neuro Flashcards
quel trouble du regard primaire et quelle parésie observe t on lors d’une atteinte du nerf crânien III
nerf occulomoteur
exotropie + hypotropie (+ ptose + mydriase)
parésie de tout sauf l’abduction
quel trouble du regard primaire et quelle parésie observe t on lors d’une atteinte du nerf crânien IV
nerf trochléaire
exotropie + hypertropie
parésie de regard inféro-médian (vers le nez)
quel trouble du regard primaire et quelle parésie observe t on lors d’une atteinte du nerf crânien VI
nerf abducens
esotropie
parésie de l’abduction
exemple de déficit monoculaire
névrite optique (comme dans SEP)
exemple de déficit bitemporal
adénome hypophysaire
exemple de déficit homonyme
attaque cérébrale occipitale
conséquences de l’oculomotricité lors d’une lésion hémisphérique
déviation conjuguée des yeux du côté de la lésion cérébrale (le patient regarde sa lésion) avec un hémisyndrome du côté opposé
conséquences de l’oculomotricité lors d’une lésion du tronc
déviation conjuguée des yeux du côté opposé à la lésion tronculaire avec un hémisyndrome du même côté (le patient regarde son hémiparésie)
différencier atteinte centrale /périphérique du nerf facial
centrale : le front se contracte, la fermeture de l’oeil est possible présence d’une dissociation automatico-volontaire. (paralysie “mineur” mais plus grave !)
périphérique : le front ne se contracte plus (pas de plis) pas de fermeture de l’oeil (phénomène de bell)
conséquence d’une parésie du nerf IX
parésie du nerf glossopharyngien :
parésie de l’élevation du palais avec déviation de la luette du côté sain
voix nasonnée et troubles de la déglutition
quelles atteintes de nerfs crâniens sont presques toujours périphériques ?
nerf auditif (nerf VIII) manifesté par une hypoaccousie nerf laryngé réccurent (nerf X)
différencier atteinte centrale /périphérique du nerf spinal accessoire (nerf XI)
central : atrophie avec hémisyndrome moteur associé
périphérique : atrophie sans hémisyndrome moteur
différencier atteinte centrale /périphérique du nerf hypoglosse
central : déviation de la langue du côté malade
périphérique : déviation de la langue du côté malade avec atrophie ou fasciculations de la langue
quels nerfs crâniens sont issus du mésencéphale?
nerf occulomoteur (III) nerf trochléaire (IV)
quels nerfs crâniens sont issus du pons ?
nerf trijumeau (V) nerf abducens (VI) nerf facial (VII) nerf auditif /vestibulaire (VIII)
quels nerfs crâniens sont issus du bulbe ?
nerf glossopharyngien (IX) nerf vague (X) nerf accessoire (XI) nerf hypoglosse (XII)
quels nerfs crâniens ne croisent pas et ont des manifestions ipsilatérales ?
nerfs V VII XII (trijumeau, facial, hypoglosse)
manoeuvre de Halmagyi et syndrome associé
head impulse/ head trust
normal si les yeux du patient reste fixés
positif : perte brève de la fixation visuelle
de l’examinateur, suivi de saccades correctrices
indique un reflexe vestibulo-occulaire absent
manoeuvre de Hallpike
tourner la tête du patient à 45 degrés vers la droite puis le coucher brusquement jusqu’à une inclinaison de la tête de 30 degrés
positif : si apparition d’un vertige et d’un nystagmus conjugué transitoire après latence
indique un vertige paroxystique positionnel bénin
quelles sont les causes communes et moins communes de neuropathies focales du membre supérieur ?
communes :
syndrome du canal carpien et compression du canal cubital (nerf ulnaire)
moins communes : compression du nerf radial au niveau de l’aisselle , compression du nerf accessoire ulnaire ou compression du nerf long thoracique
quelles sont les causes communes et moins communes de neuropathies focales du membre inférieur ?
compression du nerf peronier et nerf cutanée de la cuisse au niveau du ligament inguinal
compression des nerfs interdigitaux
moins communes : compression du nerf sciatique, du tunnel tarsal, du canal d’alcock
quel symptome permet d’exclure un syndrome radiculaire et de confirmer une atteinte médullaire ?
la dissociation de la sensibilité suite à une lésion unilatérale
perte de la proprioception du côté de la lésion et perte de la sensation à la douleur et à la température du côté opposé
quels sont les causes principales d’hypotension intracrânienne ?
post-péridurale / ponction lombaire
ou suite à un trauma rachidien ou spontané
symptomes présents dans le syndrôme méningé
position en chien de fusil
nausées et vomissements
raideur douloureuse de la nuque
symptomes présents dans l’hypertension intracrânienne
prédominance en décubitus, le matin au réveil
nausées et vomissements en jet le matin au réveil
flou visuel et oedème papillaire en fond d’oeil
symptômes présents dans l’hypotension intracrânienne
prédominance en orthostatisme
nausées après un orthostatisme prolongé
acouphènes, troubles “fonctionnels” divers
quels sont les principaux drapeaux rouges pour le contexte des céphalées
grossesse et post-partum début > 50 ans HIV et immunosuppression anticoagulation (+ év. traumatisme) Cancer et baisse de l'état général
quels sont principaux drapeaux rouges pour le type de céphalées
céphalée nouvelle ou différente, décrite comme la pire
en coup de tonnerre, explosive
déclenchée ou agravée par l’effort , un valsalva ou la position
les neuropathies focales découlent principalement …
de contraintes mécaniques
les mononeuropathies multiples découlent principalement…
de l’ischémie et des infections
deux groupes de polyneuropathies :
PNP longueur dépendantes, distales (surtout minf) surtout atteinte métabolique
PNP non longueur dépendantes, proximale et distale (peut atteindre tronc et nerfs crâniens) surtout atteinte inflammatoire
neuropraxia
nerve injury type I
bloc de conduction
temporary loss of motor and sensory function due to blockage of nerve conduction, usually lasting an average of six to eight weeks before full recovery.
Axonotmesis
nerve injury type II III and IV
axone endommagé et endonerve intact (II)
axone et endonerve endommagé mais périnerve intact (III)
seul l’épinerve est intact (IV)
Neurotmesis
nerve injury type V (loss of continuity) and VI (combination)
quel est le symptome moteur le plus fréquent lors d’une polyneuropathie ?
parésie des loges antéro-externes des jambes se traduisant par un steppage
dans quel cas propose t on une biopsie nerveuse ?
NP qui n’ont pu être classées par l’ENMG
formes rares de neuropathie héréditaire
devant un tableau douloureux et invalidant de début récent,
ou qui continue à progresser (vasculite ou amylose ?)
la manoeuvre de Lasègue permet d’identifier ..
la sciatalgie (niveaux L5 et S1)
la manoeuvre de Lasègue inversée permet d’identifier …
la cruralgie (niveaux L3 et L4)
comment différentier un syndrome vertébral, d’un syndrome radiculaire ?
le syndrome vertébral conduit à une contracture paravertébrale et une limitation de la mobilité
le syndrome radiculaire est irritatif (en relation avec les manoeuvres d’étirement ) et déficitaire (ROT, force musculaire ou sensibilité
claudications neurogènes
Radiculalgie, troubles sensitifs ou moteur des membres
inférieurs apparaissant Lors de la marche ou en position debout Dépendant de la posture
Lié au canal lombaire étroit
(DD claudication artérielle)
causes du syndrome de la queue de cheval
compression aigue suite à une hernie discale, fracture sur métastase osseuse ou trauma
drapeaux rouges dans les atteintes radiculaires
urgences immédiates
déficit moteur m0 m1 m2 m3 apparaissant en moins de 24 h
rétention urinaire
perte de selles ou d’urines
trauma à haute énergie
urgences différées :
signes d’alertes néoplasiques ou infections
quels sont les critères pour un avis chirurgical pour lombalgies ou radiculalgies et claudications neurogènes ?
symptomes d’une durée supérieure à 6 mois (lombalgies) ou 3 mois (radiculalgie, claudications)
quelles signes et maladies rechercher dans le contexte de “drapeaux rouges” céphalées ?
anomalies neurologiques au niveau des yeux
maladie de Horton
méningite (notamment méningocoques)
HIV
caractéristiques de la migraine épisodique
céphalées durant 4 à 72 heures
min 2/4 (unilatérale, pulsatile, modérée à sévère, aggravée par les activités de routine)
+ min 1/2 (nausées, vomissements, photophonophobie
caractéristiques des céphalées de tension
céphalées durant 30 minutes à 7 jours
min 2/4 (bilatérale, a type de pression/d’étau, légère à moyenne, non aggravée par les activités de routine
PAS de nausée, vomissement, photophonophobie (combinée)
quelles signes orientent plutôt vers un vertige d’origine centrale
patient n'arrive plus à marcher du tout nystagmus diplopie associée hoquet début soudain
quelles signes orientent plutôt vers un vertige d’origine périphérique
hypoaccousie, tinnitus
vomissements
headtrust ou hallpike positif
syndrome alterne définition et structure atteinte
présence du côté de la lésion de signes d’atteinte d’un ou plusieurs nerfs crâniens et de l’autre côté de la lésion par des signes d’atteintes d’une voie longue, pyramidale, sensitive ou cérébéleuses
atteinte centrale du tronc cérébral
définition crise
Crises: Phénomène d’expression clinique de décharges électriques paroxystiques dans les neurones
définition épilepsies
1 crise + prédisposition à récidiver >60% / 10ans
(imagerie, EEG), ou ≥2 crises non provoquées
version de la tête dans l’épilepsie
forcée et soutenue pendant plus de 5 secondes
avant la généralisation indique un foyer controlatéral
automatismes unilatéraux dans l’épilepsie
indiquent un foyer ipsilatéral
différencier crise d’épilepsie et psycogenic nonepileptic seizures
les yeux sont quasiment toujours ouverts dans la crise d’épilepsie
et toujours fermés avec résistance à l’ouverture dans la crise psychogenique
syndrome cérébelleux
Ensemble des signes cliniques liés à
l’atteinte du cervelet ou des voies
cérébelleuses
division fonctionnelles du cervelet
vestibulocervelet : lobe flocculo-nodulaire, impliqué dans l’équilibre.
spinocervelet : pyramide et vermis , afférences de la moelle épinière, exécution des mouvements proximaux
pontocervelet : hémisphères , plannificiation et initiation des mouvements distaux et précis
vascularisation du cervelet
par trois artères
SCA (superior cerebrellar artery) issu du tronc basilliare
AICA (antero-inferior cerebellar artery) issu du tronc basilliaire
PICA (postero-inferior cerebellar artery) issu des artères vertébrales
troubles de fonction du cervelet : ataxie statique vs ataxie cinétique
ataxie statique : dysfonction de la stabilité des postures axiales/proximales, tonus, réflexes
ataxie cinétique : dysfonction de la coordination temporo-spatiale
syndrome cérébelleux statique (ataxie cérébelleuse stat) structures touchées et signes
vermis , lobe antérieur, noyaux globosus et emboliformes
instabilité axiale avec romberg négatif
danse des tendons
élargissement du polygone de sustentation
marche ébrieuse
.
syndrome cérébelleux cinétique :(ataxie cérébelleuse cinétique) structures touchées et signes
hémisphères, noyau dentelé, afférences et efférences
dysmétrie ex :hypermétrie (doigt-nez, talon/genou)
dysynergie cérébelleuse (décomposition / crochetage du mouvement)
Dys(a)diadochocinésie
rebond pathologique
hypotonie, flaccidité
syndrome vestibulo-cérebelleux
composé d’un syndrome postural avec une latéropulsion ipsilatérale et une incapacité à tenir debout et d’un syndrome occulomoteur avec mouvement de dérive ipsilatéral, nystagmus ou anomalies des saccades
syndrome de wallenberg
atteinte hémorragique ou ischémique du territoire vascularisé par l’artère cérébelleuse postéro-inférieure causant un syndrome alterne
atteintes aigues du cervelet
AVC cérébral, syndrome de wallenberg, hémorragie cérébelleuse, gayet-Wernicke
atteintes subaigues du cervelet
SEP, toxique (mercure, toluène, solvants) tumeurs, paranéoplasie, malformations de la charnière cervico-occipitale
atteintes chroniques du cervelet
alcool, SEP avancée, carence en vitamine E, hypothyroïdie, ataxies hériditaires (maladie de Friedreich) , sidérose superficielle
syndrome de gayet wernicke : cause et triade
carence en vitamine B1 (thiamine) chez un patient ethylique ou dénutri
triade : troubles occulomoteurs, confusion, ataxie
syndrome de gayet wernicke : aspect à l’IRM et traitement
augmentation du signal T2 en FLAIR aux niveaux des troisième et quatrième ventricule des corps mamillaire et autour de l’aqueduc
toujours administrer thiamine avant le glucose !
diagnostic clinique de la maladie de Parkinson
association de 2/3 signes principaux :
bradykinésie, tremblements, rigidité
avec dans les cas avancés : troubles et instabilité posturale, troubles de la marche et blocages
attention l’atteinte est asymétrique ! si symétrique, penser à autre chose
quelles maladies et syndromes peuvent causer un parkinsonisme?
maladie de Parkinson, complications médicamenteuses (neuroleptiques,lithium, anticalciques) démence à corps de Lewy, atrophie multi-systémique, paralysie supranucléaire progressive
stade prodromal de la maldie de Parkinson
50% de troubles du sommeil paradoxal
tremblements essentiels définition et exclusions
tremblements des deux membres supérieurs
associés à d’autres tremblements
sans autres signes neurologiques, psychogènes, de fonction,ou isolé de la voix, langue, menton ou jambe
différentier tremblement essentiel des tremblements dans Parkinson
les tremblements isolés sont présents surtout quand on maintient une pose ou que l’on fait une action et très peu au repos, se concentre sur le MS et la tête, ont une histoire familiale, et sont sensibles à l’alcool
les tremblements de Parkinson touchent les patients à partir de 60 ans surtout au repos et très peu lors d’actions, il n’y a pas d’histoire familiale, pas de sensibilité à l’alcool et la distribution est asymétrique.
traitements tremblement essentiel vs tremblements de Parkinson
Parkinson : Levodopa ev propanolol
tremblement essentiel : propanolol et primidone
différence entre LCR de patients avec méningite pyogène, TBC ou virale
virale liquide clair, opalescnet avec > 50% de glucose (les virus ne consomment pas de sucre) avec moins de 1000 cellules par microlitres partagées entre lympho et mono
Pyogène liquide trouble avec <50% de glucose, plus de 1000 cellules par microlitres et quasiment que des polymorph
Tbc : liquide clair ou a peine trouble avec < 50% de glucose moins de 1000 cellules / microlitre partagés entre lympho et polymorph
comment différencier par une seule valeur , les méningites bactériennes et virales
par le lactate dans le LCR
>3.5 mmol/L bactérien
<3.5 mmol/L viral
quelle est la cause la plus fréquente de méningites aseptiques ?
entérovirus
traitement de l’encéphalite à tiques
ils ne l’ont pas !
ne pas confondre avec la maladie de Lyme
encéphalites de l’hôte immunosupprimé
listériose, leucoencéphalopathie au VIH, leucoencéphalopathie multifocale progressive, human herpes 6 virus
causes de vertiges aigus périphériques
vertige paroxystique positionnel bénin
déficit vestibulaire brusque (névrite vestibulaire)
maladie de menière
migraine vestibulaire
causes de vertiges aigus centraux
AVC, SEP, tumeur, migraine de type basilaire, médicamenteuse ou toxique
caractéristiques déficit vestibulaire brusque
vertiges et nystagmus constants horizonto-rotatoires (battant du côté sain) avec syndrome vestibulaire harmonieux
hallmagyi positif
caractéristiques du vertige paroxystique positionnel bénin
vertiges et nystagmus brefs au changement de position
manoeuvre de Hallpike positive
difference between upper motor neuron lesions and lower motor neuron lesions
UMN : (arrow up)
spastic, hypertonic, hyperreflexic, disuse atrophy, positif babinski sign
LMN : (arrow down)
Flaccid, hypotonic, hyporeflexic, denervation atrophy, negative babinski sign
signe de Lhermitte
Le Signe de Lhermitte est une sensation de décharge électrique parcourant le rachis et les jambes lors de la flexion de la colonne cervicale. C’est le reflet d’une atteinte centrale des voies proprioceptives.