partie 3. devoirs généraux en intervention Flashcards

1
Q

comment s”articule le cdt opérationnel brigade ?

A

Le commandement opérationnel de la Brigade s’articule autour de l’échelon tactique au niveau des
groupements et de l’échelon opératif à l’état-major Brigade, subordonné à la préfecture de zone, échelon
stratégique.

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2
Q

a qui appartient la fonction de DOS ?

A

La Direction des Opérations de Secours (DOS) appartient au préfet de police ou, le cas échéant, à l’autorité déléguée (préfet des départements 92, 93 et 94).

Dans l’exercice de ses pouvoirs, il met en oeuvre les moyens de la BSPP dans les conditions prévues par le règlement opérationnel Brigade ou les règlements opérationnels spécifiques aux aérodromes.

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3
Q

de quoi est chargé le COS ?

A

Le Commandant des Opérations de Secours (COS) désigné est chargé, sous l’autorité du DOS, de la mise en oeuvre de tous les moyens publics et privés mobilisés pour l’accomplissement des opérations de
secours.

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4
Q

qui est le médecin BSSP ?

A

il est le conseillé technique du COS ?

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5
Q

qui occupe ses différentes fonctions ?

A

médecin désigné par la coordination médicale

dsm

médecin chef brigade

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6
Q

qu’elle est l’action indispensable sur intervention ?

A

le compte rendu à l’échelon supérieur et l’information des niveaux subordonnés

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7
Q

comment est la responsabilité du chef ?

A

La responsabilité du chef (celui qui est investi d’un commandement organique) est constante et totale.
Qu’il soit ou non présent sur place, il est responsable devant ses supérieurs de l’action de ses subordonnés.
Cette action dépend des moyens, de l’organisation et de l’état des matériels dont il dispose, mais surtout de
la valeur et du moral qu’il a su faire naître et maintenir chez ses subordonnés.

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8
Q

a qui incombe la responsabilité de l’intervention?

A

La responsabilité de l’intervention incombe au chef présent sur place et qui occupe le plus haut rang
dans la chaîne de commandement opérationnel (chef d’agrès, chef de garde, officier de garde compagnie,
officier supérieur de garde groupement, colonel de garde et commandant opérationnel Brigade).

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9
Q

qui commande s’il y a plusieurs chefs de meme niveaux ?

A

S’il y a plusieurs chefs en titre de même niveau (chef d’agrès, chef de garde ou officier de garde) dans le départ de première intervention et dans le complément de premier départ, c’est celui du CSTC qui est de
fait COS.
En l’absence d’un chef du CSTC concerné dans un niveau donné, il revient au plus ancien dans le grade le plus élevé de prendre la fonction.

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10
Q

comment doit se faire la prise de COS ?

A

Il doit le faire notamment en transmettant un message par radio, afin que cette décision soit enregistrée

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11
Q

comment doit être prise cette décision ?

A

La prise de commandement des opérations de secours sur une intervention est une décision prise avec tact et discernement par un chef, lorsque la gravité de la situation, les circonstances ou la cohérence opérationnelle du dispositif le justifient.

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12
Q

qu’elle est la particularité d’un COS ?

A

Le COS peut se trouver confronté à des problèmes qui ne sont pas abordés dans la documentation opérationnelle.

Dans cette hypothèse, étant seul juge des premières mesures à adopter, il fait appel à ses connaissances théoriques, à son bon sens et à son expérience.

La prudence doit guider ses initiatives. Il dispose à cet effet de moyens de communication lui permettant
d’entrer en contact direct avec les différents échelons opérationnels hiérarchiques pour renseigner exprimer
des besoins en informations techniques et demander des moyens spécifiques, et cela quel que soit son
niveau (chef d’agrès VID inclus).
Chaque fois que cela est possible, il

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13
Q

que ce passe-t-il lorsque qu’une autorité ne prend pas le COS ?

A

L’autorité présente qui ne prend pas le commandement des opérations de secours reste néanmoins responsable de l’intervention. Elle peut par ailleurs assumer de nombreuses tâches (relations avec les autorités, les services publics, etc.) et permettre ainsi au commandant des opérations de secours en titre de
se consacrer entièrement à la conduite des opérations.

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14
Q

pourquoi doit-on prendre un temps d’avance sur les événements ?

A

Les situations d’urgence de certaines opérations, le caractère extrêmement sensible d’interventions particulières ou la rapidité de développement et de propagation des incendies, exigent de prendre un temps
d’avance sur l’arrivée de l’événement.

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15
Q

que permet cette anticipation ?

A

L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles,
est indispensable dans tous les domaines.

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16
Q

que permet ce grand principe ?

A

Elle est le grand principe qui régit l’action des secours :

 en amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours
et de la répertoriation des établissements les plus dangereux
 au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter
préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève

Elle prévaut aussi dans l’organisation du commandement sur les interventions.

17
Q

qu’exigent les interventions de la bspp ?

A

Les interventions de la Brigade exigent de la part des personnels, et cela à tous les niveaux, une
connaissance parfaite du métier, tant au plan pratique que théorique.

Cette connaissance est le fondement de la discipline.

18
Q

que peut on dire sur cette discipline ?

A

Les situations d’urgence dans lesquelles ont lieu les départs, les conditions difficiles d’intervention, ainsi
que la diversité des cas rencontrés, ne permettent pas l’hésitation et excluent l’improvisation.

19
Q

que requiert la discipline de la part de l’éxécutant ?

A

la stricte observation des ordres reçus

la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant

20
Q

en particularier, la discipline au feu impose ?

A

 de se protéger physiquement avec les Equipements de Protection Individuelle (EPI) et les moyens
adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage, etc.)
 de conserver son sang-froid et sa sérénité
 d’opérer en silence en toute circonstance
 de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre
aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
 de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative

21
Q

qu’impose le commandement sur intervention de la part du COS ?

A

De la part du chef, le commandement de l’intervention implique l’acquisition rapide d’une vision globale
de la situation, ainsi que la définition d’une tactique d’engagement et d’action des moyens.

Aucun renseignement technique ne doit être négligé.

Responsable du succès de l’intervention, le COS s’attache à donner des ordres clairs, nets et précis. Ayant le souci de l’homme, il est intransigeant sur la sécurité du personnel et veille à obtenir le meilleur
rendement en créant un climat de confiance.

22
Q

qu’est-il nécessaire de faire pour chaque intervention ?

A

Il est nécessaire de sécuriser le site de chaque intervention en mettant en place un zonage plus ou moins
élaboré et étendu en fonction des risques en présence, du lieu et de la durée de l’intervention.

23
Q

que forme les limites exterieur ?

A

Les limites extérieures du zonage forment le périmètre de sécurité. S’il ne sera jamais possible de définir
avec exactitude les limites de ce périmètre, ni d’en garantir la totale efficacité, il appartient néanmoins au
COS de le délimiter systématiquement en s’efforçant d’adapter ses contours le mieux possible à la zone de
danger. Il se fait aider par la police pour matérialiser concrètement ce périmètre sur le terrain et en faire
respecter les limites.

24
Q

que doit délimiter dès son arrivée sur les lieux ?

A

Pour ce faire, le COS délimite dès le début de l’intervention une zone « a priori », qui prend en
compte a minima le danger principal. C’est la zone d’exclusion.

25
Q

que se passe-t-il au fur et a mesure de l’intervention pour ce qui concerne le périmètre de securité ?

A

Puis, en fonction des informations collectées au fur et à mesure des reconnaissances et de l’arrivée des
moyens de renforcement, il la modifie autant que nécessaire, de telle sorte que les personnes qui se
trouvent en dehors ne puissent subir les effets des dangers principaux ou secondaires liés à l’intervention
ayant motivé l’envoi des secours.

26
Q

comment peut se faire le passage d’une zone à l’autre ?

A

En fonction de la nature de l’intervention, le passage d’une zone à l’autre se fera soit librement dès lors que
le personnel aura revêtu le niveau de protection nécessaire, soit de manière strictement encadrée (passage
obligatoire par un sas pour le contrôle de contamination par exemple).

27
Q

zone exclusion ?

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal
(par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des
véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est
autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.

28
Q

zone de controle ?

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone
d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection
vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).

29
Q

zone de soutien ?

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas
entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection
particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon
déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des
PC, zone de remise en condition du personnel, etc.