Notes 1 Flashcards

1
Q

Nommer les 4 types de violence sexuelle vus en classe.

A
1. Agression sexuelle * / abus  sexuel
Spécifier si :
− À l’enfance ou à l’âge adulte
− En contexte de relation intime / amoureuse
2. Coercition sexuelle
3. Harcèlement sexuel
4. Exploitation sexuelle
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2
Q

De quel type de définition des agressions sexuelles est le suivant :

« Un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou, dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective ou par du chantage. Il s’agit d’un acte visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l’utilisation de la force ou de la contrainte, ou sous la menace implicite ou explicite. Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique et psychologique et à la sécurité de la personne. »

+Toutes les tranches d’âges, peu importe le genre. Divers contexte, même chez les personnes en couple.+

A

Politique

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3
Q

De quel type de définition des agressions sexuelles est le suivant :

« Tout geste posé par une personne donnant ou recherchant une stimulation sexuelle non appropriée quant à l’âge et au développement de l’enfant ou l’adolescent, portant ainsi atteinte à son intégrité corporelle ou psychique, alors que l’abuseur a un lien de consanguinité avec la victime ou qu’il est en position de responsabilité, d’autorité ou de domination avec elle. »

+Inclus les gestes entre les frères et sœurs et entre enfant-adulte. Ne prend pas en compte les abus entre les enfants de même âge.+

A

Clinique

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4
Q

Selon le Code Criminel Canadien, il existe 3 niveaux d’agression sexuelle. Les nommer.

A
  1. Agression sexuelle simple (attouchements, pénétration)
  2. Agression sexuelle armée, menaces à une tierce personne ou infliction de lésions corporelles
    − Plusieurs personnes ayant commis une agression sexuelle sur la même personne.
  3. Agression sexuelle grave
    − Victime a été blessée, mutilée, défigurée ou sa vie a été mise en danger par l’agresseur.
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5
Q

Au sens légal, 3 éléments doivent être présents pour considérer qu’il s’agit d’une agression sexuelle. Lesquels?

A
  1. Emploi de la « force »
  2. Gestes de nature sexuelle
  3. Sans le consentement de la personne
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6
Q

De quelle section du code criminel font partie les agressions sexuelles?

A

+Font partie de la section voies de fait du code criminel.+

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7
Q

De quel type de définition des agressions sexuelles est le suivant :

Violence sexuelle commise par un partenaire intime (ex : essayer d’avoir une relation sexuelle alors que la victime ne veut pas en utilisant des arguments ou des pressions).

A

Définition de recherche de la violence sexuelle dans le cadre de relations amoureuses.

+Les chercheurs ne s’entendent pas sur la définition de l’agression sexuelle. Les définitions employées dans les études scientifiques varient donc grandement d’une étude à l’autre (en constant changement)+

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8
Q

Le Code Criminel du Canada prévoit d’autres articles encadrant les infractions sexuelles. Quelles sont celles attribuables aux personnes de moins de 16 ans?

A
  • Contacts sexuels (Art. 151)
  • Incitation à des contacts sexuels (Art. 152)
  • Exploitation sexuelle (Art. 153)
  • Exhibitionnisme (Art. 173.2)
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9
Q

Vrai ou Faux

Le harcèlement sexuel est dans le code criminel?

A

Faux, le harcèlement sexuel n’est pas inclus dans le code criminel. Par contre, aujourd’hui, le harcèlement sexuel est très bien encadré dans les milieux de travail où il est, d’ailleurs, non toléré.

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10
Q

Qui suis-je?

Un comportement (geste ou parole) à caractère sexuel non désiré, qui se manifeste de façon répétée et qui a des conséquences néfastes sur la victime (ex : remarques désobligeantes sur l’apparence, le corps ou les activités sexuelles de la victime; gestes à connotation sexuelle qui sont offensants ou embarrassants).

A

Harcèlement sexuel

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11
Q

Qui suis-je?

Recours à la force (physique, intimidation, chantage, menaces, intoxication) afin d’avoir des relations sexuelles non-désirées (ex : être récompensé pour un échange futur de faveurs sexuelles, subir des conséquences négatives à la suite d’un refus de s’engager dans des activités sexuelles).

A

Coercition sexuelle

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12
Q

Détermination de la peine

Les peines varient, entre autres, selon quoi?

A
  • Nature du crime.
  • Circonstances atténuantes (âge de l’agresseur, remords, etc.).
  • Circonstances aggravantes (antécédents criminels, âge de la victime, préméditation, abus de confiance.
  • Les conséquences de l’AS sur la victime.
  • Infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire (90 jours à 2 ans moins un jour) VS. Acte criminel (90 jours à perpétuité).

+On ne considère pas ça comme un acte criminel, donc on envoie le cas à un autre type de cours dans laquelle les procédures sont moins longues et les peines (90 jours à 2 ans moins un jour) sont moins grave– P. ex. Un cas d’exhibitionnisme versus Acte criminel – Peine plus sévère (90 jours à perpétuité), car ici il y a eu atteinte à la vie de la personne.+

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13
Q

De quel type de définition des agressions sexuelles est le suivant :

« Le fait pour une personne de commettre les infractions de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels lorsqu’elle est en situation d’autorité ou de confiance vis-à-vis d’un adolescent de 14 à 18 ans ou lorsque l’adolescent est en situation de dépendance par rapport à elle. »

A

Exploitation sexuelle (définition légale)

+Ici, la “victime” retire généralement un avantage – qu’il soit monétaire, personnel, etc. - lorsqu’elle émet des actes sexuels. P. ex. dans les bars de danseuse, dans les salons de massage érotique, être escorte, etc. = Exploitation sexuelle.+

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14
Q

Qu’est-ce que le consentement sexuel?

A

“ Le consentement sexuel est l’accord qu’une personne donne à son partenaire au moment de participer à une activité sexuelle. Ce consentement doit d’abord être donné de façon volontaire, c’est-à-dire qu’il doit s’agir d’un choix libre et éclairé. Si une personne refuse de participer à une activité sexuelle avec une autre personne et qu’elle est forcée de le faire, il n’y a alors aucun consentement de sa part. Ensuite, le consentement doit être clair et doit être donné personnellement par la personne qui participe à l’activité sexuelle. “

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15
Q

Quels sont les 3 critères pour un consentement sexuel valide (2 légaux, 1 moral)?

A
1. LIBRE (sens légal)
« J’ai la possibilité et les facultés pour accepter ou refuser »
2. ÉCLAIRÉ (sens légal)
« Je sais dans quoi je m’embarque »	
3. ENTHOUSIASTE (sens moral)
« J’en ai envie »
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16
Q

Nommer des situations ou le consentement n’est pas libre?

A
  • Menaces, force.
  • État de conscience altéré tel qu’être endormie ou s’être évanouie.
  • Personne en situation d’autorité ou de confiance pour les moins de 18 ans (p. ex. professeur, employeur, membre de la famille).
  • Situation de dépendance pour les personnes ayant une déficience mentale ou physique.
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17
Q

Nommer des situations ou le consentement n’est pas éclairé?

A
  • ITSS non dévoilée (VIH).
  • Stealthing (enlever le préservatif pendant l’acte sexuel)/ condom percé).
  • Revenge porn (filmer quelqu’un à son insu pendant l’acte sexuel).
  • Intoxication via des drogues ou de l’alcool.
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18
Q

Nommer des situations ou le consentement n’est pas enthousiaste?

A
  • Pressions, tel que « je me sens obligé de le faire parce sinon, mon chum va me laisser »
  • Arguments.
  • Pressions sociales intériorisées, tel que « c’est mal vu d’être prude »
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19
Q

Vrai ou Faux

Le critère enthousiaste au consentement sexuel est punissable en cours.

A

Faux, seulement libre et éclairé.

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20
Q

Une personne inconsciente ne peut pas consentir à une activité sexuelle. Nommer 3 exemples.

A
  • Une personne endormie
  • Perte de conscience liée à l’asphyxie érotique
  • Une personne dont les facultés sont trop affaiblies par l’alcool ou les drogues (subjectif)
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21
Q

Quelle peut être une solution pour palier au fait d’avoir une relation sexuelle avec une personne en état de conscience altérée?

A

En discuter préalablement ou privilégier un.e partenaire régulier.ère.

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22
Q

Au Canada, l’âge du consentement sexuel est établi à 16 ans. Quelques exceptions…

A

Lorsque le plus jeune des partenaires a 12 ou 13 ans : il peut consentir avec une personne de moins de 2 ans son aîné.

Lorsque le plus jeune des partenaires a 14 ou 15 ans : il peut consentir avec une personne de moins de moins de 5 ans son aîné

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23
Q

Avant l’âge de 18 ans, le consentement ne peut être valide dans les situations suivantes :

A
  • La personne est en situation d’autorité ou de confiance vis-à-vis du jeune. +Le jeune ne peut pas consentir à un prof, un coach de soccer, etc.+
  • Le jeune est en situation de dépendance à l’égard de la personne. +Dans le cas des déficiences mentales.+
  • La personne est dans une relation où elle exploite le jeune. +Porno, travail du sexe, etc.+
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24
Q

Le fait de ne pas divulguer sa séropositivité avant une relation sexuelle n’invalide pas le consentement si :… Nommer les 3 points.

A
  1. La personne a une charge virale indétectable ou faible.
  2. Un condom est utilisé.
  3. S’il s’agit d’une pénétration pénis-vagin.

+Si ces trois conditions ne sont pas remplies, le consentement est vicié par fraude = agression sexuelle grave (la vie de la personne est mise en danger).+

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25
Q

Quelle est la différence entre : Relation thérapeutique VS. relation professionnelle?

A

Relation thérapeutique (durée des séances)

Relation professionnelle (continuer même après)

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26
Q

Dans quel cas, on parle d’inconduite sexuelle chez un professionnel (psychothérapeute, sexologue, etc.)?

A

“ Le fait pour un professionnel de la santé (physique et psychologique), pendant la durée de la relation professionnelle qui s’établit avec la personne à qui il fournit des services, d’abuser de cette relation pour avoir avec elle des relations sexuelles, de poser des gestes abusifs à caractère sexuel ou de tenir des propos abusifs à caractère sexuel, qui constituent un acte dérogatoire à la dignité de sa profession, et qui sont formellement interdits par le Code des professions et pourrait être jugés par la justice comme une agression sexuelle au sens du Code criminel canadien. Ainsi, même les relations intimes réciproques et égalitaires entre un professionnel de la santé et un client ne sont pas possibles à cause du déséquilibre de pouvoir entre eux.”

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27
Q

Le consentement peut-il être valide?

Une fille de 16 ans embrasse son coach de basketball de 21 ans?

A

Non, position d’autorité.

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28
Q

Le consentement peut-il être valide?

Une fille de 18 ans embrasse son coach de volleyball de 23 ans.

A

Oui

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29
Q

Le consentement peut-il être valide?

Un garçon de 13 ans fait une fellation à son voisin de 16 ans.

A

Non, différence d’âge trop élevée.

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30
Q

Le consentement peut-il être valide?

Un garçon de 11 ans et sa copine de 12 ans tentent d’avoir leur première relation sexuelle.

A

Non, peut JAMAIS consentir à un acte sexuel en bas de 12 ans.

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31
Q

Le consentement peut-il être valide?

Un garçon de 16 ans fait l’amour avec un homme de 51 ans.

A

Oui, car à 16 ans on peut avoir une relation sexuelle avec n’importe qui plus âgé sans position d’autorité.

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32
Q

Le consentement peut-il être valide?

Une fille de 15 ans a une relation sexuelle avec son ami de 19 ans dans un party.

A

Oui, car moins de 5 ans de différence. Mais il faudrait tout de même savoir à quel point les deux jeunes sont intoxiqués.

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33
Q

Le consentement peut-il être valide?

Étudiante de 22 ans et son chargé de cours de 30 ans.

A

Oui, puisque l’étudiante a plus de 18 ans. Mais proscrit par certaines institutions.

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34
Q

Le consentement peut-il être valide?

Employeur et employée.

A

Oui, car rien qui concerne ça dans la loi, mais certains milieux de travail où c’est encadré

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35
Q

Le consentement peut-il être valide?

Une sexologue commence à fréquenter son client qui a terminé sa thérapie depuis 2 mois.

A

Oui, légale, car la personne n’est plus mon client et je n’abuse plus de pouvoir directement. Punissable par le code de déontologie de l’ordre professionnel.

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36
Q

En quoi consiste la Loi 151 adoptée par le Gouvernement du Québec?

A

Loi visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur.

Tous les établissements d’enseignement supérieur doivent se doter d’une politique précise visant à prévenir et combattre les violences à caractère sexuel. (ex. : Politique 16)

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37
Q

Que stipule la Politique 16?

A

“En ce sens, l’Université considère que, dans un contexte où s’exerce un rapport d’autorité entre deux personnes, la possibilité de consentir librement à des relations sexuelles ou amoureuses est inexistante, incluant les cas où ce n’est pas la personne en situation d’autorité qui initie une relation sexuelle ou amoureuse”.

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38
Q

Quels sont les 3 changements survenus en 1983 au sujet de la définition de la loi sur l’agression sexuelle?

A
  • On ne parle plus de viol ni d’attentat à la pudeur, mais d’agression sexuelle.
  • Reconnaissance de l’agression sexuelle entre conjoints et conjointes.
  • Les femmes et les hommes peuvent subir et perpétrer une agression sexuelle (avant, pénétration du pénis dans le vagin de la victime).
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39
Q

Quels sont les 2 changements survenus au sujet de la définition de la loi sur l’agression sexuelle, considérant les règles de preuves?

A
  • Le passé sexuel des victimes est inadmissible comme preuve.
  • La corroboration et la plainte spontanée ne sont plus nécessaires.
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40
Q

Quelle est la prévalence des agressions sexuelles durant l’enfance?

Examen.

A

1/5 fille
1/10 gars

+1 femme sur 5 et 1 homme sur 10
a vécu une agression sexuelles avant 18 ans+

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41
Q

Nommer des défis méthodologiques associés à la prévalence des AS.

A

• Différentes définitions de l’agression sexuelle utilisées dans les études. Certains auteurs emploient une définition plus inclusive, d’autres plus restrictive, ce qui peut donner des estimés différents.
− Types de gestes (sans contacts ou avec contacts?).
− Âge entre la victime et l’agresseur.
• Les échantillons sont recrutés de manières différentes (échantillons cliniques, données policières etc.).
• Les chercheurs ont recours à des méthodologies différentes (questionnaire, entrevue face à face, entrevue téléphonique, etc.).

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42
Q

Quel est le taux d’AS signalé à la police?

A

1/20

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43
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque et pourquoi nous l’étudions?

A

Facteurs qui augmentent la probabilité d’être victime d’agression sexuelle. Ça permet de cibler sur quoi agir pour prévenir.

+La présence d’un ou plusieurs de ces facteurs ne peut être la cause de l’agression sexuelle. L’agresseur est la seule et unique cause de l’agression.+

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44
Q

Quelles sont les 4 catégories de facteurs de risques?

A
  1. Individuel
  2. Familial/relationnel
  3. Communautaire
  4. Sociétal
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45
Q

Nommer des facteurs de risques individuels chez les enfants et les adultes.

A

Les deux :

  • Être de sexe féminin
  • Avoir des besoins particuliers (handicap, DI…)
  • Avoir vécu de la violence physique ou une AS par le passé

Enfants :

  • AS intrafamiliales : être âgé de 6 à 11 ans
  • AS extrafamiliales : 12 à 17 ans

Adultes :

  • Être un jeune adulte (18-24 ans)
  • Avoir vécu de la maltraitance durant l’enfance
  • La consommation de drogue ou l’alcool
  • Travailler dans l’industrie du sexe nous met en contact avec des gens que l’on ne connaît pas
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46
Q

Nommer des facteurs de risques familiaux/relationnels chez les enfants et les adultes.

A

Enfants :

  • Faible supervision parentale
  • Consommation de drogues et d’alcool des parents
  • Problèmes de santé mentale chez les parents
  • Conflits familiaux importants
  • Présence d’un beau-père
  • Historique d’agression sexuelle durant l’enfance chez la mère

Adultes :

  • Travailler dans l’industrie du sexe
  • Avoir de nombreux partenaires sexuels
  • Avoir un partenaire de même genre pour la violence conjugale
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47
Q

Nommer des facteurs de risques communautaires/sociétaux chez les enfants et les adultes.

A

Les deux :

  • Tolérance face à l’agression sexuelle
  • Faibles sanctions légales face à l’agression sexuelle (ou faible risque de subir des conséquences)
  • Normes traditionnelles quant aux rôles de genre
  • Idéologie des droits sexuels dominants de l’homme sur ceux de la femme
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48
Q

Quels types de facteurs de risques doit-on le plus inclure dans les programmes?

A

Ce sont vraiment sur ces facteurs communautaires et sociétaux que l’on peut faire des changements. Programmes de prévention, prévaloir également l’égalité entre les hommes et les femmes. Enfin, la tolérance face à l’agression sexuelle doit changer, car ça pourrait faire une grande différence.

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49
Q

Que démontre le cycle intergénérationnel?

A
  • Cycle intergénérationnel de la victimisation sexuelle dans l’enfance = présence d’agression sexuelle à la fois dans l’enfance du parent et de son enfant, et que ce parent n’est pas l’agresseur.
  • Avoir une mère qui a subi une AS avant l’âge de 18 ans est un des facteurs de risque les plus importants pour un enfant d’être lui-même victime.
  • On estime que 50 % des enfants victimes d’AS auraient une mère qui a également été victime durant l’enfance.
  • Comment expliquer ce phénomène? Hypothèse = Les conséquences découlant du trauma vécu par la mère pourraient influencer le rôle parental, le développement de l’enfant et l’environnement dans lequel il grandit.
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50
Q

Vrai ou Faux

Le facteur de risque le plus important chez l’enfant : avoir une mère qui a été victime d’AS.

A

Vrai

Si la mère a vécu une agression sexuelle dans l’enfance, plusieurs difficultés psychologiques et psychopathologiques (stress posttraumatique, trouble de l’humeur, trouble anxieux, abus et dépendance de substances, etc.) peuvent être présent chez elle et engendrer des conséquences périnatales (avant l’accouchement d’un enfant). Entre autres, la mère peut faire une dépression post-partum, accouché de manière prématuré et vivre une réactivation traumatique (donc revivre le trauma de l’agression sexuelle et ses symptômes). Tous ces éléments peuvent venir affecter le développement du fœtus.

Aussi, cette même mère peut présenter plusieurs difficultés au niveau relationnelles et conjugales, tel que présenter un style d’attachement insécurisant, être victime de violence conjugale, être insatisfaite dans son couple, s’isoler, etc. ce qui la rend plus à risque de se mettre en couple avec un agresseur sexuel.

Tous ces éléments engendrent chez la mère une difficulté à être un parent adéquat, peut alors s’ensuivre un abus physique ou de la négligence envers l’enfant, une difficulté d’encadrement des comportements sexuels de l’enfant, une difficulté de communiquer avec l’enfant, être plus permissif et avoir moins de confiance.

Bref, cela amène des difficultés relationnelles chez l’enfant qui peut alors adopter des comportements sexuels à risque ou de promiscuité sexuelle (avoir des rapports sexuels occasionnels avec plusieurs partenaires.)

L’addition entre la supervision lacunaire de la mère, la présence d’un agresseur ainsi que les caractéristiques de l’enfant sont des facteurs engendrant inévitablement une agression sexuelle chez l’enfant.

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51
Q

Quels gestes peuvent constituer une agression sexuelle sans contact?

A

Exhibitionniste, voyeuriste, forcer les gens à regarder du matériel sexuel comme porno, forcer à se masturber, etc.

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52
Q

Nommer des conséquences des AS au plan psychosocial.

A
  • Faible estime de soi
  • Dépression, idéations suicidaires
  • Consommation abusive
  • Anxiété
  • Troubles somatiques, alimentaires
    Troubles de conduite
  • Consultation accrue des services de santé
  • Difficultés au plan social, troubles de personnalité
  • TSPT
  • Dissociation
  • Revictimisation
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53
Q

Nommer des conséquences des AS au plan sexuel.

A
  • Comportements sexuels à risque
  • Échanges de rapports sexuels contre alcool/drogue
  • Dysfonctions sexuelles
  • Évitement de la sexualité
  • Compulsion sexuelle
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54
Q

Pourquoi dit-on que les consultations sont accrues dans le domaine de la santé pour les victimes d’AS?

A

47% des patients consultant en sexothérapie ont un historique d’agression sexuelle à l’enfance.

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55
Q

Lecture des critères du DSM concernant le TSPT (pas savoir par cœur, seulement comprendre les grandes lignes pour l’examen).

A

A. Exposition ou menaces de mort, de blessures sérieuses ou de violences sexuelles.
B. Présence de symptômes intrusifs associés au trauma (ex: rêves, flashbacks).
C. Évitement persistant des stimuli associés au trauma (ex: souvenirs, lieux, pensées).
D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur (ex: honte, culpabilité, détachement).
E. Perturbations importantes de la vigilance et de la réactivité (ex: irritabilité, colère, hypervigilance).
F. Perturbations (critères B, C, D et E) qui durent depuis au moins un mois.
G. Perturbations ca sent une détresse et un dysfonctionnement.
H. Non attribuable à une autre cause (ex: consommation de substance).

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56
Q

Lire plus en détails le critère A du trouble de stress post-traumatique.

A

A. Exposition ou menaces de mort, de blessures sérieuses ou de violences sexuelles d’une (ou de plusieurs) des manières suivantes :

  1. Exposition directe à un événement traumatique.
  2. Être témoin, en personne, d’un événement traumatique vécu par d’autres.
  3. Apprendre qu’un membre de la famille ou une personne proche a vécu un événement traumatique.
  4. Être exposé de manière répétée ou extrême aux détails aversifs d’un événement traumatique (ex : premiers répondants qui collectent des restes humains, policiers exposés de manière répétée aux détails de maltraitance envers les enfants).

+Remarque : Le critère A4 ne s’applique pas à l’exposition via les médias, la télévision, les films ou les photographies, à moins que l’exposition soit liée au travail.+

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57
Q

Nommer des conséquences des AS au plan psychosocial des enfants.

A
  • Atteinte au plan de l’estime de soi
  • Problèmes intériorisés (anxiété, dépression, isolement). Se passe dans le corps de la victime, n’est pas vu de l’extérieur.
  • Problèmes extériorisés (agressivité, crises de colère, trouble de la conduite, etc.). Comportements qui sont remarqués par les adultes.
  • Problèmes scolaires et rendement académique.
  • TSPT
  • Dissociation
  • Difficultés liées à la régulation émotionnelle
  • Fugues, actes de délinquance
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58
Q

Nommer des conséquences des AS au plan psexuel des enfants.

A
  • Comportements sexualisés inappropriés (gestes sur autres enfants, masturbation en public, l’enfant va commettre des gestes à caractère sexuel sur un autre enfant, peut se masturber en public ou ne pas respecter la frontière des gens en s’y collant trop).
  • Activités sexuelles précoces et plus de partenaires sexuels
  • Grossesse à l‘adolescence
  • Avoir des relations sexuelles à risque en ne se protégeant pas
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59
Q

Le trouble de stress post-traumatique peut se manifester différemment chez les enfants et les adolescents.

Nommer des comportements attribués aux symptômes intrusifs de 5 à 12 ans ET 12 à 17 ans.

A

ENFANTS
• Jeux répétitifs exprimant des thèmes et des aspects du traumatisme
• Rêves effrayants sans contenu reconnaissable

ADOS
• Cauchemars

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60
Q

Le trouble de stress post-traumatique peut se manifester différemment chez les enfants et les adolescents.

Nommer des comportements attribués à l’évitement de 5 à 12 ans ET 12 à 17 ans.

A

ENFANTS ET ADOS

• Évitement d’être en contact avec les rappels de l’événement.

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61
Q

Le trouble de stress post-traumatique peut se manifester différemment chez les enfants et les adolescents.

Nommer des comportements attribués à l’altération des cognitions et de l’humeur de 5 à 12 ans.

A

ENFANTS
• Séquence des événements erronée

+(Ici l’enfant n’oubliera aucun bout de l’événement, mais il va les mélanger, les raconter de manière décousue et présentera un discours incohérent. Ne veut pas dire pour autant qu’il n’est pas crédible).+

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62
Q

Le trouble de stress post-traumatique peut se manifester différemment chez les enfants et les adolescents.

Nommer des comportements attribués à la vigilance et réactivité de 12 à 17 ans.

A

ADOS

• + d’impulsivité et de comportements agressifs

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63
Q

Avant quel âge l’évènement traumatique doit-il avoir lieu lors d’un trauma complexe?

A

Idéalement, avant l’âge de 7 ans.

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64
Q

Qu’est-ce qu’un trauma complexe? 2 conceptualisations.

A
  1. Trauma répété, prolongé, habituellement vécu à un jeune âge et perpétré par une FIGURE PARENTALE significative. (P. ex. Un petit garçon aurait été violé par son père chaque fois qu’il passait la fin de semaine avec lui, ce qui a engendré un trauma qui devient ancré chez l’enfant).
  2. Ensemble des symptômes plus complexes parfois présentés par les individus ayant vécu un trauma complexe (décrit plus haut).
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65
Q

Vrai ou Faux

Le diagnostic de trouble de stress post-traumatique ne représente pas les répercussions engendrées par les traumas multiples et complexes.

A

Vrai

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66
Q

Vrai ou Faux

Le diagnostic du trauma complexe se retrouve dans le DSM.

A

Faux, le diagnostic n’a pas été retenu pour le DSM-5, mais est présentement à l’étude pour être incorporé dans la 11e révision de la Classification Internationale des Maladies (CIM-11).

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67
Q

Pour le trauma complexe : les QUATRE principaux critères du TSPT doivent être comblés et la personne doit démontrer au moins UN symptôme dans chacune des catégories de perturbations du soi.

Les définir.

A

4 symptômes TSPT :

  • Symptômes intrusifs
  • Évitement
  • Altérations des cognitions
  • Perturbations de la vigilance et de la réactivité

3 perturbations du soi :

  • Dysrégulation affective (idées suicidaires, automutilation)
  • Concept du soi négatif (honte, culpabilité, blâme)
  • Perturbation des relations interpersonnelles (isolement, méfiance, difficultés relationnelles)
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68
Q

TPL versus trauma complexe.

A

TPL n’est pas obligatoirement issu d’un traumatisme, certains TPL doivent être un TC mal diagnostiqué. 97% des TPL ont un vécu de violences sexuelles ou maltraitance.

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69
Q

Qu’est-ce qu’un trauma vicariant?

A

Le fait de développer un TSPT par le biais du vécu d’autrui.

  • = fatigue de compassion ou traumatisme secondaire (‘Secondary traumatization’).
  • Réactions qui s’apparentent à des symptômes de stress post-traumatique qui peuvent apparaître chez les cliniciens qui travaillent auprès des personnes traumatisées (ex : anciens soldats, victimes d’AS).
  • Exposition traumatique indirecte : préoccupation par les événements vécus par ses clients (pensées intrusives, cauchemars, émotions négatives liées au trauma, hypervigilance…).
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70
Q

Quels sont les signes et symptômes du trauma vicariant?

A

Diminution de l’estime de soi et des autres, abus d’alcool, comportements autodestructeurs, remise en question existentielle (est-ce que j’aime vraiment ce que je fais dans la vie, suis-je dans le bon travail, etc.), perte de buts, isolement, diminution de l’intérêt sexuel, surprotection des proches, colère envers les clients, irritabilité.

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71
Q

Comment prévenir le trauma vicariant?

A
  • Si possible, réduire son caseload (diminuer le nombre de clients ayant vécu un traumatisme).
  • En discuter avec vos collègues…tout en évitant de les « contaminer ».
  • Aller chercher de l’aide.
  • Prendre soin de vous! Mettre en place une saine hygiène de vie (activités sociales, sportives, prendre des vacances), activités légères et plaisantes.
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72
Q

Quelles sont les 4 dynamiques traumagéniques des agressions sexuelles?

A
  1. Trahison
  2. Impuissance
  3. Stigmatisation
  4. Sexualisation traumatique
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73
Q

Nommer les dynamiques reliés à la stigmatisation.

A
Dynamiques		
• Blâme et dénigrement
• Imposition du silence
• Fortes réactions suite au dévoilement de la victime
• La victime est étiquetée/stéréotypée	
Conséquences psychologiques
• Honte et culpabilité
• Perte d’estime de soi
• L’impression d’être différent
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74
Q

Nommer les dynamiques reliés à la trahison.

A

Dynamiques
• Manipulation de la confiance et de la vulnérabilité
• Manque de soutien et de protection
• Le bien-être de l’enfant est négligé

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75
Q

Nommer les dynamiques reliés à l’impuissance.

A
Dynamiques
• Perte contrôle sur son corps
• Présence d’abus physique ou de menace de violence
• Incapacité de faire cesser
• les agressions
• Réaction non-soutenante de l’entourage
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76
Q

Nommer les dynamiques reliés à la sexualisation traumatisante.

A

Dynamiques
• Récompensé ou puni pour des comportements sexuels
• Transmission d’idées fausses

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77
Q

Quels sont les facteurs liés à l’AS pouvant influencer les symptômes, familiaux-relationnels et personnels?

A
Facteurs liés à l’AS (on ne peut pas changer ça, moins pertinent à étudier pour les chercheurs)
• Durée et sévérité de l'agression.
• Relation avec l'agresseur.
• Utilisation de la force, de menace.
• Mauvais traitements concomitants.

Facteurs familiaux et relationnels
• Contexte familial (ex : conflits, stress).
• Soutien de la famille (ex : partenaire, parents, fratrie).
• Soutien de membres extérieurs à la famille (ex : amis, professeur).

Facteurs personnels
• Sexe, âge.
• Stratégies d’adaptation (approche (résolution de problèmes) vs évitement (minimiser ce qui est arrivé)).
• Attribution du blâme (à soi vs à l’agresseur).
• Capacité d’être résilient.

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78
Q

Typologies des enfants d’âge scolaire victimes d’AS. Quels sont les facteurs pouvant moduler les symptômes?

A
1- caractéristiques de l’AS
2- cohésion et conflits dans la famille
3- stratégies d’adaptation
4- soutien social 
5- estime de soi
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79
Q

Quelle est l’hypothèse la plus plausible concernant les enfants victimes d’AS avec un niveau de fonctionnement normal?

A

La résilience face à leur vécu.

+Selon les études, 10 à 53 % des survivants d’agression sexuelle à l’enfance présentent un niveau de fonctionnement normal (peu ou pas de symptômes).+

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80
Q

Qu’est-ce que la résilience? Selon Patterson 1995?

A

• Brève période de déséquilibre avant la stabilité de la bonne santé mentale (absence de symptômes).
• Sortir grandi.e de l’expérience négative (croissance post-traumatique).
− Selon Patterson (1995) : « La résilience individuelle est la capacité d’une personne à faire face, à pouvoir se développer et à augmenter ses compétences dans une situation adverse ».

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81
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de protection?

A

Des caractéristiques propres à l’individu ou à son environnement qui modifient, améliorent ou altèrent sa réponse face à une situation adverse qui le prédisposerait à des répercussions négatives.

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82
Q

Nommer des facteurs de protection parmi ceux individuels, familiaux et communautaires.

A

Individuels

  • Coping
  • Optimisme
  • Estime de soi

Familiaux

  • Soutien familial
  • Niveau d’éducation des parents
  • Niveau socio-économique

Communautaires

  • Soutien social
  • Sécurité à l’école
  • Participation à des activités
83
Q

Quelle est la différence entre polyvictimisation et revictimisation?

Examen.

A
  1. Polyvictimisation : cooccurrence de plusieurs formes différentes de violence, dans une même période de vie (par ex.: violence physique à la maison et intimidation à l’école).
  2. Revictimisation : épisodes répétés du même type de victimisation (par ex. : AS à l’enfance et à l’âge adulte).
84
Q

Vrai ou Faux

La polyvictimisation est souvent associée à davantage de symptômes.

A

Vrai

+Important à retenir, ça risque d’être plutôt ces personnes qui consultent en santé.+

85
Q

Nommer certains facteurs proximaux et distaux qui peuvent expliquer le fait de revivre de la victimisation.

A
Facteurs situationnels 
(proximaux = présents juste avant ou pendant l’épisode de victimisation) 	
- Situation de violence en tant que tel	
- Consommation de substances
- Comportements sexuels à risque

Facteurs personnels
(distaux = perdurent dans le temps)
- Handicap physique ou mental
- Statut d’immigrant
- Exposition à la violence (croyance que la violence est normale)
- Réponse biologique du stress (système d’avertissement déréglé)
- Symptômes de SPT (ex. : hypervigilance)

86
Q

Quelles sont les implications pour l’intervention et la prévention dans le cas de la polyvictimisation?

A
  • Importance d’évaluer les autres types de victimisation.
  • Donner priorité aux polyvictimes.
  • Cibler les variables qui permettent de prévenir la victimisation future.
  • Traitement plus long, global et adapté aux besoins spécifiques de la personne victime.
  • Évaluer les besoins de l’environnement et impliquer les parents.
  • Programmes de prévention intégratifs vs. à visée unique.
87
Q

Comment éviter de blâmer la personne victime d’AS?

A

• Se questionner sur ses propres biais cognitifs.
− Croyance en un monde juste (just-world belief) : croyance qu’on obtient ce que l’on mérite et qu’on doit avoir fait quelque chose pour mériter ça.
• Considérer les facteurs (situationnels, relationnels, financiers, légaux) qui peuvent miner la capacité de l’individu à réduire sa vulnérabilité quant à la victimisation.
• Garder en tête que certains besoins légitimes peuvent agir comme facteurs de risque (Relations vs. Isolement).
• Garder en tête que certains facteurs personnels sont statiques (être une femme, faire partie d’un groupe minoritaire).

88
Q

Vrai ou Faux

Une personne ayant vécu une violence quelconque est plus encline à en revivre plus tard.

A

Vrai

89
Q

Quelle est la définition de la violence conjugale?

A

« La violence conjugale se caractérise par une série d’ACTES RÉPÉTITIFS, qui se produisent généralement selon une COURBE ASCENDANTE (il y a une montée de la violence). (…) La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour DOMINER l’autre personne et affirmer son POUVOIR sur elle. Elle peut être vécue dans une relation maritale, extramaritale ou amoureuse, à tous les âges de la vie (et ce, dès à l’âge d’être en relation amoureuse). »

+En anglais on parle de domestic violence ou intimate partner violence.+

90
Q

Quelle est la définition de la violence conjugale situationnelle?

A

« La violence conjugale situationnelle survient lors de conflits ou de différends PONCTUELS entre deux partenaires (soit une violence plus réciproque, pas juste un des deux partenaires qui insulte l’autre ou qui use de violence physique, mais bien les deux partenaires ensembles/MUTUELLEMENT) et résulterait d’une réponse inadaptée au stress, à l’exaspération et à la colère issus de CONFLITS dans le couple. Sans présenter un schéma général de contrôle, cette violence s’inscrit plutôt dans une dynamique violente de gestion des conflits. La violence situationnelle peut être mineure (violence verbale, insultes) ou sévère (donner un coup), fréquente (à chaque conflit) ou isolée (parfois seulement, mais tout de même présent dans la dynamique de couple). »

+(P. ex. Lors de petites disputes, les deux partenaires pognent les nerfs, peuvent casser des assiettes… Bref, leurs chicanes dégénèrent et les deux sont incapables d’argumenter normalement. Finalement, on parle d’un mode récurent de mauvaise gestion de conflits). Souvent ce genre de violences conjugales situationnelles qui sont recensées dans les études. Moins de risque de blessure ou de violence physique dans la violence conjugale situationnelle, d’où le fait qu’il n’y a pas de définition légale pour ce type de violence.+

91
Q

Vrai ou Faux

Dans le cas de violence conjugale et violence conjugale situationnelle, la violence peut être exercée par un partenaire ou un ex-partenaire.

A

Vrai

92
Q

Vrai ou Faux

La violence conjugale escalade, de plus en plus fréquent et plus intense de fois en fois comparativement aux chicanes de couple.

A

Vrai

93
Q

Quelle est la forme de violence conjugal des particularités suivantes :

  • Difficile à départager de la violence verbale
  • Subtile
  • Difficile à détecter par l’entourage et par la victime
A

Psychologique

94
Q

Quelle est la forme de violence conjugal des particularités suivantes :

  • La plus médiatisée
  • Blessures souvent déguisées en accidents
A

Physique

95
Q

Quelle est la forme de violence conjugal des particularités suivantes :

  • Souvent banalisée
  • Accompagne la plupart du temps les autres formes de violence
  • Utilisée pour intimider, humilier ou contrôler l’autre
A

Verbale

96
Q

Quelle est la forme de violence conjugal des particularités suivantes :

  • Forme la moins dénoncée, en raison des tabous
  • S’accompagne la plupart du temps d’autres formes de violence
A

Sexuelle

97
Q

Quelle est la forme de violence conjugal des particularités suivantes :

  • Répandue, mais méconnue
  • Entrave à l’autonomie financière, même lorsque la victime occupe un emploi
A

Économique

98
Q

Nommer des types de manifestations de violence psychologique en cas de violence conjugale.

A
  • Dévalorisation de l’autre « Ma mère cuisine mieux que toi, tu es incapable de faire quelque chose correctement. »
  • Attitudes et propos méprisants
  • Chantage et menaces implicites ou explicites (se suicider, enlever ou tuer les enfants)
  • Négligence
  • Isolement social, contrôle des sorties et des fréquentations (contrôle relationnel; empêcher la personne de faire du social tel que « Je ne l’aime vraiment pas ton amie, tu ne devrais plus la revoir. »)
  • Violence sur les objets et les animaux
99
Q

Nommer des types de manifestations de violence physique en cas de violence conjugale.

A
  • Coups et bousculades
  • Brûlures, morsures, étranglement
  • Exercer une contrainte physique Peut être aussi subtil que d’empêcher quelqu’un de passer dans un cadre de porte.
  • Lancer des objets, utiliser une arme
  • Homicide (crime passionnel, pas de contrôle sur sa force)
100
Q

Nommer des types de manifestations de violence verbale en cas de violence conjugale.

A
  • Sarcasmes, insultes « Tu ne fais jamais ça, tu n’es vraiment pas un chum attentionné », etc.
  • Hurlements
  • Propos dégradants et humiliants
  • Chantage et menaces
  • Ordres intimés brutalement « Va faire à manger », « Va chercher les enfants », etc.
101
Q

Nommer des types de manifestations de violence sexuelle en cas de violence conjugale.

A
  • Agressions sexuelles et attouchements sexuels
  • Imposition d’actes dégradants ou de pratiques sexuelles non désirées (ex. : des pratiques BDSM)
  • Dénigrement sexuel (demandes-toi pas pourquoi je vais voir ailleurs; tu es tellement prude)
  • Coercition sexuelle et reproductive (forcer quelqu’un à avoir un recours à une IVG; prendre la pilule)
  • Visionnement ou diffusion de matériel pornographique contre son gré, prostitution contre son gré
  • Transmission volontaire ou par négligence d’ITSS
102
Q

Nommer des types de manifestations de violence économique en cas de violence conjugale.

A
  • Privation ou contrôle des ressources financières et matérielles (contrôler le budget et les dépenses pour les besoins essentiels, exiger de rendre des comptes, saisir les revenus, les cartes d’identités ou les passeports, etc.)
  • Contrôle et surveillance des activités économiques
  • Création d’une dépendance financière (ex. interdire de travailler) À ce moment-là, la personne se dit « Je dois rester dans cette relation sinon ma situation sera pire qu’elle est en ce moment. »
  • Dépense excessive qui met en péril le budget familial
103
Q

Qu’est-ce que la violence spirituelle?

A

Empêcher quelqu’un d’aller à la messe ou forcer la personne à se convertir à sa propre religion. Pourrait également faire partie d’une violence psychologique.

104
Q

Vrai ou Faux

Les hommes et les femmes seraient aussi nombreux à rapporter des actes de violence conjugale, mais les femmes rapporteraient en vivre de manière plus chronique et sévère (ex : agression sexuelle, blessure physique, arme). Les jeunes adultes de 18 à 29 ans constituent le groupe d’âge le plus à risque.

A

Vrai

Une autre étude : autant les femmes que les hommes peuvent être victime de violence conjugale, mais les femmes sont vraiment plus à risque d’être blessées et de subir des violences plus sévères.

105
Q

Que dit la théorie de la symétrie de la violence?

A

− À l’échelle sociale, il y aurait un nombre égal de risque pour les hommes et les femmes de vivre de la violence conjugale; cependant les hommes dénoncent moins.

106
Q

Deux clans s’obstinent quant à la théorie de la symétrie de la violence. Que disent-ils?

A

D’un côté, les féministes expliquent qu’il est impossible que les hommes vivent autant de violence que les femmes, et de l’autre côté, plusieurs chercheurs affirment que c’est vrai puisque c’est ce qu’on observe dans les résultats.

+On se demande alors… Mais pourquoi existe-t-il deux points de vue aussi différent? L’hypothèse serait que l’instrument de mesure utilisé est inadéquat.+

107
Q

Quelles sont les cinq principales limites de l’instrument de mesure Conflict Tactics Scale (CTS)?

Examen.

A

− Première limite : Ne calcule pas bien le contexte et la motivation du conflit. Le conflit a-t-il eu lieu dans le but de faire valoir un point de vue (violence conjugale situationnelle) ou dans une optique de domination de l’autre (celui-ci pouvant être accompagné d’une panoplie de gestes violents).
− Deuxième limite : On regarde seulement si la violence est présente en situation de conflit et donc, on pose seulement des questions lorsqu’il y a eu un conflit au préalable… Mais la violence conjugale n’a pas besoin d’un conflit pour être présente. Ce qui veut dire que, dans les études, on va beaucoup plus parler de violence conjugale situationnelle et bidirectionnelle (les deux partenaires). De ce fait, les résultats montrent qu’autant les hommes que les femmes vivent de la violence, mais en fait, la question est juste mal posée.
− Troisième limite : On pose seulement les questions à un seul des partenaires.
− Quatrième limite : On n’évalue pas le niveau de détresse associée à la violence. On n’évalue ni les impacts, ni les conséquences, donc on ne sait pas de quel genre de violence il s’agit exactement. Car si on saurait qu’il y a eu présence de violence physique, eh bien la victime présenterait beaucoup plus de symptômes.
− Cinquième limite : Jamais on n’évalue qui a initié l’acte de violence. Par exemple, un homme peut avoir usé de violence sur sa copine car elle-même à initier la violence.

108
Q

Quelle est l’alternative proposée par Johnson (1995, 2000, 2006) qui est présentée dans l’article d’Allen (2011) pour tenter de résoudre ce débat concernant les 2 clans opposés (féministes et chercheurs) face à la violence vécue?

A

Typologie de Johnson 4 types de violence : Il est impensable que deux clans aillent autant d’opinion divergente, ce pourquoi la théorie de Johnson pourrait venir pallier au problème.

+Autre solution : parler de violence
bidirectionnelle plutôt que de symétrie.+

109
Q

Quels sont les 4 types de violence de la typologie de Johnson?

Examen.

A
  1. Le terrorisme intime : Le partenaire cherche à prendre du pouvoir sur l’autre (fait référence à la première définition). Cette forme de violence est perpétrée par un homme sur une femme. Il y a également escalade de la violence, donc les gestes deviennent de plus en plus chroniques et sévères et arrivent de plus en plus souvent. La détresse associée à cette violence est importante. Il y a aussi la présence de blessures et la séparation est recommandée, car la relation est malsaine et abusive pour la victime. Cette dernière peut ne jamais laisser la relation, mais elle sait tout de même, au fond d’elle-même, que ça ne fonctionne pas.
  2. La résistance à la violence : Ici, on parle plutôt d’une réaction face à une violence subie. La femme veut se protéger de son mari violent. On parle donc d’autodéfense dans ce cas-ci. Ce type de violence-là (émis par la femme qui veut se défendre) entre dans le compte de l’instrument de mesure CTS. Donc, les femmes peuvent être considérées violentes, à tort.
  3. Le contrôle mutuel : Plus rare comme violence et rarement connue. Ici, les deux partenaires font du terrorisme intime. On parle donc d’une violence bidirectionnelle. Les deux partenaires veulent tous contrôler de la vie de l’autre.
  4. La violence conjugale situationnelle : Émerge lors des conflits et est perpétré de manière équivalent par les hommes et les femmes. Dans ce cas-ci, il n’est pas nécessaire de se séparer de la relation, mais reste que ce n’est pas nécessairement une relation très saine. Cependant, proposer une consultation pour mieux gérer les conflits est une bonne solution. En revanche, on ne propose pas d’aller consulter pour tous les autres types de violence, on peut littéralement, dans des cas extrêmes, dire à la personne de quitter son partenaire.
110
Q

Nommer des conséquences chez les victimes de violence conjugale.

A
− Détresse psychologique
− TSPT 
− Troubles de sommeil
− Dépression (♂)
− Sur le plan sexuel : transmission d’ITSS, complications de grossesse, dysfonctions sexuelles…
− Blessures physiques
− Mort (homicide conjugal)
111
Q

Nommer des conséquences chez les enfants témoins de violence conjugale.

A

− Risque accru de perpétrer ou de subir de la violence physique lorsqu’ils seront en couple
− Problèmes de comportement (+ agressif)
− Difficultés académiques (difficulté de concentration)
− TSPT

112
Q

Le cycle de violence conjugale recommence tout le temps, tant et aussi longtemps que la personne reste dans la relation. Quatre étapes sont en perpétuelles recommencement. Lesquelles?

A
  1. Étape 1 - Tension : L’agresseur a des excès colériques, fait des silences lourds, des intimidations (propos insultants), des regards menaçants, peut commettre des actes, montre son mécontentement. La tension monte. Anxiété (chez la victime) : « Je sens que ça risque d’aller mal, je me sens inquiète, je mets beaucoup d’énergie pour baisser la tension, j’ai peur : je paralyse, j’ai l’impression de marcher sur des œufs. » La victime essaie alors d’être plus attentionné pour que l’autre ne se fâche pas.
  2. Étape 2 – Agression (crise) : L’agresseur émet des agressions verbales, psychologiques, physiques, sexuelles ou économiques. Colère et honte (chez la victime) : « Je suis humiliée, je suis en colère à propos de ce qui m’arrive, je suis triste, j’ai un sentiment d’injustice. »
  3. Étape 3 - Justification : L’agresseur trouve des excuses et tente de se justifier, explique pourquoi il y a eu éclatement et ce, même si la violence n’était pas rationnelle : les raisons sont à l’extérieur de lui, jamais lui qui a mal réagit (« J’ai réagi comme ça, parce que tu as fait ça »), toujours la faute de l’autre et jamais de la sienne. Responsabilisation (chez la victime) : « Je vais croire et comprendre ses justifications, si je pouvais l’aider à changer (« Je vais l’aider à devenir une meilleure personne, peut-être que c’est normal ses agissements au fond et ce n’était pas vraiment de la violence qu’il a fait »), je vais m’ajuster à lui, je doute de mes perceptions (est-ce vraiment une agression?), je me sens responsable, c’est de ma faute ce qui est arrivé et ma colère disparaît. »
  4. Étape 4 – Réconciliation (lune de miel) : L’agresseur fait tout pour se faire pardonner, il devient gentil, demande de l’aide, parle de thérapie, de suicide (« Si tu me quittes, je vais me suicider »)… Espoir (chez la victime) : « Je vois ses efforts de changements, je lui donne une chance, je l’aide, je retrouve celui que j’aime, je change mes attitudes (« Si je ne fais plus ça, mon partenaire ne recommencera plus. ») »
113
Q

Identifiez les éléments du cycle de la violence qui sont ressortis du film.

A

Il y avait beaucoup de violence psychologique (son chum n’était pas content, émettait des silences lourds), verbale et physique (son chum lançait des objets). Il y avait du harcèlement par message texte « Pourquoi tu ne réponds pas à ton téléphone, je suis inquiet pour toi, ce n’est pas moi qui exagère mais bien toi! » Finalement, il y avait une réconciliation, les deux se prenaient dans leurs bras, se disaient « Je t’aime » et l’agresseur lui disait « Tu es importante pour moi. »

114
Q

Nommer des facteurs de maintien à rester avec son partenaire en situation de violence conjugale.

A

− La peur des représailles (dirigées vers soi ou les enfants).
− Manque de confiance envers le système judiciaire et policier.
− L’isolement social, peu de contacts avec les parents et ami, manque de connaissance quant aux ressources d’aide.
− La peur du jugement, de ne pas être cru.
− L’espoir constant que l’autre va changer, en modifiant ses propres agissements.

115
Q

Nommer 3 raisons qui motivent les femmes à quitter définitivement leur conjoint violent.

A

− Savoir qu’il existe de l’aide pour elles et leurs enfants. Savoir également que l’agresseur ne pourra pas les suivre ni les retrouver.
− Reconnaître l’impact de la violence conjugale sur les enfants. Réaliser également que l’agresseur peut finir par s’en prendre aux enfants, peut être le point décisif qui va faire en sorte que la femme va décider de partir.
− Atteindre un niveau de violence qui dépasse leur seuil critique de tolérance (seuil qui diffère d’une femme à l’autre). (Seuil qui diffère d’une femme à l’autre). Au début, la violence psychologique peut être tolérée, mais si de la violence physique apparaît, certaines femmes vont trouver ça abusifs et vont décider de quitter le partenaire violent.

116
Q

Que peut-on faire envers les victimes de violence conjugale?

A
  • Valoriser les relations amoureuses saines et égalitaires.
  • Promouvoir de saines habiletés de communication et de gestion de conflits, tant à l’enfance, à l’adolescence qu’à l’âge adulte.
  • Être empathique envers les personnes qui vivent dans une dynamique de violence, ne pas les juger, comprendre les raisons qui font qu’elles restent, continuer d’être présent.e pour contrer l’isolement.
  • Diffuser les ressources d’aide (S.O.S. Violence conjugale, centres d’hébergement, centres de femmes, CAVAC, etc.).
117
Q

Nommer 2 exemples de la violence conjugale chez les LGBT qui ont une réalité particulière.

A
  • Exemple 1 : « Il disait accepter ma transition. Pourtant, il continuait à m’imposer des relations sexuelles qui me rappelaient mon sexe de naissance. Chaque fois, ça me ramenait dans un rôle de femme alors que je n’en étais plus une. » = Partenaire qui ne respecte pas le désir de l’autre pour un changement de sexe. Dénigration de l’autre en ne respectant pas les besoins du partenaire.
  • Exemple 2 : « Elle menaçait de révéler à mes parents et à mes enfants que j’étais lesbienne. Quoi que je fasse, la menace grandissait et ça me faisait paniquer. Elle savait que j’aimais mieux mourir plutôt que de dévoiler mon orientation sexuelle. Alors, elle en profitait pour me maintenir dans la peur. » = Menace qui s’apparente à de la violence psychologique. Situation propre aux gens qui ne veulent pas dévoiler leur réelle orientation sexuelle.
118
Q

Vrai ou Faux

Il est plus dangereux pour les LGB de vivre de la violence conjugale (ils sont plus à risque) que les hétérosexuels, et ce, dans toutes les types de violence,

A

Vrai

119
Q

Pourquoi semble-t-il exister une sous-déclaration des actes de violence conjugale vécus par la communauté LGBT?

A

− Crainte d’être jugé.e.
− Crainte de susciter des réactions homophobes (discrimination, dévoilement de l’orientation sexuelle, rejet par la communauté, mythes, etc.).

+Bref, crainte d’être discriminé en plus de devoir dévoiler leur orientation.+

120
Q

Quels sont les facteurs pouvant expliquer que les personnes LGBT sont plus vulnérables à la violence dans les relations intimes?

A
  1. Isolement social
  2. Pressions sociales
  3. Homonégativité intériorisée
  4. Contrôle hétérosexiste (plus ado)
  5. Présence du VIH (plus adulte)
  6. Manque de modèles LGBT
  7. Ressources insuffisantes
121
Q

Quelles sont les principales différences entre la violence conjugale (soit le terrorisme intime) et la violence conjugale situationnelle?

A

La violence conjugale situationnelle émerge lors de réels conflits. De plus, les deux membres du couple y participent. Aussi, la violence engendrée par les partenaires est dû à leurs mauvaises habiletés à gérer des conflits (d’où l’utilisation de violence). Cependant, cette dernière est moins sévère que dans la violence conjugale et également moins physique (il n’y a pas de blessure).
En revanche, la violence conjugale, quant à elle, est émis par un seul des partenaires (toujours le même). De plus, ce partenaire violent débute la chicane et la violence et ce, souvent sans motif valable. Enfin, la violence y est beaucoup plus intense que dans la violence conjugale situationnelle, il peut donc y avoir des blessures graves.

122
Q

Quelle est la trajectoire typique de services pour les enfants victimes d’abus?

A
  1. Dévoilement (La victime fait un dévoilement. S’il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent, les démarches restent les mêmes (soit le schéma ci-haut), tandis que pour les adultes, la trajectoire est beaucoup moins linéaire. Bref, la victime d’abus dit à quelqu’un qu’elle a subi un abus (dans le cas des enfants, il faut directement appeler la DPJ, qu’on soit un parent ou un professionnel. Donc si un doute raisonnable est présent comme quoi un enfant subi une violence ou une agression quelconque à la maison ou ailleurs, il faut automatiquement appeler la DPJ.)
  2. Entente multisectorielle (Entente multisectorielle entre le dévoilement et la DPJ. Soit la victime d’abus ainsi que les autres membres nécessaires à la cause parlent ensemble et travaillent ensemble.)
  3. DPJ (La DPJ propose aux parents d’aller faire passer examen médical à leur enfant victime d’abus.)
  4. Intervention médicale - centres désignés - Intervention médicolégale ou médicosociale (L’examen médical est proposé aux enfants victimes d’abus, mais si on est un adulte, personne ne te dit nécessairement d’aller faire un examen à l’hôpital. Ce qui arrive, bien souvent, c’est que l’adulte peut avoir trop attendu avant d’aller fait son examen médical, ce qui fait en sorte qu’il n’y a plus de présence de sperme ni aucune marque de l’agresseur… Donc, si on attend trop, l’examen peut ne servir à rien.)
  5. Investigation policière (Pour les enfants victime d’abus, pas mal toutes les étapes s’enclenchent en même temps. Mais, pour ce qui est du parcours des adultes victimes d’abus, tous peuvent différer. Par exemple, l’adulte victime peut ne jamais parler à personne de son agression, mais encore, il peut décider de le dire à quelqu’un et ne rien vouloir faire de plus par la suite. Cependant, si on en parle à la police, cette dernière fera son enquête, posera des questions et décidera si la preuve est assez forte pour être envoyée aux procureurs.)
  6. Bureau du procureur (Si la preuve est assez solide, le procureur va amener ça en cours et l’État commence à s’en occuper.)
  7. Services psychosociaux - Intervention Organismes Aide financière (IVAC) (Offre de compensation financière dû au fait que la victime peut avoir de la misère à aller travailler, n’est pas en mesure de se payer une psychothérapie, a de la misère à payer ses factures, etc.)
  8. Cour (Se rend jusqu’à la cour lorsque le procureur a décidé de continuer les démarches… Peut prendre plusieurs années avant de se rendre à la cour.)

Child Advocacy Center (CAC) (C’est l’approche que l’on favorise dans la prise en charge de tous les enfants victimes. Ici, au Québec, on a le centre Marie-Vincent où des médecins ainsi que des infirmières sur place sont spécialisés pour aider les enfants victimes. Aussi, la police fait son interrogatoire dans des petites salles réservées spécialement pour ça dans ce même centre.)

123
Q

Quel est le principal changement dans le processus pour les enfants?

A

Ils doivent parler à beaucoup moins de personnes avant d’obtenir de l’aide psychologique.

124
Q

Quelle est l’importance de dévoiler l’AS?

A
  1. Mettre fin à la situation abusive.

2. Recevoir du soutien et des services. Quelque chose qui s’enclenche suite au dévoilement.

125
Q

Processus du dévoilement

Particulièrement chez les enfants, le dévoilement doit être vu comme un processus en plusieurs étapes. Lesquelles?

A
  • Tentatives de dévoilement (Indices, l’enfant agit d’une certaine façon, dit des choses… Bref, il essaye de dévoiler l’abus, mais personne ne comprend.)
  • Déni (L’enfant dit que ce n’est pas vrai, que les gens ont mal compris ce qu’il tentait de dire. Le déni survient suite aux réactions (parfois trop intense) des adultes.)
  • Rétraction (Ne veut pas dire que l’enfant ment, juste qu’il a été surpris des réactions des adultes, ne comprend pas trop ce qui se passe. Bref, il est plus difficile pour les enfants de dévoiler un abus.)
  • Réaffirmation (L’enfant reparle de l’abus et il dit que c’est vrai.)
  • Augmentation des détails (L’enfant devient plus à l’aise, le processus est enclenché. Il dit également plus de détails.)
126
Q

Nommer des barrières individuelles, relationnelles et socio-culturelles au dévoilement d’AS.

A

Barrières individuelles

  • Internalisation du blâme envers la victime
  • Mécanismes de protection
  • Immaturité du développement au moment de l’AS

Barrières relationnelles

  • Violence et dysfonctionnement dans la famille
  • Dynamiques de pouvoir
  • Conscience de l’impact de dévoiler
  • Réseau social pauvre

Barrières socio-culturelles

  • Stigmatisation
  • Sexualité = tabou
  • Manque de services disponibles
  • Culture/période historique
127
Q

Quels sont les 3 déclencheurs au dévoilement?

A

Motivations intérieures
(vient à même de la personne)
- Ressentir le besoin de dévoiler
- Prendre conscience de la situation d’AS
- Vouloir mettre fin à l’AS/protéger les autres
- Besoin d’aide

Initié par un proche ou un contexte propice
(circonstances qui l’encourage)
- Question posée directement
- Confidences mutuelles
- Après un programme ou une émission de télévision
- Sentiment de sécurité/ sentir qu’on sera cru

Influencé par l’extérieur

  • Dévoilement d’une autre victime
  • Témoignage de l’agresseur
  • Indice physique/ symptômes
128
Q

Les garçons/hommes dévoilent moins que les filles/femmes. Quelles barrières pourraient expliquer cela, selon vous?

A

(1) À cause de la masculinité hégémonique, soit qu’un homme ne devrait pas être une victime et devrait être capable de se défendre. Ne pas vouloir se montrer vulnérable en dévoilant.
(2) Question par rapport à l’orientation sexuelle, ne pas vouloir être considéré comme étant gai.
(3) Avoir intégré à sa pensée que les hommes se doivent d’aimer le sexe de toute façon, donc devrait être content d’avoir eu une relation sexuelle.
(4) Avoir ressenti du plaisir physiologique (érection, éjaculation, orgasme) – ce qui peut venir semer une confusion chez les garçons qui peuvent se mettre à penser qu’au fond, ils ont aimé ça.
(5) Ne pas savoir vers qui se tourner, manque de ressource et pas de prévention pour les garçons – Le CALAC vient d’ailleurs en aide seulement aux femmes. Il y a donc un manque criant pour les hommes. Il est également rare que la prévention touche les hommes.
(6) Il y a un manque de modèles masculins à ce niveau, ce qui fait en sorte que les garçons ne savent pas à qui en parler.
(7) Les garçons ressentent plus de honte et de culpabilité que les femmes, ce qui peut venir entraver leur dévoilement.
(8) Les agressions qui implique des hommes sont plus sévères, car les garçons sont invités, par exemple, à masturber l’agresseur… Ce qui fait en sorte de la victime se sent plus responsable et a l’impression d’avoir participé aux gestes.

129
Q

Comment réagir à un dévoilement de mineur?

A
  1. Écouter
    • Ne pas juger, écouter les confidences, ne pas questionner trop précisément, rester calme, être ouvert. et rassurant.
  2. Respecter
    • Respecter les silences, démontrer qu’on croit l’enfant, ne pas remettre en doute ses propos.
  3. Encourager
    • L’encourager à exprimer ses émotions, l’aider à se déculpabiliser, le féliciter, l’encourager à revenir vous en parler.
  4. Confidentialité
    • Ne pas promettre de garder le secret, garder l’information dévoilée entre professionnels.
  5. Prendre en note
    • Noter ce que l’enfant dit, dès que possible.
  6. Signaler
    • Signaler à la DPJ de la région où l’enfant vit.
130
Q

Facteurs empêchant le signalement aux autorités

Pourquoi les adultes victimes d’agression sexuelle et de violence conjugale ne portent-elles pas plainte?

A
  • Estiment que l’incident n’était pas suffisamment important
  • Ont réglé l’incident d’une autre façon
  • Pensent qu’il s’agissait d’une question personnelle
  • Ne veulent pas avoir à faire avec la police et une confiance minée envers les appareils de justice et peur de ne pas être crues
  • Peur que leur sécurité soit menacée
131
Q

Quels sont les défis spécifiques à l’enfance lors du dévoilement?

A
  1. La mémoire – Plus versatile chez l’enfant que chez l’adulte.
  2. La suggestibilité – Les enfants peuvent intégrer de fausses informations et penser que ça vient d’eux.
  3. Le développement – Les enfants ne sont pas encore assez développé et donc, ne comprenne pas tous ce qui s’est passé (lors de l’agression) ou ce qui se passe présentement.

+Bref, il faut être habile et entraîné.+

132
Q

Définir les concepts d’encodage, entreposage et rappel concernant la mémoire des enfants.

A

Encodage : perception, interprétation de l’événement, enregistrement au moment de l’événement.

Entreposage : conservation de l’information dans la mémoire. La personne stocke l’information.

Rappel : façon d’accéder aux souvenirs de manière spontanée, par la personne elle-même (vs. mémoire de reconnaissance).

133
Q

Pourquoi l’encodage est-il plus difficile pour les enfants victimes d’AS?

A
  • Ils ont vécu moins d’expériences dans le passé.
  • Ils ont peu de connaissances liées à la sexualité.
  • La sexualité peut être moins significative pour les enfants.
134
Q

Pourquoi l’entreposage est-il plus difficile pour les enfants victimes d’AS?

A
  • Stress chronique lié à des agressions répétitives pourraient causer des pertes de mémoire.
  • Difficultés à se souvenir d’où proviennent les informations enregistrées dans leur mémoire.
  • Parlent peu ou pratiquement pas de leur histoire de victimisation.
  • Les enfants victimes d’agression sexuelle chronique peuvent rapporter moins de détails que ceux ayant vécu un seul épisode d’agression sexuelle.
135
Q

Comment favoriser le retour des souvenirs?

A
  • Prioriser la mémoire de rappel plutôt que la mémoire de reconnaissance. « Dis-moi ce qui est arrivé cette journée-là. » = Mémoire de rappel = Plus de place pour aller chercher de l’information, le range est plus grand versus Si j’offre des choix, il devient plus difficile de se rappeler et de sélectionner quel élément précis était là ou pas = Range plus petit.
  • L’entrevue devrait se dérouler le plus tôt possible après le dévoilement ou le dernier épisode d’agression sexuelle, car c’est plus frais et on ne veut pas laisser l’enfant se faire contaminer par d’autres sources d’information.
    − Importance de distinguer les événements lors d’agression sexuelle répétitives : (1) Dernier événement; (2) Premier événement; (3) Autre événement au choix de l’enfant. Donc, important d’aborder la chronologie, sinon le script devient trop difficile à expliquer pour l’enfant.
136
Q

2- SUGGESTIBILITÉ
La suggestibilité est le degré auquel les individus reçoivent, acceptent et incorporent dans leur mémoire des informations données après l’événement vécu. Soit, quelque chose qui n’est pas réellement arrivé, mais que l’enfant rentre et incorpore dans sa tête tout en pensant que c’est vraiment arrivé.

Nommer les 2 facteurs influençant la suggestibilité chez les enfants.

A
  1. type de questions posées

2. le style de l’interviewer

137
Q

Que doit faire l’intervieweur pour aider l’enfant à se dévoiler?

A

Les questions posées devraient être les plus ouvertes possible.

• Invitations générales
Ex: « Raconte-moi ce qui s’est passé. »
• Invitations avec indices
Ex: « Parle-moi plus de sa main sur ta cuisse. »
• Invitations avec segmentations de temps
Ex: « Dis-moi ce qui s’est passé entre le moment où tu te couches jusqu’au moment où ton père t’enlève ton pyjama. »

138
Q

Que doit faire l’intervieweur dans son style d’intervention pour aider l’enfant à se dévoiler?

A

L’interviewer devrait favoriser un style soutenant.

  • Compliments, encouragements
  • Sourires, regards fréquents
  • Renforcements positifs
  • Employer le prénom de l’enfant
  • Faire preuve d’empathie

Style corrélé à :
• Bien-être de l’enfant, moins traumatisant
• Réduction de l’anxiété de l’enfant
• Plus haut taux de dévoilement

+Il faut juste encourager l’effort qu’il fait et non les réponses qu’il donne (vécu comme une pression).+

139
Q

Quels est le défi le plus important pour les interviewers et autres intervenants-es avec les enfants pour ce qui est du développement?

A
  • Devoir d’adapter le style d’entrevue et l’interprétation des réponses des enfants.
  • Stade de développement lié au taux de dévoilement, à la quantité de détails dans les récits ainsi qu’à leur cohérence et leur complexité.
  • Défis liés aux habiletés cognitives, langagières et socio-affectives, surtout chez les victimes.
  • Compréhension des questions posées.
140
Q

Que faut-il retenir de l’investigation policière? 3 aspects.

A
  • Les investigations policières auprès des victimes d’agression sexuelle doivent être réalisées par des personnes compétentes ayant suivi une formation spécialisée.
  • La mémoire de rappel, les questions ouvertes et un style soutenant de la part de l’interviewer sont essentiels pour favoriser les détails et la cohérence du récit.
  • Certains facteurs peuvent diminuer les chances d’avoir un récit menant à suffisamment de détails pour porter des accusations (ex: jeune âge, temps depuis les événements, difficultés de langage).
141
Q

Quand fait-on un examen médicolégal versus médicosocial?

A

− 5 jours ou moins : intervention médicolégale (à l’urgence)

− 6 jours ou plus : intervention médicale habituelle (médicosociale)

142
Q

Quels sont les facteurs favorisant la tenue d’une intervention médicolégale?

A
  • Temps écoulé depuis le dernier épisode d’AS
  • Symptômes de la victime (ex: pertes vaginales, douleurs, troubles de comportement, détresse importante)
  • Désir de porter plainte.
  • Pertinence de procéder à des prélèvements médicolégaux.
143
Q

Quels sont les objectifs de l’intervention médicosociale?

A
  • Examen génital et anal (externe chez les enfants). Comme dans le médicolégale, on fait une coloscopie de l’anus et du vagin.
  • Collecte d’indices médicaux et comportementaux permettant d’appuyer les soupçons.
  • Dépistage et traitement des ITSS (dans certains cas, rare).
  • Collaboration à la prise en charge psychosociale (selon les besoins: référence psychosociale, signalement et suivi à la DJP).
144
Q

Quels sont les objectifs de l’intervention médicolégale?

A
  • Soutenir les victimes, déterminer leurs besoins, les informer.
  • Procéder à des interventions, comme une hospitalisation
  • Déceler des indices qui risquent de disparaître rapidement (ex: blessures, rougeurs, ecchymoses, autres lésions).
  • Effectuer les prélèvements médicolégaux (dans certains cas).
  • Prévenir la grossesse (à l’aide d’une pilule d’urgence) et certaines infections (traitement rapide du VIH) (dans certains cas).
145
Q

Vrai ou Faux

La trousse médicolégale est administrée lors de l’intervention médicolégale d’urgence, soit 5 jours ou moins après l’agression sexuelle.

A

Vrai

146
Q

Les prélèvements sont faits seulement si la victime (ou son parent pour les enfants de moins de 14 ans) souhaite porter plainte. Si la personne hésite à porter plainte, elle a _____ jours pour prendre une décision. Après ce délai, si aucune plainte n’a été faite, les prélèvements de la trousse sont détruits.

A

14 jours.

147
Q

Quelle est la différence dans les tests médicolégaux à l’enfance et l’adolescence?

A
  • Examen des organes génitaux externes et internes (enfants seulement externe).
  • Utilisation du spéculum: instrument médical inséré dans le vagin permettant d’observer le col de l’utérus et de procéder aux prélèvements (écartement des parois vaginales)
  • Test de grossesse Seulement chez ceux qui ont vécu leur puberté.
  • Dépistage d’ITSS Souvent, on va faire le dépistage pour la chlamydia, la gonorrhée et le VIH.
148
Q

Vrai ou Faux

Lorsque l’hymen est déchiré, il y a forcément eu une relation sexuelle.

A

Faux,

Il est faux de croire qu’un hymen perforé signifie qu’il y a eu pénétration vaginale.

149
Q

À quel moment survient une poursuite policière en matière d’AS?

A

Une fois que le témoignage est assez crédible, il y a poursuite.

150
Q

Que veut dire une fausse allégation?

A

Prétendre avoir subi une agression sexuelle alors que ce n’est pas vrai.

-1% (tant enfants que femmes adultes)

151
Q

Vrai ou Faux

Les agressions sexuelles non fondées sont des fausses allégations.

A

Faux!

152
Q

Schéma du processus judiciaire.

A
Plainte à la police

Enquête policière

Dénonciation

Comparution de l’accusé

Plaidoyer de culpabilité Plaidoyer de non-culpabilité
 
Peine Enquête préliminaire

Procès

Verdict

                                                                             Acquittement                   Culpabilité
					     
					Peine
153
Q

Vrai ou Faux

La victime peut être appelée à se présenter lors d’un procès.

A

La victime peut être appelée à se présenter en cour et elle est alors obligée de prendre part au processus judiciaire. Peut être traumatisant pour la victime d’aller en cour.

154
Q

Vrai ou Faux

40 % des plaintes ne sont pas retenues par la police.

3 agressions sexuelles sur 1000 se soldent par un condamnation.

A

Vrai

155
Q

Nommer des embûches à dénoncer à la police et au système judiciaire.

A

Entre autres, il peut y avoir des jugements, la peur de passer en cours devant l’agresseur ou être trop difficile comme processus. Ainsi, passer la cause au civil peut parfois être mieux, car le processus est moins long et moins traumatisant – mais on ne parle pas de poursuivre l’agresseur pour qu’il fasse de la prison ou des travaux communautaires ici, on demande plutôt un dédommagement monétaire (pour payer les séances de psychothérapie par exemple) de sa part.

156
Q

Qu’est-ce que la victimisation secondaire?

A
  • Définition – « Notion victimologique selon laquelle la victime est blessée une première fois par le crime et une seconde fois par les réactions insensibles d’autrui, notamment celles des autorités de justice pénale qui ne répondent pas à ses besoins. »
  • Retraumatisation = Être blessé/traumatisé une première fois par un crime sexuelle et revivre d’autres situations qui retraumatise encore.
  • Le système judiciaire, la société ou les individus répondent mal aux besoins de la personne. Vécu comme un deuxième traumatisme, un deuxième viol.
157
Q

Comment les femmes qui dénoncent et vont en procès se sentent après face au système de justice?

A
  • Mal (90%), déprimée (70%), s’être sentie violée (90%), méfiante envers les autres (50%) et réticentes à chercher de l’aide dans l’avenir (90%).
  • Malheureusement, le mythe de la culture du viol persiste dans le système judiciaire et est encore utilisé par les avocats pour décrédibiliser la victime. Cependant, cela devrait être à changer, car le but n’est pas que les victimes se sentent encore plus mal à la suite du procès.
158
Q

Sur quelles barrières associées au dévoilement pouvez-vous avoir une influence?

A
  • Au niveau des barrières individuelles, on peut aider la victime à comprendre qu’elle n’a pas eu de pouvoir sur ce qui lui est arrivé, que ce n’est pas sa faute et qu’à aucun moment ça n’a été de sa faute – Ceci favorise le dévoilement. On peut également l’aider à trouver de bonnes stratégies d’adaptation (si suivi individuel) et encourager les écoles à enseigner aux enfants des stratégies efficaces de résolution de problème. De plus, enseigner le plus tôt possible des connaissances liées à la sexualité est important – soit, quelle partie que les adultes peuvent toucher ou non et que si l’enfant sent qu’un secret est inconfortable, en parler. Bref, il est important d’apprendre aux enfants à se défendre et à s’affirmer plus. *Chez les 0-5 ans, certaines notions sont déjà enseignées dans les CPE.
  • Au niveau des barrières relationnelles, on peut référer la victime à des ressources qui lui sont appropriées. On peut également propager (accrocher des dépliants sur un babillard par exemple) et parler des ressources disponibles. Enfin, on peut expliquer à la personne qu’elle peut arrêter le processus quand elle le souhaite, on n’essaie pas non plus de savoir absolument tout dans les détails et on essaie de travailler avec la famille (changer leur vision face à ce que leur enfant à vécu par exemple, les calmer).
  • Au niveau des barrières socio-culturelles, on peut offrir des connaissances sur la sexualité ainsi qu’une éducation dans les écoles.
159
Q

Quelles sont les difficultés associées à l’investigation policière auprès des enfants?

Examen

A

− La mémoire.
− Suggestibilité des enfants (exemple, se faire manipuler par l’agresseur sur le vécu).
− Développement.

160
Q

Quel est le principal objectif des professionnels quant aux agressions sexuelles?

A

Bien qu’il existe différents types d’intervention offerts aux victimes, le principal objectif est de réduire les symptômes associés à la violence sexuelle et favoriser un état fonctionnel de la personne.

  • Réduire les symptômes de stress post-traumatique, les difficultés intériorisées et extériorisées, les difficultés sexuelles.
  • Encourager l’expression des sentiments et des pensées par rapport à l’AS.
  • Contrer les sentiments d’isolement, de honte et de culpabilité et corriger les attributions négatives.
  • Connaître et solliciter les sources de soutien disponibles.
161
Q

Nommer des types d’intervention auprès des victimes d’AS.

A
  • Thérapie cognitivo-comportementale
  • Thérapie axée sur les émotions
  • Thérapie psychodynamique
  • Intervention basée sur le modèle féministe
162
Q

Avant de débuter une intervention, il est important de procéder à l’évaluation des besoins de la victime. Quelles sont les étapes de l’évaluation des besoins de la victime?

A
  1. Parcours de vie.
  2. Description de la violence sexuelle subie.
  3. Autres traumas interpersonnels vécus par la personne.
  4. Symptômes associés à la situation de violence sexuelle. Évaluer le niveau de fonctionnement, le niveau d’estime de soi, etc.
  5. Facteurs pouvant moduler les symptômes…
163
Q

Varier les méthodes d’évaluation. En nommer.

A
  • Outils standardisés.
  • Outils non-standardisés.
  • Entrevue.
  • Observation.
  • Questionnaires.
164
Q

Vrai ou Faux

Lorsque c’est une agression survenue à l’âge adulte, il n’est pas nécessaire d’aller questionner si cela s’est aussi produit à l’enfance.

A

Faux

165
Q

Nommer des besoins rencontrés lorsqu’il y a une évaluation des conséquences des AS.

A
  • Besoin de protection.
  • Besoin de réparation.
  • Besoin d’information.
  • Besoin d’aide ponctuelle.
  • Besoin d’intervention médicosociale.
  • Besoin d’exprimer émotions.
  • Besoin d’être écouté(e) seulement.
  • Besoin d’être validé(e) seulement.
166
Q

Quelle est la thérapie préconisée chez les enfants de 3 à 17 ans (centre Marie-Vincent)?

A

Thérapie cognitivo-comportementale axée sur le trauma.

− Durée : 12 rencontres x 90 minutes (mais peut aller jusqu’à 25, surtout dans les cas où il y a revictimisation ou présence d’un trauma complexe)
− Rencontre individuelle avec enfant (45 minutes)
− Rencontre individuelle avec le parent (45 minutes)
− Rencontre dyadique parent-enfant

167
Q

Quel est l’objectif de la thérapie cognitivo-comportementale axée sur le trauma?

A

Renforcer les comportements et les cognitions appropriées tout en réduisant les comportements et les cognitions inadaptés et nuisibles. Donc, éliminer ou diminuer des choses qu’on ne veut pas que l’enfant aille.

168
Q

Quelles sont les particularités de la thérapie cognitivo-comportementale axée sur le trauma?

A

− Modèle structuré selon des composantes spécifiques tout en offrant une flexibilité.
− Accent sur les compétences et les forces de l’enfant.
− Parent non-agresseur est positionné comme un agent actif du changement.

169
Q

Que signifie l’exposition graduelle au trauma dans la thérapie cognitivo-comportementale axée sur le trauma?

A

− Graduellement, on essaie de défaire le pairage entre des éléments de l’agression sexuelle et des sentiments/réactions négatifs. Par exemple, après une agression sexuelle, une victime pourrait se mettre à être triste ou à avoir peur lorsqu’elle se retrouve dans une chambre à coucher et lorsqu’elle voit un homme avec une barbe. Ces éléments, pour la victime, sont alors associés à de la terreur. Mais avec l’exposition graduelle au trauma, l’objectif est de briser le lien entre les stimulus (la peur, la tristesse, la terreur) et l’objet (qui n’est pas censé être considéré comme traumatisant ou dangereux). Dans l’exemple, on chercherait donc à exposer la victime, tranquillement, à une chambre à coucher et à une barbe pour qu’elle se rende compte qu’elle ne devrait pas avoir peur.

170
Q

Que signifie PRACTICE dans la thérapie cognitivo-comportementale axée sur le trauma?

A
Psychoeducation and Parenting
skills
Relaxation skills
Affective modulation skills
Cognitive coping (cognitivo-comportemental)
Trauma narrative
In-vivo mastery of trauma reminders
Conjoint parent-child sessions
Enhancing personal safety
and optimal development
171
Q

En quoi consiste Psychoeducation and Parenting skills dans PRACTICE?

A

Psychoéducation relative aux réactions associées au trauma ainsi qu’à la problématique de l’agression sexuelle et composante centrée sur les pratiques parentales.

172
Q

En quoi consiste Relaxation skills dans PRACTICE?

A

Habiletés de relaxation.

173
Q

En quoi consiste Affective modulation skills dans PRACTICE?

A

Développement d’habiletés de reconnaissance, d’expression et de gestion des émotions.

174
Q

En quoi consiste Cognitive coping (cognitivo-comportemental) dans PRACTICE?

A

Développement d’habiletés de reconnaissance et de restructuration des pensées; habiletés visant une meilleure compréhension des liens entre les pensées, les émotions et les comportements associés au trauma.

175
Q

En quoi consiste Trauma narrative dans PRACTICE?

A

Exposition graduelle au souvenir du trauma par, entre autres, la narration de la situation (ex. : Mr Patate).

176
Q

En quoi consiste In-vivo mastery of trauma reminders dans PRACTICE?

A

Désensibilisation relative aux souvenirs liés au trauma et maîtrise des émotions liées au trauma (classer ce qu’il fait moins peur à plus peur; l’exposer à ça).

177
Q

En quoi consiste Conjoint parent-child sessions dans PRACTICE?

A

Sessions dyadiques permettant à l’enfant et au parent de s’exercer à appliquer les habiletés apprises et favorisant une discussion sur le trauma vécu (enfant va raconter son récit, parent renforce les efforts).

178
Q

En quoi consiste Enhancing personal safety

and optimal development dans PRACTICE?

A

Éducation sexuelle et élaboration de stratégies d’adaptation et d’affirmation de soi ainsi que des habiletés de protection de soi afin de promouvoir la sécurité et le développement optimal de l’enfant.

179
Q

Quels sont les 3 volets d’action des CALACS?

A

− Aide directe (rencontre individuelle ou groupe de soutien)
− Prévention et sensibilisation (ex: promotion des relations amoureuses saines)
− Lutte et défense des droits (ex: journée internationale des droits des femmes)

180
Q

Quels sont les avantages des groupes de soutien?

A
  • Briser l’isolement
  • Milieu sécuritaire
  • Non-jugement
  • Normaliser le vécu
  • Importance d’être crues
  • Sentiment d’empowerment
  • Maximiser le nombre de personnes à voir
  • Gratuit
181
Q

Quels sont les désavantages des groupes de soutien?

A
  • Équilibre du groupe (personnalité)
  • Difficultés à entendre le vécu d’autrui
  • Mythes et préjugés
  • Comparaison des situations
  • Comportements agressifs
  • Polyvictimisation (chercher de l’aide + adaptée)
  • Confidentialité
182
Q

Quels sont les madats du CAVAC?

A
  • Soutien téléphonique ou lors d’une rencontre individuelle.
  • Donner de l’information sur les procédures judiciaires, ainsi que sur les droits des victimes et leurs recours.
  • Soutien et accompagnement auprès des organismes privés, publics et communautaires.
  • Orienter vers d’autres ressources juridiques, médicales, sociales et communautaires appropriées selon les besoins.
183
Q

Quel est le rôle de l’IVAC?

A

• Support et dédommagement financier (ex: perte de journées de travail, dommages psychologiques subis, consultation psychologique).
• Pour les enfants et les adultes ayant subi un acte criminel au Québec.
− Pour les actes criminels commis à l’étranger : Aide financière pour les Canadiens victimes d’actes criminels à l’étranger.
• Indépendant du système judiciaire.

184
Q

Quelle est la différence entre l’approche universelle et sélective (ciblée) dans la prévention des AS?

A

La prévention sélective cible des sous-populations considérées à risque.

La prévention universelle cible l’ensemble de la population.

185
Q

Quel est l’objectif des programmes de prévention?

A

• Diminuer la vulnérabilité des jeunes en favorisant :
− De meilleures connaissances face aux agressions sexuelles (comment reconnaître une situation d’abus).
− L’affirmation de soi et le sens de ses droits (dire non).
• Favoriser l’identification d’un réseau de soutien et le dévoilement à une personne de confiance.

Autres similitudes entre les programmes :
• La majorité des programmes se déroulent en milieu scolaire.
• Le contenu proposé évite souvent la référence directe à la sexualité.

186
Q

Quels sont les thèmes abordés avec les enfants en prévention des AS?

A
  • Les secrets et le fait de dévoiler à un adulte de confiance une situation abusive.
  • L’affirmation de soi et apprendre à dire non.
  • L’éducation à la sexualité.
  • Le continuum de l’abus.
  • Être maître de son corps.
  • Les types de touchers.
  • Les situations sécuritaires et à risque.
187
Q

Nommer des gages de succès des programmes de prévention.

A

• Les programmes axés sur une formation plus explicite sont susceptibles de donner lieu à des effets plus probants :
− Favoriser les jeux de rôles, les approches plus actives, offrir du ‘feedback’.
− Favoriser la pratique des stratégies véhiculées.
• Formation de l’animateur
− Doivent pouvoir répondre aux dévoilements et connaître les ressources.
− Peuvent véhiculer les messages préventifs à condition qu’ils aient reçu une formation adéquate et qu’ils soient à l’aise avec le contenu.
• Les programmes de plus longue durée sont plus efficaces
− Échelonner le contenu sur plusieurs rencontres.
− Prévoir des séances périodiques de rappel.
− Prévoir des répétitions annuelles ou la présentation des concepts de façon graduelle.

188
Q

Quel est le principal point négatif des programmes de prévention chez les enfants?

A

On met l’emphase sur les enfants, comme si on les responsabilisait. « Tu étais supposé savoir comment ne pas te faire agresser »!

189
Q

Quels sont les thèmes abordés des programmes de prévention pour les adultes?

A
  • Informations générales sur les AS (prévalence, conséquences associées, mythes).
  • Comportements sexuels normaux.
  • Reconnaître les signes et indices d’une AS.
  • Minimiser les risques.
  • Réagir adéquatement au dévoilement.
  • Professionnels : intervenir et discuter de ses suspicions avec les parents de l’enfant.
190
Q

En quoi consiste les approches médiatiques?

A
  • Souvent sous forme de campagnes de sensibilisation.
  • Permet de rejoindre tous les acteurs impliqués de près ou de loin dans la problématique, et ce, à faible coût.
  • Messages d’intérêt général (vidéos, radio, images) efficaces pour attirer l’attention vers une problématique ; informations concrètes permettent davantage des modifications de comportements.
  • Dans le but d’attirer l’attention sur la problématique.
191
Q

Pourquoi il est difficile de savoir si les programmes de prévention chez les enfants fonctionnent?

A

On ne peut pas placer un enfant en situation de danger et voir comment il réagira.

• Difficultés méthodologiques
− Nécessité d’un devis longitudinal.
− Nécessité d’un groupe contrôle.

192
Q

Centre jeunesse (CJ) versus Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).

A

Chaque région administrative à son propre centre jeunesse. Les CJ s’occupent de beaucoup de choses, dont tout ce qui concerne les processus d’adoption et plusieurs autres choses que la DPJ ne gère pas. La DPJ, quant à elle, veille sur les jeunes de 18 ans et moins…La DPJ veille donc à mettre fin ou prévenir la répétition de situations où la sécurité et/ou le développement de mineurs (18 et moins) est compromis.

193
Q

Quel est le mandat de la DPJ?

A

• Protection – Au cœur de la protection de la jeunesse :
− Réponse minimale des besoins fondamentaux.
− Meilleur intérêt de l’enfant.
• Primauté de la responsabilité parentale :
− C’est d’abord et avant tout aux parents qu’incombe la responsabilité d’assurer la protection de l’enfant.
• Compromission de la sécurité – Danger concernant la sécurité physique ou psychologique du jeune :
− Menace à l’intégrité.
− Danger réel, présent ou imminent.
• Compromission du développement :
− Entrave actualisation des capacités…

194
Q

Pour la DPJ.

Quelle est la différence entre la sécurité et l’entrave au développement?

A

− Lorsque la sécurité est compromise, on doit intervenir très rapidement. Tout comme dans le cas d’un ouragan où on doit agir rapidement, car les conséquences deviennent néfastes de manière très rapide.
− L’entrave au développement engendre un impact négatif non pas dans l’immédiat, mais bien sur le long terme. Tout comme le phénomène d’érosion où les petites vagues n’amèneront pas immédiatement des conséquences, mais engendreront plusieurs problèmes au gré du temps. +L’exemple de l’enfant laissé dans sa bassinet huit heures par jours est un parfait exemple de l’entrave au développement.+

195
Q

Quatre critères qui font en sorte qu’on retient le signalement ou non et qu’on trouve nécessaire d’aller vérifier ce qui se passe. Les nommer.

A
  • Faits signalés.
  • Vulnérabilité.
  • Capacité parentale = Primordial.
  • Ressources présentes autour de la famille ou autour de l’enfant.
196
Q

Vrai ou Faux

Pour la DPJ, il faut absolument qu’il y ait un signalement, sans ça, il n’y a pas de services.

A

Vrai

197
Q

Pour la DPJ : qui DOIT signaler QUOI?

A

Tous les citoyens DOIVENT signaler UN ABUS PHYSIQUE/SEXUEL. D’ailleurs, la loi le prescrit et le devoir de le faire est d’autant plus élevé chez les professionnels (qui doivent également signaler toutes situations de compromission).

198
Q

Quels sont les 6 motifs de la Loi de Protection de la Jeunesse?

A
  1. ABANDON d’un bébé naissant à l’hôpital, par exemple.
  2. NÉGLIGENCE que ce soit au niveau physique/alimentaire, en termes de salubrité de la maison (doit menacer la santé physique de la personne, à la présence d’un retard de développement ou dû au fait que la mère ne se présente jamais au rendez-vous donné par la DPJ.
  3. MAUVAIS TRAITEMENTS PSYCHOLOGIQUES (nouvelle catégorie) comme un dénigrement ou des insultes persistants de la part des parents, la présence de violence conjugale (même si on ne touche pas l’enfant directement, il reste un témoin et peut en retenir d’importantes séquelles).
  4. ABUS SEXUELS (risques sérieux).
  5. ABUS PHYSIQUES (risques sérieux). Deux catégories existent :
    – (1) Le sévisse corporelle, soit être fâché et frapper l’enfant (présent dans le code criminel)
    – (2) Des méthodes éducatives déraisonnables, comme la fessé, mais qui ne va pas nécessairement mettre le développement de l’enfant en jeu (pas criminel).
  6. TROUBLES DE COMPORTEMENTS SÉRIEUX (souvent présent chez les adolescents en haut de 12 ans).
199
Q

Quels sont les motifs de compromission (raisons de dénoncer) de l’abus sexuel chez les enfants?

A
  • Lorsque l’enfant subit des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contacts physiques, de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation.
  • Risque sérieux.
200
Q

Quel est le but d’une entente multisectorielle?

Examen.

A

− « Garantir une meilleure protection et apporter l’aide nécessaire aux enfants victimes d’abus sexuels, de mauvais traitements physiques ou d’une absence de soins menaçant leur santé physique en assurant une concertation efficace entre les ministères, les établissements et les organismes intéressés. »
− Entente au Québec – Vouloir assurer la meilleure protection. La négligence est considérée comme étant très grave et mettant la vie de l’enfant en danger.

201
Q

Quels sont les objectifs de l’entente multisectorielle?

A

− Diminuer les rencontres et éviter de multiplier les interrogatoires. Ne pas avoir à raconter l’histoire pleins de fois – interrogatoire qui peut alors être filmé pour que l’enfant n’ait pas à se répéter.
− Permettre à chacun des acteurs d’effectuer son mandat de façon optimale. Chacun des acteurs ayant un mandat différent… On veut surtout privilégier qu’ils ne se marcheront pas sur les pieds et qu’ils pourront, tout de même, partager des infos entre eux.
− Éviter la contamination des propos de l’enfant.
− Favoriser la concertation des acteurs.
− Maximiser l’efficacité des actions.

202
Q

Qui sont les acteurs principaux de l’entente multisectorielle?

A

− Concerne la DPJ, car en lien avec les enfants.
− Concerne la police, car c’est criminel.
− Concerne un procureur, car c’est lui qui va décider des accusations.

203
Q

Que démontre le modèle des dynamiques traumagéniques de Finkelhor et Browne (1985)?

A

Ces quatre dynamiques amèneraient des distorsions cognitives et émotionnelles envers soi, les autres et le monde.

  1. Stigmatisation (les connotations négatives associées à l’AS qui sont incorporées à l’image de soi de la victime).
  2. Impuissance (processus à travers duquel la volonté et les désirs de la victime ne sont pas respectés (les limites, les besoins et les demandes de l’enfant sont ignorés à répétition)).
  3. Trahison (réalisation qu’une personne de laquelle l’enfant dépend ou en qui il a confiance l’a manipulé / lui a causé du tort).
  4. Sexualisation traumatique (les sentiments et les attitudes sexuels de l’enfant se développent de façon inappropriée dans le cadre d’une AS).