Perception et action Flashcards

1
Q

Quelle région cérébrale est impliquée dans la perception des flux optiques complexes et du mouvement biologique ?

(2)

A

MST ( Médio-Supérieur Temporal) : Située juste en avant de la RMT, elle traite les flux optiques complexes (ex. expansion, rotation) et le mouvement biologique (points lumineux aux articulations).

Spécialisation neuronale : Certains neurones répondent sélectivement à des flux optiques spécifiques (ex. expansion vs rotation).

Le mouvement biologique implique une perception riche à partir de signaux minimaux (ex. points articulaires).

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2
Q

En quoi consiste la perception:

A

Prise passive d’information et également une recherche d’information active (action) de la part de l’observateur

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3
Q

L’ensemble de nos activités quotidiennes sont …

A

marqué par une interaction constante perception- action

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4
Q

Systàme perceptif illustartion:

A

s

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Q

Approche écologique de la perception:

A

Approche dans la relation entre la perception et l’activité de l’observateur dans son environnement

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6
Q

Apport particulier de l’approche écologique de la perception (AEP)

A

Distinction entre information retinienne et information environnementale

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7
Q

Information retinienne vs information environnementale

A

-

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8
Q

Principe de l’AEP

A

l’information pertinente à notre
représentation perceptive est disponible directement de
l’environnement, sans nécessité de traitement de l’information
(« perception directe »).

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9
Q

Locomotion et AEP

A

Sources d’information perceptive susceptibles de guider nos
actions dans l’environnement, notamment pour la locomotion.

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10
Q

Impact de Locomotion

A

La cause du flux optique:n mouvement affectant
l’ensemble de la scène visuelle

Le gradient de flux optique réfèreaux différentes directions et vitesses de mouvement rétinien des
éléments de la scène. Le foyer d’expansion du flux optique signale notre destination.

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11
Q

Si on est dans une voiture à toute vitesse, comment pouvant decrire les différents mouvements retiniens:

A

Foyer d’expansion = focus expansion
Gradient de flux = flow of the environnement

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12
Q

Capacité à utiliser flux optique pour destination?

A

0.5- 1.0 deg

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13
Q

Qu’est-ce que se sert les piolotes d’avion?

A

Flux optique et foyer d’expansion lors de l’aterissage

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14
Q

Pour l’AEP, le foyer d’expansion est:

A

Un exemple d’information invariante -la valeur demeure stable malgé les mouvements/ déplacements de l’observateur

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15
Q

Autres informations contruibuant dans le déplacement environnementales:

A
  1. Les lignes de flux locomoteurs en conduite automobile
  2. Limites de l’espace navigable (direction du regard en conduite de l’automobile)

3.Repères dans l’environnement
(marche de navigation)

  1. Orientation du corps vers la destination souhaitée (marche

5.Représentation spatiales en mémoires (marche)

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16
Q

Comment expliquer flux locomoteur en conduite auto? (3)

A

a

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17
Q

COmment expliquer les limites de l’espace navigable:

A

a

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18
Q

COmment expliquer repàres dans l’environnement et orientation du corps vers la marche:

A

a

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19
Q

Type d’impression de mouvement:

A

Forward movement
Backward movement

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20
Q

Station debout:

A

Bien que notre capacité à se tenir debout repose en grande partie sur les systèmes vestibulaires et proprioceptifs, la vision y contribue également de manière significative à travers le flux optique associé aux oscillations posturales.

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21
Q

Explique image:

A

a

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22
Q

Comment les neurones de la RMST/MST répondent-ils aux différents flux optiques ?

A

Flux optique en expansion (ex. avancer) : Active certains neurones (ex. Neurone 1) et inhibe d’autres (ex. Neurone 2).

Flux optique en rotation (ex. tourner la tête) : Réponse inverse (Neurone 2 activé, Neurone 1 inhibé).

La sélectivité reflète une adaptation à des mouvements écologiquement pertinents (ex. navigation).

L’inhibition croisée suggère un codage compétitif pour éviter les ambiguïtés perceptives.

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23
Q

Qu’est-ce que la perception du mouvement biologique, et comment la MST y contribue-t-elle ?

A

Définition : Capacité à percevoir un mouvement cohérent (ex. marche humaine) à partir de points lumineux aux articulations.

Rôle de la RMST/MST : Intégration des configurations de points en un mouvement global perçu comme “riche”.

Aparté (nuances):

Même avec des stimuli appauvris, le cerveau reconstruit une scène complexe (ex. inférence hiérarchique).

Lié à la cognition sociale (ex. reconnaître des intentions).

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24
Q

Comment la microstimulation de la RMST/MST affecte-t-elle les jugements perceptifs ?

A

Expérience : Microstimulation des neurones sélectifs à un flux optique pendant une tâche de jugement de direction.

Résultat : Biais comportemental (ex. l’animal perçoit un flux optique inexistant), prouvant un rôle causal dans la perception.

Aparté (nuances):

La microstimulation “triche” en mimant l’activité naturelle, confirmant le lien direct neurones → perception.

Implications pour les neuroprothèses visuelles ou l’étude de la conscience.

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25
Pourquoi la spécialisation des neurones pour des flux optiques spécifiques est-elle importante ?
Adaptation écologique : Permet de distinguer des mouvements critiques pour la survie (ex. éviter un obstacle vs tourner). Efficacité du traitement : Répartition des tâches entre neurones pour éviter la surcharge d’information. Aparté (nuances): Analogie à d’autres systèmes sensoriels (ex. colonnes de dominance oculaire dans le cortex visuel). La plasticité de ces neurones pourrait expliquer l’apprentissage de nouveaux types de mouvements.
26
Pourquoi la modification de l’expérience perceptive par microstimulation valide-t-elle la fonction de la RMST/MST ?
Preuve de contribution directe : Si stimuler les neurones modifie la perception, leur activité cause (et ne reflète pas seulement) la représentation du flux optique. Lien cerveau-comportement : Ces neurones encodent des informations utilisées consciemment pour les décisions (ex. navigation). Aparté (nuances) : Analogie : Comme "tricher" dans un circuit électrique pour voir si un composant est essentiel à une fonction. Limites : La microstimulation active des populations de neurones, pas des cellules individuelles → résultats à interpréter avec prudence.
27
Explique image:
Deux neurones de l’aire MST (temporale médiane supérieure) chez le singe : (a) Neurone 1 : Répond fortement au flux optique en expansion (exemple : un objet qui se rapproche), mais pas au flux en rotation (mouvement circulaire). (b) Neurone 2 : Répond préférentiellement au flux optique en rotation, mais pas à l’expansion. Contexte : Ces neurones font partie d’un réseau incluant MT (cortex temporal médian), le cortex pariétal postérieur, et des zones prémotrices (liées aux neurones miroirs). Lien avec les explications précédentes : Spécialisation neuronale : Comme discuté, la MST contient des neurones spécialisés pour des types spécifiques de flux optique. Cela permet au cerveau de distinguer des mouvements critiques pour la navigation (exemple : éviter un obstacle vs tourner la tête). Mouvement biologique : Bien que non illustré ici, cette spécialisation s’étend à la perception de mouvements complexes (exemple : marche humaine à partir de points articulaires).
28
Explique image:
Ce que montre l’image : Expérience : Stimulation artificielle de neurones MST sélectifs à un flux optique pendant une tâche où le singe juge la direction du flux (gauche, droite, avant). Résultat : La microstimulation induit un BIAIS SYSTÉMATIQUE dans les jugements de l’animal. Par exemple : Si on stimule des neurones sensibles au "mouvement vers la gauche", le singe perçoit plus souvent un flux vers la gauche, même si le stimulus réel va vers la droite. Lien avec les explications précédentes : PEUVE DE CAUSALITÉ : Cette expérience valide que l’activité des neurones MST ne corrèle pas seulement avec la perception –ELLE LA CAUSE . C’est exactement ce que démontrait la Carte 4 révisée (microstimulation = "tricher" pour imposer une perception). SPÉCIFITÉ : Seuls les neurones spécialisés à un flux optique (exemple : expansion vs rotation) induisent des biais pour ce flux, confirmant leur rôle direct dans la représentation perceptive.
29
Quelles structures cérébrales sont critiques pour la navigation humaine, et que font-elles ? (4)
Hippocampe (droit) : Fonction : Encode les cartes cognitives de l’espace (mémoire spatiale). Preuve : Activé lors de la planification de trajets efficaces dans des labyrinthes virtuels. Cortex pariétal : Fonction : Intègre les informations sensorielles et motrices pour guider les actions (coordination perception-action). Preuve : Plus activé lors de choix de trajectoires optimales. Gyrus parahippocampique : Fonction : Traite les repères visuels (ex : bâtiments, points de repère). Cortex rétrosplénial : Fonction : Convertit les perspectives égocentriques (vue subjective) en allocentriques (carte mentale). Aparté (nuances) : L’hippocampe droit domine pour la navigation spatiale, mais le gauche est lié à la mémoire contextuelle. Le cortex rétrosplénial agit comme un "traducteur" entre l’orientation subjective et la carte globale.
30
Que révèle l’étude de navigation dans un quartier virtuel sur le cerveau ?
rotocole : Participants explorent un environnement virtuel (ex : ville simulée) sans plan. Tâche : Trouver le trajet le plus court entre un point A et B (ex : "aller à la boucherie"). Imagerie : Tomographie par émission de positons (TEP) pour mesurer l’activation cérébrale. Résultats : Succès (trajet optimal) : Activation forte de l’hippocampe droit et du cortex pariétal. Échec (détours/erreurs) : Activation réduite de ces régions. Aparté (nuances) : La performance dépend de la capacité à former une carte mentale (hippocampe) et à la traduire en actions (cortex pariétal). Les erreurs reflètent une surcharge cognitive ou une mauvaise intégration des repères.
31
Comment le gyrus parahippocampique et le cortex rétrosplénial contribuent-ils à la navigation ?
Gyrus parahippocampique : Fonction : Reconnaissance des repères visuels (ex : "le cinéma est à gauche de l’épicerie"). Preuve : Activé dans des tâches de reconnaissance de lieux (ex : étude du "musée virtuel"). Cortex rétrosplénial : Fonction : Lie l’orientation égocentrique ("je tourne à gauche") à la carte allocentrique ("la boucherie est au nord"). Preuve : Essentiel pour naviguer dans des environnements complexes sans repères directs. Aparté (nuances) : Lésions du gyrus parahippocampique → Difficulté à reconnaître des lieux familiers. Lésions du cortex rétrosplénial → Désorientation spatiale malgré une bonne mémoire des repères.
32
Comment la navigation illustre-t-elle le lien perception-action ?
Perception : Traitement du flux optique (MST) et des repères visuels (gyrus parahippocampique). Action : Planification motrice (cortex pariétal) et exécution (cortex prémoteur). Intégration : L’hippocampe et le cortex rétrosplénial relient la carte mentale aux actions concrètes. Aparté (nuances) : Analogie : La navigation est une boucle continue : Percevoir l’environnement → Mettre à jour la carte mentale → Ajuster le mouvement. Pathologies : La maladie d’Alzheimer (atrophie hippocampique) entraîne une désorientation spatiale.
33
Quelles sont les applications pratiques de ces études sur la navigation ? (3)
Réalité virtuelle : Conception de simulateurs pour rééducation cognitive (ex : patients Alzheimer). Robotique : Algorithmes d’IA inspirés de l’hippocampe pour la navigation autonome. Neuroéducation : Stratégies pour améliorer la mémoire spatiale (ex : jeux vidéo éducatifs). Aparté (nuances) : Limites : Les environnements virtuels simplifient la complexité du monde réel (ex : absence de stimuli multisensoriels). Débats éthiques : Utilisation de ces données pour la surveillance ou la publicité ciblée.
34
Comment sont étudées les aires cérébrales impliqués dans la navigation?
Par imagerie fonctionnelle
35
De quoi est activé la navigation virtuelle?
Hippocampe droit Cortex pariétal
36
Quand elle devient majeure l'activation de l'hippocampe droit et le CP?
Quand le trajet selectionn. pour arriver est efficace que s'il est erroné ou inefficace
37
Qui peut servir dans repere de navigation?
Objets
38
Pourquoi le gyrus parahippocampique droit s'active dans le muséee virtuel?
Active pour les objets connus situés à des points de prise de décision, peu importe si les participants souviennent ou non
39
Contreargument des objets du musee virtuelle:
Étude demontre aussi activation parahippocampique droit dans les zones de prises de decision a la navigation
40
Quelle structure cérébrale encode les points de décision lors de la navigation, et comment le démontre l’étude du "musée virtuel" ?
Gyrus parahippocampique droit : Fonction : Encode les repères spatiaux critiques (ex : intersections, bifurcations) même sans conscience explicite. Preuve : Activation plus forte pour les objets situés à des points de décision (intersections avec choix de direction) vs points de non-décision (couloirs sans choix). Résultats clés : Les objets à des points de décision activent davantage le gyrus parahippocampique, même si le participant ne s’en souvient pas consciemment. Meilleure mémoire explicite pour les objets aux points de décision (ex : "je me souviens de cette statue à l’intersection"). Aparté (nuances) : Dissociation cerveau-conscience : Le gyrus parahippocampique encode l’importance spatiale indépendamment de la mémoire déclarative. Écologie évolutive : Les points de décision sont cruciaux pour la survie (ex : éviter de se perdre), d’où leur traitement neural privilégié.
41
Quelle est la différence entre un point de décision et un point de non-décision, et pourquoi est-ce important ?
Point de décision : Exemple : Intersection avec choix de direction (ex : tourner à gauche ou droite). Importance : Active le gyrus parahippocampique. Focalisation oculaire accrue (exploration visuelle intensive). Meilleure mémoire explicite des objets environnants. Point de non-décision : Exemple : Couloir sans bifurcation (ex : obligation de tourner à droite). Importance : Activation neuronale et mémoire moins marquées. Aparté (nuances) : Applications pratiques : Concevoir des environnements (ex : hôpitaux, aéroports) avec des repères visuels aux points de décision pour réduire la désorientation. Pathologies : Les lésions du gyrus parahippocampique entraînent une difficulté à naviguer dans les villes complexes.
42
Comment l’étude du musée virtuel illustre-t-elle la dissociation entre mémoire implicite et explicite ?
Mémoire implicite (non consciente) : Exemple : Activation du gyrus parahippocampique pour les objets aux points de décision, même en l’absence de souvenir conscient. Rôle : Guide automatiquement les décisions spatiales. Mémoire explicite (consciente) : Exemple : Rappel volontaire des objets ("Oui, cette peinture était à l’intersection"). Rôle : Permet de verbaliser ou planifier un trajet. Aparté (nuances) : Analogies : Conduire un trajet habituel (implicite) vs expliquer le chemin à quelqu’un (explicite). Les amnésiques (ex : syndrome de Korsakoff) peuvent naviguer malgré l’absence de mémoire explicite.
43
Comment les résultats de ces études s’appliquent-ils à la navigation dans la vie réelle ?
Stratégies d’orientation : Mémoriser les points de décision (ex : magasins, monuments aux intersections) pour optimiser la navigation. Explorer visuellement ces points pour ancrer la carte mentale. Design urbain : Placer des repères visuels distinctifs (ex : œuvres d’art, panneaux) aux bifurcations pour faciliter l’orientation. Aparté (nuances) : Culture et navigation : Les peuples nomades (ex : Inuits) développent des cartes mentales hyper-détaillées grâce à l’exposition répétée à des environnements complexes. Technologie : Les GPS modernes "désengagent" le gyrus parahippocampique, affaiblissant la mémoire spatiale naturelle.
44
Quelles structures cérébrales collaborent pour permettre la navigation humaine ?
Gyrus parahippocampique : Repères spatiaux et points de décision. Hippocampe : Carte mentale allocentrique ("vue du ciel"). Cortex rétrosplénial : Conversion egocentrique → allocentrique. Cortex pariétal : Intègre perception et action (ex : "tourner à gauche ici"). Aparté (nuances) : Boucle perception-action : Percevoir un point de décision → Activer le gyrus parahippocampique → Planifier un virage via le cortex pariétal. Pathologie : La maladie d’Alzheimer détruit progressivement ces structures, causant une désorientation précoce.
45
Image:
Apprendre numero
46
Etudes aupràs patient cérébrolésés (Hipp et CR)
z
47
Lésion du cortex pariétal:
Ataxie optique (deficit du pointage) = alteration spatiale
48
Patients ataxiques: quelle type de bisection font:
bisection de l’espace aussi bien que les participants contrôles (C)
49
Patients ataxiques: Pointage type
le geste de pointage des ataxiques ne s’ajuste pas en fonctionde la position des obstacles (qui sont proches les uns des autres), contrairement aux contrôles.
50
Expliquer Image:
a
51
Quel cas clinique illustre le rôle de l’hippocampe dans la navigation, et que révèle-t-il ? Quel cas clinique illustre le rôle de l’hippocampe dans la navigation, et que révèle-t-il ?
Cas : Chauffeur de taxi londonien avec lésion hippocampique suite à une encéphalite. Déficits : Perte des connaissances détaillées : Incapable de naviguer dans les rues secondaires (mémoire spatiale fine). Conservation des connaissances générales : Reconnaît les grandes artères (ex : autoroutes). Conclusion : L’hippocampe est essentiel pour les cartes cognitives détaillées (ex : réseau de rues complexes). Aparté (nuances) : Analogies : Comme un GPS qui perd les "rues locales" mais conserve les "autoroutes". Implications : L’hippocampe encode les détails spatiaux critiques pour les environnements familiers.
52
Quel déficit observe-t-on chez un patient avec lésion du cortex rétrosplénial, et pourquoi est-ce important ?
Cas : Chauffeur de taxi avec lésion du cortex rétrosplénial. Déficits : Incapacité à planifier des trajets : Impossible de créer un plan de déplacement (ex : "tourner à gauche puis droite"). Conservation : Reconnaissance des lieux et mémoire des localisations d’objets. Conclusion : Le cortex rétrosplénial est crucial pour les habiletés directionnelles (conversion entre perspectives égocentrique et allocentrique). Aparté (nuances) : Dissociation clé : Planifier un trajet ≠ reconnaître un lieu. Métaphore : Avoir une carte (hippocampe) mais ne pas savoir l’utiliser pour tracer un itinéraire (cortex rétrosplénial).
53
Quelle est la différence entre les rôles de l’hippocampe et du cortex rétrosplénial dans la navigation ?
ippocampe : Fonction : Stocke la carte cognitive (ex : réseau de rues). Déficit : Perte des détails spatiaux (ex : rues secondaires). Cortex rétrosplénial : Fonction : Convertit la carte en instructions de navigation (ex : "tourner ici"). Déficit : Incapacité à planifier un trajet malgré la connaissance des lieux. Aparté (nuances) : Collaboration : L’hippocampe fournit la "carte", le cortex rétrosplénial trace le "chemin". Pathologie : La maladie d’Alzheimer affecte les deux structures, causant une désorientation totale.
54
Comment les études sur des patients avec lésions cérébrales éclairent-elles la relation cerveau-comportement ?
Méthode : Comparer les déficits comportementaux (ex : navigation) aux lésions anatomiques (ex : IRM). Insights : Localisation fonctionnelle : Les lésions spécifiques causent des déficits spécifiques (ex : hippocampe → détails spatiaux). Plasticité limitée : Certaines fonctions ne sont pas compensées par d’autres régions (ex : connaissances spatiales détaillées). Aparté (nuances) : Défis : Les lésions sont rarement "pures" (ex : dommages à plusieurs régions adjacentes). Éthique : Ces études dépendent de cas naturels (ex : accidents, infections), non expérimentaux.
55
Comment adapter la rééducation pour des patients avec des lésions de navigation ?
Pour lésions hippocampiques : Stratégie : Utiliser des repères visuels externes (ex : panneaux, GPS) pour compenser la perte de carte mentale. Pour lésions rétrospléniales : Stratégie : Entraîner la planification étape par étape (ex : instructions verbales ou écrites). Aparté (nuances) : Technologie : Les applications de navigation pas à pas (ex : Google Maps) aident les patients rétrospléniaux. Limites : La rééducation ne restaure pas les structures lésées, mais compense les déficits.
56
Quel déficit illustre la dissociation entre jugement perceptif et contrôle moteur, et quelle structure cérébrale est impliquée ?
Ataxie optique : Définition : Déficit dans l’ajustement des gestes moteurs (ex : préhension) basés sur des informations visuelles, malgré une perception spatiale intacte. Structure lésée : Cortex pariétal (voie dorsale « Où ? »). Expérience clé : Tâche de bissection (jugement perceptif) : Patients et contrôles identifient correctement le milieu entre deux cylindres. Tâche de préhension : Patients avec lésion pariétale ne corrigent pas leur trajectoire pour éviter les cylindres, contrairement aux contrôles. Aparté (nuances) : Double dissociation : Les lésions de la voie ventrale (« Quoi ? ») altèrent la perception mais épargnent l’action. Théorie des deux voies : Dorsale (pariétale) : « Agir sur le monde » (guidage moteur). Ventricle (temporale) : « Reconnaître le monde » (identification).
57
Quelle est la différence entre l’ataxie optique et l’agnosie visuelle ?
Ataxie optique : Lésion : Cortex pariétal (voie dorsale). Symptômes : Gestes mal ajustés (ex : heurter des obstacles), mais perception spatiale intacte. Agnosie visuelle : Lésion : Cortex temporal (voie ventrale). Symptômes : Incapacité à reconnaître des objets (ex : « Qu’est-ce que c’est ? »), mais gestes précis (ex : saisir un objet). Aparté (nuances) : Exemple : Ataxie : Le patient voit une tasse mais la renverse en essayant de la saisir. Agnosie : Le patient ne reconnaît pas la tasse mais la saisit correctement.
58
Comment le cortex pariétal contribue-t-il à l’ajustement des gestes ?
Fonction : Intègre les informations visuelles et proprioceptives pour : Planifier les trajectoires (ex : contourner un obstacle). Adapter les mouvements en temps réel (ex : ajuster la main lors de la préhension). Preuve : Études chez le singe : Des neurones pariétaux encodent la position des objets et guident les mouvements des membres. Cas cliniques : Patients avec lésions pariétales échouent dans des tâches de précision motrice (ex : saisir un objet entre des cylindres). Aparté (nuances) : Neurones « reach » : Certains neurones pariétaux s’activent spécifiquement lors de mouvements dirigés vers une cible. Plasticité : Les astronautes en apesanteur réapprennent à ajuster leurs gestes grâce à cette région.
59
Que révèle l’expérience des cylindres sur la dissociation perception-action ?
Tâche de bissection : Juger le point milieu entre deux cylindres (perception spatiale). Tâche de préhension : Saisir un objet situé entre les cylindres sans les toucher (contrôle moteur). Résultats : Patients pariétaux : Réussissent la bissection (perception intacte). Échouent la préhension (gestes non ajustés). Contrôles : Réussissent les deux tâches. Aparté (nuances) : Implications : La perception consciente (voie ventrale) ne suffit pas pour guider l’action – la voie dorsale est indispensable. Analogie : Savoir où est un obstacle (perception) ≠ pouvoir l’éviter (action).
60
Quelles sont les fonctions distinctes des voies dorsale et ventrale ?
Voie dorsale (Occipito-pariétale) : Fonction : « Où ?/Comment ? » – Guidage des actions (ex : saisir, éviter). Lésion : Ataxie optique. Voie ventrale (Occipito-temporale) : Fonction : « Quoi ? » – Identification des objets (ex : forme, couleur). Lésion : Agnosie visuelle. Aparté (nuances) : Interaction : Les deux voies collaborent en temps normal (ex : reconnaître une tasse et la saisir). Évolution : La voie dorsale est plus ancienne (navigation primitive), la ventrale est liée à la reconnaissance complexe.
61
Quelle est la caractéristique des neurones dominants visuels du cortex pariétal, et comment se manifeste leur activité ?
Fonction : Répondent principalement à la présence visuelle d’une cible, indépendamment de l’action. Activité : Forte réponse lors de l’observation d’une cible. Forte réponse lors de l’action guidée par la vision (ex : saisir un objet éclairé). Aucune réponse dans l’obscurité (même si l’action est exécutée). Rôle : Intégrer les informations visuelles pour guider les actions en temps réel. Aparté (nuances) : Dissociation : Ces neurones ne codent pas le mouvement lui-même, mais la localisation visuelle de la cible. Exemple : Un singe voit une banane → activation des neurones dominants visuels.
62
Comment les neurones dominants moteurs du cortex pariétal diffèrent-ils des neurones dominants visuels ?
Fonction : Répondent principalement à l’exécution d’un mouvement, indépendamment de la vision. Activité : Forte réponse lors de l’action dans l’obscurité (ex : appuyer sur un bouton mémorisé). Aucune réponse lors de la simple observation d’une cible. Rôle : Coder les commandes motrices nécessaires à l’action. Aparté (nuances) : Dissociation : Ces neurones ne dépendent pas de l’entrée visuelle → ils s’activent même en l’absence de stimulus visuel. Exemple : Un singe saisit un objet dans le noir → activation des neurones dominants moteurs.
63
Quelle est la particularité des neurones visuo-moteurs du cortex pariétal ?
Fonction : Combinent informations visuelles et motrices pour guider l’action. Activité : Répondent à la fois à la présence visuelle d’une cible et à l’exécution du mouvement. S’activent même si la cible est cachée après avoir été vue (ex : lumière éteinte avant l’action). Rôle : Lier la perception à l’action pour des gestes adaptatifs (ex : ajuster la trajectoire). Aparté (nuances) : Flexibilité : Permettent d’agir sur des objets mémorisés temporairement (« mémoire de travail spatiale »). Exemple : Un singe se souvient de la position d’un objet caché et le saisit → activation des neurones visuo-moteurs.
64
Qu’est-ce que les neurones d’intention abstraite du cortex pariétal, et comment fonctionnent-ils ?
Fonction : Encodent l’intention d’agir sur un objet, même en l’absence de stimulus visuel. Activité : Répondent à un signal préparatoire (ex : « Prépare-toi à saisir l’objet »). S’activent même si l’objet est invisible ou abstrait (ex : représentation mentale). Rôle : Planifier des actions futures basées sur des représentations internes Aparté (nuances) : Abstraction : Ces neurones codent des concepts spatiaux (ex : « l’objet est à gauche ») plutôt que des détails sensoriels. Exemple : Un singe prépare un geste vers une cible cachée → activation des neurones d’intention.
65
Quels sont les quatre types de neurones du cortex pariétal impliqués dans le contrôle visuo-moteur ?
Dominants visuels : Guidage par la vision (ex : éviter un obstacle visible). Dominants moteurs : Exécution motrice indépendante de la vision (ex : saisir dans le noir). Visuo-moteurs : Intégration perception-action (ex : ajuster un geste en fonction d’un objet mémorisé). Intention abstraite : Planification d’actions basée sur des représentations internes. Aparté (nuances) : Collaboration : Ces neurones travaillent en réseau pour permettre des actions fluides (ex : attraper une balle en mouvement). Pathologie : Une lésion pariétale peut désynchroniser ces systèmes → ataxie optique (gestes mal
66
Expliquer
a
67
Le cortex pariétal est sél..
sélective à la forme de l'objet que l'on cherche prendre "Affordances"
68
Qu'est-ce indique les études animales sur affordances?
les travaux chez l’humain indiquent que le cortex pariétal comporte des représentations visuelles entièrement dédiées au contrôle de l’action, sans contribution à notre représentation consciente de l’environnement.
69
Expliquer:
a
70
Qu’est-ce qu’une affordance, et comment le cortex pariétal y contribue-t-il ?
ffordance : Possibilité d’action offerte par un objet (ex : une poignée invite à la saisir). Rôle du cortex pariétal : Des neurones répondent sélectivement à la forme de l’objet en fonction du geste requis (ex : préhension en « power grip » pour une balle vs « precision grip » pour un levier). Ces neurones codent les actions potentielles plutôt que la simple reconnaissance de l’objet. Aparté (nuances) : Exemple : Un neurone pariétal s’active pour un objet nécessitant une saisie en pince, mais pas pour un objet nécessitant une saisie en pleine main. Lien écologique : Les affordances reflètent une adaptation évolutive pour interagir efficacement avec l’environnement.
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Quels types de neurones pariétaux encodent les affordances ?
Neurones « power grip » : Actifs pour des objets nécessitant une saisie en pleine main (ex : balle). Neurones « precision grip » : Actifs pour des objets nécessitant une saisie en pince (ex : clé). Neurones polyvalents : Répondent à plusieurs types de préhension, mais avec une préférence (ex : réponse plus forte pour la pince). Aparté (nuances) : Plasticité : L’expérience modifie ces réponses (ex : un outil utilisé fréquemment active davantage ses neurones affiliés). Dissociation : Ces neurones ne codent pas l’identité de l’objet, mais comment l’utiliser.
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Quelle est la différence entre la voie dorsale (pariétale) et la voie ventrale (temporale) ?
oie dorsale (« Où/Comment ? ») : Fonction : Guidage des actions (ex : saisir, éviter). Exemple : Neurones pariétaux activés par les affordances. Voie ventrale (« Quoi ? ») : Fonction : Reconnaissance des objets (ex : identifier une tasse). Exemple : Lésions → agnosie visuelle (patient DF). Aparté (nuances) : Patient DF : Atteinte de la voie ventrale → incapable de reconnaître une tasse, mais peut la saisir correctement (voie dorsale intacte). Double dissociation : Lésion dorsale → ataxie optique (gestes mal ajustés), mais perception intacte.
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Qu’illustre le cas de la patiente DF atteinte d’agnosie visuelle ?
Agnosie visuelle : Incapacité à reconnaître les objets (voie ventrale lésée). Préservation motrice : Capacité intacte à interagir avec les objets (voie dorsale fonctionnelle). Ex : DF ne peut décrire une fente dans un bloc, mais peut insérer une carte dans la fente avec précision. Aparté (nuances) : Implication théorique : La perception consciente (ventrale) et le contrôle moteur (dorsale) sont dissociables. Métaphore : « Voir sans comprendre » vs « Agir sans voir ».
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Comment ces découvertes influencent-elles la rééducation ou la robotique ?
Rééducation : Pour les lésions dorsales : Entraînement basé sur les repères visuels (ex : couleurs pour guider les gestes). Pour les lésions ventrales : Utiliser des descriptions verbales pour compenser l’agnosie. Robotique : Algorithmes inspirés des neurones pariétaux pour des robots capables d’adapter leur préhension à la forme des objets. Aparté (nuances) : Neuroprothèses : Interfaces cerveau-machine utilisant les signaux pariétaux pour contrôler des bras robotisés. Limites éthiques : Risques de dépendance aux technologies compensatoires (ex : GPS remplaçant la navigation naturelle).
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Qu’est-ce que l’agnosie de la forme visuelle, et quelles tâches sont affectées ?
Définition : Trouble de la perception des formes visuelles dû à une lésion de la voie ventrale (cortex temporal), malgré une vision intacte. Tâches affectées : Copie de dessins : Incapacité à reproduire des images (ex : échec à copier un carré). Reconnaissance d’objets : Impossible d’identifier ou de décrire des objets présentés visuellement. Tâches préservées : Dessin de mémoire (ex : dessiner une pomme de mémoire). Aparté (nuances) : La dissociation entre copie (déficiente) et mémoire (préservée) prouve que la représentation mentale des objets reste intacte. Exemple : La patiente DF ne peut copier une clé, mais peut la dessiner de mémoire.
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Que révèle le cas de la patiente DF sur la dissociation perception-action ?
Lésion : Atteinte de la voie ventrale (temporale) responsable de la reconnaissance des formes. Déficits : Incapacité à copier des dessins ou reconnaître des objets visuels. Préservation de la mémoire sémantique (ex : sait ce qu’est une pomme). Préservation : Capacité à interagir avec les objets (guidage moteur par la voie dorsale intacte). Aparté (nuances) : DF illustre la double dissociation entre : Voie ventrale (« Quoi ? ») : Perception consciente. Voie dorsale (« Comment ? ») : Contrôle moteur.
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Pourquoi le monoxyde de carbone (CO) cause-t-il des agnosies visuelles ?
Mécanisme : Le CO prive le cerveau d’oxygène, endommageant les régions métaboliquement actives comme la voie ventrale. Conséquences : Lésions du cortex temporal → agnosie de la forme visuelle. Préservation relative des autres fonctions (ex : mémoire, langage). Exemple : Survivants d’intoxication au CO avec incapacité à reconnaître des visages ou copier des dessins. Aparté (nuances) : La voie ventrale est vulnérable car elle consomme beaucoup d’énergie pour traiter des informations visuelles complexes.
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Pourquoi les patients agnosiques échouent-ils à copier des dessins mais réussissent à dessiner de mémoire ?
Copie : Nécessite une analyse visuelle en temps réel (voie ventrale lésée). Mémoire : Fait appel à des représentations sémantiques stockées (voie temporale antérieure ou hippocampe intacts). Exemple : DF ne peut copier une étoile, mais peut en dessiner une de mémoire. Aparté (nuances) : La copie repose sur la perception immédiate, tandis que le dessin de mémoire utilise des connaissances antérieures.
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Comment adapter la rééducation pour les patients agnosiques ?
Utiliser des indices non visuels (ex : descriptions verbales, textures). S’appuyer sur la mémoire sémantique (ex : « Une pomme est ronde et rouge »). Entraîner la reconnaissance via d’autres modalités (toucher, audition). Outils : Applications utilisant des repères auditifs pour guider les tâches quotidiennes. Aparté (nuances) : Les patients développent souvent des compensations inconscientes (ex : suivre les contours avec les doigts).
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Quelles sont les fonctions distinctes des voies dorsale et ventrale dans le traitement visuel ?
Voie dorsale (occipito-pariétale, « Comment ? ») : Guide les actions motrices en temps réel (ex : orientation de la main pour insérer une lettre dans une fente). Lésion → Ataxie optique (gestes mal ajustés, ex : heurter les bords de la fente). Voie ventrale (occipito-temporale, « Quoi ? ») : Responsable de la reconnaissance consciente des objets (ex : juger l’orientation d’une fente). Lésion → Agnosie visuelle (incapacité à reconnaître/percevoir des formes). Aparté (nuances) : La voie dorsale fonctionne en « temps réel », tandis que la ventrale permet une réflexion consciente. Ces voies illustrent la double dissociation : une lésion n’affecte pas l’autre fonction.
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Quel cas célèbre illustre la dissociation entre perception et action, et que révèle-t-il ?
Patient DF : Atteinte de la voie ventrale (agnosie visuelle) suite à une intoxication au CO. Déficits : Incapable de décrire l’orientation d’une fente (perception altérée). Préservation : Peut insérer une lettre dans la fente avec précision (voie dorsale intacte). Conclusion : La perception consciente et le contrôle moteur sont dissociables. Aparté (nuances) : DF démontre que les actions peuvent être guidées sans conscience visuelle explicite. Son cas valide la théorie des deux voies visuelles.
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Que révèle la tâche d’insertion d’une lettre dans une fente chez les patients avec lésions dorsales/ventrales ?
Patients ventraux (ex : DF) : Réussite : Insèrent la lettre avec précision (voie dorsale intacte). Échec : Incapables de décrire l’orientation de la fente. Patients dorsaux : Échec : Gestes mal coordonnés (ex : heurtent les bords). Réussite : Jugent correctement l’orientation de la fente (voie ventrale intacte). Aparté (nuances) : Cette tâche met en évidence la spécialisation fonctionnelle des voies : Dorsale : « Agir » sur le monde. Ventrale : « Comprendre » le monde.
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Qu’est-ce que la double dissociation, et comment s’applique-t-elle aux voies visuelles ?
Définition : Phénomène où deux fonctions sont indépendantes, comme le montre l’atteinte de l’une sans l’autre. Exemple : Lésion ventrale (DF) : Perception altérée, action intacte. Lésion dorsale : Action altérée, perception intacte. Implication : Preuve que les voies dorsale et ventrale sont neuroanatomiquement et fonctionnellement distinctes. Aparté (nuances) : La double dissociation réfute l’idée d’un système visuel « universel ».
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Pourquoi la séparation des voies dorsale et ventrale est-elle cruciale sur le plan évolutif et clinique ?
Évolution La voie dorsale optimise la survie (ex : fuir un prédateur, saisir de la nourriture). La voie ventrale permet l’identification des objets (ex : distinguer un fruit toxique). Clinique : Rééducation : Adapter les stratégies selon la voie lésée (ex : utiliser des repères verbaux pour les lésions ventrales). Technologie : Inspirer des robots capables d’intégrer perception et action. Aparté (nuances) : Les lésions au CO ciblent la voie ventrale car elle est métaboliquement exigeante (consommation élevée en O₂).
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Quelles sont les différences fondamentales entre la voie ventrale et la voie dorsale dans le traitement visuel ?
Voie ventrale (occipito-temporale) : Fonction : Reconnaissance consciente des objets (« Quoi ? »). Caractéristique : Invariance au point de vue (reconnaît un objet malgré des angles ou des tailles différents). Voie dorsale (occipito-pariétale) : Fonction : Contrôle des actions (« Comment ? »). Caractéristique : Dépendante du point de vue et de la distance (informations spatiales précises pour guider les gestes).
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Pourquoi la voie ventrale est-elle « invariante » au point de vue, tandis que la dorsale en dépend ?
Voie ventrale : But : Identifier un objet malgré des variations (ex : taille, angle). Exemple : Reconnaître une chaise de profil ou de face. Voie dorsale : But : Agir sur l’objet avec précision. Exemple : Saisir une tasse nécessite de connaître son orientation exacte. Aparté (nuances) : L’invariance est cruciale pour la mémoire sémantique (ex : un chien reste un chien, même couché). La dépendance au point de vue est vitale pour la survie (ex : éviter de renverser un verre en le saisissant)
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Comment les voies ventrale et dorsale traitent-elles la distance d’un objet ?
Voie ventrale : Ignore la distance pour maintenir une représentation stable (ex : une bouteille est perçue comme identique, proche ou loin). Voie dorsale : Intègre la distance pour adapter les actions (ex : étendre le bras plus loin si la bouteille est éloignée). Aparté (nuances) : La voie dorsale utilise des indices de profondeur (ex : vision binoculaire, perspective) pour calculer la distance. La voie ventrale s’appuie sur des schémas mentaux (ex : connaissances stockées sur la taille réelle des objets).
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Comment les lésions des voies ventrale/dorsale affectent-elles les patients au quotidien ?
Déficit : Incapacité à reconnaître des objets ou des visages (agnosie). Compensation : Utiliser le toucher ou la mémoire verbale (ex : « C’est rond, ça doit être une pomme »). Lésion dorsale : Déficit : Gestes maladroits (ataxie optique). Compensation : Repères visuels explicites (ex : marquer une cible avec une couleur vive). Aparté (nuances) : Les patients dorsaux peuvent décrire un objet mais pas interagir avec lui. Les patients ventraux peuvent saisir un objet mais pas le nommer.
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Comment ces découvertes inspirent-elles la robotique ou l’IA ?
Voie dorsale inspirée : Algorithmes pour ajuster les mouvements en temps réel (ex : bras robotisé évitant des obstacles). Voie ventrale inspirée : Réseaux neuronaux pour la reconnaissance d’objets invariants (ex : ChatGPT-Vision). Réalité virtuelle : Conception d’interfaces séparant reconnaissance (menu visuel) et action (gestes contrôlés). Aparté (nuances) : Les systèmes d’IA actuels peinent à combiner les deux voies de manière fluide, contrairement au cerveau humain.
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Quel déficit illustre la patiente DF dans les tâches de jugement perceptif vs. contrôle moteur ?
Déficit perceptif (voie ventrale lésée) : Incapable de juger consciemment la taille ou l’orientation d’un objet (ex : ligne plate dans les jugements de taille). Échec aux tâches de copie de dessins ou de reconnaissance explicite. Préservation motrice (voie dorsale intacte) : Ajuste parfaitement la préhension à la taille réelle de l’objet (ex : ouverture pouce-index proportionnelle à la taille). Réussit à insérer une lettre dans une fente malgré l’incapacité à décrire son orientation. Aparté (nuances) : DF montre que la conscience visuelle (voie ventrale) et le guidage moteur (voie dorsale) sont dissociables. Son cas valide la théorie des deux voies visuelles.
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Que révèle l’expérience de jugement de taille et de préhension chez DF ?
âche de jugement (voie ventrale) : DF ne perçoit pas les variations de taille → réponse « plate » indépendante de la taille réelle. Ex : Elle estime qu’un petit et un grand disque ont la même taille. Tâche de préhension (voie dorsale) : DF ajuste automatiquement son geste à la taille de l’objet (ex : ouverture pouce-index précise). Preuve que la voie dorsale encode la taille pour l’action, sans conscience explicite. Aparté (nuances) : La dissociation prouve que la perception consciente n’est pas nécessaire pour guider l’action. Analogie : Un robot peut saisir un objet sans « savoir » ce qu’il est.
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Quelle est la fonction de la voie dorsale, et comment est-elle testée chez DF ?
Fonction : Contrôle des actions en temps réel (ex : préhension, évitement d’obstacles). Expérience clé : DF réussit à ajuster sa préhension à la taille d’un objet, même si elle ne peut pas décrire sa taille. Elle insère une lettre dans une fente avec précision, malgré l’incapacité à juger son orientation. Conclusion : La voie dorsale utilise des informations spatiales brutes pour guider les mouvements. Aparté (nuances) : La voie dorsale est « aveugle » aux propriétés sémantiques (ex : DF saisit une tasse sans savoir que c’est une tasse).
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Quelles sont les conséquences d’une lésion de la voie ventrale, comme chez DF ?
Agnosie visuelle : Incapacité à reconnaître des objets ou à juger leurs propriétés (taille, orientation). Ex : DF ne peut copier un dessin ou décrire une forme, mais peut dessiner de mémoire. Préservation : Mémoire sémantique intacte (ex : DF sait ce qu’est une pomme et peut la dessiner de mémoire). Capacité à interagir avec les objets (voie dorsale fonctionnelle). Aparté (nuances) : La voie ventrale est vulnérable au monoxyde de carbone (CO) en raison de sa forte demande métabolique.
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Qu’est-ce qu’une double dissociation, et comment s’applique-t-elle aux voies visuelles ?
Définition : Phénomène où deux fonctions sont indépendantes, comme le montrent des lésions opposées : DF (voie ventrale lésée) : Perception altérée, action intacte. Patients pariétaux (voie dorsale lésée) : Action altérée (ataxie optique), perception intacte. Implication : Confirme que les voies dorsale et ventrale sont anatomiquement et fonctionnellement distinctes. Aparté (nuances) : La double dissociation réfute l’idée d’un « centre visuel unique » dans le cerveau.
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Comment adapter la rééducation pour les patients avec des lésions ventrale ou dorsale ?
Lésion ventrale (ex : DF) : Utiliser des indices non visuels (toucher, descriptions verbales). S’appuyer sur la mémoire sémantique (ex : « Une tasse a une anse »). Lésion dorsale (ataxie optique) : Entraîner les repères visuels explicites (ex : marquer les bords d’une fente en rouge). Privilégier des mouvements lents et conscients. Aparté (nuances) : Les patients développent souvent des stratégies compensatoires (ex : suivre les contours avec les doigts).
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Comment ces découvertes inspirent-elles la robotique ou l’IA ?
Robotique : Voie dorsale : Algorithmes pour ajuster les mouvements en temps réel (ex : bras robotisé évitant des obstacles). Voie ventrale : Réseaux neuronaux pour la reconnaissance d’objets invariants (ex : ChatGPT-Vision). Réalité virtuelle : Séparer les interfaces de reconnaissance (menus visuels) et d’action (gestes contrôlés). Aparté (nuances) : Les systèmes d’IA actuels peinent à intégrer les deux voies de manière fluide, contrairement au cerveau humain.
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Quel cas illustre la dissociation entre la perception consciente et le contrôle moteur, et comment ?
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Cas : Patiente DF avec lésion de la voie ventrale (temporale) et voie dorsale (pariétale) intacte. Déficits : Perception altérée : Incapable de juger consciemment la taille ou l’orientation d’un objet. Action préservée : Ajuste parfaitement sa préhension à la taille des objets (ex : ouverture pouce-index). Conclusion : La voie dorsale (« Comment ? ») guide l’action sans conscience visuelle explicite. Aparté (nuances) : DF montre que le cerveau utilise deux systèmes indépendants : un pour reconnaître (voie ventrale) et un pour agir (voie dorsale).
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Quelle région cérébrale est cruciale pour le contrôle des gestes comme la préhension ?
Cortex pariétal (voie dorsale) : Active lors de la planification et de l’exécution de gestes (ex : saisir un objet). Encode des informations spatiales précises (distance, orientation, taille). Preuve : Chez DF, cette région est intacte → préhension précise malgré l’agnosie. Chez les patients avec lésion pariétale : ataxie optique (gestes maladroits). Aparté (nuances) : Même sans perception consciente (voie ventrale lésée), la voie dorsale permet des actions précises et adaptatives.
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Quelle différence observe-t-on entre les tâches de jugement perceptif et de préhension chez DF ?
Jugement perceptif (voie ventrale) : DF échoue (ex : estime que des disques de tailles différentes ont la même taille). Préhension (voie dorsale) : DF réussit (ex : ouverture pouce-index proportionnelle à la taille de l’objet). Conclusion : La perception consciente et le contrôle moteur sont dissociables. Aparté (nuances) : La voie dorsale utilise des calculs visuels en temps réel, sans nécessiter de conscience explicite.
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Qu’est-ce que la double dissociation, et comment s’applique-t-elle aux voies visuelles ?
Définition : Preuve que deux fonctions sont indépendantes via des lésions opposées. Exemples : DF (voie ventrale lésée) : Perception altérée, action intacte. Patients pariétaux (voie dorsale lésée) : Action altérée, perception intacte. Implication : Confirme que les voies dorsale et ventrale sont séparées fonctionnellement. Aparté (nuances) : Cette dissociation réfute l’idée d’un « système visuel unique ».
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Que révèlent les études d’imagerie cérébrale sur le rôle du cortex pariétal ?
Activations observées : Cortex pariétal postérieur : S’active lors de la préhension ou du déplacement de la main vers un objet. Contrôle moteur : Activation plus forte pour la préhension que pour le simple pointage. Conclusion : Le cortex pariétal est spécialisé dans l’intégration visuo-motrice (ex : ajuster la main à la forme d’un objet). Aparté (nuances) : Ces régions sont conservées chez DF → expliquent sa capacité préservée à interagir avec les objets.
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Comment ces découvertes influencent-elles la rééducation ou la robotique ?
Rééducation : Pour les lésions ventrales : Utiliser des indices verbaux ou tactiles. Pour les lésions dorsales : Entraîner des mouvements lents avec repères visuels. Robotique : Algorithmes inspirés de la voie dorsale pour des robots ajustant leurs gestes en temps réel. Réseaux de reconnaissance (voie ventrale) pour identifier des objets indépendamment de leur angle. Aparté (nuances) : Les IA actuelles peinent à combiner les deux voies aussi efficacement que le cerveau humain.
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Qu’est-ce que l’illusion d’Ebbinghaus, et comment affecte-t-elle la perception de la taille ?
Définition : Illusion où un disque central semble plus grand lorsqu’entouré de petits disques, et plus petit lorsqu’entouré de grands disques. Exemple : Deux disques centraux identiques paraissent de tailles différentes selon leur contexte. Effet : Biais perceptif dû au contraste contextuel (cercles environnants). Aparté (nuances) : Nommée d’après Hermann Ebbinghaus et Edward B. Titchener, qui l’ont décrite indépendamment. L’illusion révèle que la perception visuelle est influencée par le contexte spatial.
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Comment l’illusion d’Ebbinghaus illustre-t-elle la dissociation entre jugement perceptif et contrôle moteur ?
Jugement perceptif : Les participants surestiment/sous-estiment la taille du disque central à cause de l’illusion. Contrôle moteur : Lors de la préhension (saisir le disque), l’ouverture pouce-index s’ajuste à la taille réelle, ignorant l’illusion. Conclusion : La voie dorsale (« Comment ? ») utilise des informations spatiales brutes, non affectées par le contexte. Aparté (nuances) : Même avec une illusion perceptive, le cerveau ajuste les gestes à la réalité physique. Implication : La perception consciente (voie ventrale) et l’action (voie dorsale) reposent sur des systèmes distincts.
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Quelles voies visuelles sont impliquées dans l’illusion d’Ebbinghaus, et comment ?
Voie ventrale (temporale) : Traite la perception consciente → sujette à l’illusion (ex : juger la taille). Voie dorsale (pariétale) : Guide l’action (ex : préhension) → ignore l’illusion et utilise la taille réelle. Preuve : Patients comme DF (voie ventrale lésée) ne perçoivent pas l’illusion, mais ajustent leur geste. Sujets sains montrent une dissociation entre jugement et action. Aparté (nuances) : La voie dorsale est résistante aux illusions car elle traite des données spatiales objectives.
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Que révèle le cas de DF sur l’impact des lésions cérébrales dans les tâches d’illusion ?
DF : Lésion de la voie ventrale (agnosie visuelle), voie dorsale intacte. Résultats : Jugement perceptif : Incapable de percevoir consciemment la taille (déjà altérée par l’agnosie). Préhension : Ajuste parfaitement son geste à la taille réelle, malgré l’illusion. Conclusion : La voie dorsale fonctionne indépendamment de la perception consciente. Aparté (nuances) : DF confirme que l’action précise ne nécessite pas de représentation visuelle explicite.
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Quelles implications ont ces découvertes pour les neurosciences et les applications pratiques ?
Neurosciences : Valident la théorie des deux voies visuelles (Goodale & Milner, 1992). Montrent que la perception et l’action sont traitées par des circuits cérébraux distincts. Applications : Rééducation : Adapter les stratégies selon la voie lésée (ex : focus sur les indices moteurs pour les lésions ventrales). Robotique : Inspirer des systèmes capables d’ignorer les illusions contextuelles pour des actions précises. Aparté (nuances) : Ces résultats remettent en question l’idée d’une perception visuelle « unifiée ».
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Comment tester expérimentalement l’effet de l’illusion d’Ebbinghaus sur la perception et l’action ?
Protocole : Tâche perceptive : Demander aux participants de comparer la taille du disque central dans deux contextes (petits vs. grands cercles). Tâche motrice : Mesurer l’ouverture pouce-index lors de la préhension du disque central. Résultats attendus : Perception : Surestimation/sous-estimation de la taille. Action : Ajustement précis à la taille réelle. Aparté (nuances) : Les mesures de préhension utilisent des capteurs de mouvement ou des caméras haute vitesse pour quantifier la précision.
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