Pauvreté-intra Flashcards

1
Q

La définition de la pauvreté du sociologue Peter Townsend

A

individus et famille considérés pauvres quand ils manquent de ressources nécessaires pour obtenir alimentation type, participation aux activités et avoir conditions de vie et commodités qui sont habituellement encouragée ou approuvée dans les société auxquels ils appartiennent.– Exclus des modes de vie courants, habitudes et activités.

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2
Q

définition du terme

« déprivation de Peter Townsend

A

Être pauvre c’est être privé de ce à quoi la plupart de nos concitoyens ont accès
et de ce à quoi on peut aspirer en toute légitimité.

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3
Q

L’approche absolue ou mesure normative de la pauvreté.

A

Approche associée à
l’incapacité de subvenir aux besoins essentiels. La pauvreté absolue s’évaluerait
à partir de la capacité ou non de se procurer un ensemble de biens et de
services jugés essentiels et vitaux

mesure normative: Le seuil normatif est établi à partir des dépenses encourues pour l’achat d’un
panier de base, défini à partir des besoins essentiels à la survie.

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4
Q

L’approche relative ou mesure relative de la pauvreté.

A

Approche relative : renvoie à un écart
inacceptable par rapport aux normes d’une collectivité. La pauvreté relative
s’évaluerait en fonction de la distance relative occupée par rapport à un
ensemble de standards dans la société

Mesure relative : Le seuil relatif tient compte notamment de la distribution des revenus dans la
société, et il établit un niveau en dessous duquel on serait en situation de
pauvreté.

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5
Q

Les trois (3) étapes dans le calcul des seuils de faible revenu (SFR)

A

Dans une 1ère étape, on défini la part du budget moyen dépensé par les
ménages canadiens dans les trois fonctions de consommation de base
(logement, nourriture et habillement).

o Dans une 2e étape, on ajoute à cette part un pourcentage de 20% pour des
dépenses autres jugées nécessaires à la survie et à la participation en société.

o Dans une 3e étape, on pondère les dépenses des ménages en fonction de leur
taille (7 tailles) et de la taille de leur agglomération de résidence (5 tailles).

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6
Q

Les avantages et les désavantages de la mesure des seuils de faible revenu (SFR).

A

Avantages :
- construite à partir du jugement des experts mais aussi du
comportement économique des ménages.
- tient compte des changements dans le coût de la vie.
- tient compte des variations budgétaires et du coût de la vie
résultant du milieu de résidence (milieu urbain, région rurale, etc.) et de la taille
des ménages.

Désavantage:

  • ne tiennent pas compte du coût de la vie différencié selon les
    provinces. Comparaison pas possible, Sous estime et sur estime par endroit

-, les seuils ne sont indexés
au coût de la vie qu’à l’aide de l’indice des prix à la consommation
pancanadien

-limite arbitraire qui ne tient compte que des besoins essentiels
de survie contribuant à l’invisibilité d’une partie de la pauvreté économique

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7
Q

Le calcul de la mesure du panier de consommation (MPC) : les éléments inclus (dépenses
retenues)

A

Éléments inclus :
-coût nourriture suffisante pour assurer une alimentation saine.
-Le coût des vêtements et des chaussures.
-Le coût du logement fondé sur le prix moyen de location d’un appartement de
deux ou trois chambres à coucher.
-Le coût du transport pour un laissez-passer de transport en commun dans les plus
grandes zones urbaines ou les frais d’utilisation d’un véhicule usagé
-Une allocation pour les autres besoins (ameublement, fournitures scolaires,
produits de soins personnels, téléphone, loisirs, autres éléments similaires).

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8
Q

Les limites de la MPC ou les dépenses qui en sont exclues.

A

o les frais médicaux non assurés;
o les frais d’assurance obligatoire;
o les frais professionnels;
o les frais de réparation du véhicule, etc.
• Il n’y a aucun espace pour les dépenses imprévue

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9
Q

Les autres indicateurs de pauvreté.

A
  • Le nombre et la fluctuation du nombre de prestataires d’aide sociale
  • Fréquentation banques alimentaires
  • Locataires consacrant 30% ou plus de leurs revenus au logement
  • Taux de chômage.
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10
Q

Les différentes manières d’expliquer les causes de la pauvreté : les trois (3) catégories de
facteurs et les différentes thèses qui y sont associées.

A

Facteurs individuels :
On est pauvre en raison de « certaines limites personnelles et de certains
traits de caractère », comme la paresse par exemple.

Facteurs culturels :
On est pauvre « de père en fils » ou parce qu’on souscrit à une « culture
de pauvreté ».

Facteurs structurels :
On est pauvre « par accident » et en raison de facteurs « contextuels » (ou
structurels) et « conjoncturels ».
3

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11
Q

Les trois (3) grandes familles d’explications de la pauvreté

A

Celles qui mettent l’accent sur ses origines individuelles.
-Handicap, inaptitude au travail, manque d’ambition, oisiveté = causes de la
pauvreté.
Cherche essentiellement l’origine des problèmes chez les individus au plan de
leur comportement ou de leurs valeurs

Celles qui insistent sur sa nature collective. Phénomène structurel

-Conditions extérieures aux individus qui s’imposent à eux de manière plus ou
moins volontaire.
Différentes manières d’identifier les causes du problème regroupées en deux
façons de voir :
1. Comme un « cumul de désavantages entrainant les individus dans la
pauvreté ».
2. Comme le « résultat d’une inégalité d’accès aux ressources et de privation
de certains droits ».

Celles qui s’attardent aux trajectoires de vie conduisant à la pauvreté

-Met l’accent sur la diversité des trajectoires de vie pouvant mener à la
pauvreté.
Ex. : difficulté à se trouver du travail, rupture, décès d’un proche.

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12
Q

Le concept de « culture de pauvreté » ou la pauvreté comme « sous-culture ».

A
-la culture de pauvreté est une culture au sens anthropologique
du terme (mode de vie comportant ses propres règles en opposition avec la
culture dominante)

-la pauvreté comme une sorte de sous-culture, qui a pour
effet d’isoler une communauté d’individus, avec ses propres lois et ses propres
blocages. Cette sous-culture de pauvreté aurait tendance à se développer là où les
systèmes de protection sociale sont peu ou pas développés.

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13
Q

Le néolibéralisme et ses répercussions économiques, politiques et sociales.

A

POL: Le soutien de l’État prend désormais la forme d’une aide plus personnalisée qui vise à mieux préparer les individus à s’intégrer à un monde de plus en plus compétitif et exigeant :
ÉCONO: Le néolibéralisme trouve aussi un ancrage important dans la forte croissance de la finance (activité boursière, crédit) et dans son pouvoir d’influence sur un grand nombre d’aspects de la vie.
SOCIAL: Passage au néolibéralisme = forte croissance des inégalités.

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14
Q

Les déterminants sociaux de la santé et la distinction entre les déterminants macrosociologiques
et les déterminants microsociologiques

A
  • L’univers macrosociologique renvoie à la position dans le marché du travail, le
    niveau d’éducation, la redistribution de la richesse, les conditions de travail,
    l’accès au système de santé, les prestations familiales, les programmes
    d’assurance chômage, les prestations pour les personnes sans emplois, etc.
  • L’univers microsociologique fait référence à des facteurs comme la génétique ou
    les habitudes de vie, tels que la consommation d’alcool, les habitudes
    alimentaires et le niveau de sédentarité (Bourque, Quesnel-Vallée, 2014).
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15
Q

Les répercussions des inégalités sociales de santé et de la pauvreté sur les nouveau-nés et les
enfants.

A

il y a plus de naissances de bébés à faible poids, prématuré et qui ont des problèmes de retard de croissance intra-utérine

Les enfants issus de milieu pauvre connaissent plus de problèmes de santé. La fréquence des problèmes d’asthme, otite, embonpoint et l’affection buccodentaire augmente lorsque l’on descend dans l’échelle sociale.

Les enfants de 1-17 ans sont 80% plus nombreux à être hospitalisés contrairement à ceux des milieu favorisés

Les enfants sont plus exposé à la violence et peuvent avoir des problème d’adaptation sociale

Écart au niveau scolaire avec les enfants riche

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16
Q

L’importance ou le poids des déterminants individuels par rapport aux déterminants sociaux

A

tendance à blâmer les individus alors
que les déterminants individuels tels que les habitudes de vie ne comptent que
pour 10 à 20 %, dans l’explication des écarts de santé

  • Les causes plus larges ou macrosociologiques expliquent le reste, donc de 80 à
    90 % du phénomène
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17
Q

La couverture offerte par le régime public de santé et de services sociaux.

A

on constate une altération du caractère universel du système de santé :développement d’un système privé parallèle qui permet de recevoir rapidement certains soins
(échographie, résonance magnétique, etc.) moyennant la souscription d’une
assurance maladie privée ou en payant directement les soins reçus

les personnes qui n’ont pas les moyens de se payer une telle
assurance ou incapables de payer eux-mêmes les soins se trouvent
désavantagées

Certains services de santé ne sont pas assurés (soins dentaires, soins oculaires,
psychothérapie pour troubles anxieux ou dépressions situationnelles) ce qui
constitue un désavantage supplémentaire pour les personnes à faible revenu qui
n’ont pas de régime d’avantages sociaux (Filion, 2015)

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18
Q

La pratique des frais accessoires comme facteur explicatif de l’inégalité d’accès aux services de
santé et aux services sociaux

A

Frais accessoires :sommes
d’argent que les usagers des cliniques médicales privées doivent débourser
pour payer divers actes ou produits (formulaires, prises de sang, médicaments,
anesthésiques, injections, etc)

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19
Q

Les différents groupes sociaux défavorisés face au système de santé.

A

Les immigrants (surtout ceux à statut précaire);
o Les réfugiés;
o Les autochtones;
o Les personnes ayant une limitation fonctionnelle;
o Les personnes ayant un problème de santé mentale;
o Les itinérants;
o Les personnes pratiquant un métier du sexe;
o Les toxicomanes;
o Les personnes à diversité sexuelle; etc.

20
Q

Les objectifs et les retombées de la réforme de l’éducation suite à la Commission Parent dans
les années 1960.

A

Ses principaux objectifs :
– Augmentation de la fréquentation scolaire.
– Démocratisation de l’accès aux études supérieures

Retombées:

  • Il est public et gratuit (jusqu’au Cégep)
  • obligation de fréquentation scolaire jusqu’à l’âge de 16 ans
  • La persévérance scolaire et la réussite sont valorisées et encouragées
21
Q

Les dimensions des inégalités en éducation

A

MATÉRIELLE : La gratuité scolaire est très relative
– Les différentes dépenses (fournitures scolaires, vêtements, services de garde,
activités parascolaires)

– La malnutrition

-mal logées:lieu approprié pour faire leurs devoirs

SOCIALE: contexte familial. faible scolarisation des parents

  • Stress parents peuvent les rendent incapables d’aider leurs enfants dans les travaux
  • Priorité satisfaction des besoins essentiels de subsistance. Soutien scolaire plus tard
22
Q

Les liens entre le décrochage scolaire et le sexe d’appartenance

A

Il s’agit en majorité de garçons : 22 % d’entre eux décrochent, contre 14 % des filles. Près de deux (2) décrocheurs sur trois (3) sont des garçons. Ils proviennent davantage de milieux défavorisés. Ils ont pour la plupart connu des échecs scolaires à répétition

23
Q

Les facteurs de persévérance scolaire à tous les niveaux (incluant à l’université).

A

rois grands facteurs :
– Le revenu de la famille de l’étudiant
–Le niveau d’instruction et la catégorie socioprofessionnelle à laquelle appartiennent les parents de l’étudiant
– La crainte de l’endettement (facteur dissuasif) et l’accumulation des dettes (facteur d’abandon)

24
Q

Les liens entre la pauvreté et le décrochage scolaire (ou retards scolaires)

A

Selon des données du MSSS de 2007, seulement 62,5 % des jeunes issus des
milieux défavorisés sortent du secondaire avec un diplôme comparativement à
82,5 % chez les plus favorisé

La prévalence des retards scolaires est plus élevée dans les milieux défavorisés. 3x plus

Dans certains quartiers défavorisés de Montréal, plus de 40 % des enfants de la
maternelle présentent une vulnérabilité

25
Q

Les préjugés véhiculés à l’égard des personnes pauvres.

A

Ils pourraient travailler, car les emplois ne manquent pas, mais ils veulent le gros salaire tout de suite;
Ils profitent du système en vivant aux dépens des gens qui travaillent;
Ils fraudent le système;
Ils ont plus de privilèges que bien des travailleurs

26
Q

• Les contrecoups psychologiques de la pauvreté (chez les parents et chez les enfants)

A

Chez les parents :

  • Dévalorisation
  • Honte
  • Stress

Enfants :

  • Honte privation
  • Honte parents
  • Honte d’avoir honte des parents
27
Q

Les liens entre le stress au quotidien et la santé mentale

A

Vivre un stress constant au quotidien fini par rendre malade ou augmente le risque de maladie physique et mentale

Les conditions de vie pénibles accentuent la vulnérabilité des individus déjà
fragiles psychologiquement

28
Q

Les liens entre la santé mentale et l’intégration au marché du travail ou le maintien en emploi.

A

Les exigences du marché du travail se concilient difficilement avec les
limitations et avec l’effet des médicaments :
• Comportements excessifs et imprévisibles,
• Fatigue et difficultés de concentration,
• Lenteur,
• Anxiété,
• Manque de confiance en soi,
• Relations difficiles avec les collègues de travail, etc

• Les difficultés deviennent nombreuses au point où un grand nombre de
personnes se voient forcées de quitter leur emploi

29
Q

Les caractéristiques de la clientèle correctionnelle

A

23% DE LA CLIENTÈLE CORRECTIONNELLE A TERMINÉ DES ÉTUDES SECONDAIRES
• 9,4% DE CLIENTÈLE CORRECTIONNELLE N’A FAIT QUE DES ÉTUDES PRIMAIRES
• 60% DE LA CLIENTÈLE CORRECTIONNELLE A ABANDONNÉ L’ÉCOLE
• 1/3 DES PERSONNES CONTREVENANTES RECEVAIENT DES PRESTATIONS D’AIDE SOCIALE EN ARRIVANT EN DÉTENTION
• 46,2% DE LA CLIENTÈLE OCCUPAIT UN EMPLOI ALORS QU’ELLE SE CONSIDÈRE A 81% APTE AU TRAVAIL
POUR 90% DES CONTREVENANTS OCCUPANT UN EMPLOI, LEUR REVENU ÉTAIT TRÈS INFÉRIEUR À LA MOYENNE
CANADIENNE (13 200$ / 27 062$)
• LA MOITIÉ A DÉJÀ CONSULTÉ UN PROFESSIONNEL POUR DES DIFFICULTÉS PSYCHOLOGIQUES OU ÉMOTIONNELLES
• 49,6% A DÉJÀ EU DES PENSÉES SUICIDAIRES ET 34% ONT COMMIS DES GESTES SUICIDAIRES
• LE QUART A DÉJÀ CONSOMMÉ DE LA DROGUE SUR UNE BASE QUOTIDIENNE

30
Q

Les conséquences de la pauvreté sur les habiletés/compétences parentales et sur les attitudes
des parents envers les enfants

A

insécurité, du stress et de la détresse psychologique affectant l’exercice de la parentalité
Les parents pauvres sont alors confrontés à l’épuisement de leurs ressources personnelles, celles de leurs enfants et celles de leur environnement

Ils deviennent plus distants; ­Ils se montrent moins attentifs; ­Ils deviennent moins disponibles; ­Ils deviennent moins chaleureux; ­Ils deviennent plus sévères dans leur jugement; ­Ils deviennent plus autoritaires dans leurs conduites;davantage d’attitudes punitives et autoritaires

31
Q

La maternité précoce et ses conséquences

A

jeunes filles 20 ans et moins
ont liées à des évènements tels que la séparation des parents et des placements en famille d’accueil ou à des phénomènes comme la maltraitance

plusieurs motifs d’ordre affectif : ­Combler un manque; ­Avoir quelqu’un qui les aimera et qu’elles pourront aimer; ­Assurer leur relation amoureuse; ­Échapper au double statut discriminatoire que représente le fait d’être jeune et pauvre; ­Avoir un sens à la vie; ­Se donner une identité valorisée

Conséquences :
Décrochage scolaire (difficulté de conciliation étude/ responsabilité parentale) , monoparentalité (Père non déclaré père qui renonce)
accès difficile à l’emploi, isolement social, problème de santé chez les enfants.

32
Q

Les facteurs de risque individuels et structurels pouvant conduire à l’itinérance

A
Les facteurs de risques individuels:
Abus de substance
Problème de jeu
Traumatisme dans le parcours de vie
Santé mentale

Structurel :

Précarité marché emploi
Désengagement état
Difficulté acces logement

33
Q

La judiciarisation des personnes itinérantes.

A

Ils sont plus susceptibles de commettre des infractions, compte tenu de certaines de leurs caractéristiques ou conditions de vie: indigence, alcoolisme, toxicomanie, problèmes de santé mentale.

Ils sont victimes d’un traitement différentiel de la part du système pénal, en ce sens qu’ils sont plus vulnérables aux arrestations et à la criminalisation de leurs comportements en raison de leur grande visibilité et de leur stigmatisation.

5 objectifs:
Modalité de contrôle social de dernier recours
Stratégie humanitaire
Stratégie de mise à l’écart des indésirables
Réactions au défi de l’autorité
Gestion de l’ordre public

34
Q

Les stratégies de survie des personnes itinérantes.

A

La plupart des itinérants quêtent de l’argent aux passants.
Certains, surtout des jeunes, pratiquent le squeegee.
D’autres utilisent de façon maximale et en rotation les rares ressources d’hébergement disponible (refuges)
D’autres cohabitent à 10 ou 12 dans un petit 4 1/2 . Cette cohabitation est parfois tolérée par le propriétaire, tant que le loyer est payé (exploitation de la misère).
Certains, surtout chez les jeunes, se prostituent et se font héberger par leurs clients.
La plupart ont recours aux soupes populaires pour se nourrir.

35
Q

Les liens entre l’origine sociale et l’accessibilité à une éducation gratuite et universelle suite à la
réforme de l’éducation.

A

1960 et 2012, le pourcentage d’augmentation de l’accès à l’université
des jeunes issus de la classe ouvrière est passé seulement de 27 % à 29 % alors
qu’il est passé de 16 % à 61 % au collégial (Cégep) et de 7 % à 45 % à l’université
dans l’ensemble de la population

36
Q

La démocratisation de l’enseignement postsecondaire au Québec.

A

Il apparaît que les jeunes issus d’une famille dont les revenus sont parmi les plus
élevés sont en proportion deux fois plus nombreux à accéder à l’université que
celles et ceux issus des ménages aux revenus les plus faibles (Avignon, 2014).
– Ce rapport est encore plus élevé lorsque l’on prend le niveau de scolarité des
parents comme déterminant de l’accès à l’université

37
Q

• La définition des concepts suivants : préjugé, stéréotype

A

Préjugé : C’est juger d’avance une autre personne, sans la connaitre, c’est l’étiqueter; C’est la propagation d’une généralité́ appliquée unilatéralement à des personnes ou à des groupes sociaux ayant des caractéristiques communes

Stéréotype: C’est une image caricaturale, partagée collectivement, au sujet d’un groupe social donné

38
Q

Les liens entre la pauvreté et la criminalité.

A

• LES LIENS ENTRE LA PAUVRETÉ ET LA CRIMINALITÉ SONT NOMBREUX MAIS INDIRECTS. LA PAUVRETÉ CRÉE DES
CONDITIONS QUI INCITENT LES PERSONNES À COMMETTRE DES CRIMES.

39
Q

• Les secteurs les plus touchés.

A
CENTRE-VILLE ET CENTRE-SUD
• VERDUN
• HOCHELAGA-MAISONNEUVE ET MERCIER
• MONTRÉAL-NORD ET PETITE-PATRIE
• VILLERAY
• SAINT-MICHEL ET PARC-EXTENSION

POPULATION PLUS DÉFAVORISÉE ÉCONOMIQUEMENT;
• PROPORTION PLUS GRANDE DE GENS SOUS-SCOLARISÉS ET DE DÉCROCHEURS;
• PLUS GRAND NOMBRE DE CÉLIBATAIRES, DE FAMILLES MONOPARENTALES ET D’IMMIGRANTS RÉCENTS;
• PRÉSENCE PLUS GRANDE D’IMMEUBLES DÉSAFFECTÉS, DE BARS ET D’AUTRES LIEUX FACILITANT LA VENTE OU LA CONSOMMATION
DE DROGUES;
• MIXITÉ DE TERRAINS RÉSIDENTIELS, COMMERCIAUX, INDUSTRIELS ET VACANTS, FAVORISANT LA CRIMINALITÉ EN RAISON DE LA
DENSITÉ CLAIRSEMÉE DE LA POPULATION RENDANT INEFFICACE LE CONTRÔLE SOCIALINFORMEL EXERCÉ PAR LES CITOYENS

40
Q

Les conditions et les facteurs de risque associés à la délinquance.

A

LA PAUVRETÉ PEUT ENTRAÎNER LE MANQUE D’ESTIME DE SOI, LE SENTIMENT D’OPPRESSION, LE DÉSESPOIR ET
L’ABSENCE D’EMPATHIE OU DE SENTIMENT D’APPARTENANCE, L’IMPULSIVITÉ ET D’AUTRES FACTEURS DE RISQUE
IMMÉDIAT PAR TROIS VOIES DIFFÉRENTES:

Influence du milieu

Supervision parentale déficiente

Le jeune a comparé délinquance avec les autres avenues possibles…

41
Q

Les avantages et les inconvénients de la réhabilitation (ou réinsertion) et de l’incarcération.

A

UN DÉTENU EN PRISON COÛTE EN MOYENNE 100 000$ PAR ANNÉE.
• LA RÉINSERTION COÛTE PRÈS DE 25 000$ PAR PERSONNE DURANT LA PREMIÈRE ANNÉE (MAISONS DE TRANSITION).
• LA RÉHABILITATION DES DÉTENUS EST BÉNÉFIQUE POUR RETROUVER LA DIGNITÉ ET LA CONFIANCE DANS LEURS
MOYENS.
• L’ENJEU CONSISTE À ASSURER LA PROTECTION ET LA SÉCURITÉ PUBLIQUE (LE RISQUE DE RÉCIDIVE)

42
Q

Les types de gangs de rue et leur évolution.

A

LES GANGS MAJEURS :
• SONT DES GANGS DE RUE QUI AGISSENT EN FONCTIONDES BÉNÉFICES QUE RAPPORTENT LEURS ACTIVITÉS CRIMINELLES (LOGIQUE DE
MARCHÉ). ILS ENTRETIENNENT DES LIENS AVEC LE CRIME ORGANISÉ ET SONT IMPLIQUÉS DANS DE LA CRIMINALITÉ DE RÉSEAU
(DISTRIBUTIONDE DROGUES, RÉSEAUDE PROSTITUTIONET VENTE D’ARMES).

• LES BANDES DE JEUNES :
• SONT COMPOSÉES MAJORITAIREMENT D’ADOLESCENTS, COMMETTANT PARFOIS QUELQUES DÉLITS, ET QUI S’IDENTIFIENT À UN
TERRITOIRE (UNCOINDE RUE, UNIMMEUBLE, UNE RUE, UNPARC, ETC.).

Entre 2 autres : LES GANGS ÉMERGENTS :

• ILS S’IMPLIQUENT PLUS ACTIVEMENT DANS DES ACTIVITÉS CRIMINELLES QUE LES BANDES DE JEUNES, S’IDENTIFIENT AUSSI À UN
TERRITOIRE, MAISNE SONT PASDES ACTEURSDUCRIME ORGANISÉ.

AUJOURD’HUI, LES GANGS DE RUE SONT :

MIEUX ORGANISÉS, MEMBRES SONT PLUS ÂGÉS,

LEUR TERRITOIRE
EST PLUS VASTE

DE NOUVELLES ALLIANCES AVEC LES ORGANISATIONS CRIMINELLES TRADITIONNELLES (CRIME
ORGANISÉ)FACILITENT LA MISE EN ŒUVRE DE LEURS ACTIVITÉS ILLICITES.

43
Q

Les caractéristiques et les motivations des jeunes appartenant aux gangs de rue.

A

LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE EST SURTOUT PRÉSENTE CHEZLES JEUNES HOMMES ISSUS DES MILIEUX DÉFAVORISÉS.

LA DÉLINQUANCE EST SOUVENT MOTIVÉE PAR LA RECHERCHE D’UNE RECONNAISSANCE SOCIALE

LE MOTIF DU DÉLIT N’EST PAS TANT DE SE PROCURER UN BIEN MATÉRIEL QUE D’OBTENIR DE LA CONSIDÉRATION OU UN
STATUT AUQUELIL EST IMPOSSIBLE D’ACCÉDER QUAND ON EST PAUVRE DANS UNE SOCIÉTÉ RICHE

44
Q

Les réactions et attitudes sociétales envers les personnes itinérantes

A

Nos réactions face à l’itinérance s’exercent dans le contexte de nos représentations sociales normatives, et de
nos propres inquiétudes face à la condition humaine.
réactions oscillant entre la relative indifférence, la
fuite totale, la verte semonce et l’acceptation inconditionnelle.
PITIÉ… PEUR… COLÈRE ET MÉPRIS…

45
Q

Les définitions institutionnelles et normatives de l’itinérance et leur impact sur les préjugés.

A

Un processus de désaffiliation sociale et une situation de
rupture sociale qui se manifestent par la difficulté pour une
personne d’avoir un domicile stable, sécuritaire, adéquat et
salubre en raison de la faible disponibilité des logements ou de
son incapacité à s’y maintenir.

•Pas d’adresse fixe.
•Pas de logement stable et sécuritaire depuis 60 jours.
•Très faible revenu (via quête, sollicitation des passants).
•Accessibilité réduite aux services.
•Problèmes de santé mentale ou d’alcoolisme, de toxicomanie, de
désorganisation sociale.
•Absence de groupe d’appartenance stable.

renforcent la responsabilisation individuelle renforcent les préjugés

46
Q

Les limites du dénombrement des personnes itinérantes.

A

Les dénombrements permettent d’avoir un chiffre précis mais ne permet pas de mesurer l’itinérance cachée

on estime que pour chaque itinérant visible 4 passe inaperçus

47
Q

• Les caractéristiques des personnes itinérantes.

A

Homme adulte 75% Généralement santé mentale, alcoo toxico

Femme adulte parcours violence

jeunes de la rue 21-22 ans drogue, santé mentale DPJ+ 50 %

personne âgées très vulnérables, plus de vol et mauvais traitement

itinérants immigrants 15 % des hébergés

itinérants autochtone