PART 3 TITRE 3 MARCHE GÉNÉRALE DES OPÉRATIONS « INCENDIE » Flashcards

1
Q

(MGO) « incendie » comprend 10 phases :

A
❶ Reconnaissances
❷Sauvetages et Mises en sécurité
❸ Établissements
❹ Ventilation
❺ Attaque
❻ Protection
❼Déblai et Dégarnissage
❽ Surveillance
❾ Rondes
❿Retour d’expérience (RETEX)
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2
Q

RECONNAISSANCES

Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à

A

►procéder sans délai aux sauvetages
►rechercher le renseignement auprès des requérants ou personnes présentes sur les lieux
►rechercher d’éventuelles victimes
►cerner les limites du sinistre
►déterminer la nature des matières en combustion
►déterminer le mode d’extinction approprié
►définir les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir

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3
Q

TOUR DU FEU : RECONNAISSANCE DU COS

En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu (6 faces du sinistre) afin :

A

►de se faire une idée générale de la situation
►de demander les moyens qui lui semblent nécessaires
►d’ordonner immédiatement les premiers sauvetages.

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4
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA RECONNAISSANCE

A

►les reconnaissances sont menées tout au long des opérations jusqu’au message « reconnaissances terminées »
►le COS doit avoir une connaissance précise des locaux qui ont été visités (marquage et compte rendu)
►les reconnaissances peuvent être confiées par le COS à des chefs de détachement ou de secteur, qui affectent des binômes à cette mission afin de mener de front plusieurs reconnaissances partielles
►en infrastructure, seule la notion de victime ou de sauvetage à réaliser justifie l’engagement immédiat d’un binôme de reconnaissance sur ordre, sans la mise en place préalable d’un « binôme de sécurité », du TGR et de l’établissement d’un moyen hydraulique. En superstructure, proscrire toute modification aéraulique volontaire (ouverture de fenêtre). Les intervenants réalisent souvent leurs actions dans le « temps de vulnérabilité »
►aucune face du sinistre ne doit être négligée (reconnaissances cubiques, puis concentriques) et tous les locaux menacés doivent être évacués
►les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage, hormis dans le cas express d’un sauvetage
►un binôme engagé en reconnaissance est indissociable et l’utilisation d’un tableau de gestion des reconnaissances (TGR) est obligatoire, ainsi que la présence d’une équipe de sécurité (les reconnaissances à vue ne nécessitent pas d’équipe de sécurité)
►en présence d’ascenseur et/ou de monte-charge, ceux-ci doivent être ramenés au niveau d’accès des secours et bloqués en position ouverte

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5
Q

DEF Reconnaissances d’attaque

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.

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6
Q

DEF Reconnaissances périphériques

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.

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7
Q

DEF Reconnaissances à vue

A

Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.

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8
Q

DEF Confinement

A

Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.

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9
Q

DEF Évacuation

A

Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.

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10
Q

EVAC Dans les établissements hospitaliers ou les structures d’accueil pour les personnes âgées, on privilégiera si possible et par ordre de priorité :

A

►le confinement
►le transfert horizontal
►le transfert in-situ

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11
Q

DEF Sauvetage

A

Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.

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12
Q

DEF Mise en sécurité

A

Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.

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13
Q

VENTILATION

Action qui consiste à :

A

►mettre en œuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique
►mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre
►maîtriser le sens du tirage

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14
Q

PRINCIPES DE VENTILATION :

A

Ventilation naturelle
Courant d’air obtenu sans moyen mécanique. Elle consiste en un balayage de l’air.

Ventilation mécanique
Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une dépression. Elle regroupe le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle

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15
Q

TACTIQUES DE VENTILATION :2

A

Ventilation de protection
Elle consiste à mettre un compartiment en surpression, afin de le protéger des fumées et des gaz chauds.

Ventilation d'attaque
Elle consiste à créer un tirage favorable pour les porte-lances. 
Elle contribue également à réduire 
.le risque d’embrasement généralisé, 
.améliorer la visibilité, 
réduire la chaleur ambiante
protéger les voies de communication.
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16
Q

DÉBIT OPTIMAL

Le débit des lances doit être en rapport avec l’intensité du foyer :

A

►si le débit est insuffisant par rapport à la violence du feu, il se produit des retours de flammes et de vapeurs souvent dangereux pour les porte-lance
►si la quantité d’eau est trop élevée (attaque massive), le rapport entre la masse d’eau utilisée et celle nécessaire à l’extinction occasionnera des dégâts plus importants (ruissellement, production excessive de vapeur, infiltrations…

Le DÉBIT OPTIMAL, qui se situe entre ces 2 limites, est appelé « DÉBIT TACTIQUE ».

17
Q

PORTE-LANCE Avant de pénétrer dans un local

A

►se placer dans la position la plus basse possible, à l’écart des effets d’une éventuelle explosion et en dehors de l’axe de l’ouvrant
►si l’accès est fermé, ne l’ouvrir que lorsqu’il a de l’eau à sa lance
►procéder au test de la porte au moyen de sa lance (le test avec la main n’est pas systématique)
►rechercher les signes d’alarme significatifs des accidents thermiques
►s’ils sont perceptibles, en rendre compte immédiatement à son chef d’agrès
►tant que le risque d’accident thermique est prégnant, il règle sa lance en jet diffusé d’attaque ►prévoir un chemin de repli jusqu’à une zone en sécurité
►après avoir ouvert l’accès, tester le plafond de fumées par une courte impulsion dans sa direction :

• si l’eau est transformée en vapeur, il y a danger. Le porte-lance poursuit le refroidissement :

Par courtes impulsions « ouvrir/fermer », en dirigeant le jet dans le plafond de fumée (environ une demi-seconde)

Puis par crayonnage, si nécessaire, sur une zone plus large en traçant l’une des lettres ou chiffre suivants « T, Z, O, 8 »

il ne pénètre et progresse dans le volume sinistré que lorsque ce danger a disparu, conformément à l’alinéa suivant

• si l’eau retombe en gouttelettes, le porte-lance peut débuter sa progression

18
Q

Lorsqu’il pénètre dans un local, le porte-lance doit :

A

►explorer le local dans la position la plus basse possible, par avancées successives de 1 à 2 m, en évitant de rester dans l’axe porte/fenêtre et en testant le plafond à chaque avancée, selon les modalités décrites précédemment

►apercevant les signes d’un phénomène thermique imminent, le porte-lance doit, suivant sa position :
• sortir du local
• se protéger derrière tout écran (mur, paroi, meuble ou porte…), tout en refroidissant le local sinistré par impulsion ou crayonnage
• se mettre en position de survie en se jetant au sol, tout en actionnant un jet diffusé de protection au-dessus des casques des intervenants, si le phénomène thermique se déclenche tandis que du personnel est encore présent dans le local concerné

19
Q

Lors de la manœuvre de sa lance, le porte-lance doit :

A

►se placer au point d’attaque désigné par son chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et d’éventuels retours de flammes
►employer le jet le plus adapté au sinistre, en respectant le débit commandé
►dès qu’il constate une baisse anormale d’arrivée de l’eau à la lance, se replier, rendre compte et remédier à l’anomalie
►chercher à arrêter la propagation, si possible du côté le plus menacé, puis manœuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité
►s’avancer prudemment, en se tenant le plus près possible du sol, dès lors que le jet de sa lance n’atteint plus la base des flammes
►n’utiliser que l’eau strictement nécessaire à l’extinction.
Pour cela, il doit :
• fermer sa lance lors de ses déplacements
• attaquer directement le foyer proprement dit, seulement après avoir neutralisé le risque majeur des effets thermiques
• prendre soin de ne pas diriger le jet constamment sur le même point, de ne pas atteindre les vitres et objets que l’eau peut dégrader

20
Q

• En présence d’un risque électrique :

A

►ne pas diriger le jet de sa lance vers les installations électriques, porter attention aux eaux de ruissellement et aux fils qui pendent
►manœuvrer en jet diffusé d’attaque exclusivement
►se mettre en sécurité à la moindre sensation de picotement

21
Q

Dans tous les cas, le porte-lance doit

A

►se maintenir en liaison permanente avec son équipier et son chef d’agrès et, autant que possible, avec un binôme voisin
►rendre immédiatement compte de tout changement de situation

22
Q

PROTECTION Elle nécessite généralement :

A
►le bâchage 
►l’évacuation de l’eau 
►l’assèchement 
►le déménagement (exceptionnel) 
►l’aération 
►l’étaiement léger
23
Q

DEF PROTECTION

A

Opération qui consiste à limiter le plus possible les dégâts occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur et les fumées lors d’un incendie, puis à protéger les biens d’intempéries extérieures.

24
Q

DEF Déblai

A

Opération qui consiste à déplacer les décombres et les objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu. Le déblai peut être mené conjointement à l’attaque pour faciliter l’extinction.

25
Q

DEF Dégarnissage

A

Opération qui consiste à gratter les éléments de construction, murs, poutres et planchers pour en retirer la couche de résidus de combustion, afin de s’assurer de l’extinction au cœur du matériau et de prévenir une reprise de feu.

26
Q

Il existe 2 types de rondes :

A

❶ les rondes effectuées au cours d’un service de surveillance (avant le message « intervention terminée »)
❷ les rondes programmées à l’issue du message « intervention terminée »Elles sont effectuées a minima par un chef de garde du secteur.

27
Q

AVANT LE MESSAGE « INTERVENTION TERMINÉE

A

La 1re ronde est effectuée environ 2 heures après la mise en place du service de surveillance, puis environ toutes les 4 heures.

La dernière ronde est obligatoirement effectuée de jour, en présence du COS le plus élevé de l’opération, et avec une caméra thermique. Il est en effet le seul à pourvoir clôturer l’opération.

28
Q

9.3. OPÉRATION TERMINÉE

Le COS le plus important de l’opération doit donc veiller à la clôture de l’opération dans ADAGIO qui impose :

A

►la remise en disponibilité de tous les moyens engagés
►la rédaction du message de rentrée
►la validation d’un CRI
►la validation de questions spéciales à des fins de statistiques chaudes

29
Q

PRINCIPE RETEX PERMET DE: X9

A

Il permet :
►de rectifier certains gestes ou actions
►de faire des rappels de règlements
►de prendre éventuellement le témoignage direct de son équipage ou du personnel en poste
►de prendre en compte certaines faiblesses qui devront être travaillées lors des séances de préparation opérationnelle
►de partager sur une bonne pratique
►de faire un point de situation de l’intervention vécue afin d’améliorer la vision globale du personnel qui dans l’action et selon sa responsabilité n’en détient qu’une vue partielle
►d’être en mesure de faire un point de situation sur l’intervention à son chef de centre ou chef de groupe
►de faire connaître à la chaîne RETEX tout élément jugé intéressant
►de jauger le caractère sensible voire le potentiel traumatique d’une intervention et auquel cas d’initier un défusing