Pathos-ECC Flashcards

1
Q
Facteurs de risque :
Hypertension prolongée
Dyslipidémies 
Tabac 
Âge (65 et 70 ans)
Anévrismes tout confondus 
Troubles congénitaux du tissu conjonctif (p. ex., syndrome de Marfan, syndrome d'Ehlers-Danlos, syndrome de Loeys-Dietz) 

Infectieux : sepsis, pneumopathie, lymphangite, tuberculose, ostéomyélite, péricardite, syphilis. (cause plus rare)

Troubles inflammatoires : artérite à cellules géantes, artérite de Takayasu, granulomatose avec polyangéite.

A

Anévrisme de l’aorte abdominale ou thoracique

Les facteurs de risque supplémentaires de formation d’anévrismes de l’aorte thoracique comprennent les anévrismes ailleurs dans l’organisme, l’infection, l’aortite, et un âge avancé (incidence maximale entre 65 et 70 ans).

Troubles congénitaux : entraînent une médianécrose kystique, une modification dégénérative qui induit des anévrismes de l’aorte thoracique se compliquant d’une dissection aortique et d’une dilatation de l’aorte proximale et de la valvule aortique (ectasie annuloaortique), qui entraîne une insuffisance aortique. Le syndrome de Marfan est la cause de 50% des cas d’ectasie annuloaortique, mais la médianécrose kystique et ses complications peuvent survenir chez le patient jeune même en l’absence de trouble congénital du tissu conjonctif.

Fun fact : un traumatisme thoracique contondant peut provoquer un pseudo-anévrisme (faux anévrisme) du fait d’une lésion de la paroi aortique entraînant une communication entre la lumière artérielle et le tissu conjonctif sus-jacent et un écoulement de sang à l’extérieur de l’aorte; une cavité remplie de sang se forme en dehors de la paroi artérielle et arrête le saignement par thrombose

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2
Q

Rhumatisme apatitique appelé entre autres rhumatisme hydroxyapatite se caractérise par une inflammation de la bourse de l’épaule s’accompagnant essentiellement d’une douleur très intense, généralement à début brutal et responsable d’une impotence fonctionnelle ce qui signifie que le patient bouge difficilement son bras

Symptôme : petite fièvre

A

Bursite microcristalline

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3
Q

Symptômes:
Douleur
Gonflement et raideur au niveau de la ou des articulations affectées (genou + souvent touché, suivie par le poignet, la main (au niveau de l’articulation métacarpo-phalangienne), les hanches, les épaules, et les articulations des chevilles.

Les symptômes surviennent lors de crises aiguës pouvant durer plusieurs jours à plusieurs semaines et/ou de façon chronique. Mais il faut noter que la pathologie peut-être tout à fait asymptomatique.

Facteurs de risque:
Âge = cette pathologie du vieillissement est rare chez les individus jeunes et alors associée à une maladie métabolique. Sa prévalence est de 10 à 15 % entre 65 et 75 ans et de plus de 30 % au-delà.
Femmes

Facteurs de risque :
Hémochromatose (un stockage excessif de fer dans l’organisme)
Hypomagnésémie (déficit de magnésium dans le sang), Hyperparathyroïdie (production excessive d’hormone parathyroïdienne)
Hypothyroïdie
Hypercalcémie (excès de calcium dans le sang)

A

Chondrocalcinose articulaire ± rhumatisme à hydroxyapatite

Les douleurs articulaires et les symptômes sont proches de ceux de la goutte et d’autres types d’arthrite. Le diagnostic est confirmé par l’observation au microscope des cristaux de pyrophosphate de calcium dans le liquide articulaire

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4
Q
Pathologie pouvant être bilatérale ou unilatéral au niveau de la hanche et d'une cause inconnue
Personne à risque :
Adolescent - garçons
Obésité 
Facteurs génétiques 

Symptômes:
Début est souvent insidieux
Raideur de la hanche qui s’atténue avec le repos Boiterie
Douleur de hanche qui irradie vers la partie antéro-interne de la cuisse jusqu’au genou (Fun fact : jusqu’à 15% des patients présentent initialement une douleur localisée du genou ou de la cuisse)

L’examen clinique précoce de la hanche peut ne détecter ni douleur ni limitation articulaire.

A

Épiphysiolyse de la tête fémorale

L’épiphysiolyse de la tête fémorale est bilatérale chez un cinquième des patients et une épiphysiolyse de la tête fémorale unilatérale se bilatéralise dans une proportion allant jusqu’à 2/3 des patients. La cause exacte est inconnue, mais tient probablement à un affaiblissement du cartilage de croissance (plaque de croissance), qui peut résulter d’un traumatisme, de modifications hormonales, d’une inflammation, d’une augmentation de forces de cisaillement liée à l’obésité. Les symptômes de la épiphysiolyse de la tête fémorale reflètent l’importance du glissement.

À un stade plus avancé, les signes peuvent comprendre une douleur à la mobilisation passive de la hanche avec limitation de la flexion, de l’abduction et de la rotation interne; la douleur au genou ne correspond à aucune anomalie du genou lui-même; et une boiterie ou une marche de Trendelenburg. Le membre inférieur atteint se présente en rotation externe. Si la vascularisation de cette zone est compromise, peut survenir une nécrose avasculaire avec effondrement de l’épiphyse

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5
Q

Petite tumeur bénigne se développant à la surface des os et constituée de tissus osseux

A

Exostose

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6
Q

Personnes à risque/symptômes :

Vers le milieu de quatrième décennie chez l’homme (et plus tardivement chez la femme), apparaissent des premiers signes cliniques de la maladie : fatigue permanente, douleurs articulaires (petites articulations des doigts, poignets ou hanches), brunissement de la peau (mélanodermie), aspect «grisâtre, métallique» de la peau sur le visage, les grosses articulations et les organes génitaux, atrophie cutanée (la peau s’affine), aspect squameux ou en écailles de poisson (c’est ce que l’on appelle une ichtyose) de la peau et une raréfaction des cheveux et des poils pubiens

Lorsque le diagnostic de la maladie n’a pas été réalisé, les complications apparaissent touchant le foie, le cœur et les glandes endocrines.

A

Hémochromatose (aussi appelée hémochromatose génétique ou hémochromatose héréditaire) est une maladie génétique et héréditaire responsable d’une absorption excessive de fer par l’intestin et de son accumulation dans l’organisme.

Entre 0 et 20 ans, le fer s’accumule progressivement dans l’organisme sans provoquer de symptômes.
Entre 20 et 40 ans, apparaît une surcharge de fer qui ne donne toujours pas de symptômes.

Fun facts :

Atteinte du foie : à l’examen clinique, le médecin peut constater une augmentation du volume du foie, responsable de douleurs abdominales. La cirrhose et l’apparition d’un cancer du foie constituent les complications les plus graves de la maladie.

Atteinte des glandes endocrines : l’évolution de la maladie peut être émaillée par la survenue d’un diabète (atteinte du pancréas) et d’une impuissance chez l’homme (atteinte des testicules).

Atteinte du cœur : le dépôt de fer sur le cœur est responsable d’une augmentation de son volume et de signes d’insuffisance cardiaque.

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7
Q

Douleur à la hanche, peut survenir après un évènement traumatique ou de manière progressive à la suite de microtraumatismes répétés au niveau de la jonction labro-cartilagineuse dus à certaines anomalies. Pathologie plus fréquente chez les adolescents actif et sportifs de tous les niveaux. Sports favorisant cette pathologie : football, danse classique, basketball, hockey sur glace/gardien de but, arts martiaux, course à pied, natation (brasse et papillon), baseball et golf.

A

Conflit fémoro-acétabulaire (CFA).

CFA peut être une cause fréquente de l’arthrose de la hanche (OA).1 Le CFA est une dyscongruence entre le bord du cotyle et le fémur proximal, liée à des altérations morphologiques de ces structures entraînant une limitation de la mobilité articulaire et provoquant des lésions du cartilage et/ou du labrum. Tests orthopédiques associés : Trendelenburg, FADIR (flexion-adduction-rotation interne), FABER.

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8
Q

Aucune cause exacte.
Symptômes : maux (douleur vive) de dos/nuque et de raideurs, parfois aussi associées à des sciatiques ou bursites. Les douleurs peuvent être en continues ou intermittentes et entraînant des baisses d’amplitude des mouvements surtout le matin ou après une période d’inactivité prolongée.

A

Hyperostose vertébrale ankylosante (maladie de Forestier et Rotès-Querol)

Elle est caractérisée par la solidification (calcification) des ligaments et des tissus conjonctifs (le plus souvent dans le dos), ce qui mène à la formation de « ponts osseux » entre les petits os qui forment la colonne vertébrale (les vertèbres). La calcification peut également être observée dans les tissus qui entourent d’autres articulations, comme les coudes, les genoux et les talons, ce qui entraîne la formation d’excroissances (épines) osseuses aux endroits où les tendons et les ligaments se lient aux os.

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9
Q
Facteurs de risque :
Age (50% plus de 60 ans)
Alcoolisme
Arthrocentèse (ou chirurgie articulaire)
Bactériémie
Symptômes :
Apparition en quelques heures ou quelques jours
Douleurs articulaires modérées à sévères
Chaleur
Sensibilité
Épanchement
Limitation mouvements actifs et passifs
Parfois rougeur locale
Touche habituellement une seule articulation
A

Arthrite septique aiguë

Une infection articulaire qui évolue en quelques heures ou quelques jours. L’infection se développe dans les tissus synoviaux ou périarticulaires et est généralement d’origine bactérienne, chez l’adulte jeune il s’agit souvent de Neisseria gonorrhoeae.

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10
Q

Cause inconnue. Survient généralement dans le genou ou au niveau des grosses articulations périphériques.
Pathologie qui peut simuler beaucoup d’autres formes d’arthrite avec des symptômes similaires à la polyarthrite rhumatoïde ou l’arthrose.

A

Arthrite microcristalline

L’arthrite à cristaux de pyrophosphate de Ca est dû à la présence de dépôts intra- et/ou extra-articulaires de pyrophosphate de Ca dihydraté. Les manifestations sont protéiformes et peuvent être minimes ou sous forme de crises intermittentes d’arthrite aiguë, appelées pseudo-goutte ou arthrite aiguë au pyrophosphate de Ca et entraîner une arthropathie dégénérative souvent sévère. Le diagnostic est fait par l’identification des cristaux de pyrophosphate de Ca dihydraté dans le liquide synovial. Le traitement des crises de pseudo-goutte repose sur l’injection intra-articulaire de corticostéroïdes ou sur les glucocorticoïdes oraux, les AINS ou la colchicine.

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11
Q
Maladie d'origine inconnue, se présente en alternance par des phases de poussées et des phases de rémissions d'une durée imprévisible. Elle survient entre 17 et 35 ans, 6x plus souvent chez les femmes. 
Symptômes :
Apparition brutale
Diarrhée
Amaigrissement
Tachycardie
Palpitations
Sueurs
Fatigue importante
Nervosité
Difficulté de concentration
A

Maladie de Basedow

Principale cause d’hyperthyroïdie, la maladie de Basedow est une maladie auto-immune, due à l’“attaque” par le système immunitaire du patient de sa glande thyroïde.

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12
Q

Pathologie 3x plus fréquente chez les hommes, débute entre 20 et 40 ans. Possiblement génétique
Symptômes :
Douleur lombaire, souvent nocturne et d’intensité variable (récurrente)/rigidité du dos
Raideur matinale, généralement calmée par l’activité
Contracture paravertébrale (cyphose)
Peut provoquer des symptômes cardiaques ou une uvéite antérieur

A

Spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante est la spondyloarthropathie prototypique et c’est une maladie systémique caractérisée par une inflammation du squelette axial, des grosses articulations périphériques et des doigts; des dorsalgies nocturnes; une raideur dorsale; une hypercyphose; des symptômes constitutionnels; une aortite; des anomalies de la conduction cardiaque; et une uvéite antérieure. Le diagnostic nécessite la présence d’une sacroiléïte à la rx. Le traitement repose sur les AINS et/ou les antagonistes du tumor necrosis factor ou des antagonistes de l’IL-17 et une kinésithérapie pour maintenir la mobilité des articulations.

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13
Q

Maladie neurodégénérative
Personne à risque + homme, âge et hérédité
Symptômes :
Diminution de la coordination et de la dextérité
Fatigue importante
Amaigrissement
Constipation
Douleurs, surtout musculaires
Sialorrhée (hypersalivation)
Troubles du sommeil
Difficulté à respirer, en raison de la paralysie progressive des muscles de la respiration au niveau du thorax. Cette atteinte survient plus tardivement dans l’évolution de la maladie.
Dans 20% des cas : difficulté à parler, à mastiquer et avaler.
Une atteinte des fonctions cognitives se manifestant chez 30 à 50% des patients, le plus souvent des changements minimes au niveau de la personnalité, de l’irritabilité, des obsessions, une diminution de l’autocritique et des troubles d’organisation et d’exécution de tâches. Dans environ 15% des cas, il y a démence fronto-temporale, avec désorganisation importante et désinhibition

A

Sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot

(SLA) est une maladie neurodégénérative. Elle atteint progressivement les neurones et entraîne une faiblesse musculaire puis une paralysie. L’espérance de vie des patients restent très courte.

Les neurones touchés par la maladie de Charcot sont les neurones moteurs (ou motoneurones), chargés d’envoyer les informations et les ordres de mouvement du cerveau jusqu’aux muscles. Les cellules nerveuses dégénèrent progressivement puis meurent. Les muscles volontaires ne sont alors plus commandés par le cerveau ni stimulés. Inactifs, ils finissent par ne plus fonctionner et s’atrophient. Au début de cette maladie neurologique progressive, la personne atteinte souffre de contractions musculaires ou de faiblesse dans les membres, bras ou jambes. Certaines rencontrent des problèmes d’élocution.

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14
Q

Maladie où les gens sont grands et mince ont un visage allongé et de longs doigts ainsi qu’une déformation de la colonne vertébrale (scoliose).

A

Syndrome de Marphan : atteinte du tissu conjonctif

Complication cardiaque : risque accru de AAA.

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15
Q

La fièvre,
La raideur au cou
Le mal de tête (difficile à détecter chez un tout petit !) : il pleure beaucoup,
Les vomissements,
La somnolence,
Les convulsions,
Les taches rouges ou bleues sur la peau.
La constipation
Personnes à risque :
Les enfants de moins de 2 ans ;
Les adolescents et les jeunes adultes âgés de 18 ans à 24 ans ;
Les personnes âgées ;
Les collégiens vivant en dortoirs (pensionnat) ;
Le personnel des bases militaires ;
Les enfants qui fréquentent la garderie (la crèche) à plein temps ;
Les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Cela inclut les personnes âgées ayant des problèmes de santé chroniques (diabète, VIH-SIDA, alcoolisme, cancer), les personnes en rémission d’une maladie, celles qui prennent des médicaments affaiblissant le système immunitaire.

A

Méningite
Dans la plupart des cas, la méningite est due à un virus (méningite virale). La méningite peut aussi être due à une bactérie (méningite bactérienne). La méningite bactérienne est habituellement beaucoup plus grave que la méningite virale et nécessite des soins en urgence extrême.

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16
Q

Symptômes :
Recroquevillement des doigts vers la paume
Incapacité d’extension des doigts
Formation de corde
Tous les doigts peuvent être atteints, mais généralement cela commence par le 5e et 4e doigts.
Facteurs de risque : hérédité, alcool, tabac, épilepsie et diabète.

A

Maladie de Dupuytren
La maladie de Dupuytren est une maladie évolutive qui entraîne une flexion progressive et irréductible d’un ou plusieurs doigts de la main. L’origine de cette maladie est inconnue à ce jour. Une opération chirurgicale peut être nécessaire pour redonner au doigt atteint sa capacité de mouvement, mais les récidives sont fréquentes.

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17
Q
Cause de la pathologie : souvent traumatique ou tensions répétitives, plus souvent affectant le genou
Symptômes :
Douleur - immobilisation de l'articulation
Perte d'amplitude de mouvement
Enflure et sensibilité au toucher
Raideurs articulaires 
Personnes à risque : 
Jeunes enfants en croissance
Sportifs
A

Ostéochondrite disséquante

Bien qu’il s’agisse d’une blessure rare, l’ostéochondrite disséquante peut entraîner des effets à long terme sur la capacité de participer aux activités sportives. Ce mal est défini comme une perte de la réserve adéquate de sang aux os et au cartilage en appui conduisant à une possible fracture ou à une fissure du cartilage, qui entraîne à son tour un décollement de fragments d’os et de cartilage, causant de la douleur, de l’enflure et l’immobilisation.

Le genou est l’articulation la plus sollicitée par cet état, mais l’ostéochondrite disséquante (OD) peut aussi se produire à l’épaule, à la hanche et à la cheville. La majorité des gens qui ont un diagnostic d’OD symptomatique sont des enfants plus âgés, des adolescents et des jeunes adultes, particulièrement ceux qui pratiquent un sport.

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18
Q
Symptômes :
Douleur spontanée ou avec geste de la vie quotidienne
Douleur à la pince pollici-digitale
Après 7 à 10 ans = pouce en forme de M avec enraidissement
Personnes/facteurs à risque :
Tabac
Arthrose
Femmes entre 50 et 60 ans
A

Rhizarthrose du pouce

La rhizarthrose est une arthrose de la base du pouce. Cette pathologie est très fréquente. Des médicaments et une immobilisation du pouce suffisent le plus souvent à la soulager. Si ce n’est pas le cas ou si apparaît une déformation du pouce, une intervention chirurgicale peut être effectuée.

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19
Q
Facteurs de risque :
Vieillissement - 50 ans+
Arthrose
Spondylolisthésis dégénératif
Hernies discales
Fractures d'ostéoporose
Hyperparathyroïdie 
Maladie de Paget
Spondylarthrite ankylosante

Symptômes :
Lombalgies
Claudication neurogène intermittente
Irradiation dans les jambes (engourdissements, fourmillements, picotement, etc.)
Dans les cas sévères : perte de sensibilité/force, queue de cheval

A

Sténose spinale ou du canal lombaire

La sténose du canal lombaire se définit comme un rétrécissement de cette cavité au niveau des vertèbres lombaires, situées entre la dernière vertèbre dorsale et le sacrum et numérotées de L1 à L5 de haut en bas. Dans le canal lombaire, la partie terminale de la moelle épinière se prolonge par la “queue de cheval”, un faisceau de racines nerveuses. C’est à ce niveau que prend naissance l’innervation du bas du corps (nerfs sciatiques, cruraux, innervation du bassin et du périnée…).

Lorsque le canal lombaire devient trop étroit, les racines nerveuses et les petits vaisseaux sont comprimés, ce qui entraîne des douleurs et d’autres manifestations neurologiques.

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20
Q
Symptômes :
Céphalées
Vertiges
Bourdonnements dans les oreilles
Troubles visuels - Éblouissement
Circulation défaillante (perturbation base motrice)
Spasmes du visage

Personnes à risque :
Hommes et femmes de tout âges
Suite d’intervention chirurgicale
Suite à une maladie comme la grippe ou infection de l’estomac

A

Le syndrome de Barré et Liéou est une variété d’arthrose, survenant au cours d’un rhumatisme atteignant le rachis cervical (cou), et aboutissant à une cervicarthrose. Affection auto-immune.

Ce syndrome semble être le résultat d’une irritation d’une zone du système nerveux sympathique, situé à la périphérie de l’artère vertébrale (artère située de chaque côté du cou, à droite et à gauche des vertèbres cervicales).Le système nerveux sympathique est la partie du système nerveux permettant de réguler, entre autres, l’ouverture et la fermeture des vaisseaux de l’organisme.

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21
Q

Symptômes apparaissent vers la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

Symptômes :
Douleurs insidieuses au début, ressenties comme profondes dans la région lombaires et dans les fesses.
Raideurs matinales (plus tard dans l’évolution patient doit se lever la nuit pour bouger)
Inflammation chez 30% des gens atteints aux épaules et aux hanches.
Douleur/raideurs cervicales
Asthénie (fatigue)
Anorexie (perte d’appétit)
Fièvre parfois
Perte de poids
Sueurs nocturnes
Uvéite (sympt. précursseurs, inflammation tunique de l’oeil avec photophobie)
Doigts et orteils en saucisse
Enthésopathie (dlr insertion des tendons)
Insuffisance aortique (rare)
Inflammation du côlon/iléon
Perte de mobilité du rachis

Patho souvent associé avec les autres pathos suivantes : psoriasis, syndrome de Reiter (affection qui débute par une atteinte des intestins (diarrhée) et des uretères), la recto-colite hémorragique, maladie de Crohn, maladie de Whipple (intestins), arthrite réactionnelle (infectieux), spondylarthropathie à début juvénile.

A

Spondylarthrite ankylosante (Maladie de Bechterew ou spondylite)

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22
Q

Inflammation d’une petite boule graisseuse, située sur le devant du genou, au-dessus de la rotule. Maladie rare, mais bénigne, elle provoque des douleurs.

A

Maladie de Hoffa

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23
Q

Cette maladie est une nécrose d’un des os du carpe lors d’une interruption de l’apport nutritif par le sang.

Symptômes : insidieux, sans trauma, souvent localisé au niveau du semi-lunaire (long de la ligne médiane), dans 10% des cas bilatéral.

A

Maladie de Kienbock

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24
Q

Maladie peut affecter n’importe quel os. Complication fréquente de la patho = arthrose, mais aussi compression radiculaire et médullaire, ostéosarcome (rare), hypercalcémie (svt lié hyperparathyroïdie) et insuffisance cardiaque.

Symptômes :
Généralement asymptomatique
Début insidieux
Douleur osseuse profonde et pénible avec parfois recrudescence nocturne
Élargissement du crâne (bosse frontale)
Dilatation des veines du cuir chevelu
Surdité nerveuse (1 ou 2 oreilles)
Vertiges
Céphalées
Déformation osseuse dans les os longs
A

Maladie de Paget une affection chronique du squelette adulte, au cours de laquelle le turnover osseux est accéléré dans certaines régions. La matrice normale est remplacée par de l’os hypertrophié et moins résistant.

Fun Fact : il existe une maladie de Paget du mamelon (carcinome).

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25
Q
Symptômes :
Asymptomatique (patient ne se sent pas bien)
Anorexie
Fatigue
Perte de poids
Toux avec crachat jaune/vert souvent le matin
Sudation nocturne
Dyspnée (pneumothorax spontané)
Autres pathos susceptibles d'activer cette patho : 
VIH ++++
Diabète
Cancer de la tête et du cou
Gastrectomie
Dérivation jéjuno-iléale dans l'obésité
Maladie rénale chronique
Médicaments qui suppriment le système immunitaire.
A

Tuberculose (maladie de Pott)

La tuberculose (TB) est une infection mycobactérienne chronique, évolutive, souvent avec une période de latence qui fait suite à l’infection initiale. La tuberculose affecte le plus souvent les poumons. Les symptômes comprennent une toux productive, de la fièvre, une perte de poids et une sensation de malaise

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26
Q

Facteur de risque : Tabac

Symptômes :
Sensation de froid
Douleurs cuisantes
Paresthésie ou modifications intermittentes de la couleur d’un ou plusieurs doigts déclenchées par l’exposition au froid (peut avoir cyanose)
Modification de couleur sont nettement délimitées transversalement sur le doigt

A

Syndrome de Raynaud

Le syndrome de Raynaud est un vasospasme localisé à un ou plusieurs doigts de la main en réponse au froid ou à un stress émotionnel, entraînant une gêne réversible et des modifications de couleur des téguments (pâleur, cyanose, érythème ou leur association). Parfois, d’autres segments distaux (p. ex., le nez, la langue) sont atteints. Le trouble peut être primitif ou secondaire.

Le syndrome de Raynaud secondaire accompagne diverses maladies et affections, touchant pour la plupart le tissu conjonctif (polymyosite/dermatomyosite, polyarthrite rhumatoïde)

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27
Q

Tumeurs habituellement bénignes des méninges qui peuvent comprimer le tissu cérébral adjacent. Les symptômes dépendent de la topographie de la tumeur.

Exemple de symptômes : démence, perte visuelle paralysie oculomotrices, trouble de la marche, parfois signe de Lhermitte, parésie dans les bras, engourdissement facial, conculsions, créphalées.

A

Méningiome

Les méningiomes, en particulier ceux de diamètre < 2 cm, sont parmi les tumeurs intracrâniennes les plus fréquentes. Les méningiomes sont les seules tumeurs cérébrales qui sont plus fréquentes chez la femme. Ces tumeurs ont tendance à survenir entre 40 et 60 ans, mais peuvent également être présentes au cours de l’enfance. Ces tumeurs bénignes peuvent se développer partout où il y a de la dure-mère, le plus souvent sur les convexités et à proximité des sinus veineux, le long de la base du crâne, et dans la fosse postérieure et de façon rare dans les ventricules. Des méningiomes multiples peuvent se développer. Les méningiomes compriment mais n’envahissent pas le parenchyme cérébral.

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28
Q

Symptômes :
Douleur aiguë intense avec des élancements qui siège sur le trajet du nerf fémoro-cutané. Les douleurs surviennent parfois lors d’une longue période assis ou debout.
Symptômes localisés sur l’extérieur de la cuisse : fourmillements, brûlures, engourdissement, diminution de la sensibilité sur le trajet du nerf.
Facteurs de risques les plus communs :
Obésité
Diabète
Port de vêtements serrés

A

Méralgie

La méralgie est une douleur dans la zone du nerf fémoro-cutané qui s’accompagne de fourmillements, d’engourdissements et d’une diminution de la sensibilité sur ce trajet nerveux. Souvent causée par une compression du nerf, la méralgie se traite par le traitement de la cause. Parallèlement, des solutions médicamenteuses permettent de réduire la douleur.

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29
Q

Maladie génétique la plus fréquente.

Les manifestations principales concernent les voies respiratoires et digestives mais la presque totalité des organes peut être touchée. Les symptômes apparaissent souvent tôt dans la petite enfance et leur gravité varie d’une personne à l’autre. Cette maladie entraîne un épaississement du mucus sécrété par les muqueuses des sinus, des bronches, de l’intestin, du pancréas, du foie et du système reproducteur.

A

Fibrose Kystique (mucoviscidose)

30
Q

Éthiologie traumatique est la fréquente, dû à la conséquence d’une surcharge du membre inférieur comme la taille de haie, déménagement, sport pratiqué anormalement intensivement ex.: natation.
Signes cliniques :
Douleur à l’épaule et impossibilité d’élévation et d’abduction de l’épaule au-dessus de 90° et un décollement du bord médial et de la pointe de la scapula.

Test : Demander au patient de pousser sur un mur en antépulsion de 90°. L’omoplate décolle de façon évidente. Il en est de même lorsqu’il élève le bras en abduction.

A

Paralysie du nerf grand dentelé (Charles Bell)

Le muscle du grand dentelé ou serratus antérieur est innervé par nerf du grand dentelé encore appelé nerf respiratoire externe de Charles Bell ou nerf thoracique long. Le nerf du grand dentelé naît des branches antérieures des racines C5 C6 et C7 dans plus de 2/3 des cas. Les branches de C5 et C6 passent à travers le muscle scalène moyen puis s’anastomosent à la branche de C7 qui possède un trajet entre le scalène moyen et le scalène antérieur. Cette fusion s’effectue en arrière du paquet vasculo-nerveux axillaire en regard du premier ou deuxième espace intercostal. Le tronc du nerf descend alors obliquement en arrière du plexus brachial à la partie antérolatérale du thorax au contact des premières digitations du muscle auquel il donnera des branches étagées. Le tronc du nerf se termine en donnant ses dernières branches aux dernières digitations du muscle grand dentelé

31
Q

Type de cancer qui provoque une douleur à l’épaule et du membre supérieur ainsi qu’une faiblesse ou une atrophie de la main homolatérale. La patho peut aussi comprendre un syndrome de Claude Bernard-Horner.

A

Cancer du poumon - syndrome de Pancoast

Syndrome de Pancoast se produit quand des tumeurs apicales, habituellement un cancer du poumon non à petites cellules (tumeur de Pancoast), envahit le plexus brachial, la plèvre ou des côtes.

Le syndrome de Claude Bernard-Horner (ptose palpébrale, myosis, anhidrose) apparaît lorsque la chaîne sympathique paravertébrale ou le ganglion stellaire sont atteints.

32
Q

Cause inconnue, prédisposition génétique chez les blancs. Les femmes 2 à 3x plus que les hommes, entre 35 et 50 ans, mais peut survenir dans l’enfance ou chez le sujet âgé.

Symptômes : 
Insidieux, symptômes généraux et articulaires
Raideurs matinales des articulations atteintes (+ de 60 minutes) ou après période d'inactivité
Fatigue
Sensation de malaise généralisé en pm
Anorexie
Anesthésie
Gonflement des articulations
Limitation des mouvements
Érythème/chaleur locale

Articulations plus souvent atteintes : poignet, métacarpophalangiennes 2e et 3e doigt, interphalangiennes proximales, métatarsophalangiennes, épaules, coudes, hanches, genoux et chevilles. À long terme, déformation en col-de-cygne.

Parfois la maladie commence brusquement simulant un syndrome viral aigu.

A

Polyarthrite rhumatoïde

Maladie chronique auto-immune systémique qui touche principalement les articulations.

33
Q

Les femmes semblent plus souvent touchées. L’âge moyen de début de l’affection est d’environ 70 ans, mais varie de 50 à > 90 ans. Environ 40 à 60% des patients qui présentent avec cette patho ont des symptômes de pseudo-polyarthrite rhizomélique. Les vaisseaux intracrâniens ne sont habituellement pas touchés.

Symptômes :
Céphalées
Troubles visuels
Douleurs et hyperesthésie douloureuse de l’artère temporale
Douleur dans les muscles de la mâchoire et claudication intermittente (mastication)
Fièvre
Perte de poids
Sensation de malaise
Fatigue (détérioration de l’état général)

A

Maladie de Horton (artérite à cellules géantes

La patho touche principalement l’aorte thoracique, ses premières branches à destinée cervicales et les branches extracrâniennes des artères carotides.

34
Q

Patho qui provoque divers types de tumeurs bénignes ou malignes des nerfs centraux ou périphériques et provoque souvent des macules pigmentées de la peau et parfois d’autres manifestations neurologiques (perte de sensibilité/force)

Type d’anomalies osseuses avec cette patho:
Dysplasie fibreuse
Kyste osseux sous-périostés
Aspect dentelé des vertèbres
Scoliose
Amincissement de la corticale des os longs
Pseudarthrose
Dysplasie de la grande ailes du sphénoïde

A

Neurofibromatose
(Fun fact : liste de Marin = neurofibrome = ça n’existe pas)

La neurofibromatose est un syndrome neurocutané (un syndrome avec des manifestations neurologiques et cutanées).

35
Q

Tumeur naissant dans la synoviale articulaire, affection bénigne qui affecte généralement une seule articulation, le plus souvent le genou et ensuite la hanche. Cela cause des douleurs et un épanchement.

A
Chondromatose synoviale
(Liste de Martin ostéochondromatose = non)

La chondromatose synoviale (précédemment appelé ostéochondromatose synoviale) est considérée comme une métaplasie synoviale. Elle est caractérisée par la présence de nombreux fragments cartilagineux calcifiés dans la synoviale, qui se détachent de la synoviale qui leur a donné naissance. Chaque organisme peut ne pas être plus grand qu’un grain de riz, dans une articulation tuméfiée et douloureuse. La transformation maligne est très rare. La récidive est fréquente.

Fun fact : quand c’est néoplasique ça s’appelle = synovite villonodulaire pigmentée

36
Q
Incidence maximale entre 5 et 10 ans. Plus fréquente chez les garçons et habituellement unilatérale.
Symptômes :
Douleur de hanche
Trouble de la marche (ex.: boiterie)
Douleur au genou
Début progressif
Progression lente
Mobilité moindre de l'articulation
Muscles de la cuisse peuvent s'atrophier
A

Maladie Legg-Calvé-Perthes = ostéochondrose qui implique une nécrose aseptique idiopathique de l’épiphyse de la tête fémorale.

(Dr. Martin = ostéochondrite primitive = non)

37
Q

Symptômes :
Douleur osseuse localisée
Aiguë = perte de poids, asthénie, fièvre, chaleur localisée, oedème, érythème et douleur locale.
Vertébrale = douleur rachidienne localisée et de sensibilité. Contractures musculaires des paravertébraux (AINS pas d’incidence). Stade avancée = compression moelle épinière ou racines nerveuses avec douleurs radiculaires et une faiblesse ou un engourdissement des extrémités, généralement aucune fièvre.
Chronique = épisodes récurrents sur plusieurs mois/années, douleurs osseuses, sensibilité locale et fistules.

A

Ostéomyélite = inflammation et la destruction des os dues à des bactéries, des mycobactéries ou des champignons.

L’ostéomyélite a tendance à créer une occlusion des vaisseaux sanguins locaux, ce qui provoque une nécrose osseuse et la propagation locale de l’infection. L’infection peut s’étendre au-delà de la corticale osseuse et diffuser sous le périoste, avec formation d’abcès sous-cutanés, qui peuvent se drainer spontanément à travers la peau.

Dans l’ostéomyélite vertébrale, des abcès paravertébraux ou périduraux peuvent se développer.

Si le traitement de l’ostéomyélite aiguë n’est que partiellement efficace, une ostéomyélite chronique de bas grade se développe.

38
Q

Facteurs étiologiques spécifiques ou idiopathique. + souvent homme, bilatérale dans 60% des cas et est observée surtout entre 30 et 50 ans. Affecte le plus souvent la tête fémorale, suivi par le genou et la tête humérale.
Symptômes :
Hanche : douleur dans l’aine qui peuvent irradier vers la cuisse ou dans la fesse. Le mouvement devient limité et une boiterie peut survenir.
Genou : douleur brutale sans trauma, douleur généralement située au bord interne du condyle fémoral ou du plateau tibial, se manifeste par un épanchement articulaire, des douleurs lors des mouvements et une boiterie.
Tête humérale : douleur plus tolérable qu’à la hanche/genou, douleur persiste et s’accompagne d’une diminution de mouvement (plus subtil)

A

Ostéonécrose = infarctus focal de l’os
Les zones affectées peuvent rester asymptomatiques pendant des semaines ou des mois après la lésion vasculaire. Habituellement, la douleur apparaît progressivement, mais elle peut survenir brutalement. Du fait de la nécrose osseuse et de l’effondrement ostéocartilagineux, la douleur augmente, est aggravée par le mouvement, le port de charges et soulagée par le repos.

Fun fact : Il existe aussi l’ostéonécrose de la mâchoire = se manifeste généralement sous la forme d’une douleur et d’un écoulement purulent à partir d’os exposés dans la mandibule ou, moins souvent, à partir du maxillaire. Les dents et les gencives peuvent être touchées. Des fistules intrabuccales ou extrabuccales peuvent se développer. (survient après extraction dentaire, traumatisme dentaire, radiothérapie tête/cou ou tx par bisphosphonates (cancer)

39
Q
Précision concernant l'ostéonécrose 
Facteurs de risque :
Ostéonécrose traumatique
-Fractures et luxations
Ostéonécrose non traumatique : 
- Alcool
- Trouble de la coagulation sanguine
-Chimiothérapie
-Corticoïdes (haute dose, long terme)
-Syndrome de Cushing
-Accident de décompression (plongée)
-Maladie de Gaucher (déficit des enzymes nécessaires à la dégradation des glucocérébrosides)
-Taux de lipides sanguins élevés (hyperlipidémie)
-Maladie du foie
-Lupus et autres maladies auto-immunes du tissu conjonctif
-insuffisance rénale chronique et mutation génétiques rares
-Greffe d'organes
-Pancréatite
-Radiothérapie
-Drépanocytose
-Tabac
-Tumeurs
A

Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale = L’Ostéonecrose aseptique (ONA) est une maladie dont la pathogénie est multifactorielle avec une participation mécanique, métabolique, vasculaire et iatrogène cortisonique. La fréquence de l’association avec des maladies auto-immunes est variable. Son association avec l’artérite de Takayasu (AT) a été exceptionnellement rapportée.

40
Q

Prédisposition patho :
Vieillissement
Déficit en oestrogènes
Faible apport en vitamine D ou calcium

Symptômes :
Svt asymptomatique avant une fracture
Fracture spontanée via choc léger ou chute mineure

A

Ostéoporose = une réduction de la densité des os, ce qui les fragilise et les rend plus sujets aux fractures.

41
Q

Patho suite à une infection (2 à semaines), plus souvent chez les enfants.
Symptômes :
Inflammation synoviale non spécifique
Fièvre
Articulations très douloureuses et sensibles et disproportionnées par rapport à la chaleur et au gonflement léger.

A

Rhumatisme articulaire aigu = complication inflammatoire aiguë, non suppurée, d’une infection pharyngée à streptocoque du groupe A, caractérisée par l’association d’arthrite, de cardite, de nodosités sous-cutanées, d’érythème marginé et de chorée.

42
Q

Patho = accumulation de liquide au niveau de la coxofémorale, suivant précédé d’un épisode d’infection viral de la sphère ORL ou des voies digestives. Autre cause avancée = possible micro-traumatisme. Survient généralement chez les enfants entre 3 et 10 ans, 70% des garçons, plus souvent en hiver et au printemps.

Symptômes :
Douleur vive
Difficulté à marcher/boiterie
Légère augmentation de température

A

Rhume de hanche (synovite aiguë transitoire de la hanche) = inflammation de la membrane synoviale

43
Q

Arthrite de la sacro-iliaque, unilatéral ou bilatéral.

Causes :
Maladies chronique sous-jacentes comme spondylarthrite ankylosante, polyarthrite rhumatoïde.

Autres causes : accouchement (heures et jours suivant l’accouchement), une infection ostéo-articulaire ou infection localisée ailleurs comme voies urinaires, coeur ainsi que traumatisme a/n colonne et bassin.

A

Sacro-illite

Fun fact : sacro-illite infectieuse = rare

44
Q

Généralement observé chez les adolescents ou les jeunes adultes qui sont sportifs ou qui ont reçu des traumatismes mineurs répétés. Peut aussi survenir sur un traumatisme minime chez les 60 ans et + (avec de l’arthrose, + ménopause, +ostéoporose)

Symptômes :
Chez les jeunes = peu ou pas de douleur dans le bas du dos

Symptômes associés :
Douleurs lombaires
Lombalgie basse, style lumbago (brusque, suite à port de charge)
Sciatique et cruralgie : bilatéral ou unilatéral avec trajet nerveux
Syndrome queue de cheval : dans le cas d’une compression nerveuse = rare
Paralysie partielle ou complète : sensation lâchage du genou, impossibilité de marcher sur la pointe ou le talon du pied, impression d’un pied qui racle le sol à la marche

Autres symptômes : claudication neurogène ou l’obligation de s’arrêter après une certaine distance parcourue, paresthésie ou trouble du sens du toucher, comme des engourdissements ou des fourmillements.

A

Spondylolisthésis

45
Q
Symptômes : 
Maux de tête
Cervicalgies
Parésie des membres
Altération de la vision 
Douleur dans les membres
Paresthésie
Altération de la sensibilité
Vertiges
Altération de la déglutition
Lombalgie
Troubles de la mémoire
Altération de la marche
Dorsalgie
Altération de l'équilibre 
Dysesthésie
Trouble du langage
Altération des sphincters
Insomnie
Vomissements
Perte de conscience
Tremblement

Personnes à risque :
Hérédité - maladie du Filum
Accident/chute/traumatisme à la colonne vertébrale

A

Syndrome d’Arnold Chiari = hernie de la partie inférieure du cerveau – les amygdales cérébelleuses – et de la partie inférieure du cervelet par le foramen magnum jusqu’au canal vertébral, sans autre malformation associée dans la moelle épinière. Pour certains, la descente des amygdales cérébelleuses doit être supérieure à 5 mm, pour d’autres de 3mm, pour d’autres elle peut être de 0 mm, pour d’autres les amygdales présentant un tableau clinique compatible.

46
Q

Symptômes :
douleur exquise à la palpation avec raideur du rachis + douleur inflammatoire
Personnes à risque : ponction lombaire ou chirurgie de la colonne.

A

Spondylodiscite septique et aseptique (discospondylite) = urgence médicale peut provenir d’une bactériémie ou d’une septicémie.

47
Q

Plus fréquent chez les femmes, apparaît plus souvent au début de la cinquantaine ou passé 75 ans. Symptômes légers qui s’accentuent avec le temps.
Causes :
Outils qui vibrent
Mauvaise posture des poignets
Mouvements répétitifs ou qui demandent de la force
Symptômes :
Engourdissements ou des picotements à la main et aux doigts (surtout pouce, index et majeur)
Douleur au poignet et à la paume qui irradie vers les doigts ou avant-bras (parfois jusqu’à l’épaule)
Difficulté à saisir les objets, même léger
Douleur nocturne avec brûlure ou douleur intense

A

Syndrome du tunnel carpien = résulte de la compression du nerf médian dans sa traversée du canal carpien au niveau du poignet. Les symptômes comprennent des douleurs et des paresthésies dans le territoire du nerf médian.

48
Q

Syndrome provoqué lors d’un appui sur le coude ou par flexion prolongée et excessive, par exemple dans les sports de lancer comme baseball.
Symptômes :
Engourdissement dans l’annulaire et auriculaire et le côté ulnaire de la main
Douleurs au coude
Stade avancée : faiblesse des muscles intrinsèques de la main et des fléchisseurs de l’annulaire et de l’auriculaire, quand chronique difficulté avec la pince pouce/index.

A

Syndrome du tunnel cubital = résulte de la compression ou de la traction du nerf ulnaire au niveau du coude. Les symptômes comprennent des douleurs du coude et des paresthésies dans le territoire du nerf cubital.

49
Q

Syndrome pouvant résulter è la suite d’un traumatisme, de la présence d’un kyste, d’un lipome, d’une tumeur osseuse ou d’une synovite du coude.
Symptômes :
Douleur lancinante sur la face dorsale de l’avant-bras et la face externe du coude
Douleur déclenchée par l’extension du poignet et des doigts lors d’une supination. Perte de sensibilité rare
Souvent confondu avec une épicondylite.

A

Syndrome du tunnel radial = ompression du nerf radial dans la région proximale de l’avant-bras

Fun fact : Quand le signe révélateur est une faiblesse des muscles extenseurs, la cause en est la paralysie du nerf interosseux postérieur.

Pour différencier d’une épicondylite
Tinel = négatif pour épicondylite
Tinel = positif pour tunnel radial

50
Q

Syndrome survenant habituellement à une utilisation répétitive du poignet, parfois relié à une polyarthrite rhumatoïde.

Symptôme :
Douleur aiguë du poignet et du pouce
Aggravée par le mouvement
Douleur déclenchée par une pression proximale a/n de la styloïde radiale

A

Syndrome de De Quervain = ténosynovite sténosante du tendon du court extenseur (extensor pollicis brevis) et du long abducteur (abductor pollicis longus) du pouce au niveau du compartiment du premier extenseur.

Test = Finkelstein

51
Q
Facteurs de risque : 
Arthrite inflammatoire (polyarthrite rhumatoïde)
Fibrose
Kystes ganglionnaires
Fractures
Oedèmes de stase veineuse
Hypothyroïdie 

Symptômes :
Douleur rétromalléolaire (brûlure et picotement)
Parfois niveau plantaire médial du talon et peut s’étendre le long de la surface plantaire jusqu’aux orteils
Douleur aggravée à la marche et en station debout

A

Syndrome du canal tarsien = synovite des tendons fléchisseurs de la cheville due à des anomalies du fonctionnement du pied

Le syndrome du canal tarsien désigne en toute rigueur la compression du nerf à l’intérieur de ce canal, mais la signification de ce terme a été élargie aux névralgies du nerf tibial postérieur dues à toute autre cause.

Une douleur au repos peut survenir dans l’évolution de la maladie, ce qui contribue à le distinguer de la fasciite plantaire.

Test Tinel rétromalléolaire positif comparativement à la fasciite plantaire.

Fun fact : Une douleur au niveau de la plante sous le talon et de la voûte plantaire qui dure > 6 mois suggère aussi fortement une compression plantaire distale du nerf tibial avec piégeage. La cause de toute tuméfaction près du nerf doit être élucidée.

52
Q

Personnes à risque : femmes entre 35 et 55 ans

Causes possibles :
Côte cervicale
1ière côte thoracique anormale
Insertion ou position anormale des muscles scalènes
Fracture de la clavicule mal soudée
Symptômes :
Douleur au cou et dans l’épaule qui s’étendent à la partie médiale du bras et de la main, parfois paroi thoracique antérieure.
Souvent trouble de sensibilité (moyenne à faible) dans le territoire nerveux de C8-T1.
Certaines personnes vont même jusqu’à présenter de l’oedème ou de la cyanose.

A

Syndrome des défilés thoraciques

Dans un défilé thoracique médical : de rares complications comprennent un syndrome de Raynaud et une gangrène distale.

53
Q

Causes fréquentes :
Fractures
Contusions ou blessures d’écrasement sévères
Lésion de reperfusion après une réparation vasculaire

Causes rares : morsures de serpent, les brûlures, l’effort physique intense, les overdoses de drogues (héroïne ou cocaïne), les plâtres, les autres contentions rigides et les autres dispositifs circonférentiels rigides qui gênent l’expansion de l’œdème et ainsi augmentent la pression compartimentale. Une pression prolongée sur un muscle pendant un coma peut provoquer une rhabdomyolyse.

Symptômes :
Aggravation de la douleur
Aggravée par l’extension du membre inf.
Il peut aussi y avoir ischémie tissulaire, paresthésie paralysie, pâleur et absence de pouls.

A

Syndrome des loges (compartimental)

Extension passive des muscles : pour la loge antérieure de la jambe, lors de la flexion passive plantaire de la cheville et des orteils, qui étire les muscles de la loge antérieure.
Les compartiments peuvent être sous tension à la palpation.

SYNDROME DE LA LOGE ANT. : La répétition d’impact pendant le jogging, la course, ou la marche intensive (p. ex., la randonnée) peuvent provoquer une charge excessive de l’unité musculotendineuse et une douleur du tibia. Cette douleur est parfois provoquée par une lésion spécifique (p. ex., fracture de fatigue du tibia, syndrome des loges [compartimental] d’effort, périostite tibiale, pronation excessive du pied), mais il est souvent impossible d’identifier la cause exacte. Dans ce cas, on utilise le terme de syndrome de la loge antérieure.

Symptômes : La douleur du syndrome de la loge antérieure peut être localisée à la face antérieure ou postérieure de la jambe et apparaît en général au début de la course puis diminue pendant la suite de la course. Une douleur qui persiste au repos évoque une autre cause, comme une fracture de fatigue du tibia.

54
Q

Symptômes :
Douleur autour des têtes métatarsiennes ou des orteils
Au début douleur modérée ou gêne intermittente dans l’avant-pied (chaussure trop étroite)
Évolution : douleur brûlantes ou lancinantes ou des paresthésies.
Sensation d’avoir un caillou dans leur chaussure.

A

Névralgie interdigitale (névrome de Morton) : L’irritation du nerf interdigital (névralgie) ou l’hypertrophie bénigne du périnèvre (névrome) peuvent entraîner une douleur, aspécifique, brûlante ou lancinante ou produire une sensation de corps étranger. Le diagnostic est habituellement clinique. Le traitement nécessite la correction du chaussage, les injections locales ou parfois l’exérèse chirurgicale.

Le névrome atteint le plus souvent le 3e espace. L’atteinte du 2e espace est légèrement moins fréquente. Parfois, les 2 espaces ou les 2 pieds sont atteints simultanément.

55
Q

Névralgie qui atteint principalement les hommes et plus souvent les jeunes adultes, bien qu’elle puisse survenir à tout âge. La cause en est inconnue, mais on suspecte des facteurs inflammatoires, viraux ou immunologiques.

Symptômes :
Fortes douleurs sus-claviculaires
Faiblesse musculaire
Hyporéflexie
Anomalies sensitives des territoires du plexus brachial
(symptômes apparaissent en 3 à 10 jours et se résorbent en quelques mois)

Muscles + souvent touchés : dentelé ant., muscles innervés par tronc sup. et nerf interosseux ant.

A

Névralgie brachiale aiguë (syndrome Parsonage-Turner)

Les manifestations des troubles du plexus comprennent une douleur des membres et des déficits moteurs ou sensitifs qui ne correspondent pas à une distribution de racine nerveuse ou à un nerf périphérique isolées.

56
Q

Symptômes :
Quelquefois à la suite d’un effort, ou de changement de position, le patient ressent des céphalées (maux de tête) situées à l’arrière du crâne.
Perte d’équilibre
Troubles de la vue (points brillants, lignes brillantes, cécité complète)
Somnolence
Amnésie
Dérobement des jambes
Parfois : troubles auditifs, de l’équilibre et difficultés à articuler
Cause : athérome (dépôt graisseux)

A

Insuffisance vertébro-basilaire = est un ramollissement cérébral causé par une baisse du débit du système artériel vertébro-basilaire qui irrigue le tronc cérébral jusqu’au thalamus, cervelet, moelle cervicale et écorce de lobes temporaux et occipitaux de l’encéphale.

57
Q

Survient chez les bébés souvent dans les 3 premiers mois de vie et peut perdurer jusqu’à 5 ans. Épisodes de torticolis récurrents qui durent de quelques heures à quelques jours avec des vomissements, pâleurs, sueurs, apathie ou irritabilité, démarche maladroite

A

Torticolis paroxystique bénin de l’enfant (rare) = disparaît spontanément, aucun tx.

Diagnostics différentiels : épilepsie, syndrome de Sandifer, tumeurs de la fosse cérébrale post.

58
Q
Patho du membre inf, mais peut aussi touché les membres sup. 
Facteurs de risque : 
60 ans +
Tabac
Cancer
Modulateur des récepteurs des oestrogènes
Insuffisance cardiaque
Troubles d'hypercoagulabilité
Immobilisation 

Symptômes :
Complications chirurgicales
Gêne au mollet, dorsiflexion de la cheville
Oedème à godet

A

La thrombose veineuse profonde des membres inférieurs résulte le plus souvent de

Retour veineux diminué (p. ex., chez les patients immobilisés)
Lésion ou dysfonctionnement endothélial (p. ex., après fracture de la jambe)
Hypercoagulabilité
La thrombose veineuse profonde des membres supérieurs résulte le plus souvent de

Lésion endothéliale secondaire à la mise en place de cathétérismes veineux centraux, de pacemakers ou suite à l’injection de médicaments

59
Q

Apparaît à tout âge chez l’adulte, prévalence vers 40 ans chez les femmes (3 pour 1 homme).

Symptômes :
Une douleur intense ou lancinante qui s’apparente à des piqûres d’aiguilles et une sensation de brûlure dans le bras, la main, la jambe ou le pied.
Un gonflement de la région affectée.
Une sensibilité de la peau au toucher, à la chaleur ou au froid.
Des changements dans la texture de la peau, qui devient mince, brillante, sèche et flétrie autour de la région affectée.
Des changements dans la température de la peau (plus froide ou plus chaude).

Symptômes souvent irréversibles qui apparaissent plus tard dans la patho :
Des changements de couleurs de la peau allant de blanc tacheté au rouge ou au bleu.
Des ongles épais et cassants.
Une augmentation de la sudation.
Une augmentation suivie d’une diminution de la pilosité de la région affectée.
Une raideur, un gonflement puis une détérioration des articulations.
Des spasmes musculaires, une faiblesse, une atrophie et même parfois des contractures musculaires.
Une perte de mobilité de la région affectée.

A

L’algodystrophie aussi appelé dystrophie sympathique réflexe ou syndrome régional complexe (SRDC) est une forme de douleur chronique qui affecte la plupart du temps les bras ou les jambes. Il s’agit d’une maladie rare. Les douleurs apparaissent suite à une fracture, un coup, une chirurgie ou une infection.

Un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un infarctus du myocarde peuvent en être également responsables. Le stress peut aussi agir comme facteur aggravant de la douleur intense.

60
Q

Facteurs de risque : polyarthrite rhumatoïde, d’addiction aux drogues injectées ou de prothèse articulaire, chirurgies, traumatisme, ostéomyélite, site infectieux à distance.

En quelques heures à quelques jours, les patients qui ont cette patho voient s’installer des douleurs articulaires modérées à sévères, avec chaleur, sensibilité, épanchement, limitation des mouvements actifs et passifs, et parfois rougeur locale. Les symptômes généraux associés peuvent être minimes ou absents.

Chez les nourrissons et les enfants, la patho peut être révélée par une gêne ou une inhibition de l’utilisation d’un membre (pseudo-paralysie), une irritabilité, des troubles alimentaires, et une fièvre élevée, ou modérée voire absente.

A

L’arthrite septique aiguë est une infection articulaire qui évolue en quelques heures ou quelques jours. L’infection se développe dans les tissus synoviaux ou périarticulaires et est généralement d’origine bactérienne, chez l’adulte jeune il s’agit souvent de Neisseria gonorrhoeae. Cependant, des infections bactériennes non gonococciques peuvent également être en cause, détruisant rapidement les structures articulaires. Les symptômes sont une douleur d’installation rapide, un épanchement intra-articulaire et une diminution de la mobilité active et passive, touchant habituellement une seule articulation. Le diagnostic nécessite une analyse du liquide synovial avec mise en culture. Le traitement consiste dans des antibiotiques IV et le drainage du pus des articulations.

61
Q

Le psoriasis de la peau ou des ongles peut précéder ou faire suite à l’atteinte articulaire. La sévérité de la maladie articulaire et cutanée sont souvent discordantes. En outre, des lésions cutanées peuvent être cachées dans le cuir chevelu, les plis interfessiers ou le nombril et ne sont pas identifiées par le patient.

Les articulations interphalangiennes distales des doigts et des orteils sont particulièrement touchées. L’atteinte asymétrique des grosses et des petites articulations, dont les sacro-iliaques et les articulations rachidiennes, est fréquente. Les atteintes cutanées et articulaires peuvent diminuer ou s’aggraver simultanément. L’inflammation des doigts et/ou des orteils peut conduire à des déformations en forme de saucisse, qui sont absentes en cas de polyarthrite rhumatoïde.

A

Le rhumatisme psoriasique est une spondyloarthropathie et une arthrite chronique inflammatoire qui se manifeste en cas de psoriasis de la peau ou des ongles. L’arthrite est souvent asymétrique et certaines formes concernent les articulations interphalangiennes distales. Le diagnostic est clinique. Le traitement comprend des médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie et des agents biologiques.

Le rhumatisme psoriasique apparaît chez environ 30% des patients qui présentent un psoriasis. La fréquence est augmentée dans le SIDA. Le risque est augmenté chez les patients porteurs du HLA-B27 ou d’autres allèles spécifiques et chez les membres d’une même famille. L’étiologie et la physiopathologie de l’arthrite psoriasique sont inconnues.

62
Q

Souvent à la suite d’une tendinopathie non soignée.

Il s’agit de l’inflammation de la capsule articulaire, l’enveloppe fibreuse et élastique qui entoure l’articulation. Cette pathologie de l’épaule se produit surtout lorsqu’on évite trop de bouger le bras. Elle se traduit par une raideur accentuée de l’épaule, qui entraîne une perte de l’amplitude des mouvements du bras.

A

capsulite rétractile

63
Q

La patho se traduit par une réaction inflammatoire douloureuse au niveau de l’épaule. Au début, la douleur se manifeste lors de certains mouvements courants du bras et de l’épaule (enfiler ou ôter un vêtement, verser un liquide à bout de bras, etc.). Avec le temps, la douleur progresse et peut apparaître spontanément au repos. La douleur à l’épaule peut notamment se manifester la nuit, et provoquer des réveils intempestifs. Non traité peut provoquer une rupture de la coiffe des rotateurs.

Causes de la pathologie :
Arthrose de l’épaule qui est caractérisée par une usure du cartilage ;
Ostéophyte, communément appelée bec de perroquet, qui est une excroissance osseuse anormale pouvant accompagner l’arthrose de l’épaule ;
Usure des muscles abaissant l’humérus ;
Tendinite locale, une inflammation des tendons qui est souvent provoquée par un surmenage de cette région du corps.

Facteurs de risque :
Vieillissement ;
Actions répétées et/ou exigeantes avec les bras en l’air ;
Traumatisme ;
Certaines maladies osseuses.
A

Conflit sous-acromial

64
Q

Cause : âge biologique, homme un peu plus sujet

Symptômes : douleur et raideurs cervicales, douleur chronique lombaire (+ fréquent 4e ou 5e lombaire et 1ière sacré), peut causer un pincement d’une racine d’un nerf (douleur intense) irradiante dans bras, dos, jambe, fesse, cuisse, mollet.

Facteurs de risque :
Génétique ;
Anomalies congénitales de la colonne vertébrale ;
Traumatismes, des chocs ou des forces de tassement à répétition (grands sportifs) ;
Surcharge pondérale ;
Manque d’activités physiques ;
Mauvaises postures et les mouvements incorrects ;
Tabagisme.

A

La discarthrose, ou discopathie dégénérative, est définie par l’usure irrémédiable des disques situés entre les 24 vertèbres mobiles de la colonne vertébrale. Avec l’âge, les disques se déshydratent, s’écrasent et perdent leurs rôles bénéfiques. On parle alors de discarthrose.

65
Q

Pathologie osseuse définie par des lésions dégénératives anatomiques des vertèbres cervicales inférieures (C3 à C7) liées à leur usure naturelle.

Cause : vieillisement, touche en moyenne 25 % des moins de 40 ans et 60 % des plus de 60 ans.

Symptômes :
Douleurs et raideurs de la nuque, mouvement cervical limité en rotation et inclinaison, compression d’un nerf (irradiation bras, dos, épaules), vertiges (compression artère), possible fourmillement, engourdissement.

Facteurs de risque :
Génétique ;
Anomalies congénitales de la colonne vertébrale ;
Traumatismes (coup du lapin) ;
Microtraumatismes répétés ;
Manque d’activités physiques ;
Mauvaises postures et les mouvements incorrects.

A

Uncarthrose ou uncodiscarthrose

66
Q

Terme utilisé pour désigner une maladie des vertèbres. Ce terme est très rarement utilisé seul. La patho peut ainsi revêtir plusieurs formes : on parle de cette patho lorsque la vertèbre est atteinte d’inflammation, de spondylolyse lorsqu’une vertèbre n’est pas suffisamment ossifiée, ce qui peut conduire au spondylolisthésis, glissement d’une partie de la colonne vertébrale. Cette patho est parfois utilisée pour désigner la pelvispondylite rhumatismale, ou spondylarthrite ankylosante, maladie touchant fréquemment les hommes jeunes, et se traduisant par l’inflammation des articulations du rachis (ou colonne vertébrale) et des articulations postérieures du bassin, responsable de douleurs survenant par périodes.

A

Spondylose

67
Q

Patho chez les enfants qui aboutit à une subluxation ou à une luxation; elle peut être unilatérale ou bilatérale. Les facteurs de haut risque comprennent

Présentation du siège
Présence d’autres malformations (p. ex., torticolis, déformation congénitale du pied)
Anamnèse familiale positive (en particulier pour les femmes)

L’abduction de hanche est souvent limitée par hypertonie des adducteurs.

A

Dysplasie de la hanche

68
Q

Type d’ostéochondrose qui entraîne des déformations localisées des corps vertébraux, induisant des douleurs dorsales et une cyphose.

La patho se manifeste à l’adolescence; elle est un peu plus fréquente chez les garçons. Il s’agit probablement d’un groupe de plusieurs maladies aux symptômes similaires dont l’étiologie et la physiopathologie restent incertaines. Elle peut résulter d’une ostéochondrite des cartilages épiphysaires supérieur et inférieur des plateaux vertébraux ou d’un traumatisme. Certains cas sont familiaux.

La plupart des patients présentent initialement une attitude voûtée et des dorsalgies modérées persistantes. Certains patients ont le morphotype du syndrome de Marfan; la longueur du tronc et des membres sont disproportionnés. La cyphose thoracique physiologique est exagérée de façon diffuse ou localisée.

A

Dystrophie de croissance - Scheuermann

69
Q

Ostéochondrose de la tubérosité tibiale antérieure, provoquant une inflammation douloureuse. Patho apparaît entre 10 et 15 ans et est habituellement unilatérale. Bien que la maladie soit plus fréquente chez les garçons, ce ratio se modifie à mesure que les filles deviennent plus actives dans les sports.

La cause de la maladie semble être le traumatisme par tractions excessives du tendon rotulien à son insertion épiphysaire immature, entraînant des fractures de type micro-arrachement.

Les symptômes caractéristiques sont la douleur, la tuméfaction et la sensibilité douloureuse de la tubérosité tibiale antérieure où s’insère le tendon rotulien. Il n’y a pas de signes généraux.

A

Épiphysite de croissance - Osgood Schlatter

70
Q

Une radiculopathie se manifeste lorsque la patho comprime ou irrite la racine nerveuse. Les protrusions postérieures peuvent comprimer la moelle ou la queue-de-cheval, particulièrement en cas de canal rachidien congénitalement étroit (sténose rachidienne). Dans la région lombaire, > 80% des ruptures du disque touchent les racines nerveuses L5 ou S1; dans la région cervicale, C6 et C7 sont le plus souvent touchées.

A

Hernie discale

Généralement, la douleur apparaît de manière soudaine, et la lombalgie est typiquement soulagée par le repos au lit. À l’inverse, une radiculalgie provoquée par une tumeur ou un abcès épidural commence plus insidieusement, et les lombalgies sont aggravées par le repos au lit.

En cas de hernie lombosacrée, la surélévation du membre inférieur, en étirant les racines lombaires basses, augmente la douleur au niveau du dos ou de la jambe (bilatéralement si la hernie discale est centrale); étendre le genou en position assise déclenche aussi des douleurs.

La hernie cervicale provoque une douleur lors de la flexion ou l’inclinaison du cou. Une compression de la moelle cervicale, si elle est chronique, se manifeste par une paraparésie spastique des membres inférieurs, et si elle est aiguë, par une quadriparésie.

Une compression de la queue-de-cheval aboutit souvent à une rétention urinaire ou à une incontinence due à la perte de la fonction sphinctérienne.