NAUT Flashcards

1
Q

(Nautique) Le COS doit avoir en permanence à l’esprit…

A

D’assurer la sécurité de son personnel en limitant l’engagement en surface des primo-intervenants aux situations de sauvetage.

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2
Q

Le réseau fluvial BSPP

A
  • 130km de voies navigables
  • 1 fleuve (La Seine)
  • 1 rivière (La Marne)
  • 5 canaux (Saint-Denis, Saint-Martin, Saint-Maur, l’Ourcq et Chelles)
  • 2 tunnels navigables (Saint-Martin et Saint-Maur)
  • écluses (15 à 30min de franchissement)
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3
Q

Le courant correspond…

A

À un déplacement de l’eau caractérisé par une direction, une vitesse et un débit.

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4
Q

Le courant est lié :

A
  • aux aménagements du fleuve qui sont parfois immergés et invisibles depuis la surface
  • au volume des précipitations
  • à la régulation des débits qui sont contrôlés par les services d’exploitation
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5
Q

Le courant (risques) :

A
  • favorise la noyade
  • augmente le risque de blessures (objets charrier)
  • favorise la dérive et les collisions d’embarcations
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6
Q

Température de l’eau :

A
  • en moyenne entre 10 et 15 degrés
  • peut dépasser les 20 degrés en période estivale
  • peut descendre en dessous des 5 degrés en période hivernale
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7
Q

Les berges sont constituées :

A
  • de quais aménagés
  • de quais hauts sans accès direct au fleuve
  • de zones végétalisées
  • d’ouvrages sur pilotis
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8
Q

3 grandes activités prédominent sur les voies navigables :

A
  • transport de fret
  • transport de personnes
  • activités sédentaires
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9
Q

Nombres de passagers et types d’activités pour le transport de personnes :

A

8 millions de passagers annuel sur environ 80 bateaux.

  • promenades touristiques et de plaisance
  • croisières avec hébergement
  • navettes fluviales
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10
Q

Les activités sédentaires sur le domaine fluvial engendrent différents types de risques :

A
  • technologique
  • pour les personnes
  • bâtimentaire
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11
Q

Le risque technologique (activités sédentaires) est lié à la nature :

Les conséquences d’un tel événement peuvent se propager par effet domino sur :

A
  • des activités industrielles exercées sur les ports et les quais, en raison de la présence d’établissements classés SEVESO
  • des marchandises transportés sur le fleuve

  • la sécurité des personnes
  • la pollution de l’air ou de l’eau
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12
Q

Le risque pour les personnes (activités sédentaires) est directement lié à l’exploitation du fleuve, à l’accessibilité des quais et à leurs activités, il est plus particulièrement engendré par :

A
  • la présence de bateaux-logements
  • l’exploitation d’établissements recevant du public (établissements flottants)
  • la piétonisation des berges
  • les grands rassemblements événementiels (marathon, etc…)

Il est principalement constitué par la chute de personnes dans l’eau

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13
Q

Le risque bâtimentaire (activités sédentaires) est constitué par une centaine d’ouvrages (ponts et écluses) . Associé à la densité du trafic fluvial, il favorise la survenue d’accidents de navigation pouvant avoir des conséquences sur :

A
  • la sécurités des personnes
  • la pollution de l’environnement
  • la continuité de l’activité économique fluviale
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14
Q

Le risque naturel se matérialise par la montée des eaux sous 3 formes :

A
  • débordements (crue)
  • remontées de nappe phréatique
  • fortes précipitations locales et ponctuelles
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15
Q

Ces événements météorologiques se caractérisent par une cinétique plus ou moins rapide ayant pour conséquences :

A
  • la mise en danger des personnes piégées par la montée des eaux
  • la survenue de pollutions aquatiques
  • l’instabilité des embarcations amarrées
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16
Q

Les spécialistes nautiques peuvent intégrer d’autres domaines d’appui dans leur manœuvre comme :

A
  • les spécialistes RSMU pour les manœuvres de force ou la sécurisation des embarcations
  • les spécialistes CYNO pour la recherche de personnes tombées à l’eau
  • les spécialistes IMP pour les transferts verticaux (égouts)
  • les spécialistes NRBC pour les interventions en milieu pollué (pose de barrage, décontamination des plongeurs)
  • les spécialistes ELD pour les cheminements sur de longues distances en chantier souterrain ou lors des feux de bateaux
  • les moyens de commandement des appuis
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17
Q

Sur intervention, la police fluviale est en charge de…

A

La régulation et du contrôle de la navigation

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18
Q

Une des missions des chefs d’agrès et officiers nautiques consiste à faciliter :

A
  • les relations entre le chef d’intervention de la police fluviale et le COS
  • l’intégration des moyens de la police fluviale dans la manœuvre du COS
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19
Q

Les principaux acteurs des voies navigables sont :

A
  • la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’île de France (DRIEA), chargée des avis techniques sur les embarcations
  • les voies navigables de France (VNF), chargées de la gestion du chenal et du trafic
  • le service des canaux de la ville de Paris
  • Ports de Paris

Ces acteurs peuvent être contactés par la police fluviale

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20
Q

Définition mise en sécurité en cours d’eau

A

Action qui consiste à extraire, en l’accompagnant une personne en surface. Cette action peut être réalisée par les primo-intervenants ou les spécialistes NAUT.

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21
Q

Définition sauvetage en cours d’eau

A

Action qui consiste à extraire une personne sous l’eau ou en surface et en détresse. Cette action peut être réalisée par les primo-intervenants ou les spécialistes NAUT.

22
Q

Le point de transfert est un lieu qui permet :

A
  • au sauveteur ayant réalisé un sauvetage d’extraire la victime de la zone d’exclusion en utilisant au mieux les aménagements existants
  • à un équipage nautique de pouvoir réaliser en toute sécurité le débarquement d’une victime depuis une embarcation vers la berge
  • à des moyens terrestres de s’engager dans la zone d’exclusion
23
Q

Dans le cadre des missions de sauvetages, les CS sont dotés :

A
  • une ligne de jet par EP
  • un KESA par CS disposant de plans ou de cours d’eau sur son secteur de compétence
24
Q

La ligne de jet se compose :

A
  • d’une corde flottante de 25m
  • d’un sac de transport
25
La ligne de jet permet :
- à une victime consciente de se maintenir seule en surface - au sauveteur de réaliser le sauvetage sans s’engager dans l’eau
26
Le KESA est destiné à être utilisé :
- avant l’arrivée des spécialistes SIA ou SIS - lorsque que les lignes de jet en dotation ne peuvent pas être employées - en complément des lignes de jet
27
Le KESA est mise en œuvre par … . Le chef d’agrès doit désigner comme sauveteur … .
- L’équipage d’un EP - le personnel présent qui dispose des meilleures qualités aquatiques
28
Les domaines d’expertise et de compétence des spécialistes nautiques concernent :
- les cours et les plans d’eau ainsi que leur exploitation - les réseaux immergés et semi-immergés (égouts, stations d’épurations…) - les embarcations et les établissements flottants à quai ou en navigation - les activités sur les voies d’eau et les berges
29
Les spécialistes nautiques sont organisés en 3 niveaux tactiques :
- équipe SIA ou SIS - groupe nautique - section nautique
30
L’équipe SIA ou SIS est dimensionnée pour réaliser les missions suivantes :
- sécurité nautique - reconnaissances en surface - reconnaissances/recherches subaquatiques simples
31
Le groupe nautique est dimensionné pour réaliser les missions suivantes :
- feux, explosions ou accidents avec bateaux sans passager - interventions sur les bateaux sans passager en détresse - travaux subaquatiques d’urgence - montée en puissance des opérations de reconnaissance / recherches subaquatiques - interventions en volumes inondés - interventions en milieu pollué
32
La section nautique est dimensionnée pour réaliser les missions suivantes :
- Feux, explosions ou accidents avec bateaux avec passagers - interventions sur les bateaux avec passagers en détresse
33
La réussite des interventions nautique repose sur :
- l’analyse tactique de la situation - la reconnaissance élargie des berges - l’anticipation des demandes de moyens spécialisés - l’engagement massif et rapide des équipes nautiques pour extraire les nombreuses victimes à l’eau - le zonage de l’intervention - la coordination des moyens inter-service - la maîtrise des communications
34
Mesures générales préparatoires à l’engagement des spécialistes nautiques :
- localiser et préciser : adresse réelle de l’intervention, lieu et rive, confirmer rapidement par radio l’emplacement exact (définir une ZDI si l’embarcation est mobile) - sécuriser : l’engagement des intervenants (équiper de gilet de sauvetage le personnel engagé à proximité immédiate des berges ou sur le bateau) - reconnaître : largement les berges sur les 2 rives (afin de rechercher les personnes qui pourraient être réfugiées dans l’eau le long des quais, échelles ou se maintenant sur les amarres des bateaux) - identifier : Les accès aux quais pour les véhicules terrestres et le point de transfert de proximité
35
Mesures générales de sécurité sur un bateau ou à proximité des voies d’eau
Porter un gilet de sauvetage
36
Mesures générales de sécurité sur une surface gelée
- amarrer le sauveteur - intimider un dispositif ou un positionnement permettant d’augmenter la surface portante
37
Mesures générales de sécurité sur un bateau à quai
- contrôler la solidité de l’amarrage - vérifier la solidité et la stabilité des passerelles - créer un unique point de passage pour l’accès du personnel - contrôler les accès à l’aide d’un TGR - alléger l’équipement du personnel
38
Mesures générales de sécurité sur un feu de bateau
- un personnel équipé de la TDF avec ARI qui tombe à l’eau reste en surface plusieurs minutes - l’ARI coiffé protège les VA des équipiers et permet de limiter le risque de noyade - éviter la surcharge des passerelles par les établissements
39
Mesures générales de sécurité en zone inondée
- privilégier la traction des ESI à pied par un ou deux hommes (meilleure stabilité) - la capacité d’une ESI est limitée à 8 personnes
40
Pour une personne tombée en cours d’eau, les risques pour les sauveteurs sont :
- hypothermie - hydrocution - noyade - blessures - collision avec un bateau en navigation - collision avec un objet dérivant
41
Pour une personne tombée en cours d’eau, les facteurs aggravants sont :
- les difficultés à recueillir des informations - les conditions propres de l’environnement aquatique (vitesse élevée du courant, température basse, densité du trafic fluvial, présence d’ouvrage d’art, berges difficilement accessible) - victime éloignée des berges - étendue de la zone de recherche - présence de plusieurs victimes - difficultés à connaître l’effectif précis du public initialement embarqué - intervention de nuit
42
En cas de découverte d’une victime décédée (intervention nautique) :
- l’extraction n’est pas une mission du ressort de la BSPP - la victime doit être conservée dans l’eau pour les besoins de l’enquête
43
Lors d’une intervention sur un bateau, les risques pour les sauveteurs sont :
- la chute accidentelle - être bloqué à l’intérieur de l’embarcation - être bloqué entre la coque et le quai - noyade - blessure
44
Lors d’une intervention sur un bateau, les facteurs aggravants sont :
- la nature de l’embarcation (présence et nombre de passagers, type de public, type de cargaison, dimensions) - le bateau dérivant - les conditions propres à l’environnement aquatique (vitesse du courant, densité du trafic fluvial, présence d’ouvrage d’art, berges difficilement accessible, caractéristiques de la voie d’eau, intervention de nuit ou par temps de brouillard, paquebots fluviaux ne pouvant accoster que sur des sites d’escale spécifiquement dédiés)
45
Lors d’une intervention pour feu de bateau, les risques pour les sauveteurs sont :
- la chute accidentelle - être bloqué à l’intérieur de l’embarcation - être bloqué entre la coque et le quai - la noyade - les blessures
46
Lors d’une intervention pour feu de bateau, les facteurs aggravants sont :
- la nature de l’embarcation (présence et nombre de passagers, type de public, type de cargaison, dimensions, bateau dérivant) - le positionnement du bateau (risque de propagation aux autres bateaux) - les difficultés d’accès (sur les berges pour les EP, sur et dans l’embarcation pour le personnel) - les difficultés d’alimentation - l’absence de bateau pompe - les conditions de l’environnement aquatique - le potentiel calorifique important - la présence de bouteilles de gaz - les barrages de fluides situés à distance et difficilement localisables - l’intervention de nuit ou par temps de brouillard
47
Lors d’une intervention en zone inondée, les risques pour le sauveteurs sont :
- l’hypothermie - la chute - la noyade - les blessures
48
Lors d’une intervention en zone inondée, les facteurs aggravants sont :
- les aménagements urbains invisibles car noyés - les aménagements urbains dégradés - la vitesse élevée du courant - le niveau de l’eau - la température de l’eau - l’intervention de nuit - la qualité de l’eau (présence d’hydrocarbures, etc…)
49
Composition du KESA
- sac de conditionnement et de portage - gilet de sauvetage à déclenchement manuel - paire de palmes réglables - masque de nage - lampe à éclats - corde flottante de sécurité de 50m avec mousquetons à grande ouverture
50
Lors de la mise en œuvre du KESA, le chef d’agrès doit :
- apprécier la vitesse du courant pour anticiper la dérive du sauveteur et de la victime - désigner le point de mise à l’eau - contrôler l’amarrage du sauveteur - contrôler l’absence de bateau en navigation et commander l’engagement du sauveteur - identifier et désigner un point de transfert
51
Lors de la mise en œuvre du KESA, le sauveteur doit :
- rejoindre le point de mise à l’eau désigné - s’équiper en utilisant tous les matériels du kit - s’amarrer à la corde flottante - se mettre à l’eau progressivement - rejoindre et saisir la victime - déclencher son gilet de sauvetage - rejoindre la berge