obésité Flashcards
Qui possède le tissu adipeux brun identifiable visuellement.chez humain? et a quoi sert-il? Caractéristiques?
nourrisson (apparait à la 28e semaine de gestation et diminue progressivement dans les premières années de vie)
–> Après puberté: non observé mais peut persister sous forme diffuse.
sert a la thermogenèse
Très vascularisé et innervé par SNS
Les adipocytes du tissu adipeux brun contiennent quoi?
Gouttelettes de lipides et de nombreuses mitochondries qui produisent de la chaleur lors de l’oxydation des acides gras,
–> grâce au découplage partiel de la chaîne respiratoire de la phosphorylation oxydative par une protéine, la thermogénine.
Principes de la thermogenèse? Quelle protéine?
Mitochondries des lipides qui produisent de la chaleur lors de l’oxydation des acides gras,
–> grâce au découplage partiel de la chaîne respiratoire de la phosphorylation oxydative par une protéine, la thermogénine.
Majorité du tissus adipeux chez les adultes? Caractéristiques et composantes?
tissu adipeux est blanc. Il est peu vascularisé. Il est également innervé par le SNS.
Il est principalement constitué d’adipocytes, mais il contient également des préadipocytes et des adipoblastes
protection thermique et mécanique
Caractéristiques des adipocytes matures?
Sphériques.
Ils renferment une grosse vacuole lipidique centrale. Le cytoplasme, le noyau et les mitochondries sont refoulés à la périphérie des cellules.
La plus grande réserve énergétique de l’organisme humain?
Tissu adipeux blanc
Est-ce que le tissu adipeux blanc est une glande ?
OUI glande endocrine qui sécrète des hormones et des adipocytokines :
Leptine,
Résistine,
Angiotensinogène,
PAI I (inhibiteur de l’activateur du plasminogène type I
TNF- α (facteur de nécrose tumorale α ou cachectine),
IGF-I (somatomédine B),
Adipsine,
Adiponectine,
Oestrogènes
Prostaglandines.
Développement du tissu adipeux blanc
Adipoblastes –> Préadipocytes –> adipocytes
Adipoblastes –> préadipocytes (engagement) avec l’hormone somatotrope (GH ou STH). Ces cellules prennent progressivement une forme arrondie.
Sous l’effet de diverses hormones, les préadipocytes se divisent (expansion clonale),
Différenciation terminale (maturation) en adipocytes débute
Role des préadipocytes?
Préadipocytes = cellules précurseurs des adipocytes.
Ils ont la forme de fibroblastes
Peuvent se multiplier.
Contiennent pas de triacylglycérols,
Exprime des protéines y sont exprimées, tels l’IGF-I et la lipoprotéine lipase.
Par quoi peuvent être stimulées les adipocytes?
stimulés par les catécholamines (adrénaline et noradrénaline), l’insuline ou le cortisol.
Quelles hormones stimulent différenciation terminale des préadipocytes en adipocytes, ?
l’IGF-I, l’insuline, les glucocorticoïdes (cortisol), la triiodothyronine (T3) et la prostacycline (PGI2).
Selon quoi varie la masse du tissu adipeux
l’âge et le sexe
**L’augmentation de la masse du tissu adipeux résulte de l’augmentation du nombre et/ou du volume des adipocytes.
Tissu adipeux représente quel % du poids corporel (F/H)
Hommes 10-15% (normopondérés)
Femmes 18-25% (normopondérés)
Le nombre total d’adipocytes chez l’homme adulte normopondéré est deux fois moindre que chez la femme normopondérée.
Pourquoi l’homme a moins d’adipocytes que la femme?
l’inhibition du développement du tissu adipeux par la testostérone.
Ou est le tissu adipeux chez l’homme? pourquoi?
Niveau de l’abdomen
Favorisée par le cortisol, une hormone surrénalienne.
Ou est le tissu adipeux chez la femme? pourquoi?
Tissu adipeux est plutôt situé dans la région des hanches et des cuisses et les adipocytes y sont plus volumineux.
Cela serait en partie attribuable à l’effet de la progestérone et des oestrogènes.
Qu’est ce qui stimulent la lipolyse dans le tissu adipeux? Ou principalement H/F? …….
Les catécholamines (adrénaline et noradrénaline)
Cet effet est plus prononcé dans le tissu adipeux abdominal que dans le tissu adipeux des hanches et des cuisses
La mobilisation des acides gras du tissu adipeux des hanches et des cuisses est moins favorisée chez la femme adulte, sauf durant l’allaitement. Ces caractéristiques semblent disparaître après la ménopause.
Classification standardisée de l’obésité de l’OMS
Indice de masse corporelle
Les risques de maladie (morbidité) et de mortalité liés à un excès de poids augmentent proportionnellement à l’indice de masse corporelle
-> déficit pondéral entraîne également une augmentation des risques de maladie et de mortalité
Caractéristiques des personnes très obèses de l’OMS
le nombre et le volume des adipocytes sont augmentés. Celles chez qui l’hyperplasie des adipocytes est la plus grande sont généralement devenues obèses au cours de leur enfance.
–>Leur obésité est plus difficilement régressive car la réduction de poids résulte seulement d’une diminution du volume des adipocytes et non d’une réduction de leur nombre.
Les 2 types d’obésité selon la distribution de la masse adipeuse
Gynoïde
Androïde
Caractéristiques obésité gynoïde
le surplus de tissu adipeux est localisé surtout au niveau des hanches et des cuisses (tissu adipeux glutéo-fémoral).
Caractéristiques obésité androïde
Excès de tissu adipeux est situé principalement au-dessus des hanches et prédomine à l’abdomen.
L’obésité de type androïde, particulièrement celle attribuable à une accumulation de tissu adipeux viscéral, est un facteur de risque de morbidité plus important que l’obésité de type gynoïde.
Principales méthodes de diagnostic de l’obésité
Indice de masse corporelle (IMC)
Épaisseur du pli cutané (estime la masse du tissu adipeux sous-cutané aux sites choisis, à l’aide d’un compas (adipomètre)
Tour de taille, rapport entre le tour de taille et le tour de hanches. (évaluent la répartition de la masse adipeuse.)
Différences H/F pour la prévalence
Plus d’hommes que de femmes font de l’embonpoint ou sont obèses au Canada
Au Québec, le taux d’obésité est un peu plus bas chez les hommes (13,2 %) et les femmes (11,9 %) que la moyenne nationale
La prévalence de l’embonpoint et de l’obésité varie selon les époques, les pays et les diverses régions d’un pays. Elle diffère selon le sexe, l’origine ethnique et le niveau économique des personnes. Elle augmente avec l’âge des personnes
Facteurs déterminant le poids corporel
Apports énergétiques
Dépenses énergétiques
Qu’est ce que la faim
Besoin de manger. Elle se manifeste par une sensation de « creux » à l’estomac.
Qu’est ce que la appétit
Envie de manger un aliment précis : il détermine le choix des aliments.
Qu’est ce que la satiété
absorption d’un repas entraîne une sensation de bien-être et de plénitude
Quels sont les centres situés dans l’hypothalamus
centre de la faim et un centre de la satiété
Qu’est ce que le noyau du faisceau solitaire (NTS)
un autre centre de la satiété
Rôles des centres de la faim et satiété
Reçoivent des signaux afférents métaboliques, hormonaux et nerveux, ainsi que des signaux du système limbique, associé aux émotions de plaisir et douleur et à la mémoire.
Qu’est ce qui varie dans l’hypothalamus?
La concentration de neuropeptides varie dans l’hypothalamus
Le neuropeptide Y (NPY)
Peptide AGRP stimulent la faim,
α-MSH = peptide généré par le clivage de la pro-opiomélanocortine (POMC), engendre la satiété.
Signaux efférents des hypothalamus
L’hypothalamus envoie des signaux au centre de la satiété du NTS et au cortex cérébral qui règle le comportement alimentaire.
(Ce comportement est également influencé par la volonté, l’éducation, les moeurs, les coutumes, les habitudes familiales et le niveau socio-culturel des personnes, ainsi que par le lieu et l’horaire des repas.)
Signaux afférents
Hormones gastro-intestinales influencent la prise alimentaire en agissant sur l’hypothalamus.
Hormones qui stimulent la satiété après une repas
Cholécystokinine
Peptide YY3-36 (PYY), deux hormones sécrétées par la muqueuse intestinale à la suite d’un repas,
À plus long terme, la leptine, sécrétée par les adipocytes, serait un autre signal important de la satiété
Hormones qui stimulent la faim
la ghreline, un peptide sécrété par des cellules de l’estomac, stimule la faim.
Neuropeptide YY
peptide AGRP
Quel est le principal signal métabolique (glucostat) (pour faim/satiété)
La disponibilité du glucose dans les cellules de l’hypothalamus
- faim apparaît si la différence artério-veineuse cérébrale de la glycémie est presque nulle
- la faim est apaisée si cette différence est de 0,8 - 1,1 mM (150 à 200 mg/L).
La disponibilité du glucose dans les cellules de l’hypothalamus serait accrue par l’insuline, ce qui entraînerait la satiété
Qu’est ce que la leptine?
À plus long terme, la leptine, une hormone sécrétée par les adipocytes, serait un autre signal important de la satiété (adipostat). Sa synthèse est stimulée par l’insuline et est fonction de la masse du tissu adipeux.
Ou agit la leptine
La leptine agit sur l’hypothalamus, où elle augmente la production de la POMC et de l’α-MSH et diminue celle du NPY, favorisant ainsi la satiété.
Signal de satiété en rapport au nerf vague
augmentation de la température du foie
de l’oxydation du glucose, des acides gras et de certains acides aminés dans les cellules hépatiques lors d’un repas entraîneraient la transmission d’un signal de satiété au cerveau par le nerf vague.
changement physiques par qui amènent la satiété
distension de l’estomac et les contractions péristaltiques de l’intestin entraînent la trans- mission de signaux nerveux au cerveau qui stimulent la satiété.
Qu’est ce que la palatabilité ? p/r consommation
pouvoir d’entraîner une sensation agréable lors de leur consommation. Perçue différemment d’une personne à une autre. Cette perception d’un aliment peut évoluer avec le temps chez une même personne
Un aliment de palatabilité élevée peut être consommé en grande quantité malgré l’absence de faim. Par contre, des aliments très dégoûtants peuvent être consommés si la faim est très intense.
Nommer des signaux efférents après intégration de signaux afférents
pancréas endocrine : insuline et glucagon
corticosurrénales : cortisol
médullosurrénales : adrénaline et noradrénaline (catécholamines)
thyroïde : triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4)
l’ACTH et la TSH, sont sécrétées par l’hypophyse
Influx nerveux efférents sympathiques et parasympathiques règlent l’oxydation ou le stockage des nutriments énergétiques
Impact de la glycémie sur les surrénales e
’hyperglycémie consécutive à un repas réduit l’effet du système nerveux sympathique sur les surrénales, ce qui entraîne une diminution de la sécrétion des catécholamines
impact de la glycémie sur le SNP
augmente l’effet du système nerveux parasympathique sur le pancréas, ce qui entraîne une sécrétion accrue d’insuline, une hormone qui stimule la synthèse du glycogène (glycogénogenèse) dans le foie et les muscles squelettiques.
Qu’est ce que le métabolisme basal?
Le métabolisme basal est la dépense énergétique nécessaire au maintien des activités élémentaires de l’organisme humain pendant le repos : battements cardiaques, respiration, fonction rénale, activité cérébrale, synthèses, équilibre ionique et osmotique, tonus musculaire minimum et thermorégulation.
Il est mesuré alors que la personne à jeun depuis au moins 12 heures est étendue, éveillée, dans une chambre à température réglée dont l’atmosphère est confortable.