NRBC Flashcards

1
Q

Les interventions pour risques technologiques constituent la réponse à

A
  • Un accident, c’est-à-dire en cas de distorsion par rapport à une situation considérée comme normale du point de vue réglementaire ou normatif, du point de vue du processus industriel ou du transport de matières dangereuses en question.
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2
Q

L’acronyme NRBC pour Nucléaire Radiologique Biologique Chimique intègre

A
  • La notion de menace criminelle, terroriste voire militaire
  • D’emploi de produits nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques avec l’intention de nuire.
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3
Q

Exemples de radioéléments naturels, d’applications médicales et industrielles de la radioactivité

A
Gammagraphie
Gammadensimètre
Médical
Transport
Utilisation militaire
Paratonnerres
Objets divers
Détecteurs de fumées
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4
Q

Une matière radioactive

A
  • Emet des « rayonnements » qui peuvent provoquer des lésions y compris dans le corps humain. Donc, sans autre renseignement la présence de radioactivité dans l’environnement de l’intervention signifie un danger pour la population et les intervenants.
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5
Q

La fission nucléaire

La fusion nucléaire

A
  • Est la réaction par laquelle un atome initial se divise en plusieurs autres atomes en libérant une forte énergie
    C’est cette réaction qui est à l’oeuvre dans les centres nucléaires de production d’électricité (CNPE)1 et dans les premières générations d’armement nucléaire (« bombe A »). La matière première utilisée pour alimente cette réaction en chaîne est dite fissile.

.Est la réaction dans laquelle plusieurs atomes se fondent pour en former un autre tout en libérant une énorme quantité d’énergie (« bombe H pour hydrogène »

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6
Q

la dose et le débit de dose.

A
  • La dose absorbée (Sv), c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçue
  • Le débit de dose (Sv/h), c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçue par unité de temps.
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7
Q

Les sources radioactives peuvent être d’origine naturelle ou artificielle.
Elles se présentent sous 3 formes

A
  • Source scellée sous forme spéciale
  • Source scellée
  • Source non scellée
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8
Q
  • Source scellée sous forme spéciale
A

La matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet :

  • Elle est « encapsulée » dans une matrice résistant à de nombreuses épreuves normalisées.
  • Sur feu ou accident, il existe généralement un fort risque d’irradiation et normalement pas de risque de contamination.
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9
Q
  • Source scellée
A

La matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet dans les conditions normales d’utilisation et de transport.

  • Elle est emprisonnée dans ou à la surface d’une matrice plus ou moins résistante.
  • Sur feu ou accident il existe un risque de contamination. Le risque d’irradiation varie en fonction du type de source.
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10
Q
  • Source non scellée :
A

La matière radioactive a vocation à être extraite de son contenant pour être utilisée :

  • Elle se présente sous forme de poudre, de liquide ou de gaz stockés dans un emballage adapté plus ou moins facile à ouvrir
  • Elle peut s’échapper de son emballage : fiole en verre cassée.
  • En cas d’accident le risque de contamination est important.
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11
Q

Pour l’homme, les dangers de la radioactivité se présentent sous deux formes :

A
  • Irradiation

- Contamination

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12
Q

Irradiation :

A

La source radioactive est à distance et on reçoit les rayonnements qu’elle émet

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13
Q

Contamination :

A

La source radioactive est sur nos vêtements, notre peau voire à l’intérieur de notre organisme :

  • Contamination externe : la matière radioactive est sur les vêtements et/ou la peau.
  • Contamination interne : la matière radioactive a pénétré à l’intérieur de l’organisme.
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14
Q

Pour se protéger de la radioactivité Il existe des techniques, simples et efficaces : - Contre l’irradiation

A

o Le Temps d’exposition aux rayonnements qui doit être contrôlé et aussi réduit que raisonnablement possible ;

o Des Ecrans en se plaçant derrière des murs épais par exemple ;

o La Distance en restant le plus loin possible de la source

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15
Q
  • Se proteger Contre la contamination
A

Porter des équipements de protection individuelle et éviter, autant que faire se peut, d’entrer en contact avec le(s) support(s) contaminé(s):

  • Protéger la peau : tenue adaptée
  • Protéger les voies respiratoires : appareil respiratoire isolant
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16
Q

Qu’est-ce que le risque biologique ?

A

Ce sont les risques présentés par des matières vivantes.

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17
Q

Où sont les risques biologiques ?

A
  • Hôpitaux, cliniques, établissement de soins
  • Laboratoires médicaux, d’analyses médicales,
  • École, cabinet vétérinaires, zoos, animaleries,
  • Centres de recherches
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18
Q

Quels types de risque biologique ?

A
  • Bacteries
  • Virus
  • Champignons
  • Toxines
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19
Q

BACTERIES

A
  • Micro-organismes capables de se reproduire seuls, ils peuvent survivre relativement longtemps à l’extérieur d’un organisme vivant
  • Les bactéries sont, en général, sensibles aux antibiotiques.
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20
Q

VIRUS

A
  • Beaucoup plus petits que les bactéries, ils ne peuvent se reproduire seuls.
  • A l’extérieur d’un hôte, ils « meurent » relativement vite.
  • Les virus sont insensibles aux antibiotiques.
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21
Q

CHAMPIGNONS

A
  • Connus également sous le nom de ‘mycètes’, ils provoquent des ‘mycoses’ et différentes infections -
  • Ceux qui nous intéressent sont microscopiques.
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22
Q

TOXINES

A
  • Substance chimique toxique naturelle fabriquée par un animal ou un végétal :

venin/ Serpent
la ricine/ Plante

-Bien que beaucoup plus toxiques que les produits chimiques artificiels, les toxines sont cependant beaucoup plus fragiles.

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23
Q

La principale difficulté demeure bien de déterminer la présence d’un risque biologique.
Cette difficulté s’explique par plusieurs facteurs

A
  • La présence et les risques des agents biologiques ne sont pas perceptibles par les sens humains
  • Il n’existe pas d’appareil capable de discriminer les agents biologiques ‘ennemis’ des ‘amis’ dans l’environnement
  • L’environnement humain est chargé d’agents biologiques, dont certains sont nécessaires voire indispensables à la bonne santé des êtres humains ;
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24
Q

Les scientifiques ont réalisé plusieurs classements des agents biologiques.

A

Groupe 1
Groupe 2
Groupe 3
Groupe 4

Ces 4 degrés se rencontrent précédés soit de la lettre P ou L (pour Protection ou Laboratoire) soit des lettres NSB (pour niveau de sécurité biologique) ; ils servent aussi à catégoriser les laboratoires traitant ces agents.
S’il n’y a pas de laboratoire

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25
Q

Laboratoire P4 sur le secteur de la BSPP :
Laboratoire P3 sur le secteur de la BSPP,

.

A

P4 : Neant

P3 :

  • Le site des laboratoires SANOFI-AVENTIS de Vitry-sur Seine
  • Le site du Commissariat à l’Energie Atomique de Fontenay-aux-Roses
  • Le site de l’école nationale vétérinaire d’Alfort
  • Le site de l’Institut Pasteur dans le 15e arrondissement de Paris
  • Les laboratoires de l’agence nationale de sécurité environnement santé ANSES
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26
Q

NSB et PL3 et ‘pathogénécité

A

Niveau de secu biologique

Protection ou labo

Le terme ‘pathogénécité’ signifie le caractère pathogène, c’est-à-dire susceptible de provoquer des maladies.

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27
Q

Les principaux risques chimiques sont :

A
  • L’explosibilité,
  • L’inflammabilité,
  • La toxicité
  • La nocivité, considérée comme une sous-catégorie de la toxicité
  • La corrosivité.
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28
Q

Tous les éléments et produits ayant des propriétés chimiques, nous ne nous intéresserons qu’à ceux considérés comme dangereux. Ces dangers peuvent se présenter sous les formes suivantes :

A
  • Les produits explosifs par natures : tnt , poudre noire
  • Les produits engendrant un risque d’asphyxie : CO2
  • Les produits inflammables : Essence, butane
  • Les solides inflammables : souffre, phosphore
  • Les comburants : 02
  • Les produits toxiques : Chlore, toxique de guerre
  • Les produits corrosifs : acide, soude
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29
Q

Les produits chimiques sont fabriqués, utilisés et ou transformés dans :

Sur le secteur de la BSPP, les principaux lieux de passage des produits chimiques sont :

A
  • Les sites industriels de fabrication des matières premières chimiques
  • Les sites de traitement et de retraitement de l’eau, parmi lesquels les piscines
  • Les sites de traitement des ordures et résidus ménagers.
  • Les usines de traitement de métaux
  • Les usines de fabrication de médicaments et produits pharmaceutiques
  • Les dépôts pétroliers et d’hydrocarbures
  • Tout le réseau routier et autoroutier
  • La grande gare de triage de Drancy-Le Bourget
  • Les aéroports de Roissy et d’Orly, plus particulièrement les zones de fret
  • Le port de Gennevilliers ainsi que celui de Bonneuil
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30
Q

Dans tous les cas d’interventions, cette évaluation est l’addition de plusieurs éléments :

A
  • Les éléments factuels, si possible vérifiés, fournis par un requérant et ou par des documents et faisant état de produits chimiques, radiologiques ou biologiques
  • L’analyse de la zone de l’intervention, même sommaire
  • La synthèse des symptômes présentés par la ou les victime, même sommaire, même imparfaite, mais si possible corroborée par un avis médical,
  • La détection de substances dangereuses par les appareils
31
Q

se protéger des matières dangereuses NRBC en tant que premiers intervenants.

A

TDF + ARI :

  • Protection minimale permettant d’assurer une première reconnaissance et sauvetages sans entrer en contact direct avec liquide ou solide.
  • Protection respiratoire maximale mais limitée dans le temps

COMAT + APRF :

  • Tenue adaptée à la protection contre les aérosols, les liquides et les solides
  • Protection respiratoire filtrante (APRF) adaptée au travail à l’air libre mais limitée par les restrictions d’emploi de la cartouche.

COMAT + ARI :

  • Ce mixage des EPI est permis à la BSPP dans le cas du module Extraction du Plan Jaune
32
Q

Dans le domaine chimique. Trois appareils sont à considérer.

A
  • Le détecteur portatif de monoxyde de carbone.
  • Le détecteur multigaz ALTAIR 4X®.
  • L’appareil portatif de contrôle de contamination AP2C
33
Q

Dans le domaine radiologique. Un appareil a considerer

A

Le microcontaminamètre alpha bêta gamma et X (MCB 2)

34
Q

La réponse de la Brigade sera donc ici présentée sous la forme de :

A
  1. Capacité humaine :
  2. Organisation générique de la réponse opérationnelle

.3. Implantation géographique des engins sur le secteur de compétence de la BSPP.

35
Q

Comme dans de nombreuses formations professionnelles, il existe 4 niveaux. Appliqués au cadre d’emploi propre à la BSPP, ces niveaux correspondent aux emplois opérationnels suivants :

A
  • RAD 1 & RCH 1 : militaire du rang équipier des VIRB & VRCH ;
  • RAD 2 & RCH 2 : militaire du rang équipier, sous-officier chef d’agrès des VIRB & VRCH
  • RAD 3 & RCH 3 : chef de groupe NRBC ;
  • RAD 4 & RCH 4 : Officier NRBC opératif (astreinte), conseiller technique NRBC du COS ;
36
Q

Les groupes d’intervention chimique ou radiologiques : GIC ET GIR

A
  • Deux chefs de groupe
  • Un VRCH
  • Un VRCH ou VIRB
37
Q

Les groupes d’interventions biologiques :

A

Elément d’intervention : EI

  • VRCH
  • VIRB
  • Deux chefs de groupe

Elément d’évaluation et d’expertise : EEE

  • Officier NRBC
  • DSM
  • Vétérinaire
38
Q

Les moyens sont principalement répartis en trois centres de secours, dépendant d’une compagnie :

A
  • 38e Cie dite Cie NRBC :
    o CS NBCP (Pouchet),
    o CS NBCL (Livry-Gargan)
    o CS NBCR (Rungis),
39
Q

MGO NRBC

A

PHASE REFLEXE

  1. recherche de renseignements :
  2. protection du personnel : epi adapté, equipe de sécurité
  3. sauvetage/évacuation//mise à l’abri : Mise en secu de la population
  4. périmètre de sécurité réflexe : Défenir zone d’exclusion
  5. détection d’alerte : analyse zone, symptomes , utilisation detecteurs

PHASE REFLECHIE

  1. détection de confirmation : Identifiction, mesures
  2. zonage de l’espace :Comfirmation et balisage du perimetre
  3. prélèvement :echantillon lever de doute et labo
  4. réduction et ou suppression de la cause

PHASE RETOUR A LA NORMALE

10. désengagement. :
Controle contamination et deconta
Gestion de la dosimetrie
Remise condition homme + materiels
Gestion des dechets
40
Q

Le COS dispose de plusieurs critères pour détecter la présence de matières dangereuses (détection d’alerte). Dans tous les cas, cette évaluation est l’addition de plusieurs éléments :

A

 Les éléments factuels,
 L’analyse de la zone de l’intervention
 La synthèse des symptômes présentés par la ou les victime
 La détection de substances dangereuses par les appareils

41
Q

1 RECHERCHE DE RENSEIGNEMENT

A

a. Situation météorologique;

b. La nature du produit en cause
- Prendre contact avec une personne ressource
- Obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits par les fiches de données sécurité, les documents de transport ou par l’intermédiaire du CSO

c. Les circonstances et le lieu précis de l’événement
d. Présence d’éventuelles ou de potentielles victimes
e. Relevés de mesures effectuées par le requérant avant l’arrivée des secours
f. Les mesures déjà prise par le requérant : - Plan de secours privée ou public
g. Exploiter les mesures définies dans les plans de secours, privés ou publics

42
Q

2 PROTECTION DU PERSONNEL INTERVENANT

A

a. S’arrêter avant l’adresse

b. Porter les EPI adaptés au risque
- En l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et comat

c. Contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos
d. Engager le minimum de personnel
e. Constituer une équipe de sécurité

f. En cas d’incendie :
- Utiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements
- Interdire eau

43
Q

3 SAUVETAGE EVACUATION MISE A L’ ABRI

A

a. Soustraire les victimes du danger immédiat « sauvetage »
b. Mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques
c. Mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité
d. Confiner les locaux ou les véhicules incriminés (

44
Q

4 PERIMETRE DE SECURITE REFLEXE

A

a. Définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement :
- 50 m du point origine estimé pour les pompiers
- 100 m du point origine estimé pour la population
- 500 m en cas de risques d’explosion
- Ajouter 300 mètres dans le sens du vent, si le vent est fort

b. Matérialiser cette zone en s’appuyant sur les dispositions constructives existantes et au moyen d’outils
c. Identifier un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre.

45
Q

DETECTION D’ALERTE

A
  • Mise en oeuvre des appareils de détection de substances chimiques et radiologiques dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux et faire des relevés fréquents
  • Demande les renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse.
  • Fxer un point de regroupement des renforts et veiller à ce que la zone de déploiement initiale ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique.
46
Q

Interventions à caractère RADIOLOGIQUE

Moyens au départ :
VLR OGC
2 EP avec CGI
GIR

CONDUITE A TENIR :

A
  • EPI TDF & ARI coiffé & Dosiman allumé et porté
  • Prendre contact avec une personne compétente
  • Faire rechercher les documents de transport, les plans, les panneaux de signalisation du danger, en cas d’accident de transport de matières radioactives
  • Localiser le risque.
  • Établir un périmètre de sécurité comprenant un seul point d’entrée et de sortie.
  • Évaluer le risque, si les renseignements suivants vous sont fournis :

Risque d’irradiation :

  • Faible irradiation : le périmètre se limite à la pièce, à la maison, ou au véhicule.
  • Forte irradiation : mettre en place un périmètre de rayon 100 mètres environ.

Risque de contamination associé :

  • Prendre en compte le risque d’irradiation
  • Inclure dans le périmètre de sécurité les zones où les allées et venues des victimes et impliqués

6) Mener les reconnaissances et l’attaque avec un minimum de personnel
7) Rester le plus loin possible de la source et utiliser écrans
8) Confiner les locaux ou les véhicules incriminés.
9) Éviter d’utiliser de l’eau ou contrôler les écoulements
10) Mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation rejetant l’air à l’extérieur.

11) Si matières fissiles, interdit d’employer de l’eau matière humide.
L’extinction d’un feu de matières fissiles se traite comme un feu de métaux en fusion, par étouffement avec des matières absolument sèches.

12) La demande de renforts inclura : le GIR, le LCPP d’urgence et les secours médicaux,
13) Le personnel engagé en zone d’exclusion ne peut sortir de celle-ci qu’une fois

47
Q

Prise en charge d’une victime en environnement radiologique :

A

Dans tous les cas, l’urgence médicale prime sur le risque radiologique

  • Si contamination : Protéger immédiatement les VA de la victime avec un masque papier ou O2
  • Une victime doit être soustraite avec les moyens et les méthodes adaptées à son état pathologique. Si son état le nécessite, elle doit être médicalisée avant d’être extraite
  • Empêcher qu’une victime ne reste inutilement à proximité d’une source radioactive
  • S’il est matériellement impossible d’éloigner la source, il est important d’éloigner la victime mais en veillant à ne pas aggraver son état lors du déplacement.
  • Sortie de la zone ( exclusion ou chaude)
48
Q

o Le contrôle de la contamination est obligatoirement fait :

A

 Par du personnel spécialisé (VRCH/VIRB)

 Avant de sortir de la zone chaude,

 Avant de boire ou manger (ZRCP).

49
Q

Interventions à caractère biologique.

Moyens au départ :

Moyens prévenus

A

0GC / 2 EP avec CGI / GIB

VLR VETO, / VLR DSM, /VLR Officier NRBC opératif

50
Q

Interventions à caractère biologique.
Intervention en présence de poudre
EPI?

A

Tenue de protection biologique :

Combinaison Tychem + gants de SAV + sur-gants + masque de protection respiratoire FFP3)

51
Q

Interventions à caractère biologique :
- Intervention en présence de liquide
EPI

A

Tenue de protection NRBC complète

COMAT+ APRF + gants butyles

52
Q

Conduites à tenir spécifiques aux cas d’interventions suivants.

  • Secours à victime dans le cadre d’une pandémie :
A

Se conformer aux prescriptions de la division santé

53
Q

Conduites à tenir spécifiques aux cas d’interventions suivants.

  • Accident dans le cadre d’un transport
A

Empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination.

54
Q

Conduites à tenir spécifiques aux cas d’interventions suivants

Intervention dans un laboratoire biologique confiné en cas d’accident de personnes ou de malaise :

A

1 - Empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au niveau de sécurité biologique maximal.

2 - Ne pas sortir les victimes immédiatement de la zone confinée sans garantie de non-propagation de contamination/infection.

3 - Sauf en cas de risque avéré pour la victime pré-médicaliser la victimeoù elle se trouve, en attendant le GIB et l’AR

4 - Suivre, a priori, les recommandations des personnes compétentes du laboratoire, si présentes, notamment en matière de port de tenue et de maintien du confinement.

55
Q

Conduites à tenir spécifiques aux cas d’interventions suivants.
En cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes

A

1 - Empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au niveau de sécurité biologique maximal.

2 - Ne pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis à l’énergie électrique. Sauuf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré aux personnes.

4- Attaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation d’agents biologiques ; maîtriser les écoulements.

5 - Ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre.

56
Q

Interventions pour découverte de lettre, enveloppe, pli ou colis suspect

  • Une enveloppe contenant une poudre suspecte est avant tout un colis suspect pouvant contenir un explosif une poudre radioactive, chimique dangereuse, ou un agent biologique - La BSPP n’intervient qu’en présence avérée de victime ou à la demande expresse de la police ou de la gendarmerie après que ceux-ci aient contacté les autorités compétentes.
A

1 - Mettre la radio dans un sac étanche.

2- Faire arrêter tous les systèmes de ventilation du bâtiment.

3 - N’engager que le personnel strictement nécessaire

4- Ne pas toucher l’objet suspect.

5 - Isoler et condamner l’accès au local où se trouve l’objet suspect

6 - Placer les éventuelles personnes ayant été en contact avec l’objet dans un local immédiatement attenant au local où a été confiné le colis suspect.
o Ces personnes dites du 1er cercle sont appelées « C1 » ou « personne au contact ».
o Elles sont considérées a priori comme impliquées. Il faut relever leur identité.
o Sur-habiller ces personnes avec une tenue de rhabillage après les avoir équipées d’un « masque papier ».

7 - Mettre en place un périmètre de sécurité

8 - Si nécessaire, les personnes « au contact » seront transportées dans un VSAV « protégé »

9 - Se placer aux ordres du chef du GIB pour les opérations de désinfection de la tenue, déshabillage, recueil des EPI, etc.

10 - Laisser les locaux concernés condamnés sous la responsabilité du chef d’établissement.

57
Q

Interventions à caractère chimique.

Moyens :

A

VLR OGC
2 EP avec CGI
GIC

58
Q

Interventions à caractère chimique.

Conduite à tenir générique.

A

1- TDF + ARI coiffé+ gants butyles si pas de feu

2 - Rechercher et obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits :

  • Directeur de l’établissement
  • Transporteur,
  • Personne compétente
  • Requérant,
  • Fiches de sécurité des produits dangereux,
  • CO

3 - Demander la conduite à tenir en fonction du type d’accident et des produits rencontrés.

4 - Établir un périmètre de sécurité comprenant un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent,

5 - Utiliser systématiquement l’explosimètre et faire des relevés fréquents.

6 - Préparer un dispositif de ventilation en espace clos.
Ne le mettre en oeuvre qu’après un avis technique

7 - Les reconnaissances et l’attaque sont menées avec le minimum de personnel.

8 - Ne pas s’engager seul. Toujours garder les liaisons avec un voisin, un équipier ou un gradé.

9 - Lors de l’extinction, faire attention aux réactions potentielles des produits avec l’eau.

10 - Ne pas entrer en contact direct avec le produit et les eaux d’écoulement.

11 - Faire attention aux ruissellements dans les égouts.

12 - Demander le GIC, le LCPP d’urgence et les secours médicaux.

13 - Isoler, déshabiller, doucher si nécessaire le personnel susceptible d’avoir été contaminé.

14 - Prendre des mesures visant à protéger l’environnement

59
Q

Conduites à tenir spécifiques aux cas particuliers suivants. BLEVE

A
  • Explosion de vapeurs en expansion d’un liquide en ébullition.

1 - Périmètre de sécurité :
500 mètres pour un camion ou un wagon citerne
50 mètres minimum pour une bouteille de gaz ou un véhicule GPL.

2 - Engager un minimum de personnel correctement protégé : EPI, écrans

3 - Amarrer les lances et retirer le personnel face aux citernes.

4 - Se renseigner sur la nature du produit

5 - Éteindre rapidement le foyer initial.

6 - Si possible écarter wagons et citernes proches, à défaut les refroidir ou les protéger par des moyens hydrauliques.

7- Refroidir les récipients exposés jusqu’à l’avis des spécialistes (LCPP).

60
Q

UVCE

A

Explosion d’un nuage de gaz non confiné - Concerne les gaz ou vapeurs denses (lourds) et inflammables ;

1) Périmètre de sécurité :
500 mètres pour une fuite sur un camion ou un wagon, citerne. -

2 ) Par ailleurs la conduite à tenir est la même que face une fuite de gaz

61
Q

Gaz et vapeurs, toxiques et/ou corrosifs

La présence d’un nuage ou d’une atmosphère toxique devra être suspectée en cas de

A
  • Fumée de couleur ou odeur suspecte
  • Victimes humaines ou animales présentant des symptômes identiques

Risques :

  • Multiformes
  • Variables
62
Q

Gaz et vapeurs, toxiques et/ou corrosifs

  • Engagement :
A

1 -S’arrêter avant l’adresse et avec, si possible, le vent dans le dos.

2 - Demander des renforts médicaux adaptés au nombre et à l’état des victimes.

3 -Équiper le personnel en tenue de feu, ARI coiffé.

4- Confiner ou évacuer les personnes des locaux ou de la zone vers laquelle les produits sont poussés ou susceptibles de l’être par le vent.

5 - Faire des relevés explosimétriques.

6 - Établir un périmètre de sécurité.

7 - Regrouper les victimes et les impliqués en évitant les contacts entre eux pour limiter les risques de transfert de contamination.

63
Q

Les accidents de transport de matières dangereuses (TMD) : - Moyens

A

Groupe ETARE + GIC (accident)
ou
Groupe ETARE + GIC + FMOGP (feu)

1 - La signalisation est le premier renseignement du chef d’agrès intervenant :
o Du véhicule par les panneaux « orange » où figurent les codes danger et matière + fiche cabine

N.B. : un panneau orange uni et sans chiffre signifie que plusieurs matières dangereuses sont transportées.
N.B. : Si le code danger comporte un X, cela signifie que la matière transportée réagit violemment avec l’eau. Ne pas utiliser d’eau ou de mousse pour l’extinction.

2 - Transmettre les informations au centre opérationnel et demander la conduite à tenir. -

64
Q

Plan NRBC

Quelles tenues porter ?

A
  • En l’absence de notion de matières NRBC, TDF + l’ARI,
  • En cas de présence avérée ou suspectée de matière NRBC,

o Premiers intervenants : TDF + ARI coiffé ;

o Personnel du module Extraction : Tenue type 3 COMAT©+ ARI coiffé ;

o Personnel des autres modules du Plan Jaune : Tenue type 3 COMAT© + APRF.

65
Q

Le premier chef de garde.

A

1 - Le chef de garde détient la responsabilité d’effectuer l’extraction des personnes présentes sur le lieu de l’événement

2 - L’opération d’extraction doit être au sens strict de la définition de ‘sauvetage’

3 - Il doit engager le personnel disponible dans les actions pouvant contribuer directement ou indirectement à l’extraction.

4 - En l’absence d’appareils de détection, il doit prendre en compte le comportement d’une foule et la multiplication de mêmes symptômes

5 -Il cherche à effectuer les premières étapes de la MGO

6 -Il donne des ordres pour que les lieux de l’intervention ne soient pas souillés au titre de la préservation des scènes de crime.

66
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde par point-clés du terrain.

En zone d’exclusion.

1 ) MISSIONS EXCTRACTION

A

Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse :
Tenue : comat + ARI
Sur ordre comat + APRF ou TDF-ARI

MISSIONS :

1 - Extraire rapidement toutes les personnes, directement au contact ou menacées par les agents NRBC, de la zone de danger.

2 - Articulation : aux ordres du premier COS

3 - Consignes :
o Extraire les personnes et les conduire jusqu’au tri visuel
o Éviter le contact direct entre personnel et victimes
o Ne pas extraire les victimes dont le décès est certain
o Échanger les bouteilles d’air, autant que faire se peut, au sas intervenants.

4 - Fin de mission :
o Se diriger vers le sas « intervenants » pour être pris en charge par des spécialistes
o L’APRF à la ceinture permettra de remplacer l’ARI.

67
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde par point-clés du terrain.

En zone d’exclusion.

2 ) MISSIONS TRI VISUEL

A

Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse : Tenue : comat + APRF.

MISSIONS

1 - Séparer les personnes entre victimes d’une part et non-victimes d’autre part

.2 - Articulation : aux ordres de l’officier tri visuel et sous l’autorité du « médecin chef plan jaune ».

3 - Consignes :
o Séparer les personnes présentant des symptômes avec aucun symptômes
o Les conduire : PRI ou PRV
o Éviter le contact direct entre impliqués et victimes
o Orienter les premiers intervenants vers le sas «intervenants ».

4 - Fin de mission :
o Se diriger vers le sas « intervenants » pour être pris en charge par des spécialistes.

68
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde par point-clés du terrain.

En zone contrôlée.

3) Mission PRV

A

Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse du PRV définie par le 1er OGC
- Tenue : type 3 COMAT ©+ APRF. -

MISSIONS

1 - Participer à la prise en charge des victimes extraites.

2 - Articulation : aux ordres du chef de groupe NRBC sous l’autorité du « médecin-chef plan jaune ». -

3- Consignes :

o Éviter le contact direct entre personnel et victimes
o Séparer les victimes invalides des victimes ‘valides’
o Participer aux actions de déshabillage et de décontamination d’urgence :

Cas de contamination radiologique :
- Faire coiffer un masque papier à toutes les victimes ou O2 pour toute détresse le nécessitant

Cas de contamination chimique :

  • Décontaminer d’abord la tête au moyen du gant poudreur
  • Faire coiffer une protection respiratoire

4 - Dans les deux cas :

  • Déshabillage en respectant la notice du KDUR
  • Terminer la décontamination des parties du corps
  • Un contrôle de non contamination pourra être réalisé
  • Rhabiller les victimes :
    o Tenue provisoire du KDUR pour les victimes valides
    o Couverture de survie pour les victimes invalides.
    o Diriger ou brancarder les victimes jusqu’à l’entrée de la chaine de décontamination.

5 - Fin de mission :

o Se diriger vers le sas « intervenants » pour être pris en charge par des spécialistes.

69
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde par point-clés du terrain.

En zone contrôlée.

4) Mission PRI

A

Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse du PRI définie par le 1er OGC
Tenue : comat+ APRF.

MISSIONS

1 - Participer à la prise en compte des impliqués

2 - Articulation : aux ordres de l’officier PRI sous l’autorité du « médecin-chef plan jaune ».

3 - Consignes :
o Gérer et canaliser le flux des impliqués vers le sas « impliqués »;
o Rassurer les personnes, expliquer l’opération qui va suivre
o Travailler avec les forces de l’ordre chargées du contrôle de zone, de la tenue du périmètre de sécurité et des points-clés du terrain

4- Fin de mission : se diriger vers le sas « intervenants » pour être pris en charge par des spécialistes.

70
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde par point-clés du terrain.

En zone contrôlée.

4) Mission DÉCONTAMINATION

A

Le chef d’agrès fait conduire l’engin en ZDI puis à l’adresse du PRV
- Tenue : tenue comat + APRF

MISSIONS

1 - Effectuer la décontamination des victimes. -

2 - Articulation aux ordres de l’officier décontamination sous l’autorité du « médecin-chef plan jaune »
Guidé et conseillé par le CA BUMD

4 - Consignes
Rassurer les personnes, expliquer l’opération qui est effectuée

Victimes invalides :

  • Ôter la couverture de survie dans l’alvéole ‘accueil ,
  • Suivre les consignes du personnel (para)médical accompagnant éventuellement la victime
  • Procéder au lavage à l’eau savonneuse
  • Procéder au rinçage à l’eau claire
  • Procéder au séchage
  • Un contrôle de non-contamination pourra être réalisé par les spécialistes
  • Procéder au rhabillage de la victime
  • La transférer, de brancard à brancard, au personnel du plan rouge

o Victimes valides :
- Guider et conseiller les victimes dans le processus de déshabillage, lavage, rinçage, séchage et rhabillage ; aider ces personnes en cas de besoin

5 - Fin de mission :
o Se diriger vers le sas « intervenants » pour être pris en charge par des spécialistes.

71
Q

3E

A

Elément d’évaluation et d’expertise du GIB

3E = OFF NRBC opératif + Véto + « DSM »

72
Q

BLEVE

A

boiling liquid expending vapor explosion

explosion de vapeurs en expansion d’un liquide en ébullition

73
Q

CODE DANGER

A
0 Absence de danger secondaire
1 Matiere Explosif
2 Gaz 
3 Liquide inflammable 
4 Solide inflammable 
5 Comburant ou peroxyde 
6 Toxique ou infectieux 
7 Radioactif
8 Corrosif 
9 Divers e
X Eau et mousse interdites
74
Q

Les accidents industriels peuvent prendre une ampleur considérable. Citons, pour mémoire, quelques événements majeurs entrés dans l’histoire de l’accidentologie industrielle :

A
  • 1976, Seveso, Italie : fuite de dioxine ayant provoqué 193 cas de chloracné
  • 1984, Bhopal, Inde : fuite de 40 tonnes d’isocyanate de méthyl ayant provoqué officiellement 3500 morts mais plus de 25000 selon les associations
  • 2001, Toulouse, France : explosion d’un stock de nitrate d’ammonium sur le site de l’usine chimique AZF, ayant provoqué 30 morts immédiats, plus de 2500 blessés et la destruction notable de nombreux quartiers