PHA3150 Final Flashcards
Choix d’antiémétique en Parkinson: dompéridone ou métoclopramide?
La métoclopramide est une contre-indication absolue en présence d’un agent antiparkinsonien puisque c’est un antagoniste des récepteurs de la dopamine et qu’elle passe la BHE. Le dompéridone (Motilium) est un meilleur choix. C’est un antagoniste dopaminergique périphérique (ne passe pas la BHE).
Choix de tx en début de Parkinson?
IMAOB (ex: rasagiline) agonistes dopaminergiques (ex: ropinorole)
Parkinson: pourquoi préfère-t-on la rasagiine à la sélégiline?
Elle est plus sélective pour la MAO de type B que la sélégiline (5 fois plus sélective).
Elle n’est pas métabolisée en dérivés amphétaminiques (donc cause moins d’insomnie et de nervosité).
Sa possible activité neuroprotectrice est mieux documentée que pour la sélégiline.
ix avec les agonistes DA?
Ix PD:
- Antipsychotiques : antagonistes des récepteurs D2 de la dopamine ; perte d’efficacité
- Métoclopramide : baisse d’efficacité
Ix PK:
- Hormonothérapie : clairance du ropinirole diminue d’environ 35%
- Antibiotiques: fluoroquinolone (ciprofloxacine), inhibiteur de l’isoenzyme CYP1A2, diminue la clairance du ropinirole.
- Cigarettes : inducteur de la CYP1A2 donc accélère la clairance du ropinirole.
- Médicaments éliminés par voie rénale pour le pramipexole (inhibition de la sécrétion tubulaire cationique et diminution des doses de pramipexole nécessaire) (cimétidine, ranitidine, diltiazem, quinidine, vérapamil).
Parkinson: pourquoi recommande-t-on des fois une diète faible en protéines?
L’absorption de la lévodopa s’effectue par le système de transport des larges acides aminés neutres (tyrosine) au niveau de l’épithélium duodénal. Une diète riche en leucine et phénylalanine peut nuire à la biodisponibilité de la lévodopa.
Seul rx avec indication approuvée pour le tx de la chorée (Maladie de Huntington)?
Tétrabénazine
(attention car peut aussi exacerber les sx; de manière dose-dépendante elle peut accentuer l’anxiété, les troubles de l’humeur, la fatigue, de même que le ralentissement moteur observé tardivement dans l’évolution de la maladie.)
Tx de la dystonie musculaire?
- L-DOPA (test thérapeutique pour la DYT5)
- Myorelaxants, clonazépam (Rivotril) (benzodiazépine)
- Anticholinergiques, trihexyphénidyle (Artane, apo-trihex) ou bipéridène (Akineton)
- Baclofène (agoniste du récepteur métabotropique du GABA, le récepteur GABAB)
- Toxine botulique (Botox, Xeomin), en injection dans les muscles affectés pour les formes focales.
Tx du tremblement essentiel?
Le tremblement essentiel ne nécessite pas toujours un traitement pharmacologique. Lorsque celui-ci est nécessaire, l’utilisation d’un β-bloquant (propranolol) est le premier choix. La primidone (famille des barbituriques) montre aussi un bon effet. Cette molécule barbiturique est cependant souvent mal tolérée. On optera alors pour l’alprazolam ou le clonazépam (benzodiazépines), le gabapentin ou prégabalin (antiépileptiques) ou dans certains cas pour la toxine botulique. Des cas graves sont parfois soumis à une intervention neurochirurgicale.
Tx du SJSR?
Le traitement du SJSR primaire ne devrait pas être considéré avant d’avoir écarté toute médication susceptible de l’induire. Le traitement classique inclut les agonistes dopaminergiques ropinirole et pramipexole. La L-Dopa peut également être un choix approprié. Un supplément en fer peut aussi être utile en cas de déficience. Alternativement, des opiacés (propoxyphène, oxycodone ou méthadone), les benzodiazépines et anticonvulsivants (gabapentin, prégabalin) peuvent s’avérer efficaces. Des données publiées par le « International Ressless Legs Syndrome Study Group) suggèrent que le Targin® (Oxycodone/Naloxone PR) à petite dose (dose de départ : 5/2,5 mg, bid) pourrait être un agent de 2e ligne intéressant pour soulager les symptômes du SJSR chez les patients qui sont réfractaires aux agents dopaminergiques (ou autres agents de 1ère ligne).
Tx de crampes nocturnes?
Quinine qhs (modifie la distribution du calcium dans les fibres musculaires diminuant la réponse du muscle et l’excitabilité de la plaque motrice)
Tx de maladie de Wilson?
On veut éliminer l’excès de cuivre.
Un agent chélateur qui permet de complexer le cuivre, la penicillamine (diméthylcysteine).
La diète en cuivre doit être maintenue en dessous de 2 mg par jour.
Le disulfide de potassium peut être utilisé pour réduire l’absorption intestinale du cuivre.
La trientine (un autre agent chélateur) peut aussi être utilisée (moins d’effets secondaires, anémie modérée).
L’acétate de zinc augmente l’excrétion fécale du cuivre tout en réduisant également son absorption.
Contre-indications à l’usage de la tétrabénazine?
La tétrabénazine est contre-indiquée chez les sujets déprimés ou souffrant de la maladie de Parkinson et chez les patients ayant une atteinte hépatique.
(La tétrabénazine peut détériorer l’humeur, la cognition et les capacités fonctionnelles, somnolence++)
1ers choix d’analgésique en douleur neuropathique?
Amitriptylline
Gabapentin
1er choix d’analgésique en névralgie du trijumeau? 2e ligne?
carbamazépine (ou oxcarbamazépine)
(peut aussi être utilisé dans d’autres douleurs neuropathies)
2e ligne: lamotrigine, baclofène
Opioïde le plus étudié en pédiatrie?
Morphine
Expliquer l’approche d’analgésie en grossesse
- Dlr légère: Favoriser acétaminophène
- Dlr modérée à sévèr: Codéine, morphine ou hydromorphone
Hydromorphone parfois mieux toléré par la femme enceinte
Prudence codéine au T1 mais risque acceptable
Nommez 2 rx indiqués en fibromyalgie.
duloxétine et prégabalin
Indications de la duloxétine en douleur?
neuropathie diabétique périphérique, fibromyalgie, lombalgie chronique sans sciatalgie et la douleur associée à l’arthrose du genou
Les trois principaux signes d’une surdose aux opioïdes sont les suivants:
❏ Respirakon ralenke ou arrêtée ;
❏ Personne inconsciente ;
❏ Cyanose ;
Quel est le meilleur choix de tx pour les douleurs de compressions ou distensions?
(ex: Une douleur localisée à l’hypocondre droit secondaire à une distension de la capsule hépatique chez un patient avec cancer du côlon accompagné de métastases hépatiques)
Les corticostéroïdes
Sx du syndrome sérotoninergique?
hyperactivité musculaire (hyperréflexie, tremblements, etc)
hyperactivité autonome (mydriase, diarrhée, sudation)
altération de l’état mental (confusion, agitation)
Plusieurs de ces symptômes sont non spécifiques, ce qui rend le diagnostic difficile. D’ailleurs, le syndrome sérotoninergique ne serait pas diagnostiqué dans 85 % des cas.
Est-ce que l’entacapone diminue les risques de complications motrices associés avec la lévodopa ?
Non!