire des voies génitales mâles
  2. Apparition chez l’adulte des caractères sexuels secondaires
  3. Du comportement mâle (libido)
  4. Spermatogenèse
  5. Fonction épididymaire
  6. Fonction des glandes annexes
  7. Rétrocontrôle de la sécrétion de LH
49
Q

Où sont situés les récepteurs de LH ? Qu’est-ce que cette hormone cause ?

A
  • Uniquement sur les ¢ de Leydig
  • En se fixant à ses récepteurs, LH augmente le niveau d’AMPc intra¢aire et stimule ainsi conversion du cholestérol en testostérone
50
Q

Quelle hormone stimule la formation des récepteurs de la LH ? Chez quelles espèces particulièrement ?

A
  • La prolactine
  • Chez le bélier, le rat et l’homme particulièrement
  • S’ensuit un accroissement de la synthèse et de la sécrétion de testostérone
51
Q

Vrai ou faux.
La production de testostérone peut continuer en l’absence de LH.

A

FAUX, en absence de LH, la production de testostérone cesse.

52
Q

En résumé, les ____ sont le site de production des androgènes. Ces adrogènes sont dirigés dans la ____ via les capillaires situés à proximité des ____ pour exercer leurs effets endocriniens. Les androgènes vont également diffuser vers les ____ où ils jouent un rôle paracrine essentiel à la spermatogenèse.

A

En résumé, les ¢ de Leydig sont le site de production des androgènes. Ces adrogènes sont dirigés dans la circulation générale via les capillaires situés à proximité des ¢ de Leydig pour exercer leurs effets endocriniens. Les androgènes vont également diffuser vers les ¢ de Sertoli où ils jouent un rôle paracrine essentiel à la spermatogenèse.

53
Q

Les ¢ de Sertoli sont capables de quoi ?

A

De synthétiser plusieurs protéines
* Certaines sont spécifiques au testicule et d’autres pas

54
Q

Quels sont les rôles de la LH et FSH ?

A
  • LH stimule la production de testostérone par les ¢ de Leydig
  • FSB + testostérone stimulent les ¢ de Sertoli à produire l’ABP
  • DONC LH + FSH augmente la testostérone qui est concentrée localement par ABP et transportée dans le liquide tubulaire
  • L’action de la FSH + testostérone sur les ¢ de Sertoli = essentielle à la spermatogenèse
55
Q

Où sont situés les récepteurs de FSH ?

A

Uniquement sur les ¢ de Sertoli

56
Q

Vrai ou faux.
Chez le mâle, les ¢ de Sertoli peuvent aromatiser les androgènes provenant des ¢ de Leydig en oestrogènes.

A

Vrai
* Production testiculaire d’oestrogènes provient aussi des ¢ de Leydig

57
Q

L’ostrogène testiculaire peut exercer un rétrocontrôle ____ sur la sécrétion de ____.

A

L’ostrogène testiculaire peut exercer un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de FSH.

58
Q

Vrai ou faux.
Chez certaines espèces comme le porc et le cheval, les testicules produisent autant d’oestrone conjugué que de testostérone.

A

VRAI
Aussi, les tumeurs des ¢ de Sertoli chez le chien peuvent produire bcp d’oestrogènes et déclencher un syndrome féminisant !!!

59
Q

La FSH induit la production de quoi ?

A

De l’ABP qui possède une grande affinitéé de liaison pour les androgènes provenant des ¢ de Leydig (principalement la testostérone et la dihydrotestostérone (DHT).

60
Q

Quel est le rôle de l’ABP ?

A

De permettre d’obtenir des concentrations intratesticulaires d’androgènes plus élevées que la limite de leur solubilité

61
Q

Pourquoi des concentrations locales élevées de testostérone sont nécessaires ?

A

Pour :
1. Stimuler l’épithélium séminifère
2. Stimuler l’épididyme, car l’ABP sert à transporter les androgènes dans le liquide tubulaire directement vers l’épididime

62
Q

Vrai ou faux.
Les tubules séminifères répondent déjà à la stimulation des gonadotropines durant l’âge juvénile.

A

FAUX
Ils doivent maturer et acquérir des récepteurs avant de répondre à la stimulation de la FSH et LH

63
Q

De quoi dépend largement l’initiation de la spermatogenèse ?

A
  • Concentration locale de testostérone
  • Action de la FSH sur les ¢ de Sertoli
64
Q

De quoi dépend la production de testostérone ?

A
  • De l’action de LH sur les ¢ de Leydig
  • Prolactine joue aussi rôle important en augmentant le nombre de récepteurs de LH sur les ¢
65
Q

Vrai ou faux.
Il existe toujours, tout au long du cycle spermatogénique, des dégénérescences cellulaires.

A

Vrai, surtout durant les phases de mitoses spermatogoniales et des divisions méïotiques.

66
Q

Qu’est-ce qui limite la quantité de dégénérescence des ¢ germinales ?

A

Les gonadotropines, un peu comme elles agissent chez la femelle pour limiter l’atrésie des follicules.

67
Q

Vrai ou faux.
Les gonadotropines affectent la durée du cycle spermatogénique, c’est-à-dire le temps que prennent les ¢ germinales pour passer de spermtogonies à spermatozoïdes.

A

Faux.
En d’autres termes, la stimulation des gonadotropines ne peut pas accélérer le processus, mais les gonadotropines demeurent néanmoins essentielles à la spermatogenèse.

68
Q

Quand est-ce que la FSH et la testostérone agissent ?

A

Agissent à des stades précis du cycle de l’épithélium séminal suivant la dynamique d’apparition des récepteurs de ces hormones sur les ¢ de Sertoli.
* Par ex, chez rat, stades 7 & 8 = particulièrement intéressants
* Durant ces stades = méïoses des spermatocytes et on assiste à la spermiogénèse et à la spermiation
* Ces stades = androgéno-dépendants, c-à-d que les ¢ de Sertoli possèdent des récepteurs androgéniques durant ces stades et peuvent donc répondre à l’action de la testostérone
* De façon similaire, récepteurs de FSH apparaissent sur ¢ de Sertoli durant stades qui précèdent stade 7 et c’est alors seulement que la FSH peut agir

69
Q

Comment se fait la sécrétion d’inhibine par les ¢ de Sertoli ?

A

Également cyclique, correspond aux mêmes stades où l’on retrouve une qté maximale de récepteurs de FSH

70
Q

Comment les ¢ de Sertoli, de Leydig ainsi que les ¢ germinales et les ¢ myoïdes péritubulaires s’influencent mutuellement ?

A

En produisant localement des facteurs à action paracrine

71
Q

Comment sont les mécanismes de contrôle de la sécrétion des androgènes (LH, FSH, testostérone) ?

A
  • Sécrétion tonique de LH chez mâle = de façon pulsatile en réponse à relâche pulsatile de GnRH
    • Chaque pulsation de LH provenant de l’hypophyse produit un pic de testostérone après un délai de 30 à 45 min
  • Sécrétion de FSH = fluctuante, mais + difficile de discerner des pulsations
  • Sécrétion de testostérone = contrôlée davantage par changements dans fréquence des pulsations de LH
    • Durant saison de repro chez bélier, on assiste à changements à la hausse dans fréquence des pulsations de LH
72
Q

La testostérone et les oestrogènes exercent un rétrocontrôle ____ en diminuant la sécrétion de ____, de ____ et de ____. De plus, l’____ produite par les ¢ de Sertoli participe au rétrocontrôle négatif sur la FSH.

A

La testostérone et les oestrogènes exercent un rétrocontrôle négatif en diminuant la sécrétion de GnRH, de FSH et de LH. De plus, l’inhibine produite par les ¢ de Sertoli participe au rétrocontrôle négatif sur la FSH.

73
Q

Quelles sont les parties de l’épididyme ?
Quelle partie est plus étroite ?

A
  • Tête (caput), corps (corpus) et queue (cauda)
  • Corps = + étroit que tête et queue
74
Q

Quelles sont les 4 grandes fonctions de l’épididyme ?

A
  1. Transport des spermatozoïdes
  2. Concentration des spermatozoïdes
  3. Stockage des spermatozoïdes
  4. Maturation des spermatozoïdes
75
Q

Décrire la fonction de l’épididyme transport des spermatozoïdes.

A
  • Chez mâles sexuellement actifs, temps de transport dans épididyme = 1 à 2 semaines
  • Éjaculations fréquentes accélèrent le transport de 10 à 20%
  • Canaux efférents et canal épididymaire = entourés de fibres musculaires lisses dont quantité augmente a/n de l’extrémité de la queue et du canal déférent
  • Muscles présentent contractions péristaltiques régulières à toutes les 2 à 10 sec
  • Lors du coît, neurohypophyse relâche ocytocine et vasopressine qui augmentent contractions de ces muscles
76
Q

Vrai ou faux.
À leur sortie du testicule, les spermatozoïdes ne sont pas mobiles et ne peuvent pas féconder un ovule in vitro, ni in vivo.

A

Vrai.

77
Q

Qu’est-ce qui contribue à l’achèvement de la maturation des spermatozoïdes, essentiellement à l’acquisition de leur mobilité et de leur fécondance ?

A

Les voies génitales mâles (épididyme) et les glandes annexes.

78
Q

Où apparait le premier processus de maturation des spermatozoïdes ?

A

Dans l’épididyme

79
Q

Que se passe-t-il lors du premier processus de maturation des spermatozoïdes ?

A
  • Acquisition de l’habitlité à devenir motile
  • Acquisition de l’habileté à devenir fertile
  • Acquisition de facteurs de décapacitation (sécrétions épididymaires et sécrétions des glandes annexes ajoutent des substances glycoprotéiques qui contribuent à la protection des spermatozoïdes ; gardent le spermatozoïde dans état de mobilité réduite afin de préserver réserves énergétiques nécessaires au mouvement dans tractus femelle; empêchent spermatozoïde de se lier à ovule et doivent être enlevé par processus = capacitation)
  • Acquisition d’une protection des spermatozoïdes
  • Perte de la gouttelette cytoplasmique
80
Q

Comment se nomme le deuxième processus de maturation des spermatozoïdes et où apparait-il ?

A
  • = capacitation
  • Dans tractus femelle
81
Q

La différentiation de l’épididyme de même que toutes les activités fonctionnelles de l’épididyme, y compris le processus de réabsorption des liquides sont sous la dépendance des ____.

A

androgènes

82
Q

Dans l’épididyme, l’____ est internalisée et libère la ____ qui est convertie par l’enzyme ____en son métabolite actif : la ____. L’internalisation de l’____est très active au niveau du segment ____.

A

Dans l’épididyme, l’ABP est internalisée et libère la testostérone qui est convertie par l’enzyme 5𝛼 réducatase en son métabolite actif : la DHT. L’internalisation de l’ABP est très active au niveau du segment initial.

83
Q

Vrai ou faux.
La castration entraîne une aplasie de l’épithélium épididymaire.

A

Vrai, peut être restaurée par l’injection de testostérone ou de son métabolite actif = la DTH

84
Q

Quelles sont les principales glandes annexes sexuelles chez le mâle et quel est leur rôle ?

A
  • Ampoule
  • Vésicules séminales
  • Prostate
  • Glandes de Cowper (ou glandes bulbo-urétrales)
    Produisent des sécrétions qui contribuent au spermet éjaculé
    Aussi glandes urétrales (homme) et glandes préputiales (homme, verrat, rongeurs) dont rôle = incertain (glandes préputiales seraient une source de phéromone)
85
Q

La sécrétion des glandes annexes constituent environ ____% du plasma séminal d’un éjaculat.

A

75%

86
Q

De quoi dépend le développement et l’activité sécrétoire des glandes annexes ?

A

De la stimulation de la testostérone (comme épididyme)

87
Q

Vrai ou faux.
Il existe peu de variation entre les espèces concernant le nombre et la taille des glandes annexes.

A

Faux, grandes variations !

88
Q

Décrire la glande annexe : ampoule.

A
  • Constitue un renflement de l’extrémité urétrale de chaque canal déférent
  • Est bien développé chez étalon et absente chez verrat
  • Ajouterait surtout des ions comme sodium, calcium, magnésium
89
Q

Décrire la glande annexe : vésicules séminales.

A
  • Produisent surtout fructose (= source d’É pour spermatozoïdes)
  • Chez verrat, sont particulièrement développé
  • Sécrètent aussi prostaglandines en + grande qté que prostate
90
Q

Décrire la glande annexe : prostate.

A
  • Près de jonction de vessie avec urètre
  • Toutes les espèces domestiques en ont une, mais chez bélier et taureau elle est peu apparente et est en disséminée dans musculature recouvrant l’urètre
  • Seule glande annexe chez chien
  • Principale glande annexe chez homme
  • Sécrètent concentrations élevées de zinc qui conférerait un pouvoir bactéricide au plasma séminal et contribuerait à stabiliser l’ADN des spermatozoïdes
91
Q

Décrire la glande annexe : glande bulbo-urétrale (de Cowper).

A
  • Chez verrat, sécrétion = composée principalement de sialomucine qui est responsable de la gélification du sperme dans l’utérus et le vagin
92
Q

En résumé, quel est l’effet général de toutes les sécrétions des glandes annexes sexuelles ?

A

Stimuler la motilité et l’activité métabolique du sperme tout en ajoutant un système de protection (décapacitation) pour limiter ces effets jusqu’au moment de la fécondation.