Pauvreté-intra Flashcards
La définition de la pauvreté du sociologue Peter Townsend
individus et famille considérés pauvres quand ils manquent de ressources nécessaires pour obtenir alimentation type, participation aux activités et avoir conditions de vie et commodités qui sont habituellement encouragée ou approuvée dans les société auxquels ils appartiennent.– Exclus des modes de vie courants, habitudes et activités.
définition du terme
« déprivation de Peter Townsend
Être pauvre c’est être privé de ce à quoi la plupart de nos concitoyens ont accès
et de ce à quoi on peut aspirer en toute légitimité.
L’approche absolue ou mesure normative de la pauvreté.
Approche associée à
l’incapacité de subvenir aux besoins essentiels. La pauvreté absolue s’évaluerait
à partir de la capacité ou non de se procurer un ensemble de biens et de
services jugés essentiels et vitaux
mesure normative: Le seuil normatif est établi à partir des dépenses encourues pour l’achat d’un
panier de base, défini à partir des besoins essentiels à la survie.
L’approche relative ou mesure relative de la pauvreté.
Approche relative : renvoie à un écart
inacceptable par rapport aux normes d’une collectivité. La pauvreté relative
s’évaluerait en fonction de la distance relative occupée par rapport à un
ensemble de standards dans la société
Mesure relative : Le seuil relatif tient compte notamment de la distribution des revenus dans la
société, et il établit un niveau en dessous duquel on serait en situation de
pauvreté.
Les trois (3) étapes dans le calcul des seuils de faible revenu (SFR)
Dans une 1ère étape, on défini la part du budget moyen dépensé par les
ménages canadiens dans les trois fonctions de consommation de base
(logement, nourriture et habillement).
o Dans une 2e étape, on ajoute à cette part un pourcentage de 20% pour des
dépenses autres jugées nécessaires à la survie et à la participation en société.
o Dans une 3e étape, on pondère les dépenses des ménages en fonction de leur
taille (7 tailles) et de la taille de leur agglomération de résidence (5 tailles).
Les avantages et les désavantages de la mesure des seuils de faible revenu (SFR).
Avantages :
- construite à partir du jugement des experts mais aussi du
comportement économique des ménages.
- tient compte des changements dans le coût de la vie.
- tient compte des variations budgétaires et du coût de la vie
résultant du milieu de résidence (milieu urbain, région rurale, etc.) et de la taille
des ménages.
Désavantage:
- ne tiennent pas compte du coût de la vie différencié selon les
provinces. Comparaison pas possible, Sous estime et sur estime par endroit
-, les seuils ne sont indexés
au coût de la vie qu’à l’aide de l’indice des prix à la consommation
pancanadien
-limite arbitraire qui ne tient compte que des besoins essentiels
de survie contribuant à l’invisibilité d’une partie de la pauvreté économique
Le calcul de la mesure du panier de consommation (MPC) : les éléments inclus (dépenses
retenues)
Éléments inclus :
-coût nourriture suffisante pour assurer une alimentation saine.
-Le coût des vêtements et des chaussures.
-Le coût du logement fondé sur le prix moyen de location d’un appartement de
deux ou trois chambres à coucher.
-Le coût du transport pour un laissez-passer de transport en commun dans les plus
grandes zones urbaines ou les frais d’utilisation d’un véhicule usagé
-Une allocation pour les autres besoins (ameublement, fournitures scolaires,
produits de soins personnels, téléphone, loisirs, autres éléments similaires).
Les limites de la MPC ou les dépenses qui en sont exclues.
o les frais médicaux non assurés;
o les frais d’assurance obligatoire;
o les frais professionnels;
o les frais de réparation du véhicule, etc.
• Il n’y a aucun espace pour les dépenses imprévue
Les autres indicateurs de pauvreté.
- Le nombre et la fluctuation du nombre de prestataires d’aide sociale
- Fréquentation banques alimentaires
- Locataires consacrant 30% ou plus de leurs revenus au logement
- Taux de chômage.
Les différentes manières d’expliquer les causes de la pauvreté : les trois (3) catégories de
facteurs et les différentes thèses qui y sont associées.
Facteurs individuels :
On est pauvre en raison de « certaines limites personnelles et de certains
traits de caractère », comme la paresse par exemple.
Facteurs culturels :
On est pauvre « de père en fils » ou parce qu’on souscrit à une « culture
de pauvreté ».
Facteurs structurels :
On est pauvre « par accident » et en raison de facteurs « contextuels » (ou
structurels) et « conjoncturels ».
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Les trois (3) grandes familles d’explications de la pauvreté
Celles qui mettent l’accent sur ses origines individuelles.
-Handicap, inaptitude au travail, manque d’ambition, oisiveté = causes de la
pauvreté.
Cherche essentiellement l’origine des problèmes chez les individus au plan de
leur comportement ou de leurs valeurs
Celles qui insistent sur sa nature collective. Phénomène structurel
-Conditions extérieures aux individus qui s’imposent à eux de manière plus ou
moins volontaire.
Différentes manières d’identifier les causes du problème regroupées en deux
façons de voir :
1. Comme un « cumul de désavantages entrainant les individus dans la
pauvreté ».
2. Comme le « résultat d’une inégalité d’accès aux ressources et de privation
de certains droits ».
Celles qui s’attardent aux trajectoires de vie conduisant à la pauvreté
-Met l’accent sur la diversité des trajectoires de vie pouvant mener à la
pauvreté.
Ex. : difficulté à se trouver du travail, rupture, décès d’un proche.
Le concept de « culture de pauvreté » ou la pauvreté comme « sous-culture ».
-la culture de pauvreté est une culture au sens anthropologique du terme (mode de vie comportant ses propres règles en opposition avec la culture dominante)
-la pauvreté comme une sorte de sous-culture, qui a pour
effet d’isoler une communauté d’individus, avec ses propres lois et ses propres
blocages. Cette sous-culture de pauvreté aurait tendance à se développer là où les
systèmes de protection sociale sont peu ou pas développés.
Le néolibéralisme et ses répercussions économiques, politiques et sociales.
POL: Le soutien de l’État prend désormais la forme d’une aide plus personnalisée qui vise à mieux préparer les individus à s’intégrer à un monde de plus en plus compétitif et exigeant :
ÉCONO: Le néolibéralisme trouve aussi un ancrage important dans la forte croissance de la finance (activité boursière, crédit) et dans son pouvoir d’influence sur un grand nombre d’aspects de la vie.
SOCIAL: Passage au néolibéralisme = forte croissance des inégalités.
Les déterminants sociaux de la santé et la distinction entre les déterminants macrosociologiques
et les déterminants microsociologiques
- L’univers macrosociologique renvoie à la position dans le marché du travail, le
niveau d’éducation, la redistribution de la richesse, les conditions de travail,
l’accès au système de santé, les prestations familiales, les programmes
d’assurance chômage, les prestations pour les personnes sans emplois, etc. - L’univers microsociologique fait référence à des facteurs comme la génétique ou
les habitudes de vie, tels que la consommation d’alcool, les habitudes
alimentaires et le niveau de sédentarité (Bourque, Quesnel-Vallée, 2014).
Les répercussions des inégalités sociales de santé et de la pauvreté sur les nouveau-nés et les
enfants.
il y a plus de naissances de bébés à faible poids, prématuré et qui ont des problèmes de retard de croissance intra-utérine
Les enfants issus de milieu pauvre connaissent plus de problèmes de santé. La fréquence des problèmes d’asthme, otite, embonpoint et l’affection buccodentaire augmente lorsque l’on descend dans l’échelle sociale.
Les enfants de 1-17 ans sont 80% plus nombreux à être hospitalisés contrairement à ceux des milieu favorisés
Les enfants sont plus exposé à la violence et peuvent avoir des problème d’adaptation sociale
Écart au niveau scolaire avec les enfants riche
L’importance ou le poids des déterminants individuels par rapport aux déterminants sociaux
tendance à blâmer les individus alors
que les déterminants individuels tels que les habitudes de vie ne comptent que
pour 10 à 20 %, dans l’explication des écarts de santé
- Les causes plus larges ou macrosociologiques expliquent le reste, donc de 80 à
90 % du phénomène
La couverture offerte par le régime public de santé et de services sociaux.
on constate une altération du caractère universel du système de santé :développement d’un système privé parallèle qui permet de recevoir rapidement certains soins
(échographie, résonance magnétique, etc.) moyennant la souscription d’une
assurance maladie privée ou en payant directement les soins reçus
les personnes qui n’ont pas les moyens de se payer une telle
assurance ou incapables de payer eux-mêmes les soins se trouvent
désavantagées
Certains services de santé ne sont pas assurés (soins dentaires, soins oculaires,
psychothérapie pour troubles anxieux ou dépressions situationnelles) ce qui
constitue un désavantage supplémentaire pour les personnes à faible revenu qui
n’ont pas de régime d’avantages sociaux (Filion, 2015)
La pratique des frais accessoires comme facteur explicatif de l’inégalité d’accès aux services de
santé et aux services sociaux
Frais accessoires :sommes
d’argent que les usagers des cliniques médicales privées doivent débourser
pour payer divers actes ou produits (formulaires, prises de sang, médicaments,
anesthésiques, injections, etc)