Partie II Flashcards

1
Q

Herbivorie

A

Organisme qui consomme les producteurs, comme les plantes ou les algues.
Tous les organes de la plante peuvent être ciblés par des herbivores différents.

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2
Q

Herbivore

A

Organisme qui consomme les producteurs. Ils obtiennent leur énergie
majoritairement ou exclusivement de producteurs.

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3
Q

Généralistes

A

Consomment une grande variété de plantes
Coévolution diffuse

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4
Q

Spécialistes

A

Coévolution par étapes
Très grande diversité observée chez les angiospermes (plantes à
fleurs) et insectes herbivores spécialistes. Résultat d’une course aux
armements.
Chaque innovation chez une plante (défense chimique)
conduit à la sélection d’une contre-défense (mécanisme de
détoxication).

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5
Q

À quoi doivent faire face les herbivores? À quoi doivent-ils s’adapter?

A
  1. Localiser les plantes
  2. Distinguer plantes qui ne sont pas toxiques
  3. Distinguer les plantes avec beaucoup de nutriments de qualité pour
    l’herbivore
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6
Q

Prédation

A

Organismes qui tuent et consomment partiellement ou entièrememtn d’autres
individus.

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7
Q

Prédateur

A

Une espèce qui obtient son énergie en capturant, tuant et consommant un autre
organsime.
- Individu qui tue une proie (d’une autre espèce)
- Prédation est différent de nécrophagie
La prédation se déroule sur un temps court (différent que relation parasite-hôte)
La prédation entraîne généralement la mort de la proie (différent que relation parasite-hôte)

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8
Q

Course aux armements

A
  • Sélection de traits associés à prédation plus efficace
  • Sélection de traits associés à l’évitement de la prédation
    Par exemple, si la sélection naturelle favorise aussi les prédateurs les plus
    rapides, alors la sélection naturelle favorise aussi les proies les plus rapides.
  • La sélection naturelle va vers le développement des sens pour la proie et pour
    le prédateur (vision, olfaction, auudition)
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9
Q

Théorie de la reine rouge

A

Processus convolutifs des interactions écologiques ont abouti
graduellement à la biodiversité actuelle.
Doit toujours courir pour rester à la même place (course évolutive en permanence).

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10
Q

Pourquoi la course aux armements est asymétrique?

A

La course est asymétrique puisque le renard peut échouer à capturer une proie (affamé,
valeur sélective / fitness ne va pas beaucoup diminuer). La pression est plus forte sur la
proie qui elle, risque de perdre la vie. Des mutations qui feraient perdre le renard peuvent
persister plus longtemps que les mutations qui feraient perdre le lièvre.
La plupart des prédateurs sont généralistes.

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11
Q

Réduction de la détection :

A

Choix de l’habitat :
Camouflage : Caméléon, lièvre
Utilisation des sens : Zèbres

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12
Q

Réduction de la capture :

A

Dissuasion
mimétisme
Confusion

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13
Q

Mimétisme mullérien

A

Signalement de toxicité ou de bonne condition

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14
Q

Mimétisme batésien

A

Une espèce inoffensive imite une espèce nocive), défense de groupe (Syrphides)

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15
Q

Réduction du taux de consommation par le prédateur :

A

Méthodes mécaniques : Mouvements, perte des plumes, de membres.
Méthodes chimiques : Mauvais goût, toxines, mimétismes.
Comportements dissuasifs : Cris de terreur, harcèlement du prédateur.

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16
Q

Qu’est-ce que les adaptations impliquent?

A

Les adaptations impliquent des coûts. Par exemple, des pattes plus longues ont plus de
risque de se casser, la langue spécialisée du caméléon (projectile) n’est pas adaptée pour le
clapotis de l’eau : il doit boire la rosée sur la végétation.
Les adaptations nécessitent aussi un investissement en énergie et en ressources (compromis
entre survie, croissance et reproduction)
Ainsi, compromis dans les stratégies de défense. Exemple : coquille molle mais facile à
s’enfuir vs coquille dure mais plus lente à s’enfuir.

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17
Q

Carnivore

A

Un prédateur qui consomme uniquement des proies animales. Ils doivent
obtenir leur nourriture tout en évitant d’être consommés (risque). Tuent toujours leurs
proies

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18
Q

Adaptations des prédateurs

A

Chasse coopérative
Se déplacer à la recherche de la proie
S’asseoir et attendre : Attaquer les proies qui passent à proximité, entrer dans un piège.
Caractéristiques particulières :
Forme du corps : Élan de vitesse
Os mobile du crâne : Proies plus grosses
Poison
Détoxifier sa proie : Couleuvre rayée peut le faire, mais doit rester immobile
pendant 7 heures. Compromis entre détoxification et vulnérabilité temporaire.
Mimétisme

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19
Q

Préférences alimentaires : 3 facteurs importants sur préférence carnivores vs herbivores

A
  1. Plantes sont moins nutritives que les proies animales (plus abondantes mais
    moins d’azote).
  2. Carnivores tuent toujours leurs proies
  3. Proies peuvent se cacher et fuir

Survie, croissance et reproduction (aptitude d’un individu) nécessitent l’exploitation de la
ressource. Leur exploitation entraîne leur épuisement.

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20
Q

Approvisionnement

A

Ensemble des activités liées à la recherche et à l’exploitation des
ressources.

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21
Q

Approvisionnement optimal et préférence alimentaire dépendent de 2 facteurs :

A
  1. Taux de rencontre :
    - Temps de recherche ou temps nécessaire pour rechercher et trouver des proies
    - Exprimée en proies par unité de temps
  2. Temps de manipulation :
    - Temps nécessaire pour maîtriser et consommer la proie
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22
Q

Analyse du choix des proies : Profitabilité

A
  • Rapport entre le contenu énergétique (E en joules)
  • Temps de manipulation (t en secondes)
    Pendant la manipulation, le prédateur ne peut pas détecter, poursuivre ou capturer toute
    autre proie. Donc, profitabilité = Taux d’acquisition énergétique pendant sa
    consommation.
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23
Q

Exemple de la chenille : Grosses proies moins fréquentes, petites proies abondantes.
3 régimes à priori possibles :

A

A) Attaquer seulement les proies profitables
+ Maximise profitabilité des proies et donc le taux d’acquisition énergétique
- Impose de longs intervalles entre la rencontre des proies acceptables
B) Attaquer toutes les proies rencontrées
+ Réduit la durée de l’intervalle de recherche
- Réduit le taux moyen d’acquisition énergétique pendant la consommation car
les prédateurs doivent consommer plus de proies moins profitables.
C) N’attaquer que les proies les moins profitables
Régime pas rationnel!
Il n’est pas avantageux d’ignorer la proie la plus profitable lorsqu’elle est
rencontrée
Le choix est entre les deux premiers régimes.

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24
Q

La solution optimale est donc un compromis entre (choix des proies)

A
  1. La maximisation du taux d’acquisition pendant la consommation
  2. La minimisation de l’intervalle de remcherche
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25
Q

Le modèle d’approvisionnement optimal des proies prédit que :

A
  • La diversité des proies acceptées ne dépend pas des abondances relatives des
    proies par rapport aux autres, mais uniquement de l’abondance absolue de la
    proie la plus profitable.
    Donc, le modèle prédit que :
  • Lorsque la spécialisation exclusive sur la proie la plus profitable représente la
    stratégie optimale, ce régime demeure optimal quelle que soit l’abondance
    absolue des proies de moindre profitabilité.
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26
Q

Généralistes vs spécialiste :

A

Si le taux de rencontre est faible :
- Comme c’est le cas des proies mobiles
- La prédiction est que le prédateur doit être généraliste

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27
Q

Si les proies sont relativement faciles à chercher mais que leurs temps de
manipulation sont plus longs :
- Comme c’est le cas pour les plantes immobiles mais moins nutritives
- La prédiction est que le prédateur (herbivore) doit être spécialiste…

A

Souvent, la plupart des carnivores consomment des proies selon leur disponibilité, sans
préférence. S’il y a une préférence, c’est que la proie est consommée plus souvent que
prévu selon sa disponibilité. Par exemple, le lynx et le coyote ont une forte préférence pour
le lièvre (60-80% de leur diète), même si le lièvre constitue seulement 20% de la nourriture
disponible.

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28
Q

Autres stratégies :

A
  • S’approvisionner selon la proie la plus abondante : Switcher sur proie plus
    visible et capture plus efficace (exemple : guppy varie entre mouches et vers).
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29
Q

Modèle de Lotka-Volterra (proies-prédateurs)

A

Hypothèse d’une croissance exponentielle des populations.
2 prédictions :
1. La dynamique des populations des proies et de prédateurs est cyclique
2. Le pic de la population des proies doit se situer juste avant celui des
prédateurs.

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30
Q

4 phases du modèle :

A
  1. Population du prédateur forte, maintient une population de proie faible et donc la
    population du prédateur diminue
  2. Population du prédateur faible, population de proie augmente
  3. Population du prédateur se remet à augmenter, population de proie augmente
    toujours
  4. Population du prédateur forte, population de proie commence à diminuer.
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31
Q

Conséquences de la prédation (basique!)

A
  • Affecte croissance, survie et reproduction des organismes qui sont mangés
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32
Q

Effets de la prédation sur les communautés

A

Interactions écologiques peuvent affecter la distribution et l’abondance des
espèces
- Donc, affecter les communautés et les écosystèmes
- Prédateurs peuvent modifier le bilan de la compétition. Exemple : compétiteur
inférieur augmente en abondance car prédateur réduit abondance (ou
performance) du compétiteur supérieur.

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33
Q

Exemples d’effets de la prédation sur les communautés

A

Introduction de guêpes parasitoïdes : Réduction de la densité des hôtes de plus de 95%,
donc réduction des dommages économiques du ravageur (herbivore).
Étoile de mer : Entraine extinction locale d’une espèce de moule, en l’absence de l’étoile
de mer, la moule (compétiteur dominant) entraîne les autres grands invertébrés vers
l’extinction.
Lézards : Entrainent des araignées (proies) vers l’extinction
Renard arctique : Introduction sur des îles, réduction des populations d’oiseaux de mer
nicheurs de 100x, réduction des fèces de 362g à 6g par m2 (riches en P et N), communautés
de plantes moins fertilisées, arbustes nains et plus abondants, changement de communauté.

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34
Q

Écologie de la peur :
Les prédateurs affectent les proies

A

Directement : En les tuant
- Indirectement : Modification de leur comportement d’approvisionnement.
Exemple : lorsque prédateur du lièvre plus abondant, plus d’individus sont tués.
Grand nombre de cadavres stress lièvres et ceux-ci produisent du cortisol. =
Glucose disponible pour les muscles et bloquent certaines fonctions non
essentielles pour la survie immédiate (croissance, reproduction, système
immunitaire). Mauvais à long terme et peut expliquer le taux de natalité en
chute dans la phase de déclin dans le cycle du lièvre.

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35
Q

Les humains comme grands prédateurs :

A

Nous sommes une des raisons possibles de la chute de la biodiversité dans les grandes
plaines en Amérique du Nord, ainsi que les changements climatiques.
Par le passé il y a entre 13 000 et 10 000, mégafaune en Amérique du Nord. Diversité
similaire au Sarengeti.
Les grands animaux ont des taux de reproduction plus faibles.
On a apporté des animaux et des maladies ayant pu nuire aux populations
Pertes d’espèces clefs et ingénieures.
Utilisation du feu pour gestion de l’habitat et de l’agriculture.
Il ne reste que 4% des prairies encore intactes

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36
Q

Communauté :

A

Association de toutes les espèces (populations) en interaction vivant
ensemble dans un même milieu, au même moment.
Elles sont décrites par leurs caractéristiques…
Physiques : Lac, zone humide
Biologiques : Communauté forestière de hêtres et de chênes
Il est difficile de fixer les limites entre les communautés puisque plusieurs espèces se
promènent entre elles.

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37
Q

Or, certaines zonations sont bien délimitées :

A

Frontières naturelles : Exemple : Lac et forêt
Frontières anthropiques : Exemple : Champ agricole et une forêt.
Écotone : Frontière créée par des changements brusques des conditions du milieu sur une
courte distance accompagnés d’une modification importante de la composition en espèces.
Exemple : Lisière d’une forêt.

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38
Q

Étendues des communautés

A

Peuvent être confinées dans une toute petite zone comme
sur un large territoire.

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39
Q

Sous-ensembles (communautés)

A

Communautés sont souvent définies par un sous-groupe d’une zone
déterminée. Il est alors impossible d’étudier chaque espèce d’une communauté. Les sousensembles sont donc privilégiés.
Affinité taxonomique : Groupe d’espèces d’une même lignée évolutive.
Guilde : Groupe d’espèces qui exploitent une même ressource.
Groupe fonctionnel : Groupe d’espèces qui partagent des caractéristiques
similaires (morphologiques, physiologiques, comportementales…) dans une
communauté. Fonctions équivalentes plutôt que liens évolutifs.
Il est important de quantifier les différences entre les communautés. Cela permet la
compréhension des processus qui influencent…

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40
Q

Diversité spécifique

A

Mesure combinant richesse et équitabilité.

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41
Q

Équitabilité spécifique :

A

Abondance de chaque espèce par rapport aux autres

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42
Q

Richesse spécifique

A

Nombre d’espèces d’une communauté. Toutes les espèces de
la communauté.

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43
Q

Courbe rang-abondance

A

Courbe d’abondance relative de chaque espèce dans une
communauté rangeant les espèces par ordre décroissant depuis la plus abondante à la moins
abondante. Permet de visualiser les relations entre le nombre d’espèces et l’abondance
relative de chaque espèce. Illustre les différences entre richesse et équitabilité des
communautés.

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44
Q

Diversité spécifique (non pas ce que c’est mais comment l’estimer)

A

Les courbes rang-abondance ne fournissent pas de valeur spécifique
de la diversité. Différents indices ont été développés pour mesurer la diversité spécifique :
Indice de Simpson et Indice de Shannon-Weiner.

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45
Q

Qu’est-ce qui peut affecter la diversité spécifique?

A
  1. Ressources : La richesse spécifique baisse en même temps que l’augmentation de
    la fertilité des habitats car la fertilité favorise la croissance de végétaux plus grands
    et plus compétitifs.
  2. Latitude : La diversité est plus élevée à l’équateur et décroit vers les pôles. 2
    hypothèses :
    a. Régions tropicales plus stables (zones refuges en périodes glaciaires)
    b. Taux de spéciation plus important sous les tropiques et taux d’extinction
    plus faible.
  3. Diversité des habitats : Des habitats diversifiés offrent plus de niches potentielles,
    donc une diversité plus élevée.
  4. Perturbations : Lorsque des habitats sont perturbés à des fréquences
    intermédiaires, à la fois les espèces tolérantes aux perturbations et celles
    compétitrices peuvent se maintenir. Donc, le nombre total d’espèces peut être
    supérieur à ce qu’il serait aux deux extrêmes.
  5. Espèces clefs de voûte : Ce sont des espèces qui modifient profondément la
    structure des communautés au regard de ses effectifs parfois limités. Son
    élimination provoque un changement radical dans la communauté même si elle
    n’est pas particulièrement abondante.
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46
Q

Espèces ingénieurs

A

Espèces clefs de voûte qui modifie les communautés en influant sur
la structure d’un habitat. (castors, alligators (trous alligators), étoile de mer, coraux, ver de
terre, abeille, sphaigne, bouleau)

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47
Q

Différentes échelle de diversité

A

Diversité alpha (locale) : Diversité mesurée dans un habitat uniforme de taille fixe.
Diversité beta : Taux de remplacement des espèces entre écosystèmes
Diversité gamma (régionale) : Taux d’addition de nouvelles espèces à différents
endroits du même habitat.

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48
Q

Réseaux trophiques

A

Représentation des connexions trophiques entre les espèces d’une
communauté.

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49
Q

Chaîne trophique

A

Représentations linéaires de la manière dont les espèces se
consomment les unes les autres dans une communauté.

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50
Q

Niveaux trophiques

A

Producteur / autotrophe : Organismes qui utilisent la photosynthèse.
Consommateur primaire : Espèce qui consomme les producteurs.
Consommateur secondaire : Espèce qui se nourrit des consommateurs primaires
Consommateur tertiaire : Espèce qui se nourrit des consommateurs secondaires

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51
Q

Réseau trophique

A

Ensemble des espèces unies par des liens trophiques, coexistant en un lieu donné, ainsi que ces liens trophiques qui les unissent.
- Nombre important d’espèces
- Diversité des liens entre les espèces
- Liens de type consommateur-ressource
- Richesse spécifique du réseau (nombre d’espèces) = nombre de nœuds.
Supports des flux d’énergie et de matière qui traversent les communautés.

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52
Q

Espèces trophiques

A

Groupe d’espèces ayant les mêmes prédateurs et les mêmes proies

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53
Q

Omnivore

A

Espèce qui se nourrit sur plus d’un niveau trophique

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54
Q

Cannibalisme

A

espèce qui consomme des membres de son espèce.

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55
Q

Il y a généralement moins de 5 niveaux trophiques. Hypothèses :

A
  1. Contrainte de taille des prédateurs ou des territoires : Grands animaux ont
    besoin d’un plus grand territoire
  2. Efficacité de prédation : Plus facile de se nourrir à un niveau trophique plus faible
  3. Hypothèse énergétique : Contraintes par l’efficacité des transferts énergétiques
    entre niveaux trophiques
  4. Hypothèse de stabilité : Chaînes plus longues sont théoriquement moins stables.
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56
Q

Contrôle descendant :

A

Lorsque la structure (abondance, biomasse, diversité) des niveaux
trophiques dépend des effets des consommateurs situés plus haut. (exemple : prédateurs).

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57
Q

Contrôle ascendant

A

Lorsque la structure des niveaux trophiques dépend de facteurs
rencontrés à des niveaux inférieurs. (exemples : concentration des nutriments nécessaires
aux producteurs primaires, disponibilité des proies.

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58
Q

Direction du contrôle :

A
  • Niveau de production primaire influencerait la direction du contrôle.
  • Zooplancton aurait des effets descendants plus faibles sur le phytoplancton dans
    les lacs de forte productivité.
    o Puisque les prédateurs ne peuvent augmenter leur taux de
    consommation des herbivores pour suivre l’augmentation de la
    production primaire.
    o En condition d’augmentation de productivité et de biomasse du
    phytoplancton, les producteurs primaires peuvent parfois devenir des
    espèces non consommables (fleurs d’eau toxiques).
  • Contrôle descendant plus observé lorsque les producteurs primaires ont…
    o Une durée de vie courte et une croissance rapide, permettant :
    ▪ Une réponse rapide à l’impact des consommateurs
    ▪ Faire face à une réduction rapide et drastique de leurs ressources
    o Cette situation s’applique bien
    ▪ Aux communautés pélagiques des lacs
    ▪ Aux communautés benthiques des rivières et des côtes
    rocheuses.
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59
Q

Expliquer exemple ottarie

A

Régulièrement tuée par les pêcheurs qui l’accuse de réduire
l’abondance des anchois. Mais…
En réalité, les otaries consomment aussi les autres prédateurs des anchois. Les tuer est donc
complétement inutile. Il faut connaître les forces des interactions et la réponse fonctionnelle liée à chaque
interaction.
- On a des prédictions simples si on se base sur le couple prédateur-proie
- Mais il faut ternir compte de tous les effets directs et indirects
- Il faut donc prendre en compte les effets de la communauté.

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60
Q

Cascades trophiques

A

effets indirects que peut avoir un prédateur sur une communauté.
En lien avec les interactions prédateur-proie.
Lorsqu’un prédateur est retiré d’une communauté…
- On s’attend à une augmentation de la population de proie
- Mais l’inverse peut se produire (diminution de la population de proie).
Les effets indirects sont plus difficiles à quantifier car ils sont souvent sous-estimés, mais
ce sont des acteurs majeurs de la structure des communautés.

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61
Q

Effets indirects augmentent la diversité en

A
  • Consommant les proies dominantes
  • Relâchent la pression de compétition entre les proies
  • Réduisent la consommation des espèces fondatrices
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62
Q

Espèce clef de voûte :

A

Espèce dont le retrait amène à des changements significatifs qui se
répercutent largement dans le réseau d’interaction
- Prédateurs peuvent être des espèces clef de voûte
- Autres niveaux trophiques peuvent être des espèces clef de voûte

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63
Q

Expliquer surpêche en Alaska

A
  • Laminaires peuvent disparaître totalement lorsque broutée par des oursins
  • Loutres de mer consomment des oursins
    o Effet indirect favorable sur les laminaires
  • Actuellement, on observe un déclin des loutres qui entraîne
    o Explosion du nombre d’oursins
    o Apparition de zones dénuées de vie
  • Déclin des loutres attribué à la prédation par les orques
    o Ils consomment normalement des lions de mer
    o Surpêche a causé raréfaction des poissons et donc des lions de mer
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64
Q

Expliquer Loups à Yellowstone

A

Réintroduction des loups à Yellowstone = moins de cerfs = évitement de certaines zones
du parc = plus de végétation à ces endroits = retour oiseaux et castors = retour loutres,
ragondins, canards, poissons, reptiles, amphibiens.
Loups tuent coyotes = augmentation lapin, rongeurs = Corbeaux et aigles
Augmentation de la population d’ours = renforcement effet loups en tuant quelques cerfs.
Moins de zigzaguement = moins d’érosion = plus grande stabilité des rivières.
Les loups sont donc une espèce clef et une espèce ingénieure.

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65
Q

Écosystème

A

Ensemble des communautés d’organismes en interaction (biocénose) avec
leur environnement (biotope) physique et chimique.

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66
Q

Services écosystémiques :

A
  • Approvisionnement / production
    o Produits tirés des écosystèmes
    o Nourriture, combustibles, matériaux, etc.
  • Services de régulation
    o Avantages assurés par le bon fonctionnement des écosystèmes
    o Pollinisation, contrôle des pathogènes, régulation du climat, etc.
  • Services socioculturels
    o Apports non-matériels
  • Services de soutien
    o Services nécessaires à la production de tous les autres services, afin
    d’assurer le bon fonctionnement de la biosphère
    o Grands cycles biogéochimiques, formation des sols, etc.
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67
Q
  • Réseaux trophiques
A

Supports des flux d’énergie et de matière qui traversent
les écosystèmes.
o Depuis un producteur primaire
o À travers une série de consommateurs
o Jusqu’au consommateur final (prédateur du sommet)

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68
Q

Biomasse

A

Quantité (masse) totale d’organismes vivants dans un biotope ou un lieu
déterminé à un moment donné.
- Représente un stock de matière organique vivante et d’énergie contenue dans
cette matière organique
- Représente les masses de tous les individus inclus dans un groupe
- S’exprime par unité d’espace (g de matière sèche par m2)
La biomasse des organismes de chaque niveau trophique est déterminée par
- La quantité d’énergie disponible
- L’efficacité du transfert de l’énergie à travers les niveaux trophiques.

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69
Q

D’où provient l’énergie qui circule dans les écosystèmes?

A

Lumière solaire assimilée par producteurs, puis sont eux-mêmes consommés par autres
consommateurs.

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70
Q

Productivité primaire

A

Taux auquel l’énergie solaire ou chimique est capturée et
convertie en liaisons chimiques pendant la photosynthèse ou la chimiosynthèse.
Quantité d’énergie disponible dans un écosystème. Il s’agit d’un flux exprimé en masse de
carbone assimilé par unité de temps
2 formes :
1. Productivité primaire brute (PPB) : quantité d’énergie capturée et assimilée par
unité de surface et par unité de temps
- Producteurs utilisent une partie de l’énergie assimilée pour leur métabolisme
(mesurée en termes de quantité de respiration)
- Le reste de l’énergie assimilée est convertie en biomasse pour la croissance et
la reproduction des producteurs, c’est la PPN.
2. Productivité primaire nette (PPN) : Quantité d’énergie assimilée par les
producteurs et convertie en biomasse du producteur sur une zone donnée.
- PPN = PPB – Respiration
- La différence correspond à l’énergie utilisée lors de la respiration cellulaire

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71
Q

La photosynthèse n’est pas un processus très efficace car

A

99% de l’énergie solaire est réfléchie ou n’est pas absorbée par les végétaux
- 1% de l’énergie solaire captée par la photosynthèse (PPB)
- À l’intérieur du 1% de l’énergie solaire captée par la photosynthèse,
o 60% de la productivité est respirée
o 40% de la productivité primaire est utilisée pour la croissance et la
reproduction des producteurs (PPN)

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72
Q

Productivité secondaire

A

Représente la source d’énergie des herbivores. Productivité
secondaire nette = taux d’accumulation de biomasse des consommateurs dans une zone
donnée

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73
Q

Utilisation de l’énergie

A

Énergie expulsée : Fraction d’énergie consommé qui est excrétée ou régurgitée
- Énergie assimilée : Fraction d’énergie qu’un consommateur digère et absorbe
- Énergie respirée : Fraction de l’énergie assimilée par un consommateur et
utilisée pour la respiration
- Le reste de l’énergie peut être utilisé pour la croissance et la reproduction
(biomasse), c’est la productivité secondaire.

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74
Q

Productivité secondaire nette :

A
  • Dépend de la productivité primaire comme source d’énergie
  • Augmentation de la PPN provoque une augmentation de la productivité
    secondaire nette
  • Cela suggère un contrôle ascendant des communautés
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75
Q

Contrôle ascendant :

A
  • Lorsque la structure des niveaux trophiques dépend de facteurs rencontrés à des
    niveaux inférieurs
  • Exemple : Concentration en nutriments nécessaires aux producteurs primaires,
    disponibilité des proies
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76
Q

Direction du contrôle :

A

Niveau de production primaire influencerait la direction du contrôle
- Zooplancton aurait des effets descendants plus faibles sur le phytoplancton
dans les lacs de forte productivité.
o Car les prédateurs ne peuvent augmenter leur taux de consommation des
herbivores pour suivre l’augmentation de la production primaire
o En conditions, d’augmentation de productivité et de biomasse du
phytoplancton, les producteurs primaires peuvent parfois devenir des
espèces non consommables.

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77
Q

Les écosystèmes avec une plus grande productivité primaire présentent…

A

une plus grande productivité secondaire. Donc, les régions les plus productives auront
o Soit une quantité élevée de consommateurs
o Soit une diversité élevée de consommateurs

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78
Q

Qu’est ce que la production primaire brute et nette chez les plantes?

A
  • Production primaire brute
    o Conversion du CO2 en glucides
  • Production primaire nette
    o Représente le flux de carbone photosynthétique qui alimente les divers
    organes en fonctions de la plante
    o Représente également le flux de carbone qui alimente les niveaux
    trophiques supérieurs
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79
Q

Pyramides :

A

Comme une partie de l’énergie est perdue à chaque transfert, la biomasse est
souvent distribuée de façon pyramidale
- Pyramide trophique : Graphique composé de rectangles empilés qui
représentent la quantité d’énergie et de biomasse de chaque groupe trophique
- Pyramide d’énergie : Pyramide trophique qui affiche l’énergie totale existant
à chaque niveau trophique
- Pyramide de biomasse : Pyramide trophique qui représente la biomasse sur
pied d’organismes présents dans différents groupes trophiques

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80
Q

Exemple : Plaine du Serengeti :

A

La biomasse de toutes les plantes est supérieure à tous les autres niveaux
trophiques
o Ensuite, les herbivores
o Enfin, les carnivores

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81
Q

Pourquoi la pyramide de biomasse des écosystèmes aquatiques?

A
  • Consommateurs primaires ingèrent la plupart de la biomasse du phytoplancton
    (consommation en grande quantité)
  • Phytoplancton : durée de vie courte et reproduction rapide
    Donc, bien que la productivité des algues soit plus élevée que leurs consommateurs, la
    biomasse des algues est souvent plus faible que la biomasse de leurs consommateurs =
    pyramide inversée
    Mais la pyramide de productivité ne peut jamais être inversée.
    Certains milieux présentent des biomasses très faibles et des productions nettes très élevées
  • Exemples : lacs et océans
  • « Turnover » rapide de l’énergie dans les écosystèmes aquatiques.
    Certains milieux présentent des biomasses très élevées et des productions nettes très
    modérées.
  • Exemples : Forêts tropicales humides
  • Écosystèmes forestiers = énorme biomasse avec énergie immobilisée
    longtemps.
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82
Q

Longueur des « chaînes »

A

Tous les réseaux (chaines) trophiques sont
- Basées sur un niveau de production primaire assuré par les autotrophes au C
- Consisté de plusieurs niveaux de production secondaire assurée par les
hétérotrophes.
La plupart des communautés comportent entre 2 et 5 niveaux trophiques, le plus souvent 3
ou 4 niveaux.
La longueur des chaines est limitée par l’efficacité des transferts énergétiques entre les
niveaux trophiques successifs.

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83
Q

Lois de la thermodynamique :

A
  • 1er principe = conservation de l’énergie
  • L’énergie totale d’un système reste constante
  • On ne crée pas l’énergie
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84
Q

Énergie disponible : La quantité d’énergie disponible pour chaque niveau trophique est déterminée
par

A

o Production primaire nette : Correspond à la production primaire brute
moins la quantité d’énergie perdue par la respiration des plantes
o Rendement : Par lequel contenue dans la nourriture est convertie en
biomasse entre les niveaux trophiques

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85
Q

Efficacités trophiques :

A
  • Toute l’énergie alimentaire consommée par un hétérotrophe n’est pas
    incorporée à la biomasse
    o Perte par respiration et excrétion
  • Efficacité trophique (écologique)
    o Quantité d’énergie à un niveau trophique divisée par l’énergie au niveau
    trophique juste en-dessus
    o Efficacité de consommation
    o Efficacité d’assimilation
    o Efficacité de production
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86
Q

Efficacité de consommation :

A
  • Proportion de biomasse disponible qui est consommée (ingérée) par le
    consommateur
  • Plus grande dans les écosystèmes aquatiques que terrestres
  • Plus grande chez les carnivores que chez les herbivores
  • Plus les systèmes de défenses des plantes sont importants, moins l’efficacité de
    consommation des herbivores est importante
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87
Q

Efficacité d’assimilation :

A
  • Proportion de nourriture ingérée qui est assimilée par le consommateur
  • Doit être assimilée par le système digestif
  • Perte par les fèces (détritus), urine
    o Poils, os, exosquelette, cellulose, lignine…
  • Efficacité d’assimilation déterminée par la qualité de nourriture et physiologie
    du consommateur
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88
Q

Efficacité de production :

A

Proportion de nourriture assimilée qui est allouée à la production de
nouvelle biomasse du consommateur
- Une partie est utilisée pour la respiration associée à la maintenance des tissus
et molécules existantes
- Efficacité de production nette = % d’énergie assimilée qui est utilisée pour la
croissance et reproduction
- Reliée à la physiologie thermique et la taille des consommateurs
- Endothermes allouent plus de nourriture assimilée à la production métabolique
de chaleur
o Petit endotherme a tendance à perdre une plus grande proportion de sa
chaleur interne par sa surface corporelle
o Donc, un petit endotherme va avoir une plus faible efficacité de
production
- Ectothermes ont une plus grande efficacité de production. Ainsi, dans les écosystèmes avec
- Une production primaire élevé
- Et un meilleur transfert énergétique
Devraient supporter un plus grand nombre de niveaux trophiques

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89
Q

Le transfert énergétique est meilleur est meilleure en milieu aquatique car

A
  • Haute valeur alimentaire du phytoplancton
  • Ectomie des consommateurs
    o Moins grandes pertes énergétiques que pour l’endothermie
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90
Q

Les réseaux compositeurs

A

Organismes autotrophes
o Producteurs primaires
- Organismes hétérotrophes
o Consommateurs primaires, secondaires, …
- Détritivores / décomposeurs
o L’énergie « perdue » à tous les niveaux trophiques (mortalité, excrétion)
est disponible pour eux.

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91
Q

Décomposeurs (bactéries, champignons) :

A

Dégradent les cadavres et déchets organiques. Tirent leur énergie et les matériaux
nécessaires à leurs biosynthèses
Suite à la décomposition, les éléments sont à nouveaux disponibles pour les producteurs
primaires.

92
Q

Stœchiométrie écologique

A

Étude des équilibres des nutriments dans les interactions
écologiques, comme dans le cas d’un herbivore et d’une plante.
Étude des interactions écologiques à longtemps négligé la composante physico-chimique
des organismes.
Ressources consommées souvent très différentes des organismes (au niveau de leur nature
chimique)
- Teneur relative en C, N, P, … varient tout au long du réseau trophique

93
Q

Stœchiométrie écologique décrit…

A
  • Les proportions relatives des éléments dans une molécule
  • Les proportions relatives des éléments au sein de diverses composantes d’un
    système écologique
94
Q

Trois des principaux constituants de la matière vivante sont :

A

C (carbone)
- N (azote)
- P (phosphore)
Ce ne sont pas les éléments les plus abondants sur Terre

95
Q

L’équilibre des nutriments nécessaires aux espèces dépend de leur biologie

A
  • Milieu physico-chimique vs producteurs primaires
  • Entre être vivants (consommateurs)
  • Morts (décomposeurs-minéralisateurs)
96
Q

Homéostatie :

A
  • Capacité d’un organisme à maintenir constante sa composition en éléments
  • Quel que soit la composition des substrats à partir duquel il réalise ses
    biosynthèses
    Beaucoup de consommateurs sont homéostatiques
  • Hétérotrophes au C
    Régulation de la composition en éléments
  • Selon de la nourriture
  • Excrétion
97
Q

Organismes non homéostatiques

A

Composition très proche des ressources qu’ils métabolisent
- « Ils sont ce qu’ils mangent »
- Exemple : Chlorophyncée)

98
Q

Cycles biochimiques

A
  1. Carbone
  2. Azote
  3. Eau
  4. Phosphore
99
Q

Cycle azote

A

N = constituant majeur des protéines, enzymes, acides aminés
- Peu abondant dans l’écosystème
Souvent 1er ou 2e facteur limitant la production primaire
Faible apport par pluies ou poussières, sous forme minérales
- Ammonium NH4+
- Nitrate NO3-
Quasi-totalité du flux d’azote entrant dans l’écosystème est lié à la fixation du diazote N2
de l’atmosphère
Comporte 5 transformations principales :
1. Fixation : Processus de conversion du N atmosphérique en formes assimilables par
les producteurs
a. Certaines bactéries et archées
b. Fixation = réduction du N2 gazeux en NH3
c. Réalisé par enzymes nitrogénase (anaérobie)
d. Processus coûteux en énergie
2. Nitrification : Processus final du cycle qui transforme l’ammonium en nitrite
a. Oxydation de l’ammonium
i. Produit de l’énergie
b. Réalisée en 2 étapes
c. Dénitrification = respiration
3. Assimilation : Incorporation du N dans les tissus des producteurs
4. Minéralisations : Processus de décomposition de composés organiques en
composés inorganiques
a. Ammonification par microflore hétérotrophe du sol
b. Produit final = Ammonium NH4+
i. Hydrolyse des protéines
ii. Désamination des acides aminées
iii. Hydrolyse de l’urée
5. Dénitrification : Processus de décomposition de composés organiques en
composés inorganiques
Volatilisation de l’ammoniac :
- Ammonium est transformé en ammoniac
o pH élevé (sols basiques)
- Ammoniac passe de l’eau du sol à l’atmosphère

100
Q

Prédictibilité d’un système augmente…

A

avec l’échelle considérée

101
Q

Échelle large =

A

collection d’échelles plus petites

102
Q

Biosphère

A

ensemble des écosystèmes de la Terre, reliés par les
mouvements de l’air, de l’eau et des organismes

103
Q

Les écosystèmes sont reliés par des échanges d’énergie et de
nutriments transportés par

A

Les courants d’air
* Les courants d’eau
* Les mouvements des organismes (migrations)

104
Q
  • Lithosphère
A

Enveloppe solide de la surface de la Terre (croûte terrestre + partie
supérieure du manteau
* La lithosphère se situe sous l’atmosphère ou l’hydrosphère
* Atmosphère = enveloppe gazeuse entourant la Terre
* Hydrosphère = ensemble des eaux océaniques et eaux continentales, des
gaz aqueux et des glaciers, qui enveloppe le globe terrestre

105
Q

Atmosphère

A
  • Atmosphère est divisée en plusieurs couches (densité décroissante
    depuis la surface)
  • Troposphère
  • Stratosphère
  • Couche d’ozone (O3)
  • Mésosphère
  • Thermosphère
  • Exosphère
106
Q

Troposphère

A

Couche de l’atmosphère terrestre la plus proche de la surface
* Altitude d’environ 10 km
* Environ 7 km au niveau des pôles et 16 km au niveau de l’équateur
* La troposphère contient la quasi-totalité des nuages
* Contient 90% des gaz atmosphériques et la totalité de la vapeur d’eau

107
Q

Hydrosphère

A

Hydrosphère = milieux aquatiques océaniques et continentaux, et
les glaces
* 97% = eau marine
* 3% = eau continentale
* Masses d’eau sont caractérisées par
* Température
* Salinité
* Déterminent leur densité
* L’hydrosphère (comme l’atmosphère) est toujours en mouvement
* Océans ont une importance considérable
* Superficie occupée
* 71% de la surface du globe est recouverte par 5 océans (360 millions de km2
)
* Caractéristiques thermiques de l’eau
* Pour une même quantité d’énergie absorbée, les océans se réchauffent
beaucoup moins, et moins vite, que l’atmosphère ou les continents
* Donc, ils stockent de grandes quantités d’énergie thermique
* Aptitude à séquestrer du CO2
* Donc, les océans sont les grands régulateurs du climat

108
Q

Écologie globale

A
  • Approche écologique de la biosphère aborde
  • Mouvements de l’air et de l’eau
  • Transferts d’énergie et des éléments chimiques qu’ils contiennent
  • Courants aériens et océaniques transportent la chaleur et
    l’humidité, donc ils définissent le climat
109
Q

Le climat détermine

A
  • La répartition des organismes et des populations
  • La composition des communautés
  • La productivité des écosystèmes
110
Q

Qu’est ce qui fait varier le climat (court terme)

A

Énergie solaire
Cycles océaniques
(circulation thermoaline)
Chaînes montagnes
Distance Terre-Soleil (saisons)
Circulation atmosphérique
(cellules de Hadley, Farrel, polaires)

111
Q

Qu’est-ce qui fait fluctuer le climat (historique, long terme)

A

Cycle de Milankovitch
1. Variation orbite
2. Axe rotation
3. Orientation de l’axe

112
Q

Circulation océanique Conséquences environnementales

A
  • Transfert massif de chaleur des régions équatoriales vers les polaires
  • Contribue à la climatologie planétaire
  • Contribue à l’amortissement des fluctuations climatiques
  • Enfouissement en profondeur du CO2 dissous tout au long du trajet
  • Contribue à réduire la concentration atmosphérique en CO2
  • Actuellement, hausse de température des eaux arctiques
  • Cela entraîne une fonte des glaciers et génère un apport d’eau douce important
  • Donc, diminution de la densité de l’eau
  • Risque de perturbation totale de ce système de régulation du climat
113
Q

Bilan radiatif de la Terre

A

1 Toute absorption d’un rayonnement par un corps solide, liquide ou
gazeux entraîne l’échauffement de ce corps
2 Tout corps échauffé émet un rayonnement, dont la nature dépend de la
température atteinte par le corps en question
* L’absorption de l’énergie rayonnée par le soleil par les gaz
atmosphériques induit un réchauffement général qui induit à son tour
l’émission d’infrarouges thermiques par l’atmosphère, l’eau et les sols

114
Q

Effet de serre

A
  • Résulte en l’absorption d’infrarouges rayonnés par la surface de la
    Terre par des gaz atmosphériques
  • Un échauffement additionnel se produit, ainsi que l’émission
    d’infrarouges thermiques dans toutes les directions (et vers le bas)
  • Donc, échauffement et émission d’infrarouges thermiques
    supplémentaires par la surface et ainsi de suite
  • Résultat de ce « ping pong » thermique
  • Température dans les basses couches atmosphériques est plus élevée
    (+15 ° C) que sans effet de serre (-18°C)
115
Q

Effet de serre naturel est dû

A

Vapeur d’eau (50%)
* Nuages (1/6)
* Gaz atmosphériques (1/3)
* Dioxyde de carbone (CO2
)
* Méthane (CH4
)
* Protoxyde d’azote (N2O)

116
Q

Émission massive des gaz à effet de serre liée aux activités
humaines est à l’origine

A

De l’intensification actuelle de l’effet de serre
Du réchauffement de la basse atmosphère

117
Q

Classification : 9 principaux biomes terrestres

A
  • Forêt ombrophile tropicale
  • Forêt tropicale caducifoliée et savane
  • Déserts subtropicaux
  • Forêt tempérée sempervirente
  • Forêt tempérée caducifoliée
  • Biomes méditerranéens
  • Prairies tempérées et déserts froids
  • Forêt boréale
  • Toundra
118
Q

Classification des principaux biomes terrestres

A
  • On peut l’illustrer sous forme d’un triangle dont les coins représentent
  • Climats chauds et humides
  • Climats chauds et secs
  • Climats froids et secs
  • Régions froides à fortes précipitations sont rares (climats froids et
    humides)
  • Eau ne s’évapore pas rapidement à basse température
  • Atmosphère renferme peu de vapeur d’eau dans ces régions
119
Q

Toundra

A

Biome le plus froid caractérisé par des étendues sans arbres sur un
sol gelé en permanence
* Sol gelé en permanence = permafrost
* Sol peut dégeler (50 cm à 1m) en été
* Climat : arctique, humide
* Plantes caractéristiques
* Poacées (graminées), Carex, lichens, mousses, petits arbustes

120
Q

Forêt boréale (taïga)

A

Biome densément boisé de conifères, présentant une courte saison
végétative et des hivers rigoureux
* Biome le plus vaste
* Végétation dominante de conifères
* Richesse spécifique très basse
* Un des plus gros réservoirs de carbone

121
Q

Forêt tempérée sempervirente

A

Biome dominé par des forêts sempervirentes, aux températures
douces et aux précipitations abondantes
* Biome dominé par des forêts de conifères
* Forêts qui abritent peu d’espèces
* Arbres qui peuvent atteindre des tailles de 60 à 100 m de haut

122
Q

Forêt tempérée caducifoliée

A
  • Biome dominé par des arbres à feuilles caduques, aux
    températures et aux précipitations modérées
  • Biome dominé par des forêts tempérées décidues
  • Sols avec matière organique en abondance
  • Végétation avec sous-étage d’arbustes et d’herbacées
123
Q

Prairies tempérées, déserts froids

A

Biome caractérisé par des étés chauds et secs, des hivers rigoureux
et dominé par des herbes, des plantes non ligneuses sans fleurs et
des buissons adaptés à la sécheresse
* Croissance des plantes limitée par
* Manque de précipitation en été
* Températures basses en hiver
* Plantes adaptées à des feux fréquents

124
Q

Biomes méditerranéens

A
  • Biome caractérisé par des étés chauds et secs et des hivers doux et
    humides favorisant la croissance de végétaux tolérants à la
    sécheresse
  • Croissance des végétaux est limitée par
  • Sécheresse estivale
  • Températures froides en hiver
  • Feux fréquents et plantes adaptées (graines, système racinaire)
125
Q

Forêts ombrophiles tropicales

A
  • Biome chaud et pluvieux caractérisé par une végétation luxuriante
  • Forêt tropicale humide ou forêt équatoriale (rain forest)
  • Richesse spécifique la plus élevée
  • Canopée, nombreuses épiphytes et lianes
126
Q

Forêts tropicales, savanes

A
  • Biome aux températures chaudes et aux saisons sèches et humides
    prononcées dominé par des arbres qui perdent leurs feuilles en
    saison sèche
  • Forêts tropicales caducifoliées (décidues)
  • Climat : tropical et subtropical, semi-aride
  • Savanes, brousses, prairies
127
Q

Déserts subtropicaux

A
  • Biome caractérisé par des températures très chaudes, de rares
    précipitations, de longues saisons végétatives et une végétation
    éparse
  • Richesse spécifique plus importante que dans les zones arides
    tempérées
  • Plantes résistantes à la sécheresse
  • Cactus, créosotier, mezquite, euphorbes
128
Q

Prairies et terres arbustives de montagne = pelouses alpines

A
  • Prairies et terres arbustives de montagne = pelouses alpines
  • Climat plus sec, vent fort, sol pauvre
  • Prairies et broussailles de haute altitude (arbres nains à croissance lente)
129
Q

Déserts xériques

A
  • Conditions arides, précipitations faibles (ou absentes) et irrégulières
  • Végétation rare, basse et atrophiée (plantes grasses ou succulentes)
130
Q

Biomes aquatiques

A

Concept de biome s’applique plus difficilement au milieu
aquatique continental
* Dépend du degré d’association des organismes avec le fond ou leur
position dans la colonne d’eau
* Dépend aussi des caractéristiques océanographiques des masses d’eau
* Température, salinité, sels nutritifs, oxygène
* Dépend des processus hydrodynamiques
* Courants

131
Q

Nommer les biomes aquatiques

A
  • Ruisseaux, rivières et fleuves
  • Lacs et étangs (eaux stagnantes)
  • Zones humides
  • Estuaires et marais salés
  • Mangroves
  • Zones intertidales
  • Récifs coralliens
  • Océans
132
Q

Ruisseaux, rivières et fleuves

A
  • Écosystèmes lotiques (caractérisés par la présence d’eau vive)
  • Ruisseaux et rivières
  • Cours d’eau étroits, au courant fort
  • Fleuves
  • Cours d’eau larges, au courant lent
  • Zone riparienne (ripisylve)
  • Bande de végétation bordant les rivières et fleuves et soumise aux crues
    saisonnières
133
Q

Rivières et ruisseaux

A
  • Moins d’espèces que les autres biomes aquatiques
  • Souvent ombragés et pauvres en nutriments
  • Limite la productivité des organismes photosynthétiques
  • Apport allochtone de matière organique (feuilles provenant de l’extérieur de
    l’écosystème)
134
Q
  • Fleuves
A
  • Plus de lumière
  • Apports organiques autochtones
  • Produit à l’intérieur de l’écosystème par organismes photosynthétiques
  • Forte turbidité et sédiments (limons) en suspension
  • Peut réduire la productivité en bloquant la lumière
135
Q
  • Étang
A
  • Biome aquatique d’eau stagnante plus petit qu’un lac avec des zones
    suffisamment profondes pour empêcher les plantes d’atteindre la surface
    de l’eau
136
Q
  • Lac
A
  • Biome aquatique de taille plus grande qu’un étang avec des zones
    suffisamment profondes pour empêcher les plantes d’atteindre la surface
    de l’eau
137
Q

Lacs et étangs

A
  • Beaucoup de lacs et étangs se sont formés lors du retrait des
    glaciers
  • Les lacs peuvent être subdivisés en plusieurs zones
  • Zone littorale
  • Partie peu profonde le long de la rive qui contient des plantes enracinées
  • Zone limnétique ou zone pélagique
  • Zone au-delà de la zone littorale, où les principaux organismes sont les algues
  • Zone profonde
  • Zone d’un lac trop profonde pour que la lumière y pénètre
  • Zone benthique
  • Zone constituée par les sédiments du fond des lacs et des étangs
138
Q

Lacs et étangs : stratification

A
  • Variable majeur dans la structuration des écosystèmes aquatiques
    dormants = profondeur
  • Lacs ont une grande profondeur
  • Variation verticale de leurs caractéristiques physiques, chimiques et
    biologiques
  • Température entraîne une zonation thermique des eaux
  • Dans les régions polaires et tempérées, la température entraîne la formation
    de strates
  • Plans d’eau peu profonds (moins de 3 m) = pas de stratification stable*

Tout corps absorbant de la lumière se réchauffe
* Intensité lumineuse baisse très rapidement avec la profondeur
* Températures plus élevées en surface qu’en profondeur
* En été, les lacs présentent 3 zones thermiques
* Épilimnion
* Quelques mètres, température baisse peu
* Thermocline (ou métalimnion)
* Température baisse rapidement
* Hypolimnion
* Température stable autour de 4°C

  • Densité de l’eau varie négativement avec la température
  • Les eaux les plus froides, donc les plus denses, s’accumulent en
    profondeur
  • Thermocline = zone de transition thermique entre
  • les eaux de surface plus chaudes et moins denses
  • et les eaux profondes plus froides et plus denses
  • Thermocline pas toujours présente et varie selon conditions de vent et de
    courant
139
Q

Zones humides d’eau douce

A
  • Marais, marécages, tourbières
  • Plantes pouvant tolérer de faibles teneurs en oxygène
  • Eau stagnante ou sols saturés en eau
  • Peu profond, avec végétation émergente
  • Végétation
  • Arbres émergeant de la zone humide
  • Massettes Typha sp. (quenouilles)
140
Q

Estuaires et marais salés

A
  • Estuaire
  • Zone côtière à l’embouchure des fleuves où les eaux douces se
    mélangent aux eaux salées des océans
  • Marais salés
  • Biome d’eau salée caractérisé par une végétation émergente nonligneuse
  • Souvent le long des côtes ou dans les estuaires
  • Marais salés = zones les plus productives au monde
  • Forte teneur en nutriments
  • Zones riches en nutriments qui permettent une croissance très rapide des
    plantes et des algues
  • Absence de stress hydrique
141
Q

Mangroves

A
  • Biomes localisés le long des côtes des zones tropicales et
    subtropicales
  • Aux latitudes moyennes, on trouve plutôt les marais salés
  • Hébergent des espèces tolérantes au sel avec un système racinaire
    immergé dans l’eau
  • Végétation joue un rôle majeur contre l’érosion des vagues
  • Marais à mangroves, palétuviers, racines-échasses
  • Habitat majeur de nombreuses espèces de poissons et crustacés
142
Q

Zones intertidales

A
  • Biomes constitué par la zone très étroite de balancement des
    marées
  • Grandes amplitudes thermiques
  • Variations importantes de la salinité
  • Organismes adaptés à ces conditions extrêmes
  • Crabes, bernacles, éponges, algues
143
Q

Récifs coralliens

A
  • Biomes marin des eaux peu profondes et chaudes dont la
    température reste supérieure à 20°C toute l’année
  • Récifs coralliens souvent autour des îles volcaniques
  • Nutriments par érosion des sols volcaniques
  • Coraux
  • Minuscules animaux (cnidaires) en relation symbiotique mutualiste avec
    des algues
  • Exosquelette dur de carbonate de calcium
  • Habitat pour de nombreux organismes
144
Q

Océans

A
  • Océans couvrent la majeure partie de la surface de la Terre
  • Océans sont stratifiés verticalement (comme l’atmosphère)
  • Grandes variations de températures, de salinité, de lumière, de
    pressions et de courants
  • Principales zones des écosystèmes marins sont déterminées par
  • Profondeur
  • Forme du fond
  • Distance de la côte
145
Q

Océans : stratification

A
  • Zone intertidale (littoral) = soumise au balancement des marées
  • Zone néritique = zone côtière qui correspond au plateau
    continental (maximum 200 m de profondeur)
  • Zone océanique = s’étend au-delà du plateau continental
  • Sous-divisée en 3 ou 4 étages
  • Zones benthiques = ensemble des fonds, du littoral jusqu’aux
    abysses
  • Zones pélagiques = de pleine eau
  • Peut être subdivisé : épi-, méso-, bathy-, abysso-, hado-
  • Zone photique = zone où pénètre la lumière
  • Couche euphotique = lumière permet une photosynthèse significative
  • Zone aphotique = partie des zones néritique et océanique où la lumière
    ne pénètre pas du fait de sa profondeur
146
Q

Qu’est-ce que l’anthropocène?

A

« Ère de l’humain »
- Période géologique durant laquelle les êtres humains sont devenus une force
géologique qui marque la lithosphère
- Période qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global
significatif sur la biosphère

147
Q

Quelles activités humaines provoquent des modifications importantes?

A
  • Agriculture intensive et surpêche
    o Surpêche avec gros filet vient râcler le fond
  • Déforestation / foresterie
  • Industries et les transports
  • Démographie et urbanisation
  • Fragmentation écologique
    o Exemple : voie ferrée peut bloquer amphibien
  • Réduction et destruction de l’habitat
    o Exemple : aménagement des rives de cours d’eau limite son accès
  • Pollutions
  • Consommation ressources fossiles
  • Changements dans les cycles géochimiques (carbone, eau, etc.)
148
Q

Quand a débuté l’anthropocène :

A
  • Révolution industrielle
    o 1784 : Début industrialisation
    o Depuis 1945, 2e phase de l’Anthropocène avec « la grande
    accélération » du CO2 dans l’atmosphère
  • Agriculture
    o – 5 000. Rizières, domestication, défrichement des forêts
  • Chasse
    o – 14 000 ans. Extinction mégafaune en A. du Nord.
    o Chasseurs-cueilleurs qui ont colonisés l’Amérique du Nord
    o Modification de l’habitat ou la nourriture ont pu affecter négativement
    les animaux
    o Grande proportion des grands mammifères disparus reflèterait
    l’efficacité de chasse des premiers
    *Voir plus de cause dans cours précédents.
    Actuellement, « la grande accélération » est l’hypothèse la plus plausible.
149
Q

Changements historiques

A

Impact de l’humain sur la biosphère :
- Utilisation des ressources change d’une année sur l’autre et dépend de
o Taille de la population
o Taux d’utilisation
o Technologies (efficacités)
- Empreinte écologique (change au courant du temps)
o Toutes nos actions dépendent de la nature et affectent la nature
▪ Alimentation
▪ Taille habitations
▪ Déplacements
▪ Biens que nous achetons
o Surface totale des écosystèmes disponibles pour soutenir nos activités
évoluent dans le temps
▪ Gains / pertes terres agricoles
▪ Destruction d’habitats naturels
▪ Extinction des espèces
Distribution actuelle des espèces reflètent les distributions passées

150
Q

Ère Quaternaire

A

Une des périodes les plus froides
- Débutée il y a 2,6 millions d’années
- Cycle complet entre 40 000 ans à 100 000 ans
- Périodes glaciaires 6x plus longues que interglaciaires
- Période interglaciaire dure maintenant depuis 11 000 ans

151
Q

Mobilité des biomes :

A

Zones refuges permettent la recolonisation selon certaines voies préférentielles
Exemple : Europe au maximum glaciaire : Presque totalité steppe et toundra, arbres
seulement au Sud.

152
Q

Mobilité biomes: exemple récifs coralliens

A
  • Certaines zones de récifs coralliens sont restées stables pendant les épisodes
    glaciaires du Quaternaire.
  • Cela a permis aux espèces de survivre aux bouleversements climatiques et à la
    perte d’habitats
  • Puis, de peupler de nouveaux récifs apparus aux périodes plus chaudes, dans
    les zones moins stables
  • Habitats refuges = berceaux évolutifs avec forts taux de spéciation.
153
Q

Mobilité des espèces :

A
  • Chêne pédonculé
    o Il s’est propagé rapidement entre – 13 000 et - 6 000 (500 m par an)
    o Il est très compétitif
    o Dispersions de ses glands pour geai
  • Hêtre
    o Moins compétitif que le chêne
    o S’est propagé plus tard
  • Certaines espèces déplacées par humains
    o Platane
    o Cyprès
    Barrières physiques (comme alpes) freinent la dispersion de certaines espèces.
154
Q

Quels liens faites-vous avec les changements climatiques actuels?

A

La biosphère a toujours changé et continuera de changer. Or, le changement actuel est plus
rapide.
Impact de l’humain sur la biosphère
- Influence du climat
- Exploitation des ressources naturelles
- Déplacement de nombreuses espèces
- Modification des paysages
- Émission et rejet de substances diverses
Changements drastiques des composantes physico-chimiques et biotiques des écosystèmes
Les communautés végétales, animales et microbiennes devraient voir une variation rapide
de leur
- Organisation
- Fonctionnement
- Dynamiques

155
Q

Biologie de la conservation

A

Champ de recherche multidisciplinaire et intégrées qui s’est
développé en réponse aux enjeux de préservation des espèces et des écosystèmes.

156
Q

3 démarches de la conservation:

A
  1. Documenter la gamme complète de la diversité pour la protéger
  2. Étudier les impacts des activités humaines sur les espèces, communautés et
    écosystèmes
  3. Développer des approches pratiques pour prévenir l’extinction des espèces,
    maintenir la diversité génétique au sein des espèces, protéger et restaurer les
    communautés et les fonctions écosystémiques associées.
157
Q

En quoi la conservation est multidisciplinaire?

A
  • Politique et droit
  • Éthique environnementale
  • Économie
  • Sciences humaines (anthropologie, sociologie, géographie)
  • Éducation
158
Q

6 causes de la perte de biodiversité

A

Destruction habitats
Pollution
Croissance démographique humaine
Espèces exotiques envahissantes
Surexploitation de la biodiversité
Changements climatiques

159
Q

3 grands niveaux de diversité

A
  1. Diversité génétique : Degré de variabilité allélique à l’intérieur d’une espèce
    (résistance)
  2. Diversité spécifique : Composition en espèces d’une communauté
  3. Diversité des écosystèmes : Variabilité des environnements abiotiques et des
    communautés
160
Q

Effet de la latitude :

A

Plus grande diversité à l’équateur
- Zones refuges
- Taux de spéciation plus important
Exemple : En forêt boréale : Moins de 5 espèces d’arbres par ha, Tropicale : plus de 300
espèces d’arbres par ha

161
Q

Espèces endémiques

A

Espèce retrouvée à un seul endroit

162
Q

Points chauds

A

Zones géographiques continentales ou océaniques qui concentrent une
proportion très élevée des espèces du globe, en particulier des espèces endémiques

163
Q

34 points chauds terrestres… combien d’espèces?

A

Ces sites contiennent environ 1500 espèces endémiques de
plantes

164
Q

Effets indirects de la perte d’habitats :

A
  • Augmentent la probabilité des problèmes rencontrés par les petites populations
    Nous exploitons les espèces pour de nombreux usages
  • Grande proportion de notre alimentation provient de la récolte d’espèces
    sauvages.
165
Q

Avez-vous des exemples d’exploitation?

A
  • Champignons
  • Pêcheries mondiales
    o Environ 100 000 000 tonnes par an
    o Exemple de la tortue carette
  • Chasse
    o Bison
    o Tourte voyageuse
    o Castor
    o Aigrettes
166
Q

Effet Allee

A

: Dégradation des processus démographiques quand une population passe en
dessous de certains seuils d’effectifs ou de densité (processus de type densité dépendance
positive), qui peut notamment se produire en raison de l’altération de comportements
sociaux. Diminution du taux de croissance par individu lorsque les populations atteignent
de petites tailles ou de faibles densités
Corrélation positive entre la densité d’une population et son taux de croissance (pour de
faibles effectifs)
Donc, lorsque la densité diminue, le taux de croissance diminue
Pour certaines espèces (très faibles effectifs), lorsque la densité diminue
- Taux de natalité diminue
- Taux de mortalité augmente
- Dispersion augmente (émigration)
Donc, les 3 tendent à réduire la taille de la population lorsque la densité diminue.
L’effet peut augmenter les risques d’extinction
- Permet de définir un seuil minimal de taille de population pour qu’elle persiste
- Important pour la conservation des espèces en danger (espèces rares)
L’effet peut diminuer les risques d’invasions biologiques
- Si elle arrive dans un milieu avec un trop petit effectif, elle ne pourra pas
s’établir
2 mécanismes :
- Consanguinité
- Difficulté de trouver un partenaire sexuel

167
Q

Extinction :

A

Processus complexe
On peut rarement pointer une seule cause
Un facteur peut déprimer la population au point où les efforts négatifs aggravent le taux de
mortalité
Ce renforcement des facteurs négatifs conduit rapidement une population à l’extinction

168
Q

Statut de la biodiversité

A

Le statut de la biodiversité nécessite la réponse de deux questions
1. Combien d’espèces aujourd’hui
2. Combien d’espèces dans le passé
Grandes crises d’extinction : Taux de nouvelles espèces créées par spéciation < à taux
d’extinction = PROBLÈME
Événements d’extinction de masse : Au moins 75% des espèces existantes se sont
éteintes sur une période de 2 millions d’années

169
Q

Au cours des 500 derniers millions d’années…
- 5 extinctions de masse

A

Baisse significative du nombre de taxons
▪ Familles, genres, espèces
o Spéciation a ensuite compensé ces extinctions

170
Q

6e extinction :

A

Taux moyen d’extinction au cours des temps géologiques
- Entre 0,1 et 1 extinction pour 1000 espèces et par milliers d’années
Actuellement :
- Proche de 100 extinctions
Activités humaines :
- Augmentent les taux d’extinction
- Pourrraient aussi faire décliner le taux de spéciation
o En réduisant l’étendue de la répartition géographique de beaucoup
d’espèces
o En engendrant une homogénéisation de l’environnement
- Changements climatiques vont aggraver la situation
o Pourraient entraîner la disparition de 15 à 37% des espèces terrestres
d’ici 2050
- Extinction au cours des temps géologiques
o Transformation d’une espèce en une ou plusieurs autres
o Différent de la coupure d’une branche de l’arbre phylogénétique
(aujourd’hui)

171
Q

Quelle est la valeur de la biodiversité?

A

La valeur de la biodiversité prend en compte des éléments sociaux, économiques et
écologiques = services écosystémiques
Valeur intrinsèque de la biodiversité
- Ne fournissent aucun avantage économique
- Prévalence des dimensions éthiques et morales (ex. protection aigle É.-U.)
Valeur utile de la biodiversité
- Service de production
o Bénéfices et produits issus de la biodiversité
- Service de régulation
o Bénéfices issus des processus de régulation des écosystèmes
▪ Régulation du climat
▪ Séquestration du carbone
▪ Purification de l’eau
- Services culturels
o Bénéfices non matériels de la biodiversité
▪ Enrichissement spirituel
▪ Loisirs
▪ Développement cognitif
- Services de support
o Avantages issus de la biodiversité qui permettent aux écosystèmes de se
maintenir
▪ Nécessaire à tous les autres services écosystémiques
▪ Rôles majeurs dans la persistance des écosystèmes
▪ Exemples : Formation des sols

172
Q

Fragmentation du paysage :

A

Conséquence directe sur la surface totale
- Diminution de la surface totale d’habitat favorable
Morcellement de l’habitat (avec 3 conséquences)
- Diminution de la taille des parcelles d’habitat
- Augmentation de la taille de la distance moyenne entre les parcelles
- Augmentation de la proportion de lisières
Forme de la réserve détermine quelle portion de l’habitat est protégé des impacts de
l’extérieur
La fragmentation augmente le morcellement des populations
Morcellement = ensemble de sous-populations =métapopulation

173
Q

Métapopulation

A

Réseau de populations d’une même espèce séparé dans l’espace mais
interconnectées par des flux d’individus ou de propagules.

174
Q

Effets de la fragmentation du paysage :

A
  • Nombre total d’habitats diminue
  • Nombre de taches d’habitats augmente
  • Taille moyenne de taches diminue
  • Habitats de lisière augmentent
  • Isolement des taches augmente
  • La matrice (entre les taches) augmente
175
Q

Le taux de remplacement entre les espèces est affecté par

A
  • Les corridors
  • La qualité de la matrice entre les taches (fragments) d’habitats
176
Q

Réduction de la taille des patchs d’un habitat (impacts)

A
  • Réduit la taille des populations locales et donc augmente le risque d’extinction
    locale
  • Réduit la diversité d’habitats et donc réduit le nombre d’espèces
    Impact à l’échelle des communautés
  • Absence de certaines espèces dans un habitat fragmenté
    o Sauf si les patchs sont rapidement recolonisés
  • Donc, diminution de la richesse spécifique
177
Q

Effet de lisière :

A

Conditions environnementales se modifient en bordure ou lisière d’un habitat favorable
- Conditions microclimatiques (température, humidité, vent, etc.)
Augmentation du succès des prédateurs
Augmentation du succès des parasites
Donc, dégradation des conditions dont une espèce a besoin
- Gradient entre conditions favorables et conditions défavorables
- Même chose aux limites de l’aire de répartition d’une espèce
Variation des conditions favorables à la lisière
- Impact sur le fonctionnement des populations
- Au centre
o Abondance plus élevée
o Variabilité plus faible
- En bordure (lisière)
o Abondance plus faible
o Variabilité plus élevée
Lorsque la fragmentation augmente, la proportion de lisière augmente

178
Q

Distance entre les patchs :

A

Si connectivité forte
o Recolonisation rapide
o Composition des communautés relativement stable
- Si connectivité faible
o Recolonisation plus lente
o Plus grande variabilité temporelle de la composition des communautés

179
Q

Donnez deux exemples de corridors écologiques

A

Exemple : Primates Platyrhiniens
Primates du Nouveau-Monde (Mexique et Nord de l’Argentine)
- Beaucoup d’espèces se déplacent seulement dans la canopée
Impact des routes qui sont infranchissables pour ces espèces
- Empêchent le déplacement normal
- Isolent des populations même si la surface de la réserve est grande
Solution : Patch de ponts d’arbres au-dessus des routes
Exemple : Maladie de Lyme
Morcellement des forêts dans le Nord-Est des États-Unis
- Augmentation de la population de souris à pattes blanches
o Un des hôtes réservoirs de la bactérie
o Souris bien adaptée aux lisières et aux paysages fragmentés
o Compétiteurs sont moins efficaces
o Prédateurs souvent absents
- Donc, augmentation de la prévalence de la bactérie Borrelia
- Dans les forêts non fragmentées, les tiques sont moins abondantes et moins
infectées par Borrelia.

180
Q

Théorie : Biogéographie des îles :

A

Théories des équilibres dynamiques de la biogéographie insulaire
- Proposée par Robert Macarthur et edward O. Wilson (1963, 1967)
- Cette théorie intègre la surface et l’isolement des habitats
Cette théorie suppose que le nombre d’espèces sur une île traduit un équilibre entre la
colonisation par de nouvelles espèces et l’extinction d’espèces actuelles
- Petites îles
o Plus petites populations d’espèces
o Plus forts taux d’extinction (liés à la taille des îles)
- Isolement
o Une île proche du continent aura des taux de colonisation plus élevés
- Effets combinés de la taille et de l’isolement sur la richesse spécifique

181
Q

Impacts de la fragmentation

A

Diversité plus faible après la fragmentation de l’habitat
- Richesse spécifique plus faible
- Équitabilité spécifique : risque d’espèces rares plus important
Difficulté de prédire quelles espèces vont persister et lesquelles vont disparaître
- À cause des événements aléatoires
Destruction d’habitat et fragmentation entraînent de la mortalité et augmentent le risque
d’extinction

182
Q
  • Espèce introduite
A
  • Espèce introduite dans une région du monde où elle n’a jamais existé
    historiquement
  • Synonymes : espèce exotique ou espèce non indigène
183
Q
  • Espèce invasive
A
  • Espèce introduite se répandant rapidement avec des effets négatifs sur
    d’autres espèces ou sur les activités anthropiques
184
Q
  • Espèce endémique
A
  • Espèce vivant dans une aire restreinte souvent isolée
185
Q

Introduction d’espèces + implications + causes

A
  • Peut modifier drastiquement les interactions écologiques
  • Relations de prédation
  • Peut entraîner des disparations très rapides
  • Apporte des pathogènes
    Causes principales
  • Activités humaines (transports, utilisation des milieux, …)
  • Volontaire ou non
186
Q

Exemples d’animaux domestiques envahissants

A
  • Introduction du chat
  • Étude de 2013 : prédation des chats aux Etats-Unis
  • Chats tuent entre 1,4 et 3,7 milliards d’oiseaux par an
  • Chats tuent entre 7 et 21 milliards de mammifères par an
  • Introduction du chien
  • Propagation de maladies
  • Introduction du rat
  • Introduction du lombric commun
187
Q

Exemples d’espèces exotiques envahissantes (plante, insectes)

A

Berce du Caucase
* Introduction
* Introduite au Québec pour des raisons horticoles
* La Berce colonise les milieux perturbés et humides
* Reproduction rapide (produit beaucoup de graines)

coccinelle asiatique
* Originaire de Chine
* Importée massivement dans les années 1980
* Intérêt pour la lutte biologique
* Très prolifique et vorace

algue verte, Ulvophyceae
* Espèce interactrice forte
* Nouvel état stable alternatif de la communauté

188
Q

Exemple : biodiversité menacée (chiffres)

A
  • 80 % d’espèces menacées en Océanie
  • Plus de 1200 espèces d’oiseaux ont disparu des îles du Pacifique
  • 75% des vertébrés natifs ont disparu
  • Plus de 2500 plantes ont colonisé l’Australie et la Nouvelle-Zélande
189
Q

Conditions écologiques pouvant favoriser les invasions

A
  • Absence de prédateurs
  • Prédateurs locaux non adaptés
  • Absence de pathogènes
  • Pathogènes locaux non adaptés
  • Perturbation des habitats
  • Profitent que les espèces locales sont moins bonnes compétitrices dans des
    environnements perturbés
190
Q
  • Homogénéisation biotique
A
  • Processus par lesquels les combinaisons particulières d’espèces que l’on
    rencontrait dans différentes parties du monde ont tendance à devenir de
    plus en plus banales du fait des déplacements humains, de marchandises
    et d’espèces
  • Transports de marchandises et d’espèces
  • Permet de contourner les barrières géographiques naturelles
191
Q

Pollutions

A

Effets néfastes des polluants sur la biodiversité

192
Q

Polluants

A

Composant physique, chimique ou biologique de l’environnement qui
diminue les performances ou la valeur sélective (fitness) d’organismes et
qui modifie les écosystèmes

193
Q

Exemple de pollutions: Déversements

A
  • Pollution par déversement accidentel (marées noires)
  • Dégradation des habitats et des écosystèmes
  • Contamination des réseaux trophiques
  • Perturbation des individus
194
Q

Polluant : pesticides

A
  • Pesticides = polluants largement répandus
  • Insecticides : contrôle des insectes ravageurs
  • Herbicides : contrôle des plantes adventices (mauvaises herbes)
  • Fongicides : contrôle des champignons pathogènes
195
Q

DDT

A
  • Exemple de polluant industriel : DDT
  • Pesticide : dichlorodiphényltrichloroéthane
  • Largement utilisé après la Seconde Guerre Mondiale
  • Utilisé pour contrôler les moustiques et tuer les ravageurs agricoles
  • Empêche le métabolisme du calcium chez les oiseaux
  • Coquilles plus fines et mortalité accrue des poussins
  • Plusieurs oiseaux prédateurs du sommet ont été poussé vers l’extinction
  • Persistant dans l’environnement (pendant plusieurs années)
  • S’accumule dans les animaux et passe de la proie au prédateur
  • Devient plus concentré par bioamplification
196
Q

Bioaccumulation / bioamplification

A
  • Processus de concentration d’un contaminant vers les stades supérieurs
    du réseau trophique
197
Q

Bioaccumulation et bioconcentration

A
  • Processus par lequel les organismes concentrent certaines substances
    chimiques dans leurs organes et tissus
198
Q

Polluant industriel : mercure

A
  • Exemple de polluant industriel : mercure
  • Létal même en petite dose
  • Lait maternel est contaminé
  • Dysfonctionnement
  • Reins, système nerveux, moelle osseuse, …
  • Contamination
  • Principalement par poissons et fruits de mer
  • Poissons prédateurs d’eau douce
  • 100 000 fois plus concentré dans un poisson que l’eau environnante
  • Nocivité du mercure augmente lorsque absorbé simultanément avec
    d’autres éléments (cuivre, zinc, plomb)
199
Q

Toxicité

A
  • Elle se mesure par la mortalité qu’elle entraîne
  • Dose létale 50 (ou DL 50)
  • Concentration dans l’organisme pour laquelle 50% d’une population est tuée
200
Q
  • Toxicologie
A

Étude des effets néfastes d’une substance ou d’un rayonnement sur la
physiologie des organismes, leur comportement et leur reproduction

201
Q
  • Écotoxicologie
A

Analyse de la propagation de substances liées aux activités humaines dans
l’air, l’eau et les sols, leur transformation jusqu’à leur disparition et leurs effets
toxiques sur les organismes, et leurs conséquences sur la structure, le
fonctionnement et la dynamique des écosystèmes

202
Q

Est-ce que la population mondiale actuelle est proche de la capacité
de charge de la population humaine ?

A

Différents modèles
* Variation entre moins de 1 milliard à plus de 1 000 milliards !!!
* Différentes méthodes utilisées
* Modèles logistiques
* Calculs basés sur production agricole
* Calculs basés sur besoins énergétiques
* Différentes hypothèses
* Comment les humains vont vivre
* Comment la technologie va influencer notre futur

Exemples d’estimations
Démographie des êtres humains 39
* La Terre pourrait supporter
* 1,5 milliards indéfiniment si tout le monde utilise la quantité de
ressources utilisées par les habitants des États-Unis en 2007
* 13 milliards si tout le monde utilise la quantité de ressources utilisées par
les habitants de l’Inde en 2007
* Les problèmes de taille de la population humaine et d’utilisation
des ressources sont inextricablement liés !

203
Q

Il faut considérer les ressources nécessaires pour supporter nos
actions…

A
  • Les céréales que nous mangeons nécessitent des terres agricoles
  • Le bois que nous utilisons nécessitent des forêts
  • Les poissons que nous mangeons nécessitent des zones de pêches
    productives

Les machines et les appareils que nous achetons nécessitent
* Des matières premières
* De l’énergie pour les construire
* De l’énergie pour les faire fonctionner

204
Q

Empreinte écologique

A
  • Tous les aspects de notre économie dépendent des terres et des
    eaux de la Terre
  • Empreinte écologique ou environnementale (William Rees)
  • Indicateur ou mesure de l’impact environnemental d’une population
  • Prend en compte la pression exercée par les humains sur les ressources
    naturelles et les services écosystémiques
  • Elle se base sur la surface totale d’écosystèmes productifs nécessaires
    pour supporter la population et les déchets générés
  • En tenant compte des techniques et de la gestion des ressources
205
Q
  • Empreinte écologique se base sur K
A

Au lieu de se demander combien de personnes peut supporter une
région, on se demande plutôt
* Quelle surface est nécessaire pour supporter un nombre donné
d’humains ?

206
Q

Impact de l’humain sur la biosphère

A
  • Croissance considérable de la population humaine
  • Gestion des ressources mal maitrisée, voire irresponsable
  • Influence sur le climat (ampleur et vitesse du changement)
  • Exploitation des ressources naturelles
  • Déplacement de nombreuses espèces
  • Modification des paysages
  • Émission et rejet de substances diverses

changement dans les interactions entre le climat, la
physico-chimie de l’environnement et les organismes vivants

207
Q

Changements physico-chimiques

A
  • Changement drastique des composantes physico-chimiques et
    biotiques des écosystèmes
  • Accroissement de la disponibilité en CO2
  • Apport massifs d’azote
  • Augmentation des précipitations et températures
  • Perte de biodiversité
208
Q
  • Changement climatique global
A
  • Phénomène faisant référence aux changements climatiques de la Terre :
  • réchauffement global,
  • changement des régimes de précipitations et des températures,
  • changement de l’intensité des tempêtes
  • changement de circulation des courants océaniques
209
Q

Réchauffement global

A
  • Augmentation de la température moyenne de la Terre à cause de
    l’augmentation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère

moteur essentiel des changements actuels
* Impact direct = augmentation des températures dans de nombreuses
régions
* Notamment dans les hautes latitudes de l’hémisphère nord

210
Q

Réchauffement global aux hautes latitudes et en haute altitude

A
  • Dégel du permafrost
  • Décomposition de ces sols organiques
  • Conditions anaérobiques (gorgés d’eau)
  • Production de méthane (gaz à effet de serre)
  • Donc, réchauffement global
211
Q

Conséquences du réchauffement global (chiffres)

A

Fonte des glaces (13% par an entre 1976 et 2016)
* Océans plus chauds
* Changement de la densité de l’eau
* Hausse du niveau de la mer
* 200 mm depuis 1870
* Nouvelle hausse de 280 à 430 mm d’ici 2100
* Fonte de la calotte glaciaire au pôle pourrait être totale en été vers
2050

212
Q

Exemple : ours blanc

A
  • Population actuelle : entre 22 000 et 31 000
  • Son habitat estival devrait être réduit de 40% d’ici 2050
  • Difficulté de l’ours blanc à s’adapter au changement climatique
  • Pourquoi ?
  • Difficulté de l’ours blanc à s’adapter au changement climatique
  • Fonte de la banquise
  • Raréfaction de la nourriture
213
Q

Implanter l’ours blanc en Antarctique ?

A
  • Est-ce qu’il serait adapté ?
  • Antarctique = surface équivalente en hiver, mais 2x moins étendu en été
  • Températures = similaires
  • Nourriture = phoques (90% du régime alimentaire de l’ours blanc),
    otaries, morses…
  • Est-ce qu’il pourrait avoir un impact négatif ?
  • Ours blanc = prédateur du sommet
  • Désastre pour les espèces endémiques non adaptées à ce prédateur
  • Manchots
  • Phoques de Weddel
  • Risques beaucoup plus grands que les bénéfices
  • Est-ce qu’il pourrait avoir un impact négatif ?
  • Ours blanc pourraient apporter des pathogènes dangereux
  • Antarctique a toujours été isolé du continent
  • Antarctique fait aussi face à la fonte rapide
214
Q
  • Conséquences de la perte d’habitat pour l’ours blanc
A
  • Baisse de la disponibilité des proies
  • Réduction de la croissance (plus longue, plus faible)
  • Réduction de la survie (mortalité infantile, adulte)
  • Réduction de la reproduction (fécondité)
  • Cannibalisme et agressivité
  • Ours s’approchant des habitations
215
Q

quel est actuellement la principale menace pour l’ours
blanc ?

A

En fait, c’est la chasse !
* Loin devant le changement climatique
* 1 000 ours blancs sont abattus chaque année
* 750 : chasse aux trophées (Canada, Alaska)
* 300 : braconnage (Russie)
* Autres menaces
* Composés toxiques qui transitent dans le réseau trophique
(bioamplification)
* Exploitation des hydrocarbures peut menacer les populations

Statut de protection de l’ours blanc
* Québec : classé « vulnérable »
* Espèce en péril car ses caractéristiques biologiques la rendent particulièrement
sensible aux menaces liées aux activités humaines ou à certains phénomènes
naturels
* Canada : classé « espèce préoccupante »
* Parmi les espèces sensibles aux effets de la dégradation de leur habitat par
l’homme ou les phénomènes naturels, mais sans être menacées de disparition
* UICN : espèce « vulnérable »
* UICN = Union internationale pour la conservation de la nature

216
Q

Quel est l’impact de l’augmentation des températures sur le climat ?

A
  • Impact de l’augmentation des températures sur le climat
  • Chaleur = moteur de l’évaporation et de la circulation de l’air qui
    déterminent
  • Les précipitations
  • La répartition des précipitations
  • Réchauffement des océans
  • Intensité des cyclones
  • Intensité des tempêtes

Le réchauffement différentiel
de la surface de la Terre par le
rayonnement solaire donne
naissance à des cellules de
circulation atmosphérique, qui
déterminent les principales
zones climatiques de la Terre

Dérèglement de la circulation thermohaline

217
Q

On estime que d’ici 2100

A
  • 49 % de la surface terrestre verra des modifications de végétation
  • 37 % des biomes terrestres seront modifiés
218
Q

Quels sont les effets des changements climatiques sur les biomes ?

A
  • Variation des proportions relatives des diverses couvertures
    végétales d’une part de 1500 à 2005 et d’autre part de 2005 à 2100
  • Température n’est pas le seul paramètre
  • Biomes terrestres également définis par
  • Qualité des sols
  • Niveaux de précipitations
  • Déplacement des biomes des moyennes vers les hautes latitudes (pôles)
  • Biomes polaires bloqués dans les parties les plus septentrionales de
    l’hémisphère Nord
  • Toundra
  • Forêt boréale (taïga)
  • Déplacement en altitude des biomes de basse et moyenne montagnes
  • Recul des glaciers
  • A basse altitude, augmentation de la désertification
  • Lié à une augmentation des déficits hydriques
  • Biomes marins les plus polaires sont dépendant de la glace de mer
  • Subissent d’importants changements
  • Réduction de la banquise
  • Arctique et Antarctique
219
Q

Quels sont les effets des changements climatiques sur les espèces ?

A

Changements climatiques agissent directement ou indirectement
sur les espèces et modifient
* Leur biogéographie
* Leurs interactions écologiques
* Compétition (espèces invasives)
* Les équilibres au sein des communautés
* Espèces vulnérables

Exemple : copépodes Calanus

220
Q

Exemple : effet sur Calanus

A
  • Impact sur les stocks de morue
  • Diminution à cause de la surpêche
  • Mais également à cause de la diminution d’abondance de C. finmarchicus
    (proie privilégiée des larves de morues)
221
Q

Exemple : effet sur papillon Tircis

A
  • Déplacement de son aire de répartition en lien avec le
    réchauffement climatique
  • Limite s’est déplacée vers le Nord
  • Aire de répartition est influencée par
  • Le climat
  • Les contraintes liées à une faible capacité de dispersion à grande
    distance
  • Autrement dit,
  • Aire de répartition se déplace moins vite que les températures ne
    changent
  • De grandes zones devenues climatiquement favorables ne sont pas
    encore colonisées
  • Il existe des différences pour faire face au changement en fonction
    des espèces
  • Espèces généralistes et assez mobiles ont vu leur aire de répartition
    augmenter significativement en réponse au réchauffement
  • Espèces spécialistes ont presque toutes vues leur aire de répartition
    se réduire
222
Q

Prédictions températures

A
  • Rapport du GIEC (2013)
  • Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
  • Révèle une augmentation moyenne de la température de l’air audessus du sol ou de l’océan de 0,78 °C entre la moyenne sur la
    période 1850-1900 et la moyenne 2003-2012
  • Précise que la période 1983-2012 a probablement été la période la
    plus chaude depuis 1 400 ans
  • Écart de la température moyenne de l’air au-dessus des continents
    et de l’océan entre 1850 et 2012 à la moyenne sur la période
223
Q

Prédictions précipitations

A
  • Rapport du GIEC (2013)
  • Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
  • Précipitations : après 1950, tendance claire à l’augmentation du
    nombre de très fortes précipitations dans l’hémisphère Nord
  • Océan absorberait 90% de l’énergie générée par l’effet de serre
  • Réchauffement constaté des 75 premiers mètres de l’océan de 0,11 °C par
    décennie
  • Augmentation du niveau moyen de l’océan (en mm) par rapport à
    1900-1905
224
Q

Acidification des océans

A
  • Lorsque le CO2 est absorbé dans l’eau de mer, il se dissout et
    provoque une acidification
  • Augmentation de l’acidité
  • Risques de dissolution et de fragilisation (CaCO3
    ) de
  • Exosquelettes des Cnidaires
  • Coquilles des mollusques
  • Phytoplancton
  • Histoire de la Terre = événements d’acidification associés à des
    phases d’extinction des espèces
  • Fin du Permien = extinction de masse des invertébrés benthiques
    profonds avec coquille
  • Variation du pH des océans
  • 8,3 : dernier maximum glaciaire
  • 8,18 : avant l’ère industrielle
  • 8,1 : aujourd’hui
  • Modifications du pH des eaux de surface suivant 4 scénarios (RCP)
    du GIEC de prévision d’émissions atmosphériques de CO2 pour 2100
  • Autres problèmes liés à l’acidification
  • Échinodermes : problèmes de fécondation, réduction survie des larves et
    juvéniles
  • Poissons : larves présentent des problèmes de : croissance des otolithes
    (équilibre), orientation dans l’espace, détection des prédateurs, capacités
    olfactives
  • Mammifères marins : problèmes de propagation du son
  • Le phénomène d’acidification actuel semble bien trop rapide pour
    qu’un grand nombre d’espèces puissent s’y adapter
  • Impact le plus fort aux hautes latitudes car les eaux froides
    absorbent énormément de CO2
  • Les profondeurs des océans s’enrichissent en CO2
    avec comme
    moteur la circulation thermohaline
225
Q
  • Nombre de niveaux trophiques dans les écosystèmes est déterminé par
A

o Quantité d’énergie qui fait fonctionner les écosystèmes
o L’efficacité avec laquelle l’énergie est transférée à travers les niveaux
trophiques.