parasitologie finaux Flashcards
Pourquoi faire des analyses de laboratoire (5 aspects)
- -Pour poser un diagnostic chez un animal malade
- Pour dépister certaines maladies chez un animal apparemment en santé
- Pour choisir le médicament le plus approprié pour l’animal visé
- Pour évaluer la charge parasitaire et ainsi décider si un traitement s’impose
- Pour vérifier l’efficacité d’un traitement
Différence entre test diagnostic direct et indirect
Direct : Identification certaine du parasite
(Sang, selles, LCR, urine
Examen direct, observation microscopique
Méthode de concentration)
Indirect : Identification de facteurs découlants de l’infection du parasite
5 critères pour identifier les œufs de parasites
- Couleur
- Taille
- Forme
- Contenu
- Paroi
4 qualités d’un médicament idéal
- Grande marge de sécurité (santé)
- Facile à administrer (Topique, injectable, per os..)
- Sans résidu pour les animaux destinés à la consommation humaine
- Absence d’apparition de résistances
Garantir et maximiser l’activité des antiparasitaires (conseils)
- Utiliser de bons outils de diagnostic
- Bien connaître la biologie des parasites
- Se familiariser avec quelques médicaments
- Lire attentivement l’étiquette
- S’assurer que l’animal reçoit la dose
Connaître le mode d’action des 4 groupes principaux avec des exemples
- Action moléculaire (Metronidazole) : Fixe l’ADN → erreurs de réplications. (Giardia)
- Action structurale (Benzimidazoles) : Inhibition de la polymérisation des tubulines. (Giardia, nématodes, cestodes) (Praziquantel) : Altération du tégument des cestodes + permet adhésion immunoglobulines et cellules inflammatoires
- Perturbation du métabolisme énergétique (Benzimidazoles) : Efficace contre parasites tissulaires. Interagissent avec plusieurs niveau des cycles enzymatiques (transport glucose, transport électron, cycle mitochondrial)
- Interférence des neuromédiateurs : + vieux et + récents. Efficace contre parasites situés dans le tube digestif. Toxicité possible pour l’hôte car médiation des mm neuromédiateurs.
Définition de l’index thérapeutique et pourquoi c’est important
Facteur par lequel on peut augmenter la dose d’un médicament sans avoir d’effets clinique indésirables chez l’hôte. (Ex. Fenbendazole 100x la concentration suggérée avant effet néfaste
Importance: permet de connaître l’importance de la précision exacte d’une dose par rapport au poids d’un individu. Donne une idée de la marge d’erreur possible ( a/n de la quantité administrée de médicament) avant d’avoir des effets indésirables.
Connaitre le protocole de prévention et traitement chez les chiots et chatons de moins de 6 mois (tous les détails)
- Traitement anthelminthique (efficace contre Toxocara spp.) à 2,4,6 et 8 semaines + 1 fois par mois jusqu’à l’âge de 6 mois (chien + chat). Permet élimination T. canis (acquis avant la naissance) et T. cati (acquis par le lait)
- Les mères des chiots et chatons devraient être traités au même moment que leur progéniture.
- Examens fécaux 2x pendant première années de vie (2-3 mois et 7-9 mois)
- Planification des traitements et produits en fonction de la situation géographique
- Traiter chiens et chats pour Giardia SEULEMENT SI SYMPTOMATIQUES
- Traiter chiots pour vers de coeur de façon préventive à chaque mois au maximum à l’âge de 2 mois si dans zone endémique
- Traitements préventifs contre les tiques selon le risque (zone et saison) surtout si présence de Ixodes scapularis
- Traitements préventifs contre les puces selon le risque (zone, contacts avec d’autres animaux et saison)
Connaitre le protocole de prévention et traitement chez les chiens et chats de plus de 6 mois (tous les détails)
- Au moins 1 coproscopie annuelle pour évaluer risques d’infection parasitaire
- Tenir compte : Style de vie, Emplacement géographique, État de santé
- Poser les questions suivantes :
- Y’a t’il des jeunes enfants à la maison? En contact régulier avec vos animaux?
- Y’a t’il des individus immunodéprimés à la maison? En contact régulier avec vos animaux?
- Y’a t’il des femmes enceinte ou en risque d’être enceinte dans la maison? En contact régulier avec vos animaux?
- Est-ce que votre animal est un animal de service?
- Est-ce que votre animal entre souvent en contact avec des endroits hautement contaminés? (Chenils, parc à chiens, etc.)
- Est-ce que votre animal a accès à la faune sauvage? (Rongeurs, oiseaux, cervidés, lapins, carcasses de bétail et poulpes géants)
- Est-ce que votre animal erre librement?
- Est-ce que votre animal est nourri avec de la viande ou des organes crus?
SI OUI À UNE QUESTION : COPROSCOPIE 3-4x/AN, TRAITEMENTS PROPHYLACTIQUES ET VERMIFUGATION SELON LA COPROSCOPIE ET PRÉVENTION (1x/MOIS à 3-4x/AN)
SI NON À TOUTES LES QUESTIONS : COPROSCOPIE 1-2x/AN, TRAITER SELON LA COPROSCOPIE ET LA PRÉVENTION. SI ANIMAL VA RAREMENT À L’EXTÉRIEUR -> TRAITER SANS COPROSCOPIE 1-2x/AN
Définition de résistance aux vermifuges (incluant l’impact sur la santé et l’économie)
Capacité d’un parasite à survivre à une dose d’antiparasitaire à un traitement antiparasitaire donné à la dose normale
Conséquences
santé : Souffrance animale
Coûts : Directs —> Diagnostics, traitements et mortalité
Indirects —> Perte de productivité et de capacité de travail
Facteurs contribuant à la résistance (en général)
-Facteurs du parasite :
Génétique et biologie
- Facteurs de gestion : Traiter trop souvent Traiter tout le troupeau Déparasitage “stratégique” Sous-dosage
-Facteurs de médicaments :
Niveaux de médicaments sub-thérapeutiques suite au traitement thérapeutique initial
Facteurs influant la résistance chez les vers
- La pression du vermifuge (fréquence et chronologie du traitement)
- L’efficacité du médicament
- Le flux de gènes(l’introduction de génotypes sensibles d’ailleurs)
- Le temps de génération et la fécondité des vers
- La fréquence des allèles de résistance avant le médicament l’utilisation
- Le nombre de gènes impliqués et la dominance ou la récession de ces gènes