Notes 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la sexualité apporte aux personnes âgées?

A
  • Estime de soi
  • Bien-être physique
  • Plaisir
  • Communication
  • Sentiment de sécurité
  • Résister aux stéréotypes
  • Créer des liens
  • Nouvelles expériences
  • Affirmation de son identité sexuelle
  • Confort vis-à-vis de son corps
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2
Q

D’où viennent les préjugés sur la sexualité des personnes âgées?

A

Discours sociaux intériorisés.

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3
Q

Qu’est-il associé à l’asexualité chez les personnes âgées?

A
  • Absence d’activité sexuelle
  • Absence d’intérêt
  • Absence de désir
  • Santé
  • Changements physiologiques
  • Rôles sociaux
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4
Q

À quoi est associée l’hypersexualité des personnes âgées (hommes versus femmes)?

A
  • Perception de l’homme âgé : vieux pervers.

* Perception de la femme âgée : Indécence pour son âge, séduisante.

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5
Q

À quoi est associée une normativité des pratiques sexuelles des personnes âgées?

A
Une vision étroite et romantique
− Sentiments (heureux)
− Expérience positive (pas d’abus, pas d’itss)
− Hétérosexualité
− Monogamie
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6
Q

Qu’est-ce l’âgisme?

A

Le stigmate de l’âgisme = la discrimination sur la base de l’âge, préjugés négatifs.

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7
Q

Vrai ou Faux

Les préjugés sur la sexualité des aînés sont issus de la confrontation des préjugés relatifs au vieillissement et des préjugés sur la sexualité.

A

Vrai

− Les 2 phénomènes sont perçus comme incompatibles, ce qui continue de construire des préjugés sur la sexualité des personnes âgées.

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8
Q

Nommer des préjugés associés au vieillissement.

A
− Maladie
− Fragilité
− Perte d’attractivité
− Passivité
− Incapacité
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9
Q

Nommer des préjugés associés à la sexualité.

A

− Jeunesse
− Beauté
− Passion
− Performance

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10
Q

Nommer des mythes et préjugés relatifs à la sexualité des personnes âgées.

A
  • La sexualité perçue « comme un phénomène naturel » lié à la procréation. (morale chrétienne)
  • Les rapports coïtaux comme « la meilleure » forme d’expression de la sexualité. (amène que les autres pratiques sont compensatoires)
  • La sexualité comme une caractéristique de l’âge adulte. (on considère souvent les enfants et les personnes âgés comme étant asexuels)
  • L’apparence physique comme un marqueur du caractère sexuel. (ton identité sociale s’agence à ton identité sexuelle, ce qui est conforme aux idéaux de normes de beauté, des corps qui vont s’inscrire dans ce qu’on considère comme attractif)
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11
Q

Quels sont préjugés relatifs à la sexualité des femmes âgées?

A

• Processus d’exclusion et d’invisibilité des femmes âgées
− Attirance sexuelle.
− Reproduction.
− Relié à l’image du corps.
• Grand-maternité incompatible avec la sexualité.
• Ménopause = fin de la sexualité.
• Moins ou disparition du désir avec âge avancé.
• Femmes âgées ne devraient pas avoir d’intérêt sexuel.
• Femmes âgées n’ont pas d’activités sexuelles.
• Attractivité = jeunesse.

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12
Q

Quel est le double standard du vieillissement concernant la sexualité des personnes âgées?

EXAMEN.

A

Accepté le corps de l’homme qui vieilli, disqualifie le corps de la femme qui vieillie.

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13
Q

Nommer 3 principales attitudes identifiées à la sexualité des personnes âgées.

A
  1. Silence discret : on n’en parle pas du tout.
  2. Malaise et dégoût.
  3. « Vision tunnel » : il faut que ça s’inscrive dans une vision hétéronormative.
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14
Q

Que ressort de la recherche sur les réactions au visionnement du documentaire Still doing it?

A

Point de vue des hommes pour l’étude
• Perceptions de la sexualité des femmes âgées
− Sentiment d’être sexuelle.
− Attitudes audacieuses et empowerment.
− Expression sexuelle multidimensionnelle.
• Reconnaissance des normes sexistes et âgistes, mais pas conscience de leurs propres préjugés
• Niveau de confort à discuter de la sexualité des femmes âgées
− Confort ≈30%.
− Plus confortable que prévu ≈30%.
− Encore de l’inconfort ≈30%.
− Crainte de vieillir.
− Source d’inquiétude.
− Comparaison avec leurs parents/grands-parents.
− Inconfortable ≈10%.
− Non-conformité aux normes de beauté.
− Hétérosexisme/âgisme.

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15
Q

Quels sont les impacts potentiels des mythes et préjugés de la sexualité et du vieillissement sur les individus?

A
  • Intériorisation des discours âgistes (embodiment).
  • Image et estime de soi en baisse.
  • Santé sexuelle (perception des autres, problèmes de couple, ne pas avoir envie de demander de l’aide, plus d’isolement, etc).
  • Impact sur la recherche de partenaires.
  • Information et recours aux professionnels de la santé.
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16
Q

Quels sont les impacts potentiels des mythes et préjugés de la sexualité et du vieillissement sur les intervenants?

A

Vont-ils…
• Questionner sur la santé sexuelle?
• Informer sur les effets des médicaments?
• Interpréter la baisse de désir sexuel?

Réponses quand le sujet est abordé
• Variées. Pour plusieurs intervenants ça va être positif et ils vont l’aborder, d’autres seront inconfortables.

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17
Q

Quels sont les impacts potentiels des mythes et préjugés de la sexualité et du vieillissement au niveau de la santé publique?

A
  • Augmentation des ITSS (connaissent peu les risques, le condom est à leur sens seulement pour éviter les grossesses, donc pas nécessaire).
  • Pas de programme d’éducation sexuelle pour les personnes âgées, considéré comme ‘’asexuelles’’.
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18
Q

NOUVEAUX MYTHES, PRÉJUGÉS ET STÉRÉOTYPES

Vrai ou Faux

Remise en question récente des stéréotypes négatifs entourant la sexualité des personnes âgées.

A

Vrai

Passage du mythe de l’asexualité au mythe du « sexy oldie » (Madona, Cher, Tina Turner)

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19
Q

NOUVEAUX MYTHES, PRÉJUGÉS ET STÉRÉOTYPES

Émergence de l’étiquette de la femme « cougar ». C’est-à-dire?

A

− Déconstruction des stéréotypes et scripts sexuels : des femmes vieillissantes, côté prédateur, s’habille bien et séduisante, agentive et active de sa sexualité, avec de l’argent, l’expression de la sexualité mise de l’avant en premier lieu.
− Rôles sociaux des femmes adultes et âgées : elles ne vont pas se conformer dans des rôles de femmes ‘’attendues’’ des grand-mères ou mères, démontrent que les femmes et hommes peuvent jouir du même potentiel sexuel.
− Mais renforcement d’autres stéréotypes : la jeunesse ou les marqueurs sociaux de l’âge sont effacés ou disséminés (maquillage, ongles, rasage, chirurgie, s’entraîner, etc.), mythe qu’il faut rester jeune pour garder cette agentivité sexuelle.

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20
Q

Quelles sont les nouvelles normes sexuelles des personnes âgées?

A

− Vie sexuelle épanouie qui s’inscrit dans des obligations de performance (rapport coïtal, reste compensatoire).
− En s’inscrivant dans les normes culturelles de beauté pour être attirants physiquement.
− On va prêter l’agentivité à la femme, mais finalement c’est seulement une objectivation des femmes versus c’est fantastique que les femmes âgées vivent leur sexualité au grand jour.

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21
Q

Quels sont les facteurs contribuant aux nouveaux mythes?

A

• Nouveau mouvement
− Conception positive du vieillissement.
− Notion du vieillissement réussi.
− Que les personnes âgées participent à la société.
• Luttes contre les signes du vieillissement
− Médecine anti-âge (crèmes, marketing, chirurgie plastique, discours valorisant les interventions corporelles de rajeunissement).
• La médecine anti-âge amène des nouvelles conceptions de la sexualité des aînés
− Signe d’un vieillissement réussi (intervention de beauté, pour réussir ton vieillissement tu dois pouvoir rester attirant).
− Condition d’un vieillissement en santé.
• Mais ambivalence encore présente
− Pas tout le monde ne s’inscrive dans le vieillissement réussi.
− Âge et vieillissement prennent le dessus un moment donné.

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22
Q

Que peut-on conclure des mythes et préjugés?

A
  • Attitudes.
  • Les mythes coexistent et évoluent.
  • Sources de normes sociales et impact sur l’expression sexuelle des aînés.
  • Importance en tant qu’intervenant.e de prendre conscience de ses propres préjugés.
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23
Q

Quelles sont les étape du parcours de vie selon l’âge?

A

− Début de l’âge adulte (jeune adulte). (18-35 ans ; ça varie)
− Âge adulte moyen, maturité. (environ 40-65 ans)
− Vieillesse. (65 ans+)
− 3ème âge (65-80, associés à divers rôles et statuts sociaux).
− 4ème âge (75-80+ ; vieil âge ensuite).

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24
Q

Il existe plusieurs définitions de l’âge.

Nommer 3 types de vision d’âge.

A

− Âge chronologique : âge numérique.
− Âge physiologique ou biologique : marqueurs sociaux : marchette, canne, cheveux blancs, rides, etc.
− Âge social : étapes ou rôles sociaux : retraite, grand-parentalité, âge d’or.

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25
Q

Que mentionne l’approche théorique sur la théorie des rôles?

A

Changement de rôle inévitable avec la vieillesse.
• Chaque étape de la vie se caractérise par certains statuts et rôles sociaux normatifs. (ex. : statut = profession, rôle = grand-parent)
− Modifications des rôles : perte et adoption de nouveaux rôles et de statuts.
− Maintenir une stabilité dans la société.

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26
Q

Selon l’approche théorique des rôles et de l’adaptation au passage de l’étape de la vieillesse, il y a 2 théories, quelles sont-elles?

A
  1. Théorie du désengagement : explication du retrait social perçu comme inévitable – façon de s’adapter aux évènements stressants = approche passive de la vieillesse (Théorie âgisme : comme si le fait de devenir inactif, automatiquement ça t’amène à un retrait inévitable).
  2. Théorie de l’activité : préserver ou remplacer ses activités et rôles sociaux en restant actifs. (Ne tient pas compte du parcours de vie et de variations des individus. Bref : pour bien vieillir faut rester actif, sans tenir compte des parcours de vie des individus).
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27
Q

Quels sont les rôles, statuts et attentes associés aux étapes de la vie adulte?

A
Maturité
• Parentalité
• Carrière professionnelle
• Responsabilités sociales
• Début de renoncement au rôle professionnel
• Début du renoncement au rôle de parent
• S’occuper des parents dépendants
• Préparer sa vieillesse finances, hébergement)
Vieillesse
3e âge
• Grand-parentalité
• Déménagement dans un centre de personnes âgées
• Retraite
• Nouveaux rôles sociaux
• Être actif, en  bonne santé
4e äge – déclin
• Dépendance, déclin de santé
• Perte du conjoint
• Devenir de l’asexualité
• Isolement
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28
Q

Quel est le cycle de vie selon Neugarten (horloge sociale)?

A

• Horloge sociale : chronologie qui ordonne les événements de vie majeurs dans chaque société ; elle a un impact sur la stigmatisation vécue (ex. : mariage, avoir des enfants avant 35-40 ans, perte de la virginité).
• Au niveau individuel.
− On-time : bacc dans la vingtaine, avoir un premier enfant à 28 ans, entrer au CÉGEP à 17 ans.
− Off-time : avoir un enfant à 50 ans, être grand-mère à 40 ans, commencer l’université à 40 ans, débuter sa carrière à 45 ans, se marier à 45 ans pour la première fois.
• Problématique de la cohérence entre le cycle de vie individuel et l’horloge sociale. Exemple : Perte de la virginité (entraine un stigma autant chez les personnes précoces que tardives, impacts au niveau individuel).

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29
Q

Quelle sont les critiques des approches basées sur le cycle de la vie et la théorie des rôles?

A

− Les stades sont fixes et normatifs (on-time, off-time).
− Flou entre les étapes de la vie : remise en question de la vision linéaire et séquentielle du cycle de vie.
Cependant :
− Structure en trois grandes étapes demeure.
− Certaines normes associées aux âges de la vie demeurent. (Les âges de la vie sont normés).

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30
Q

Influence des variables sociales sur les étapes de vie et sur les normes associées. Quelles sont les 2 variations?

A
  1. Variations selon les positionnements sociaux (catégories d’oppressions et de privilèges, ex. : origines ethnoculturels, âge, genre, orientation sexuelle, statut socio-économique, incapacités physiques, etc.).
  2. Variations générationnelles.
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31
Q

Quels sont les effets générationnels sur la sexualité des aîné.es pour la génération silencieuse et les baby boomers?

A
  1. Génération silencieuse (avant 1945 ; entre les 2 guerres. Dans les valeurs traditionnelles)
    − Soumission à l’autorité religieuse
    − Rôles de genre très normatifs (femmes restent au foyer, s’occupent des enfants, le mari va travailler, sexualité s’inscrit dans le mariage, pas de sexualité hors mariage)
    − Sexualité dans le mariage (sexualité = reproduction. Femme passive-homme actif)
    − Répression de l’homosexualité
    − Scripte sexuel : sexualité = reproduction, homme actif, femme passive, les femmes n’initient pas la sexualité.
  2. Baby-boomers
    − Liberté, expression de soi
    − Évolution dans les rapports de genre la contraception y a contribué, émergence des mouvements ; femmes, droits civiques, droits personnes gays et lesbiennes. Femmes rentrent sur le marché du travail.
    − Révolution sexuelle (amour libre)
    − Sexualité non-maritale
    − Défense des droits des minorités sexuelles
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32
Q

Il y a eu une évolution de la sexualité après 50 ans (enquêtes faites en 1970 et 2006). Comparaison des deux enquêtes. Qu’est-ce qui en sort concernant l’évolution des pratiques sexuelles?

(Bajos et Bozon, 2011)

A

− Nombre de personnes sexuellement actives a augmenté.
− Prolongation de la vie sexuelle.
− Élargissement et diversification des activités sexuelles.
− Augmentation du nombre moyen de partenaires sexuels au cours de la vie.

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33
Q

Il y a eu une évolution de la sexualité après 50 ans (enquêtes faites en 1970 et 2006). Comparaison des deux enquêtes. Qu’est-ce qui en sort concernant l’évolution des attitudes des hommes et des femmes?

(Bajos et Bozon, 2011)

A

− Activité sexuelle comme nécessaire au bien-être
(avant homme +, maintenant les 2)
− Satisfaction dans la vie sexuelle (actifs)
(avant homme +, maintenant les 2)
− Initiation des rapports
(avant + les hommes, maintenant + équitable)
− Rapports pour faire plaisir au conjoint (diminution des femmes)

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34
Q

Qu’apportent les changements dans les grandes tendances de l’évolution de la sexualité à travers le temps?

(Bajos et Bozon, 2011)

A

− Prolongation de l’activité sexuelle.
− Diversification des pratiques.
− Rapprochement des attitudes et des expériences des hommes et des femmes.

Mais les différences perdurent…

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35
Q

Selon l’enquête, à quel moment se passe le ralentissement de l’activité sexuelle des femmes et des hommes?

(Bajos et Bozon, 2011)

A

− Femmes : à partir de 50 ans : (sexualité = reproduction, plus dans l’affection que dans les rapports coïtaux).
− Hommes : à partir de 60 ans : diminution de l’activité sexuelle, plus sur le marché du travail, plus inactif ; après la retraite surtout.

• Facteurs
− Peut être lié à l’intériorisation des rôles de genre sociosexuels.
− Peut être lié à l’absence de partenaire sexuel (2 fois plus élevé chez les femmes que chez les hommes de plus de 60 ans). Facteurs explicatifs : hommes vont se retrouver avec des femmes plus jeunes.

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36
Q

Selon une étude en grande-Bretagne à quoi est associé la sexualité des personnes âgées selon les genres?

A

Significations communes associées à la sexualité.
− Centralité des rapports coïtaux (quand les rapports arrêtent = baisse de la sexualité).
− Conception traditionnelle des rôles de genre sexuels.
− Mariage = seul cadre pour expression sexuelle (pas dans les nouvelles expériences).

Sexualité des hommes âgés.
− Performance = masculinité et jeunesse.
− Troubles érectiles = signe de vieillissement.
− Rôle important dans l’auto-identification comme homme âgé.

Sexualité des femmes âgées.
− Pas d’impact de la sexualité sur la définition de soi (féminité, identité).
− Influence des standards sexuels de leur jeunesse.
− Évolution du sens de la sexualité. (apparaitre comme une libération chez certaines femmes, plus le sentiment de devoir conjugal).

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37
Q

Selon une étude en grande-Bretagne à quel moment arrive la retraite sexuelle des personnes âgées selon les genres?

A

− Pour les femmes : Lorsque le conjoint décède; deviennent veuves.
− Pour les hommes : dysfonction érectile.

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38
Q

Qui suis-je?

« Changements de statuts discrets et limités dans le temps qui peuvent avoir des conséquences à long terme ».

A

Transitions

Exemple : parentalité, perte de la virginité, quitter le nid familial, mariage, divorce, retraite, etc. Changement de rôle et statut; pas toujours un point tournant.

(examen)

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39
Q

Qui suis-je?

Patrons de stabilités et changements sur le long terme, qui incluent souvent de multiples transitions, au sein d’un domaine spécifique de l’existence.

A

Trajectoires

Exemple : trajectoire professionnelle, familiale, intime, etc. Les intersections entre les trajectoires ont un impact sur le parcours de vie. Ex. : si quelqu’un accorde full importance sur leur vie professionnelle, peu de place pour les rencontres, non équilibrée.

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40
Q

Qui suis-je?

Événements qui marquent un changement significatif dans la trajectoire ou une rupture.

A

Points tournants

L’événement. Cet événement est aussi une transition. Toujours selon les significations que les gens donnent à leurs points tournants. Souvent un point tournant amène une transition. Dépend de la signification que l’individu va donner à l’évènement (ex : Coming-Out).

(examen)

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41
Q

Vrai ou Faux

Un point tournant amène une transition, mais une transition n’amène pas nécessairement un point tournant.

A

Vrai

EXAMEN

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42
Q

Comment le contexte sociohistorique, le parcours individuel, les vies-inter-reliées et l’agentivité des individus jouent-ils un rôle sur les perspectives du parcours de vie?

A

• Contexte sociohistorique (exemple : virginité = cadeau, aujourd’hui ce n’est plus ça ; impact sur les scriptes culturels).
• Parcours individuel.
− Influence des premières transitions.
− Interactions des trajectoires.
− Avantages (ex : Se marier avec quelqu’un de riche (amour)) et désavantages (ex : Abus sexuel) accumulés = influencent le cours de la vie. Un avantage peut aussi être un désavantage dépendamment du contexte.
• Vies inter-reliées (comment les liens sociaux vont évolués au cours de la vie d’une personne, comment ces relations sociales-là vont avoir une influence sur le vieillissement des individus).
− Liens et réseaux sociaux.
• Agentivité des individus : être agent de sa propre vie, faire ses propres choix, avoir une capacité et un pouvoir d’agir, adopter des stratégies aidantes.

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43
Q

RÉPONSES DE L’EXERCICE DE GILLES.

A

Transitions

  • Départ au pensionnat pour études secondaires
  • Prise de conscience de son orientation sexuelle
  • Statut d’homme gai âgé/retraite sexuelle
  • Devenir en couple

Points tournants

  • Départ à Montréal
  • 1ère relation sexuelle
  • Coming out
  • Dépression
  • Rencontre avec Jacques
  • Rupture avec Jacques

Dés/avantages accumulés

  • Cohorte/génération des gais ayant grandi pendant une période répressive
  • Homosexualité cachée –» Retard dans début de vie sexuelle–» volonté de se rattraper –» multipartenariat
  • Infidélité du conjoint –» retour à ancien schéma de multipartenariat –» pas de partenaire stable –» renoncement

Agentivité

  • Départ pour Montréal
  • Engagement avec un partenaire stable
  • Décision de rupture
  • Retour à la vie sexuelle après rupture

Manque d’agentivité

  • Impossibilité de vivre ses désirs durant l’adolescence
  • Impossibilité d’avoir une sexualité avec un partenaire en vieillissant

Intersections entre trajectoires

  • Études-travail/vie sexuelle
  • Vie familiale/vie sexuelle

Genre et identité sexuelle

  • Homosexualité en contexte d’homophobie généralisée impacte négativement la vie sexuelle
  • Influence de l’homosexualité sur la vie sexuelle à travers des scénarios sexuels spécifiques

Autres dimensions de l’identité
- Impact de l’origine rurale, de l’origine religieuse

Scénarios sexuels

  • Hétéronormativité (pression des parents par rapport au mariage)
  • Scenarios sexuels culturels gais: multipartenariat

Influence des relations significatives

  • Rôle des parents
  • Rôle de l’ami intime durant la jeunesse
  • Rôle du partenaire

Contexte historique et génération

  • Époque où l’homosexualité est stigmatisée
  • Rôle important de la religion et de la famille
  • Génération silencieuse où hétéronormativité, importance du mariage
  • Début des années 80, l’arrivée du VIH-sida
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44
Q

Nommer des éléments à considérer dans la perspective du parcours de vie appliquée à la sexualité (comme exercice de Gilles).

A
− Transitions (moment, ordre et durée).
− Points tournants. 
− (Dés)Avantages cumulés.
− Agentivité.
− Processus physiologique.
− Intersections entre trajectoires (type de trajectoires).
− Genre et identité sexuelle.
− Autres dimensions de l’identité.
− Scénarios sexuels.
− Influence des relations significatives.
− Contexte historique et génération.
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45
Q

Nommer des scripts de sélection ou rejet des scénarios culturels.

A

Scripte culturel = normes, scripts sexuels qui s’inscrivent dans les représentations sociales (1ere fois devrait se faire dans un lit, dans un cadre romantique, consentant).

Scripte interpersonnel = négociations à ce que la culture te donnent en interaction avec une autre personne.

Scripte intrapsychique = fantasmes.

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46
Q

Que peut-on apercevoir dans les trajectoires intimes des femmes âgées?

A

• Influence de la construction genrée de la sexualité et des scénarios sexuels culturels (fait référence au contexte socioculturel ; se marier pour avoir une sexualité, script sexuel se passe à l’intérieur du mariage, activité sexuelle = procréation. C’est une activité genré (femme active-homme passif)
• Transition et points tournants : mariage et divorce
• Mariage pour les femmes âgées
− Point tournant
− Rôle du contexte sociohistorique
− Entrée dans la sexualité (début de l’apprentissage sexuel, subjectivité sexuelle : fait référence au sujet comme tel, tandis que agentivité sexuelle fait référence au pouvoir d’agir, incarné son identité sexué).

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47
Q

Quels sont les 3 profils d’expérience du mariage?

A
  1. Liberté sexuelle
    • Augmente la subjectivité sexuelle
    • Écart avec les scénarios sexuels genrés (l’époux qui initie les rapports sexuels, la sexualité est importante pour l’homme, donc la femme répond aux besoins de l’homme)
    • Point tournant avantageux
  2. Sexualité orientée vers l’autre
    • Réduction de la subjectivité sexuelle
    • Congruence avec les scénarios sexuels genrés
    • Point tournant désavantageux
  3. Déception sexuelle
    • Écart avec les scénarios genrés sexuels masculin
    • Entrave à l’agentivité sexuelle
    • Point tournant désavantageux

Dans les 3 profils
• Rôle central du partenaire (impact sur la sexualité, soit augmenter ou la diminuer)
• Influence des rôles de genre
• Influence du contexte sociohistorique (des scénarios culturels et sexuels)
• Source d’avantages ou de désavantages

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48
Q

Quels sont les 3 profils d’expérience du divorce?

A
  1. Divorce dans la jeunesse (avant 30 ans)
    • Subjectivité sexuelle reliée au contexte de rupture et au parcours
    • Lien avec le rôle de genre traditionnel
    • Rôle du contexte historique/sexualité
  2. Divorce à la maturité (40-50 ans) = libération
    • Redécouverte de la sexualité
    • Nouvelle agentivité/subjectivité sexuelle
    • Rôle des avantages accumulés avec l’âge
    • Divorce : point tournant
  3. Divorce à la maturité (50-60 ans) = renoncement
    • Déclin de la confiance/agentivité sexuelle OU signe d’agentivité
    • Rôle des scénarios sexuels/contexte des relations sexuelles
    • Rôle des désavantages accumulés
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49
Q

Quels sont les 2 stéréotypes dominants associés à la maturité (40-60 ans)?

A

− Crise de la quarantaine

− Sommet de ta vie personnelle et professionnelle

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50
Q

Quels sont les 2 stéréotypes dominants associés à la vieillesse?

A

− Maladie/ Déchéance

− Sagesse

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51
Q

Deux visions du développement à l’âge adulte moyen (maturité) et avancé (vieillesse). Quelle est la réalité au-delà des deux extrêmes?

A

− Diversité

− Alternance

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52
Q

Qu’associe-t-on à la notion de crise de la maturité (crise de la quarantaine)?

A

• Idée répandue d’une crise de la quarantaine
− Réévaluation de ses choix de vie, conscience de la finitude (‘’on a juste une vie à vivre’’)
− Genrée : Infidélité
− Faire de grosses dépenses (autos, voyages)
• Notion de transition du mitan de la vie
− Changements dans divers domaines
− Modifications dans la façon de percevoir sa vie

Remise en question de la notion de crise de la maturité
− Crises liées à des évènements plus qu’à cette étape de vie
− Dépend du type de personnalité

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53
Q

Quels sont les stades d’Érikson concernant la mitan de la vie et la vieillesse?

A

Mitan de la vie
• Générativité = préoccupation de la génération qui suit
− Procréativité : soin à ses enfants, conseils
− Productivité et créativité : laisser sa trace
• Stagnation = sentiment de vide et d’ennui, repli sur soi
• Force adaptative = sollicitude (prendre soin et grandir)

Vieillesse
• Intégrité
− Acceptation de sa vie et de celle des autres (Ma vie a un sens et une valeur)
− Sentiment d’être cohérent et entier (être en harmonie avec soi-même)
− Reconnaissance du sens et valeur de sa vie (Amène une meilleure acceptation face aux défis du vieillissement)
• Désespoir
− S’inscrit dans les regrets
• Force adaptative : sagesse : Attitude sereine et sans anxiété à l’égard de la vie, vertu qui s’acquiert au fil des années.

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54
Q

Que représente la psychologie du développement tout au long de la vie (lifespan) de Baltes?

A

• Le développement est non linéaire
− Dépend de l’histoire et du contexte
− Chaque période de vie est influencée par la précédente et influencera la suivante
• Le développement se fait tout au long de la vie
− Chaque période a sa valeur
• Le développement est :
− Multidirectionnel : Croissance et déclin
− Multidimensionnel : Physique, cognitif, intellectuel, social
− Plastique : pratique et entrainement, non fixe
• L’adaptation passe par l’optimisation sélective et la compensation (on peut optimiser par différentes stratégies, lorsqu’on a différentes pertes)
• Dans le contexte de l’âge adulte moyen
− Quand les limitations physiques débutent, compensation
• Dans le contexte de la vieillesse
− Choix d’activités où les capacités sont préservées (ex : remplacer le jogging par la natation) (intimité, satisfaction sexuelle, conjugale, plaisir, désir)
− Compensation des pertes par diverses stratégies et différentes pratiques
− Révision de ses objectifs

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55
Q

Quelle est la théorie de continuité d’atchley?

A

Ne créer pas des ruptures, mais des adaptations.
• Maintien d’une continuité tout au long de l’existence, malgré les changements.
• Adaptation au vieillissement passe par deux niveaux.
− Continuité interne : identité, idées, tempérament, affect, expériences, préférences, habiletés ; exemple : bénévolat
− Continuité externe : environnements physiques, sociaux, rôles, relations sociales et activités ; exemple : continuer à jouer aux quilles
• Les expériences passées et la connaissance de soi sont utilisées pour concevoir le futur et structurer les choix présents
• Moyen de faire face aux changements associés au vieillissement
− Facilite l’acceptation de soi, l’estime de soi
− Favorise l’adaptation

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56
Q

Comparaison des modèles de développement d’Erikson, Baltes et Atchley.

A

• Développement comme phénomène séquentiel
− Erikson (stades)
• Place pour la diversité
− Baltes, Atchley
• Développement à l’étape de la vieillesse comme :
− Croissance : Erikson, Baltes (avec l’âge tu peux obtenir la sagesse ; mi-temps la sollicitude est la force adaptative)
− Déclin : Erikson, Baltes (choix de nouvelles stratégies qu’on va optimiser pour compenser les pertes)
• Place pour le renouveau
− Atchley, Baltes (parce que c’est plastique)

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57
Q

Différences de répertoire sur l’évolution du répertoire sexuel selon l’âge. Lesquelles?

A

• Satisfaction du plaisir des femmes va diminuer, pas chez les hommes
− Importance de s’embrasser
− Importance du regard
− Moins de relations coïtales

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58
Q

Vrai ou Faux

Le type de répertoire peut être lié aux générations. Il y a des modes dans les activités sexuelles.
Les scripts sexuels changent avec le temps.

A

Vrai

59
Q

Quels sont les facteurs influant sur l’activité et la satisfaction sexuelle?

A

− Facteurs physiques
− Situation conjugale
− Relation conjugale (communication, changements dans la vie de chacun)
− Expériences individuelles passées (avantages et désavantages)
− Attitudes envers la sexualité
− Facteurs sociaux et culturels (représentations et normes sociales)
− Responsabilités familiales (ex : avoir un enfant handicapé à sa charge)

• Répercussions de la baisse sur le couple :
− Association entre fréquence et satisfaction conjugale
− Dissociation entre relation de couple heureuse et activité sexuelle : couples vieillissants, la sexualité moins prioritaire

60
Q

Quelle est l’importance de la dimension intime dans l’évolution du répertoire sexuel?

A

− Tendresse
− Érotisme (passé/présent) (éveil des sens, écoute de l’autre, plus psychique, fantasmes, se transforme dans le temps, influencé par les normes sociales, apprentissage social de l’érotisme)
− Sens (toucher, vue, l’ouïe, l’odorat, le gout impact sur les différentes pratiques et le répertoire sexuel)

61
Q

Quels sont les 2 défis à la réinvention de la sexualité?

A
  1. Routine

2. Séduction

62
Q

Qu’est-il constaté de la sexualité des couples matures et des couples âgés de longues durée?

A

• Déclin de fréquence des activités sexuelles
− Amélioration de qualité (44%)
− Connaissance du partenaire et de ses préférences
− Maturité
− Moins de stress lié aux enfants
− Amélioration de la relation
• Baisse de qualité (30%)
− Vie sexuelle moins intense
− Déclin de fréquence
− Manque de désir
− Troubles érectiles
• Spécificités des couples matures
− Détresse face aux changements physiques reliés à l’âge affectant la sexualité
− Lien avec la non-conformité à leur idée des rôles de genre sexuels au sein du mariage
− Plus tendance à utiliser PSP (produits sexopharmaceutiques) que couples âgés
• Spécificités des couples âgés
− Face aux changements physiques, redéfinition de la signification du mariage
− Plus grande importance accordée à l’intimité émotionnelle que sexuelle
− Les auteurs suggèrent : le double standard relié au rôle de genre sexuel diminue dans les mariages de longue durée

63
Q

Liens entre données empiriques
et approches théoriques.

(Examen)

A

• Notion de transition du mitan de la vie
− Responsabilités familiales impactent l’activité sexuelle
− Vécu négatif des changements associés au vieillissement
• Stades développementaux d’Erikson
− Impact de la générativité sur la relaiton de couple : meilleure acceptation de soi, prendre soin de l’autre
− Intégrité : amélioration de la qualité de la relation car connaissance du partenaire ; redéfinition du mariage ; sagesse sexuelle
• Développement et OSC de Baltes
− Adaptation des pratiques (endroit, moment)
− Satisfaction malgré la baisse de la fréquence
• Théorie de la continuité d’Atchley
− Expériences sexuelles passées comme facteur influant sur l’activité sexuelle présente
− Érotisme présent en lien avec passé

64
Q

Quels sont les 2 profils de la théorie de l’innovation?

A
  1. Préservation de soi : continuité interne et changement externe (un homme qui s’est dit qu’il arrêterait jamais de travailler; il souhaite continuer à travailler dans multiples projets de vies (ouvrir un bar, avoir une petite fermette), même lorsqu’il a pris sa retraite).
  2. Réinvention de soi : changement interne et externe coming out, interne ; son identité de genre, externe : changement de cercle social et lieux de rencontre, allez dans le village plus souvent.
65
Q

Quelles sont les impacts positifs (2) à la réinvention de soi de la théorie de l’innovation?

A

− Importance de donner un nouveau sens à la vie.

− Augmentation de la satisfaction de la vie.

66
Q

Continuité et discontinuité dans la vie intime des aînés.

A

• Exploration de l’expérience de nouveau couple à la suite d’un mariage de longue durée.
− Discontinuité comme la norme (+) – continuité comme l’exception (-).
− Devenir soi-même (sentiment d’indépendance).
− Le désir vs l’obligation.
− La sexualité et le vieillissement (renouveau ; contrôle de leur sexualité).
• Le développement peut passer par une combinaison de continuité et de discontinuité.
• Implications pratiques
− Notion de changement pas seulement en termes d’adaptation, mais dans le sens d’une croissance avec innovation.
− Reconnaître, chez un même individu, des éléments de continuité et de discontinuité.
− Adapter thérapie sexuelle au profil d’innovation.

67
Q

Transitions de vie et l’intimité, notion de transition. Qu’arrive-t-il lors d’un passage d’une étape de vie ou d’un stade à l’autre?

A

− Crise à résoudre.
− Perte de rôles sociaux et adoption de nouveaux rôles.
− Changement de statut limité dans le temps ayant des conséquences à long terme.
− Trajectoires de vies. Théorie d’Érikson avec les stades.

68
Q

Les approches psychologiques et sociologiques des adaptations à la transition font référence à plusieurs théories vues en classe. Lesquelles?

A
  1. Approches psychologiques (dans le développemental).
    − Utilisation de forces reliées à des stades spécifiques (adaptative, fait référence à la théorie d’Erickson).
    − Compensation (référence à la théorie de Baltès).
    − Processus d’adaptation continue (référence à la théorie de la continuité d’Atchley).
  2. Approches sociologiques (dans les structures sociales).
    − Adoption de nouveaux rôles sociaux.
    − Agentivité : intérieur des structures pouvoir d’agir et de contrôle de soi. (Ex : Pouvoir d’agir sur sa situation concrète p/r à son orientation sexuelle encadrée par des structures sociales).
    − Avantages accumulés : adaptation est variable selon les individus, impactent sur augmentation de l’agentivité ou diminuer l’agentivité.
69
Q

Selon la théorie de Caradec, les transitions apportent un triple changement. Lesquels?

A
  1. Renégociation de la définition de soi : sens donné (exemple : divorce, statut change, rapport aux autres changent, redéfinir son identité de femme).
  2. Transformation de l’environnement relationnel (exemple : un bébé, changement au niveau relationnel dans le couple).
  3. Déstructuration des routines de la vie quotidienne (exemple : changement d’environnement physique, ne plus faire ses nuits).
70
Q

Quelle est l’hypothèse de l’Impact de la parentalité sur la vie intime.

A

Hypothèse d’une courbe en U (à partir du moment où l’enfant nait, il y a un changement au niveau de la satisfaction relationnelle conjugale ; jusqu’à ce que l’enfant quitte le nid familial).

71
Q

Que se passe-t-il au niveau de la sexualité lors du passage de la transition à la parentalité?

A

− Satisfaction relationnelle/conjugale (Insatisfaction + prononcée chez la femme).
− Satisfaction sexuelle (Insatisfaction plus prononcée chez les hommes).
− Désir : évolution (baisse de désir, chez les femmes un sentiment de culpabilité plus grand ; pas chez tous les couples).
− Fréquence de l’activité sexuelle.

72
Q

Quels sont les facteur affectant la sexualité des nouveaux parents?

A
− Sommeil, fatigue. (++)
− Manque de temps.
− Réduction de l’inimité.
− Changement du mode de vie.
− Perte de spontanéité.
− Perte de liberté, responsabilité.
− Nouvelle identité (rôle social).
− Changement dans la perception de soi.
− Connexion avec l’enfant (prend plus de place, moins de place pour le conjoint).
− Changement de l’image corporelle.
73
Q

Quels sont les facteur favorisant la satisfaction conjugale et sexuelle des nouveaux parents?

A

− Relation de couple prénatale (couple ensemble depuis longtemps, bonne communication).
− Grossesse planifiée (moins d’insatisfaction).
− Dynamique de parentage (accord sur les priorités).
− Temps pour le couple.
− Soutien (qu’on peut recevoir de son réseau social, institutions).

74
Q

Lorsque les enfants quittent le nid familial (nid vide) syndrome psychologique : crise ou soulagement. Nommer un exemple de chaque.

A

Crise : perte de la féminité qu’amène le statut de mère à la maison.

Soulagement : regain de temps pour soi et son couple.

− Expériences selon le genre : (femmes sont plus préparées ; hommes qui sont plus investis dans leur carrière que dans leur rôle de père, le départ de l’enfant peut être une crise (départ lorsqu’ils sont moins investis dans leur carrière ; réalise qu’ils ont manqué de temps avec leur enfant et qui ne le vivront plus)).

75
Q

Nommer 2 facteurs influant sur le vécu des parents quant au départ des enfants (nid vide).

A
  • Investissement du rôle parental.

- Relation avec enfant.

76
Q

Nommer des impacts positifs et négatifs au départ des enfants (nid vide) sur la vie intime conjugale.

A

− Impact négatif sur la vie conjugale (exemple : dis ça à ta mère, moi elle ne m’écoute pas !, les parents qui restent ensemble pour les enfants ; la communication, vivre différemment le départ des enfants, 1 comme une crise, 1 comme un soulagement).
− Impact positif sur la vie conjugale (retour aux moments d’intimité plus fréquents, plus de temps, réappropriation de l’espace dans la maison).

Dans la majorité des études, plus d’impacts positifs aux départs des enfants.

77
Q

Vrai ou Faux

Il n’y a aucune évolution dans la signification de la retraite à travers le temps.

A

Faux

Évolution de la signification renouveau; nouvelle étape attendue et valorisée.

78
Q

Retraite.

Reconstruction identitaire. À quelle théorie fait référence l’engagement dans des rôles sociaux?

A

Engagement dans des rôles sociaux en continuité ou compensation (fait référence à la théorie de la continuité, cours en ligne ; s’occuper de ses petits-enfants ; faire des voyages ; bénévolat).

79
Q

Retraite.

Rôle du/de la partenaire et impact sur le couple.

A

− Aide à la reconstruction identitaire.
− Entrave à la redéfinition de soi (exemple : ne pas être dans la même recherche d’activités, la femme veut aller en croisière, l’homme veut écouter sa maudite tv ; la maladie d’un partenaire qui empêche de réaliser certains rêves communs).
− Redéfinition de soi en dehors du couple (exemple : des voyages spirituels avec les amies de femmes, indépendants).

80
Q

Retraite.

Impacts sur la vie intime.

A

− Vie sociale (le réseau du travail amène un plus grand cercle social).
− Nouvelle place de la vie conjugale.
− Redéfinition des rôles et routines (horaires, activités).
− Plus de temps ensemble.
- Seconde lune de miel.
- Crise (il est toujours dans mes pattes).

81
Q

Retraite.

Facteurs influant sur la qualité maritale.

A
− Qualité du mariage avant la retraite.
− Ancienneté de la retraite.
− Insertion sociale.
− Situation professionnelle : selon le genre (plus difficile si la femme continue à travailler et que l’homme est à la retraite).
− Division des tâches domestiques.
82
Q

Veuvage.

Quelles sont les 3 raisons interreliées au taux de surmortalité 1 an après décès du/de la conjoint(e)?

A
  1. Choc et transition (de la mort, à l’incapacité de s’adapter au veuvage).
  2. Effet protecteur du mariage (impact positif sur la santé si la relation est bonne).
  3. Homogamie (tendance à se mettre en couple avec quelqu’un qui a le même statut, même culture, même religion ; même habitudes de vie, etc.).

Inégalité par rapport au risque de veuvage en fonction du genre.

Surmortalité plus importante chez les veufs (principalement chez les 75 ans+).

83
Q

Vrai ou Faux

Le veuvage se vit socialement.

A

Épreuve douloureuse vécue individuellement et non socialement (sphère privée et non sociale).

84
Q

Veuvage.

Quels sont les 2 pôles concernant l’évolution identitaire et lien conjugal après la mort d’un.e conjoint.e?

A
  1. Absence de renouveau identitaire
    - Affaiblissement de soi (leur identité était liée à leur situation conjugale).
    - Stabilité identitaire (exemple : les 2 ont toujours fait leurs activités séparément de toute façon).
  2. Renaissance d’un moi individuel : libération conjugale et mutation de soi. (permet de se renouveler au niveau identitaire).
85
Q

Veuvage.

Nécessité d’un travail biographique. Explique?

A

− Donner un sens à la mort de l’autre (donner une raison pour permettre de se consoler).
− Réorganisation de sa vie quotidienne (exemple : le club des veuves !).

86
Q

La sexualité des femmes après le veuvage.

Il existe un double standard par rapport à la légitimité à poursuivre une vie sexuelle après veuvage. Trois profils, lesquels?

(examen)

A
  1. Renoncement à la sexualité.
    - Loyauté et-ou idéalisation du conjoint défunt.
    - Normes sociales et générationnelles.
    - Continuité dans l’asexualité.
  2. Reprise d’une vie sexuelle.
    - Continuité de l’importance de la sexualité.
    - Croissance, redécouverte.
    - Recherche de nouveau partenaire pour autres raisons.
  3. Échange économico-sexuel (texte Plaud).
87
Q

Comment se passe la nouvelle union chez les ainé.es?

A

• Formes d’union préférées :
− Vivre en couple chacun chez soi (Living apart together) (femmes)
− Cohabitation (hommes)
− Mariage (hommes)
• Enjeux spécifiques à nouvelle union
− Rôle de la famille et des amis (question d’acceptation, pour les enfants ; à cause du mythe de la sexualité, on va penser que les parents ne peuvent pas avoir une vie sexuelle, deuil à faire ; trop vite en relation, vécu comme une trahison chez les enfants).
− Enjeux matériels (s’il y a un partage des finances et de vie commune).
− Santé et soins à l’autre (désir ou non d’être proches aidants de son partenaire).

88
Q

Quels sont les bénéfices du vivre en couple chacun chez soi (living apart together)?

A

− Relation intime et sexuelle (satisfaction plus grande).
− Soutien.

Moins de contraintes
− Indépendance.
− Division du travail domestique (pas un enjeu).
− Liens avec les proches.
− Finances.
− Habitudes.
− Soins à l’autre.
89
Q

Les relations intimes dans le cadre d’une nouvelle union chez les aînés.

Deux modalités relationnelles, lesquelles?

A

− Les relations placées sous le signe de l’amitié : soutien, amitié affectueuse, tendresse, échapper à la solitude.
− Le renouveau de l’amour : l’amour qui est retrouvée. (Réfère à la théorie de l’innovation).

90
Q

Les relations intimes dans le cadre d’une nouvelle union chez les aînés.

Quelle est la perspective des femmes?

A

La perspective des femmes (Théorie de l’innovation)
− Indépendance.
− Romantisme : première fois que certaines vivre un amour papillonnant.
− Camaraderie : avoir un partenaire, un compagnon, relation égalitaire.
− Sexualité.
- Chimie (chimie qu’elles n’ont jamais ressenties dans leur dernière union, se sentir comprises).
- Affirmation de soi (agentivité, liberté sexuelle).

91
Q

Qu’est-ce que l’identité de genre et les rôles de genre?

A

L’identité de genre est la perception individuelle de son propre genre.

Rôles de genre sont les normes ou attentes sociales concernant les comportements, intérêts, attitudes, habiletés et traits de personnalité associés au genre masculin ou féminin.

92
Q

Rôles et normes de genre : croyances et stéréotypes selon le genre, lesquels?

A

Masculins :
− Plusieurs partenaires, actifs sexuellement, acceptation de pratiques sexuelles (plus grandes que les normes féminines), pourvoyeur, l’homme ne peut refuser l’avance d’une femme. Être autonome, débrouillard, être en contrôle.

Féminins :
− Être passive, gardienne de la sexualité.

Masculins âgés :
− Papy pervers, sagesse.

Féminins âgés :
− Sagesse, grand-mère, mamie confiture, femmes cougars.

93
Q

Quelle est l’évolution des rôles des femmes matures (50 vers 60 ans)?

A

• Changements vécus par les femmes du baby-boom
− Féminisme : redéfinition égalitaire.
− Rôle professionnel : entrer sur le marché du travail = bouleversement dans la société.
− Rôle sexuel et familial : évolution des programmes parentaux, rôles dans les couples, arrivée de la contraception, révolution sexuelle = prise de conscience chez les femmes de leur propre sexualité.

• Évolution de la perception de la maturité
− Perception ancienne.
− Perception récente.
− Persistance des contraintes et des rôles de genre le rôle maternel, double standard perdure.

94
Q

Quel est l’évolution dans le rôle de proche aidante dans la génération des baby-boomers?

A

« Aidantes… mais pas comme leur mère »
− Pas leur occupation principale. (j’ai un réseau social, j’ai des activités, etc)
− Perception de l’aide et de l’identité. (pas de notion de sacrifice, ne correspond pas à mon identité)
− Attente de soutien formel. (de la part des institutions ; santé et services sociaux)

Pourtant des répercussions :
− Santé physique et mentale.
− Vie familiale.
− Vie professionnelle et situation financière. (plusieurs doivent prendre des pauses ou quitter leur travail).

95
Q

Quel est l’évolution dans le rôle de grand-mère dans la génération des baby-boomers?

A

• Évolution des normes et rôles pour les aînées du Baby-Boom
− Activités et réalisation de soi. (actualisation de soi, rôle de super-mamie : hyperactive, impliquée, prône un vieillir jeune)
− Rôles multiples. (mère, grand-mère, épouse)
• Un modèle « pseudo-féministe »
− Valorisation de qualités dites « féminines ». (s’inscrit dans prendre soin de la famille)
− Activités mais au service de la famille.
- Autonomie et réalisation de soi, mais retour aux valeurs conservatrices de la famille.

96
Q

Situation des femmes âgées.

A

Une position désavantagée par rapport aux hommes âgés.
− Conjugalité (plus de femmes veuves, moins vont se remarier)
− Santé et logement (femmes vivent plus vieilles, donc plus de problèmes de santé)
− Économie (revenu, salaire moins élevé, désavantagé financièrement p/r aux hommes)

• Mais des forces
− Relations sociales (impact sur la santé physique et mentale)
− Autonomie (facilité à vivre seule, gestion des tâches domestiques)

97
Q

Situation des hommes âgés.

A

• Masculinité hégémonique (forme de masculinité idéalisée, culturellement glorifiée, ayant une position de pouvoir par rapport aux autres masculinités et garantissant la subordination des femmes. Une meilleure manière de vivre sa masculinité. Homme viriles. Construction sociale dans un contexte.)
• Multiples masculinités : hiérarchie en lien avec la masculinité hégémonique (segment de population ; homosexuels, incapacités physiques importantes, état de santé plus faible, etc.)
• Multiples cultures que la masculinité va être vécu différemment.
• Masculinité âgée traditionnelle (image de l’homme de 70 ans dans son jardin ; jardinage pourtant ne s’inscrit pas dans la masculinité hégémonique).
− Situation désavantagée sur 2 niveaux :
1. Carrière professionnelle.
2. Robustesse physique.
• Nouvelle masculinité âgée (performante).
− Pression âgiste (dans les représentations sociales, dans les discours ; garder un rôle actif, performance ; elle peut être reliée à une sexualité active ; rapports coïtaux. Le viagra encourage ça.).
− Invisibilité des inégalités (économique).

98
Q

Nommer des caractéristiques de la masculinité hégémonique.

A

− Stigmatisation de toute caractéristique féminine.
− Résistance, autonomie, affirmation, confiance.
− Pouvoir, prestige, compétitif, rôle de pourvoyeur, contrôle.
− Force physique, agressivité, violence.

99
Q

Quel évènement remet en cause la masculinité hégémonique lors des transitions associées à la vieillesse?

A

Veuvage - Deuil

− Deuil remet en cause la capacité de suivre l’idéal masculin : contrôle, force, capacité.
− Caractéristiques et stéréotypes féminins : ouverture et vulnérabilité (pleurer), responsable des tâches domestiques (perte du support émotionnel, rapport à l’autre va changer).

100
Q

Identité masculine et rôle de proche aidant. Y-a-t-il des changements?

A

• Expériences portant atteinte à l’identité masculine. (pas tous les hommes)
− Soins physiques à la conjointe.
− Tâches domestiques.
• Dimension de la masculinité remise en cause.
− Avoir des rôles de genre traditionnellement féminins.

• Moyens de préserver son identité masculine.
− Renforcement des dimensions de force physique, responsabilités.
− Préservation du pouvoir et du contrôle dans la relation de soin.
− Visibilité sociale du soin, honneur. (voisin sont au courant, ceci est valorisé donc a un impact sur son identité masculine)
− Abandon du rôle de genre : redéfinition et ouverture sur ses émotions.

101
Q

Transidentité et vieillissement.
Définitions. Pas
à savoir pour l’examen, le reconnaître est aidant.

A

• Transidentité ou trans : « Terme qui englobe un large éventail d’identités revendiquées par des personnes ou attribuées à̀ des personnes dont l’identité de genre ne correspond pas, ou du moins pas exclusivement, au sexe qu’on leur a assigné à la naissance. Désigne parfois des personnes qui s’identifient au sexe qu’on leur a assigné à la naissance, mais dont l’expression de genre est hors-norme (par exemple, un homme « efféminé » ou une femme « masculine »). Ce terme peut inclure les personnes qui s’identifient comme transsexuelles, transgenres, travesties, androgynes, bigenres, genderqueers, bispirituelle.s (two-spirited), ainsi que les personnes intersexuées. »
• Transphobie : « Peur ou haine des personnes trans et préjugés à leur endroit [ASTT(e)Q, 2011, p. 12] pouvant se manifester par de la violence et des mauvais traitements de la part d’individus, d’organismes ou d’institutions entières (Witten, 2009). »
• Transition : « Processus émotionnel et physique durant lequel une personne se perçoit et est perçue comme changeant ou ayant changé d’identité de genre (Cook-Daniels, 2002). Ce processus diffère pour chaque individu et « peut comprendre – ou non – l’adoption d’un nouveau nom, de nouveaux vêtements, de nouveaux prénoms, [et] le recours au traitement hormonal » [ASTT(e)Q, 2011, p. 11] et chirurgical. »
Ignorance peut produire des micro-agressions (violences minimes, hétérosexisme)

102
Q

Quels sont les enjeux spécifiques vécus par les aînés trans?

A

• Préjugés et discrimination.
• Peur de la perte d’autonomie associée au vieillissement.
− Vieillissement prématuré. (Crainte de se retrouver dans des résidences intermédiaires ou CHLSD, car ils vont être encore plus vulnérables à toutes ces agressions. Être confrontés à une discrimination constante).
• Besoins de santé.
− Problèmes de santé liés au vieillissement mais aussi…
− Suivi de l’hormonothérapie.
− Soins et suivi postopératoire.

103
Q

Quelles sont les difficultés en lien avec les soins de santé liés à la transition (trans)?

A

• Méconnaissance et réticence (prudence excessive en lien avec l’hormonothérapie
Interactions de l’hormonothérapie avec les autres traitements).
• Contre-indications médicales pour les chirurgies.
• Manque d’information des aînés.

104
Q

Quelles sont les difficultés dans les services de santé non liés à la transition (trans)?

A

• Facteurs de vulnérabilité :
− Accumulation d’expérience négatives, le (non) passing (si les changements réussis visuellement, ex : quelqu’un qui rentre dans une toilette et que personne remarque que la personne est trans; expression de genre qui correspond), vivre en région.
• Discriminations
− Inconfort (des professionnels de la santé).
− Non-respect du genre auquel s’identifie la personne.
− Omission de certains soins ou refus d’examens par malaise ou ignorance.
− Homophobie ou transphobie : pouvant aller du refus d’offrir des services à la maltraitance.
− Curiosité et préjugés qui portent atteinte à la dignité.
• Facteurs institutionnels (comment l’institution va se positionner face aux besoins spécifiques).
• Invisibilité : sur le plan de l’information (savoir et connaissances sur les réalités et besoins des ainées trans).
• Invisibilité sur le plan de l’organisation des services : accès aux soins.

105
Q

Stratégies recommandées pour les professionnels de santé et de services sociaux concernant les personnes âgées trans.

A
  • S’informer sur les divers aspects de la santé et du bien-être des personnes aînées trans.
  • Respecter les choix des personnes aînées trans dans leurs démarches (dans ce qu’elles veulent).
  • En cas de doute sur l’identité de genre, poser respectueusement des questions.
  • Se souvenir que la transidentité des client.e.s n’est qu’un aspect de leur vie parmi d’autres.
  • Respecter la confidentialité de la transidentité des client.e.s.
  • Inscrire les prénom et pronom des client.e.s trans dans leur dossier et les faire utiliser.
  • Faire preuve de délicatesse en proposant un examen génital.
  • Cultiver un milieu accueillant où les personnes trans se sentiront à l’aise de dévoiler leur transidentité si elles le souhaitent.
  • Offrez votre soutien à un.e aîné.e trans pour trouver les soins et services dont il ou elle a besoin.
106
Q

Vrai ou Faux

Les ainés gais et lesbiennes sont plus nombreux à vivre seuls que les ainés hétérosexuels, plus spécifiquement chez les hommes.

A

Vrai

107
Q

Historique de discrimination et de stigmatisation de l’homosexualité et le vieillissement.

A

• Contexte social, historique et politique.
• Historique de rejet et d’exclusion. (discrimination systématique, discours religieux était extrêmement stigmatisant)
− Exclusion de sa famille.
− Au travail, les gens devaient cacher leur orientation.
− Environnement social : la garde-robe c’était la norme.
• Évolution du contexte et reconnaissance des droits.

108
Q

Homosexualité. Définitions. Pas
à savoir pour l’examen, le reconnaître est aidant.

Comment les gens vont s’auto-identifier (important de se rappeler ça).

A
  • Orientation sexuelle : Attirance/préférence sexuelle et/ou amoureuse. Comportements, auto-identification, fluidité. Réfère à un pattern durable ou une disposition à expérimenter des désirs sexuels ou romantique pour et dans les relations avec des individus du même sexe, de l’autre sexe ou les deux, c’est un construit relationnel.
  • Queer : déconstruire les catégories, étiquettes. Façon de s’auto-identifier et de faire les catégories.
  • Homophobie : ex : il porte du rose = fif. Battre une personne, car elle est homosexuelle. Violence verbale, menaces de mort, discrimination (loyer, emploi)
  • Hétérosexisme : Reconnaitre qu’il y a une norme hétérosexuelle. Présume de l’hétérosexualité en posant ; pis as-tu un chum?
109
Q

Quels sont les impacts historiques des homosexuel.les à travers le temps?

Pas savoir par coeur, en gros.

A
  • 1969 : décriminalisation des actes homosexuels entre adultes consentant
  • 1969 : Émeutes de Stonewall (NY) : évènement historique majeur pour le mouvement de libération des gais et lesbiennes
  • 1973 : L’homosexualité est retirée du DSM-2 de l’APA
  • 1977 : Au QC, introduction de l’orientation sexuelle dans la charte des droits et libertés de la personne
  • 2005 : Adoption de la loi accordant un droit légal au mariage pour les couples de même sexe au Canada
110
Q

Plusieurs facteurs d’invisibilité sociale pour les homosexuel.les.

A
  • La non-divulgation de l’orientation sexuelle.
  • L’auto-identification. (beaucoup de lesbiennes ne s’identifiaient pas lesbiennes, mon amie de femme; avant pouvait faire référence à une amie, au lieu de s’afficher homosexuelle, en raison de la stigmatisation)
  • Les expériences et les craintes de stigmatisation et de discrimination.
  • L’hétérosexisme (affirmation de l’hétérosexualité comme norme sociale, force un coming out, présomption d’hétérosexualité).
  • L’âgisme (la sexualité des personnes âgées est déjà stigmatisée, si on ne peut pas parler de sexualité, comment allons-nous parler d’homosexualité?).
111
Q

Quelques impacts de la stigmatisation et de la discrimination (passée, actuelle ou anticipée) pour les homosexuel.les. Lesquels?

A

• Invisibilité, risque d’exclusion sociale et d’isolement.
• Impacts sur la santé mentale et sur le bien-être.
− Modèle du stress relié à un statut minoritaire. Quand tu fais partie d’une minorité et que tu sens le stigma, tu peux ressentir du stress, c’est chronique, ex. : gérer le dévoilement à répétition)
− Trois formes de stigmatisation :
1. réelle ou vécue (manifestations homophobes).
2. ressentie (effets ou observée = protection).
3. intériorisée (homophobie intériorisée; avoir des préjugés sur sa propre orientation sexuelle se traduit par des attitudes négatives).
• Obstacles à l’accessibilité aux services de santé (amène les gens à éviter de recourir aux services de santé).

112
Q

Les aînés gais et lesbiennes ont développé des stratégies d’adaptation qui ont augmenté leur capacité de résilience face aux événements difficiles. En nommer 3.

A
  1. Résistance au discours négatif sur l’homosexualité : activisme.
  2. Création de familles de choix et de réseau social et de soutien social alternatif.
  3. Capacités d’indépendance (mastery of independance).

Ces capacités d’adaptation et de résilience renforcent l’empowerment, l’estime de soi et peuvent avoir des effets positifs au cours du vieillissement.

113
Q

EXAMEN

Les 4 stratégies identitaires de Mellini (2009) en lien avec l’homosexualité.

A
  1. Stratégie identitaire du déni : secret absolu.
    − S’identifie pas homosexuel, le ressens, mais ne l’accepte pas.
  2. Stratégie identitaire de la clandestinité : secret absolu envers les hétérosexuels.
    − Ressent être homosexuel, le désire et s’engage en tant que tel pour soi, mais pas pour les autres. (Ex. : Ne pas le divulguer à sa famille et réseau social, mais sort dans les bars gais la fin de semaine).
  3. Stratégie identitaire de l’arrangement : dévoilement partiel.
    − Ressent être homosexuel, le désire et s’engage en tant que tel pour soi et pour certaines personnes de l’entourage = présomption de l’hétérosexualité.
    − Recherche d’approbation « en termes de reconnaissance identitaire et de valorisation sociale » en tenant compte des « COÛTS ET BÉNÉFICES » de la divulgation.
  4. Stratégie identitaire de l’affichage : dévoilement étendu.
    − Affirmation comme homosexuel, soit par une revendication fière (ex. : parade gaie en tant qu’activiste, tenir main par la main) ou soit par une normalisation discrète (considère que son identité est sur le même pied que toutes ses autres identités).
114
Q

Quels sont les enjeux reliés à la divulgation (ou non) de l’orientation sexuelle?

A
  • La divulgation peut varier selon le contexte : plus confortable de divulguer dans la sphère privée, mais plus difficile dans la sphère publique.
  • Les individus peuvent s’identifier comme des « amis » comme facteur de protection afin de garder leur vie privée.
  • Pour certains, l’orientation sexuelle relève de la vie privée. (plusieurs ont intériorisée que l’orientation sexuelle se passe dans la sphère privée)
  • Selon des études : la divulgation va se faire si les gens se sentent confortables de le faire.
115
Q

Que se passent-ils au niveau des vies relationnelles des personnes âgées homosexuelles?

A

• Parcours de vie maritale (plusieurs ont déjà été mariée, hétérosexuel, ont des enfants).
• Relations amoureuses et intimes.
− Flexibilité dans les rôles de genre.
− Impacts positifs de la vie de couple (sur la santé physique et mentale).
− Impacts de la reconnaissance juridique (protection des droits et reconnaissance sociale, les gens homosexuels peuvent se marier et être en couple).
− Opportunités de rencontres : plus difficiles chez les célibataires (difficultés, manque d’endroits pour socialiser, culture du corps jeune gay (âgisme), normes de beauté, de jeunesse).

116
Q

Qu’est-ce que la famille de choix?

A

Réseau de proches choisis (ami.es appelé.es la famille, membres d’une communauté.
− Les relations avec les partenaires et les amis proches considérés comme de la famille.
− Soutien, reconnaissance, renforcement, estime de soi et une perception de vivre moins de solitude.

117
Q

Que dit-on du réseau social et du soutien social chez les ainé.es?

A

− Facteur potentiel de protection au cours du vieillissement.
− La satisfaction est plus grande face au soutien reçu quand les membres du réseau social connaissent l’orientation sexuelle.
− Enjeux : le maintien du réseau social et la difficulté à se créer un réseau social.

118
Q

Qu’advient-il des réseaux communautaires pour les ainé.es LGBT?

A
  • L’implication dans les communautés LGBT favorise une perception positive du vieillissement et de la satisfaction de la vie. (et confortable avec son orientation sexuelle)
  • Rôle grandissant des communautés virtuelles sur Internet.
  • Le manque de connaissance des réseaux et des services et le besoin d’endroits pour socialiser.
  • La reconnaissance sociale des aînés gais et lesbiennes dans les réseaux pour la clientèle aînée (enjeu majeur).
119
Q

Quelles sont les barrières à l’accessibilité

des services aux ainé.es LGBT (interreliées)?

A
  • Non-reconnaissance du parcours de vie (invisibilité), de leur famille de choix.
  • Craintes de discrimination et de stigmatisation. (homophobie, hétérosexisme)
  • Enjeux relatifs à la divulgation de l’orientation sexuelle.
  • Le manque de formation des intervenants.
  • Le manque de documentation tenant compte de la diversité sexuelle des individus dans les documents administratifs et publicitaires.
120
Q

Pistes de réflexion professionnelle quant à l’aide administrée pour les ainé.es LGBT.

A
  • Promotion de la diversité sexuelle.
  • Stratégies d’éducation et de sensibilisation par des formations et de la documentation sur les réalités et besoins des aînés LGBT.
  • Création d’environnements sécuritaires et inclusifs.
  • Reconnaissance et inclusion des partenaires, de la famille de choix, du réseau social et des organismes communautaires.
  • Développer des services plus inclusifs et adaptés aux besoins des aînés LGBT (ex : groupes de soutien adaptés).
121
Q

Que retenir de la conférence de Julien Rougerie?

A
  • Aîné.e.s trans et ainé.e.s LG : similarités et différences.
  • LGBT : un seul acronyme mais des expériences différentes.
  • Orientation sexuelle n’égale pas identité de genre.
  • Double stigmatisation : homophobie et transphobie.
  • Visibilité dans les services : placard versus dévoilement forcé.
122
Q

Vares, T. (2009). « Reading the ‘sexy oldie’ : Gender, age(ing) and embodiment ».

Comment est décrit le double standard dans le texte?

A
  • Les hommes âgés avec des femmes plus jeunes est mieux perçu par la société que les femmes âgées avec des hommes plus jeunes.
  • Les hommes de l’étude comprennent le double standard, mais continuent de dire que les femmes de leur âge ou plus âgées ne les attirent pas.
  • En d’autres termes, pour de nombreux participants, les femmes sexuellement attirantes avaient 14 à 20 ans de moins qu’eux-mêmes. La plupart des hommes ont reconnu que ce qui constitue une femme «attrayante» a évolué en fonction de leur âge, mais cela n’incluait pas les corps des femmes de leur âge.
  • Les hommes ne remettent pas en cause leur propre éligibilité sexuelle de la même manière que pour les femmes.
123
Q

Vares, T. (2009). « Reading the ‘sexy oldie’ : Gender, age(ing) and embodiment ».

Vrai ou Faux

Les normes de beauté sont vues plus négativement par les femmes. Il y a une forme d’âgisme intériorisé chez les femmes, double standard chez les hommes et les femmes du vieillissement.

(Examen)

A

Vrai

124
Q

Vares, T. (2009). « Reading the ‘sexy oldie’ : Gender, age(ing) and embodiment ».

Qu’est-ce que le concept d’embodiment chez les femmes de Vares?

A

Concept d’embodiment de Vares : dédain à propos de son propre corps chez les femmes.

• Double standard du vieillissement genré : critiqué dans les 2 groupes.
− Disqualification sexuelle des femmes autour de la sexualité, les hommes demeurent compétents sexuellement, normalisation sur les hommes avec jeunes femmes.
• Invisibilité sociale des femmes âgées, changements physiques = inégalité sexuelle des FA.
• Regarder ou non, l’embodiment genré selon les FA, point de vue différent des HA, remet en question la vision normative de la féminité, la sexualité et du vieillissement.

125
Q

Carpenter, L. (2010). Gendered sexuality over the life course.

Quels sont les 3 niveaux interdépendants de la sexualité?

A

Les écritures sexuelles existent à trois niveaux interdépendants.

  1. Au niveau sociétal, les scénarios culturels, créés et perpétués par des institutions sociales telles que les médias de masse, servent de “feuilles de route” sexuelles que les gens peuvent consulter pour orienter leurs choix quant au moment, comment, pourquoi et avec qui. La conviction que les veuves doivent rester «fidèles» à leur mari décédé est un scénario culturel. Une variété de scénarios culturels peuvent être simultanément disponibles dans une même société, bien que certains puissent être perçus comme spécifiques à certains groupes sociaux (comme avec celui que nous venons de mentionner).
  2. Au niveau de l’interaction sociale, les gens «écrivent» des scripts interpersonnels quand ils s’influencent mutuellement dans leurs comportements et leurs convictions sexuels (par exemple, lors de rencontres sexuelles). Les scripts interpersonnels impliquent souvent des improvisations sur des scénarios existants, par exemple lorsque les partenaires sexuels qui privilégient différents scénarios culturels doivent trouver des moyens de faire des compromis.
  3. Le niveau de script individuel, ou intrapsychique, fait référence aux désirs, fantasmes et intentions de chacun (qui sont influencés par des scénarios culturels et des scripts interpersonnels).
126
Q

Carpenter, L. (2010). Gendered sexuality over the life course.

Que nous révèle Carpenter dans son texte?

A
  • Elle propose que les croyances et les comportements sexuels résultent de l’accumulation, tout au long de la vie, d’expériences avantageuses et désavantageuses, ainsi que de leur adoption et de leur rejet des scripts sexuels, dans des contextes socio-historiques spécifiques. Les femmes et les hommes suivent des trajectoires sexuelles distinctes dans la mesure où ils accumulent des expériences et des scénarios sexospécifiques et dans la mesure où leurs trajectoires de genre et de sexualité se mêlent.
  • Les transitions liées à la famille et à la sexualité, telles que le divorce, les abus sexuels et la dysfonction érectile liée à une maladie, représentent des moments où les personnes peuvent adopter de nouvelles méthodes de négociation de la vie sexuelle. L’approche scripting de la sexualité offre un outil utile pour comprendre de tels processus. Développé par les sociologues Gagnon et Simon (1973), le cadre des scripts sexuels propose que la vie sexuelle d’une personne soit régie par des ensembles de désirs et de comportements sexuels acquis par la société plutôt que par des impératifs biologiques.
127
Q

Carpenter, L. (2010). Gendered sexuality over the life course.

Vrai ou Faux

Certaines transitions peuvent être comprises comme des points tournants, des événements qui changent sensiblement la direction d’une trajectoire.

Elle intègre les différentes dimensions du parcours de vie à d’autres concepts. Elle ne met pas de l’avant les autres identités auxquelles les gens peuvent s’identifier (autre que sexuelle ou de genre). Elle fait une analyse à travers le genre.

A

Vrai

128
Q

Trudel, G. et Goldfarb, M.R. (2006). L’effet de l’âge sur le répertoire et le plaisir sexuel.

Nommez 2 constatations tirées de l’étude sur les répertoires sexuels et le vieillissement.

A
  1. Le répertoire de comportements sexuels des couples devient plus restreint avec l’augmentation de l’âge.
  2. La pratique du coït et de la sexualité orale diminue également avec l’âge.
129
Q

Trudel, G. et Goldfarb, M.R. (2006). L’effet de l’âge sur le répertoire et le plaisir sexuel.

Que peut-on dire à propos du plaisir des hommes et des femmes en avancement en âge?

A
  • Il semble que chez les femmes le niveau de plaisir associé aux activités sexuelles diminue avec l’âge. Cela ne semble pas le cas chez les hommes plus âgés.
  • Cela indique que le plaisir associé aux activités sexuelles semble plus stable à travers le temps chez les (hommes.)
130
Q

Dupras, A. et Viens, M.-J. (2008). L’éducation à la sexualité des aînés : éléments de sexogérontagogie.

En quoi consiste la sexogérontologie et quel est l’objectif final du projet sexogérontagogique?

A
  • Étudie les besoins, les processus et les contextes d’apprentissage des personnes âgées.
  • Étudier la place et le rôle de la passion dans le développement du bien-être sexuel des personnes âgées.
  • Vise le développement d’approches pédagogiques qui sont propres à l’éducation sexuelle des ainés.
  • L’objectif final est de développer la sagesse sexuelle des ainés.

• Quels éléments de ces approches théoriques se retrouvent dans l’approche de la sexogérontagogie ?
− La sagesse sexuelle : Erikson
− Visée développementale (croisance)
− Retour réflexif et synthèse des expériences vécues pour donner un sens et une direction future
• Objectif central de l’éducation à la sexualité des ainés
− Coexistence, interaction entre la sagesse et la passion sexuelle
− Trajectoire développementale (vise une approche de la sagesse sexuelle)

131
Q

Dupras, A. et Viens, M.-J. (2008). L’éducation à la sexualité des aînés : éléments de sexogérontagogie.

Quels sont les 3 objectifs de l’éducation à la sexualité fondée sur les travaux de Rousseau et Vallerand (2003) sur la passion?

A

− Développer une passion harmonieuse face à sa sexualité.
− Les activités sexuelles doivent apporter des émotions positives.
− Passion constituant une force intégrative.

132
Q

Plaud, C. et Sommier, B. (2011). Veuves joyeuses ou honteuses ? Sexualité ou a-sexualité après 60 ans suite à la perte d’un conjoint.

Quels sont les 3 profils ressortis de l’étude?

A
  1. Fidélité au mari et renoncement à la sexualité active
  2. Mort du mari, liberté et ambivalence de la sexualité
    • De l’hétérosexualité à l’amitié féminine
    • Aspiration à la reprise d’une vie hétérosexuelle
  3. Mort du mari et nouvel échange économico-sexuel
133
Q

Plaud, C. et Sommier, B. (2011). Veuves joyeuses ou honteuses ? Sexualité ou a-sexualité après 60 ans suite à la perte d’un conjoint.

Donnez des exemples pour le profil 1. Fidélité au mari et renoncement à la sexualité active.

A
  • Autrement dit, celui d’une femme généralement entendue comme ménopausée, sortie de l’âge de la procréation, mais toujours dévouée à autrui. La situation de Mme E correspond donc à cette forme d’auto-exclusion du monde de la sexualité que décrit Rose-Marie Lagrave (2009, 119) : « tout se passe comme si la vieillesse était synonyme de sortie du marché des sexualités au motif qu’une femme ménopausée n’a plus cours et n’est plus en cour. Exclues du regard masculin désirant, certaines femmes s’excluent elles-mêmes du désir en devançant l’appel ». Dès lors, toute sexualité avec un autre partenaire que le mari – vivant ou mort - est considérée comme une infidélité conjugale et donc condamnable.
  • À l’instar de Mme E, Mme M s’auto-exclue de la sexualité pour se conformer au précepte catholique du mariage un et indissoluble, faisant qu’on ne saurait prétendre à une vie sexuelle une fois veuve. Mais elle se différencie de Mme E sur deux points. D’une part, il ne s’est pas agi pour elle d’une auto-exclusion de la sexualité liée à l’âge avancé puisqu’elle est restée veuve très jeune. D’autre part, loin d’évoquer une nouvelle règle qui autoriserait la sexualité des veuves, Mme M souligne au contraire sa volonté de se conformer à une norme particulièrement forte dans son village andalou, selon laquelle le remariage des veuves « n’est pas bien vu ».
  • Cette oscillation discursive entre censure et désir, semble être justifiée par la référence sous-jacente à deux normes sociales. La première est une norme venant d’autrui, a priori peu favorable à l’émotion que peut susciter la vue d’un « beau gars » chez une veuve. Norme qu’elle endosse malgré tout : « reconnaître que quelqu’un est beau, ça veut pas dire tout de suite… ». La seconde norme, Mme K semble la construire en observant son entourage : la reprise d’une vie sexuelle après le veuvage est une réalité, y compris chez des personnes dont la morale semble proche de la sienne. Cette place laissée au désir peut s’expliquer en deux temps : par une prise de distance avec le catholicisme qui s’est faite notamment depuis le décès de son mari, et par la perception que Mme K a d’elle-même, en particulier de son âge subjectif.
134
Q

Plaud, C. et Sommier, B. (2011). Veuves joyeuses ou honteuses ? Sexualité ou a-sexualité après 60 ans suite à la perte d’un conjoint.

Donnez des exemples pour le profil 2. Mort du mari, liberté et ambivalence de la sexualité.

A
  • Le second profil de veuves souligne que la mort du mari constitue une forme de liberté retrouvée leur permettant de re-convoquer le désir et de « rester réceptives aux sollicitations des autres » (Lagrave, 2009, 119). En effet, il s’agit pour ces femmes d’affirmer leur singularité, voire de se retrouver soi après une vie maritale faite de « sacrifices ». Ainsi dans les discours le personnage pivot, c’est elles-mêmes, le « je », sujet autonome ou qui souhaite se présenter comme tel.
  • Néanmoins, cette liberté se traduit différemment en termes de sexualité. Nous avons ainsi identifié deux sous-profils : l’un où l’amitié féminine vient se substituer entièrement à l’hétérosexualité et l’autre où il y a aspiration à la reprise d’une vie hétérosexuelle active.

Exemples profil 2.1 - De l’hétérosexualité à l’amitié féminine :
• Cet arrêt d’une vie sexuelle active fait suite à une dégradation de l’état de santé du conjoint ainsi qu’à sa ménopause, qu’elle situe à 48 ans. Cette dernière avait en effet altéré sa vie sexuelle : « mais bon la majeure partie des cas, une fois que la ménopause est passée, pour la femme ce n’est plus la même chose, il faut dire ce qui est ». Avant cette période, Mme S n’envisage la sexualité que sous l’angle d’une obligation : « quand on a 40 ans, on a quand même sa vie sexuelle qu’on doit vivre ».
• L’absence de qualification positive de la sexualité ne s’explique pas par cette « peur au ventre », mais probablement par le fait que la sexualité ne lui a pas permis de faire cet enfant dont elle exprime tant le manque et qui lui aurait valu la seule véritable reconnaissance sociale pour une femme de sa génération. « Même devant la mort, la veuve qui n’a pas d’enfant, alors celle-là, elle est exclue de tout hein ». La sexualité n’a donc été envisagée que comme un devoir que l’épouse doit à son mari et auquel elle a cédé, d’autant plus logiquement qu’elle se représente la sexualité masculine comme un besoin, quel que soit l’âge.
• Or, lorsque l’on écoute Mme S, on constate que les femmes, en particulier les « amies », « les jeunes dames », occupent une place prépondérante dans sa vie de veuve. Ainsi, après avoir parlé de ce veuf de 77-78 ans qui recherche une nouvelle partenaire sexuelle, Mme S a précisé : « moi je rechercherai plus volontiers maintenant une… une amie féminine quoi pour partager avec moi les sorties quelquefois, les repas mais j’accepte beaucoup plus mal d’avoir maintenant des hommes à table chez moi maintenant ». De fait, certaines de ces « amies » semblent lui permettre de vivre à nouveau un rôle de mère par procuration : « je vais aider beaucoup cette jeune dame, ce petit bébé qui m’apporte beaucoup ». D’autres, telle une femme de 33 ans, lui révèlent des pans de sa personnalité qui la valorisent : « “tu as des qualités comme les autres” et à force de me le dire, je me suis dis : “bah après tout elle a peut-être raison” ». Quoi qu’il en soit, le plaisir est sous-jacent à ces nouvelles relations. On soulignera que Mme S parle d’amitié, autrement dit, il s’agit du même mot que celui qu’elle employait pour qualifier la relation avec son mari, une fois la sexualité disparue. On ne saurait donc parler ici d’homosexualité.
• De telle sorte que depuis son veuvage, elle endosse aussi bien des caractéristiques traditionnellement genrées comme féminines et d’autres considérées plutôt masculines. Physiquement, ce sont des attributs féminins qu’elle développe, elle « se fait plaisir en toilette, en coiffeur ». Moralement, elle exprime une ambivalence entre des caractéristiques traditionnellement mises du côté féminin, comme la sensibilité, et d’autres censées être masculines, tel le tempérament. Quant au travail, elle a rompu les divisions sexuées : « j’ai donc repeint mon couloir… ça, j’ai fait moi-même, parce que je suis capable quand même de faire certaines choses. Du coup après, j’ai repeint ma cuisine ». En paraphrasant Éric Fassin (2006, 13), on peut dire que le changement dans la vie sexuelle de Mme S, clairement exprimé à la mort de son mari, est venu ébranler son genre. La mort de son mari a remis en question la domination masculine, la hiérarchie de genre, l’hétérosexualité (non procréatrice) et les catégories de genre.

Exemples profil 2.2 - Aspiration à la reprise d’une vie hétérosexuelle :
• À telle enseigne, que Mme D s’était inscrite à un stage sur le deuil notamment dans l’optique de « rencontrer des hommes dans la même situation » qu’elle.
• La vie de ces deux femmes a été marquée par la faillite économique de leur mari. Elles ont perdu deux choses essentielles à leurs yeux : un statut social privilégié et le niveau de vie qui l’accompagnait. Le mari est alors apparu comme ne remplissant plus son rôle, celui de pourvoyeur de fonds. Devenu en quelque sorte inutile, sa mort a constitué une libération des contraintes maritales. Mme J n’a désormais plus « de comptes à rendre à personne ». Quant à Mme D sa liberté actuelle est « un éblouissement », elle fait « comme elle a envie ».
• La sexualité pour ces femmes s’inscrit dans la continuité de ce qu’elles projettent d’elles-mêmes : des femmes indépendantes - elles ont d’ailleurs toujours travaillé - qui font leurs propres choix, qui se départissent – ou entendent se départir - du regard et du jugement d’autrui et qui se départissent également de leur âge. C’est dans l’histoire singulière de ces femmes que l’on peut mieux comprendre cette volonté d’indépendance.
• Les inégalités de genre qu’elles ont aussi appris durant leur enfance via l’école et l’enseignement dispensé par des religieuses, se sont concrétisées durant leur vie d’épouse. Mme J nous confiait ainsi que les hommes ont leur travail et qu’il revient aux femmes de s’occuper des enfants, comme elle le fit elle-même dans son couple. Néanmoins, ces inégalités s’atténuent avec la mort du conjoint, ces femmes se sentent libérées. En ce sens, l’âge ne vient pas renforcer les inégalités de genre (Lagrave, 2009, 116). Mais, il ne les fait pas disparaître.

135
Q

Plaud, C. et Sommier, B. (2011). Veuves joyeuses ou honteuses ? Sexualité ou a-sexualité après 60 ans suite à la perte d’un conjoint.

Donnez des exemples pour le profil 3. Mort du mari et nouvel échange économico-sexuel.

A
  • Le second mari de Mme U est le personnage pivot de son récit. Elle le positionne comme un individu sacré, il est un « peu Dieu », ce qui fait qu’elle « l’adorait ». La sacralisation du mari permet d’idéaliser le couple qu’elle formait avec lui. Ce couple est charnel, intime et sexuel indépendamment de l’âge : « on était ensemble bien aussi avec le sexe, tout ça… plus âgé tout ça… mais quand même c’était notre plaisir ».
  • Le statut social est si important qu’il en efface l’origine ethnique : « mon mari, il m’avait dit “je suis un gitan” ! Pas de problèmes, vous avez la peau jaune ou noire ou blanche… ça fait rien du tout quand vous avez un caractère, ça me fait plaisir et tout de suite des atomes crochus ». Lesdits « atomes crochus » explicités dans le récit sont reliés à des signes matériels : des meubles en palissandre, une salle de bain. De retour en France, le couple s’installe dans une maison achetée par le mari et entourée d’un parc de 3 500 m². Il semble bien qu’une logique sousjacente émerge à la présentation de ce couple, qui place d’un côté les sentiments et la sexualité (le couple, c’est dormir ensemble, danser, être côte à côte) et de l’autre côté le matériel, le statut social. Logique qui n’est pas sans évoquer que la relation fusionnelle ne soit en fait qu’une forme d’échange économico-sexuel (Tabet, 2004). Les avantages matériels apportés par l’homme contre les services sexuels de la femme sont alors masqués par un discours sentimental chez cette dernière. Ce récit illustre en effet que « l’échange économique se fait toujours dans le même sens, à savoir que les dons, l’aide, etc. vont quasi uniquement de l’homme à la femme : il ne s’agit pas de réciproque entre partenaires égaux » (Tabet, 2004, 25).
  • Sa recherche d’un « partenaire » se fait active : elle passe des petites annonces, l’acquisition d’un ordinateur lui permet de s’inscrire à des sites de rencontre. Rencontrer quelqu’un constitue le thème circulaire du récit de Mme U, tout y part et tout y revient, comme dans une logique identitaire qui exprime l’incapacité intrinsèque à être seule. Nulle barrière ne semble la contraindre, c’est même l’inverse : son mari lui a donné l’absolution et l’a encouragée à ne pas rester seule après sa mort. Être une femme seule constitue pour Mme U une « incapacité » située dans le quotidien : l’entretien du jardin, la taille des haies, le bricolage, autant d’activités qu’elle attache au genre masculin.
  • Si la sexualité peut constituer un manque physique pour Mme U, d’autant plus qu’elle se considère comme plus jeune que son âge, nul doute qu’elle situe la sexualité dans la procédure d’échange inégal, hors mariage cette fois, qui lui permettrait de subvenir à ses besoins économiques. Entre sa retraite qui est un « peu juste », les frais d’entretien de sa maison, la charge que représente l’entretien de son jardin, Mme U s’inscrit dans cette logique d’échange économico-sexuel.
  • En effet, contrairement aux veuves du groupe précédent, Mme U ne tend pas vers l’autonomie vis-à-vis des hommes, tout au contraire, puisqu’elle inscrit ses nouvelles rencontres dans un échange économico-sexuel. En ce sens, elle ne permet pas de dépasser les inégalités de genre. En revanche, la réalité même de sa sexualité alors qu’elle a 70 ans vient prouver le caractère arbitraire de l’association entre ménopause, âge avancé et fin de la vie sexuelle pour les femmes.
136
Q

Smith, Braunack-Mayer, Wittert, Warin (2007), « I’ve been independent for so damn long! ».

Que ressort de l’étude en lien avec l’identité masculine, indépendance et maladie?

A

• Les obstacles à la recherche de soins liés à la masculinité et au vieillissement réussi :
− Vouloir maintenir son indépendance en étant fort et en contrôle.
− Ne pas vouloir compter sur/être un poids pour les autres.
• Les expériences portant atteinte à l’indépendance donc à l’identité masculine.
− Devoir être nourri et lavé.
− Perte de son permis de conduire.
• Stratégies, moyens qu’ils mettent en place pour préserver son indépendance et identité masculine :
− Être en santé, maintien de la qualité de vie, des capacités fonctionnelles.
− Trouver des moyens concrets de rester indépendants dans les activités quotidiennes (ex : scooter).

137
Q

Brotman, S., Ryan, B. et Cormier, R. (2010). « Comprendre et soutenir les aînés gais et lesbiennes ».

Pour quelles raisons certaines personnes âgées de 65 ans+ ne s’identifient pas ‘‘gais’’ ou ‘‘lesbiennes’’?

A

Parce qu’ils sont dans la génération avant la communauté LGB, donc ils ne s’y identifient pas. Le refus de s’identifier à la communauté homosexuelle provient souvent d’une longue habitude d’éviter les risques. Il peut aussi s’expliquer par le fait de n’avoir jamais eu d’occasion d’éprouver un sentiment d’appartenance à un groupe culturel.

138
Q

Brotman, S., Ryan, B. et Cormier, R. (2010). « Comprendre et soutenir les aînés gais et lesbiennes ».

Les aînées gais et lesbiennes divulgent plus fréquemment leur homosexualité.

A

Faux,

ils se sentent souvent forcés à le cacher lorsqu’ils commencent à avoir besoin de soutien aux personnes âgées.

139
Q

Brotman, S., Ryan, B. et Cormier, R. (2010). « Comprendre et soutenir les aînés gais et lesbiennes ».

Que fait la communauté homosexuelle pour améliorer la qualité de vie des aînées LG?

A
  • Communauté homosexuelle milite pour préconiser le changement dans les institutions de santé pour personnes âgées.
  • Documente des cas d’homophobie et-ou d’hétérosexisme dans la société,
  • Permette aux aîné.es LG de s’affirmer et participer à part égale aux efforts de changement.
  • Offrir des programmes de soins adaptés au personnes âgées LG.
  • Services communautaires exclusifs à la communauté homosexuelle.
140
Q

Vrai ou Faux

Une transition amène toujours un point tournant.

A

Faux

141
Q

Vrai ou Faux

Un point tournant amène toujours une transition.

A

Vrai

142
Q

Qui suis-je?

Un évènement significatif dans la vie d’une personne.

A

Point tournant.

143
Q

Donnez un exemple de point tournant et transition en lien avec la maternité.

A

Point tournant : l’accouchement (évènement)

Transition : avoir des enfants (changement de rôles : de femme à mère)

144
Q

Vrai ou Faux

La transition dans le parcours de vie apporte un changement de rôle.

A

Vrai