NRBC Flashcards

1
Q

Quelle différence entre risques technologiques et menaces NRBC ?

A
  • Les interventions pour risques technologiques constituent la réponse à un accident
  • L’acronyme NRBC pour Nucléaire Radiologique Biologique Chimique intègre la notion de menace criminelle, terroriste voire militaire d’emploi de produits nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques avec l’intention de nuire.
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2
Q

caracteristique d’un phénomène radioactif

A

Il s’agit d’un phénomène imperceptible par les sens humains, capable d’agir jusqu’à de très longues distances. Le phénomène radioactif est cependant détectable, mesurable voire identifiable au moyen d’appareils spécifiques.

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3
Q

Le terme ‘nucléaire’ présente une définition restrictive et exclusive.

A

Il ne concerne que les matières entrant en jeu dans une réaction de fission ou de fusion nucléaire.

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4
Q

La fission nucléaire

A

réaction par laquelle un atome initial se divise en plusieurs autres atomes en libérant une forte énergie. C’est cette réaction qui est à l’oeuvre dans les centres nucléaires de production d’électricité (CNPE)1 et dans les premières générations d’armement nucléaire (« bombe A »). La matière première utilisée pour alimenter cette réaction en chaîne est dite fissile.

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5
Q

La fusion nucléaire

A

est la réaction dans laquelle plusieurs atomes se fondent pour en former un autre tout en libérant une énorme quantité d’énergie (« bombe H pour hydrogène »).

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6
Q

la dose et le débit de dose.

A
  • la dose absorbée (Sv), c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçue ;
  • le débit de dose (Sv/h), c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçue par unité de temps2.
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7
Q

Les sources radioactives peuvent être d’origine naturelle ou artificielle.
Elles se présentent sous 3 formes :

A
  • Source scellée sous forme spéciale
  • Source scellée
  • Source non scellée
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8
Q
  • Source scellée sous forme spéciale :
A

Sur feu ou accident, il existe généralement un fort risque d’irradiation et normalement pas de risque de contamination.

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9
Q

Source scellée :

A

sur feu ou accident il existe un risque de contamination. Le risque d’irradiation varie en fonction du type de source.

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10
Q
  • Source non scellée :
A
  • En cas d’accident le risque de contamination est important.
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11
Q

Pour l’homme, les dangers de la radioactivité se présentent sous deux formes :

A
  • irradiation

- contamination

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12
Q

irradiation

A

la source radioactive est à distance et on reçoit les rayonnements qu’elle émet (on peut faire un parallèle avec le rayonnement thermique d’un incendie ou le rayonnement solaire).

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13
Q

contamination

A

la source radioactive est sur nos vêtements, notre peau voire à l’intérieur de notre organisme (on peut faire un parallèle avec de la poussière dispersée dans une pièce que l’on traverse : la poussière nous recouvre et l’on risque d’en inhaler ou d’en ingérer).

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14
Q

contamination externe :

A

la matière radioactive est sur les vêtements et/ou la peau

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15
Q

contamination interne

A

la matière radioactive a pénétré à l’intérieur de l’organisme.

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16
Q

Pour se protéger de la radioactivité Il existe des techniques, simples et efficaces :
- contre l’irradiation :

A

le Temps d’exposition aux rayonnements qui doit être contrôlé et aussi réduit que raisonnablement possible ;
o des Ecrans en se plaçant derrière des murs épais par exemple ;
o la Distance en restant le plus loin possible de la source (la quantité de rayonnement diminue avec le carré de la distance).

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17
Q

Pour se protéger de la radioactivité contre la contamination

A

porter des équipements de protection individuelle et éviter autant que faire se peut d’entrer en contact avec le(s) support(s) contaminé(s).
o protéger la peau : tenue adaptée (tenue de feu, éventuellement TLD) ;
o protéger les voies respiratoires : appareil respiratoire isolant (ARI).

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18
Q

Qu’est-ce que le risque biologique ?

A

Ce sont les risques présentés par des matières vivantes.

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19
Q

Les bactéries :

A

Micro-organismes capables de se reproduire seuls, ils peuvent survivre relativement longtemps à l’extérieur d’un organisme vivant (les spores d’anthrax peuvent survivre de nombreuses années, voire 100 ans, dans la terre par exemple).
o Les bactéries sont, en général, sensibles aux antibiotiques.

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20
Q

Les virus :

A

Beaucoup plus petits que les bactéries, ils ne peuvent se reproduire seuls. A l’extérieur d’un hôte, ils « meurent » relativement vite.
o Les virus sont insensibles aux antibiotiques.

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21
Q

Les champignons :

A

Connus également sous le nom de ‘mycètes’, ils provoquent des ‘mycoses’.
o Ceux qui nous intéressent sont microscopiques.

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22
Q

Les toxines

A

Substance chimique toxique naturelle fabriquée par un animal ou un végétal :
 Ex. : le venin secrété par un serpent est une toxine
 Ex. : la ricine, poison mortel, est une toxine produite par une plante, la ricine.
o Bien que beaucoup plus toxiques que les produits chimiques artificiels, les toxines sont cependant beaucoup plus fragiles.

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23
Q

Catégorisation du risque biologique.

A

Groupe 1
N’est pas susceptible de provoquer une maladie chez l’homme.
Groupe 2
Peut provoquer des maladies chez l’homme mais la propagation est peu probable et des traitements et ou des prophylaxies existent.
Groupe 3
Est pathogène pour l’homme et la propagation est possible mais des traitements et ou des prophylaxies existent généralement.
Groupe 4
Cause de maladies graves chez l’homme. Risque de propagation élevé.
Il n’existe pas de moyens prophylactiques ni de traitements efficaces.
Ces 4 degrés se rencontrent précédés soit de la lettre P (pour Protection) soit des lettres NSB (pour niveau de sécurité biologique) ; ils servent aussi à catégoriser les laboratoires traitant ces agents.
S’il n’y a pas de laboratoire P4 sur le secteur de la BSPP, il existe plusieurs laboratoires classés P35.

24
Q

Quels sont les risques ?

A
C.E.T.I.N
Les principaux risques chimiques sont :
- l’explosibilité,
- l’inflammabilité,
- la toxicité,
- la nocivité, considérée comme une sous-catégorie de la toxicité,
- la corrosivité.
Ces risques peuvent apparaître de manière unique ou bien se présenter simultanément.
25
Q

modes de transport des produits chimiques?

A

Sur le secteur de la Brigade9, tous les modes de transport routier, ferroviaire, aérien et fluvial se rencontrent, sauf le transport maritime.
On peut parler de point nodal au sens de ‘noeud’ par lequel passent et se croisent plusieurs modes de transports. Ce sont autant de lieux où sont manipulés les contenants, sources potentielles d’accident.

26
Q

moyens pour évaluer les risques a minima, entre autres pour effectuer une détection d’alerte.

A
  • les éléments factuels, si possibles vérifiés, fournis par un requérant (s’il y en a) et ou par des documents et faisant état de produits chimiques, radiologiques ou biologiques ;
  • l’analyse de la zone de l’intervention, même sommaire (lieu, contexte, observation d’éléments, de comportements humains, etc.),
  • la synthèse des symptômes présentés par la ou les victime(s), même sommaire, même imparfaite, mais si possible corroborée par un avis médical,
  • la détection de substances dangereuses par les appareils en dotation dans l’engin (chef d’agrès) ou les engins du détachement (chef de garde et officier de garde compagnie).
27
Q

moyens de protections à disposition pour les premiers intervenants

A
  • Tenue de feu & appareil respiratoire isolant (TDF & ARI) :
    o tenue offrant une protection minimale permettant d’assurer une première reconnaissance et les sauvetages sans entrer en contact direct avec un liquide ou un solide.
    o protection respiratoire maximale mais limitée dans le temps (recharge en air et fatigue du porteur)
  • Tenue légère de décontamination & appareil normal de protection (TLD & ANP)
    o tenue adaptée à la protection contre les aérosols, les liquides et les solides
    o protection respiratoire (l’ANP est un appareil respiratoire filtrant ou ARF) filtrante adaptée au travail à l’air libre et limitée par les restrictions d’emploi de la cartouche.
  • TLD & ARI :
    o Ce mixage des EPI est permis à la BSPP dans le cas du module Extraction du Plan Jaune.
28
Q

appareils à disposition des premiers intervenants non spécialisés…domaine chimique

A

-Le détecteur portatif de monoxyde de carbone.
Cet appareil permet de détecter une émanation de monoxyde de carbone, gaz toxique, mortel à certaines concentrations, principalement produit lors de combustions incomplètes.
-Le détecteur multigaz ALTAIR 4®.
Doté de 4 détecteurs, cet appareil remplit 3 fonctions opérationnelles :
a) Mesurant un pourcentage de la LIE, il est explosimètre ;
b) Mesurant une concentration en oxygène (O2), il est oxygénomètre ;
c) Mesurant une concentration en monoxyde de carbone (CO) ainsi qu’en hydrogène sulfuré (H2S), il est détecteur de gaz toxiques.
-L’appareil portatif de contrôle de contamination AP2C ®
Cet appareil détecte la présence de soufre et de phosphore. Ces éléments étant présents dans les molécules constituant les principaux agents chimiques de guerre (ACG), tels que les neurotoxiques organophosphorés (sarin, soman, tabun, VX, etc.) et les vésicants soufrés (ypérite), il permet d’orienter sur des traces éventuelles de ces agents dans l’environnement.

29
Q

appareils à disposition des premiers intervenants non spécialisés…domaine radiologique

A

Le microcontaminamètre alpha bêta gamma et X (MCB 2)
Le MCB 2 est un appareil de détection de la contamination radioactive de terrain, portatif, robuste et facile à mettre en oeuvre. Par ces qualités, il est mis en oeuvre, à la BSPP, en tant qu’appareil servant à détecter la présence anormale de radioactivité.

30
Q

particularité des moyens spécialisés de la BSPP

A

L’ensemble des moyens décrits dans ce 3e chapitre (CMIR, CMIC, CMIB, BCD, VDIP) font partie des renforts nationaux et peuvent être appelés à intervenir en dehors du cadre d’emploi de la BSPP

31
Q

Les officiers de garde NRBC (BSPP, GIS et GAS) ainsi que les chefs d’agrès spécialisés sont identifiés par

A

chasuble verte à bandes noires

32
Q

La garde opérationnelle NRBC est composée de :

A

38 sapeurs-pompiers de Paris spécialisés à l’intervention face aux risques technologiques.
Si l’on ajoute le personnel des 6 EP6 soit 36 hommes, ce ne sont pas moins de 74 sapeurs-pompiers de Paris qu’il est possible de déployer pour une intervention à caractère NRBC majeure.

33
Q

Les cellules mobiles d’intervention sont constituées de :

A
  • un officier, chef de cellule (RAD 3 + RCH 3, VLN NRBC GIS),
  • un officier ou sous-officier, NRBC adjoint (RAD 3 + RCH 3, VLNA),
  • un engin de reconnaissance (sous-officier, chef d’agrès, RAD 2 + RCH 2),
  • un engin d’intervention (sous-officier, chef d’agrès, RAD 2 + RCH 2).
34
Q

Les cellules mobiles d’intervention sont constituées de : cas particulier de l’intervention biologique :

A

forment l’élément d’intervention :
o engin de reconnaissance : CIC (car il n’existe pas de ‘CRB’),
o engin d’intervention : CIB,
o avec le VLN GIS,
o et le VLNA (GAS),
S’y ajoute un élément d’évaluation et d’expertise (3E):
o officier NRBC BSPP, chef d’élément, (VL NRBC BSPP)
o directeur des secours médicaux (DSM), (VLM)
o vétérinaire de garde (VLV).

35
Q

CHDE:

A

1 PS(6) + 1F(6) + 1BCD + 1VPB soit 15 personnels
+ Un officier ‘décontamination’ (VLNA) chef du secteur décontamination complète la CHDE
Ce détachement peut être demandé pour décontaminer plusieurs victimes ou plusieurs personnels du corps, en dehors de la demande du Plan Jaune.

36
Q

Dans le cadre spécifique du Plan Jaune16, trois berces de décontamination seraient déployées, missions :

A
  • les deux premières, immédiatement dans le prolongement du point de regroupement des victimes (PRV), a priori, l’un pour les victimes valides, l’autre pour les victimes invalides ;
  • la troisième, selon les besoins spécifiques de l’intervention, soit en complément de la chaîne des victimes invalides, soit de la celle des victimes valides, soit le personnel uniquement en renfort du personnel des autres chaînes.
37
Q

La répartition géographique des moyens

A
  • 38e Cie dite Cie NRBC :
    o CS NBCG (Gennevilliers-Port), PCC, co-localisé avec le PCC de la 40e Cie (CAS) ;
    o CS NBCV (Villecresnes), co-localisé avec le CS VILC, 23e CIS.
  • 25e Cie dite UES ROIS :
    o CS TREM : centre d’incendie et de secours ‘classique’ avec 1 VRCH et 1 BCD.
38
Q

Marche générale des opérations à caractère technologique générique (MGO NRBC).

A

M.R.P.D B.P.R G.D.R

  1. Mesures immédiates de sauvegarde.
  2. Recherche du renseignement.
  3. Protection du personnel.
  4. Détection d’alerte.
  5. Balisage du périmètre de sécurité.
  6. Prélèvements.
  7. Réduction ou suppression de la cause.
  8. Gestion des déchets.
  9. Décontamination / désinfection.
  10. Remise en condition du personnel et du matériel.
39
Q

Mesures immédiates de sauvegarde :

A

elles visent à protéger la population

  • Soustraire les victimes du danger immédiat (il s’agit de ‘sauvetage’, au sens du ROFSIS).
  • Mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques (il s’agit des actions ‘mise en sécurité’ et ‘évacuation’, au sens du ROFSIS).
  • Mettre à l’abri la population (anciennement appelé confinement)
  • Créer un périmètre de sécurité immédiat a priori.
40
Q

Recherche du renseignement :

A

il s’agit de recueillir un maximum de renseignements

  • Préciser la nature du ou des produits en cause : caractéristiques, quantité en jeu, dangers.
  • Préciser les circonstances de l’événement, qu’il soit incident ou accident (situation initiale).
  • S’enquérir d’éventuelles ou de potentielles victimes (si non apparentes d’emblée).
  • Se faire communiquer les relevés de mesures effectuées par l’entreprise avant votre arrivée.
  • Se faire préciser les actions déjà prise par l’entreprise.
  • Exploiter les mesures définies dans les plans de secours (ex. : ETARE, POI/PUI, PPI, ORSEC TMR).
  • Demander un point micro-météo du lieu de l’intervention.
41
Q

Protection du personnel :

A

il s’agit d’engager le personnel en sécurité :

  • Engager les sauveteurs avec un maximum de sécurité, notamment en contrôlant le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos.
  • Engager le minimum de personnel (en binôme, à vue).
  • Constituer une équipe de sécurité et une réserve d’air.
  • Porter les EPI du personnel non spécialisé : TDF + ARI18.
  • Porter le dosimètre opérationnel fourni par les spécialistes.
42
Q

Détection d’alerte :

A

il s’agit de préciser le risque, autant que faire se peut :

  • Mettre en oeuvre les appareils de détection de substances chimiques dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux.
  • Demander les renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse.
  • Fixer un point de regroupement des renforts ; veiller à ce que la zone de déploiement initial (ZDI) ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique19.
43
Q

Dosimètre opérationnel Dosiman® :

A
  • Se porte à l’extérieur de la tenue dès qu’un risque radiologique est suspecté,
    o sauf sur feu où il convient de le mettre dans la poche de la veste d’intervention afin que la pochette en plastique ne fonde pas.
  • Se porte écran vers le bas afin de rester consultable par le porteur.
  • Ne jamais changer de porteur ni dissocier le binôme.
  • Entrer en zone avec le Dosiman® mis en fonction par les spécialistes.
  • Sortir de la zone avec le Dosiman®, le confier aux spécialistes qui recueillent les données.
  • Deux alarmes peuvent être préréglées par les spécialistes :
    o une alarme de dose absorbée.
    o une alarme de débit de dose.
  • Une fois l’appareil en fonction notez, dans une zone où a priori il n’y a pas de radioactivité, la valeur affichée (de 0,5 à 2 c/s),
  • effectuer une détection d’alerte au niveau de la zone ou de l’objet suspect,
  • une augmentation notable de la valeur affichée (> 4 ou 5 c/s) peut signifier la présence anormale de radioactivité.
44
Q

Établir un périmètre de sécurité comprenant un seul point d’entrée et de sortie
Risque d’irradiation :

A

 Faible irradiation : le périmètre se limite à la pièce, à la maison, ou au véhicule.
 Forte irradiation : mettre en place un périmètre de rayon 100 mètres environ
 Risque de contamination associé :
 prendre en compte le risque d’irradiation comme précédemment,
 inclure dans le périmètre de sécurité les zones où les allées et venues des victimes et impliqués ont pu étendre la contamination

45
Q

Prise en charge d’une victime en environnement radiologique :

A

Dans tous les cas, le risque médical prime sur le risque radiologique22.
o En cas de contamination, protéger immédiatement les voies aériennes de la victime avec un masque papier (de type FFP2, face à des poussières) ou par oxygénothérapie (en cas de détresse ventilatoire, face à un liquide ou un gaz).

46
Q

Sortie de la zone, Le contrôle de la contamination est obligatoirement fait :

A

 par du personnel spécialisé (CRR),
 avant de sortir de la zone chaude,
 avant de pouvoir décoiffer l’ARI,
 avant de boire ou manger (ZRCP).

47
Q

Interventions à caractère biologique.

Intervention en présence de poudre :

A

Tenue de protection biologique : (combinaison ‘papier’ + gants médicaux + calot + masque de protection respiratoire FFP2 ou FFP3 + sur-bottes)
Le port de la tenue de feu ARI est à proscrire, sauf en cas d’incendie

48
Q

Interventions à caractère biologique.

Intervention en présence de liquide :

A

Tenue de protection NRBC complète (TLD + ANP + gants butyles + sur-bottes)
Le port de la tenue de feu ARI est à proscrire, sauf en cas d’incendie

49
Q

Attention à la réaction « acide + métal »

A

elle provoque systématiquement un dégagement d’hydrogène qui constitue un risque d’explosion. (les relevés explosimétriques devront être réalisés en partie haute)
Ne jamais absorber une flaque d’acide avec de la sciure car il y a risque d’inflammation.

50
Q

PLAN JAUNE. Quelles tenues porter ?

A
o premiers intervenants : TDF + ARI coiffé ;
o personnel du module Extraction : TLD + ARI coiffé ;
o personnel des autres modules du Plan Jaune : TLD + ANP.
51
Q

en zone d’exclusion. Mission extraction.

A

Consignes :
o extraire les personnes et les conduire jusqu’au tri visuel ;
o éviter le contact direct entre personnel et victimes (risque de contamination) ;
o ne pas extraire les victimes dont le décès est certain (préservation de la scène de crime) ;
o échanger les bouteilles d’air au sas intervenants.
- Fin de mission :
o se diriger vers le sas intervenants pour être pris en charge par des spécialistes ;
o l’ANP à la ceinture permettra de remplacer l’ARI.

52
Q

en zone d’exclusion. Mission tri visuel.

A

o séparer les personnes présentant des symptômes quels qu’ils soient (PRV) de celles ne présentant aucun symptômes (PRI) ;
o les conduire jusqu’au point les concernant : PRI ou PRV ;
o éviter le contact direct entre impliqués et victimes (risque de contamination) ;
o orienter les premiers intervenants vers le sas intervenants.
- Fin de mission :
o se diriger vers le sas intervenants pour être pris en charge par des spécialistes.

53
Q

en zone contrôlée. Mission point de regroupement des victimes (PRV).

A

Consignes :
o éviter le contact direct entre personnel et victimes (risque de contamination) ;
o séparer les victimes invalides (qui ne peuvent se déshabiller et réaliser la décontamination sèche seules) des victimes ‘valides’ (qui peuvent se déshabiller et réaliser la décontamination sèche seules);
o participer aux actions de déshabillage et de décontamination d’urgence :
 cas de contamination radiologique :
 faire coiffer un masque papier à toutes les victimes ou O2 pour toute détresse le nécessitant
 cas de contamination chimique :
 décontaminer d’abord la tête au moyen du gant poudreur
 faire coiffer la cagoule EVATOX par la victime (à défaut utiliser le masque papier du kit de décontamination d’urgence et de rhabillage (KDUR)) ou O2 pour toute détresse le nécessitant
 dans les deux cas :
 procéder au déshabillage en respectant la notice du KDUR et le protocole enseigné au DEC1 pour les invalides (cf NT n° 110504-2008 page 4 du présent document)
 terminer la décontamination des parties du corps potentiellement en contact avec un produit contaminant : mains, parties dénudées, etc.
 un contrôle de de non contamination pourra être réalisé avant le rhabillage
 rhabiller les victimes :
o tenue provisoire du KDUR pour les victimes valides,
o couverture de survie pour les victimes invalides.

54
Q

en zone contrôlée. Mission point de regroupement des impliqués (PRI)

A

Consignes :
o gère et canalise le flux des impliqués vers le sas impliqués ;
o rassurer les personnes, expliquer l’opération qui va suivre (contrôle de contamination),

55
Q

en zone contrôlée. Mission de décontamination.

A

o victimes invalides :
 ôter la couverture de survie dans l’alvéole ‘accueil’ ;
 suivre les consignes du personnel (para)médical accompagnant éventuellement la victime ;
 procéder au lavage à l’eau savonneuse (dans l’alvéole ‘douche’);
 procéder au rinçage à l’eau claire (ibidem);
 procéder au séchage (dans l’alvéole ‘sortie’) ;
 un contrôle de non-contamination pourra être réalisé par les spécialistes ;
 procéder au rhabillage de la victime (couverture de survie) ;
 la transférer, de brancard à brancard, au personnel du plan rouge (à la sortie de berce)
o victimes valides :
 guider et conseiller les victimes dans le processus de déshabillage, lavage, rinçage, séchage et rhabillage ; aider ces personnes en cas de besoin (enfants, personnes âgées).

56
Q

code danger

A

E.GA.LI.SO.CO.TO.RA.CO.DI
1er chiffre 2ème et 3ème chiffre
0 Absence de danger secondaire
1 Explosif
2 Gaz Emanation de gaz ou cas particulier
3 Liquide inflammable Inflammable
4 Solide inflammable Cas particuliers
5 Comburant ou peroxyde Comburant ou peroxyde
6 Toxique ou infectieux Toxique ou infectieux
7 Radioactif
8 Corrosif Corrosif
9 Divers Risque de réaction violente spontanée
X Eau et mousse interdites