Notes Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la déviance?

A

La déviance implique la transgression d’une norme acceptée dans un contexte social spécifique. Implique un jugement de valeur.

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2
Q

Que dit-on de l’absence de déviance?

A

C’est la conformité ou «normalité».

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3
Q

Vrai ou faux

Une norme sociale est universelle.

A

Faux, peut varier d’une culture à l’autre et même en sous-culture (ex. : témoin de Jéhovah).

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4
Q

Qu’est-ce que la norme?

A

Règles, critères, principes, attentes qui régissent/structurent le comportement.

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5
Q

Type de norme.

Traditions/étiquette : le refus de s’y plier peut vous faire passer comme un être étrange, impoli ou fauteur de troubles.

Donnez un exemple.

A

Ex. la bienséance, le civisme.

Laisser les femmes enceintes s’asseoir dans le métro et donner notre place assise.

ou

S’excuser après avoir roter.

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6
Q

Type de norme.

Mœurs/valeurs: sont souvent vues comme les fondements de la moralité dans une culture. Aller à l’encontre de ce type de norme peut mener à recevoir l’étiquette d’immoral, de pécheur.

Donnez un exemple.

A

Ex. L’inceste de 2e type.

Sortir avec un/e cousin/e.

ou

Une veuve qui se remet en couple très peu de temps après la mort de son mari.

ou

Virginité avant le mariage.

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7
Q

Type de norme.

Aller à l’encontre d’une norme juridique mène à une sanction pénale et/ou juridique et mène au statut de criminel.

Donnez un exemple.

A

Ex. L’inceste.

ou

La marijuana.

ou

Rouler trop vite en voiture.

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8
Q

On peut voir la norme selon 2 grands principes :
Statistique et éthique.

Les définir.

A

1) Statistique (moyenne) : écart à la majorité (les deux pôles peuvent représenter la déviance, exemple : compulsion sexuelle ou asexualité).
2) Éthique : écart face à un idéal.

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9
Q

Quel est le point de vue objectif sur la déviance?

A

Théories positivistes. La présence de certaines caractéristiques ou comportements font qu’une personne est déviante.

Ex. les recherches sur la personnalité et la criminalité :
− Tentative d’identifier une caractéristique commune à tous les individus qui ont commis un crime quelconque.

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10
Q

Quel est le point de vue subjectif sur la déviance?

A

Théories constructivistes ou interprétatives (ou compréhensives et/ou critiques).

Constructivisme : ce qui est considéré comme normal ou déviant ne peut être compris que dans un contexte spécifique dans une période donnée.

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11
Q

Positivisme et les théories du contrôle social.

Qu’est-ce que les théoriciens du contrôle social cherchent à savoir?

A
  • Pourquoi la majorité des gens ne dévie pas, pourquoi la majorité des personnes ne sont pas déviantes.
  • On présuppose que la déviance est attirante, excitante. C’est donc à cause du contrôle exercé que les gens respectent les normes.
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12
Q

Qui suis-je?

  • Théorie d’analyse de la composition du crâne qui avance qu’il existerait un lien entre le faciès et les bosses du crâne ainsi que les mœurs et les capacités intellectuelles.
  • Théorie du criminel-né.
A

Phrénologie

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13
Q

Point de vue objectif : les 3 principales caractéristiques chez les déviants.

Quelles sont-elles?

A

1) La rareté statistique
2) Le tort causé
3) La réaction sociale

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14
Q

Vrai ou faux

La réaction sociale n’est pas universelle.

A

Vrai

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15
Q

Vrai ou faux

Norme juridique comme processus politique : ne signifie nullement qu’elle représente la majorité de l’opinion des citoyens.

A

Vrai

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16
Q

2 visions de la loi ou de la norme juridique.

Les nommer et définir.

A

1) Vision consensuelle : la loi résulte du consensus sociétal et est mise en application de manière égale pour tous.
2) Vision conflictuelle : la loi est un outil créé par les classes dirigeantes et frappe plus fort les gens vulnérables.

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17
Q

Qu’est-ce la vision interprétative de la déviance?

A

•Étiquetage social : la déviance est une étiquette apposée à quelqu’un, ce qui influence la perception que les autres se font de cette personne et la perception que la personne a d’elle-même.

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18
Q

Dans la vision interprétative, quelle est la différence entre déviance primaire et déviance secondaire?

A
  • Déviance primaire: nous avons tous fait des actes déviants au cours de nos vies, mais la majorité ne s’est pas fait prendre.
  • Déviance secondaire: ceux qui s’enfonce dans un mode de vie plus déviant et se font prendre mettent en marche tout un système de prise en charge formel et/ou informel: rejet des pairs, réactions familiales négatives qui font en sorte que la personne se sent exclue et peut finir par accepter et intérioriser l’image que l’on se fait d’elle.
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19
Q

Nommer 2 conséquences de la déviance au point de vue social?

A
  • Exclusion.

* Récompenser la conduite exemplaire des conformistes

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20
Q

Point de vue objectif ou subjectif?

Accent = déviant, ou l’acte en lui-même.

Paradigme = Positiviste.

Question = Pourquoi on est/devient déviant, pourquoi les gens transgressent?

A

Objectif

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21
Q

Point de vue objectif ou subjectif?

Accent = les processus sociaux impliqués dans la création/attribution de la déviance.

Paradigme = Interprétatif.

Question = Qui décide de ce qui est déviant et comment, quels sont les pouvoirs en jeu ?

A

Subjectif

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22
Q

Qu’est-ce que l’étude du contrôle social?

A

− L’analyse des façons dont le social ou la société régule/gère et modèle les comportements individuels.
− C’est l’étude des mécanismes et ressources utilisés par une société pour influencer le comportement des autres.
− Par le contrôle on stimule des comportements et on en réprimande et sanctionne d’autres.
− Ressources matérielles et non matérielles disponibles pour s’assurer que les membres d’une société adoptent des comportements en conformité avec les normes
− Il recouvre toutes manières organisées par la société comme réponse aux personnes ou comportements considérés comme problématiques, déviants, menaçants, dérangeants, indésirables.

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23
Q

Niveaux de contrôle social

  1. Rétroactif
  2. Préventif
  3. Contrôle de soi (auto-contrôle)

Les définir.

A
  1. Rétroactif : comment on gère/traite/intervient auprès d’un déviant.
  2. Préventif : à travers les agents de contrôle, on tente de prévenir l’apparition d’une situation problème.
  3. Contrôle de soi (auto-contrôle) : lorsque la personne régule ses propres comportements. C’est le but ultime du contrôle social ! Contrôle (conscient ou non) de soi pour correspondre à la norme.
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24
Q

Visions du contrôle social

1) Consensuelle
2) Conflictuelle (théorie du conflit)

Les définir.

A

1) Vision consensuelle
• Porter des jugements uniformes sur les phénomènes.
• Accord moral généralisé.
• Nécessité de normaliser pour le bien d’autrui/groupe/communauté/société.
• Nécessité d’imposer des normes pour protéger.
− Contrat social Le contrôle social est utile, efficace et nécessaire.

2) Vision conflictuelle
• Le consensus est utopique.
• Plusieurs groupes se disputent «la vérité».
• Les valeurs sont multiples et contradictoires.
• La société se forme par/dans le conflit.
• Le pouvoir fait partie de toutes interactions.
• Le contrôle social peut causer un tort en lui-même et n’est pas nécessairement efficace dans l’atteinte de son but.

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25
Q

Finalités du contrôle social

Quels sont les objectifs du contrôle social?

A
  • Influencer, pousser vers la conformité.
  • Encourager l’observance des règles.
  • Encourager l’adhésion à certains idéaux et normes de conduite.
  • Augmenter la probabilité qu’un geste/comportement ne se produise pas ou plus du tout.
  • Augmenter la probabilité qu’un geste se produise.
  • Augmenter les risques auxquels s’exposent ceux qui s’éloignent de la norme.
  • Réduire la possibilité de gains/bénéfices.
  • Induire la culpabilité.
  • Diriger les actes vers l’option la moins contraignante/stigmatisante.
  • BUT ULTIME : INTÉRIORISATION DU CONTRÔLE.
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26
Q

Qui suis-je?

Fait référence à une forme de résistance, de reconnaissance, de réappropriation et/ou de rejet d’une étiquette de «déviant».

A

Déviance tertiaire.

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27
Q

Qui suis-je?

Implique l’intervention d’une tierce partie en position de pouvoir mandaté.

A

Contrôle formel.

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28
Q

Qui suis-je?

Le contrat social comme pacte entre les individus.

A

Le Leviathan.

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29
Q

Vrai ou Faux

Le contrôle social peut causer un tort en lui-même et n’est pas nécessairement efficace dans l’atteinte de son but.

A

Vrai

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30
Q

Qu’est-ce qu’un style de contrôles sociaux?

A

Un style est définit par son but poursuivi, par sa façon de définir la responsabilité, la visée de la sanction et l’attribution de la déviance.

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31
Q

Nommer les 4 principaux styles de contrôles sociaux.

A

1) Pénal
2) Compensatoire
3) Conciliatoire
4) Thérapeutique

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32
Q

Nommer des questions à se poser lorsqu’on doit déterminer quel est le style de contrôles sociaux.

A

− Que s’est-il passé?
− Quel genre de déviant a causé un tort?
− Qui est responsable des dommages?
− Que recherchent les victimes comme mode de réparation?
− Est-ce que le délinquant avait l’intention de causer un tort?
− Est-ce que la réponse sera de nature persuasive ou coercitive?

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33
Q

Qui suis-je?

La victime ne reçoit rien en compensation. Style coercitif/réactif. Plus la distance relationnelle est grande, plus ce style sera privilégié. S’intensifie dans les sociétés individualistes et interpersonnelles où les rapports sociaux sont inégaux.

A

Style pénal

• Exemple
− Un homme accusé d’importation de drogues sera condamné à quelques années de réclusion.
− Tort causé à la société.
− Les personnes touchées par le geste (consommateurs, famille des consommateurs, etc.) ne recevront aucune compensation en échange.
− Distance relationnelle importante entre le délinquant et les agents de contrôle.

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34
Q

Qui suis-je?

Dédommager un tort causé. Met l’accent sur la conséquence et non sur la motivation derrière le tort causé. Dédommagement monétaire est le plus souvent privilégié. Style idéal lorsque la distance relationnelle est ni trop grande et ni trop petite. Style privilégié lorsqu’une organisation a causé un tort.

A

Style compensatoire

• Exemple
− Recours collectif.
− Fraude (?!?) (mixte) (si la personne est encore solvable, compenser les victimes).
− Petites créances.
− Régie du logement.
− Travaux compensatoires.
− Poursuites pour manquement à l’étique (exemple : plainte au collège de médecin).

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35
Q

Qui suis-je?

Les 2 parties en cause travaillent ensemble dans la recherche de solution (négocier une entente satisfaisante pour les deux). Le but est de réparer/réconcilier les parties en conflit, pas de punir. Style plus persuasif que coercitif. La responsabilité est partagée, la faute incombe aux 2 parties.

A

Style conciliatoire

• Exemple
− Divorce.
− Médiation.
− Entente à l’amiable.
− Association étudiante (conflit prof élève à gérer).
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36
Q

Qui suis-je?

Ce que l’on souhaite « changer » = quelque chose qui ne fonctionne pas/plus chez l’individu. Style volontaire de contrôle. Plus la distance relationnelle est petite, plus ce style sera utilisé. En sociétés individualistes, méthode de contrôle de choix. Style de contrôle hautement « genré » = les femmes font plus l’objet de ce style de contrôle.

A

Style thérapeutique

• Exemple
− Thérapie (ex. : une femme qui a de la colère ou violence, va suivre une thérapie d’un expert pour se réintégrer dans la norme).

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37
Q

Les agents de contrôle social régulent les comportements sexuels de 3 manières.

Les nommer.

A

1) Les institutions et agents imposent une direction à la sexualité, elles donnent une façon de voir et une façon de vivre la sexualité. Ils imposent des cadrent.
2) Ceux en position de contrôle utiliseront cette perspective pour induire une forme de contrôle informelle (ex. : l’âge de la première relation sexuelle, pas sanctionné pour cela, mais socialement c’est jugé, autre exemple : grossesse à l’adolescence).
3) Les institutions peuvent avoir des systèmes formels de sanctions si certaines normes sont violées.

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38
Q

Vrai ou Faux

Ce qui est considéré comme déviant ou acceptable varie d’une période à l’autre, d’un contexte à l’autre et d’un lieu à l’autre.

A

Vrai

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39
Q

Qu’est-ce qu’une perspective dans le contrôle de la sexualité?

A

− Est une façon de voir et de concevoir.
− Inclut des présupposés sur les buts, les visées et les fonctions de la sexualité.
− Énonce les normes à suivre, les comportements à observer et ceux à éviter.
− Elles servent donc de cadre à la compréhension de la déviance.

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40
Q

Quelle perspective dans le contrôle de la sexualité suis-je?

La procréation comme finalité de la sexualité, et ce, à l’intérieur du mariage.

A

Procréative

Certains comportements peuvent être proscrits.
• Exemples
− Fellation.
− Se protéger.
− Sodomie.
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41
Q

Quelle perspective dans le contrôle de la sexualité suis-je?

La sexualité a comme visée ultime le plaisir physique ou psychologique. Très peu de restrictions.

A

Récréative

• Exemples
− Escorte.
− Masturbation.
− One night.

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42
Q

Quelle perspective dans le contrôle de la sexualité suis-je?

Sexualité pour renforcer le lien émotif et l’intimité. La sexualité nourrit la relation.

A

Relationnelle

• Exemples
− Tout ce qui vise la relation de couple.
− Fréquentation.
− Couple ouvert.
− Couple homosexuel.
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43
Q

Définir les deux modèles du cadre d’analyse du contrôle social de la sexualité suivants :

1) Expansion sociale (positive)
2) Contraction sociale (négative)

A

1) Expansion sociale (importance de la communauté, ne fait pas juste partie du couple, mais de la communauté).
2) Contraction sociale (importance de l’investissement à l’intérieur de plus petits sous-groupes).

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44
Q

Quelle orientation suis-je?

La sexualité est bénéfique, saine. La sexualité (et ses plaisirs) est célébrée.
Encourage l’activité sexuelle. Encourage l’expérimentation et différentes techniques pour atteindre le plaisir.
La sexualité comme pulsion de vie.

A

Orientation positive face à la sexualité.

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45
Q

Quelle orientation suis-je?

La sexualité est nuisible, péché, impure, immorale. Idéologie chrétienne. Prône la modération, la tempérance, l’abstinence. Proscription de certaines pratiques. Proscription de la sexualité avec plus d’un partenaire. Visées de la sexualité = procréation.

A

Orientation négative face à la sexualité.

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46
Q

Vrai ou Faux

Dans l’orientation positive de la sexualité, il y a un stigma pour les asexuels. Dans l’orientation négative : stigma pour le polyamour.

A

Vrai, contrôle social lorsqu’on induit au gens comment penser leur sexualité.

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47
Q

Quelle orientation suis-je?

Absence ou peu de discours ambiants sur la sexualité. Pas ouvertement célébré mais pas non plus associé au péché, à la honte, à une nuisance pour la communauté. Choix individuels. Choix de contraction ou d’expansion.
Individualisme accru (vivre et laisser vivre).
Contexte de survie (parfois) où la sexualité a une place très secondaire. Indifférence. Très peu sur des enjeux sexologiques.

A

Orientation neutre face à la sexualité.

TRÈS RARE.

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48
Q

Quelle orientation suis-je?

Plusieurs discours concomitants (proscriptions et prescriptions). Présence de plusieurs groupes avec différentes perspectives. Balancier entre modèle de contraction et d’expansion.

A

Orientation ambivalente face à la sexualité.

On s’approche de plus en plus de ce modèle.

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49
Q

Nommer des caractéristiques à l’évolution du contrôle social dans les sociétés préindustrielles (avant le 19e siècle, jusqu’en 1850).

A
  • Forte solidarité et cohésion (consensus) entre les membres.
  • Homogénéité des pratiques, valeurs, symboles, moeurs et expériences.
  • Préséance du groupe au détriment de l’individu.
  • Conflits gérés dans la communauté.
  • Si déviance trop prononcée = punition sévère et extrême, mais arbitraire (exemple : le bucher).
  • La punition (la réponse/le contrôle) est publique et passe par le corps (exemple : punition physique).
  • Pouvoir centralisé en la personne qui prédomine.
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50
Q

Nommer des caractéristiques à l’évolution du contrôle social dans les sociétés industrielles/modernes (19e siècle, jusqu’en 1960).

A
  • Industrialisation.
  • Distance sociale entre les membres ↑.
  • ↑ de l’individualisme.
  • Centralisation du pouvoir étatique (grands dispositifs de prise en charge) pour éviter que le contrôle social devienne arbitraire.
  • ↑ de l’identification et de la gestion de la déviance.
  • Au lieu de marquer le corps, on travaille sur l’esprit.
  • Prolifération des discours experts sur la déviance (et le traitement des déviants).
51
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Rôle de l’état : pouvoirs centralisés, contrôle étatique dominant.

A

Sociétés industrielles.

52
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Rôle de l’état : sources de pouvoir homogènes, clairement identifiées, mais faibles.

A

Sociétés préindustrielles.

53
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Focus sociétal : le groupe, forte cohésion, famille, parenté, consensus.

A

Sociétés préindustrielles.

54
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Focus sociétal : individu, augmentation de l’individualisme, enfance et adolescence comme clientèles à réguler.

A

Sociétés industrielles.

55
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Importance de la loi : loi systématisée, importance élevée pour gérer les conflits entre groupes de plus en plus nombreux.

A

Sociétés industrielles.

56
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Importance de la loi : très faible, conflits gérés informellement.

A

Sociétés préindustrielles.

57
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Explication de la déviance : pêcheurs, dissidents, face au pouvoir royal.

A

Sociétés préindustrielles.

58
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Explication de la déviance : dégénérescence morale et/ou physique.

A

Sociétés industrielles.

59
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Source et caractéristiques des savoirs : divin, dogmatique, religieux, supertitions, spéculative.

A

Sociétés préindustrielles.

60
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Source et caractéristiques des savoirs : siècle des lumières, savoirs basés sur la raison, l’expérimentation et la méthode scientifique.

A

Sociétés industrielles.

61
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Rapport à soi/sens de soi : très faible ou absent.

A

Sociétés préindustrielles.

62
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Rapport à soi/sens de soi : élevé, personnalité, développement et ses stades.

A

Sociétés industrielles.

63
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Punition/réponse sociale/contrôle social : réhabilitation, réponse étatique, accent sur l’esprit, fonction individuelle et solitaire.

A

Sociétés industrielles.

64
Q

Sociétés préindustrielles/traditionnelles OU modernes/industrielles?

Punition/réponse sociale/contrôle social : publique et cruelle, montrer le coupable à la communauté, donner l’exemple, accent sur le corps.

A

Sociétés préindustrielles.

65
Q

À quel principe du contrôle socio-religieux de la sexualité cela fait exemple :

Par essence, les hommes et les femmes sont complémentaires et cette complémentarité est due aux présupposés naturels que l’on accole et aux hommes et aux femmes. Les femmes sont passives, émotives, tendres, les hommes sont plus sexuels, plus agressifs.

A

Essentialisme et naturalisme.

66
Q

À quel principe du contrôle socio-religieux de la sexualité cela fait exemple :

Incombe aux femmes un rôle de préserver l’harmonie dans le foyer, le côté émotionnel, maintien du lien de couple. En lien direct avec l’essentialisme en ce sens que comme la femme est naturellement maternelle, douce, docile, et tendre, c’est à elle de s’occuper des enfants, de la maison, du foyer, de son bonheur et de son maintien.

A

Importance de la famille.

67
Q

À quel principe du contrôle socio-religieux de la sexualité cela fait exemple :

Ce qui entrave la procréation est ouvertement réprimé et déconseillé : coït interrompu, masturbation, homosexualité, etc.

A

Impératif de reproduction.

68
Q

À quel principe du contrôle socio-religieux de la sexualité cela fait exemple :

Contrôle de soi, discipline, couple hétérosexuel marié, amour traditionnel pour exprimer la sexualité, amour doux et affectueux, pas passionnel, prôner la virginité.

A

Idéal ascétique.

69
Q

Quels sont les 4 principes du contrôle religieux sur la sexualité?

A

1) Essentialisme et naturalisme
2) Idéal ascétique
3) Impératif de reproduction
4) Importance de la famille

70
Q

Vrai ou Faux

Le principe de l’importance de la famille apporta la criminalisation de l’avortement, la diffusion d’information en ce qui concerne la contraception et la vente des moyens contraceptifs.

A

Faux, impératif de reproduction.

71
Q

Nommer des évolutions des contrôles sociaux au Québec.

A
  • Maternité hors mariage.
  • Contrôle des filles.
  • Contrôle des jeunes.
  • Fécondité.
  • Nuptialité, mariage et divorce.
72
Q

Quelle est la différence entre la loi sur les jeunes délinquants et les contrevenants?

A
  • Loi sur les jeunes délinquants (1908): en vertu de cette loi, on pouvait enferme les jeunes de moins de 18 ans reconnus coupables d’immoralité sexuelle ou de vice.
  • Loi sur les jeunes contrevenants (1984): en vertu de cette loi, une personne de moins de 18 ans qui a contrevenu à une loi doit réparer d’une manière ou une autre.
73
Q

Vrai ou Faux

La première loi (1908) jugeait le caractère d’un individu (délinquant) et sa moralité alors que la seconde loi (1984) on juge l’acte commis qui demande réparation.

A

Vrai

74
Q

Fécondité au Québec : nommer des caractéristiques du contexte depuis les années 1970.

A
• Recul du mariage légal.
• Hausse de l’âge au moment du mariage.
• Changement de mentalité face à la sexualité.
− Plus grande liberté.
• Diminution des grandes familles.
75
Q

Qu’est-ce qui explique la baisse de fécondité au Québec en facteurs socioculturels?

A

• Union libre/précarité des unions.
• Études avancées (retarde le moment).
• Vie professionnelle (valorisation).
• Utilisation accrue de moyens contraceptifs (1969 : permettre la vente libre de contraceptif).
• Logique économique.
− La venue d’un enfant est calculée et le coût l’est également. Est-ce qu’on peut se le permettre maintenant?
• Changement du rôle de la femme.
− Diversification des rôles féminins.
• Montée de l’individualisme.
− Décisions prises davantage pour soi plutôt que pour répondre à des attentes d’agents de contrôle social.

76
Q

À partir de quelle année il fût possible de divorcer?

A

1968.

77
Q

Nuptialité, mariage et divorce au Québec : nommer quelques évolutions.

A
  • Recul du mariage comme institution.
  • Mariages tardifs et moins nombreux.
  • Mariages ont une signification différente.
  • Plusieurs formes de mariages possibles.
  • Conditions de mariage actuelles : 16 ans, autorisation parentale nécessaire avant 18 ans.
78
Q

Qu’apporte la Loi de 1964 sur la capacité juridique de la femme mariée.

A

− Supprime le devoir d’obéissance de la femme envers son mari.
− Femme peut exercer une profession différente de celle du mari.

79
Q

Qu’est-ce que la sécularisation des discours et institutions au Québec?

A

Dissociation du discours étatique et de la religion.

80
Q

La sexualité en contexte actuel; révolution tranquille et sexualité.

Quels changements cela a-t-il apportés?

A
  • Sécularisation des discours et institutions au Québec.
  • Place accrue des écrits/découvertes scientifiques au détriment des discours religieux ou dogmatiques.
  • De péché, les sexualités en marge sont sous le regard médical, des spécialistes.
81
Q

Qu’est-ce que la loi omnibus de Pierre-Eliott Trudeau?

A

Essor des discours savants sur la sexualité, décriminalisation de la distribution de contraceptifs, de l’avortement et des pratiques homosexuelles entre adultes consentants (perspective relationnelle plutôt que procréatrice).

82
Q

Qu’est-ce qui caractérise la postmodernité en lien avec la sexualité?

A

• Contraception : changement majeur.
− Sexualité est dissociée de l’objectif reproductif.
• Déclin des perversions. (multiplicité des modèles, ‘’tout’’ est normalisé)
• Montée de l’autonomie des femmes.
• Reconnaissance des identités sexuelles.
• Perte de repères, de traditions.
• Anomie sociale.

83
Q

Vrai ou Faux

L’anomie sociale peut créer de l’anxiété puisqu’il y a une absence de règles, il faut prendre des décisions par nous-mêmes et une peur de ne pas faire le bon choix.

A

Vrai

84
Q

Postmodernité et sexualité, nommer des caractéristiques.

A

• Réflexive : valeurs, désirs, envies, pour soi.
• Formes : diversité des interactions sociosexuelles.
− Exemple : technologie, tinder, facebook, etc.
• Différenciée et variée.
• Indéterminée : plus de cadre normatif.
− Possibilité d’en déterminer les contours/fluidité.
• Mobile (GPS Tinder etc.).
• Spécialisée (Catégories porno, compartimente la sexualité, filtre Badoo).

85
Q

Postmodernité et intimité, nommer des caractéristiques.

A
  • Satisfaction sexuelle comme facteur important de continuation/d’arrêt de la relation. (L’intérêt amoureux découle de la satisfaction sexuelle).
  • Exclusivité sexuelle/monogamie facultatives.
  • L’autre personne pour ce qu’elle est.
  • L’alliance ne représente plus un élément de réussite sociale et/ou ne soutient plus d’intérêts économiques (vrai?!?).
  • Augmentation du sentiment d’insécurité.
  • Difficulté de développer un lien de confiance.
  • Augmentations des risques.
86
Q

Que doit-on retenir du principe de base du texte de Bourdieu sur la domination masculine?

A

Responsabilité revient à l’opprimée (femme), tellement intégré que même en tant que femmes, nous y adhérons.

• Malgré les avancées d’ordre juridique, moral, social, etc. on constate encore et toujours des rapports de domination entre hommes et femmes.
• Violence symbolique: invisible.
• Répercussions dans le langage, les formes de classification, la division des choses.
− Le cat calling.
− Réduire le statut de l’individu à son physique.
− Une femme qui se fâche et dire : ‘’es-tu dans ta semaine?’’.
− Une femme qui dit non à une baise : ‘’Coudont, es-tu lesbienne?’’ ou ‘’As-tu un chum debord?’’ comme si on devait appartenir à quelqu’un ou avoir une bonne raison de refuser les avances.
• Persistance d’une division binaire qui classe les hommes et les femmes, qui définit ce qui masculin et ce qui est féminin.

87
Q

Qu’est-ce que la violence symbolique?

A

Celle qu’on reconnaît le moins, qu’on se dit c’est ‘’normal’’ tout le monde fait ça.

• Nous sommes le produit historique d’une production et d’une reproduction de l’incorporation des classements d’une pensée binaire homme/femme.

88
Q

Que dit Bourdieu en lien avec la violence et la virilité?

A
  • Les hommes paient le prix également de leur socialisation dans la représentation dominante par une injonction de virilité. (réprimer leurs émotions)
  • La virilité n’est pas inscrite dans la nature des choses, elle s’apprend, elle se performe, s’affirme et se réaffirme constamment en opposition au sexe opposé.
  • La virilité qui n’est pas démontrée risque rejet, ridicule, «se voir renvoyer dans la catégorie typiquement féminine».
  • Notion «construite devant et pour les autres hommes et contre la féminité, dans une sorte de peur du féminin, et d’abord de soi-même».
89
Q

Ce qu’on doit vraiment savoir de la pensée de Bourdieu.

A

− Il existe des rapports de pouvoir dominants/dominés sur la base du sexe et du genre.
− La violence symbolique met un poids sur les hommes à performer et réaffirmer leur virilité. Pression sociale pour perpétuer cette virilité sociale.
− C’est donc dire qu’il y a un double standard car on encourage ou décourage certains actes ou activités en fonction du sexe.
− Distinctions qui nous disent que l’un n’est pas l’autre, qui nous disent ce qui appartient à l’un ou l’autre.
− Confinent les individus dans des rôles bien précis. Risquer un jugement social.

90
Q

Vrai ou Faux

Le double standard est une forme de violence symbolique.

A

Vrai

Exemple :
− Définition usuelle : plus accepté pour un homme d’avoir plusieurs partenaires sexuels.
− Définition plus générale : hommes ont plus de liberté sexuelle.

91
Q

Nommer des manifestations du double standard chez les femmes.

A

− Perçues comme gardienne de la sexualité (responsabilité des femmes de contrôler les désirs et les actions de l’homme).
− Perçues plus négativement si elles ont plusieurs partenaires sexuels.
− Perçues plus négativement si elles ont des relations occasionnelles.
− Perçues plus négativement si elle initie la relation sexuelle.
− Hommes évaluent plus sévèrement une potentielle partenaire à long terme.

92
Q

Nommer des répercussions du double standard.

A
  • Banalise le désir des femmes.
  • Double standard intériorisé.
  • Dilemme : apprentissage de la séduction dès le plus jeune âge, mais à ne pas actualiser son propre désir. (apprennent à être belles pour obtenir faveurs et privilèges, mais n’allez pas jusqu’au bout, soit belle et tait toi)
  • Excuse les hommes pour un manque de contrôle.
  • Victim blaming.
  • Femmes minimisent le nombre de partenaires sexuels qu’elles rapportent.
  • Pour les hommes, tendance à amplifier le nombre de partenaires sexuels qu’ils rapportent.
  • Les femmes sont moins à l’aise avec la masturbation (le font moins, en parlent moins, etc.) que les hommes.
93
Q

Nommer des actions que les femmes font pour perpétuer un double standard intériorisé.

A

− Se maquiller davantage pour une entrevue, bien paraître.
− S’habiller sexy comme barmaid pour du type.
− Assurance de voiture, fière d’être une femme pour payer moins.

(On endosse le double standard lorsque ça fait notre affaire bref, ça passe mieux).

94
Q

Au Canada, aujourd’hui, pour déterminer la déviance d’un acte, quels sont les 4 critères?

A
  1. Consentement sexuel.
  2. Âge.
  3. Nature du partenaire sexuel.
  4. Nature de l’acte sexuel.
95
Q

Qui suis-je?

Accord qu’une personne donne à son/sa partenaire au moment de participer à une activité sexuelle.

A

Définition du consentement sexuel de l’Article 273.1 du Code criminel.

96
Q

Nommer des caractéristiques en lien avec l’article de loi du consentement sexuel.

A

− Doit être donné de façon libre et éclairé.
Sans contraintes.
Sans intoxication.
− Doit être clair.
− Doit être donné personnellement par la personne qui participe à l’activité sexuelle.

97
Q

Vrai ou Faux

Selon l’Article 150.1, l’accusé ne peut utiliser le consentement comme défense si la victime a moins de 16 ans (auparavant 14 ans).

A

Vrai, le changement d’âge a été fait en 2007.

98
Q

Quelle est la peine de prison maximale pour l’Article de loi 155 sur l’inceste.

A

14 ans.

99
Q

Vrai ou Faux

Il n’existe pas de loi concernant l’exploitation sexuelle en position d’autorité ou de relation de dépendance.

A

Faux.

Article 153.1 en situation d’autorité ou de confiance vis-à-vis d’une personne ayant une déficience mentale ou physique ou à l’égard de laquelle celle-ci est en situation de dépendance et qui, à des fins d’ordre sexuel, engage ou incite la personne handicapée à la toucher, à se toucher ou à toucher un tiers, sans son consentement, directement ou indirectement, avec une partie du corps ou avec un objet.

100
Q

Quels sont les 3 ajouts à l’article 160 concernant les animaux (bestialité)?

A

− Incite un enfant de moins de 16 ans à commettre ou commettre devant lui un acte de bestialité. Peine de prison maximale de 10 ans (Article 160 (3)).
− Interdiction de commettre soi-même un acte de bestialité (Article 160 (1)).
− Forcer une personne à commettre un acte de bestialité (Article 160 (2)).

101
Q

Qui suis-je?

Article de loi concernant quelqu’un qui commet tout outrage, indécence ou indignité envers un cadavre humain ou des restes humains, inhumés ou non.

A

Cadavres (Nécrophilie) : Article 182.

102
Q

Quel est le projet de loi visant l’abrogation de l’article 159 du code criminel (relations sexuelles anales).

A

Projet de loi C-32.

103
Q

À quel Article fait référence :

Quiconque sciemment publie, distribue, transmet, vend ou rend accessible une image intime d’une personne, ou en fait la publicité, sachant que cette personne n’y a pas consenti ou sans se soucier de savoir si elle y a consenti ou non.

A

Article 162.1 (1) Publication, etc. non consensuelle d’une image intime.

104
Q

Vrai ou Faux

Le harcèlement sexuel hors du milieu de travail est englobé dans la loi (article 261 (1) du Code Criminel) au titre de harcèlement criminel.

A

Vrai

105
Q

Qui suis-je?

Un écart à un idéal, écart à une norme de fonctionnement, quelque chose ne fonctionne pas tel que voulu ou prescrit.

A

Dysfonction.

106
Q

Vrai ou Faux

La réponse sexuelle (normale) de Masters et Johnson est le modèle dominant.

A

Vrai

107
Q

Qu’est-ce que le savoir sexologique et présupposés?

A
  • La sexologie comme discipline légitimée qui se base sur un savoir scientifique (observable et mesurable).
  • Se base également sur l’efficacité démontrée et démontrable de diverses approches thérapeutiques (éducation, approches cliniques, psychothérapie).
  • Établissement d’une norme en ce qui concerne le bon fonctionnement sexuel, la réponse sexuelle normale.
108
Q

Vrai ou Faux

Le modèle dominant de la sexualité « normale » est l’orgasme par pénétration.

A

Vrai

109
Q

Vrai ou Faux

La grande majorité des cas d’anorgasmie féminine ont des causes physiologiques.

A

Faux, - de 5% des cas d’anorgasmie féminine ont des causes physiologiques.

110
Q

Vrai ou Faux

L’anxiété de performance, insécurité, frustration sont des causes d’anorgasmie féminine.

A

Vrai

111
Q

Vrai ou Faux

La cause de l’éjaculation précoce est majoritairement due à une cause physiologique.

A

Faux, pratiquement jamais.

112
Q

Vrai ou Faux

Les hommes sont socialisés à survaloriser l’érection et son importance, mais ce qui constitue une érection « normale » demeure obscur.

A

Vrai

113
Q

Quelles sont les implications de la ‘’construction’’ des dysfonctions sexuelles?

A
  • En insistant sur l’orgasme par pénétration, on met une pression sur les deux sexes.
  • Critère normatif d’une sexualité « normale ».
  • En intégrant ces problématiques sous la coupole du langage médico-psychologique, on porte un jugement normatif sur la « bonne » sexualité.
  • C’est donc dire que les interventions visent à contrôler et ramener vers un seul modèle de sexualité. Modèle hétéronormatif.
  • Le langage des dysfonctions est en ce sens axé sur l’hétérosexualité (et la masculinité traditionnelle) en omettant de prendre en compte les formes alternatives pour atteindre le plaisir.
  • La médicalisation de l’anorgasmie féminine, de l’éjaculation précoce et de la dysfonction érectile réaffirme l’importance de l’érection comme élément central dans la sexualité.
  • Normalisation de l’érection idéale (durée, fermeté, fréquence).
  • L’accent est mis sur l’aspect physique/physiologique.
114
Q

Qu’est-ce que la médicalisation de la sexualité?

A
  • Série de processus utilisés par divers agents du milieu sanitaire (médecins, psychiatres, sexologues, santé publique) qui convertissent une série de problèmes (ou phénomènes) sociaux et/ou individuels en « problèmes » devant être gérés par le médical. Observation terrain, relève des spécialistes de santé publique de gérer ça.
  • Mécanismes utilisés en médecine afin de faire en sorte que les gens adhèrent à une norme, reviennent vers une normalité en utilisant des méthodes médicales, pour éliminer, minimiser ou normaliser un comportement qui dévie de la norme.
  • Tendance sociale et intellectuelle où l’ingérence de la médecine et autorités médicales, avec ses façons de faire, ses façons de penser, ses modèles, ses valeurs, son langage, ses agents et institutions vont en augmentant dans plusieurs sphères de la vie. La médicalisation localise certaines activités ou expériences (habitudes, styles de vie, habiletés physiques ou intellectuelles) à l’intérieur de l’expertise médicale.
115
Q

Qu’est-ce que la drapétomanie?

A

Le désir des hommes noirs esclaves américains de FUIR leur captivité, considérer comme une théorie de santé mentale à l’époque.

116
Q

Que peut-on dire du modèle médical dominant?

A
  • Cherche la source/cause du problème à l’intérieur de l’individu.
  • Évacue la culture, le contexte, la subjectivité.
  • Réponse se situe à l’intérieur du domaine médical.
117
Q

Vrai ou Faux

Le concept même de santé est du contrôle social par des groupes dominants qui le décident.

A

Vrai

118
Q

Nommer une situation paternalisante pour le modèle médical.

A

Aide à mourir, critères très spécifiques pour déterminer si oui ou non tu es en mesure de prendre la décision de mourir. Des spécialistes ont le contrôle sur ta propre existence.

119
Q

Nommer des caractéristiques du contexte d’émergence de la médicalisation.

A
  • Diminution de l’importance du rôle de la religion dans la vie des gens.
  • Accroissement du niveau de confiance conféré à la médecine.
  • Accroissement du niveau de confiance conféré au progrès et la rationalité.
  • Prestige et pouvoirs accrus de l’autorité médicale.
  • Croyance et confiance accrues en la gestion individuelle et technologique des problèmes.
  • Individualisme, affaiblissement des liens sociaux.
120
Q

Nommer un exemple de démédicalisation.

A

L’homosexualité.

121
Q

Nommer un exemple de remédicalisation.

A

VIH/SIDA et style de vie des HARSAH.

122
Q

Nommer un exemple de biomédicalisation.

A

Repousser l’espérance de vie.

123
Q

Pour quelles raisons la demande augmente au niveau des chirurgies esthétiques des organes génitaux féminins.

A

Contexte social : les organes génitaux féminins sont de plus en plus visibles et exposés dans les médias, la pornographie, la publicité.

124
Q

Quelles caractéristiques a « la fente idéale » chez la femme?

A

Minimaliste, petite, sans poil, serrée, symétrique, sans détail, sans couleur, jolie, propre, soignée, rien ne doit pendre passé les grande lèvres = absence de « camel toe ».