notes de cours Flashcards

1
Q

qu’est-ce qu’un acquis spontané?

A

Processus biologiquement déterminés et sous influence de l’environnement. C’est la maturation biologique qui fait que l’enfant va acquérir ces fonctions –> langage oral. Implicite ; on ne se rappelle pas avoir acquis notre langue maternelle

Marcher, courir, parler, respirer, etc.

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2
Q

les acquis spontanés sont-ils implicites ou explicites?

A

implicites

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3
Q

qu’est-ce qu’un apprentissage

A

Sous l’effet de l’environnement, de la culture, de la société, de l’école, de la famille, etc. –> langage écrit. L’apprentissage doit être initié, on ne va pas apprendre à lire tout seul. Explicite : je me rappelle d’avoir appris à lire, à parler anglais, etc.

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4
Q

le langage oral est-il un acquis spontané ou un apprentissage?

A

acquis spontané

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5
Q

l’apprentissage (à l’opposé de l’acquis spontané) est-il implicite ou explicite?

A

explicite

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6
Q

le langage écrit est-il un acquis spontané ou un apprentissage?

A

apprentissage

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7
Q

le langage est une capacité _______ sous programmation _____ qui se développe au sein d’_________

A
  1. neurocognitive
  2. biologique
  3. interactions sociales
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8
Q

quelles sont les 3 dimensions du langage?

A
  • biologique
  • sociale
  • cognitive
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9
Q

qu’est-ce que la dimension biologique du langage?

A

développement conditionné par l’intégrité des structures cérébrales, des organes phonatoires et de l’appareil auditif (problème cérébral, des organes liés à la parole ou auditif –> va mener à problème verbal si pas réglé. Ex : aphasie)

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10
Q

qu’est-ce que la dimension sociale du langage?

A

rôle de l’interaction avec l’entourage – communication grâce à un code commun. L’entourage influence l’acquisition du langage

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11
Q

qu’est-ce que la dimension cognitive du langage?

A

structures et fonctions du langage. Acquisition, traitement et utilisation des caractéristiques du langage

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12
Q

vrai ou faux? le langage est uniquement oral

A

faux. c’est une façon de communiquer, quelle que soit la nature (linguistique, vocale, graphique ou gestuelle)

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13
Q

qui suis-je? “système de signes arbitraires pour désigner le monde (intérieur et extérieur) – système de signes linguistiques propres à une communauté ayant une valeur identique pour tous les individus d’une aire géographique : communauté linguistique avec possibilités de particularités linguistiques (dialecte, patois, etc.)”

A

la langue

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14
Q

qu’est-ce qu’une langue vivante et une langue morte

A

vivante = une langue encore parlée

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15
Q

placez ces catégories en ordre décroissant de grandeur de communauté: dialecte, patois et langue

A
  1. langue
  2. dialecte
  3. patois
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16
Q

quelle est la différence entre le langage et la langue?

A

réside dans la même relation que capacité-outil : si j’ai la capacité (langage), mais que je n’ai pas les outils (je ne connais pas la langue de mon interlocuteur), alors je ne peux pas travailler (communiquer) *

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17
Q

qu’est-ce que la parole?

A

production de significations sous forme de sons : action d’exprimer sa pensée par le langage articulé – ce que chaque être humain fait de la langue (idiosyncrasie linguistique)

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18
Q

qu’est-ce que l’diosyncrasie ? et l’diosyncrasie linguistique?

A

L’diosyncrasie: manière d’être particulière à chaque individu, qui l’amène à avoir des réactions, des comportements qui lui sont propres.
L’diosyncrasie linguistique: On peut parler la même langue, mais ne pas l’utiliser de la même façon

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19
Q

selon Saussure, le langage aurait 2 côtés. Quels sont-ils?

A
  • Un côté individuel : la parole (acte individuel de volonté et d’intelligence – le ton, l’intensité, etc.)
  • Un côté social : la langue
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20
Q

vrai ou faux? La langue est spécifique à l’homme

A

Vrai.

On communique à l’aide d’un ensemble de signes linguistiques (la langue)

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21
Q

vrai ou faux? la langue précède la parole.

A
Faux. 
La parole (langage articulé) précède la langue, mais la langue est nécessaire pour que la parole soit intelligible et produise ses effets
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22
Q

vrai ou faux? Le langage doit être oralisé/de la production sonore

A

faux. Pas forcément

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23
Q

vrai ou faux? - Langage n’égale pas simple collection de mots

A

vrai

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24
Q

qui suis-je? règles de syntaxe et organisation du discours

A

vocabulaire

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25
Q

quelle est la définition du langage selon Brown?

A

Système arbitraire de symboles qui, pris ensembles, permettent à un être ayant des capacités limitées de discrimination et de mémoire, de transmettre et de comprendre une gamme infinie de messages malgré le bruit et la distraction

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26
Q

quelle est la définition du langage selon Rondal?

A

Fonction complexe qui permet d’exprimer et de percevoir des états affectifs, des concepts et des idées au moyen de signes acoustiques ou graphiques

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27
Q

quelle est la définition du langage selon Ricaud?

A

Fonction complexe qui permet d’exprimer et de percevoir des états affectifs, des concepts et des idées au moyen de signes acoustiques ou graphiques (comme définition de Rondal). Il désigne la capacité d’apprendre et d’utiliser un système de signes verbaux pour communiquer avec ses semblables et se représenter le monde. Il passe par l’emploi d’une langue

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28
Q

La capacité spécifique de l’espèce humaine de communiquer passe par différentes modalités. Quelles sont-elles?

A
  • Modalité auditive et de parole : langage oral/articulé
  • Modalité visuelle et graphique : langage écrit
  • Modalité visuelle et gestuelle : langage des signes
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29
Q

vrai ou faux? Toute modalité sensorielle et motrice peut servir de base à une forme de langage

A

vrai

Le langage ne se réduit cependant pas uniquement à l’oralité

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30
Q

vrai ou faux? Le langage passe par l’emploi de la langue

A

vrai

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31
Q

La capacité spécifique de l’espèce humaine de communiquer se fait au moyen d’un système de _________, ______ et ________ avec ce qu’ils représentent

A
  1. signes arbitraires
  2. conventionnels
  3. sans rapport
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32
Q

La capacité spécifique de l’espèce humaine de communiquer est un système reposant sur une __________ c’est-à-dire une __________ à 2 étages

A
  1. double articulation

2. codification systématique

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33
Q

quels sont les 2 étages de codification systématique qui constituent la capacité spécifique de l’espèce humaine de communiquer?

A
  • Les unités élémentaires, non signifiantes : les phonèmes

- Les unités signifiantes : les monèmes

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34
Q

comment appelle-t-on les unités signifiantes?

A

monèmes

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35
Q

comment appelle-t-on les unités non signifiantes?

A

phonèmes

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36
Q

dans le mot “chien”, quels sont les monème(s) et phonème(s)?

A

chien = signifiant. On sait ce que ça veut dire, on a une représentation mentale. Dans ce monème signifiant se trouve 1 phonème (un son/syllabe)

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37
Q

vrai ou faux? notre capacité à communiquer implique la mise en jeu de centres nerveux génétiquement déterminés (capacité neurocognitive)

A

vrai

spécialisation hémisphérique

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38
Q

par quel moyen pouvons-nous mettre en évidence de la spécialisation hémisphérique?

A

Les données neuropsychologiques

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39
Q

quel est le rôle de l’aire de Wernicke?

A

compréhension du langage oral

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40
Q

donnez des exemples de données neuropsychologiques mettant en évidence de la spécialisation hémisphérique

A
  • Compréhension des mécanismes cérébraux impliqués dans le traitement du langage (ex : travaux de Paul Broca et Carl Wernicke)
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41
Q

où se situe le centre de la parole trouvé par Paul Broca?

A

3e circonvolution frontale gauche = production de la parole + perception

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42
Q

où se situent le centre de la compréhension du langage oral dans le cerveau?

A

partie postérieure de la 1e circonvolution temporale

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43
Q

vrai ou faux? concernant la plasticité cérébrale chez le bébé, plus le traumatisme a lieu tôt dans la vie, plus facile sera la récupération

A

vrai

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44
Q

jusqu’à quel âge a lieu la période critique pour la plasticité du cerveau?

A

jusqu’à 12 ans

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45
Q

Le moment de la spécialisation hémisphérique n’est pas clairement identifiée, mais à quel âge trouve-t-on une spécialisation effective ?

A

à 2 ans

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46
Q

qu’est-ce qui explique qu’un enfant ayant eu un traumatisme avant 1 an puisse parler normalement?

A

De nouvelles aires cérébrales ont pris le relais. Plasticité plus importante pendant la période critique (jusqu’à 12 ans)

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47
Q

quels furent les résultats de la tâche de narration libre + production contrainte sur les enfants ayant eu des lésions cérébrales avant 6 mois dans l’HG vs HD

A
  • narration libre à partir d’images : histoires moins longues dans le groupe des enfants lésés, mais pas différent en fonction de la lésion. Les quelques différences entre les lésés et non lésées se dissipent avec le temps
  • production contrainte : pas de différence entre les 2 groupes lésés, mais supériorité pour les enfants typiques
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48
Q

quelles furent les conclusions de la tâche de narration libre + production contrainte sur les enfants ayant eu des lésions cérébrales avant 6 mois dans l’HG vs HD

A
  • Pas de différence en fonction de la localisation de la lésion –> le développement des enfants cérébrolésés (gauche et droite) est semblable
  • Comparé aux enfants au développement typique, retard rattrapé au niveau de la narration libre, mais infériorité au niveau de la production contrainte –> lésion précoce semble induire des différences dans le rythme de développement plus dans la nature du développement
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49
Q

en quoi consiste le paradigme de l’écoute dichotique?

A

entendre en même temps 2 informations différentes dans chaque oreille. On demande au participant de se concentrer sur un des 2 messages (donc sur une des oreilles)

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50
Q

quels furent les résultats de la tâche d’écoute dichotique?

A

traite quand même le message entendu dans l’autre oreille

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51
Q

vrai ou faux? ce qui est entendu dans l’oreille gauche est traité dans l’HG et vice versa

A

faux, il y a un croisement des voies sensorielles

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52
Q

le traitement est-il plus rapide quand on entend à droite ou à gauche?

A

À droite, car va directement à gauche, qui est le traitement langagier VS quand entendu à gauche, doit aller à droite et revenir à gauche.

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53
Q

quel hémisphère que le centre du traitement de l’info langagier?

A

hémisphère gauche

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54
Q

vrai ou faux? le paradigme de l’écoute dichotique n’est pas présent chez les bébés

A

faux.

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55
Q

comment prouve-t-on le paradigme de l’écoute dichotique chez les bébés?

A
  • Présente de la parole ou de la musique, puis on change de stimuli
  • On observe si le bébé perçoit le changement de stimuli à travers la façon dont il suce son pouce
  • Résultats –> reprise du rythme de succion plus importante/rapide quand le changement de stimuli (parole) est à droite que si à gauche et que si de la musique
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56
Q

vrai ou faux? Dès la naissance, on a un HG préférentiellement dédié au langage

A

vrai

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57
Q

qui suis-je? tout système de signes pouvant servir d’instrument à la communication interpersonnelle

A

langue

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58
Q

vrai ou faux? La musique serait traitée dans l’HD

A

vrai, mais plus d’études sont nécessaires à ce sujet

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59
Q

vrai ou faux? la communication est propre aux humains

A

faux.
La communication VERBALE est propre aux humains.
Les humains utilisent un système de signes linguistiques (langage), ce qui leur est propre

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60
Q

donnez des exemples de communication animale est non-verbale

A

gestes, postures, odeurs, cris

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61
Q

qui suis-je? permet d’établir une relation verbale

A

langage

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62
Q

Quelles sont les différences anatomiques des animaux qui permettent de comprendre pourquoi les animaux ne sont pas capables de la parole ?

A
  • Différente configuration du palais et des cordes vocales
  • Différent placement du larynx
  • Absence du contrôle des lèvres et de la langue pour produire des sons spécifiques pour le langage oral
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63
Q

pourquoi le fait qu’un enfant réussisse à se redresser s’accompagne-t-il d’une capacité à produire le langage?

A

car bonne position du larynx (plus bas)

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64
Q

qu’est-ce que la communication?

A
  • mettre des informations en commun

- instrument pour établir une relation verbale entre les individus

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65
Q

vrai ou faux? la communication peut se faire seul.

A

faux.

La communication nécessite au minimum 2 personnes (émetteur/locuteur et récepteur/auditeur)

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66
Q

quelles sont les 3 conditions nécessaires entre les 2 interlocuteurs pour que la communication ait lieu?

A
  • Il faut que les individus aient la motivation d’émettre et de recevoir
  • Il faut un accord (implicite ou explicite) entre les 2 personnes sur l’utilisation du code (quelle langue ?)
  • Il faut un accord sur la transmission selon un canal de communication déterminé faisant appel à un ou l’autre des sens perceptifs (oral, écrit, des signes, etc.)
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67
Q

Toute communication implique une convention interpersonnelle, mais également en accord avec le groupe culturel. Quels sont ces 3 accords?

A
  • Signification des signes (vocabulaire, ce que veut dire un mot ou un geste)
  • Règles de leurs combinaisons (règles morpho-syntaxiques)
  • Usages de ces combinaisons (aspects pragmatiques)
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68
Q

Le langage est un système de signes _____ défini par un ensemble de _____, de ______ et de ___________qui sous-tendent les communications ______ pour tous les individus d’une ________ donnée

A
  1. linguistiques
  2. règles
  3. conventions
  4. connaissances partagées
  5. verbales
  6. aire géographique
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69
Q

quelles sont les conditions d’utilisation de la communication?

A
  1. L’énoncé est produit dans un certain contexte
  2. L’énoncé met en jeu des sujets qui entretiennent certaines relations entre eux (amicales, d’autorité, etc.) et avec l’énoncé (certitude, croyance, etc.), et vont les signifier dans l’énoncé lui-même
  3. Production de l’énoncé correspond à une certaine intention (convaincre, informer, etc.) et vise un certain but
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70
Q

vrai ou faux? La situation contribue à la compréhension de l’énoncé

A

vrai

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71
Q

quels sont les effets de la relations qu’on a avec l’interlocuteur et avec l’énoncé sur notre façon de communiquer?

A

On n’énonce pas les choses de la même façon dépendamment de notre relation avec notre interlocuteur, et si on est certain de notre énoncé vs si on n’est pas certain

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72
Q

vrai ou faux? Nous communiquons toujours dans un but

A

vrai (mais le but peut être vague ou précis)

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73
Q

quels sont les 3 buts qu’on peut avoir en communiquant?

A
  • Transmettre une information à un interlocuteur qui l’ignore
  • Persuader
  • Agir sur autrui
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74
Q

vrai ou faux? Dès la naissance, il y a un système de communication entre le bébé et son entourage

A

vrai

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75
Q

quelles sont les 2 caractéristiques de la genèse de la communication (système de communication du bébé dès la naissance)?

A
  • Pré-linguistique : échanges de sourires, dialogues verbaux, jeux gestuels, etc.
  • Asymétrique : le bébé ne maîtrise pas l’effet de son émission, le récepteur interprète cette émission comme un message. Il se rendra compte progressivement de l’impact de ses sourires, de ses pleurs, etc. sur son entourage.
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76
Q

suite à la genèse de la communication, la communication devient ______ et ________ : les messages sont émis et reçus suivant un code commun

A
  1. intentionnelle

2. réciproque

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77
Q

quel est le rôle de l’entourage lors de la genèse de la communication?

A

guider l’enfant dans sa découverte et sa maîtrise progressive de sa langue maternelle

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78
Q

quels sont les aspects para-verbaux?

A
  • Accompagnants du langage parlé
  • Expressions faciales et le regard
  • Postures et gestes
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79
Q

quels sont les accompagnants du langage parlé?

A
  • Propriétés vocales du sujet (timbre de voix, accents, etc.)
  • Signaux vocaux : modulateurs du contenu sémantique (intonation, accentuations sonores, pauses, etc.)
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80
Q

vrai ou faux? les expressions faciales et le regard jouent un rôle dans la modulation des interactions verbales

A

vrai

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81
Q

à quoi servent les mimiques faciales en communication?

A
  • compléter ou relativiser les significations transmises
  • fournir des feedbacks
  • modifier le cours des interactions
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82
Q

à quoi sert le regard en communication?

A
  • synchroniser les énoncés
  • indiquer les prises de parole
  • montrer une attention accrue ou un désintérêt
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83
Q

comment se déroule le développement de la capacité à lire les émotions d’autrui chez les bébés?

A
  • 3 jours : discrimination et imitation des expressions faciales (joie, surprise, tristesse)
  • 2 mois : distinction des expressions faciales sur photos
  • 5 mois : distinction des émotions positives et négatives
  • 7 mois : appariement info visuelles et auditives de nature émotionnelle
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84
Q

à quoi servent la posture et les gestes en communication?

A

Accentuer ou ponctuer tout ou une partie d’un énoncé

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85
Q

que veut dire Saussure lorsqu’il affirme que le langage est un système clos de signes ?

A

tout signe est défini par rapport aux autres, par pure différence (négativement)

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86
Q

qu’est-ce qu’un signal?

A

Aspect partiel de l’évènement qu’il annonce, il provoque une réaction dans une situation donnée (ex : le bruit d’une porte d’entrée annonçant l’arrivée du parent, donc l’enfant réagit en criant « maman »). Les signaux de communication animale sont génétiquement déterminés avec une fonction fixe reliée à la survie

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87
Q

qu’est-ce qu’un indice?

A

Fait partie d’une situation, mais n’a pas d’intention de signifier (ex : une empreinte de pas est l’indice du passage de quelqu’un)

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88
Q

qu’est-ce qu’un signe?

A

renvoie à une signification. Dès qu’une trace à une intention de signification, elle devient un signe (pas un indice)

  • Nature conventionnelle (il y a une convention établie par un groupe culturel) et arbitraire (pas de ressemblance)
  • Absence de ressemblance entre le signifiant et le signifié
  • Dédoublement entre le signifiant et le signifié qui le composent (ce qui n’est pas toujours le cas pour les signaux)
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89
Q

Dès qu’une trace à une _____ de signification, elle devient un ____ (pas un _____)

A
  1. intention
  2. signe
  3. indice
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90
Q

le signe linguistique est composée d’une forme qu’on appelle _____

A

signifiant

Ex : l’enveloppe sonore et articulatoire du mot « pomme » : /p/-/o/-/m/

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91
Q

le signe linguistique est composée d’une forme qu’on appelle signifiant, auquel correspond une ou plusieurs significations (polysémie) : ______

A

signifiés (n’est pas toujours représenté. Ex : je peux dire « pomme », on sait tous ce que c’est, mais il n’y a pas de pomme physiquement présente)

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92
Q

Au signifié correspond un ____

A

référent
(objets ou personnes réels)
Absence de référent pour certains termes abstraits comme la liberté, la fraternité et l’égalité

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93
Q

vrai ou faux? Le signifié et le signifiant contractent un lien

A

vrai

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94
Q

dans l’exemple d’une pomme, quel est le signifiant, le référent et le signifié?

A
  • signifiant: le son, le mot, l’image visible de la pomme
  • signifié: le concept mental d’une pomme
  • référent: l’objet qu’est la pomme
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95
Q

faire correspondre
“signifiant”, “signifié” et “référent”
à
“élément visible”, “l’objet/la chose” et “élément caché”

A
signifiant = élément visible
référent = l'objet/la chose
signifié = élément caché
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96
Q

en quoi l’appellitivisation des prénoms montre t-elle que le langage se base sur une convention collective?

A

Une appélation individuelle peut avoir une signification commune.
Ex: Ne fais pas ton Tanguy (où le nom “Tanguy” est le signifiant, mais l’expression “Tanguy” est le signifié)

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97
Q

vrai ou faux? Les notions de signifiant/signifié sont indissociables de la fonction symbolique

A

vrai

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98
Q

qu’est-ce que la fonction symbolique?

A

capacité à se représenter mentalement quelque chose (un signifié; objet, évènement, personne, etc.) au moyen d’un instrument différencié (signifiant; langage, dessin, jeu symbolique, image mentale, etc.)

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99
Q

le signifiant = code utilisé. Il se trouve sous 2 formes. Quelles sont-elles?

A

soit un symbole, soit un signe linguistique

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100
Q

qu’est-ce qu’un symbole?

A

Certaine ressemblance avec ce qui est représenté –> existence d’un lien analogique avec ce qui est représenté.
Ex : cri des oiseaux produit très tôt par les enfants pour désigner les animaux –> utilisation d’un trait fort du concept pour le désigner

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101
Q

vers quelle âge acquiert-on la fonction symbolique?

A

18-24 mois

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102
Q

vrai ou faux? Il est nécessaire que le signifié et le signifiant soient différenciés

A

vrai

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103
Q

Le langage est spécifié par le caractère _____ entre une forme et un signifié

A

arbitraire

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104
Q

l’arbitraire du signe implique que la forme du mot n’a aucun rapport naturel avec son sens. Quelle est l’exception?

A

Les onomatopées
Seule formation où il est possible de dire que les mots sont non arbitraires, mais sont en liaison avec une réalité (devient un symbole, pas un signe)

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105
Q

qu’est-ce qu’un onomatopée?

A
  • Consistent à imiter phonétiquement un son produit par un être, une chose ou une action
  • Peuvent se substantiver (miaou –> miauler; crac –> craquer; clac –> claquer)
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106
Q

quelles sont les 4 critères qui font qu’on maîtrise une langue?

A
  • Associer des signes ou des mots à des objets
  • Établir une relation avec un univers abstrait
  • Produire des discours originaux
  • Faire les liens entre enveloppe, instrument et objet
107
Q

Saussure dit que les signes se limitent les uns les autres sur 2 plans. Quels sont-ils?

A
  • Au plan de la forme : les phonèmes en nombre limité se partagent l’espace phonémique de la langue. Ex : en français, 36 phonèmes
  • Au plan de la signification : les signifiés se partagent l’espace sémantique d’une langue. Ex : contraster/opposer – la classe des étoiles jouxte la classe des astres non-brillants
108
Q

quels sont les 2 niveaux d’articulation du langage?

A
  1. chaque énoncé peut être segmenté en des unités signifiantes les plus petites –> monèmes (lexèmes et morphèmes)
  2. Chaque monème construit à partir d’unités plus petites non signifiantes –> les phonèmes, mais permettant d’établir des différences de signification. Ex : lampe/rampe/vampe; père/mère; bac/sac/lac
109
Q

quelles sont les 2 catégories de monèmes?

A
  • Lexèmes : unités lexicales = morphème lexical (noms, verbes, adjectifs, etc. Figurent dans un dictionnaire. Classe ouverte, car quantité infinie de lexèmes à mesure que la langue s’enrichie)
  • Morphèmes : morphèmes liés (préfixes, suffixes), morphèmes libres (pronoms, conjonctions). Classe fermée, car en nombre limité
110
Q

les phonèmes sont un système complexe obéissant à un principe d’autonomie. Expliquez.

A

avec quelques dizaines de phonèmes (36 en français), il est possible de construire des milliers de monèmes et une quantité infinie d’énoncés.

111
Q

quels sont les 5 niveaux composant le langage?

A
  • Niveau phonologique
  • Niveau morpho-lexicologie
  • Niveau morpho-syntaxique
  • Niveau pragmatique
  • Niveau du discours
112
Q

à quoi réfère le niveau phonologique du langage?

A
  • Aux sons propres à une langue donnée. Ex : en français, 36 phonèmes, dont 16 voyelles orales/nasales et 20 consonnes
  • Aux règles phonotactiques de la syllabe (règles qui déterminent les séquences de phonèmes possibles ou non à l’intérieur des mots ou à la frontière de 2 mots)
  • À la prosodie (accent, rythme, intonation)
113
Q

qu’est-ce qu’une règle phonotactique?

A

ce sont les règles qui déterminent les séquences de phonèmes possibles ou non à l’intérieur des mots ou à la frontière de 2 mots

114
Q

qu’est-ce qu’une contrepétrie ?

A

jeu de mots consistant à permuter certains phonèmes ou syllabes d’une phrase afin d’en obtenir une nouvelle. Ex: Mon oncle perd courage devant les amas de patentes –> Mon oncle perd courage devant les appâts de ma tante

115
Q

à quoi réfère le niveau morpho-lexicologie du langage?

A
  • Réfère au vocabulaire : ensemble de mots de la langue = lexique
  • signification des expressions (dictionnaire mental)
  • Règles de la langue (morphologie lexicale, flexionnelle et dérivationnelle)
116
Q

environ combien de mots contient le dictionnaire mental d’un adulte?

A

50 000 mots (variation de la taille du lexique mental selon l’âge, le niveau culturel, la profession )

117
Q

vrai ou faux? Il y a une augmentation de la taille du vocabulaire tout au long de la vie

A

vrai

118
Q

Notre vocabulaire est ____ avec ____ de mots (abalourdir, dague, anachorète, etc.) et ____ de nouveaux mots (mail, courriel, web, etc.)

A
  1. évolutif
  2. disparition
  3. création
119
Q

qu’est-ce que le phénomène de polysémie ?

A

mots à plusieurs significations. Ex : dossier, chemise, bureau, etc.)
Peut mener à une ambiguïté lexicale (« quel drôle d’oiseau! ») –> Importance du contexte d’énonciation

120
Q

qu’est-ce que la morphologie lexicale?

A

La signification des expressions

121
Q

qu’est-ce que la morphologie flexionnelle?

A

genre, pluriel, etc.

122
Q

qu’est-ce que la morphologie dérivationnelle?

A

lait –> laitier, laitage, etc.

123
Q

à quoi réfère le niveau pragmatique du langage?

A
  • Réfère aux modalités d’utilisation de la langue en fonction des contextes
  • Création de relations entre celui qui parle/écrit, son interlocuteur et le contenu de l’énoncé
  • Adéquation interpersonnelle et situationnelle –> le choix des mots et la manière de s’exprimer change en fonction de l’interlocuteur et de la situation
124
Q

à quoi réfère le niveau de discours du langage?

A
  • Énoncé supérieur à la phrase étudiée au niveau de son organisation informationnelle
  • Nécessaire d’adopter le contenu et la forme à l’objectif recherché (i.e. informer, argumenter, convaincre, etc.)
  • On ne dit pas n’importe quoi, à n’importe qui, n’importe comment
125
Q

vrai ou faux? tous les aspects du langage (niveaux phonologique, morpho-lexicologie, morpho-syntaxique, pragmatique et du discours) sont dépendants les uns des autres

A

faux. Il existe une certaine autonomie de chaque sous/système par rapport aux autres –> preuve grâce aux lésions cérébrales

126
Q

quelles sont les fonctions du langage?

A
  • fonction représentative/référentielle/dénotative
  • fonction expressive/émotive
  • fonction conative
  • fonction phatique/de contact
  • fonction métalinguistique
  • fonction poétique
127
Q

en quoi consiste la fonction représentative/référentielle/dénotative du langage?

A

décrire la réalité : instrument de découpage du monde.

Ex : les pommes sont des fruits – A est plus grand que B

128
Q

en quoi consiste la fonction expressive/émotive du langage?

A

exprimer les désirs ou états mentaux. Ex : je veux; j’aimerais, je me sens bien, etc.

129
Q

en quoi consiste la fonction conative du langage?

A

agir sur autrui. Ex : peux-tu ouvrir la fenêtre?

130
Q

en quoi consiste la fonction phatique/de contact du langage?

A

établir, prolonger, interrompre. Ex : bonjour, merci, je m’appelle, etc.

131
Q

en quoi consiste la fonction métalinguistique du langage?

A

parler sur lui-même. Ex : il y a 3 sons dans le mot « pomme »; « de le » ne se dit pas

132
Q

en quoi consiste la fonction poétique du langage?

A

exprimer des qualités esthétiques propres. Ex : vers holorimes

133
Q

quelles sont les activités langagières?

A
  • Activités de compréhension : récepteur
  • Activité de production : locuteur
  • Activité métalinguistique : observateur –> parler du langage, réfléchir sur les propriétés du langage
134
Q

à quelle âge atteint-on la compréhension du langage?

A

9 mois

135
Q

à quelle âge atteint-on la production du langage?

A

12-14 mois

136
Q

à quelle âge atteint-on l’activité métalinguistique du langage?

A

5-6 ans (sous l’effet d’une pression extérieur)

137
Q

vrai ou faux? il existe un décalage entre l’acquisition des différentes activités langagières

A

Vrai.

On n’apprend pas à comprendre le langage au même moment qu’on apprend à le produire ou à faire du métalinguisme

138
Q

mettez entre ordre d’acquisition:

  • traitement lexical
  • traitement syntaxique
  • phonologie
A
  1. phonologie
  2. traitement lexical
  3. traitement syntaxique
139
Q

mettez entre ordre d’acquisition:

  • sensibilisation à la prosodie
  • identification des catégories syntaxico-sémantiques
  • identification de la forme et de la catégorie des mots
  • catégorisation des phonèmes
A
  1. catégorisation des phonèmes
  2. sensibilisation à la prosodie
  3. identification de la forme et de la catégorie des mots
  4. identification des catégories syntaxico-sémantiques
140
Q

vrai ou faux? Lorsque les adultes entendent parler leur langue, ils font opérations mentales conscientes permettant de distinguer les mots

A

faux. ces opérations sont inconscientes et automatiques

141
Q

quelle est la différence entre la perception de la parole et la reconnaissance des mots?

A
  1. Perception de la parole : processus de base d’analyse acoustique
  2. Reconnaissance des mots : organisation dans le lexique mental
142
Q

vrai ou faux? Avant même la naissance, le foetus a la capacité d’identifier certaines caractéristiques de la langue

A

vrai

143
Q

à quels moments de la gestations le foetus acquiert-il un système auditif fonctionnel?

A

24e semaine de gestation

144
Q

à quels moments de la gestations le foetus acquiert-il un niveau d’audition adulte fonctionnel?

A

35e semaine de gestation

145
Q

que sont les sources de bruit endogènes et exogènes dans le ventre de la mère?

A
  • Bruits endogènes : bruits de fond très importants – d’origine maternelle et placentaire (ex : bruits cardio-vasculaires maternels et fœtaux, bruits du système digestif, etc.)
  • Bruits exogènes : +/- atténués par les tissus maternels en fonctions de leurs fréquences (+ atténué = aigus; - atténués = fréquence basse) –> émergent du fond intra-utérin
146
Q

vrai ou faux? La voix maternelle est un bruit à la fois endogène et exogène

A

vrai. Permet d’être mieux perçue par le foetus

147
Q

à quels 2 indices de réactivité foetale a-t-on recours?

A
  • paradigme d’habituation (familiarisation + test. Si variation dans test, foetus a perçu la différence)
  • conditionnement répondant (association entre émission sonore-état maternel et les signaux foetaux)

Ces 2 tests ne permettent pas de savoir si le fœtus traite l’information langagière

148
Q

quels furent les résultats de l’étude de Feijoo consistant à conditionner le foetus à associer une phrase musicale à un relâchement abdominal maternel (engendrant un certain état chez le foetus)?

A
  • Test prénatal : réponse plus précoce chez 13 fœtus sur 16 = il y a bien eu une association/apprentissage
  • Test à la naissance : évaluation du comportement avant/après la stimulation (soit ils se calment, soit ils ouvrent les yeux) = les nouveau-nés reconnaissent la musique
  • Test 1 an après : 6 fois sur 7, pleurs se sont calmés
149
Q

quels furent les résultats de l’étude de Feijoo consistant à conditionner le foetus à associer une phrase musicale à un relâchement abdominal maternel (engendrant un certain état chez le foetus) lorsqu’on fait jouer la même phrase musicale à l’envers ou de façon plus aigue??

A

Phrases musicales ne sont pas reconnues (continuent de pleurer)

150
Q

quelles furent les conclusions de l’étude de Feijoo consistant à conditionner le foetus à associer une phrase musicale à un relâchement abdominal maternel (engendrant un certain état chez le foetus)?

A
  • Conditionnement fœtal possible à partir d’une stimulation sonore
  • Mémorisation de la stimulation sonore in utero qui perdure après la naissance
151
Q

quels furent les résultats de l’étude de De Casper et al. consistant à analyser les variations de succion chez le bébé après l’ayant familiarisé à la lecture d’une histoire de la mère avant sa naissance?

A

quelle que soit la condition (mère qui lit l’histoire, qui lit une autre histoire, ou autre femme qui lit l’histoire ou une autre histoire), adaptation du rythme de succion pour entendre le passage qui avait été lu par la mère durant la vie fœtale. Le fœtus est donc réceptif à des propriétés acoustiques générales du signal de la parole (et pas seulement à la voix et intonations de la mère)

152
Q

vrai ou faux? La reconnaissance des mots dépend d’un stade antérieur d’identification phonémique• La reconnaissance des mots dépend d’un stade antérieur d’identification phonémique

A

vrai

Ex : La seule façon de distinguer « mère » et « père » est de reconnaître que le premier phonème est différent

153
Q

que permet de faire le phénomène de la perception catégorielle?

A

attribuer à des segments variables une valeur stable qui permettra de reconnaître l’identité dans tous les contextes.
Ex : la lettre « a » dans « mal » et « base » ne sonne pas pareil, mais on sait que c’est un « a » quand même

154
Q

vrai ou faux? dans le phénomène de la perception catégorielle, les différences physiques sont traitées de façon identique par le système perceptif

A

faux.
variation continue et graduelle d’une dimension acoustique sur un continuum.

  • phénomène de la perception catégorielle = la lettre « a » dans « mal » et « base » ne sonne pas pareil, mais on sait que c’est un « a » quand même
155
Q

quelle est la différence entre la dimension acoustique et la perception correspondante dans le phénomène de la perception catégorielle?

A
  • La dimension acoustique varie de façon continue et graduelle sur un continuum.
  • La perception correspondante varie par sauts. Incapacité à percevoir des différences entre différentes représentations qui n’ont pas la même valeur, les mettant dans la même catégorie. À un certain point entre 2 catégories, il y a une incertitude à savoir si la stimulation sonore appartient à quelle catégorie. Équivalent sonore de la couleur turquoise. Il existe un seuil au-delà duquel on change notre représentation au prochain son.
156
Q

qu’est-ce que le voice onset time (VOT)?

A
  • D’un point de vue articulatoire, temps qui s’écoule entre le relâchement des articulateurs (i.e. début de la consonne) et le début de la vibration des cordes vocales (quelques ms)
  • Dimension acoustique permettant une distinction entre consonnes sonores/sources : détermine la nature voisée ou non. Ex : da ≠ ta par leur VOT
157
Q

quels tests nous permettent de voir si le nouveau-né naît avec cette capacité fondamentale de la perception catégorielle?

A
  • Recours au paradigme de la succion non-nutritive

- Présentation de stimuli se distinguant au niveau du VOT

158
Q

quels furent les résultats de l’étude de Eimas et al. consistant à présenter des syllabes de mêmes et différentes catégories de VOT et évaluant le rythme de succion non nutritive?

A
  • on voit une habituation dans la phase de familiarisation, puis un changement de rythme de succion en entendant la catégorie différente en phase test –> discrimination des paires appartenant à des catégories différentes –> les bébés perçoivent la parole de manière similaire aux adultes
159
Q

vrai ou faux? les bébés perçoivent la parole de manière similaire aux adultes. Comment est-ce que ce fut prouvé?

A

vrai
prouvé avec le paradigme du rythme de succion non nutritive –> discrimination des paires (ba-pa) appartenant à des catégories différentes

160
Q

vrai ou faux? On naît avec un système qui permet de traiter de manière catégorielle le flux de la parole

A

vrai

161
Q

vrai ou faux? À la naissance, on est sensible uniquement aux contrastes phonétique de notre langue maternelle

A

Faux. Sensibilité à l’ensemble des contrastes phonétiques, puis dégradation de la sensibilité à mesure qu’on élimine des sons non utilisés dans notre environnement

162
Q

Quels furent les résultats de l’étude consistant à conditionner des bébés de 6-8mois, 8-10mois et 10-12mois à tourner la tête vers les haut-parleurs s’il y a un changement de son?

A

capacité de distinction à 100% à 6-8 mois, mais diminution progressive de la capacité à tourner la tête au bon moment, donc diminution de la capacité à discriminer les changements de son de langues étrangères, « surdité phonologique » en une seule année

163
Q

pourquoi la dégradation de notre sensibilité perceptuelle est-elle nécessaire?

A

permet de traiter avec plus de facilité les sons qui méritent son attention

164
Q

qu’est-ce qui permet de développer un traitement à un niveau phonologique chez l’enfant?

A

l’expérience avec le langage utilisé dans son environnement

165
Q

quelle est la différence entre un phonème et une syllabe?

A
  • Phonème : unité de base du mot permettant la distinction entre 2 mots. Ex : bain-pain ; lin-vin ; père-mère ; laide-raide
  • Syllabe : unité universelle sur laquelle s’appuie la perception de la parole – succession alternée de consonne-voyelle
166
Q

quelles furent les résultats de l’étude de Bertoncini et al. concernant la reconnaissance des unités de base de la parole chez les nouveau-nés?

A
  • Quand on présente « tap » après avoir habitué le nourrisson à « pat », on observe un changement dans le rythme de succion = il discrimine les 2 mots
  • Incapables de distinguer les 2 stimuli ne correspondant pas à des unités syllabiques (ex: “pst” et “tsp”)
  • distinction des 2 syllabes quand on ajoute un “u” au début et à la fin (“upstu” et “utspu”)
  • -> Peuvent donc discriminer les unités plus larges que juste phonémiques, mais aussi syllabiques (alternance consonne-voyelle)
167
Q

vrai ou faux? Le traitement de la syllabe ne requiert qu’un apprentissage minimal

A

vrai

168
Q

Syllabe = unité perceptive à condition de __________

A

respecter l’alternance consonne-voyelle

169
Q

quels furent les résultats de l’étude de Jusczyck et al. consistant à présenter une série de syllabes avec la même consonne initial ou la même voyelle finale en phase de familiarisation, puis on montre en phase test une syllabe du même type + une syllabe sans cette ressemblance?

A
  • condition consonne (ba-bi-bo-be) : réaction à la nouveauté avec “bu” et “du” –> phonème initial ne joue pas un rôle particulier
  • condition voyelle (bi-si-li-mi) : réaction à la nouveauté avec “da”, mais pas avec “di” –> phonème final joue comme un indice de discrimination
  • pas de discrimination de l’unité syllabique dans son ensemble
170
Q

vrai ou faux? les 2 éléments phonémiques de la syllabe (consonne et voyelle) jouent un rôle équivalent dans la discrimination des syllabes

A

faux.

catégorisation des syllabes selon leur voyelle (et non la consonne)

171
Q

vrai ou faux? Reconnaître et mémoriser une forme phonologique ≠ reconnaître et mémoriser une représentation linguistique

A

vrai

172
Q

Reconnaître et mémoriser une forme phonologique et reconnaître et mémoriser une représentation linguistique sont 2 tâches différentes, mais complémentaires. Que permettent-elles de faire?

A
  • Reconnaître les mots dans un flux de parole continu comme des patterns sonores différents
  • Leur adjoindre ensuite un sens
  • Organiser plus tard un lexique mental
173
Q

quels furent les résultats de l’étude de Jusczuk et al. consistant à familiariser le bébé à des mots unisyllabiques, lui faire écouter des phrases contenant ou non les mots familiarisés, puis cesser la stimulation quand il détourne la tête (le bébé apprend que le temps d’écoute est lié à son regard et qu’il peut le régler) et où les temps cumulés d’écoute indiquent la préférence de l’enfant?

A
  • à 6 mois: Pas de différence entre les phrases avec ou sans le mot familier (i.e. n’écoutent pas plus longtemps)
  • à 7.5 mois: préfèrent phrase qui contient mot de la phase de familiarisation = ont reconnu dans cette phrase un pattern sonore entendu préalablement. On parle du pattern sonore, pas d’un mot dont il connait le sens.
174
Q

la capacité à détecter les mots familiers dans la parole se développe après ____ mois

A

6 mois

175
Q

quels furent les résultats de l’étude consistant à familiariser des bébés de 7.5 mois à des passages de parole fluente contenant un mot cible, puis à présenter des mots isolés?

A

écoute préférentielle pour les listes de mots isolés entendus au préalable dans des phrases –> les bébés sont capables de reconnaître les mots cibles (i.e. reconnaître les patrons sonores de mots nouveaux) présentés dans des phrases différentes.

176
Q

Les nourrissons sont capables de distinguer et extraire les mots de l’onde acoustique. Comment le font-ils alors qu’il n’y a pas de pauses systématiques, pas de frontières bien marquées entre les mots comme ce l’est à l’écrit ?

A
  1. Exploitation des indices phonotactiques (séquences de phonèmes possibles ou non)
  2. Exploitation de l’intonation de la prosodie
177
Q

À __ mois, les enfants connaissent déjà les régularités phonotactiques dans leur langue et peuvent les exploiter pour inférer la position des frontières de mots

A

9 mois

178
Q

quels furent les résultats de temps d’écoute dans l’étude de Mattys et Juczyk consistant à présenter des mots abstraits (non familiers) en anglais et des mots hollandais ayant la même prosodie, mais ayant des indices phonotactiques inexistants en anglais?

A
  • À 6 mois : aucune préférence
  • À 9 mois : écoute plus longue de la liste de mots anglais que de la liste de mots hollandais –> Sensibles aux indices phonotactiques de leur langue maternelle
179
Q

dans les études visant à étudier la préférence de mots familiers dans des phrases chez les bébés, pourquoi ne s’attend-on pas plutôt à une réaction à la nouveauté?

A

puisque les phrases présentées sont complexes, donc ils s’accrochent plutôt à ce qui leur est familier

180
Q

Utilisation des régularités statistiques pour extraire les frontières entre les mots à partir des ______ d’apparition de transitions entre phonèmes

A

probabilités

181
Q

quels furent les résultats de l’étude de Saffran et al. consistant à familiariser des bébés de 8 mois à un flux continu de parole composé de 4 non-mots tri-syllabiques répétés aléatoirement sans aucune accentuation (bidakupadotigolabubidaku), puis à présenter 2 non-mots respectant les probabilités d’apparition (bidaku) et 2 non-mots ne les respectant pas (kupado)?

A

Écoute plus longue des non-mots qui franchissent la frontière (kupado) –> violation de la structure apprise

182
Q

quels furent les résultats de l’étude de Mehler et al. consistant à évaluer le rythme de succion de nourrisson de 6 semaines lors de la présentation de fragments de discours spontanés de leur mère et de femmes inconnues?

A
  • Augmentation du rythme de succion avec la voix de la mère, mais seulement si intonation naturelle
  • Réaction en l’absence de toute autre source d’information que celle purement auditive MAIS nécessaire que la voix maternelle ait une intonation naturelle –> sensibilité aux indices prosodiques de la parole
  • Rôle essentiel des indices prosodiques dans la reconnaissance de la voix maternelle
183
Q

quels furent les résultats de l’étude de Ramus et al. consistant à familiariser des nouveau-nés à des phrases en néerlandais, puis à présenter des phrases en néerlandais par une locutrice différente, puis encore en néerlandais, mais par une autre locutrice différente?

A

changements du rythme de succion non nutritive quand néerlandais par locutrice différente –> distinction des 2 langues MAIS pas de différence lorsque changement de locuteur

184
Q

quels sont les résultats chez des nouveau-nés quand on présente une phrase de la langue maternelle à l’envers et une phrase d’une autre langue à l’envers?

A
  • PAS de discrimination entre les 2 langues. Permet de nous assurer que c’est bien la prosodie qui fait la différence
  • Capacités perceptives du nouveau-né adaptées à certaines propriétés de la parole (informations prosodiques) même si les langues leur sont inconnues
185
Q

quels furent les résultats de l’étude consistant à présenter à des bébés de 5 mois des phrases contenant des pauses aux frontières vs à l’intérieur des propositions?

A

Préférence pour les phrases avec pauses insérées aux frontières des propositions

186
Q

quels furent les résultats de l’étude de Millotte consistant à entraîner des bébés de 16 mois à tourner la tête en entendant le mot cible, puis à les tester avec des phrases entières comprenant le mot cible (balcon), les syllabes du mot cible (le bal conclua) et des phrases distractrices?

A
  • les bébés ne tournent pas la tête lorsqu’ils entendent les 2 syllabes d’un mot (bal/con) par une frontière phonologique
  • dans la condition où le mot cible est “bal”, les bébés ne tournent la tête que pour “bal/con” et non “balcon”
  • Les enfants utilisent donc la prosodie, l’intonation et le rythme, pour déterminer les frontières entre les propositions
187
Q

vers quel âge les bébés commencent-ils à comprendre la signification des mots et des phrases?

A

vers 9 mois

188
Q

vrai ou faux? avant 9 mois, la plupart des gestes sont reliés et appris en réponse à des mots dits dans des contextes bien précis

A

vrai
le ton de la voix de la mère et la situation demeurent cependant des éléments nécessaires pour obtenir une réponse de l’enfant (Ex : “non” lié par l’enfant à une interdiction (mais cela pourrait être “oui” prononcé sur le même ton?)

189
Q

quelles sont les 3 étapes vers le développement de la compréhension?

A
  1. extraire les unités du flux de parole continu
  2. reconnaître les mots familiers hors de tout contexte
  3. se représenter mentalement les mots
190
Q

quels furent les résultats de l’étude de Hallé et de Boysson-Bardies consistant à présenter 12 mots familiers (sans phase d’entraînement) à des bébés de 10-11mois, puis à leur présenter 12 mots de la même complexité phonologique, mais dont l’usage est rare?

A
  • Dès 10 mois ½ –> préférence pour l’écoute des mots familiers
  • Les nourrissons ont extrait et codé ces mots fréquents dans l’environnement linguistique habituel et ils ont stocké une représentation en MLT
191
Q

Chez le nourrisson de 7 mois, seul l’aspect _____ des mots est reconnu

A

formel (l’enveloppe sonore, reconnaissent des mots dans le flux continu de la parole grâce aux indices phonotactiques et prosodiques)

192
Q

Chez le nourrisson de 10-11 mois les informations incomplètes, mais reconnaissance des mots implique que le sens soit relié à la forme _____

A

acoustique

193
Q

quels furent les résultats de l’expérience consistant à présenter à des enfants des mots familiers dont on a changer une/des lettres et des mots réels, mais rares et jamais entendus?

A
  • Préférence pour les mots familiers changés plus que pour les mots rares jamais entendus
  • Pas de préférence pour l’un ou l’autre des mots familiers ou mots familiers changés
194
Q

vrai ou faux? La 1re représentation perceptive des mots stockée en mémoire chez les enfants ne spécifie pas une séquence de phonèmes, mais des unités plus globales, moins analysées

A

vrai
La 1re représentation des mots chez l’enfant serait codée sous une forme relativement plus “holistique” qui prendrait en compte principalement les supports des indices prosodiques aux dépens d’une description segmentale fine

195
Q

Fin de la 1re année : développement de la compréhension _____ (compréhension de certains mots/certaines expressions toutes faites produites dans le contexte approprié)

A

verbale

196
Q

quelle est la différence entre la compréhension de reconnaissance et la compréhension symbolique?

A
  • compréhension de reconnaissance: reconnaissance d’une forme linguistique, association de cette forme avec un évènement, conscience du lien entre la forme linguistique et un référent
  • compréhension symbolique: le mot se réfère à un objet en son absence (l’enfant a une représentation mentale du signifié, pu besoin du référant)
197
Q

quelles sont les 2 stratégies maternelles utilisées pour faciliter le développement de la compréhension ?

A
  • 1re stratégie maternelle : stratégie prosodique (plus d’emphase sur les mots qu’elles désirent faire comprendre, accompagne ses paroles de mimiques, etc.)
  • 2e stratégie maternelle : stratégie syntaxique (phrases courtes grammaticalement correctes, phrases désignant des objets présents dans le champ de la vision, présentation des nouveaux mots dans des phrases - pas de manière isolée, nouveaux mots placés en fin de phrase = facilitation de l’extraction du mot)
198
Q

comment appelle-t-on la période avant les premiers mots et jusqu’à quelle âge s’étend-elle?

A

période pré-linguistique, sur les 13 premiers mois

199
Q

vrai ou faux? tous les nourrissons sont capables de vocaliser à la naissance

A

vrai

200
Q

Le développement des vocalisations se fait selon une séquence prédictible en 3 étapes. Quelles sont-elles?

A
  1. Vocalisations réflexes (0-2 mois)
  2. Babillage rudimentaire (2-7 mois)
  3. Babillage canonique (7-11 mois)
201
Q

en quoi consiste la période de vocalisations réflexes (0-2 mois) dans la période pré-linguistique?

A
  • Très attentif à la parole
  • Imite les mouvements de la bouche (protrusion de la langue)
  • Distinction des voix (avec préférence pour la voix maternelle)
  • Sensible aux rythmes et intonations des discours
  • Productions élémentaires (cris, pleurs, etc.) sous contrainte de la physiologie du conduit vocal
202
Q

quelles sont les différences physiologiques qui font que le bébé n’a pas la possibilité de produire des sons articulés?

A
  • pharynx plus court
  • cavité orale plus grande
  • masse de la langue remplit la bouche
203
Q

qu’est-ce qui encourage/augmente le taux de vocalisation chez le nourrisson dès les premières semaines?

A

parents encouragent l’imitation vocale –> renforcement social

204
Q

en quoi consiste la période de babillage rudimentaire (2-7 mois) dans la période pré-linguistique?

A
  • Production de sons sans signification (arrheu -agueu) initialement faits au hasard, mais début de la maîtrise de la vocalisation vers 5 mois
  • Modulations des variations de sa voix
  • Présence jusqu’à 6 mois de phonèmes n’appartenant pas à sa langue
205
Q

en quoi consiste la période de babillage canonique (7-11 mois) dans la période pré-linguistique?

A
  • 7 mois : production et répétition de syllabes simples identiques, nettes, bien articulées
  • 10-11 mois : diversification du babillage –> augmentation de suites polysyllabiques avec variation de la consonne, de la voyelle ou des deux
  • Inflexion montante des séquences demandant une réponse
  • Inflexion descendante des séquences ne nécessitant pas une réponse
  • Interprétation par l’entourage comme des ébauches de premiers mots, mais en réalité, émergence de la référence plus tardive
  • Utilise des sons particuliers sélectivement dans certaines situations et des gestes conventionnels (pointer, bye-bye, refuser de la tête, etc.)
206
Q

quelle est la différence entre des gestes déclaratifs et des gestes impératifs?

A
  • Gestes déclaratifs : diriger l’attention des autres vers un objet. Utilisés pour acquérir du nouveau vocabulaire (ex : dire « oiseau » en pointant un oiseau)
  • Gestes impératifs : convaincre. Ex : pointe l’objet qu’il ne peut pas attraper pour qu’on lui donne; tendre les bras pour qu’on le prenne dans nos bras
207
Q

vrai ou faux? le babillage est une activités inorganisée

A

faux, le babillage a un rôle essentiel

208
Q

quels sont les 2 rôles essentiels du babillage?

A
  • Sélection des formes phonétiques et des intonations spécifiques à la langue présente dans l’environnement
  • Phase essentielle de la préparation du langage parlé –> apprendre l’air avant la chanson
209
Q

en Français, les phrases ont une mélodie ______

A

ascendante (mots accentués à la fin)

210
Q

quels furent les résultats de l’étude visant à voir si les bébés pleurent dans leur langue maternelle?

A

les bébés allemands ont un cri descendant (pleurs des aigus vers les graves) et les bébés français ont un cri ascendant (pleurs vers aigus) –> les différences proviendraient des intonations propres à chacune des 2 langues, donc les bébés pleurent dans leur langue!

211
Q

quels furent les résultats de l’étude de Boysson-Bardies et al. consistant à demander à des adultes naïfs de trouver le babillage du bébé français parmi des babillages de bébés arabes, français et cantonnais?

A
  • Choix correct à plus de 70%
  • Influence des caractéristiques spécifiques sur la manière de produire des sons et les regrouper en contours d’intonation
212
Q

quelle est l’évolution des vocalisations/babillages chez les enfants sourds?

A
  • Jusqu’à 5-6 mois : vocalisations des bébés sourds congénitaux comme les bébés entendants
  • À 7 mois : diminution des vocalisations des bébés sourds – absence de babillage canonique
  • Après 1 an : production d’un babillage canonique
213
Q

Les milieux pratiquant la langue des signes forment un bain linguistique où les informations sont transmises par des _______ et reçues _____

A
  1. gestes manuels

2. visuellement

214
Q

qu’est-ce qu’un chèrème?

A

unités élémentaires visuo-motrices du langage des signes français

215
Q

quelles sont les similitudes entre le langage des signes français – langue orale

A
  • Liens arbitraires entre le mot signé et le mot parlé
  • Traitement localisé dans certaines structures cérébrales de l’HG activées chez l’entendant lors du traitement du langage oral
216
Q

quelles sont les 3 catégories de gestes?

A
  • Gestes communicatifs et significatifs (pointer, atteindre, bouger, gestes symboliques)
  • Gestes qui, sur la base de la forme ou de l’usage, sont identifiés comme appartenant au langage des signes
  • Gestes sans signification, non référentiels
217
Q

quels sont les caractéristiques du geste du bébé pour le considérer comme un geste du langage des signes?

A
  • Produit dans l’espace du signeur
  • Reconnu comme une approximation de la forme adulte (i.e. configuration manuelle appartenant au langage des signes évoquant des éléments sublexicaux de la structure des signes)
  • Rythme d’ouverture/fermeture de la main
  • Configurations particulières de la main
218
Q

quels furent les résultats del’étude de Pettito et al. comparent les mouvements de bébés exposés au langage oral seulement vs bébés de parents sourds, exposés systématiquement au langage des signes (et pas d’exposition systématique au langage oral)?

A
  • Production par les 2 groupes de mouvements non-linguistiques : activité commune à tous les bébés de cet âge
  • Pas de différence entre les bébés de parents sourds et entendants dans l’utilisation de gestes communicatifs et référentiels
  • Production par les bébés de parents sourds d’une autre classe de mouvements : babillage manuel (dans espace du signeur, plus fréquents et plus variés)
219
Q

vrai ou faux? Selon Pettito, le cerveau humain posséderait une région spécialisée dans la détection de patrons spécifiques de l’input (régularités rythmiques des langues environnantes) et auraient une tendance à les reproduire

A

vrai

220
Q

vrai ou faux? Il préférable d’exposer l’enfant à un bain linguistique le plus tôt possible?

A

vrai

221
Q

Apparition du langage proprement dit à partir de quel âge?

A

12-18 mois

222
Q

Apparition des premiers mots à partir de quel âge?

A

Entre 12-14 mois

223
Q

Les premiers mots sont une production de mots ____

A

isolés (i.e. énoncés ne comportement qu’un seul mot)

224
Q

Lors des premiers mots, l’enfant se focus sur l’aspect ______ et moins sur les détails _____

A
  1. référentiel
  2. phonétiques

Ex : dire « va » pour désigner la vache sur le carton de lait. Il se focus sur la signification plutôt que la forme phonologique = les parents manquent souvent le vrai premier mot de l’enfant parce qu’ils s’attendent à une forme plus semblable au vrai mot

225
Q

Reconnaissance des premiers mots à partir des traits les plus ______

A

saillants (nombre de syllabes, accentuation)

226
Q

Premiers mots = formes ______ avec des ______ assez systématiques

A
  1. simplifiées

2. transformations

227
Q

quelles sont les 3 sortes de transformations que font les enfants lors de leurs premiers mots?

A
  • Suppression de syllabes (« ka » pour « camion »; « va » pour « vache »)
  • Réduction du nombre de consonnes (« ke » pour « cl »)
  • Harmonisation entre les consonnes de la 1re et 2e syllabe (« tato » pour « gâteau »; « papo » pour « chapeau »)
228
Q

qu’est-ce qu’une holophrase?

A

Jusqu’à 18 mois, chaque mot utilisé seul pour désigner un objet, une action, une situation. Ex : « papa » pour dire « papa, viens m’aider » –> fonction d’une phrase entière

229
Q

quels sont les 4 signes permettant à l’entourage de comprendre les mots transformés de l’enfant?

A
  • La situation de communication
  • L’intonation
  • La mimique
  • Des gestes associés
230
Q

vrai ou faux? Il y a une décalage entre production et compréhension de mots

A

vrai

231
Q

au départ, l’augmentation du vocabulaire est-elle lente ou rapide?

A

lente (1 à 2 nouveaux mots/semaine jusqu’à 50 mots)

232
Q

que se produit-il dans l’évolution du vocabulaire à partir de 18-20 mois ?

A

Explosion du vocabulaire –> entre 1 à 10 nouveaux mots par jour + même changement de compréhension

233
Q

à quelle période retrouve-t-on l’enrichissement du vocabulaire le plus important ?

A

Entre 2-3 ans

234
Q

malgré la grande variation interindividuelle, qu’est-ce qui est constant dans l’évolution du vocabulaire chez tout le monde?

A

On voit toujours une augmentation lente suivie d’une explosion soudaine

235
Q

quelles sont les 3 hypothèses pour expliquer l’explosion du vocabulaire?

A
  • Hypothèse du développement moteur
  • Hypothèse de la prise de conscience
  • Hypothèse d’une augmentation liée au développement cognitif
236
Q

en quoi consiste l’hypothèse du développement moteur pour expliquer l’explosion du vocabulaire?

A

Enfant dont la maîtrise articulatoire est plus tardive = développement lexical moins rapide. Consacrerait plus de temps à consolider l’articulation des mots déjà connus

237
Q

en quoi consiste l’hypothèse de la prise de conscience pour expliquer l’explosion du vocabulaire?

A
  • Prend conscience que tous les objets peuvent être nommés
  • Prend conscience que les mots ont une valeur stable dans la communication (on utilise toujours le même mot pour désigner un objet)
238
Q

en quoi consiste l’hypothèse d’une augmentation liée au développement cognitif pour expliquer l’explosion du vocabulaire?

A

Apparition de la capacité de catégoriser selon des catégories perceptives (mais plus précoce, vers 3 mois)

239
Q

Quels furent les résultats de l’étude de catégorisation chez le nourrisson consistant à le familiariser à des images de chats ou de chiens, puis à tester sa préférence en lui montrant de nouvelles photos de chien/chat et la photo d’un oiseau?

A

Préférence pour l’oiseau. Voit que l’oiseau n’a pas les mêmes caractéristiques que la catégorie “chat” ou “chien”
= Dès 3 mois, capacité de catégoriser selon des catégories perceptives

240
Q

quels sont les 4 types de premiers mots?

A
  • Vocabulaire sociopragmatique: permettent d’établir une relation. Ex : non, allo, au revoir, onomatopées, ça y est, y a plus
  • Substantifs: termes désignant des actions, états, propriétés, qualités. Moins nombreux que les substantifs
  • Mots grammaticaux (classe fermée): termes relationnels dans une phrase : déterminants, pronoms, prépositions
241
Q

pourquoi les verbes et adjectifs sont-ils moins nombreux dans le vocabulaire de l’enfant que les substantifs?

A

sens des verbes et adjectifs moins facile à saisir que le sens des mots concrets (plus facile d’associer un nom à un objet qu’il manipule)

242
Q

quelle est l’évolution des noms communs, prédicats et mots relationnels selon l’étude de Bates et al.?

A
  • noms communs: forte expansion des mots = essentiel du vocabulaire, puis prend graduellement un moins grand %
  • prédicats: augmentation linéaire et régulière à partir d’u vocabulaire de 100 mots
  • mots relationnels: apparition à partir de 400 mots (développement nécessite la présence d’une masse critique de noms, verbes et adjectifs)
243
Q

Plus le vocabulaire est important, plus il y a une ______ de la nature des mots et plus on réussit à combiner les mots pour créer des phrases qui suivent les règles ________

A
  1. diversification

2. morpho-syntaxiques

244
Q

pourquoi analyser l’évolution des noms communs, prédicats et mots relationnels en fonction du niveau de développement lexical (nombre de mots appris) au lieu de l’âge?

A

car il y a une variabilité extrême dans le rythme de développement selon l’âge

245
Q

dans quel ordre apprenons-nous ces types de mots?

  • Grammaire
  • Référence
  • Prédication
A
  1. Prédication
  2. Référence
  3. Grammaire
246
Q

en quoi consiste le modèle en 4 stades du développement du vocabulaire?

A
  1. Stade des éléments socio-pragmatiques et ludiques : les tout premiers mots
  2. Stade de la référence : début de l’exposition des 50 mots avec usage prédominant des noms communs
  3. Stade de la prédication : après le seuil de 100 mots, développement des verbes et adjectifs permettant d’encoder des significations relationnelles
  4. Stade grammaire : brusque expansion des mots-fonction à partir du seuil de 400 mots (début de la grammaire, de la production de phrases)
247
Q

quelles sont les régularités dans les premiers mots d’une langue à l’autre?

A
  • Les personnes qui s’occupent d’eux
  • Les objets nécessaires à leur survie
  • Certains objets de la maison (notamment ceux qui font du bruit)
  • Ce qui roule et se déplace
  • Les animaux et sons qu’ils produisent
248
Q

quels furent les résultats de l’étude de Kim et al. sur prédominance universelle des noms d’une langue à l’autre?

A

noms > verbes autour de 50 mots

249
Q

Quelles sont les 3 hypothèses pour expliquer la prédominance du nom d’une langue à l’autre?

A
  • Avantage lié à l’identification des objets dans le monde, aux relations avec des objets
  • Facteurs prosodiques ou syntaxiques rendent les noms plus saillants que les autres formes grammaticales
  • Acquisition des adjectifs et verbes et de leur signification basée sur l’acquisition antérieure des noms (pour préciser des propriétés de l’objet déjà connu)
250
Q

Malgré la prédominance universelle des noms d’une langue à l’autre, il existe un marquage culturel transparaît déjà dans les 50 premiers mots d’enfants. Donnez des exemples

A
  • Américains : sociabilité des américains avec proportion + élevée de noms
  • Français : hédonisme français avec proportion plus élevée de termes se rapportant à la nourriture + propension à dire « encore » + moins productions sociales du point de vue de leur vocabulaire
  • Japonais : sens esthétique des japonais qui dénomment plus des éléments de la nature + proportion élevée de termes sociaux et de politesse
251
Q

La période linguistique se caractérise par une augmentation de la taille du ______ et une évolution du ______ des mots

A
  1. vocabulaire

2. sens

252
Q

pourquoi le développement lexical ne peut-il pas être dissocié des autres aspects du développement (notamment cognitif)

A
  • Découvrir le sens des mots suppose de découper le monde environnant en catégories et d’être capable de repérer les différences et similitudes entre catégories (en relation avec le développement cognitif)
  • Période de 0-2 ans = modification structurale de la cognition. Ex: à partir de 2 ans, mise en place des représentations à l’aide du langage et des autres systèmes de représentation = émergence de la pensée symbolique de 2 à 6 ans
253
Q

vers quel âge acquiert-on la pensée symbolique?

A

2 à 6 ans

254
Q

qu’est-ce que la pensée symbolique?

A

Capacité de représenter quelque chose (référent ou signifié) au moyen d’autre chose (signifiant) sans que ces 2 choses aient nécessairement un rapport entre elles

255
Q

entre le référent, le signifié et le signifiant, lequel est:

  • la notion/concept
  • toute forme de représentation
  • l’objet réel
A
  • Référent : objet réel
  • Signifié : notion ou concept
  • Signifiant : toute forme de représentation
256
Q

Le référent renvoie à quelque chose de _____ alors que le signifié et le signifiant renvoient tous les 2 à quelque chose d’ ______

A
  1. l’extérieur

2. interne (qui se passe dans notre tête)

257
Q

pour qu’il y ait représentation, le _____ doit être séparé du ______

A
  1. signifiant

2. signifié

258
Q

que se passe-t-il lorsqu’il y a absence de correspondance entre le signifié et le signifiant?

A
  • Attribution d’un nom à un objet auquel il ne correspond pas –> refus de l’emploi du terme adéquat. Ex : un enfant qui désigne la télé par TVguide et refuse toute autre appellation
  • Fonctionnement du type assimilateur (lien avec développement cognitif, l’enfant fait de l’assimilation ; l’enfant transforme les éléments de son environnement pour l’incorporer à sa propre structure, son propre fonctionnement. S’il ne connait pas le nom pour désigner un objet, il inventera un nom jusqu’à ce qu’on lui dise comment ça s’appelle) –> système de symbole employé de manière purement individuelle
259
Q

que se passe-t-il lorsqu’il y a recouvrement partiel/sous-généralisation?

A

Utilisation d’un mot de manière restrictive ou dans des conditions particulières. Ex : pour l’enfant, le mot « soulier » désignait uniquement les chaussures maternelles dans le placard et non celles se trouvant à l’extérieur, ni les chaussures du père

260
Q

qu’est-ce qui cause la sous-généralisation et qu’est-ce qui le combat?

A
  • Mot produit dans une situation précise

- Généralisation de l’emploi du terme grâce à la multiplication des instances référentielles

261
Q

que se passe-t-il lorsqu’il y a surgénéralisation?

A
  • Utilisation du même mot dans plusieurs situations : application à un ensemble de référents plus large que celui admis par l’adulte. Ex : « papa » désigne tous les adultes de sexe masculin
  • Identification de certains traits élémentaires et mise à l’écart d’un/plusieurs attribut de l’objet (ex : appelle un cheval une « vache », car ne connaît pas le mot « cheval », mais connait « vache » et les deux ont des caractéristiques communes)
  • Déductions pas fausses, mais la mise à l’écart d’attributs conduit à sélectionner une supercatégorie
262
Q

comment expliquer la surgénéralisation?

A
  • Non maîtrise de la correspondance entre signifiant/signifié
  • Évitement volontaire du mot correct (e.g. difficile à prononcer)
  • Erreurs liées à un lexique limité
  • Difficulté à utiliser spontanément un mot approprié dans le discours (e.g. difficulté liée par exemple à sa moins grande fréquence)
263
Q

Dans la sous-généralisation et la surgénéralisation, il y a recouvrement partiel entre les classes de ____ de l’adulte et les classes de ____ désignés par l’enfant

A
  1. référents

2. référents