Neurochimie Flashcards
Quelle était la controverse entre Cajal et Golgi concernant l’organisation du système nerveux ?
Golgi défendait le réticularisme, affirmant que les cellules nerveuses formaient un réseau continu de communication rapide. Cajal soutenait le neuronisme, affirmant que les neurones étaient des individualités indépendantes en contact les uns avec les autres.
Quelle était la controverse entre Cajal et Golgi concernant l’organisation du système nerveux ?
Golgi défendait le réticularisme, affirmant que les cellules nerveuses formaient un réseau continu de communication rapide. Cajal soutenait le neuronisme, affirmant que les neurones étaient des individualités indépendantes en contact les uns avec les autres.
Comment s’effectue la transmission de l’information dans un neurone ?
Les neurones transmettent des informations par le biais de signaux électriques appelés “influx nerveux” qui passent à travers leur membrane plasmique.
Qu’est-ce que l’excitabilité du tissu nerveux et le potentiel de repos ?
L’excitabilité du tissu nerveux se manifeste par la transmission d’une électricité animale dans les nerfs. Le potentiel de repos est une différence de potentiel due à un déséquilibre entre certaines catégories d’ions de part et d’autre de la membrane plasmique de l’axone.
Qu’est-ce que le potentiel d’action et comment se manifestent les variations du potentiel de membrane ?
Le potentiel d’action est une réponse brusque et transitoire de la membrane en réaction à une stimulation efficace. Les variations du potentiel de membrane sont la base de toutes les activités électriques naturelles des neurones et sont liées à une répartition inégale des charges.
Que se passe-t-il en cas de stimulation d’un neurone en termes de polarisation ?
La stimulation entraîne une entrée de sodium et une sortie de potassium, ce qui provoque un changement de polarisation de la membrane transmis le long de l’axone.
Pourquoi l’intérieur du neurone est-il chargé positivement par rapport à l’extérieur ?
L’intérieur du neurone est chargé positivement en raison de la présence de grosses protéines chargées négativement à l’intérieur du neurone.
Comment est représentée la gaine de myéline sur le schéma ?
La gaine de myéline est représentée sous la forme d’une bande blanche arrondie aux extrémités de la figure.
Comment se fait la distribution de sodium et de potassium au repos, et comment est maintenue la différence de potentiel ?
Au repos, il y a une distribution inégale de sodium (positif à l’extérieur) et de potassium (négatif à l’intérieur). Cette différence de potentiel est maintenue grâce aux pompes ioniques qui fonctionnent par le gradient électrochimique.
Quels effets ont les stimulations électriques sur le neurone ?
Les stimulations électriques modifient et désorganisent l’équilibre ionique, entraînant une entrée de sodium et une sortie de potassium. Cela provoque une inversion de potentiel.
Quelles sont les conséquences de la dépolarisation et de l’hyperpolarisation sur le neurone ? Quelle est leur fonction ?
La dépolarisation correspond à une entrée de sodium et à une excitation du neurone, tandis que l’hyperpolarisation résulte d’une sortie importante de potassium et d’un flux entrant de chlore, inhibant ainsi le neurone.
Quelle est la nature du message dans la transmission neuronale selon les travaux de Golgi et Cajal, ainsi que des études neurophysiologiques ?
Les travaux de Golgi et Cajal suggèrent une nature électrique du message dans la transmission neuronale. Cependant, des études neurophysiologiques montrent qu’il existe également une composante chimique dans cette transmission.
Comment a été étudiée la transmission du message entre deux neurones ?
Des électrodes ont été implantées dans les neurones 1 et 2, et un courant a été appliqué pour enregistrer le temps de transmission du message. On a observé une différence entre le temps de transmission du message et le temps de transmission de l’électricité, ce qui suggère l’existence d’une transmission à la fois électrique et chimique.
Quelle conclusion peut-on tirer de l’existence d’un message à la fois électrique et chimique dans la transmission neuronale ?
La transmission neuronale implique à la fois une composante électrique et une composante chimique, indiquant qu’il y a un message à la fois électrique et chimique impliqué dans la communication entre les neurones.
Qu’est-ce que la synapse chimique et quelles sont ses composantes ?
La synapse chimique est un lieu de contact entre deux cellules nerveuses. Elle comprend un événement pré-synaptique, une fente synaptique et un élément post-synaptique.
Qu’est-ce que l’influx nerveux et comment se propage-t-il ?
L’influx nerveux est le phénomène qui explique la propagation des effets de l’excitation dans les nerfs. Une stimulation, qu’elle soit chimique ou sensorielle, génère un potentiel d’action qui se propage le long de l’axone sans perdre d’amplitude, ce qui permet une transmission non décrémentielle.
D’où viennent les molécules impliquées dans la transmission synaptique ?
Les molécules impliquées dans la transmission synaptique, appelées neuromédiateurs, sont libérées par le neurone pré-synaptique dans la fente synaptique et transmises au neurone post-synaptique pour assurer la transmission du potentiel d’action.
Comment se déroule la biosynthèse et le stockage des neuromédiateurs ?
Dans le corps cellulaire, les précurseurs des neuromédiateurs sont synthétisés à partir de protéines et d’enzymes. Ces enzymes se déplacent le long de l’axone dans un flux axonal antérograde, du corps cellulaire jusqu’aux terminaisons nerveuses. Au niveau des terminaisons, les précurseurs sont transformés en neuromédiateurs par l’action des enzymes.
D’où proviennent les précurseurs des neuromédiateurs ?
Les précurseurs des neuromédiateurs peuvent provenir du corps cellulaire lui-même ou de la circulation sanguine. Les enzymes synthétisent les neuromédiateurs à partir de ces précurseurs au niveau du bouton terminal.
Quelles sont les caractéristiques de la fente synaptique et du neurone post-synaptique ?
La fente synaptique est une zone très fine et étroite où les neuromédiateurs sont libérés. Le neurone post-synaptique est rempli de vésicules synaptiques et récepteurs pour les neuromédiateurs. Les boutons rouges représentent les boutons synaptiques.
Où sont stockés les neuromédiateurs une fois qu’ils sont créés ?
Les neuromédiateurs, créés par l’enzyme à partir des précurseurs, sont stockés dans des vésicules synaptiques.
Comment se déroule la libération des neuromédiateurs lors de la dépolarisation ?
Lorsqu’il y a une dépolarisation, entraînant une entrée massive d’ions calcium, les canaux calciques s’ouvrent, permettant l’entrée de calcium dans l’élément présynaptique. Cela déclenche le déplacement des vésicules vers la membrane et l’exocytose, c’est-à-dire la libération du contenu des vésicules dans la fente synaptique.
Comment se produit l’interaction entre les neuromédiateurs et les récepteurs post-synaptiques ?
Les neuromédiateurs se fixent sur des récepteurs post-synaptiques, qui sont des protéines enchâssées dans la membrane. Cette liaison entre le neuromédiateur et le récepteur est réversible et spécifique, c’est-à-dire que chaque neuromédiateur se lie à un récepteur spécifique, de manière similaire à une clé qui ouvre une serrure.
Comment se déplace les vésicules et quel est le rôle du calcium dans la libération des neuromédiateurs ?
Le calcium interagit avec des protéines spécifiques, permettant le déplacement des vésicules vers la membrane et la libération des neuromédiateurs. Le calcium lui-même n’a pas de récepteurs pour s’accrocher à la surface des vésicules.
Pourquoi les neuromédiateurs sont-ils stockés dans des vésicules ?
Les neuromédiateurs sont stockés dans des vésicules pour permettre une libération massive dans la fente synaptique lors de l’exocytose et pour les protéger de la dégradation par des actions enzymatiques.
Quelles sont les caractéristiques des récepteurs des neuromédiateurs ?
Les récepteurs des neuromédiateurs sont saturables, ce qui signifie qu’ils ont un seuil de places à combler qui ne peut être dépassé. Ils présentent une interaction spécifique avec les neuromédiateurs et la liaison entre le neuromédiateur et le récepteur est réversible.
Qu’est-ce qu’un agoniste en relation avec les récepteurs ?
Un agoniste est une substance capable de se fixer sur un récepteur spécifique, de l’activer et de reproduire tout ou partie de l’action du neuromédiateur endogène correspondant. Par exemple, la nicotine est un agoniste des récepteurs nicotiniques.
Qu’est-ce qu’un antagoniste en relation avec les récepteurs ?
Un antagoniste est une substance qui se fixe sur un récepteur spécifique sans provoquer de réponse physiologique. Il bloque l’action du neuromédiateur endogène sur le récepteur.
Comment les neuromédiateurs sont-ils inactivés ?
Les neuromédiateurs peuvent être inactivés de trois manières :
Par une dégradation enzymatique dans la fente synaptique.
Par diffusion dans le tissu cérébral et capture par des cellules gliales.
Par recapture dans l’élément présynaptique via des transporteurs, suivie de dégradation par une enzyme ou potentiellement réutilisation.
Qu’est-ce qui déclenche l’inactivation des neuromédiateurs ?
Une fois les neuromédiateurs libérés dans la fente synaptique et ayant exercé leur action, ils sont inactivés pour terminer leur effet.
Comment les neuromédiateurs sont-ils dégradés dans la fente synaptique ?
Les neuromédiateurs peuvent être dégradés dans la fente synaptique par une action enzymatique.
Que se passe-t-il après la libération des neuromédiateurs dans la fente synaptique ?
Les neuromédiateurs se fixent ensuite sur des récepteurs spécifiques pour exercer leur action physiologique.
Quels sont les mécanismes de recapture des neuromédiateurs ?
Les neuromédiateurs peuvent être recapturés par l’élément présynaptique grâce à des transporteurs spécifiques, ce qui permet leur réutilisation ou leur dégradation ultérieure.
Qu’est-ce qui déclenche l’entrée d’ions calcium dans le bouton terminal ?
L’arrivée d’un potentiel d’action déclenche l’ouverture des canaux calcium, permettant ainsi l’entrée d’ions calcium dans le bouton terminal.
Quelles sont les conséquences de l’entrée d’ions calcium dans le bouton terminal ?
L’entrée d’ions calcium favorise la translocation des vésicules contenant les neuromédiateurs vers la membrane, suivie de l’exocytose des neuromédiateurs dans la fente synaptique.
Quelles sont les deux sortes de récepteurs impliqués dans l’intégration du signal au niveau post-synaptique ?
Les deux sortes de récepteurs sont les récepteurs ionotropiques ou récepteurs-canaux, et les récepteurs métabotropiques ou récepteurs couplés aux protéines G.
Comment fonctionnent les récepteurs ionotropiques ?
Les récepteurs ionotropiques sont des ensembles de protéines formant des canaux ioniques. Lorsque les neuromédiateurs se fixent sur les sites récepteurs, le canal ionique s’ouvre, permettant l’entrée d’ions, tels que le sodium, ce qui induit une dépolarisation et un transfert de potentiel d’action.
Comment fonctionnent les récepteurs métabotropiques ?
Les récepteurs métabotropiques sont couplés à trois sous-unités protéiques (alpha, bêta et gamma). Deux de ces sous-unités, présentes du côté intracellulaire, ont une fonction spécifique et peuvent moduler directement l’ouverture des canaux ioniques. L’activation des récepteurs métabotropiques peut ainsi réguler l’activité des canaux ioniques et l’intégration du signal.
Quelles sont les caractéristiques des récepteurs ionotropiques ?
Les récepteurs ionotropiques sont les premiers types de récepteurs post-synaptiques. Ils possèdent des sites récepteurs auxquels se fixent les neuromédiateurs. L’ouverture des canaux ioniques associés à ces récepteurs permet l’entrée d’ions et l’influence sur le potentiel de membrane.
Quelles sont les caractéristiques des récepteurs métabotropiques ?
Les récepteurs métabotropiques sont couplés à des protéines G et sont composés de trois sous-unités protéiques. Leur activation peut moduler directement l’ouverture des canaux ioniques et influencer l’intégration du signal post-synaptique. Ces récepteurs ont des fonctions régulatrices plus complexes que les récepteurs ionotropiques.
Quelles sont les caractéristiques des récepteurs métabotropiques ?
Les récepteurs métabotropiques sont couplés à des protéines G et sont composés de trois sous-unités protéiques. Leur activation peut moduler directement l’ouverture des canaux ioniques et influencer l’intégration du signal post-synaptique. Ces récepteurs ont des fonctions régulatrices plus complexes que les récepteurs ionotropiques.
Qu’est-ce qui se produit lorsque le neuromédiateur se fixe sur le récepteur métabotropique ?
L’activation du récepteur métabotropique entraîne l’activation de la protéine G (deux sous-unités).
Quel est le résultat de l’activation de la protéine G ?
L’activation de la protéine G entraîne un échange entre le GDP (Guanosine DiPhosphate) et le GTP (Guanosine TriPhosphate).
Qu’implique l’activation de la protéine G ?
L’activation de la protéine G provoque la dislocation de la sous-unité GTP-liée, qui se déplace vers la membrane et ouvre les canaux ioniques.
Qu’est-ce qui se produit lorsque le ligand se fixe au récepteur couplé à la protéine G ?
Activation de la protéine G.
Qu’est-ce que la protéine G fait après son activation ?
Elle se fixe à une enzyme transmembranaire.
Quel est le rôle de l’enzyme transmembranaire ?
Elle produit des seconds messagers, qui sont des produits enzymatiques.
Que fait le second messager dans la modulation indirecte des canaux ioniques ?
Il peut ouvrir les canaux ioniques ou activer une protéine kinase.
Qu’est-ce que la protéine kinase fait lorsqu’elle est activée ?
Elle peut ouvrir les canaux ioniques par phosphorylation.
Quelle est la fonction de la protéine CREB dans ce processus ?
Elle est activée par la protéine kinase et peut moduler la transcription d’un gène spécifique.
Que se passe-t-il lorsque le gène est transcrit en ARN messager ?
L’ARN messager se déplace dans le cytoplasme pour être traduit en protéine.
Quelle est la conséquence de la production d’une nouvelle protéine ?
Cela entraîne la formation d’une nouvelle protéine qui peut avoir des effets spécifiques dans la cellule.
Qu’est-ce que la neurotransmission ?
La neurotransmission est la transmission d’un message nerveux du neurone présynaptique vers le neurone postsynaptique. Elle implique la libération d’un neuromédiateur qui transmet une information excitatrice ou inhibitrice.