Neuropsychologie clinique Flashcards
Trouble de la compréhension du langage
Aire de Wernicke
Langage entrecoupé d’hésitation et de paraphrasie
Aphasie de conduction, lien entre aire de Wernicke et de Broca
La petite maison de Lichtheim
modèle de classification des aphasies et du fonctionnement d langage
Période pré-scientifique
cas uniques ou petits groupes, schémas, association symptôme –> cerveau
Courant globaliste
Jackson : organisation verticale complexe
Monakow : diaschisis - effet d’inhibition à distance suite à la destruction d’une zone précise du cerveau (déafférentation)
Goldstein : trouble est la manifestation d’une réaction globale de l’organisme qui tente de rétablir l’équilibre après une lésion.
- aire de projection : lésion –> déficit limité
- aire d’association : lésion –> altération totale de l’être
Lashey : la forme du déficit ne dépend pas du lieu mais de l’étendue de la destruction
Naissance de la neuropsychologie expérimentale
Apport de lésion de la guerre du Vietnam
Démarche méthodologique type expérimentale
Revue de neuropsychologie
Paradigme de stimulation en champs perceptif divisé
Spécialisation hémisphérique : - gauche : langage, geste, calcul - droite : habiletés visuo-spatiale, perception visage et émotions (dès 80’s vision collaborative des hémisphères)
Postulats des modèle cognitifs
Principe de modularité
Principe de transparence
Principe de fractionnement
Principe de modularité
Une fonction cognitive est décomposable en sous-systèmes et en modules avec une indépendance fonctionnelle
Principe de transparence
Les performances observées chez les patients cérébro-lésés sont la résultante d’un traitement normal amputé d’un ou plusieurs modalités
Principe de fractionnement
Une lésion cérébrale peut entraîner la perturbation d’un seul module
Modèles connexionnistes
les modèles sont constitués de réseaux d’unité simples interconnectés pour représenter la propagation de l’activation
processus dynamique représentant les apprentissages, plus flexible que les modèles cognitifs
Neuropsychologie fonctionnelle
association entre un comportement et une activité cérébrale dépendante des technologie de mesure neuro
Qualité des mesure neuro
EEG : temporel - bon ; spatial - mauvais
TEP : spatial - bon ; temporel - mauvais
IRMf : spatial - bon ; temporel - bon
Circuit de Papez
- Hippocampe
- Fornix ou trigone
- Corps mamillaires
- Noyau antérieur du thalamus
- Gyrus cingulaire ou antérieur
- Corps calleux
- Tronc cérébral
- Faisceau mamillo-thalamique
Bilatéral et symétrique, contrôle des émotions
Evénements historiques dans la recherche sur la mémoire
Korsakoff : troubles mnésiques n’affectent pas la mémoire dans son ensemble
Loi de Ribot : gradient temporel dans l’amnésie rétrograde
Claparède : dissociation entre mémorisation explicite et implicite
Penfield : stimulation des lobes temporaux = évocation de souvenirs
MNESIS
Mémoire épisodique
Mémoire sémantique
Mémoire percpetive
vers
Buffer épisodique
vers
Boucle phonologique
Administrateur central
Calepin visuospatial
vers
Apprentissage procédural cognitif
Apprentissage procédural perceptivo-verbal
Apprentissage procédural perceptivo-moteur
Inputs sensoriels et perceptifs
Vont de mémoire perceptuve à mémoire sémantique à mémoire épisodique
Reviviscence
De mémoire épisodique à mémoire perceptuve
Sémantisation
De mémoire épisodique à mémoire sémantique
Trace mnésique
Visuelle 200 à 500 ms
Auditive 2 à 3 secondes
Olfactive
Mémoire à court terme englobe :
- analyse des informations sensorielles
- mémorisation à plus long terme de cette information –> empan auditif et visuospatial
Modèle de Baddeley de système fluide à système cristallisé
visuospatiall sketch-pad –> visual semantics
episodic buffer –> episodic LTM
phonological loop –> langage
Tout ça sous le contrôle de central executive
Conception constructiviste du souvenir
Reproduction du souvenir - ensemble de facettes
Consolidation du souvenir
- précoce : cellulaire ou synaptique, stabilisation des changements induits par l’apprentissage
- tardive : systémique, réorganisation des souvenirs
Région du cerveau qui présente de la neurogenèse chez l’adulte
hippocampe
Mémoire sémantique selon Tulving
- Conscience noétique
- Se trouve partout dans le cerveau mais particulièrement dans le lobe temporal
- Hautement organisé
- Relativement permanente
- Indépendant du contexte spatio-temporel
Mémoire autobiographique
- Lien bidirectionnel avec le self
- Connaissances autobiographique
- Souvenirs épisodiques
Modèle SMS (self memory system)
le conceptual self (croyance, valeur, attitude, image de soi) et le goal system travaillent ensemblent sur l’interprétation des événements et leur stockage dans la mémoire autobiographique
Mémoire procédurale
- Conscience anoétique
- Apprentissage grâce à des modifications synaptiques dans la boucle cortico-striatato-thalamique
- Perceptivo-motrice
- Perceptivo-cognitive
Cognitives
Mémoire prospective
Mémoire des intentions
Récupération auto-initié au moment prévu, grâce à des indices internes ou externes
Processus sous-jacents à la mémoire prospective
Processus mnésique rétrospectif :
- rétention de l’action à accomplir
- rétention du moment où l’action doit être réalisée
- rétention du lien entre l’indice er l’action
Processus de contrôle exécutif permettent :
- formulation d’une intention
- planification des stratégies visant sa réalisation
- désengagement attentionnel de la tâche concurrente et retour à celle-ci après réalisation de l’action prospective
Facteurs déterminants de la mémoire prospective
- moment de la journée
- importance accordée à la tâche
- charge cognitive
- motivation
- indice
- délai intention-action
- croyances, convictions
Corrélats anatomiques de la mémoire prospective
- Recherche et détection de l’indice prospectif –> régions occipitales
- Vigilance, maintien de l’attention –> cortex pariétal inférieur droit
- Composante rétrospective –> cortex cingulaire antérieur et postérieur
– antérieur : identification de l’indice et maintien de l’attention
– postérieur : récupération de l’intention
Les performances en mémoire prospective dépendent du réseau….
du réseau sous cortico-fronto-paritétal et un réseau limbique-hippocampique
Mémoire du futur
Imagination
Les fonctions exécutives
Processus dont la fonction est de faciliter l’adaptation du sujet à des situation nouvelles. Contrôlent et régulent les autres activités cognitives
- Planifier
- Inhiber
- Flexibilité
- Contrôler
- Initier
- Estimation cognitive
- Attention
- Mémoire de travail
Tests pour identifier des troubles frontaux
Wisconsin Card Sorting Test - génération de concept
Stroop - inhibition
Trail Making Test - flexibilité mentale
Tour de Londres - planification
Luria
lobe central –> fonction inhibitrice
3 sous-unités
1. région prémotrice : fluidité
2. région dorso-latérale : planification, contrôle
3. région médio-basale : contrôle des interférences et régulation de l’affectivité
Troubles où les fonctions exécutives sont touchées
TDAH, schizophrénie, dépression, trouble des conduites, addiction
Maladie liées aux déficits de fonctions exécutives
obésité, abus de substance, peu d’adhérence aux traitements (toutes maladies)
Impact sur …
(déficit des fonctions exécutive)
santé mentale, santé physique, qualité de la vie, scolarité (math, lecture), carrière (- de productivité, plus de difficulté pour trouver et garder un travail)
Associé à : partenaire amoureux impulsif, crimes, violence
Modèle de Norman & Shallice
Situation nouvelle ou problème —> SAS —> gestionnaire de conflit —> action
Situation familière ou routinière —> gestionnaire de conflit –> action
Système attentionnel superviseur (SAS) -> processus non automatisé / fort contrôle attentionnel
Gestionnaire de priorité -> processus semi-automatisé / faible contrôle attentionnel
Schémas d’actions -> processus automatisé / pas de contrôle attentionnel
Modèle de Baddeley - fractionnement de l’administrateur central
- Flexibilité mentale
- Attention sélective
- Double tâche
Modèle hiérarchique de Stuss et Benson
à voir dans les fiches
Modèle des marqueurs somatiques de Damasio
–>zone cerveau
Marqueur somatique (positif et négatif) = informations neurovégétatives et émotionnelles issues d’expériences antérieures et réactivée dans des situations similaires pour guider le comportement, régir efficacement et éviter le danger
Partie ventro-médiane du cortex frontal : lien entre situation particulière et états émotionnels spécifiques
Inhibiteur ou facilitateur dans des prises de décision
Cortex préfrontal
- 25-30% de la masse du cortex
- très connecté aux autres aires : aire sensorielle associative, pas de connexion avec les aires sensorielles primaires (info déjà élaborée)
- seul site néocortical des information passant par le système limbique
- connexion interface entre la cognition et les sentiments
- implication dans la mémoire par l’intermédiaire du système limbique
- implication dans les processus attentionnel via thalamus et tronc cérébral
Les perturbations frontales ne sont pas forcément causées par des lésions du lobe frontal
Il existe des circuits corticofuges impliqués dans les fonctions cognitives et les régulations émotionnelles et motivationnelles
Boucle fronto-sous-cortico-corticale
cortex frontal –> striatum –> globus pallidus /locus niger –> thalamus –> cortex frontal
Miyake : Les trois facteurs de différences interindividuelles de fonctionnement exécutif
- Flexibilité mentale
- Mise à jour
- Contrôle inhibiteur
Spots différents du cortex
Modèle hiérarchique en cascade de Koechlin 2007
Axe hiérarchique antéro-postérieur au sein du CPF
3 niveaux : Contrôle sensoriel (Cortex Prémoteur), réponse motrice type
stimulus-réponse
1. Contrôle contextuel (CPF latéro-postérieur), sélection de la réponse appropriée selon contexte
2. Contrôle épisodique (CPF latéral antérieur) implique la prise en compte d’une information passée
3. Le contrôle «branching» (ramification), le niveau le plus complexe et le plus antérieur dans le cerveau (CPF latéro- polaire), prise en compte d’une info supplémentaire, un sous-épisode dans l’épisode principal
Les aires associatives postérieures informent sur les stimuli, le contexte et les épisodes.
prédictions sur les troubles cognitifs et comportementaux liés au dysfonctionnement du cx frontal
Anatomie et rôle du lobe frontal
Lobe frontal= Partie du cerveau en avant de la scissure de Rolando:
- Gyrus central : bordant la scissure de Rolando constituant l’aire motrice (aire 4 de Brodmann)
- Cortex prémoteur ou aire d’association motrice, situé en avant du précédent et comprenant les aires 6,8,44 (aire de Broca), 45 ainsi que l’aire motrice supplémentaire (face interne de l’hémisphère)
- Cortex préfrontal, situé en avant du cortex prémoteur, cortex granulaire (syndrome frontal quand lésion):
Portion dorso-latérale, convexité cérébrale (aires 9,10,46)
Portion orbitaire ou ventrale (aires 11,12,25,32,47)
Portion interne ou mésiale, constituée du gyrus cingulaire, inclus dans le système limbique (aires 24,32) ainsi que la partie interne des aires 6,8,9,10.
Troubles moteurs frontaux
*Troubles de la marche et de l’équilibre : l’astasie- abasie frontale comporte une marche à pas « collés au sol » ou impossible (abasie) et une tendance aux rétropulsions (astasie)
*Déviation oculo-céphalique : vers le côté de la lésion (par hyperactivité du centre oculo céphalique non lésé).
*Troubles sphinctériens :(incontinence urinaire, parfois aussi fécale)
Réflexes archaïques
*Le grasping (réflexe de préhension) :
chez le nouveau-né. préhension soutenue sans arrêt de tout objet mis en contact de la paume de la main, ou de tout stimulus de celle-ci
*Le réflexe de succion
normalement présent chez le nouveau-né
*Le réflexe d’aimantation :
la main (et parfois la bouche) du malade est irrépressiblement attirée par tout objet présenté dans le champ visuel.
* Le réflexe palmo-mentonier
contraction de la houppe du menton, en réponse à une stimulation de la base du pouce.
Dyfonctionnement CPF dorso-latéral
Pseudo-Dépression
Troubles de l’organisation dynamique des actes moteurs
Echopraxie
Perturbation du contrôle exécutif, avec atteinte :
- De la planification (G>D)
- De l’incitation verbale
- De la flexibilité mentale
- De la résolution de problèmes
- De la mise à jour
- Inhibition
Dyfonctionnement cortex frontal interne (gyrus cingulaire)
- Apathie parfois intense
- Akinésie
- Mutisme akinétique
(lésions bilatérales)
Dysfonctionnement Cortex orbito-frontal Et fronto-polaire
Moria
Euphorie
Désinhibition
Irritabilité
Etat maniaque
Impulsivité
Distractibilité
Dépendance à l’environnement
Sociopathie acquise
Mise à jour
Inhibition
Trouble de la métacognition et de la cognition sociale
zones des fonctions exécutives dans les études initiales vs mtn
Grande importance du lobe frontal dans les études initiales –> réseau plus vaste que les seuls lobes frontaux
Flexibilité mentale lié à
contrôle inhibiteur et à la mémoire de travail
Zones cérébrales mise à jour, flexibilité et inhibition
régions communes à ces trois processus, bilatérales :
- gyrus frontal moyen
- régions pariétales
- cervelet
unilatérales :
- sillon intrapariétal D
- gyrus pariétal supérieur G
- régions frontales moyennes et inférieures G
région spécifique à la mise à jour
région fronto polaire G
région spécifique à la flexibilité mentale
sillon intra-pariétal G
régions spécifique à l’inhibition
- Régions orbito-frontales
- Région du gyrus frontal moyen/supérieur D
Sillon intrapariétal D
processus d’attention sélective
cortex pariétal supérieur gauche
implémentation d’un «set attentionnel» (maintien ou suppression des représentations en mémoire de travail lors des tâches exécutives)
régions frontales
gestion des informations contextuelles et temporelles relatives à la tâche. Globalement impliqué dans des processus cognitifs plus stratégiques.
Pseudo dépression
Cortex dorso-latéral
Manque d’initiative
Désintérêt pour son entourage et son environnement
Incapacité de se projeter dans l’avenir
Se différencie d’un «réel état dépressif» par l’absence d’anxiété et de douleur morale
Trouble de la planification
cortex dorso-latéral
Planifier: formuler, évaluer et sélectionner les actions nécessaires pour atteindre un objectif
Difficultés à organiser et structurer son travail
Difficultés à gérer des tâches séquentielles
Les délais ne sont pas respectés (difficultés de gestion du temps)
Grand désordre
Trouble de l’incitation verbale
Cortex dorso-latéral
déficit des stratégies d’exploration du lexique et de la
mémoire sémantique
La préservation d’un langage automatique contraste avec une difficulté à générer des productions verbales plus contraintes
Euphorie, Moria
Comportement moriatique (excitation intellectuelle et psycho- motrice telle que dans l’état maniaque)
Comportement impulsif et puéril (pitrerie, calembours)
Désinhibition verbale
gloutonnerie
Troubles du comportement moteur frontaux
Excitation motrice
Ralentissement
Persévérations = répétitions anormales d’un comportement spécifique
Comportement d’utilisation = tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui
Comportement d’imitation = tendance à imiter les gestes exécutés devant soi, malgré la consigne de ne pas le faire
–> Dépendance à des stimuli environnants, car abolition de la fonction inhibitrice dévolue au lobe frontal
Trouble des conduites verbales frontales
Logorrhée dans excitation pseudo-maniaque (lésions orbito- frontales)
Réduction du discours avec adynamisme (lésions dorso-latérales)
(La latéralisation gauche des lésions a un impact sur l’occurrence
et la sévérité des troubles du langage)
Trouble de l’incitation verbale
–> déficit des stratégies d’exploration du lexique et de la mémoire sémantique
La préservation d’un langage automatique contraste avec une difficulté à générer des productions verbales plus contraintes
Anosognosie
Absence de conscience des troubles et de ses conséquences (ex: hémiplégie, héminégligence, aphasie de Wernicke, maladie d’Alzheimer)
Perturbations de la conscience des troubles
- Anosognosie
- Anosodiaphorie : indifférence émotionnelle et/ou comportementale à la maladie/aux
symptômes, conscience des troubles mais réactions inadéquates - Misoplégie : sentiment de dégoût, voire de persécution, pour le membre atteint
(réactions émotionnelles négatives envers le membre) - Somatoparaphrénie : représentation délirante du corps: Attribution de son propre membre atteint à une autre personne (notamment)
- Apotemnophilie : Désir spécifique de subir l’amputation d’un ou plusieurs membre(s) sain(s) pouvant aller jusqu’au passage à l’acte
les personnalités frontales
- Euphorique/exalté
- Apathique aboulique
- Désorganisé
Personnalité type euphorique/moriatique
Cortex orbito-frontal
Comportement moriatique (excitation intellectuelle et psycho- motrice telle que dans l’état maniaque)
- Euphorique, exalté
- Comportement impulsif (pitrerie, calembours)
- Niaiserie puérile et insouciante
- Désinhibition verbale
- gloutonnerie
Echopraxie
cortex dorso-latéral
- Répétition involontaire et imitation des actions de la personne en face
- Comportement beaucoup plus compulsif et plus automatisé que le comportement d’imitation
Clusters communs à la résolution de problèmes
- CPF dorso-latéral
- Cortex fronto-polaire
- CPF dorso-médian
- Scissure intrapariétale horizontale
- Cortex insulaire antérieur
Apathie
Cortex frontal interne (gyrus cingulaire)
Du grec apatheia= absence de passion ou insensibilité émotionnelle
Perte de motivation et d’intérêt
Selon Lévy&Dubois (2006): l’apathie peut être liée à
Un déficit d’auto-activation (facteur comportemental)
Un trouble cognitif (facteur cognitif)
Un trouble des processus émotionnels (facteur émotionnel)
Réduction des comportements dirigés vers un but
Absence de réponses émotionnelles
3 groupes de symptômes apathiques selon corrélats anatomiques (levy et al)
- Apathie «émotionnelle-affective»
Incapacité d’assimiler des signaux émotionnels pour anticiper des
comportements adaptatifs (cx médial et préfrontal) - Apathie «cognitive»
Troubles de la planification, de l’attribution des rôles, de mémoire de travail (cx préfrontal latéral ou déafférentatoin avec noyau caudé) - «Trouble de l’auto-activation»
Déficit de l’initiation (lésion noyaux gris de la base)
symptômes propres à l’apathie
- Absence de motivation
- Manque d’initiative
- Réduction des réponses émotionnelles
- Indifférence
- Retrait social
- Absemce de persévérance
Symptômes communs à l’apathie et la dépression
- Perte d’intérêt
- Ralentissement psychomoteur
- Fatigue, perte d’énergie
- Hypersomnie
- Manque de perspicacité
- Perte d’espoir
Critères diagnostiques consensuels de l’apathie
Critère A: Diminution ou perte de la motivation
Critère B: Présence durable d’au moins un symptôme dans au moins deux
des trois dimensions , depuis 4 semaines:
B1: Réduction ou perte des comportements dirigés vers un but, initiation ou maintien
B2: Réduction ou absence d’activités cognitives finalisées:
Absence de spontanéité ou de curiosité pour les événements nouveaux ou
habituels
Absence de réactivité aux sollicitations de l’environnement
B3: émoussement affectif
Critère C: engendrent des déficits fonctionnels au niveau des sphères personnelle, sociale et occupationnelle.
Critère D: critère d’exclusion: les déficits ne doivent s’expliquer autrement
Apathie fréquemment dans
- Parkinson
- Alzheimer
- Démence frontotemporale
- SIDA
- Dépression
- Schizophrénie
- etc.
Mutisme akinétique
Cortex frontal interne (gyrus cingulaire)
- Etat d’éveil apparent
- Aucune réponse verbale ou motrice
- Le patient bouge très peu voire pas du tout, restant sur son fauteuil
- Lésions bilatérales, dans la profondeur des deux lobes frontaux ou sous-corticales
Akinésie
Cortex frontal interne (gyrus cingulaire)
- Réduction et lenteur d’initiation des gestes.
- Les mouvements sont rares, lent parfois impossibles
Dépendance à l’environnement
cortex orbito-frontal
- Comportement d’imitation, décrit par Lhermitte : relativement conscient, volontaire, patients capables de critiquer ce comportement (≠ echopraxie)
- Persévérations = répétitions anormales d’un comportement spécifique
- Comportement d’utilisation = tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui
– Comportement d’utilisation «induit»
– Comportement d’utilisation «incident»
–> abolition de la fonction inhibitrice dévolue au lobe frontal
Distractibilité
cortex orbito-frontal
Contamination des tâches par les stimulations venues de l’environnement.
Impulsivité
cortex oribito-frontal
Délétère dans plusieurs domaines de la vie : adaptation sociale, scolaire et santé
Corrélé à l’engagement dans des conduites à risque
Modèle UPPS : urgence (céder à des impulsions positives et négatives), préméditation, persévérance et recherche de sensations fortes
Etat maniaque
cortex orbito-frontal
Excitation psychique et fuite des idées
Exaltation de l’humeur
Excitation psycho-motrice
Excitation psychique et fuite des idées
Accélération du rythme de la pensée, associations des idées
superficielles et rapides (rimes, jeux de mots)
Trouble de l’attention
Parfois illusions voire hallucination
Trouble de la fixation mnésique
Exaltation de l’imagination (idées de grandeur)
Logorrhée, graphorrhée.
Exaltation de l’humeur
Expansivité
Hyperthymie
Sensation d’être bien portant
Infatigable
Impression de toute puissance
Instabilité affective
Ironie, blagues caustiques
Irritabilité
Violence
Excitation érotique
excitation psychomotrice
Besoin impérieux d’activités
Mouvements inadaptés
Jeu
présentation des patients maniques
Tenue débraillée et extravagante
Visage animé, enjoué ou furieux, yeux brillants
Parle sans arrêt, parfois déclame, crie, vocifère et la voix s’enroue
Contact assez facile, mais agité, familier, parfois moqueur
Sans cesse en mouvement
L’agitation peut atteindre une intensité extrême et parvenir à l’état de fureur maniaque
Irritabilité
Cortex orbito-frontal
L’état d’agitation physiologique partiel
Augmentation de la sensibilité à des stimuli sensoriels
Abaissement du seuil, non cognitif, de réponse par la colère ou l’agressivité à des stimuli habituellement moins ennuyeux/frustrant/fâcheux
Causé par des facteurs qui affectent directement la physiologie et/ou la biologie, tels que la faim, le manque de sommeil, la douleur, la fatigue
Définition qui se distingue de la colère et de l’agressivité.
syndrome de Klüver-Bucy
Lésions bilatérales des amygdales
Gloutonnerie
Hypersexualité
Hyperoralité (Tendance à mettre les objets en bouche)
Agnosies visuelles
Docilité
étiologies des syndrome frontaux
- TDAH TSA
- Méninfiome
- Vasculaire
- Psychose / dépression
- Alcool / drogues
- épilepsie
- Méningite encéphalite
- Sclérose en plaque
- Commotion
2 versants opposés, parfois intriqués se succédants dans le temps chez un même patient frontal
versant déficitaire : inhibition
versant productif : désinhibition
Les 3 piliers de l cognition sociale
Attention sociale :
Permet de tourner notre attention vers des indices sociaux pertinents
Cognition morale : Représente les connaissances sur les règles et valeurs de notre société
Attribution sociale : Théorie de l’esprit (TOM): permet d’inférer les connaissances, croyances et émotions ressenties par autrui. Traitement cognitif ET émotionnel
Théorie de l’esprit
Nécessite :
- distinction entre soi et autrui
- distinction entre ce que nous supposons de l’autre et sa réalité intérieure
- perception des indices sociaux
- raisonnement
- Processus de bas niveau : sensoriels
- Processus de haut niveau
Langage
Mémoire
Fonctions exécutives
deux composantes de la théorie de l’esprit
- Composante affective / chaude : voie ventrale , Capacité à se représenter les états mentaux affectifs d’autrui , à comprendre et à déduire ses sentiments, émotions et intentions dans un contexte social
- Composante cognitive / froide : voie dorsale, Capacité à se représenter les états mentaux épistémiques d’autrui et de comprendre, d’inférer ou raisonner sur les pensées, croyances ou intentions, indépendamment de toute connotation émotionnelle.
Différencie la maladie d’Alzheimer de l’autisme
2 processus de la ToM
Processus de décodage
Processus de raisonnement
Processus de décodage ToM
Capacité à décoder des états mentaux en se fondant sur des éléments perceptif
Processus pré-conceptuels, automatiques, inconscients
Indépendant de la nature des représentations
Structures cérébrales plutôt D
Lobes temporaux, système limbique, amygdale et CPF (ventro- médian et orbitaire
Processus de raisonnement ToM
Permet d’inférer un état mental en se fondant sur des informations qui ne sont pas directement observables dans l’environnement.
Plus couteux sur le plan cognitif
Vaste réseau cérébral
Aires frontales médianes antérieures, PFC dorsolatérales, cx cingulaire antérieur
1er ordre ou niveau de représentation ToM
Pierre pense que Paul pense que