Notes Flashcards
Qu’est-ce que la déviance?
La déviance implique la transgression d’une norme acceptée dans un contexte social spécifique. Implique un jugement de valeur.
Que dit-on de l’absence de déviance?
C’est la conformité ou «normalité».
Vrai ou faux
Une norme sociale est universelle.
Faux, peut varier d’une culture à l’autre et même en sous-culture (ex. : témoin de Jéhovah).
Qu’est-ce que la norme?
Règles, critères, principes, attentes qui régissent/structurent le comportement.
Type de norme.
Traditions/étiquette : le refus de s’y plier peut vous faire passer comme un être étrange, impoli ou fauteur de troubles.
Donnez un exemple.
Ex. la bienséance, le civisme.
Laisser les femmes enceintes s’asseoir dans le métro et donner notre place assise.
ou
S’excuser après avoir roter.
Type de norme.
Mœurs/valeurs: sont souvent vues comme les fondements de la moralité dans une culture. Aller à l’encontre de ce type de norme peut mener à recevoir l’étiquette d’immoral, de pécheur.
Donnez un exemple.
Ex. L’inceste de 2e type.
Sortir avec un/e cousin/e.
ou
Une veuve qui se remet en couple très peu de temps après la mort de son mari.
ou
Virginité avant le mariage.
Type de norme.
Aller à l’encontre d’une norme juridique mène à une sanction pénale et/ou juridique et mène au statut de criminel.
Donnez un exemple.
Ex. L’inceste.
ou
La marijuana.
ou
Rouler trop vite en voiture.
On peut voir la norme selon 2 grands principes :
Statistique et éthique.
Les définir.
1) Statistique (moyenne) : écart à la majorité (les deux pôles peuvent représenter la déviance, exemple : compulsion sexuelle ou asexualité).
2) Éthique : écart face à un idéal.
Quel est le point de vue objectif sur la déviance?
Théories positivistes. La présence de certaines caractéristiques ou comportements font qu’une personne est déviante.
Ex. les recherches sur la personnalité et la criminalité :
− Tentative d’identifier une caractéristique commune à tous les individus qui ont commis un crime quelconque.
Quel est le point de vue subjectif sur la déviance?
Théories constructivistes ou interprétatives (ou compréhensives et/ou critiques).
Constructivisme : ce qui est considéré comme normal ou déviant ne peut être compris que dans un contexte spécifique dans une période donnée.
Positivisme et les théories du contrôle social.
Qu’est-ce que les théoriciens du contrôle social cherchent à savoir?
- Pourquoi la majorité des gens ne dévie pas, pourquoi la majorité des personnes ne sont pas déviantes.
- On présuppose que la déviance est attirante, excitante. C’est donc à cause du contrôle exercé que les gens respectent les normes.
Qui suis-je?
- Théorie d’analyse de la composition du crâne qui avance qu’il existerait un lien entre le faciès et les bosses du crâne ainsi que les mœurs et les capacités intellectuelles.
- Théorie du criminel-né.
Phrénologie
Point de vue objectif : les 3 principales caractéristiques chez les déviants.
Quelles sont-elles?
1) La rareté statistique
2) Le tort causé
3) La réaction sociale
Vrai ou faux
La réaction sociale n’est pas universelle.
Vrai
Vrai ou faux
Norme juridique comme processus politique : ne signifie nullement qu’elle représente la majorité de l’opinion des citoyens.
Vrai
2 visions de la loi ou de la norme juridique.
Les nommer et définir.
1) Vision consensuelle : la loi résulte du consensus sociétal et est mise en application de manière égale pour tous.
2) Vision conflictuelle : la loi est un outil créé par les classes dirigeantes et frappe plus fort les gens vulnérables.
Qu’est-ce la vision interprétative de la déviance?
•Étiquetage social : la déviance est une étiquette apposée à quelqu’un, ce qui influence la perception que les autres se font de cette personne et la perception que la personne a d’elle-même.
Dans la vision interprétative, quelle est la différence entre déviance primaire et déviance secondaire?
- Déviance primaire: nous avons tous fait des actes déviants au cours de nos vies, mais la majorité ne s’est pas fait prendre.
- Déviance secondaire: ceux qui s’enfonce dans un mode de vie plus déviant et se font prendre mettent en marche tout un système de prise en charge formel et/ou informel: rejet des pairs, réactions familiales négatives qui font en sorte que la personne se sent exclue et peut finir par accepter et intérioriser l’image que l’on se fait d’elle.
Nommer 2 conséquences de la déviance au point de vue social?
- Exclusion.
* Récompenser la conduite exemplaire des conformistes
Point de vue objectif ou subjectif?
Accent = déviant, ou l’acte en lui-même.
Paradigme = Positiviste.
Question = Pourquoi on est/devient déviant, pourquoi les gens transgressent?
Objectif
Point de vue objectif ou subjectif?
Accent = les processus sociaux impliqués dans la création/attribution de la déviance.
Paradigme = Interprétatif.
Question = Qui décide de ce qui est déviant et comment, quels sont les pouvoirs en jeu ?
Subjectif
Qu’est-ce que l’étude du contrôle social?
− L’analyse des façons dont le social ou la société régule/gère et modèle les comportements individuels.
− C’est l’étude des mécanismes et ressources utilisés par une société pour influencer le comportement des autres.
− Par le contrôle on stimule des comportements et on en réprimande et sanctionne d’autres.
− Ressources matérielles et non matérielles disponibles pour s’assurer que les membres d’une société adoptent des comportements en conformité avec les normes
− Il recouvre toutes manières organisées par la société comme réponse aux personnes ou comportements considérés comme problématiques, déviants, menaçants, dérangeants, indésirables.
Niveaux de contrôle social
- Rétroactif
- Préventif
- Contrôle de soi (auto-contrôle)
Les définir.
- Rétroactif : comment on gère/traite/intervient auprès d’un déviant.
- Préventif : à travers les agents de contrôle, on tente de prévenir l’apparition d’une situation problème.
- Contrôle de soi (auto-contrôle) : lorsque la personne régule ses propres comportements. C’est le but ultime du contrôle social ! Contrôle (conscient ou non) de soi pour correspondre à la norme.
Visions du contrôle social
1) Consensuelle
2) Conflictuelle (théorie du conflit)
Les définir.
1) Vision consensuelle
• Porter des jugements uniformes sur les phénomènes.
• Accord moral généralisé.
• Nécessité de normaliser pour le bien d’autrui/groupe/communauté/société.
• Nécessité d’imposer des normes pour protéger.
− Contrat social Le contrôle social est utile, efficace et nécessaire.
2) Vision conflictuelle
• Le consensus est utopique.
• Plusieurs groupes se disputent «la vérité».
• Les valeurs sont multiples et contradictoires.
• La société se forme par/dans le conflit.
• Le pouvoir fait partie de toutes interactions.
• Le contrôle social peut causer un tort en lui-même et n’est pas nécessairement efficace dans l’atteinte de son but.
Finalités du contrôle social
Quels sont les objectifs du contrôle social?
- Influencer, pousser vers la conformité.
- Encourager l’observance des règles.
- Encourager l’adhésion à certains idéaux et normes de conduite.
- Augmenter la probabilité qu’un geste/comportement ne se produise pas ou plus du tout.
- Augmenter la probabilité qu’un geste se produise.
- Augmenter les risques auxquels s’exposent ceux qui s’éloignent de la norme.
- Réduire la possibilité de gains/bénéfices.
- Induire la culpabilité.
- Diriger les actes vers l’option la moins contraignante/stigmatisante.
- BUT ULTIME : INTÉRIORISATION DU CONTRÔLE.
Qui suis-je?
Fait référence à une forme de résistance, de reconnaissance, de réappropriation et/ou de rejet d’une étiquette de «déviant».
Déviance tertiaire.
Qui suis-je?
Implique l’intervention d’une tierce partie en position de pouvoir mandaté.
Contrôle formel.
Qui suis-je?
Le contrat social comme pacte entre les individus.
Le Leviathan.
Vrai ou Faux
Le contrôle social peut causer un tort en lui-même et n’est pas nécessairement efficace dans l’atteinte de son but.
Vrai
Qu’est-ce qu’un style de contrôles sociaux?
Un style est définit par son but poursuivi, par sa façon de définir la responsabilité, la visée de la sanction et l’attribution de la déviance.
Nommer les 4 principaux styles de contrôles sociaux.
1) Pénal
2) Compensatoire
3) Conciliatoire
4) Thérapeutique
Nommer des questions à se poser lorsqu’on doit déterminer quel est le style de contrôles sociaux.
− Que s’est-il passé?
− Quel genre de déviant a causé un tort?
− Qui est responsable des dommages?
− Que recherchent les victimes comme mode de réparation?
− Est-ce que le délinquant avait l’intention de causer un tort?
− Est-ce que la réponse sera de nature persuasive ou coercitive?
Qui suis-je?
La victime ne reçoit rien en compensation. Style coercitif/réactif. Plus la distance relationnelle est grande, plus ce style sera privilégié. S’intensifie dans les sociétés individualistes et interpersonnelles où les rapports sociaux sont inégaux.
Style pénal
• Exemple
− Un homme accusé d’importation de drogues sera condamné à quelques années de réclusion.
− Tort causé à la société.
− Les personnes touchées par le geste (consommateurs, famille des consommateurs, etc.) ne recevront aucune compensation en échange.
− Distance relationnelle importante entre le délinquant et les agents de contrôle.
Qui suis-je?
Dédommager un tort causé. Met l’accent sur la conséquence et non sur la motivation derrière le tort causé. Dédommagement monétaire est le plus souvent privilégié. Style idéal lorsque la distance relationnelle est ni trop grande et ni trop petite. Style privilégié lorsqu’une organisation a causé un tort.
Style compensatoire
• Exemple
− Recours collectif.
− Fraude (?!?) (mixte) (si la personne est encore solvable, compenser les victimes).
− Petites créances.
− Régie du logement.
− Travaux compensatoires.
− Poursuites pour manquement à l’étique (exemple : plainte au collège de médecin).
Qui suis-je?
Les 2 parties en cause travaillent ensemble dans la recherche de solution (négocier une entente satisfaisante pour les deux). Le but est de réparer/réconcilier les parties en conflit, pas de punir. Style plus persuasif que coercitif. La responsabilité est partagée, la faute incombe aux 2 parties.
Style conciliatoire
• Exemple − Divorce. − Médiation. − Entente à l’amiable. − Association étudiante (conflit prof élève à gérer).
Qui suis-je?
Ce que l’on souhaite « changer » = quelque chose qui ne fonctionne pas/plus chez l’individu. Style volontaire de contrôle. Plus la distance relationnelle est petite, plus ce style sera utilisé. En sociétés individualistes, méthode de contrôle de choix. Style de contrôle hautement « genré » = les femmes font plus l’objet de ce style de contrôle.
Style thérapeutique
• Exemple
− Thérapie (ex. : une femme qui a de la colère ou violence, va suivre une thérapie d’un expert pour se réintégrer dans la norme).
Les agents de contrôle social régulent les comportements sexuels de 3 manières.
Les nommer.
1) Les institutions et agents imposent une direction à la sexualité, elles donnent une façon de voir et une façon de vivre la sexualité. Ils imposent des cadrent.
2) Ceux en position de contrôle utiliseront cette perspective pour induire une forme de contrôle informelle (ex. : l’âge de la première relation sexuelle, pas sanctionné pour cela, mais socialement c’est jugé, autre exemple : grossesse à l’adolescence).
3) Les institutions peuvent avoir des systèmes formels de sanctions si certaines normes sont violées.
Vrai ou Faux
Ce qui est considéré comme déviant ou acceptable varie d’une période à l’autre, d’un contexte à l’autre et d’un lieu à l’autre.
Vrai
Qu’est-ce qu’une perspective dans le contrôle de la sexualité?
− Est une façon de voir et de concevoir.
− Inclut des présupposés sur les buts, les visées et les fonctions de la sexualité.
− Énonce les normes à suivre, les comportements à observer et ceux à éviter.
− Elles servent donc de cadre à la compréhension de la déviance.
Quelle perspective dans le contrôle de la sexualité suis-je?
La procréation comme finalité de la sexualité, et ce, à l’intérieur du mariage.
Procréative
Certains comportements peuvent être proscrits. • Exemples − Fellation. − Se protéger. − Sodomie.
Quelle perspective dans le contrôle de la sexualité suis-je?
La sexualité a comme visée ultime le plaisir physique ou psychologique. Très peu de restrictions.
Récréative
• Exemples
− Escorte.
− Masturbation.
− One night.
Quelle perspective dans le contrôle de la sexualité suis-je?
Sexualité pour renforcer le lien émotif et l’intimité. La sexualité nourrit la relation.
Relationnelle
• Exemples − Tout ce qui vise la relation de couple. − Fréquentation. − Couple ouvert. − Couple homosexuel.
Définir les deux modèles du cadre d’analyse du contrôle social de la sexualité suivants :
1) Expansion sociale (positive)
2) Contraction sociale (négative)
1) Expansion sociale (importance de la communauté, ne fait pas juste partie du couple, mais de la communauté).
2) Contraction sociale (importance de l’investissement à l’intérieur de plus petits sous-groupes).
Quelle orientation suis-je?
La sexualité est bénéfique, saine. La sexualité (et ses plaisirs) est célébrée.
Encourage l’activité sexuelle. Encourage l’expérimentation et différentes techniques pour atteindre le plaisir.
La sexualité comme pulsion de vie.
Orientation positive face à la sexualité.
Quelle orientation suis-je?
La sexualité est nuisible, péché, impure, immorale. Idéologie chrétienne. Prône la modération, la tempérance, l’abstinence. Proscription de certaines pratiques. Proscription de la sexualité avec plus d’un partenaire. Visées de la sexualité = procréation.
Orientation négative face à la sexualité.
Vrai ou Faux
Dans l’orientation positive de la sexualité, il y a un stigma pour les asexuels. Dans l’orientation négative : stigma pour le polyamour.
Vrai, contrôle social lorsqu’on induit au gens comment penser leur sexualité.
Quelle orientation suis-je?
Absence ou peu de discours ambiants sur la sexualité. Pas ouvertement célébré mais pas non plus associé au péché, à la honte, à une nuisance pour la communauté. Choix individuels. Choix de contraction ou d’expansion.
Individualisme accru (vivre et laisser vivre).
Contexte de survie (parfois) où la sexualité a une place très secondaire. Indifférence. Très peu sur des enjeux sexologiques.
Orientation neutre face à la sexualité.
TRÈS RARE.
Quelle orientation suis-je?
Plusieurs discours concomitants (proscriptions et prescriptions). Présence de plusieurs groupes avec différentes perspectives. Balancier entre modèle de contraction et d’expansion.
Orientation ambivalente face à la sexualité.
On s’approche de plus en plus de ce modèle.
Nommer des caractéristiques à l’évolution du contrôle social dans les sociétés préindustrielles (avant le 19e siècle, jusqu’en 1850).
- Forte solidarité et cohésion (consensus) entre les membres.
- Homogénéité des pratiques, valeurs, symboles, moeurs et expériences.
- Préséance du groupe au détriment de l’individu.
- Conflits gérés dans la communauté.
- Si déviance trop prononcée = punition sévère et extrême, mais arbitraire (exemple : le bucher).
- La punition (la réponse/le contrôle) est publique et passe par le corps (exemple : punition physique).
- Pouvoir centralisé en la personne qui prédomine.