Partie 2 Flashcards
La discipline requiert de la part de l’exécutant :
►la stricte observation des ordres reçus
►la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant
La discipline au feu impose :
►de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage…)
►de conserver son sang-froid et sa sérénité
►d’opérer en silence en toute circonstance
►de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
►de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative
Def zone d’exclusion :
Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.
Def zone contrôlée :
Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).
Def zone de soutien :
Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zone de remise en condition du personnel…
Le CdG sur les lieux de l’intervention :
Le chef de garde a l’initiative absolue des mesures à prendre et des moyens à engager. Il a le devoir de demander immédiatement les moyens supplémentaires qui lui sont nécessaires. La demande est faite sans attendre d’être en possession de tous les renseignements et avant même la mise en œuvre des premiers secours. Elle est transmise par radio, éventuellement par procédure prioritaire. Il se conforme aux règles précisées dans le BSP 115.2. Il doit arrêter ou renvoyer au plus tôt les secours qu’il estime devenus inutiles.
Le CdG au cours de l’intervention :
Le CdG à le droit et le devoir…
Le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir, même s’il y a refus de la part des occupants :
►cependant, dans les ambassades, légations et consulats, il ne pénètre qu’avec l’assentiment du chef de la mission ou de son représentant
►dans les palais nationaux ayant un commandement militaire, il doit se mettre, autant que possible, en rapport avec le commandant militaire ou son représentant
►dans le cas où il n’y a pas urgence et s’il rencontre de la résistance de la part des habitants, il fait appel au concours de la police
Le CdG au cours de l’intervention :
Le CdG
- Fait évacuer les locaux menacés
- Fait aérer tous les locaux
- S’assurer que la cause de la présence d’un gaz ait disparu
- Fait activer un PRV dont il désigne le responsable
- Renvoie les personnels et materiels lorsqu’ils ne sont plus utiles
Le CdG avant de quiter les lieux s’il n’a pas été relevé :
Il procède à une visite minutieuse de tous les tenants et aboutissants ainsi que des communications de toute espèce, autant à l’intérieur des locaux sinistrés que dans les maisons avoisinantes où l’action des sapeurs-pompiers nécessiterait de prendre des mesures :
►quand il le juge nécessaire, il met en place un service de surveillance et fait commander des rondes pendant et après ce service
►lorsqu’un service de surveillance est installé, le COS est transféré aux responsables successifs de ce service, qui en organisent les relèves. Ce service ne peut être réduit ou supprimé que par le chef de garde ou l’OGC du secteur à l’occasion des rondes périodiques
►ce dernier ne le supprime qu’après avoir repris le COS et acquis personnellement la certitude que tout danger a disparu
►lorsque des rondes sont commandées, elles sont effectuées conformément à la partie 3 - titre 3 - § 9
Le CdG au retour de l’intervention :
Le chef de garde se conforme aux règles définies au titre 7 de la partie 3 (opérations à effectuer au retour des interventions).
Lorsqu’il a constaté des anomalies ou des particularités de nature à intéresser le bureau prévention, il les signale dans son message de rentrée.
Éthique du SP :
Général CASSO
« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente t’apparaîtront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur »
Comportement général du SP :
Il doit faire preuve en permanence :
►d’altruisme : disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé
►d’efficience : capacité de rendement de performance
►de discrétion : attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer
Le secret professionnel :
Le secret professionnel est général et absolu, sauf pour les cas suivants :
►obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité
►lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause
Découverte d’une arme sur intervention :
Lorsqu’une arme est utilisée comme telle, qu’elle soit une arme d’origine ou par destination, les secours devront sans délai demander l’intervention des forces de l’ordre pour maîtriser le ou les individus. À contrario, en l’absence de notion de violence, seul le port ou le transport d’une arme de la 1re (armes de guerre et leurs munitions), de la 4e (armes à feu de défense et leurs munitions soumises à autorisation) ou de la 6e (armes blanches) catégorie constitue un délit pénal que le sapeur-pompier dans l’exercice de ses fonctions doit dénoncer.
En cas de doute, l’OGC est sollicité et la coordination médicale est contactée.
Découverte de stupéfiants sur intervention :
En cas de découverte de stupéfiants en intervention et même s’il s’agit d’un délit pénal, les secours doivent, avant toute décision d’information des forces de l’ordre, faire coïncider la notion de dénonciation avec celle de secret professionnel. Il faut faire la différence entre un simple consommateur, détenteur d’une faible quantité de drogue pour son usage personnel, et un passeur ou un trafiquant détenteur d’une quantité importante.
Dans le 1er cas, s’il y a un lien avec une victime, les secours doivent informer le médecin coordinateur de la suspicion de consommation. Dans le 2nd cas, l’appel des forces de l’ordre doit être réalisé discrètement mais sans délai, afin qu’elles réalisent la saisie de la drogue.