Pathogénèse virale Flashcards

1
Q

Quels sont les facteurs qui déterminent les groupes de risque des virus?

A
  • Gamme d’hôtes
  • Pathogénicité
  • Dose infectieuse
  • Mode de transmission
  • Disponibilité des mesures préventives efficaces
  • Disponibilité des traitements efficaces
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2
Q

Quelles sont les caractéristiques du groupe 1 d’agents pathogènes?

A

les virus non susceptibles de provoquer une maladie chez l’home

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3
Q

Quelles sont les caractéristiques du groupe 2 d’agents pathogènes?

A

les agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez l’homme ou chez les animaux et constituer un danger pour les travailleurs; leur propagation dans la collectivité est peu probable; il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficaces

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques du groupe 3 d’agents pathogènes?

A

les agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez l’homme ou chez les animaux et constituer un danger sérieux pour les travailleurs; leur propagation dans la collectivité est possible, mais il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficace

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5
Q

Quelles sont les caractéristiques du groupe 4 d’agents pathogènes?

A

les agents biologiques qui provoquent des maladies graves chez l’homme et constituent un danger sérieux pour les travailleurs; le risque de leur propagation dans la collectivité est élevé; facilement transmissible par simple contact, directement ou indirectement; il n’existe généralement ni prophylaxie ni traitement efficace

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6
Q

Quel est le principe d’iceberg des infections?

A

On ne peut observer que les virus causant la lyse cellulaire, des dysfonctionnements, des inclusions virales et des transformations (mort de l’hôte, symptômes graves ou modérés) alors que les virus faisant une réplication virale complète ou incomplète ou encore n’entrant pas dans l’organisme (infection sans symptômes ou exposition sans infection) ne causent pas de maladie.

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7
Q

Spécificité d’hôte et tropisme tissulaire

A
  • Reconnaissance entre le ligand viral (anti-récepteur) et le récepteur cellulaire
  • Autres facteurs cellulaires, cytoplasmiques et nucléaires (ex. : facteurs de transcription, etc.) nécessaires à la réplication du virus
  • Présence d’un facteur restrictif, ou facteur antiviral
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8
Q

Qu’est-ce qu’une cellule résistante?

A

 Une cellule résistante est une cellule ne possédant pas de récepteur permettant l’entrée du virus (ou ne permet pas la réplication du virus).

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9
Q

Qu’est-ce qu’une cellule susceptible?

A

Une cellule susceptible est une cellule qui possède un ou des récepteurs permettant l’entrée du virus mais celui-ci ne va pas forcément pouvoir se répliquer.

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10
Q

Qu’est-ce qu’une cellule permissive?

A

Une cellule permissive est une cellule qui permet la réplication du virus

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11
Q

Qu’est-ce qui permet la transmission virale directe de cellule à cellule

A

La synapse virologique

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12
Q

Quelles sont les portes d’entrée les plus communes?

A

peau, respiratoire, gastro-intestinal (féco-oral), génito-urinaire, conjonctive, par le sang

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13
Q

La voie respiratoire

A
  • La transmission d’affections respiratoires, via les gouttelettes de sécrétions respiratoires, ou sous forme d’aérosols formés lors d’éternuements.
  • Le bon état général de l’épithélium nasal est un des facteurs de protection contre les infections des voies respiratoires.
  • Infection localisée : les rhinovirus responsables de rhumes.
  • Certains virus peuvent diffuser à tout l’arbre respiratoire. Ex. : virus de la grippe, para-influenzae, maladie de Carré, peste aviaire, etc.
  • De nombreux facteurs tels l’humidité relative, la température, l’intensité de production de virus par l’animal infecté et l’infectivité des virus (probabilité d’infection par virus) auront une influence sur ces voies de transmission.
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14
Q

Voie d’entrée par effraction cutanéo-muqueuse

A

• Introduction du virus dans certains tissus par morsure. Ex. : Virus de la rage
• Pénétration via un vecteur mécanique ou biologique (transmission vectorielle, arthropodes hématophages). Ex. : Arbovirus, virus du Nil occidental, Zika, virus du myxome du lapin, etc.
• Inoculation artificielle à l’aide d’aiguille hypodermique contaminée ou par un instrument contaminé (iatrogénique). Ex. : hépatites, anémie infectieuse du
cheval, BVD-MD (diarrhée virale bovine)

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15
Q

Les voies digestives (gastro-intestinal)

A
  • Il s’agit souvent de virus nus, capables de persister longuement dans l’environnement. Par ex. : parvovirus, entérovirus, réovirus et adénovirus.
  • Ces virus peuvent contaminer des objets usuels - fomites.
  • La manifestation de la maladie va dépendre de plusieurs facteurs : le statut immunitaire de l’animal, l’âge, la souche du virus en cause et du type de cellules infectées par le virus.
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16
Q

Les voies génito-urinaires, voie sexuelle, transmission verticale

A
  • Prénatale • Périnatale • Postnatale (l’allaitement maternel) • Voie vénérienne • Implique un contact prolongé de muqueuse à muqueuse • Certains virus sont présents dans les lésions génitales (HSV-1, HSV-2, herpèsvirus bovin de type 1)
  • Virus peuvent être présents dans les sécrétions génitales (sperme, sécrétions vaginales). Ex. : VIH, FIV, VHB, VHC, virus de la diarrhée des bovins (BVD), le virus du syndrome reproducteur et respiratoire porcin (VSRRP), fièvre catarrhale ovine (bluetongue), etc.
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17
Q

Comment se fait la transmission du virus verticale et quelles en sont les conséquences?

A
Elle se fait:
-Transplacentaire
-Périnatale (néonatale à l'accouchement)
-Par le lait maternel
Conséquences: Avortement, malformations et immunotolérance envers le virus
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18
Q

Comment se produit la transmission horizontale?

A

Directe:
• Contact physique (grippe, SARS, rhino, virus de la rage, etc.)
• Transmission sexuelle (VIH, VHB, HSV, BVD-MD, VSRRP)
Indirecte:
• Fomites (objets inanimés qui, contaminés par un agent pathogène); Ex. : fièvre aphteuse (FMDV, foot-and-mouth disease virus), parvovirus canin, PEDV
• Nourriture, l’eau (parvovirus, entérovirus, hépatite A et E, Rotavirus, etc.)
• Via des vecteurs animaux ou insectes (encéphalomyélite équine, dengue, Ébola, Zika, virus du Nil occidental, etc.)
• Maladies iatrogènes. Ex. : par une aiguille contaminée ou un instrument contaminé (VIH, VHB, EBV, anémie infectieuse du cheval, BVD-MD, etc.)

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19
Q

Comment se fait l’excrétion virale par les voies respiratoires?

A

Virus excrétés dans les aérosols, salive et gouttelettes par éternuement et toux

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20
Q

Comment se fait l’excrétion virale par le tractus g-i?

A

Fèces (la diarrhée facilite) et salive

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21
Q

Comment se fait l’excrétion virale par la peau/muqueuses?

A

Vésicules, pustules - éclate pour se propager

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22
Q

Comment se fait l’excrétion virale par le sang?

A

Piqûres d’insectes (moustiques, tiques)

23
Q

Comment se fait l’excrétion virale par le système nerveux?

A

Virus de la rage, herpès virus

24
Q

Comment se fait l’excrétion virale par la voie urinaire/génitale?

A

Urine, sperme, sécrétions vaginales

25
Q

Quels sont les sites les plus fréquents de l’excrétion virale?

A

Voies respiratoires et alimentaires

26
Q

Infection localisée?

A

Infection localisée - réplication virale reste localisée près du site d’entrée (Ex. : peau, système respiratoire ou tractus gastro-intestinal). Une verrue est une tumeur bénigne virale
• Limité aux cellules où le virus est entré (Ex. : HPV) • Les virus se répliquent et sont relâchés des cellules infectées, puis se propagent aux cellules environnantes, certains virus se propagent seulement de cette façon, n’affecte pas la pathogénicité
• Courte incubation

27
Q

Étapes de l’infection généralisée?

A
  • Entrée du virus
  • Propagation aux ganglions lymphatiques de la région • Virémie primaire -> propagation à d’autres organes sensibles (par voie sanguine) comme le foie et la rate
  • Virémie secondaire plus intense -> dissémination à d’autres organes, comme la peau
  • Longue incubation
  • Donc, une dissémination de l’infection par voie sanguine implique la présence d’une virémie, à un moment ou un autre de l’infection.
28
Q

Qu’est-e qu’un virémie?

A

présence de virus dans le sang

29
Q

Qu’est-ce qu’une virémie secondaire?

A

multiplication du virus dans des sites secondaire

30
Q

Qu’est-ce qu’un site de réplication primaire?

A

site (organe, région, ensemble de cellules) au niveau duquel le virus se réplique au début de l’infection d’un
organisme.

31
Q

Quels sont les différents types d’infections virales?

A
  • Abortive (échec, élimination)
  • Aigüe
  • Persistante
32
Q

Infection aigüe

A
  • Production rapide de virions et élimination de l’infection
  • Les virions peuvent échapper au système immunitaire et envahir d’autres tissus
  • La majorité des infections virales sont aiguës.
33
Q

Infection persistante

A

• Causées quand les défenses de l’hôte sont modulées ou complètement contournées
• Les virions sont produits pendant des mois, voir des années
• Trois variations : chronique, chronique lente et latente
(persiste pendant toute la vie

34
Q

Caractéristiques d’une infection latente

A

• Pas de grande production de virions
• Réponse immunitaire réduite/absente
• Persistance du génome viral intact donc les infections peuvent se reproduire (forme épisomique ou forme intégrée)
Les virus latents peuvent se réactiver Ex. : Herpèsvirus, Rétrovirus
• Peut ne pas voir de signes jusqu’à des années après l’infection primaire
• Dans certains cas, la mort survient souvent rapidement après l’apparition des symptômes

35
Q

Infection chronique

A
  • Caractérisée par une réplication continue du virus
  • La balance avec la réponse immunitaire est en faveur du virus. Mécanisme de défense de l’hôte contre l’infection virale -> cellules cytotoxiques T (doivent recevoir un signal avant d’attaquer les cellules infectées). Mais, certains virus les (cellules cytotoxiques) détruisent avant
  • Certains virus échappent à la destruction en infectant des sites et des tissus immunoprivilégiés (comme le foie et SNC)
36
Q

Exemples de barrières anatomiques, chimiques et physiques

A

Peau Muqueuses Larmes Faible pH Nettoyage des surfaces. Microbiote normal

37
Q

Exemples de défense intrinsèque

A

L’apoptose, l’autophagie, l’interférence de l’ARN (ARNi), les protéines antivirales

38
Q

Exemples d’Immunité innée

A

Phagocytes, comme les neutrophiles, éosinophiles, cellules dendritiques, NK et macrophages Complément Inflammation Fièvre Substances antimicrobiennes

39
Q

Exemples d’immunité acquise

A

Anticorps Lymphocytes T CD8+ cytotoxiques ou CTL

40
Q

Les cellules peuvent répondre à l’infection virale par trois différentes voies:

A
  • Aucun changement apparent (tolérance de l’infection) • Effet cytopathique et mort
  • Perte de contrôle de la croissance (transformation)
41
Q

Définition signe:

A

Un signe clinique ou signe médical est la manifestation d’une maladie, constatée objectivement par un médecin ou tout autre observateur. Ex. : la fièvre ou une éruption cutanée

42
Q

Définition symptôme

A

Les symptômes sont modifications subjectives, comme la douleur ou la perte d’appétit. Le symptôme est un signe clinique qui représente une manifestation d’une maladie, tel qu’exprimé et
ressenti par un patient.

43
Q

Définition syndrome

A

On appelle syndrome l’ensemble des signes et des symptômes qui caractérisent une maladie.

44
Q

Définition période d’incubation

A

La période d’ incubation est le temps qui sépare l’entrée de l’agent pathogène de l’apparition de signes et des symptômes.

45
Q

Définition virus pathogène

A

Un virus pathogène est un virus capable d’induire des signes cliniques donc une maladie avec des symptômes.

46
Q

Pathogénèse virale

A

La pathogénicité est la capacité d’un organisme à causer (à provoquer) une maladie en surmontant les défenses de l’hôte. Tout organisme ou agent produisant une maladie est dit pathogène.
La pathogénèse virale est le mécanisme par lequel les virus endommagent de petites populations de cellules de divers organes menant aux signes ou symptômes de la maladie.

47
Q

Virulence virale

A

Ceci est le trait quantitatif, représentant l’étendue de la pathologie causée par un microorganisme. La virulence est donc un trait exprimant l’interaction entre un pathogène et son hôte.
La virulence est aussi un trait relatif, référant aux différences dans le degré de pathologie causé par les souches du même pathogène, ou les différences dans l’efficacité de différentes souches à causer des
symptômes

48
Q

Facteurs de la virulence virale:

A

• La capacité à entrer dans la cellule • La capacité à croître dans la cellule • La capacité à combattre les mécanismes de défense de l’hôte • La capacité de produire des dommages temporaires ou permanents chez l’hôte par différentes voies (ex.: lyse cellulaire, substances toxiques, transformation cellulaire, induction d’altérations structurelles chez la cellule hôte)

49
Q

Pathogénicité

A

Trait qualitatif référant à la capacité génétique native d’un microorganisme à causer une maladie, médiée par des facteurs de virulence spécifiques

50
Q

Virulence

A

Trait quantitatif, représentant l’étendue de la pathologie causée par un microorganisme. Le terme virulence fait au degré ou à l’intensité de la pathogénicité

51
Q

Transmissibilité

A

Ceci réfère à l’efficacité avec laquelle un pathogène est transmis à un hôte naïf (hôte sain)

52
Q

Facteurs viraux et de l’hôte affectant la pathogénèse

A
Dosages 
• Voies d’entrée 
• Types cellulaires, tissus et organes 
• Réponse immunitaire 
• Stade de la réplication cellulaire 
• Facteurs de restriction de l’hôte (niveau de défense) 
• Virulence des virus 
• Stabilité 
• Vitesse de réplication 
• Vitesse de la propagation à la cible
• Infections bactériennes secondaires
53
Q

Effets divers que les virus peuvent avoir sur l’organisme hôte

A
Aucun 
Inflammation 
Fièvre, malaise 
Anorexie 
Mucus 
Diarrhée
Perte de fonction
Développement anormal
Avortement
Croissance lente Lésions
Infections secondaires