Obésité, profil psychologique et psychothérapie Flashcards

1
Q

Nommer les principales classes de déterminants du poids avec quelques exemples.

A
  • Biologique :
    -génétique, maladie, âge, sexe,…
  • Psychologique :
    -faible estime de soi, régulation des affects(émotion), impulsivité
  • Aspect socioculturel. :
    -type de travail, statut socioéconomique
  • Environnementaux :
    -Disponibilité alimentaire, portions, habitude de vie, famille
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2
Q

EXISTE-T-IL UN PROFIL PSYCHOLOGIQUE DE LA PERSONNE OBÈSE?

A
  • L’obésité s’explique par un bilan énergétique positif, mais pas vraiment de phénotype, c’est plutôt un histoire singulière de la personne.
  • Les facteurs psychodynamiques contribuent à la genèse et au maintien des conduites hyperphagiques.
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3
Q

Expliquer le développement de la personnalité d’une personne

Voir diapo 6 pour shcéma

A
  • Organisme se développe en ayant des facteurs de risque et des facteurs de résilience. Environnement également à prendre en compte.
  • Une personnalit saine a plus de facteurs de résilience que de facteurs de risque.
  • Enfant développe 3 grands champs de dévelppement mentaux :
    -Attachement
    -Estime de soi
    -Éros-Éthos
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4
Q

Nommer les différentes formes d’hyperphagie.

A
  • Hyperphagie prandiale
  • Grignotage
  • Trouble d’accès hyperphagique DSM-5
  • Syndrome d’hyperphagie nocturne (NES), figure parmi les autres troubles spécifiés de l’alimentation et des conduites alimentaire DSM-5
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5
Q

Expliquer ce qu’est le syndrome d’alimentation nocturne DSM-5.

A
  • Se manifeste par une alimentation après un réveil nocturne ou par une consommation excessive de nourriture après le repas du soir.
  • L’alimentation nocturne n’est pas mieux expliquée par des éléments extérieurs comme des changements dans le cycle veille-sommeil ou par des normes sociales locales.
  • L’alimentation nocturne entraîne une détresse significative et/ou un retentissement fonctionnel.

C’est vrm une grande consommation de nourriture APRÈS le souper.ex : passer devant le garde-manger toute la soirée et pas être capable de s’arrêter

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6
Q

Nommer des facteurs qui influencent nos comportements alimentaires.

A
  • Restriction
  • Émotivité
  • Externalité (ex : entendre nos parents cuisiner)
    Et on pourrait ajouter….
  • Stress
  • Stigmatisation
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7
Q

Expliquer le cycle de la restriction

A
  1. Restriction
  2. Sentiment de privation, effet cognitif
  3. Émotion négative, stress
  4. Perte de contrôle, crise d’hyperphagie
  5. Abandon des efforts
  6. Reprise du poids et plus…

Et ça recommence….

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8
Q

Expliquer l’effet des préjugés liés à l’obésité.

A
  1. Obésité/ Stigma poids
  2. Stress et affects négatifs
  3. ↑prise alimentaire et ↑cortisol
  4. Gain de poids

Et ça recommence….

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9
Q

Expliquer pourquoi l’obésité est un facteur de risque social.

A

C’est un facteur de différenciation sociale négative qui , à son tour, va aggraver le trouble du comportement alimentaire responsable initialement de la prise de poids, réalisant ce que J-P Poulain appelle « le cercle vicieux de l’obésité », participant fortement aux inégalités sociales de santé et allant à l’encontre du projet égalitaire de notre société.

En bref, juste le fait d’être obèse est un facteur de risque

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10
Q

Conséquences sociales de l’obésité?

A

-Rejet social et discrimination
-Internalisation de la stigmatisation
-Les conséquences psychologiques

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11
Q

Quels sont les sous-types d’obésité?

A
  1. Obésité (plus simple, pas de complication)
  2. Obésité + TAH
  3. Obésité + TAH + DA (plus complexe, bcp plus de détresse psychologique)
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12
Q

Expliquer ce qui se trouve en amont des facteurs psychologique pour TAH.

A
  • Événements traumatiques dans la vie du sujet
  • Autres troubles mentaux (trouble bipolaire, dépression, anxiété , dont le trouble d’accès hyperphagique)
  • Style d’attachement
    -quelqu’un qui a un attachement avec un parent qui est plus désorganisé, misère à apprendre comment s’apaiser. Peut avoir tendance à aller vers la nourriture pour s’appaiser.
  • Facettes de la personnalité
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13
Q

Pourquoi obésité avec TAH est plus complexe que l’obsité sans TAH?

A
  • ↑ dépression
  • ↓ estime de soi
  • ↑ alimentation émotionnelle
  • ↑ préoccupations face au poids/la silhouette
  • Différences de comportement dans l’apport et la composition alimentaire
  • Activité réduite dans les voies de récompense cérébrales
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14
Q

Quels sont les 5 critères à respecter pour avoir TAH?

A
  1. Survenue récurrente de crises de boulimie qui répond aux critères :
    -Sentiment de perte de contrôle
    -Quantité largement supérieur à ce que d’autres pourraient consommer
  2. Crise de boulimie est associé à 3 ou plus:
    -Manger bcp + rapidement que normale
    -Sensation pénible de distention abdominale
    -Manger seul car gêne de la quantité
    -Se sentir dégoûté de soi-même
  3. Le comportement boulimique est source de souffrance marquée
  4. Survient 1 fois par semaine, pendant 3 mois
  5. Comportement compensatoire absent ou occasionnel et ne survient pas exclusivement au cours d’une anorexie mentale ou d’une boulimie.
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15
Q

Sévérité des TAH?

A
  • Léger: 1-3 accès hyperphagiques par semaine —
  • Moyen: 4-7 accès hyperphagiques par semaine —
  • Grave: 8-13 accès hyperphagiques par semaine —
  • Extrême: ≥ 14 accès hyperphagiques par semaine
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16
Q

Expliquer les critères de rémission d’un TAH?

A
  • Rémission partielle:
    Après avoir précédemment rempli tous les critères de ce trouble, les accès surviennent à une fréquence moyenne de moins d’un épisode par semaine pendant une période prolongée.
  • Rémission complète:
    Aucun des critères ne l’est plus depuis une période prolongée
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17
Q

Comorbidité des TAH?

A
  • Associés à une comorbidité psychiatrique significative comparable à l’anorexie et la boulimie
    -Troubles bipolaires
    -Troubles dépressifs
    -Troubles anxieux
    -Troubles de l’humeur
    -Trouble de contrôle des impulsions
    -À moindre degré, usage de substances
    -TDAH avec ou sans hyperactivité
  • Comorbidité avec au moins un autre trouble à 80%
  • Comorbidité avec 3 troubles ou plus à 50%
  • La comorbidité psychiatrique n’est pas corrélée au degré d’obésité, mais à la sévérité des accès hyperphagiques
18
Q

Voir diapo 24!!!

A
19
Q

Nommer des facteurs éthiologiques des TAH

A

-Affects négatifs
-Le perfectionnisme
-Histoire familiale
-Régime amaigrissant
-Obésité infantile
-Le poids de la famille
-Les préoccupations alimentaires
-Les conflits familiaux
-La psychopathologie parentale
-L’addiction
-Les abus physiques et sexuels

Tout ce qu’on a pas là dedans = facteur de résilience

20
Q

La première expérience…

A

La désinhibition alimentaire et le sentiment de perte de contrôle pendant l’enfance prédiraient le développement du TAH à l’adolescence.

expercience qu’on vit avec la nourriture n’est pas banale sur le développement d’un trouble

21
Q

Évaluation des TAH : nommer des tests qui existent…

A
  • PHQ-ED (patient health questionnaire eating disorfer) :
    -6 qts oui/non sur habitudes hyperphagie, vomissement
  • EDE (eating disorder examination):
    -Par le md
  • BES (binge eating scale) :
    -QUestionnaire d’auto-évaluation de 16 items
22
Q

Expliquer le lien entre stress et obésité

A

Le stress peut inhiber la régulation cognitive des émotions , rendant ainsi les individus encore plus sensibles aux processus émotionnels qui peuvent déclencher une alimentation malsaine. Ainsi, le stress peut conduire à l’obésité en entravant les processus cognitifs nécessaires à l’autorégulation.

ex : assiette bon moyenne maintenant ou grosse assiette plus tard. Enfants stressés choisissent la grande assiette.

23
Q

Expliquer les expériences adverses en lien avec l’obésité.

A
  • 87% rapportent que les expériences de vie défavorables sont un facteur de risque de développement de l’obésité et du BED.
  • Une association positive entre les expériences traumatiques et l’obésité et le TSPT et l’obésité ont été trouvées, respectivement, dans 85% et 86% des études.
  • 46 % des risques d’obésité à l’âge adulte à la suite d’une exposition à plusieurs ACE.
24
Q

Type d’évènement traumatique les plus récurrents en clinique.

A
  • Les abus
  • Les négligences, physiques, émotionnelles
  • Les deuils difficiles
  • Complexité de l’histoire de vie
  • Histoire de vie complexe et dynamique psychosomatique

Selon la littérature et leur expérience clinique, la présence d’événements de vie difficiles ou traumatiques non symbolisés dans le récit de vie des sujets en situation d’obésité est quasi systématique.

25
Q

Les 4 styles d’attachement et mini-description

A
  • Sécure
    -on souhaite ce style ++
    -a appris à se sécuriser avec son parent primaire.
  • Évitant-ambivalent
  • Préoccupé
  • Désorganisé
    -Enfant n’apprend pas à se sécuriser
    -Développe une représentation négative de lui-même
26
Q

Lien entre le style d’attachement et alimentation mal saine.

A

Démontre que le manque de relations de confiance et fiables ne distingue pas seulement les individus souffrant de troubles de l’alimentation des témoins, mais caractérise également les comportements alimentaires malsains de la population en général.
L’association entre l’attachement insécure et la gravité des troubles alimentaires est probablement relié à une plus grande dysrégulation affectives et au perfectionnisme.

27
Q

STYLE
D’ATTACHEMENT ET OBÉSITÉ - HYPOTHÈSES

A
  • Base de sécurité insuffisante (régulation émotionnelle).
  • Insuffisance de la fonction contenante et rassurante de la figure ou des figures d’attachement (intolérance au vide).
  • Recherche d’un système de protection. Hyperphagie boulimique est une stratégie auto-calmante.
28
Q

Facteurs de personnalité prédisposants au TCA

A

OCEAN

-Ouverture à l’expérience au conformisme-conventionnel
-Consciencieux ou méticuleux vs impulsivité
-Extraversion vs introversion
-Amabilité vs antagonisme
-Névrosisme vs stabilité émotionnelle

anxiété sociale, dépression, trait de personnalité obsessionnelle, inefficacité

29
Q

Lien entre hyperphagie boulimique et la personnalité

A

Le comportement hyperphagique serait utilisé comme un moyen de s’ajuster aux affects négatifs, en apportant un réconfort à court terme ou une distraction, recouvrant ainsi une fonction de régulation émotionnelle.

30
Q

voir diapo 47

A
31
Q

Expliquer pour l’hyperphagie boulimique (HB) est sous-estimé

A
  1. Nouvelle pathologie dans DSM-5
  2. Inconnu des patients
  3. Méconnu de la communauté médicale
  4. Honte accompagne souvent HG, difficulté à en parler
  5. Pas une question de volonté -> sous-estime de la gravité de la pathologie
32
Q

Qu’est-ce que la dépendance alimentaire?

A

Nourriture comme substance addictive
* Postulat: la nourriture possède des propriétés addictives et agirait de la même façon qu’une drogue sur le cerveau.

L’addiction à la nourriture ne doit pas être confondue avec la « crise de boulimie »

33
Q

Principaux «symptômes» de la dépendance alimentaire

A

A. Tolérance: plus grandes quantités de nourriture nécessaires pour maintenir la satiété ou l’effet désiré.
B. Sevrage: détresse et/ou dysphorie pendant une diète.
C. Nourriture consommée en plus grande quantité que prévu.
D. Désir persistant pour la nourriture et tentatives infructueuses pour restreindre la quantité de nourriture consommée.
E. Beaucoup de temps passé à se nourrir.
F. Des activités sont abandonnées ou délaissée à cause de la peur d’un rejet dû à l’obésité ou aux comportements alimentaires.
G. La suralimentation est maintenue malgré la conscience des conséquences physiques et psychologiques néfastes causées par la consommation excessive de nourriture.

33
Q

Nommer les similarités entre TAH et AA

AA = addiction alimentaire

A
  • Manger une grande quantité d’aliments en une courte période de temps
  • Difficulté de contrôler les crises: ressentent l’urgence de manger de façon incontrôlable
  • Absence de sensation de faim
  • Abuser de la quantité de nourriture même si pas faim
  • Ressentent un soulagement rapidement après la crise
  • Distension abdominale après une crises
  • Font plusieurs tentatives pour arrêter ces comportements mais n’y arrivent pas
  • Conséquences physiques/ psychologiques/ sociales
  • Instabilité émotionnelle
  • Impulsivité augmenté
34
Q

Nommer les différences entre TAH et AA

A

voir document Word

35
Q

voir diapo 60

A
36
Q

Mécanismes sous-jacents aux TAH et AA

A
  • Impulsivité
  • Sensibilité à la récompense
  • Altération des processus décisionnels
    -Incapacité à résister à une récompense immédiate
37
Q

voir diapo 62

A
38
Q

Expliquer comment faire l’évaluation clinique

A
  • Faire une bonne évaluation complète du comportement alimentaire et du rapport à la nourriture
  • Revoir les déterminants du poids naturel
  • Prendre en considération s’il y a des comorbidités psychiatriques incluant le TDAH
  • Noter les mécanismes d’actions qui précipitent au comportement ( restriction, surévaluation de l’image corporelle, impulsivité et sensibilité à la récompense)
  • Faire le lien entre la prise de poids/comportements alimentaires et les événements de la vie ( ligne de vie et de poids)
  • Être en mesure de fournir une compréhension des enjeux sous-jacents à la problématique alimentaire pour mieux orienter le traitement
  • Nécessité de travailler en équipe multidisciplinaire
  • Parfois il est important de débuter un suivi en psychothérapie avant le suivi en nutrition
39
Q

voir diapo 78

A