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Attributions causales > notes > Flashcards

notes Flashcards

1
Q

qu’est-ce qu’une attribution causale?

A

Type de processus cognitif qui consiste à faire des inférences, c’est-à-dire à expliquer un évènement ou un comportement en cherchant à relier leur apparition et leur expression à des causes particulières

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2
Q

Nous évoluons dans un monde ______. Dans cette complexité, on cherche à ______ les évènements, ce que font les autres, ce que nous faisons, etc. La finalité n’est pas juste la compréhension, mais aussi le meilleur __________

A
  1. complexe
  2. comprendre
  3. contrôle de cet environnement
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3
Q

En faisant ces attributions, on peut repérer un certain nombre de ______

A

constantes

Ex: chaque fois que x se produit, il est suivi de y

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4
Q

On part de comportements observés et on tente d’y trouver une explication. Cette explication va ensuite nous amener à _____________

A

adapter notre comportement
(Ex : chaque fois que je ne dors pas assez, je suis de mauvaise humeur, donc je vais essayer de mieux dormir pour m’éviter cette conséquence désagréable)

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5
Q

quelles sont les 5 fonctions des attributions causales?

A
  • comprendre
  • mémoriser et prédire
  • adaptation des comportements
  • protection de soi
  • communication sociale
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6
Q

quels furent les résultats de l’étude de Suedfeld consistant à demander à des déportés Juifs et à des Juifs réfugiés quels sont les facteurs qui ont permis leur survie durant l’Holocauste ?

A

pas de différences de profil attributionnel, mais beaucoup plus d’explications chez les déportés des camps que chez les autres personnes interrogées
–> davantage en quête de sens si on a vécu l’évènement soi-même que si on y a été spectateur

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7
Q

vrai ou faux? on est davantage en quête de sens si on a vécu l’évènement soi-même que si on y a été spectateur

A

vrai

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8
Q

quels furent les résultats de l’étude de Ybarra & Stephan consistant à créer des attentes positives ou négatives, puis à montrer des comportements congruents ou incongruents à ces attentes?

A
  • Meilleure mémorisation des comportements non-congruents aux attentes (effet classique = effet d’incongruité)
  • On se souvient mieux de ce qui ne correspond pas à nos attentes
  • Impact des attentes sur la mémorisation
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9
Q

quels furent les résultats de l’étude de Ybarra & Stephan consistant à créer des attentes positives ou négatives, montrer des comportements congruents ou incongruents à ces attentes, puis demander d’associer des attributions aux comportemetns?

A
  • Meilleure mémorisation de comportements négatifs expliqués par des facteurs personnels et de comportements positifs expliqués par des facteurs situationnels (effet du misanthrope)
  • Impact de la valence sur la mémorisation (ce qui est mémorisé n’est plus en lien avec les attentes, mais avec la valence (positif vs négatif))
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10
Q

vrai ou faux? L’ajout des attributions modifie le traitement de l’information et ce qu’on retient de la situation

A

vrai

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11
Q

qu’est-ce que l’effet d’inconguité?

A

Meilleure mémorisation des comportements non-congruents aux attentes

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12
Q

qu’est-ce que l’effet du misanthrope?

A
  • Vision peu positive de l’humain
  • Meilleure mémorisation de comportements négatifs expliqués par des facteurs personnels et de comportements positifs expliqués par des facteurs situationnels
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13
Q

quels furent les résultats de l’étude de Lippke et al. consistant à demander à des entraîneurs d’évaluer les différentes causes d’abandon possibles?

A
  • Même taux d’abandon pour les entraîneurs qui attribuent l’abandon à des facteurs externes (les élèves) ou qui ne trouve pas d’explication plausible)
  • Taux plus bas pour les entraîneurs qui attribuent les causes à des facteurs internes et externes (acceptent une part de responsabilité, donc meilleure capacité à adapter leurs comportements aux élèves)
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14
Q

quels furent les résultats de l’étude Troadec consistant à corréler le niveau d’estime de soi de joueurs de tennis et les attributions faites pour expliquer leurs victoires/échecs?

A
  • Les personnes à estime de soi élevée vont particulièrement chercher à maintenir cette estime en adaptant leurs attributions (gagnent grâce à des facteurs internes et perdent à cause de facteurs externes). Profil d’attribution cohérent, permet de rester dans une image positive d’elles-mêmes
  • Fonction de protection de soi des attributions causales
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15
Q

quelles sont les 2 fonctions de communication sociale des attributions causales?

A
  • Élément d’échange : quelque chose dont on parle avec les autres. « As-tu compris pourquoi telle personne à fait cela ? »
  • Élément de régulation : les attributions permettent de tempérer ou détériorer nos relations. Ont donc un effet sur nos rapports avec les autres
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16
Q

quels furent les résultats de l’étude de Fincham et al. consistant à faire une corrélation entre le type d’attribution à des comportements et le pardon dans des couples mariés?

A

Attributions à des facteurs externes sont plus facilement pardonnés
(Ex : il a manqué notre souper parce qu’il y avait du trafic VS il a fait exprès de manqué notre souper parce qu’il ne voulait pas y aller, donc plus difficilement pardon)

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17
Q

quelles sont les 3 causes des comportements selon Heider?

A
  • motivation
  • capacité
  • environnement
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18
Q

quel est le 1er niveau de distinction/découpage des 3 causes des comportements selon Heider?

A
  • Facteurs personnels : motivation et capacité
  • Facteur impersonnel : environnement
    Il suffit qu’il y ait un de ces 2 facteurs pour que l’évènement ait lieu.
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19
Q

quel est le 2e niveau de distinction/découpage des 3 causes des comportements selon Heider?

A
  • Motivation (want) : motivation
  • Possibilité (can) : capacité et environnement
    Relation multiplicative : il faut que les 2 soient présents pour que l’évènement se produise
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20
Q

quels sont les différents types d’attribution selon Weiner?

A
  • Lieu de causalité (interne/externe)
  • Permanence/stabilité)
  • Contrôlabilité
  • Globalité (cause globale/spécifique) ajoutée par Seligman
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21
Q

Selon Weiner, une compétence est-elle une caractéristique contrôlable ou non?

A

Weiner considère une compétence comme incontrôlable, on fait juste l’avoir

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22
Q

Selon Weiner, l’intelligence est-elle une caractéristique stable/permanente ou non?

A

permanentes/stables

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23
Q

quels sont les différents lieux de causalité selon Weiner?

A
  • La causalité interne : des caractéristiques de la personne = condition nécessaire et suffisante à l’émergence de l’action. Ex : il s’est mis en colère, car il ne sait pas gérer ses émotions
  • La causalité externe : des caractéristiques externes à la personne = condition nécessaire et suffisante à l’émergence de l’action. Ex : il s’est mis en colère, car son partenaire l’a provoqué
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24
Q

qu’est-ce que la permanence/stabilité selon Weiner?

A
  • Les caractéristiques permanentes/stables : Peu importe quand l’évènement a lieu, le résultat sera le même. Ex : disposition, traits de personnalité, compétence, niveau d’intelligence, difficulté d’une tâche, normes sociales, etc.
  • Les caractéristiques temporaires/instables : état de santé, humeur, motivation, etc.
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25
Q

qu’est-ce que la contrôlabilité selon Weiner?

A
  • Les caractéristiques contrôlables : les caractéristiques sur lesquelles la personne peut agir (faire des efforts, se faire aider, etc.)
  • Les caractéristiques incontrôlables : les caractéristiques sur lesquelles la personne ne peut pas agir (difficulté d’un examen, avoir les capacités ou pas, la chance/le hasard etc.)
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26
Q

qu’est-ce que la globalité ajoutée par Seligman aux différents types d’attribution de Weiner?

A
  • La cause globale : explique de nombreux évènements (ex : il est très intelligent)
  • La cause spécifique : explique uniquement l’évènement auquel il est associé (ex : il a beaucoup travaillé pour préparer son examen)
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27
Q

vrai ou faux? On fait toujours des attributions

A

Faux. Ce serait trop coûteux de tout traiter tout le temps pour trouver des causes à tout

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28
Q

Quelles sont les 2 types de situations dans lesquelles on fait des attributions?

A
  • Recherche attributionnelle réactive : attribution en réaction à autrui (car les attributions sont un outil de communication)
  • Recherche attributionnelle spontanée : le processus est assez spontané, car il vient facilement, mais il y doit avoir des facteurs contextuels
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29
Q

qu’est-ce qu’une recherche attributionnelle réactive?

A

attribution en réaction à autrui (car les attributions sont un outil de communication)

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30
Q

qu’est-ce qu’une recherche attributionnelle spontanée?

A

le processus est assez spontané, car il vient facilement, mais il y doit avoir des facteurs contextuels

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31
Q

Quels sont les 3 facteurs contextuels menant à faire des attributions selon Weiner?

A
  • L’incertitude : les situations où le contexte et les informations disponibles ne nous permettent pas de comprendre. On est dans l’incertitude, donc notre réaction est d’essayer de comprendre en faisant des attributions.
  • L’inattendu : les situations où les évènements ne suivent pas un ordre attendu, ne correspondent pas à ce à quoi on est habitué.
  • L’échec : on est plus motivé à comprendre les situations d’échec que les situations de réussite, car on ne veut pas reproduire les situations d’échec

Ces facteurs peuvent se combiner

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32
Q

Quels sont les caractéristiques personnelles menant à faire des attributions selon Weiner?

A
  • La complexité attributionnelle : Quand on a une forte complexité attributionnelle, on est très sensible à la question du sens et à la recherche d’explication. Pas nécessairement besoin d’un facteur contextuel pour faire des attributions. Faible complexité attributionnelle = besoin des facteurs contextuels pour l’amener à faire des attributions, sans quoi elle n’est pas très sensible à la recherche de sens
  • Le besoin de contrôle élevé : fort besoin de contrôle = forte recherche attributionnelle spontanée. Donner du sens/une explication nous permet de mieux agir, prédire et contrôler les choses. Moins besoin des facteurs contextuels
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33
Q

qu’est-ce que la complexité attributionnelle selon Weiner?

A

Quand on a une forte complexité attributionnelle, on est très sensible à la question du sens et à la recherche d’explication. Pas nécessairement besoin d’un facteur contextuel pour faire des attributions. Faible complexité attributionnelle = besoin des facteurs contextuels pour l’amener à faire des attributions, sans quoi elle n’est pas très sensible à la recherche de sens

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34
Q

qu’est-ce que le besoin de contrôle élevé selon Weiner?

A

Fort besoin de contrôle = forte recherche attributionnelle spontanée. Donner du sens/une explication nous permet de mieux agir, prédire et contrôler les choses. Moins besoin des facteurs contextuels

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35
Q

en quoi consiste la théorie des inférences correspondantes de Jones et Davis?

A

On fait des attributions dès qu’on a observé un comportement, donc avec peu d’information. À partir de cela, on s’interroge sur les intentions de l’auteur du comportement. Ce questionnement sur les intentions va nous permettre de faire des attributions dispositionnelles (on conclut que la personne a émis ce comportement parce qu’elle a telle caractéristique stable)

comportement observé –> intentions –> disposition
attributionnelle/personnelle

Primordial de déterminer l’intention pour juger que ça vienne d’une caractéristique personnelle.

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36
Q

Selon la théorie des inférences correspondantes de Jones et Davis, quels sont les facteurs sous-jacents à l’intention spécifique de l’auteur?

A
  • La conscience des conséquences : la personne était consciente de ce qu’elle faisait et des conséquences de ses actes. Si c’est le cas, plus de chances de déduire qu’il y avait intention personnelle
  • La capacité de réaliser l’action : si la personne a la capacité de réaliser l’action, plus de chances de déduire qu’il y avait intention personnelle

Sans ces 2 facteurs, ne peut pas y avoir intention personnelle. Primordial de déterminer l’intention pour juger que ça vienne d’une caractéristique personnelle.

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37
Q

Selon la théorie des inférences correspondantes de Jones et Davis, quels sont les facteurs sous-jacents à la disposition de l’auteur?

A
  • La liberté d’action: la personne a agi de façon libre et volontaire, elle avait un certain nombre d’options et peu/pas de contraintes
  • La désirabilité sociale (deviendra “attentes”): permet de juger de l’origine de l’action. Quand le comportement va être en cohérence avec la norme sociale, on va moins être tenté de faire des attributions dispositionnelles. Si ça ne correspond pas à la norme sociale, on va être plus tenté de faire des attributions dispositionnelles)
  • Le caractère distinctif des conséquences: Comparaison entre conséquences de l’action choisie et conséquence des actions délaissées, repérer les effets distinctifs = les plus informatifs
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38
Q

quels furent les résultats de l’étude de Jones et Davis consistant à demander à des participants d’évaluer un entretien d’embauche (profil présenté vs autodescription congruence/incongruente)

A
  • Les participants évaluent de façon plus extrême les étudiants dans les situations non-congruentes
  • Les participants ont davantage confiance en leurs réponses en situation non-congruente

Tant qu’observateur, on observe un candidat qui colle au profil présenté, alors on ne sait pas si elle est vraiment ainsi ou si c’est pas désirabilité sociale. Au contraire, si la personne se présente de façon défavorable, elle n’a pas d’intérêt à le faire, car ce n’est pas le profil recherché, c’est qu’elle doit vraiment être ainsi. Les jugements sont donc plus extrêmes par rapport à cette personne, car la désirabilité sociale ne permet pas d’expliquer ce comportement. Évaluations plus certaines quand il y a incongruence

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39
Q

Jones et Davis changent “désirabilité sociale” pour “attentes” dans les facteurs sous-jacents à la disposition de l’auteur. En quoi consistent ces attentes?

A
  • Attentes liées au comportement (stéréotypées et normatives) : repose sur les normes. On y retrouve la question de désirabilité sociale. Les attentes qu’on a par rapport à une personne ne sont pas nécessairement fondées sur nos connaissances sur la personne, car ça peut être une personne qu’on n’a jamais rencontrée. Ça peut être en fonction de stéréotypes.
  • Attentes liées à l’acteur en tant que tel : nos jugements sont différents en fonction de nos attentes, ce à quoi on s’attend selon le contexte ou la personne. Ex : mon mari qui m’embrasse VS le boulanger qui m’embrasse

Intention personnelle –> attentes faibles –> disposition de l’acteur

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40
Q

On fait plus facilement des attributions dispositionnelles si l’option choisie a des caractéristiques/conséquences _______

A

distinctives

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41
Q

vrai ou faux? On a moins tendance à faire des attributions dispositionnelles si une action a les mêmes conséquences que les autres ou si une action a plusieurs conséquences uniques

A

vrai

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42
Q

quels sont les 5 éléments selon Jones et Davis formant le degré de correspondance suite à une « analyse cognitive » du comportement?

A
  • La conscience des conséquences
  • La capacité à réaliser l’action
  • La liberté d’action
  • Les attentes/désirabilité sociale
  • Le caractère distinctif

aka les facteurs sous-jacents à la disposition de l’auteur

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43
Q

quels sont les 2 éléments selon Jones et Davis formant le degré de correspondance influencé par des processus motivationnels?

A
  • La pertinence hédonique: rapport que l’observateur a avec l’objet du comportement. Le degré de correspondance augmente lorsque le comportement de l’acteur touche (positivement ou négativement) les valeurs de l’observateur
  • Le personnalisme: le degré de correspondance augmente lorsque le comportement de l’acteur implique directement l’observateur
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44
Q

en quoi consiste la théorie de la covariation de Kelley?

A

Basée sur le principe de la covariation : si quand A est présent, B est présent et quand A est absent, B est absent, alors A est la cause de B

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45
Q

Quelles sont les 3 causes possibles à l’origine des comportements selon la théorie de la covariation de Kelley?

A
  • La personne : l’auteur du comportement
  • L’entité : l’objet du comportement. Ex : une autre personne
  • Les circonstances : le contexte
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46
Q

Quelles sont les 3 dimensions impliquées dans l’analyse de la covariation selon la théorie de la covariation de Kelley?

A
  • différenciation : est-ce que le comportement de la personne est propre à l’entité?
  • consensus : Est-ce que le comportement des autres envers l’entité est le même?
  • consistance/constance : Est-ce que le comportement de la personne est le même dans d’autres circonstances?
47
Q

quels furent les résultats de l’étude de McArthur consistant à demander aux participants de choisir parmi 4 propositions de causes celle qui correspond le mieux à la situation (quelque chose de la personne, quelque chose de l’entité, des circonstances, ou une combinaison)?

A

Valide une partie du modèle de Kelley, mais:

  • Quand Kelley prédit une combinaison d’entité-circonstances, l’étude de McArthur ne dévoile qu’une attribution aux circonstances
  • Quand Kelley prédit une combinaison de personne-entité-circonstances, l’étude de McArthur ne dévoile qu’une attribution à la personne
  • -> Quand les explications sont plus complexes, les gens ont tendance à simplifier, donc le modèle de Kelley est donc validé pour les explications simples, mais moins validé pour les explications complexes
48
Q

vrai ou faux? La théorie de la covariation de Kelley est validée pour les explications complexes, mais moins validé pour les explications simples

A

faux.
Elle est validée pour les explications simples, mais moins validé pour les explications complexes, car on a tendance à simplifier et choisir

49
Q

Quels furent les résultats de l’étude de Fiedler et al. consistant à collecter différentes informations pour trouver une explication à un comportement?

A

Les personnes ne rassemblent pas systématiquement l’information sur les 3 dimensions (différenciation, consensus et consistance). L’info la plus négligée est celle reliée au consensus

50
Q

en quoi consistent les schémas de causalité de Kelley?

A

Connaissance générale que possède la personne à propos de la façon dont certaines causes interagissent pour produire certains effets –> issue de l’expérience et de l’apprentissage
- Dans les situations surprenantes ou complexes: schémas de causalité multiple nécessaire, la personne retient plusieurs causes. Principe d’augmentation
• Dans les situations normales ou simples: schéma de causalité multiple suffisante, la personne ne retient qu’une seule cause. Principe d’ignorement

51
Q

qu’est-ce que le principe d’augmentation dans les schémas de causalité de Kelley?

A

La cause facilitante esr jugée plus importante lorsqu’elle est présentée en même temps que la cause inhibitrice. Ex : « il a réussi la tâche alors qu’il était malade » = on donne encore plus de poids au fait qu’il a réussi, car il est accompagné de l’info qu’il était malade (cause inhibitrice)

Présent dans les situations surprenantes ou complexes

52
Q

qu’est-ce que le principe d’ignorement dans les schémas de causalité de Kelley?

A

Rôle d’une cause est ignorée si d’autres causes plausibles (plus disponibles) sont également présentes. Ex : en campagne électorale, un candidat vient me serrer la main, je me dis qu’il veut gagner mon vote (plutôt que penser qu’il est simplement sympathique)

Présent dans les situations normales ou simples

53
Q

vrai ou faux? Dans l’étude de Baron et al., quand on rappelle aux gens que la personne est une femme, on la juge moins compétente

A

Faux. On la juge encore plus compétente, car le jugement est plus favorable quand l’inhibiteur (le fait que ce soit une femme) est présent

54
Q

quels furent les résultats de l’étude de Langer et al. consistant à demander (ou non) de passer devant tout le monde pour faire des photocopies?

A
  • Effet simple du coût du comportement (plus de chances d’accepter si la personne fait peu de photocopies, car prend moins de temps). Quand le comportement est peu coûteux, le principe de justification suffit, que la justification soit bonne ou non –> peu de motivation car peu coûteux, la personne a suivi le script attendu par les gens en file, soit de demander l’autorisation, donc les gens acceptent
  • Quand le coût est élevé, nécessité que la justification soit adéquate –> motivation plus élevée, les gens vont au-delà du script. Ils prennent en considération le script et l’argument
55
Q

quels furent les résultat de l’étude de Ross et al. consistant à constituer des paires aléatoires de questionneur/questionné et juger du niveau de culture générale de soi et d’autrui?

A
  • Questionneurs toujours jugés comme ayant plus de culture générale que les questionnés
  • Effet d’interaction entre soi/autrui et questionneur/questionné – on a plus l’impression que l’autre est plus intelligent quand on est le questionné
  • Les observateurs évaluent les questionneurs comme plus cultivés que les questionnés
  • Biais de surattribution, donne un plus haut niveau de culture au questionneur. On néglige le fait que les rôles ont été tirés au hasard et que le questionneur n’est pas nécessairement plus cultivé
56
Q

quels furent les résultats de l’étude de Gilbert et Jones consistant à se former une impression sur une personne qui répond à des questions dont ont leur dicte les réponses?

A
  • Biais de surattribution dans la condition “exécuteur” : si le répondant a répondu majoritairement conservateur, on juge son niveau de conservatisme plus élevé
  • Dans la condition « origine », biais de surattribution, mais à l’opposé. Quand le répondant a répondu majoritairement libéral, on juge son niveau de conservatisme plus élevé, et vice versa. Le participant prend en considération que c’est lui qui a choisi les réponses que le répondant donnerait
  • Réponses plus extrêmes pour la condition “origine”
57
Q

quelles sont les explications cognitives du biais de surattribution?

A
  • La focalisation (centration cognitive) sur le comportement de l’auteur
  • La non prise en compte du consensus
  • Le caractère automatique et économique de l’attribution dispositionnelle
58
Q

en quoi consiste la focalisation (centration cognitive) sur le comportement de l’auteur dans les explications cognitives du biais de surattribution?

A

À partir du moment où on essaie d’expliquer le comportement de quelqu’un, on aurait tendance à se concentrer sur les informations qui viennent directement de la personne et être moins sensible à toute autre information (ex : contexte)

59
Q

en quoi consiste la non prise en compte du consensus dans les explications cognitives du biais de surattribution?

A

Très souvent, on va négliger la façon dont se comportent les autres. Puisqu’on est concentré sur la personne, on se concentre sur ce qu’elle fait et on oublie de la comparer aux autres. Si on utilisait plus le consensus, on arriverait moins souvent au fait que le comportement vient des caractéristiques personnelles de la personne

60
Q

quelles sont les explications motivationnelles du biais de surattribution?

A
  • Contrôler notre environnement (on serait particulièrement motivé de faire des attributions dispositionnelles parce que ça génère le sentiment qu’on pourra mieux contrôler l’environnement. Si les gens sont à l’origine de ce qui leur arrive, c’est plus facile à contrôler que si c’est dû au hasard ou à des facteurs environnementaux)
  • La croyance en un monde juste (considérer que les gens ont ce qu’ils méritent. Si on fait des attributions dispositionnelles, on met dans les mains de l’auteur la responsabilité de ce qu’il fait et ce qui lui arrive)
61
Q

quelles sont les explications normatives du biais de surattribution?

A
  • Découle de la culture individualiste
  • Paradigme des juges
  • Paradigme de l’auto-présentation
62
Q

En quoi la culture individualiste est-elle une explication normative du biais de surattribution?

A

Dans la culture individualiste, on considère que l’élément clé de la société est l’individu, donc on donne plus de poids à l’explication individuelle.

63
Q

En quoi consiste le paradigme des juges dans les explications normatives du biais de surattribution?

A

On évalue plus positivement les personnes qui expliquent de façon interne dans les sociétés individualistes. Les explications internes sont donc socialement valorisées –> la norme d’internalité

64
Q

On évalue plus positivement les personnes qui expliquent de façon _____ dans les sociétés individualistes

A

interne

65
Q

En quoi consiste le paradigme de l’auto-présentation dans les explications normatives du biais de surattribution?

A

On donne des explications internes pour donner une bonne image de soi –> clairvoyance normative (connaissance du caractère normatif ou contre-normatif d’un type de comportement social ou d’un type de jugement). Indique que les explications internes sont valorisées ET qu’on en a conscience

66
Q

qu’est-ce que la clairvoyance normative ?

A

La connaissance du caractère normatif ou contre-normatif d’un type de comportement social ou d’un type de jugement)

67
Q

La surattribution à la causalité interne résulte de 2 processus sociocognitifs. Quels sont-ils?

A
  • Transmission normative (on apprend que ce type de réponse est valorisé)
  • Internalisation (fait qu’on va y croire)
68
Q

qu’est-ce que le biais acteur-observateur?

A
  • Observateur privilégie les attributions dispositionnelles (biais de surattribution serait plus vrai pour les observateurs)
  • L’acteur pourrait privilégier les attributions situationnelles
69
Q

Le biais de surattribution serait-il plus vrai pour les acteurs ou les observateurs?

A

observateurs

70
Q

quelles sont les explications cognitives pour le biais acteur-observateur?

A
  • La centration cognitive (quand on est acteur, on se perçoit comme étant l’élément stable de la situation et les éléments externes sont instables. C’est donc dans cette instabilité qu’on perçoit des éléments d’explication. Vice versa pour l’observateur)
  • Le même nombre et type d’information (observateur = moins d’information = on s’accroche ce qui émane de la personne)
  • La centration perceptive (quand on est acteur, on ne se voit pas faire. Ce qu’on perçoit est ce qui se passe autour de nous, donc c’est là qu’on va chercher nos explication)
71
Q

quels furent les résultats de l’étude de Storms consistant à participer ou observer une conversation entre 2 personnes, puis revoir l’interaction en vidéo sous un angle différent ou non?

A
  • Condition sans vidéo : acteur fait moins d’attributions internes que l’observateur
  • Condition vidéo correspondante : acteur fait moins d’attributions internes que l’observateur
  • Condition vidéo sous nouvel angle : change de pattern, l’acteur fait plus d’attributions internes que l’observateur –> recentration sur soi qui mène à mieux prendre davantage en considération nos propres caractéristiques et voir lesquelles auraient pu être un facteur dans le comportement/
72
Q

quelle est l’explication motivationnelle du biais acteur-observateur?

A

Niveau d’implication :
- L’observateur doit expliquer le comportement de l’acteur = recherche de causes de ce comportement
- L’acteur doit justifier socialement son comportement (explique son comportement, mais tout en gardant sa place dans le groupe, donc cherche une explication qui va le valoriser) = recherche de raisons
Pour Buss, peu importe que l’acteur fasse plus ou moins d’attributions internes, ce qui est fondamental dans ce biais est que leur but n’est pas le même, ce qui peut entraîner à une variation dans l’analyse à la recherche d’explications

73
Q

quels furent les résultats de la méta-analyse de Malle consistant à comparer le lieu de causalité attribué dépendamment du rôle d’acteur ou d’observateur, puis d’introduire la variable de la nature de l’évènement (positif/négatif)

A

• Pas de nature de l’évènement: absence d’effet général (acteurs et observateurs ne manifestent pas plus d’attributions internes ou externes)études sur le biais acteur-observateur
• Variable de la nature de l’évènement:
- Évènements positifs : acteurs = interne ; observateur = interne
- Évènements négatifs : acteurs = externes ; observateurs = interne

74
Q

La méta-analyse de Malle montre-t-elle une présence plus accrue du biais acteur-observateur en Orient ou en Occident?

A

Davantage présent en Occident qu’en Orient

75
Q

La méta-analyse de Malle montre-t-elle une présence plus accrue du biais acteur-observateur quand la variable acteur-observateur est inter ou intra-sujet?

A

Davantage présent quand la variable acteur-observateur est inter-sujets

76
Q

qu’est-ce que le biais d’auto-complaisance?

A

Attribution de ses échecs à des causes externes et de ses réussites à des causes internes

77
Q

Le biais de _____ de soi plus systématique que le biais de ______ de soi

A
  1. promotion

2. protection

78
Q

Le biais d’auto-complaisance est-il plus présent chez les occidentaux ou les orientaux?

A

Plus présent chez les occidentaux que les orientaux

79
Q

Le biais d’auto-complaisance est-il plus présent chez les hommes ou les femmes?

A

Plus présent chez les hommes que chez les femmes (ou groupe dominant/dominé, potentiellement pour garder leur dominance ?)

80
Q

Le biais d’auto-complaisance est-il plus présent chez les personnes saines ou les personnes dépressives/anxieuses?

A

Plus présent chez les personnes saines que les dépressives/anxieuses (il y aurait donc un caractère adaptatif qui permet de nous protéger)

81
Q

quelles sont les explications cognitives du biais d’auto-complaisance?

A

Lien entre attentes et attributions –> réussite correspond aux attentes, donc attributions internes et stables
À l’inverse, l’échec ne correspond pas à nos attentes –> attributions externes et instables

82
Q

quelles sont les explications motivationnelles du biais d’auto-complaisance?

A
  • Maintien de l’estime de soi (pour soi)

- Présentation de soi (pour les autres)

83
Q

en quoi consiste l’erreur ultime d’attribution?

A

Tendance des individus à attribuer à des causes internes les comportements positifs et à des causes externes les comportements négatifs des membres de l’ENDOGROUPE, et d’attribuer à des causes internes les comportements négatifs et à des causes externes les comportements positifs des membres de l’EXOGROUPE (l’exogroupe n’a jamais de mérite)

84
Q

quels furent les résultats de l’étude de Hunter et al. consistant à faire visualiser des clips de scènes de violence subites par des catholiques/protestants par des catholiques/protestants et demander à des catholiques/protestants de faire des attributions?

A
  • Quand protestants voient violences faites par catholiques, attributions internes ; attributions externes si protestants attaquent catholiques
  • Même logique pour les catholiques
85
Q

quelles sont les explications cognitives de l’erreur ultime d’attribution?

A

Processus de catégorisation, recours aux stéréotypes

86
Q

Si les valeurs associées au groupe et les valeurs du comportement observé sont concordantes, nous ferons des attributions ______

A

internes

87
Q

Si les valeurs associées au groupe et les valeurs du comportement observé ne concordent pas, nous ferons des attributions ______

A

externes

88
Q

quelles sont les explications motivationnelles de l’erreur ultime d’attribution?

A

Maintien de l’image positive du groupe d’appartenance = maintien d’une identité sociale positive

89
Q

quelles sont les explications normatives de l’erreur ultime d’attribution?

A

Justification des comportements de l’endogroupe dominant à l’égard des groupes dominés (l’exogroupe n’a jamais de mérite, mais mon groupe en a).

90
Q

Quelles sont les 3 phases des émotions dépendantes aux attributions dans la théorie attributionnelle des émotions de Weiner?

A
  1. évaluation globale de la situation (est-ce une réussite ou un échec ?) –> Émotion générale
  2. évaluation spécifique (attribution) –> émotions spécifiques
  3. codage (lieu de causalité, contrôlabilité, stabilité) –> émotions plus stables (estime de soi, confiance)

Un même évènement expliqué de façons différentes conduit à des émotions et à une estime de soi différentes

91
Q

Selon la théorie attributionnelle des émotions de Weiner, les émotions dites « dépendantes de l’évènement » seront ______

A

positives ou négatives selon si c’est une réussite ou un échec

92
Q

Selon la théorie attributionnelle des émotions de Weiner, les émotions dites« dépendantes des attributions » sont ______

A

spécifiques selon le type d’attribution associé à l’évènement
Ex:
1. Échec à un examen = déception
2. C’est parce que je ne suis pas assez intelligent = sentiment d’incompétence
3. Explication interne, incontrôlable, stable = estime de soi dégradée

93
Q

quels furent les résultats de l’étude de Beugré consistant à comparer les attributions causales chez les salariés et chômeur ainsi que leur estime de soi?

A

• Plus d’attributions externes qu’internes en général
• Plus d’attributions externes chez les chômeurs que chez les salariés
• Chez les chômeurs
- Corrélation positive entre estime de soi et attribution externe
- Corrélation négative entre estime de soi et attribution interne

94
Q

en quoi consiste la théorie attributionnelle de la motivation à l’accomplissement de Weiner?

A

• Les attributions (succès/échec) déterminent la quantité d’efforts consentis pour faire mieux ou pas
• La motivation dépend de :
- L’attente (évaluation de la probabilité de réussir à l’avenir)
- La valeur (dépend du type d’émotion associée à la réussite ou à l’échec)

95
Q

Selon la théorie attributionnelle de la motivation à l’accomplissement de Weiner, l’attente quant à la réussite future se baserait surtout sur les dimensions de la _______ et la ______

A
  1. stabilité
  2. contrôlabilité

ex: j’ai réussite grâce à mon travail (instable, contrôlable) = attentes moyennes; j’ai échoué à cause de mon intelligence (stable, incontrôlable) = attentes faibles

voir tableau notes p. 24

96
Q

Selon la théorie attributionnelle de la motivation à l’accomplissement de Weiner, la valeur se baserait surtout sur les dimensions du ________ et de la ______

A
  1. lieu de causalité
  2. contrôlabilité

ex: j’ai réussi grâce à la chance (externe, incontrôlable) = valeur négative; j’ai échoué à cause de mon travail (interne, contrôlable) = valeur négative
voir tableau notes p. 24

97
Q

quels furent les résultats de l’étude corrélant le niveau de contrôle des élèves, la qualité d’enseignement et les résultats scolaires des élèves?

A
  • Basse qualité de l’enseignement = mauvais résultats peu importe le niveau de contrôle des étudiants
  • Haute qualité de l’enseignement = meilleurs résultats scolaire si contrôle élevé des élèves
98
Q

qu’est-ce que la cognition sociale?

A

Ouverture de la psycho sociale vers la cognition sociale, où on ne s’intéresse pas juste au comportement observable, mais aussi les processus en jeu qui conduisent à ces comportements

« Ensemble d’activités mentales de traitement d’informations concernant le monde social et par lesquelles se construit un mode de connaissance de la réalité, basé sur des savoirs préalables composés de valeurs et de croyances

99
Q

vrai ou faux? Selon la cognition sociale, ce qui crée notre réalité, ce sont les processus qu’on met en place et ce qu’on retient, nos connaissances et les valeurs/croyances de notre société

A

vrai

100
Q

selon la cognition sociale, qu’est-ce qui vient interférer entre le stimulus et notre jugement/comportement?

A

Notre construction de la réalité sociale, nos connaissances, notre motivation, la présence d’autrui, etc.

101
Q

Quel est l’effet principal dans la tâche de Wason (abstrait avec lettres et chiffres )ou de Cosmides (mise en contexte)?

A

réussite Wason < réussite Cosmides

102
Q

quel est l’effet d’interaction dans la tâche de Wason (abstrait avec lettres et chiffres )ou de Cosmides (mise en contexte)?

A

réussite Wason = plus faible quand on commence par la tâche de Wason, car avantageux de commencer par la tâche contextualisée (Cosmides) pour ensuite transférer le raisonnement à la tâche abstraite (Wason). L’ordre de présentation change le raisonnement lors des tâches

103
Q

que peut-on retenir de la tâche de Wason et Cosmides?

A

Notre traitement de l’info est modifié par la contextualisation sociale

104
Q

en quoi consiste le questionnaire Échelle de Complexité Attributionnelle de Fletcher?

A
  1. indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord avec chacune d’elle s’applique à vous –> chiffres entourés donnent score F ou E
  2. Donner le plus d’explications possibles à une image –> nombre d’explications donne score F ou E
  3. On s’attend à ce les personnes à faible orientation (F) qu’ils donnent un moins grand nombre d’explications aux situations, et vice versa chez les personnes à orientation élevée (E).
105
Q

Selon Heider, quel est l’ordre de causalité:

  • origines
  • valeurs
  • affects
  • solutions
A

Valeurs –> origines –> affects –> solutions

Nos valeurs nous mènent à penser les choses, donc les expliquer d’une certaine façon (origines). Cela va générer des réactions affectives plus ou moins favorables à l’égard du phénomène

106
Q

Conservatisme = corrélation positive avec causes ____ de la pauvreté, et sentiment de _____. Corrélation négative avec les causes _______, la ______ et le ______.

A
  1. individuelles
  2. colère
  3. sociétales
  4. pitié
  5. désir d’aider
107
Q

que nous montrent les illusions optiques des lignes de Muller-Lyer et la grosseur des cercles?

A

Le contexte, même pour les formes, nous font voir les tailles différemment.
Comme notre cerveau peut être visuellement trompé, on peut aussi être trompé avec les biais d’attributions. On perçoit/traite des informations et néglige d’autres, ce qui nous mène à faire des attributions biaisée

108
Q

quels sont les résultats de l’expérience consistant à faire (avec ou sans tâche supplémentaire) lire un texte en faveur ou en désaccord avec le nucléaire, puis demander de juger de l’opinion réelle de l’auteur

A

Biais de correspondance en général, mais plus fort pour le groupe à charge cognitive élevée –> la seule information qu’on a sur la personne est la position qu’elle prend dans le texte. On oublie le fait qu’elle a été forcée à écrire le texte et on fait un biais de correspondance. La surcharge cognitive nous empêche de prendre en considération le contexte, donc biais de correspondance plus fort

109
Q

Dans quel biais l’ancrage est-il un facteur important?

A

Biais de surattribution: on s’ancre/accroche à la 1re information qui nous est disponible et on néglige le reste

110
Q

quels furent les résultats de l’expérience Morris et Peng consistant à demander à des occidentaux/orientaux de juger des occidentaux/orientaux?

A

Jugement plus négatif quand on juge l’exogroupe.

  • Pour les occidentaux, plus négatif d’augmenter les explications dispositionnelles/personnelles.
  • Pour les orientaux, plus négatif de rapprocher les explications personnelles aux situationnelles
111
Q

quels furent les résultats de l’étude consistant à (avec une tâche de justifier sa réponse indiquée avant, après ou sans tâche) indiquer quelle impression ils ont de l’auteur d’un texte en faveur ou contre une loi (libre ou obligé)?

A
  • En libre choix, ceux qui ont écrit « pour » ont été jugés être « en faveur de » et ceux qui ont écrit « contre » ont été jugés être « en défaveur de », peu importe l’obligation de justification
  • En choix forcé, ceux qui ont écrit « pour » ont été jugés être « en faveur de » et eux qui ont été « contre » ont été jugés être « en défaveur de » (= manifestation du BSA), mais cette tendance a varié en fonction de l’obligation de justification : le fait d’avoir été averti de l’obligation de justification avant la lecture (groupe C) a rendu les jugements des membres de ce groupe moins polarisés que ceux avertis après et que ceux non-avertis. Groupe C = moins disposés à commettre BSA
112
Q

vrai ou faux? le biais acteur-observateur évacue la valence (positif ou négatif) de l’évènement et ne garde que l’attribution situationnelle vs dispositionnelle selon le rôle de la personne dans l’évènement

A

vrai

113
Q

en quoi consiste le biais de faux-consensus?

A

considérer à partir de son propre comportement que la majorité partagent ce même comportement. Impression que tout le monde fait comme nous.

114
Q

en quoi consiste le modèle des 3C de Gilbert?

A
  1. Catégorisation du comportement (que fait la personne ? Je cherche des explications. Automatique)
  2. Caractérisation de la personne (quelle caractéristique de la personne est impliquée ? Automatique)
  3. Correction situationnelle (quelle contrainte situationnelle a pu avoir une influence ? Volontaire)
  • Tout dépend de nos ressources : si la correction situationnelle est coûteuse, moins de correction si peu de ressources cognitives
  • Ainsi, si une personne fait souvent des attributions dispositionnelles, c’est possiblement qu’elle n’a pas assez de ressources

Attributions causales (1 decks)

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