Pathos-ECC Flashcards
Facteurs de risque : Hypertension prolongée Dyslipidémies Tabac Âge (65 et 70 ans) Anévrismes tout confondus Troubles congénitaux du tissu conjonctif (p. ex., syndrome de Marfan, syndrome d'Ehlers-Danlos, syndrome de Loeys-Dietz)
Infectieux : sepsis, pneumopathie, lymphangite, tuberculose, ostéomyélite, péricardite, syphilis. (cause plus rare)
Troubles inflammatoires : artérite à cellules géantes, artérite de Takayasu, granulomatose avec polyangéite.
Anévrisme de l’aorte abdominale ou thoracique
Les facteurs de risque supplémentaires de formation d’anévrismes de l’aorte thoracique comprennent les anévrismes ailleurs dans l’organisme, l’infection, l’aortite, et un âge avancé (incidence maximale entre 65 et 70 ans).
Troubles congénitaux : entraînent une médianécrose kystique, une modification dégénérative qui induit des anévrismes de l’aorte thoracique se compliquant d’une dissection aortique et d’une dilatation de l’aorte proximale et de la valvule aortique (ectasie annuloaortique), qui entraîne une insuffisance aortique. Le syndrome de Marfan est la cause de 50% des cas d’ectasie annuloaortique, mais la médianécrose kystique et ses complications peuvent survenir chez le patient jeune même en l’absence de trouble congénital du tissu conjonctif.
Fun fact : un traumatisme thoracique contondant peut provoquer un pseudo-anévrisme (faux anévrisme) du fait d’une lésion de la paroi aortique entraînant une communication entre la lumière artérielle et le tissu conjonctif sus-jacent et un écoulement de sang à l’extérieur de l’aorte; une cavité remplie de sang se forme en dehors de la paroi artérielle et arrête le saignement par thrombose
Rhumatisme apatitique appelé entre autres rhumatisme hydroxyapatite se caractérise par une inflammation de la bourse de l’épaule s’accompagnant essentiellement d’une douleur très intense, généralement à début brutal et responsable d’une impotence fonctionnelle ce qui signifie que le patient bouge difficilement son bras
Symptôme : petite fièvre
Bursite microcristalline
Symptômes:
Douleur
Gonflement et raideur au niveau de la ou des articulations affectées (genou + souvent touché, suivie par le poignet, la main (au niveau de l’articulation métacarpo-phalangienne), les hanches, les épaules, et les articulations des chevilles.
Les symptômes surviennent lors de crises aiguës pouvant durer plusieurs jours à plusieurs semaines et/ou de façon chronique. Mais il faut noter que la pathologie peut-être tout à fait asymptomatique.
Facteurs de risque:
Âge = cette pathologie du vieillissement est rare chez les individus jeunes et alors associée à une maladie métabolique. Sa prévalence est de 10 à 15 % entre 65 et 75 ans et de plus de 30 % au-delà.
Femmes
Facteurs de risque :
Hémochromatose (un stockage excessif de fer dans l’organisme)
Hypomagnésémie (déficit de magnésium dans le sang), Hyperparathyroïdie (production excessive d’hormone parathyroïdienne)
Hypothyroïdie
Hypercalcémie (excès de calcium dans le sang)
Chondrocalcinose articulaire ± rhumatisme à hydroxyapatite
Les douleurs articulaires et les symptômes sont proches de ceux de la goutte et d’autres types d’arthrite. Le diagnostic est confirmé par l’observation au microscope des cristaux de pyrophosphate de calcium dans le liquide articulaire
Pathologie pouvant être bilatérale ou unilatéral au niveau de la hanche et d'une cause inconnue Personne à risque : Adolescent - garçons Obésité Facteurs génétiques
Symptômes:
Début est souvent insidieux
Raideur de la hanche qui s’atténue avec le repos Boiterie
Douleur de hanche qui irradie vers la partie antéro-interne de la cuisse jusqu’au genou (Fun fact : jusqu’à 15% des patients présentent initialement une douleur localisée du genou ou de la cuisse)
L’examen clinique précoce de la hanche peut ne détecter ni douleur ni limitation articulaire.
Épiphysiolyse de la tête fémorale
L’épiphysiolyse de la tête fémorale est bilatérale chez un cinquième des patients et une épiphysiolyse de la tête fémorale unilatérale se bilatéralise dans une proportion allant jusqu’à 2/3 des patients. La cause exacte est inconnue, mais tient probablement à un affaiblissement du cartilage de croissance (plaque de croissance), qui peut résulter d’un traumatisme, de modifications hormonales, d’une inflammation, d’une augmentation de forces de cisaillement liée à l’obésité. Les symptômes de la épiphysiolyse de la tête fémorale reflètent l’importance du glissement.
À un stade plus avancé, les signes peuvent comprendre une douleur à la mobilisation passive de la hanche avec limitation de la flexion, de l’abduction et de la rotation interne; la douleur au genou ne correspond à aucune anomalie du genou lui-même; et une boiterie ou une marche de Trendelenburg. Le membre inférieur atteint se présente en rotation externe. Si la vascularisation de cette zone est compromise, peut survenir une nécrose avasculaire avec effondrement de l’épiphyse
Petite tumeur bénigne se développant à la surface des os et constituée de tissus osseux
Exostose
Personnes à risque/symptômes :
Vers le milieu de quatrième décennie chez l’homme (et plus tardivement chez la femme), apparaissent des premiers signes cliniques de la maladie : fatigue permanente, douleurs articulaires (petites articulations des doigts, poignets ou hanches), brunissement de la peau (mélanodermie), aspect «grisâtre, métallique» de la peau sur le visage, les grosses articulations et les organes génitaux, atrophie cutanée (la peau s’affine), aspect squameux ou en écailles de poisson (c’est ce que l’on appelle une ichtyose) de la peau et une raréfaction des cheveux et des poils pubiens
Lorsque le diagnostic de la maladie n’a pas été réalisé, les complications apparaissent touchant le foie, le cœur et les glandes endocrines.
Hémochromatose (aussi appelée hémochromatose génétique ou hémochromatose héréditaire) est une maladie génétique et héréditaire responsable d’une absorption excessive de fer par l’intestin et de son accumulation dans l’organisme.
Entre 0 et 20 ans, le fer s’accumule progressivement dans l’organisme sans provoquer de symptômes.
Entre 20 et 40 ans, apparaît une surcharge de fer qui ne donne toujours pas de symptômes.
Fun facts :
Atteinte du foie : à l’examen clinique, le médecin peut constater une augmentation du volume du foie, responsable de douleurs abdominales. La cirrhose et l’apparition d’un cancer du foie constituent les complications les plus graves de la maladie.
Atteinte des glandes endocrines : l’évolution de la maladie peut être émaillée par la survenue d’un diabète (atteinte du pancréas) et d’une impuissance chez l’homme (atteinte des testicules).
Atteinte du cœur : le dépôt de fer sur le cœur est responsable d’une augmentation de son volume et de signes d’insuffisance cardiaque.
Douleur à la hanche, peut survenir après un évènement traumatique ou de manière progressive à la suite de microtraumatismes répétés au niveau de la jonction labro-cartilagineuse dus à certaines anomalies. Pathologie plus fréquente chez les adolescents actif et sportifs de tous les niveaux. Sports favorisant cette pathologie : football, danse classique, basketball, hockey sur glace/gardien de but, arts martiaux, course à pied, natation (brasse et papillon), baseball et golf.
Conflit fémoro-acétabulaire (CFA).
CFA peut être une cause fréquente de l’arthrose de la hanche (OA).1 Le CFA est une dyscongruence entre le bord du cotyle et le fémur proximal, liée à des altérations morphologiques de ces structures entraînant une limitation de la mobilité articulaire et provoquant des lésions du cartilage et/ou du labrum. Tests orthopédiques associés : Trendelenburg, FADIR (flexion-adduction-rotation interne), FABER.
Aucune cause exacte.
Symptômes : maux (douleur vive) de dos/nuque et de raideurs, parfois aussi associées à des sciatiques ou bursites. Les douleurs peuvent être en continues ou intermittentes et entraînant des baisses d’amplitude des mouvements surtout le matin ou après une période d’inactivité prolongée.
Hyperostose vertébrale ankylosante (maladie de Forestier et Rotès-Querol)
Elle est caractérisée par la solidification (calcification) des ligaments et des tissus conjonctifs (le plus souvent dans le dos), ce qui mène à la formation de « ponts osseux » entre les petits os qui forment la colonne vertébrale (les vertèbres). La calcification peut également être observée dans les tissus qui entourent d’autres articulations, comme les coudes, les genoux et les talons, ce qui entraîne la formation d’excroissances (épines) osseuses aux endroits où les tendons et les ligaments se lient aux os.
Facteurs de risque : Age (50% plus de 60 ans) Alcoolisme Arthrocentèse (ou chirurgie articulaire) Bactériémie
Symptômes : Apparition en quelques heures ou quelques jours Douleurs articulaires modérées à sévères Chaleur Sensibilité Épanchement Limitation mouvements actifs et passifs Parfois rougeur locale Touche habituellement une seule articulation
Arthrite septique aiguë
Une infection articulaire qui évolue en quelques heures ou quelques jours. L’infection se développe dans les tissus synoviaux ou périarticulaires et est généralement d’origine bactérienne, chez l’adulte jeune il s’agit souvent de Neisseria gonorrhoeae.
Cause inconnue. Survient généralement dans le genou ou au niveau des grosses articulations périphériques.
Pathologie qui peut simuler beaucoup d’autres formes d’arthrite avec des symptômes similaires à la polyarthrite rhumatoïde ou l’arthrose.
Arthrite microcristalline
L’arthrite à cristaux de pyrophosphate de Ca est dû à la présence de dépôts intra- et/ou extra-articulaires de pyrophosphate de Ca dihydraté. Les manifestations sont protéiformes et peuvent être minimes ou sous forme de crises intermittentes d’arthrite aiguë, appelées pseudo-goutte ou arthrite aiguë au pyrophosphate de Ca et entraîner une arthropathie dégénérative souvent sévère. Le diagnostic est fait par l’identification des cristaux de pyrophosphate de Ca dihydraté dans le liquide synovial. Le traitement des crises de pseudo-goutte repose sur l’injection intra-articulaire de corticostéroïdes ou sur les glucocorticoïdes oraux, les AINS ou la colchicine.
Maladie d'origine inconnue, se présente en alternance par des phases de poussées et des phases de rémissions d'une durée imprévisible. Elle survient entre 17 et 35 ans, 6x plus souvent chez les femmes. Symptômes : Apparition brutale Diarrhée Amaigrissement Tachycardie Palpitations Sueurs Fatigue importante Nervosité Difficulté de concentration
Maladie de Basedow
Principale cause d’hyperthyroïdie, la maladie de Basedow est une maladie auto-immune, due à l’“attaque” par le système immunitaire du patient de sa glande thyroïde.
Pathologie 3x plus fréquente chez les hommes, débute entre 20 et 40 ans. Possiblement génétique
Symptômes :
Douleur lombaire, souvent nocturne et d’intensité variable (récurrente)/rigidité du dos
Raideur matinale, généralement calmée par l’activité
Contracture paravertébrale (cyphose)
Peut provoquer des symptômes cardiaques ou une uvéite antérieur
Spondylarthrite ankylosante
La spondylarthrite ankylosante est la spondyloarthropathie prototypique et c’est une maladie systémique caractérisée par une inflammation du squelette axial, des grosses articulations périphériques et des doigts; des dorsalgies nocturnes; une raideur dorsale; une hypercyphose; des symptômes constitutionnels; une aortite; des anomalies de la conduction cardiaque; et une uvéite antérieure. Le diagnostic nécessite la présence d’une sacroiléïte à la rx. Le traitement repose sur les AINS et/ou les antagonistes du tumor necrosis factor ou des antagonistes de l’IL-17 et une kinésithérapie pour maintenir la mobilité des articulations.
Maladie neurodégénérative
Personne à risque + homme, âge et hérédité
Symptômes :
Diminution de la coordination et de la dextérité
Fatigue importante
Amaigrissement
Constipation
Douleurs, surtout musculaires
Sialorrhée (hypersalivation)
Troubles du sommeil
Difficulté à respirer, en raison de la paralysie progressive des muscles de la respiration au niveau du thorax. Cette atteinte survient plus tardivement dans l’évolution de la maladie.
Dans 20% des cas : difficulté à parler, à mastiquer et avaler.
Une atteinte des fonctions cognitives se manifestant chez 30 à 50% des patients, le plus souvent des changements minimes au niveau de la personnalité, de l’irritabilité, des obsessions, une diminution de l’autocritique et des troubles d’organisation et d’exécution de tâches. Dans environ 15% des cas, il y a démence fronto-temporale, avec désorganisation importante et désinhibition
Sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot
(SLA) est une maladie neurodégénérative. Elle atteint progressivement les neurones et entraîne une faiblesse musculaire puis une paralysie. L’espérance de vie des patients restent très courte.
Les neurones touchés par la maladie de Charcot sont les neurones moteurs (ou motoneurones), chargés d’envoyer les informations et les ordres de mouvement du cerveau jusqu’aux muscles. Les cellules nerveuses dégénèrent progressivement puis meurent. Les muscles volontaires ne sont alors plus commandés par le cerveau ni stimulés. Inactifs, ils finissent par ne plus fonctionner et s’atrophient. Au début de cette maladie neurologique progressive, la personne atteinte souffre de contractions musculaires ou de faiblesse dans les membres, bras ou jambes. Certaines rencontrent des problèmes d’élocution.
Maladie où les gens sont grands et mince ont un visage allongé et de longs doigts ainsi qu’une déformation de la colonne vertébrale (scoliose).
Syndrome de Marphan : atteinte du tissu conjonctif
Complication cardiaque : risque accru de AAA.
La fièvre,
La raideur au cou
Le mal de tête (difficile à détecter chez un tout petit !) : il pleure beaucoup,
Les vomissements,
La somnolence,
Les convulsions,
Les taches rouges ou bleues sur la peau.
La constipation
Personnes à risque :
Les enfants de moins de 2 ans ;
Les adolescents et les jeunes adultes âgés de 18 ans à 24 ans ;
Les personnes âgées ;
Les collégiens vivant en dortoirs (pensionnat) ;
Le personnel des bases militaires ;
Les enfants qui fréquentent la garderie (la crèche) à plein temps ;
Les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Cela inclut les personnes âgées ayant des problèmes de santé chroniques (diabète, VIH-SIDA, alcoolisme, cancer), les personnes en rémission d’une maladie, celles qui prennent des médicaments affaiblissant le système immunitaire.
Méningite
Dans la plupart des cas, la méningite est due à un virus (méningite virale). La méningite peut aussi être due à une bactérie (méningite bactérienne). La méningite bactérienne est habituellement beaucoup plus grave que la méningite virale et nécessite des soins en urgence extrême.
Symptômes :
Recroquevillement des doigts vers la paume
Incapacité d’extension des doigts
Formation de corde
Tous les doigts peuvent être atteints, mais généralement cela commence par le 5e et 4e doigts.
Facteurs de risque : hérédité, alcool, tabac, épilepsie et diabète.
Maladie de Dupuytren
La maladie de Dupuytren est une maladie évolutive qui entraîne une flexion progressive et irréductible d’un ou plusieurs doigts de la main. L’origine de cette maladie est inconnue à ce jour. Une opération chirurgicale peut être nécessaire pour redonner au doigt atteint sa capacité de mouvement, mais les récidives sont fréquentes.
Cause de la pathologie : souvent traumatique ou tensions répétitives, plus souvent affectant le genou Symptômes : Douleur - immobilisation de l'articulation Perte d'amplitude de mouvement Enflure et sensibilité au toucher Raideurs articulaires Personnes à risque : Jeunes enfants en croissance Sportifs
Ostéochondrite disséquante
Bien qu’il s’agisse d’une blessure rare, l’ostéochondrite disséquante peut entraîner des effets à long terme sur la capacité de participer aux activités sportives. Ce mal est défini comme une perte de la réserve adéquate de sang aux os et au cartilage en appui conduisant à une possible fracture ou à une fissure du cartilage, qui entraîne à son tour un décollement de fragments d’os et de cartilage, causant de la douleur, de l’enflure et l’immobilisation.
Le genou est l’articulation la plus sollicitée par cet état, mais l’ostéochondrite disséquante (OD) peut aussi se produire à l’épaule, à la hanche et à la cheville. La majorité des gens qui ont un diagnostic d’OD symptomatique sont des enfants plus âgés, des adolescents et des jeunes adultes, particulièrement ceux qui pratiquent un sport.
Symptômes : Douleur spontanée ou avec geste de la vie quotidienne Douleur à la pince pollici-digitale Après 7 à 10 ans = pouce en forme de M avec enraidissement Personnes/facteurs à risque : Tabac Arthrose Femmes entre 50 et 60 ans
Rhizarthrose du pouce
La rhizarthrose est une arthrose de la base du pouce. Cette pathologie est très fréquente. Des médicaments et une immobilisation du pouce suffisent le plus souvent à la soulager. Si ce n’est pas le cas ou si apparaît une déformation du pouce, une intervention chirurgicale peut être effectuée.
Facteurs de risque : Vieillissement - 50 ans+ Arthrose Spondylolisthésis dégénératif Hernies discales Fractures d'ostéoporose Hyperparathyroïdie Maladie de Paget Spondylarthrite ankylosante
Symptômes :
Lombalgies
Claudication neurogène intermittente
Irradiation dans les jambes (engourdissements, fourmillements, picotement, etc.)
Dans les cas sévères : perte de sensibilité/force, queue de cheval
Sténose spinale ou du canal lombaire
La sténose du canal lombaire se définit comme un rétrécissement de cette cavité au niveau des vertèbres lombaires, situées entre la dernière vertèbre dorsale et le sacrum et numérotées de L1 à L5 de haut en bas. Dans le canal lombaire, la partie terminale de la moelle épinière se prolonge par la “queue de cheval”, un faisceau de racines nerveuses. C’est à ce niveau que prend naissance l’innervation du bas du corps (nerfs sciatiques, cruraux, innervation du bassin et du périnée…).
Lorsque le canal lombaire devient trop étroit, les racines nerveuses et les petits vaisseaux sont comprimés, ce qui entraîne des douleurs et d’autres manifestations neurologiques.
Symptômes : Céphalées Vertiges Bourdonnements dans les oreilles Troubles visuels - Éblouissement Circulation défaillante (perturbation base motrice) Spasmes du visage
Personnes à risque :
Hommes et femmes de tout âges
Suite d’intervention chirurgicale
Suite à une maladie comme la grippe ou infection de l’estomac
Le syndrome de Barré et Liéou est une variété d’arthrose, survenant au cours d’un rhumatisme atteignant le rachis cervical (cou), et aboutissant à une cervicarthrose. Affection auto-immune.
Ce syndrome semble être le résultat d’une irritation d’une zone du système nerveux sympathique, situé à la périphérie de l’artère vertébrale (artère située de chaque côté du cou, à droite et à gauche des vertèbres cervicales).Le système nerveux sympathique est la partie du système nerveux permettant de réguler, entre autres, l’ouverture et la fermeture des vaisseaux de l’organisme.
Symptômes apparaissent vers la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
Symptômes :
Douleurs insidieuses au début, ressenties comme profondes dans la région lombaires et dans les fesses.
Raideurs matinales (plus tard dans l’évolution patient doit se lever la nuit pour bouger)
Inflammation chez 30% des gens atteints aux épaules et aux hanches.
Douleur/raideurs cervicales
Asthénie (fatigue)
Anorexie (perte d’appétit)
Fièvre parfois
Perte de poids
Sueurs nocturnes
Uvéite (sympt. précursseurs, inflammation tunique de l’oeil avec photophobie)
Doigts et orteils en saucisse
Enthésopathie (dlr insertion des tendons)
Insuffisance aortique (rare)
Inflammation du côlon/iléon
Perte de mobilité du rachis
Patho souvent associé avec les autres pathos suivantes : psoriasis, syndrome de Reiter (affection qui débute par une atteinte des intestins (diarrhée) et des uretères), la recto-colite hémorragique, maladie de Crohn, maladie de Whipple (intestins), arthrite réactionnelle (infectieux), spondylarthropathie à début juvénile.
Spondylarthrite ankylosante (Maladie de Bechterew ou spondylite)
Inflammation d’une petite boule graisseuse, située sur le devant du genou, au-dessus de la rotule. Maladie rare, mais bénigne, elle provoque des douleurs.
Maladie de Hoffa
Cette maladie est une nécrose d’un des os du carpe lors d’une interruption de l’apport nutritif par le sang.
Symptômes : insidieux, sans trauma, souvent localisé au niveau du semi-lunaire (long de la ligne médiane), dans 10% des cas bilatéral.
Maladie de Kienbock
Maladie peut affecter n’importe quel os. Complication fréquente de la patho = arthrose, mais aussi compression radiculaire et médullaire, ostéosarcome (rare), hypercalcémie (svt lié hyperparathyroïdie) et insuffisance cardiaque.
Symptômes : Généralement asymptomatique Début insidieux Douleur osseuse profonde et pénible avec parfois recrudescence nocturne Élargissement du crâne (bosse frontale) Dilatation des veines du cuir chevelu Surdité nerveuse (1 ou 2 oreilles) Vertiges Céphalées Déformation osseuse dans les os longs
Maladie de Paget une affection chronique du squelette adulte, au cours de laquelle le turnover osseux est accéléré dans certaines régions. La matrice normale est remplacée par de l’os hypertrophié et moins résistant.
Fun Fact : il existe une maladie de Paget du mamelon (carcinome).
Symptômes : Asymptomatique (patient ne se sent pas bien) Anorexie Fatigue Perte de poids Toux avec crachat jaune/vert souvent le matin Sudation nocturne Dyspnée (pneumothorax spontané)
Autres pathos susceptibles d'activer cette patho : VIH ++++ Diabète Cancer de la tête et du cou Gastrectomie Dérivation jéjuno-iléale dans l'obésité Maladie rénale chronique Médicaments qui suppriment le système immunitaire.
Tuberculose (maladie de Pott)
La tuberculose (TB) est une infection mycobactérienne chronique, évolutive, souvent avec une période de latence qui fait suite à l’infection initiale. La tuberculose affecte le plus souvent les poumons. Les symptômes comprennent une toux productive, de la fièvre, une perte de poids et une sensation de malaise
Facteur de risque : Tabac
Symptômes :
Sensation de froid
Douleurs cuisantes
Paresthésie ou modifications intermittentes de la couleur d’un ou plusieurs doigts déclenchées par l’exposition au froid (peut avoir cyanose)
Modification de couleur sont nettement délimitées transversalement sur le doigt
Syndrome de Raynaud
Le syndrome de Raynaud est un vasospasme localisé à un ou plusieurs doigts de la main en réponse au froid ou à un stress émotionnel, entraînant une gêne réversible et des modifications de couleur des téguments (pâleur, cyanose, érythème ou leur association). Parfois, d’autres segments distaux (p. ex., le nez, la langue) sont atteints. Le trouble peut être primitif ou secondaire.
Le syndrome de Raynaud secondaire accompagne diverses maladies et affections, touchant pour la plupart le tissu conjonctif (polymyosite/dermatomyosite, polyarthrite rhumatoïde)
Tumeurs habituellement bénignes des méninges qui peuvent comprimer le tissu cérébral adjacent. Les symptômes dépendent de la topographie de la tumeur.
Exemple de symptômes : démence, perte visuelle paralysie oculomotrices, trouble de la marche, parfois signe de Lhermitte, parésie dans les bras, engourdissement facial, conculsions, créphalées.
Méningiome
Les méningiomes, en particulier ceux de diamètre < 2 cm, sont parmi les tumeurs intracrâniennes les plus fréquentes. Les méningiomes sont les seules tumeurs cérébrales qui sont plus fréquentes chez la femme. Ces tumeurs ont tendance à survenir entre 40 et 60 ans, mais peuvent également être présentes au cours de l’enfance. Ces tumeurs bénignes peuvent se développer partout où il y a de la dure-mère, le plus souvent sur les convexités et à proximité des sinus veineux, le long de la base du crâne, et dans la fosse postérieure et de façon rare dans les ventricules. Des méningiomes multiples peuvent se développer. Les méningiomes compriment mais n’envahissent pas le parenchyme cérébral.
Symptômes :
Douleur aiguë intense avec des élancements qui siège sur le trajet du nerf fémoro-cutané. Les douleurs surviennent parfois lors d’une longue période assis ou debout.
Symptômes localisés sur l’extérieur de la cuisse : fourmillements, brûlures, engourdissement, diminution de la sensibilité sur le trajet du nerf.
Facteurs de risques les plus communs :
Obésité
Diabète
Port de vêtements serrés
Méralgie
La méralgie est une douleur dans la zone du nerf fémoro-cutané qui s’accompagne de fourmillements, d’engourdissements et d’une diminution de la sensibilité sur ce trajet nerveux. Souvent causée par une compression du nerf, la méralgie se traite par le traitement de la cause. Parallèlement, des solutions médicamenteuses permettent de réduire la douleur.