Participation politique Flashcards

0
Q

Qu’est ce que le suffrage censitaire ?

A

Seuls les élites sociales et politiques françaises pouvaient voter, on considérait que les brutes (ouvriers) et abrutis (paysans) ne pouvaient pas disposer de la constance, de l’indépendance et de la compétence nécessaire.

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1
Q

Pourquoi peut-on dire que l’histoire du droit de vote a connu des regressions ?

A

Car, le moyen âge, est l’époque à laquelle le suffrage est étendu à la généralité des habitants, femmes incluses, même si la souveraineté du peuple était non reconnue, le rôle était consultatif.

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2
Q

Quand a été proclamé le suffrage universel masculin ?

A

5 mars 1848

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3
Q

Exceptions du suffrage universel

A
  • femmes (obtenu par ordonnance du gouvernement le 21 avril 1944)
  • militaires (1945)
  • indigents
  • prisonniers déchus des droits civiques
  • domestiques (obtenu en 1848)
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4
Q

Majorité à 18 ans?

A

5 juillet 1974

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5
Q

Que prévoit la loi du 31 mai 1850?

A

Elimination d’un tiers du corps électoral au moyen de conditions de résidence mais ne fut jamais appliquée.

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6
Q

Pourquoi peut on parler d’une stabilité du vote électoral jusque dans les années 1960-70?

A

Le comportement de la plupart des élécteurs a en France, comme dans d’autres démocraties occidentales, était caractérisé par une importante stabilité, chaque lecteur ayant tendance à voter pour le même parti politique. Peu de place à l’indécision. Lié en grande partie à un vote de classe. Des attributs comme classe sociale, religion, lieu de résidence déterminaient largement le comportement électoral. GB, une enquête montrait que 80% des cadres supérieurs s’identifiaient en 1963 au Parti conservateur, 75% des travailleurs manuel non qualifiés au Labour Party.

France 1978 (éléctions législatives) : 23% des travailleurs indépendants ont voté à gauche, 55% des employés et ouvriers.

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7
Q

Modèles écologiques fondés sur le constat empirique de régularités des comportements politiques collectifs à l’échelle d’une région ou plus largement d’un territoire géographique donné ?

A

André Siegfried constate dans l’Ouest de la France, la stabilité spatiale des votes, depuis l’établissement du suffrage universel et, met en avant le poids déterminant de l’espace dans lequel les comportements politiques collectifs s’inscrivent. Il accorde une grande importance à la structure sociale : type de sol, mode de peuplement, régime de propriété…

  • Un sol granitique produit ainsi un terrain accidenté lequel impose un habitat dispersé sous forme de fermes possédées par quelques grands propriétaires terriens. Communauté qui tend à s’enfermer sur elle même, hiérarchisée, tendance à voter à droite.
  • Plaines calcaires ouvertes, communautés importantes, petits propriétaires, structures moins hiérarchisées, plus égalitaires. Vote à gauche.
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8
Q

Perspective historique dans l’explication des comportements éléctoraux ?

A

Paul Dubois, introduit des perspectives historiques, la clé des comportement électoraux réside selon lui dans certains événements historiques majeurs. Sarthe : marqué par des événements de la période révolutionnaire qui on par la suite alimenté une mémoire collective : vente des biens nationaux, conflits locaux, levées de soldats massives (surtout les paysans), constitution civile du clergé et repression des prêtres réfractaires.

Paysans de l’Ouest (1960)

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9
Q

Modèle psychosciaux ?

A

A partir des années 1940, venus concurrencer l’approche écologique, partiellement affaiblie par l’homogénéisation des comportements politiques.

  • Enquêtes menées à l’université de Columbia avec Paul Lazarsfeld, existence de préférences partisanes anciennes et durables, ancrées dans les traditions familiales. Campagne semble jouer qu’un rôle mineur, les 3/4 des électeurs républicains correspondent à la figure du WASP. (The people’s choice 1944)
  • Perspective amendée dans les années 1950 par des chercheurs de l’université de Michigan qui entendaient revaloriser des facteurs psychologiques individuels. La stabilité des comportements éléctoraux s’explique dans le cadre par un attachement affectif à l’un des deux grands partis américains. Cette identification partisane fonctionne comme un filtre, permettant l’interprétation de toute information dans un sens favorable au parti choisi. (The American Voter, 1960)
  • Modèle qui a trouvé une application en Frane avec Guy Michelat et Michel Simon, montrant que les variables lourdes comme la classe sociale et la religion déterminaient largement les comportements électoraux (1977)
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10
Q

Quand constate-ton une volatilité éléctorale accrue ?

A

A la fin des années 1960 aux Etats Unis et un peut plus tard en Europe.

Enquête de Hilde Himmelweit, en 1981, seulement 30% des Britanniques avaient toujours voté pour le même parti lors de six éléctions consécutives.

Philippe Habert, constat d’une mobilité accrue, au cours des années 1980, l’électorat français sanctionne le pouvoir en place. Surtout l’objet des classes moyennes salariées, jeunes, diplômés et idéologiquement modérés.

Variable religieuse qui s’érode. 20% des catholiques disaient assister à la messe le dimanche en 1966 contre 8% aujourd’hui, en France.

Croissance du tertiaire, remise en cause de la prédisposition des ouvriers à voter à gauche.
Partis de gauche : 2/3 des votes ouvriers de 1946 à 1956. Plus de la moitié jusque début des années 1980. Depuis, atténuation, au profit de l’extreme droite. 36% à l’élection présidentielle en 2007.

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11
Q

En quoi peut-on dire que les variables lourdes continuent de garder une certaine influence ?

A
Les catholiques continuent de voter plus à droite que les personnes ne se reconnaissant dans aucune religion. 35,9 en 2006 se sentent proches de la droite, contre 16,1 sans religion. 
31,7 protestants
39,3 juifs
10,7 musulmans,
sondage ifop.

60% des enseignants se sentent proches de la gauche, 53% des employés, 52% des ouvriers, 38% cadres, 31% artisans, 28% agriculteurs

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12
Q

Electeur actif, raisonnable, autonome libéré de la camisole de force des déterminants éléctoraux ?

A

Valdimer O. Key JR. dès 1966, les électeurs qui changent de préférences politiques entre deux élections ne sont selon lui, ni plus ni moins rationnels que les électeurs fidèles à un parti, ni moins instruits, ou politisés.

Critique relayée par Norman H. Nie, Sidney Verba et John R. Petrocik, l’identification partisane a connu une profonde érosion aux Etats-Unis. La proportion d’électeurs mobiles s’accroit, renforçant le “ vote sur enjeux “, les questions jugées importantes au moment de chaque élection. Electeur moins prévisible. The changing american voter 1976.

  • Anthony Downs, electeur est appréhendé comme un homo oeconomicus, doté d’une rationalité lui permettant d’ajuster les moyens aux fins poursuivies. Selectionne une offre partisane en fonction du bénéfice économique et symbolique qu’elle est susceptible de procurer, examiner les performances passées, promesses. Les changements de comportements résulteraient plus des modifications des offres politiques.
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13
Q

Electeur consommateur ?

A

Himmelweit : l’élécteur choisit parmi les biens politiques (candidats, partis, programmes, etc) qui lui sont proposés, en fonction de ses votes passés, des préférences dont il a hérité et de l’influence des groupes auxquels il appartient. Rationalité est donc réductible au seul vote du porte monnaie. Réévalué compte tenu de l’offre à chaque élection.

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14
Q

Effets limités des campagnes électorales ?

A

De l’après guerre aux années 1970, les études électorales ont considéré ma campagne comme facteur secondaire du choix electoral. Effets limités.

  • Modèle de Columbia : vote par des caractéristiques sociales des électeurs : classes, confession, résidence urbaine ou rurale… Campagne a des effets mais seulement de renforcement des prédispositions et de mobilisation des électeurs.
  • Angus Campbell et ses collaborateurs, les caractéristiques sociales des individus qui déterminent le vote mais des variables d’attitudes politiques rassemblées sous le concept d’identification partisane c’est à dire l’attachement à un parti politique. Socialisation politique : famille, école…
  • Modèle écologique français : facteur géographique, historique, sociologique. Effets de variables à LT dans le comportement électoral. Si la géologie fait le vote (Siegfried), il est inutile de s’attarder sur les caractéristiques de CT des joutes électorales.
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15
Q

Revalorisation des facteurs à CT, de l’électorat ?

A

A partir de 1970, la volatilité des comportements éléctoraux a impliqué une revalorisation des facteurs de CT. Campagne qui occupe une place importante. Médiatisation accrue, télévision à partir de 1952-56 aux USA, 1965 en France. Qui ajoute aux moyens traditionnels (réunions, affichages, journaux…) des moyens nouveaux (TV, sondages, publipostage, marketing, téléphonie…). + Poids plus lourd de l’expertise et de la professionnalisation qui renchéri le cout de la campagne. Cout total présidentielle et legislative aux USA en 2000 : 3 milliards de dollars. Elections sénatoriales : 88% des cas, le vainqueur est celui qui a dépensé le plus de fonds. 92% pour chambre des représentants.

2008, Obama a dépensé 640 millions, 3x plus que John McCain.

France, plafond légal 32 millions d’euros pour les deux tours de la présidentielle.

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16
Q

Mythe de l’effet de campagne ?

A

Le rôle accru que jouent les campagnes electorales n’induit par que celles ci influencent de manière directe ou seulement, les comportements électoraux. Mythe. Né durant l’entre deux guerres après l’usage extensif des moyens radiophoniques et de propagande politique (affiches, fêtes…) par les régimes fascistes et nazis. Serge Tchakhotine Le viol des foules par la propagande politique.

Rationalité limitée, inscrite dans des préférences forgées dans le LT.

Un sondage réalisé pendant la présidentielle de 1995, indiquait que les sources d’information privilégiées par les électeurs étaient les suivantes : JT (43%), journaux (32%), émissions politiques (28%), radio (23%), émissions satiriques (13%).

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17
Q

Effet d’agenda

A

L’impact des médias sur la saillance des enjeux perçus par l’opinion. Une campagne électorale peut ainsi être centrée sur un enjeu qui avait initialement une importance restreinte (fracture sociale, sécurité…)

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18
Q

Effet de cadrage (framing)

A

Le mode de présentation d’un fait affecte sa signification. Exemple : un traitement épisodique de la pauvreté faciliterait une imputation de la responsabilité aux pauvres, alors qu’un traitement thématique, approfondi favoriserait la reconnaissance d’une responsabilité collective, défaillance des politiques publiques.

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19
Q

Effet d’amorçage (priming)

A

L’influence des médias sur les critères retenus pour évaluer et produire des jugements politiques. Les problèmes consacrés par les médias peuvent devenir des critères d’évaluation des programmes des candidats.

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20
Q

JT et campagne ?

A

Une enquête Baromètre politique français Cevipof, 2007 a par exemple, noté que si le journal télévisé regardé pendant une campagne (TFA plutot que FR2) avait de l’importance, les effets produits avaient été variables, les electeurs sont globalement soumis aux mêmes informations.

21
Q

Abstention aux présidentielles 2e tour ?

A
16% 1965
31% 1969
13% 1973
14% 1981
20% 2012
22
Q

Participation mpyenne aux éléctions nationales en europe occidentale

A

3% moins élevée pour la période 1985-1989 par rapport à la période 1945-1949.

Certains pays sont épargnés notamment ceux où le vote est obligatoire Grèce, Belgique et Italie. Pays scandinaves, très faible baisse.

Forte hausse dans certains pays comme GB, Autriche Luxembourg. Allemagne avec la réunification. Suisse. USA / Canada.

23
Q

Abstension = intégration politique insuffisante ?

A

Pourcentage d’abstention et de non inscription relativement élevé dans les classes sociales défavorisées, ainsi que chez les jeunes et les plus agés. Insertion fragile. Alimentée de plus par un sentiment d’incompétence, fonctionnant comme un cens caché (Daniel Gaxie). Chômage, précarité, faiblesse des liens familiaux, syndicaux, religieux…

44% des ouvriers disent s’intéresser à la politique, 49% des agriculteurs, 58% des artisans, 72% des enseignants, 79% des professions libérales. 80% des diplomés de l’enseignement supérieur, 47% des sans diplomes.

24
Q

Limites de l’explication en terme d’intégration ?

A

Un tiers des electeurs votent à toutes les éléctions, 2/3 s’abstenant à certaines occasions.

La hausse de l’abstention concerne de surcroit, tous les groupes sociaux et toutes les classes d’âges.

Abstention : comportement rationnel ?
La probabilité qu’un élécteur donné influence le résultat final est presque nulle. Cout devrait donc aboutir à une abstention massive.
+- le raisonnement de Mancur Olson. “passager clandestin”.

25
Q

Abstention fruit d’un electeur stratège ?

A

L’abstention serait donc le propre davantage d’un électeur stratège que d’un électeur apathique (Françoise Subileau). L’abstentionniste exprimerait pas son acte, une stratégie de boycott délibéré (consigne d’abstention du PCF en 1969), distance à l’égard d’une classe politique censée servir ses intérêts particuliers, brouillage des clivages gauche/droite. Routinisation ou perte de sens de l’acte électoral.

26
Q

Abstention selon enjeux ?

A

Peu d’enjeux, abstention plus élevée. Plus d’enjeux abstention plus faible. Exemple Etats Unis en 1992 pour les présidentielles, l’outsider Ross Perot peut expliquer une participation accrue de 5 points.

France quand droite / gauche, permettre une alternance, moins d’abstention. 2007 : FN au 2e tour, moins d’abstention. Juin 2007, les législatives connaissent une abstention sans précédent, apparaissent comme une simple ratification de la présidentielle, “les jeux sont faits”.

27
Q

Abstnetion selon les types d’éléctions ?

A

Second tour de la présidentielle connait généralement moins d’abstention.

Présidentielles
Legislatives
Cantonales
Régionales
Européennes

Faible abstention pour un enjeu important exemple Maastricht en 1992.
Abstention record sur la nouvelle calédonie, quinquennat (2000 avec 75%).

28
Q

Vote protestataire

A

A connu une progression en europe dans les années 1980-90, montée en puissance des partis populistes, d’extreme droite prétendant s’opposer aux establishments politiques, des partis d’extreme gauche et des revendications régionalistes et anti-fiscalistes. LA ligue du Nord en Italie, Chasse peche nature et traditions en France; etc.

En France, les suffrages en faveur des partis “hors systeme” ne représentaient que 3 à 6%du total des suffrages exprimés dans les années 1960 et 1970. Fin 1980, il a dépassé 10% du total des suffrages. 20% en 1995 (1er tour presidentielle, 35% en 2002). ouvrant un cycle de “politisation négative” (P. Perrineau)

FN + extreme gauche et J Cheminade : 31% des suffrages exprimés.

29
Q

Français mal représentés ?

A

Seule une minorité de Français semble aujourd’hui avoir le sentiment d’être bien représentée par au moins un parti, 30% en mars 2006. Abstention = prise de parole ou défection A. Hirschman.

30
Q

Approche fonctionnaliste de la socialisation ?

A

Talcott Parsons a proposé dans les années 1950, une théorie de la socialisation, pour que la société puisse survivre, reproduire sa culture, et sa structure sociale, elle ne peut le faire qu’en amenant ses membres à intérioriser les croyances sociales et à devenir à leur tour des agents socialisateurs. La socialisation est donc un mécanisme de reproduction essentiel à la stabilité du système politique.

Enquêtes dans les années 1950, équipes américaines, montrent qu’une grande partie des comportements politiques paraissaient être en grande partie déterminés par la transmission familiale.

31
Q

Approche remettant en question la socialisation fonctionnaliste ?

A

Dans les années 1960, des enquêtes ont montré que ce mécanisme ne concernait qu’ un enfant sur 2, et que quand il était opérant était associé à un grand flou idéologique. David Easton, l’hypothèse de l’identification partisane n’est pas pertinente, la socialisation n’en demeure pas moins un mécanisme de reproduction, mais cette fois des principes de base de l’organisation politique et non des préférences partisanes. L’enfant va apprendre les règles électorales, les partis politiques…

32
Q

Mécanisme de reproduction sociale ?

A

La socialisation est perçue comme un mécanisme de reproduction sociale, mais au service cette fois d’une domination de classe. P. Bourdieu et JC. Passeron, l’école met en oeuvre une violence symbolique qui légitime la reproduction des inégalités sociales. Reproduction rendue possible par l’incorporation d’un habitus correspondant largement à une classe sociale. Il existe donc plusieurs cultures au sein de la société, si une culture collective politique peut être repérée, elle est construite par les élites. La culture des dominés favorise un sentiment d’incompétence.

33
Q

La socialisation comme construction

A

L’approche contructiviste de Peter Berger et Thomas Luckmann, la socialisation n’est plus abordée à partir de la seule période de l’enfance : socialisation primaire et secondaire. Processus de renouvellement permanent des croyances et pratiques. Processus actif de construction, déconstruction et de reconstruction d’identités.

+- les conclusions de Jean Piaget, dans les années 1960, il souhait passer d’une socialisation passive à la durkheim à une socialisation active et interactive.

34
Q

Thèse de la socialisation politique

A

Annick Percheron, 1970’,

  • la personne n’est pas passive, acteur à part entière de sa propre socialisation. Processus continu de construction d’une identité complexe.
  • Socialisation ≠ adaptation à une culture donnée, nationale ou de classe et considérée comme immuable. La personne socialisée appartient à plusieurs groupes, dont les croyances peuvent être contradictoires. Groupes qui peuvent être dotées d’une culture politique hétérogène.
  • Pluralité des milieux de socialisation, le contexte politique et évenementiel peut avoir une influence.

Les enquêtes menées montrent l’existence de cycles politiques correspondant aux ages.

Entre 10-11 ans et 13-15 ans, le rapport au politique connait d’importants changements. Ainsi qu’à différents moments de la vie adulte. L(‘étude du vocabulaire des enfants montre qu’ils assimilent très progressivement l’environnement politique, vers 10 ans, ils manifestent, en France, une hostilité aux termes à connotation conflictuelle, partis, syndicats… mais intègrent plus facilement les emblèmes de la communauté nationale et les institutions…république, démocratie, vote…
La connaissance de la politique n’est pas strictement liée au niveau social des parents. 13-18 ans, elle ne varie que de quelques points entre les enfants d’ouvriers, de cadres, d’agriculteurs. Davantage l’intérêt et le rapport à la politique qui varient : les enfants d’ouvriers acceptent, plus facilement, un vocabulaire conflictuel.

35
Q

Milieux de socialisation politique

A
  • Famille : lieu privilégié de la socialisation, la transmission des préférences idéologiques des parents aux enfants est de l’ordre de 50% en France et de 44% aux Etats-Unis. 59% des enfants français ayant deux parents à gauche font de même.
  • L’école : role non négligeable dans la socialisation politique. Influence tend à décliner pour Percheron. Transmission par des contenus, le type d’enseignement (autoritaire, participatif) et environnement (relations entre élèves, autorités)…
36
Q

Incitations selectives pour lutter contre le free rider de Olson ?

A

Closed Shop : monopole des syndicats sur l’embauche

Services offerts à prix inférieurs à ceux du marché

37
Q

Adhésion à un parti

A

Minorité. 5% en France et USA. Militantisme en déclin,

450.000 en 2012 d’adhérents, 1 adulte sur 100.

Dans l’ensemble, 90% des citoyens n’ont aucune activité politique spécifique. en dehors des échéances électorales.

38
Q

Associations

A

Un tiers des plus de 16 an sont engagés dans une association. REgain de participation ?

Multiplication des manifestations, 7500 à 8000 par an.

39
Q

Formes traditionnelles en déclin et d’autres formes se développent ?

A

D’autres formes apparaissent, privilégient les enjeux de société, immigration, chpmage, environnement… Actions protestataires en regain, occupations d’usine, lobbying se développe. Mutation.

40
Q

Théorie de la mobilisation des ressouces ?

A

Anthony Oberschall, Charles Tilly mettent l’accent sur le rôle des réseaux de socialisation préexistants. Ces structures sociales évolent dans le temps, favorisant ou non l’engagement et influençant les types de mobilisation. L’appartenance à une classe sociale, ou l’occupation d’une même position sociale sont donc susceptibles d’influencer la propension à l’engagement.

41
Q

Etroite corrélation entrenposition sociale élevée et participation active ?

A

LEs femmes sont aussi moins intéressées par la politique que les hommes (35 / 53%) et moins pretes à manifester (47% / 57%). Les étudiants, enseignants, cadres supérieurs, professions libérales, intermédiaires sont plus impliquées.

Des enquêtes ont montré que la faible participation politique des jeunes devait moins être appréhendée comme un effet de leur positin ou de leurs origines sociales mmais comme un effet âge, la participation croit avec l’âge, maximum vers 30-40 ans. Diminue ensuite au delà de 65 ou 75 ans.

Le contexte social peut favoriser l’engagement : mai 1968, guerre Viet Nam…

42
Q

Rôle central joué par l’organisation ?

A

John D. MacCarthy et Mayer Zald, ont monté le rôle central joué par l’organisation dans les mouvements sociaux, aucune mobilisation ne peut avoir lieu si l’organisation ou le groupe ne se comportent pas en entreprises, recourant à des ressources diversifiées (militants, experts, argent, médias) et professionnalisant. Les leaders doivent être capables d’utiliser des symboles et un langage mobilisateur et de renforcer la cohésion du groupe. LEs techniques de mobilisation peuvent jouer un role crucial pour recrutement de militants ou pour fidéliser. Réunions, stages, écoles, rencontres conviviales…

43
Q

Clientélisme et participation ?

A

L’adhésion à un parti, syndicat peut parfois s’expliquer par une relation de type clientéliste. Les partis, les syndicats, les associations peuvent s’assurer de la loyauté de leurs militants en distribuant des rémunérations matérielles directes comme emplois, postes… ou indirectes : réseau, fonction d’experts…

Mais n’explique pas tout : convivialité, valorisation de soi, acquisition d’une culture. Accent sur la dimension identitaire de l’engagement. Doug MacAdam sur les participants du Freedom summer, à l’inscription des noirs sur les listes électorales a notamment montré le rôle déterminant de l’existence d’un entourage familial favorable à l’engagement et l’importance du militantisme dans la construction de l’identité personnelle.

44
Q

Mouvements protestataires ?

A

Revendications s’inscrivent dans trois principaux registres : corps (santé, identité sexuelle) ; environnement et identités culturelles.

45
Q

NMS ?

A

Feminisme, écologie, pacifisme, droits de l’homme, consommation groupes contre culturels, groupes homosexuels, régionalistes, étudiants….

Revendications universalistes ou centrées sur des groupes particuliers. Remise en cause de l’ordre social, culturel et politique.

Développement de formes d’organisations et d’actions inédites.
REfusent la centralisation et délégation d’autorité, et privilégient des procédures démocratiques comme assemblée générale, controle des dirigeants. Formes peu institutionnalisées sont privilégiées comme si-in, occupation des locaux, grèves de la faim et dimension ludique mise en avant comme la gay pride.

46
Q

NMS non inédit ?

A

Les revendications, les formes d’action des NMS ne sont pas inédites. Les valeurs morales et politiques auxquelles les militants adhérent sont l’héritage du siècle des lumières.

Mouvements pour la paix existait déjà avant la 1ere Gm. Un mouvement homo est apparu dans les années 1920 en Allemagne. Les occupations d’usines ou les marches des chomeurs dans les années 1930.

Malgré une volonté de non instituionnalisation, Green Peace s’est doté d’un bureau central, dirigé par un personnel qualifié.

47
Q

Valeurs post-matérialistes?

A

Ronald Inglehart

48
Q

noyau des nms ?

A

Issu des nouvelles classes moyennes : niveau d’éducation élevé, une sécurité économique relative, souvent un emploi dans le secteur public. Ne revendiquent pas une conscience de classe. Certains éléments traditionnels à côté avec des classes moyennes comme paysans, commerçants, artisans… dont les intérêts peuvent parfois coincider avec ceux des NMS.

49
Q

Un inégal développement ?

A

Les NMS n’ont pas acquis la même importance dans tous les pays d’Europe de l’Ouest. Un tiers en France au milieu des années 1970. La moitié en suisse, 3 quarts en Allemagne et PB.

Mobilisations les plus importantes :

France : anti racisme ou mouvements de solidarité, anti nucléaire, mouvement écologiste et pacifisme.

Allemagne / PB : rejet du Nucléaire

+ Suisse avec les mouvements contre culturels dont le mouvement squatter.

Et partout : altermindialisme, droit au logement, sans papiers…

50
Q

Succès d’un NMS ?

A

Cela dépend de la “ structure des opportunités politiques “ pour Sidney Tarrow, le succès des mobilisations dépend en premier lieu du contexte politique immédiat. LE mouvement des étudiants en 1986 en France contre la loi Devaquet a ainsi bénéficié du contexte de la cohabitation.

51
Q

Quelques éléments sur la présidentielle de 2012

A

Pour la première fois, un président sortant a échoué à remobiliser son électorat de 2007 et est distancé par son concurrent direct, François Hollande 28,63%, écart de 500.000 voix. 17,9% des suffrages pour LePen, 6millions.Score historique, dédiabolisation du FN. Très bon score dans les milieux ouvriers et employés.

Echec de F. Bayrou qui perd la moitié de son électorat. Remise en question d’un hypercentre.

6 mai, François Hollande remporte à courte majorité l’éléction avec 51,64%. Bénéficié d’un fort rejet anti-sarkozy.

REcord de votes blancs 6% 3x plus qu’au premier tour. Si on ajoute les abstentionnistes, 18,9%, 11 millions de Français ont refusé de se rallier à l’un ou l’autre.

Legislatives : FN 13,6%, Modem 1,8%

Situation inédite dans l’histoire de la 5e republique : PS : 23/26 régions, majorité des départements, grandes billes du pays.