Physiologie digestive Flashcards
Physiologie de l’oesophage
Fonctions de l’oesophage
Transport du bolus vers l’estomac et protection des voies aériennes
La déglutition est-elle volontaire?
La déglutition peut être initiée volontairement, mais survient aussi de façon réflexe et involontaire lorsque le bolus atteint le palais mou
Quels nerfs contrôllent la déglutition?
–Nerf cranien 12 (hypoglosse) (volontaire)
Nerf crânien 9 (glossopharyngien)
Nerf crânien 10 (nerf vague)
Roles des nerfs de la déglutition
–Nerf cranien 12 (hypoglosse)
- Active les muscles striés de la langue (volontaire)
Nerf crânien 9 (glossopharyngien)
- Ascension du pharynx par le muscle stylo-pharyngien
- Gustation de la langue
- Sensibilité du tiers postérieur de la langue
Nerf crânien 10 (nerf vague)
- Contraction du voile du palais, du pharynx et de l’œsophage supérieur
- Gustation de l’épiglotte et du pharynx
- Sensibilité du pharynx et du larynx
- Phonation via les cordes vocales
Une dysfonction des réflexes de déglutition mène à quoi?
Une dysphagie haute de transfert qui permet un passage de liquide à la trachée, qui se manifeste par des quintes de toux réflexes.
Un dysfonctionnement chronique de relaxation de ce sphincter (SOS) peut entraîner quoi?
La formation graduelle d’un diverticule de Zenker, une sacculation, sorte de réservoir, juste au-dessus du muscle crico-pharyngien
4 étapes de la déglutition
Le péristaltisme oesophagien est médié par quoi?
Médiée par le système nerveux entérique du plexus d’Auerbach
Explique le péristaltisme oesophagien
- Le passage du bolus alimentaire dans l’œsophage stimule les nerfs sensitifs du plexus.
- Alors il y a immédiatement une contraction des muscles circulaires en amont du bolus, grâce à la sécrétion de neurotransmetteurs (acétylcholine et neurokinine), et un relâchement simultané des muscles circulaires en aval du bolus, grâce à la sécrétion de VIP (vasointestinal polypeptide) et de la sécrétion d’oxyde nitrique (NO).
3 types d’ondes péristaltiques
- Onde primaire : initiée en réponse à la déglutition, elle propulse le bolus du haut vers le bas à une vitesse de 3 à 4 cm/sec de manière irréversible. On peut ainsi boire la tête en bas.
- Ondes secondaires : initiées de façon réflexe en réponse à une stimulation locale des nerfs sensitifs par des résidus alimentaires, elles peuvent commencer à n’importe quel niveau de l’œsophage et repoussent le matériel en provenance de l’estomac lorsqu’il y a des épisodes de reflux gastro-œsophagien.
- Ondes tertiaires : on les observe chez des individus normaux, mais aussi lors d’états pathologiques ; elles sont des contractions non péristaltiques des muscles circulaires et elles n’ont pas de fonction motrice propulsive. Ainsi, on les retrouve en présence d’achalasie ou de spasmes diffus de l’œsophage, parfois douloureux.
Décrire SOI
Le sphincter œsophagien inférieur (SOI) est une courte région qui possède une tonicité musculaire presque constante au repos ; cela crée une zone de pression. Le SOI se relâche à l’arrivée du bolus alimentaire sous l’action de NO et de VIP.
Une insuffisance du SOI mène à quoi?
Une hyperpression du SOI mène à quoi?
Une insuffisance sphinctérienne inférieure permet le reflux gastro-œsophagien et entraîne une œsophagite secondaire.
À l’opposé, une hyperpression du sphincter (absence de relaxation) cause une dysphagie basse, dite de transport, et ainsi mène à l’achalasie
Physiologie de l’estomac
Nomme les différentes fonctions de l’estomac (5)
1. Réception d’un volume alimentaire. La diminution du tonus musculaire gastrique lors de la réception d’aliments (relaxation réceptive) permet d’accommoder un plus grand volume sans augmenter la pression intra-gastrique.
2. Stérilisation des ingestas grâce à la sécrétion de l’acide chlorhydrique
3. Digestion chimique grâce à la sécrétion de l’acide chlorhydrique et de la pepsine
4. Digestion mécanique, nommée trituration, par les contractions gastriques, qui mélangent les ingestas et les sécrétions salivaires et gastriques pour mieux préparer les aliments pour leur transfert à l’intestin grêle.
5. Régulation de la vidange gastrique. Le rythme de vidange est régulé pour optimiser la digestion et l’absorption intestinale.
Nomme les différentes cellules gastriques (7)
Libèrent de la cavité:
- Cellule parétiale
- Cellule caliciforme
- Cellule principale
Libèrent dans la circulation:
- Cellule G
- Cellule Endocrine (ECL)
- Cellule PD
- Cellule D
Sécrétion de chaque cellule gastrique
Cellule parétiale fonction
Sécrète l’acide chlorhydrique (HCl) et le facteur intrinsèque.
Régulation de la sécrétion HCL par cellule pariétale
Stimulé par histamine, gastrine et acétylcholine
Inhibée par la somatostatine et prostaglandines
C’est une pompe à proton (H/K ATPase) qui permet la sécrétion de H+ dans l’estomac en échange du passage d’un ion de potassium dans la cellule. Ainsi, les médicaments dits inhibiteurs à proton (IPP) réduisent la sécrétion du HCl en agissant uniquement sur cette pompe spécifique de la cellule pariétale
Fonction et clinique du facteur intrinsèque (cellule pariétale)
La cellule pariétale sécrète le facteur intrinsèque, qui permettra l’absorption de la vitamine B12 au niveau de l’iléon terminal.
Clinique : Une anémie mégaloblastique (de Biermer) peut survenir lors d’un déficit de ce facteur. (Voir atrophie de la muqueuse gastrique, gastrectomie
Role de la cellule principale
La cellule principale sécrète le pepsinogène et la lipase gastrique.
- Pepsinogène
Le pepsinogène génère de la pepsine lorsqu’il entre en contact avec un pH acide. Cette pepsine a une action protéolytique qui lui permet de scinder les polypeptides en peptides.
- Lipase gastrique
La lipase gastrique contribue à la digestion des lipides
Role de la cellule caliciforme
La cellule à mucus sécrète du mucus et du bicarbonate dans la lumière gastrique.
- Mucus
- Sa sécrétion est stimulée par le nerf crânien 10 (nerf vague), les agents cholinergiques et les prostaglandines.
- Sa sécrétion est inhibée par certains médicaments comme les AINS. Ceci est impliqué dans la physiopathologie des ulcères gastriques.
- Le mucus forme une mince couche protectrice de glycoprotéines à la surface luminale des cellules gastriques, afin que ces dernières ne soient pas endommagées par l’acidité de l’estomac (pH 1-2).
- Bicarbonate
• Le bicarbonate permet de créer un micromilieu, ayant un pH de 7, sous la couche de mucus et il contribue ainsi à protéger les cellules gastriques du contenu luminal acide
Fonction cellule endocrine (ECL)
Sécrétion de l’histamine dans la circulation
(Histamine agit sur les cellules pariétales pour sécrétion H+)
–Stimulé par gastrine
–Inhibée par somatostatine (cellules D) et peptide YY de satiété
Fonction cellule G
Sécrétion de la gastrine
- La gastrine est sécrétée dans la circulation sanguine afin de stimuler par voie endocrine la cellule ECL à sécréter davantage d’histamine. Celle-ci stimulera par la suite par voie paracrine la cellule pariétale à sécréter davantage de HCL.
- La cellule G est stimulée par le nerf vague, la gastrin-releasing-peptide et par la présence d’acides aminés en postprandial dans l’estomac.
- La cellule G est inhibée par un pH gastrique très acide (inférieur à 2). Ainsi, il y a une rétroaction négative (autorégulation) pour maintenir un milieu gastrique acide.
Fonction cellule D
Sécrétion de somatostatine
- La somatostatine permet d’inhiber la sécrétion des cellules G, ECL et pariétale par voie paracrine. Ainsi, la cellule D a pour rôle de réguler l’activité sécrétoire des cellules qui ont pour fonction de sécréter le HCl.
- Sa sécrétion est stimulée par un pH inférieur à 2
Fonction cellule P/D
Sécrétion de ghréline
• La ghréline joue un rôle dans la régulation de l’appétit. La sécrétion augmente en période de jeûne et stimule l’appétit.