MS1 Flashcards

1
Q

Lorsque vous voulez décrire et vérifier la mobilité d’une cicatrice ;

  1. Comment placer vous le patient?
  2. Comment vous placer vous?
  3. Quelle procédure effectuer vous?
  4. Quel serait l’indication d’un test positif?
  5. Quelles serait les CI à cette manoeuvre?
A
  1. Le membre du patient est positionné de façon à ce que la
    cicatrice soit bien exposée et facilement accessible à l’évaluateur.
  2. Pour l’évaluation de la mobilité, l’évaluateur place ses deux pouces d’un côté de la cicatrice et les deux majeurs de l’autre côté de façon à pouvoir pincer la cicatrice entre le pouce et l’index.
  3. noter la longueur, la texture, la présence de points de suture ou d’agrafes, l’état de la cicatrisation de même que les signes d’infection (ex : gonflement, écoulement)
    en pinçant de chaque côté, soulever la cicatrice et effectuer des déplacements de peau dans le sens de la longueur, perpendiculairement et en étoile.
  4. Présence d’adhérences sous-cutanées qui se manifestent par une difficulté à déplacer la peau dans une amplitude aussi grande que la même région du membre opposé. L’observation d’un cordon ou la présence d’une dépression à la partie centrale de la cicatrice est aussi une indication de la présence d’adhérences au plan sous-cutané.
  5. Plaie pas bien fermée, infection, présence d’agraphes.
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2
Q

Lorsque vous faites l’observation des signes trophiques ;

  1. Comment placez-vous le patient?
  2. Quelle est votre position?
  3. Quelle procédure effectuez-vous?
A
  1. S’effectue souvent en même temps que l’examen postural en position debout. Peut être fait dans toute autre position confortable pour le patient et permettant une bonne visualisation de la région examinée.
  2. En position confortable.
  3. Observer changement de coloration/texture et comparer. Vérifier T° en placant la face dorsale de la main. Observer les signes d’oedème.
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3
Q

Comment pouvez vous objectiver un oedème observé aux membres inférieurs?

  1. Comment placer le patient?
  2. Quelle est votre prosition?
  3. Quelle est la procédure?
  4. Quelle est l’indication d’un test positif?
A

Mesure circonférentielle à l’aide d’un ruban à mesurer.

  1. Décubitus dorsal, jambes allongées et bien détendues.
  2. Debout, du côté de la jambe à mesurer
  3. Identifier l’interligne articulaire latérale du genou ou l’extrémité de la tête de la fibula et effectuer une marque avec un crayon. De ce point fixe, marquer la cuisse aux 5 cm, 10 cm, 15 cm,20 cm et 25 cm. Faire de même au niveau de la jambe soit aux 5 cm, 10 cm, 15 cm et 20 cm sous l’interligne.
  4. Différence significative ≥ à 1 cm entre le côté atteint et le côté sain.
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4
Q

Quelles anomalies posturales peuvent-être observées au membre inférieur?

A

Antéversion de la tête fémorale : En position debout, tout le membre inférieur apparait en rotation médiale, la patella est orientée médialement et parfois subluxée latéralement, « Toe-in » : diminution de l’angle de Fick (Magee, Figure 13-13), pronation sous-talaire entraînant une diminution de l’arche longitudinale médiale du pied.

 Rétroversion de la tête fémorale : En position debout, tout le membre inférieur apparait en rotation latérale, la patella est orientée latéralement, « Toe-out » : augmentation de l’angle de Fick, supination sous-talaire entraînant une augmentation de l’arche médiale du pied.

 Genu valgum : En position debout, le patient peut coller ses genoux ensemble et il reste une distance entre les malléoles médiales (fig. 12.7). S’accompagne souvent de pronation sous-talaire.

 Genu varum : En position debout, il y a plus de 2 largeurs de doigts entre les genoux lorsque les malléoles médiales sont collées (fig. 12.7).

 Torsion tibiale latérale : En position debout, la patella a une orientation normale avec une position « toe-out » du pied. En position assise, les pieds restent en position « toe-out ».

 Pieds plats : En position debout, le pied est en pronation, ce qui amène un affaissement partiel ou total de l’arche médiale du pied. Vu de l’arrière, le calcanéum est en valgus et la tête du talus de même que le naviculaire sont plus proéminents du côté médial. S’accompagne généralement d’une rotation (ou torsion) médiale du tibia ou de tout le membre inférieur. Hallux-valgus et varus de l’avant-pied (Magee, fig. 13-33) fréquents. (Magee, tableau 13-4). Pour un pied plat souple, l’affaissement de l’arche se corrige en non-mise en charge. Le pied plat rigide (plus rare) reste dans cette position même en soulevant le pied du sol.

 Pied creux : En position debout, le pied est en supination, ce qui amène une augmentation de l’arche médiale du pied. Vu de l’arrière, le calcanéum est en varus. Souvent observé conjointement avec un avant- pied en valgus (Magee, fig. 13-33) et d’une compensation en flexion plantaire du 1er orteil (ou premier rayon) (Magee, tableau 13-4). La mise en charge s’effectue sur le côté latéral du pied.

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5
Q

Comment pouvez-vous dépister une inégalité des MIs?

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
  4. Indication d’un test positif?
A

Allis Test

  1. Décubitus dorsal, hanches fléchies 45° et genoux fléchis
    90°, pieds en appui sur la table et à la même égalité.
  2. Debout 1) de côté ou à la tête de la table pour observer la longueur des fémurs et 2) face aux pieds du patient (au pied de la table) pour observer la longueur des tibias. La ligne de vision du physiothérapeute est à la hauteur de l’interligne articulaire des genoux.
  3. Le patient doit d’abord soulever les fesses du matelas et les redescendre pour équilibrer la position du bassin. En se plaçant dans la position (1) latéralement aux genoux du patient, l’évaluateur observe s’il y a un décalage des condyles fémoraux. Par la suite, dans la position (2) l’évaluateur place ses pouces sur l’interligne articulaire des genoux, juste latéralement au tendon rotulien, et observe la hauteur des pouces pour comparer la longueur relative des tibias.
  4. 1) Le décalage des condyles fémoraux suggère une inégalité de longueur des fémurs ou une anomalie de l’angle cervico- diaphysaire (coxa vara ou coxa valga). 2) Une différence de hauteur des pouces suggère une inégalité de longueur des tibias.
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6
Q

Quels tests (2) de la revue des systèmes vous permettent d’observer la mobilité articulaire aux MIs?

A

Body Torque

Squat

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7
Q

Quel test vous permet de dépister une déficience de mobilité articulaire des membres inférieurs principalement dans le plan transverse. (Mouvements du bassin, rotations hanches et genoux et pro/supination des pieds) ou une asymétrie de mise en charge?

Quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
  4. Quelle est l’indication d’un test positif?
A

Body Torque

  1. debout, pieds à la largeur des épaules.
  2. Debout face au patient
  3. Le patient effectue des mouvements de rotation maximale du tronc et du bassin alternativement vers la droite et la gauche.
  4. Diminution ou augmentation des amplitudes de mouvement
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8
Q

Que devrait-on observer normalement lors du body torque?

A

Typiquement, lors d’une rotation du tronc vers la gauche, la hanche gauche effectue une rotation médiale, le genou gauche effectue une extension et le pied gauche effectue une supination (augmentation de l’arche longitudinale médiale)

Du côté opposé, la hanche droite effectue une rotation latérale, le genou droit effectue une légère flexion et rotation latérale et le pied droit effectue une pronation (affaissement de l’arche longitudinale médiale).

On devrait aussi observer une dissociation des ceintures pelviennes et scapulaires de même qu’une rétroversion de l’aile iliaque du côté de la rotation et une antéversion de l’aile iliaque du côté controlatérale

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9
Q

Quel test vous permet de dépister une limitation d’amplitude des articulations du membre inférieur dans le plan sagittal, une diminution de force musculaire des extenseurs ou une perturbation de l’équilibre?

Quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
  4. Quelle est l’indication d’un test positif?
A

Squat en appui sur 2 pieds

  1. Debout avec les pieds à largeur des épaules.
  2. De face ou de côté par rapport au patient.
  3. Demander de prendre la position accroupie 1) en appui sur les orteils (talons décollés du sol) en gardant le tronc relativement à la verticale puis 2) en gardant les talons au sol avec le tronc incliné vers l’avant.
  4. L’amplitude des mouvements est limitée et le mouvement peut être effectué de façon asymétrique résultant en une mise en charge habituellement plus importante du côté plus mobile, plus fort ou moins douloureux. Le test (1) avec talons décollés du sol évalue davantage la mobilité en flexion des genoux alors que le test (2) avec talons maintenus au sol sollicite davantage la flexion dorsale des chevilles et la flexion des hanches.
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10
Q

Comment pouvez-vous dépister une rétraction des fléchisseurs de la hanche, du rectus femoris ou du tractus (bandelette) iliotibial?

  1. Quelle est la procédure?
  2. Quel serait l’indication d’un test positif?
A

Test de Thomas

  1. À partir de la position debout en appui sur l’extrémité de la table de traitement, l’évaluateur demande d’abord au patient de tenir le membre inférieur non évalué en position de flexion vers le thorax avec ses deux mains. Il lui demande ensuite de basculer vers l’arrière en décubitus dorsal alors qu’il soutient sa tête et son tronc pendant l’exécution du mouvement. Une alternative consiste à débuter en position de décubitus dorsal, hanches et genoux fléchis et talons en appui sur la table, puis soulever les fesses et les déplacer le plus proche possible du bout de la table. Le patient saisit ensuite le genou du membre non évalué et l’amène en flexion vers son thorax. La position finale de la hanche non évaluée est une flexion coxo-fémorale complète, environ 120° qui produit l’aplatissement de la lordose lombaire. La hanche du côté évalué est positionnée en extension. Il devrait y avoir un appui minimum de la cuisse postérieure sur la table de traitement de façon à ne pas entraver l’extension de la hanche.
  2. Pour le psoas, l’angle entre le tronc et la hanche est de moins de 5° d’extension. Pour le tractus iliotibial, l’angle est de plus de 0° vers l’abduction ou le tibia est en rotation latérale en comparant avec le côté sain. Pour le droit antérieur, la flexion du genou est inférieure à 90° selon Magee. L’expérience clinique démontre toutefois que les patients ont généralement un angle de 60-70 degrés de flexion, ce que l’on peut considérer dans les limites de la normalité.
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11
Q

Comment pouvez-vous dépister une rétraction des ischio-jambiers?

Quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
  4. Indication d’un test positif?
A

Test SLR 90-90

  1. Décubitus dorsal, hanche du côté évalué à 90° de flexion et jambe non testée allongée sur la table.
  2. Debout, du côté de la hanche testée.
  3. L’évaluateur place passivement le genou en extension maximale disponible à partir de la position de flexion. Il assure la stabilisation avec sa main proximale appuyée à la partie distale de la face antérieure de la cuisse et effectue l’extension avec sa main distale qui soutient le talon.
  4. Environ 20° d’amplitude de flexion ou plus au genou est généralement reconnu comme un manque de souplesse des ischiojambiers.
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12
Q

Comment pouvez-vous dépister une rétraction des fléchisseurs plantaires?

Quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
  4. Indication d’un test positif?
A

Pas de nom particulier pour le test. Évalue la souplesse des gastroc et soléaire.

  1.  Gastrocnemius : patient assis avec jambes allongées, les pieds dépassant le bout de la table. Le genou doit être en extension complète.
     Soléaire : patient en décubitus ventral, genou fléchi à 90°.
  2. Latéralement par rapport à la cheville évaluée.
  3. Le patient doit exécuter une flexion dorsale maximale. Avec une prise à la plante du pied, l’évaluateur exerce une pression pour produire un allongement maximum des fléchisseurs plantaire. Pour l’examen des
    gastrocnemius, il doit veiller à ce que le genou demeure en extension. Pour l’examen des gastrocnemius et du soléaire, il doit s’assurer que l’articulation sous-talaire demeure en position neutre.
  4. Angle de moins de 15-20° avec genou en extension (gastroc) et moins de 30° avec genou fléchi (soléaire).
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13
Q

Comment pouvez-vous dépister une déficience du contrôle de la stabilité de la hanche et de la force des muscles fessiers (abducteurs)?

Quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
  4. Indication d’un test positif?
A

Trendelenburg sign

  1. voir Magee p. 820 et les photos du cours théorique portant sur les concepts de base.
  2. De dos ou de face par rapport au patient de façon à bien voir les mouvements du bassin et du tronc.
  3. voir Magee, p.820. Notez que le pied de la jambe qui est soulevée doit quitter le sol.
  4. Normalement le bassin du côté opposé à la mise en charge demeure à l’horizontale ou s’élève légèrement. (Magee, fig. 11-98 A). L’abaissement du bassin du côté opposé à la mise en charge (Magee, fig. 11-98 B) ou une flexion latérale du tronc du même côté que la MEC suggèrent une faiblesse des abducteurs de la hanche ou un problème de contrôle neuromusculaire
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14
Q

Comment pouvez-vous dépister une déficience du contrôle de la stabilité dynamique du membre inférieur et de la force des muscles fessiers (abducteurs, extenseurs et rotateurs latéraux) et extenseurs du genou?

Quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
  4. Indication d’un test positif?
A

Squat sur un pied

  1. En équilibre sur un pied. Une table ou une chaise est placée à côté du patient pour lui permettre de prendre appui uniquement en cas de perte d’équilibre.
  2. De dos, de face et de côté par rapport au patient de façon à bien voir les mouvements du bassin et du tronc.
  3. L’évaluateur demande au patient d’effectuer un squat et de revenir à la position de départ sans appui des mains.
  4. Critères touchant l’exécution du mouvement :
    o La projection du genou (centre de la patella) n’est pas alignée avec le
    deuxième orteil – Le membre inférieur effectue une rotation médiale et une adduction de la hanche pendant la phase descendante du squat, ce qui produit une projection de la patella à l’intérieur du deuxième orteil à la position finale (souvent causé par une faiblesse des rotateurs latéraux et abducteurs de la hanche). Vu de face, le genou semble former un angle ouvert vers l’extérieur qu’on appelle « valgus dynamique ». Ce valgus n’est qu’apparent et est différent du valgus anatomique, qui lui est déterminé par la configuration osseuse. L’apparence de valgus est due au fait que la rotation médiale de la hanche expose en partie la face latérale du membre inférieur. Ce qui est perçu comme un valgus est en réalité la flexion du genou.
    o L’arche longitudinale médiale s’affaisse - le valgus du calcaneus s’accentue et la tête du talus du côté médial du pied est plus proéminente. Ces observations sont caractéristiques d’une pronation subtalaire avec le pied est fixe au sol qui est initié par la rotation médiale du membre inférieur entraînant le talus en rotation médiale.
    o Le bassin s’abaisse du côté opposé au membre en charge (adduction de la hanche ipsilatérale)
    o Le tronc s’incline du côté du membre en charge
    o Le tronc s’incline vers l’avant avec un angle de plus de 30° - utilisation
    prépondérante des extenseurs de la hanche
    o Le tronc reste près de la verticale (angle de moins de 30° dans le plan
    sagittal) – utilisation prépondérante des extenseurs du genou
    o Retrait postérieur du bassin du côté opposé au membre en mise en
    charge
    o Le genou et le tronc sont constamment en oscillation dans le plan
    frontal – le patient est toujours en situation d’équilibre précaire  Présence de douleur au cours du mouvement
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15
Q

Vous avez objectivé un manque de flexibilité des fléchisseurs de la hanche. Comment pouvez-vous les étirer passivement?

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
  4. Compensations à éviter?
A

Comme le test de thomas

  1. Position test de thomas, en décubitus dorsal en bout de table, la hanche non étirée en flexion maintenue par le patient avec ses deux mains et la hanche étirée en extension et bien relâchée.
  2. Placé du côté de la hanche en extension. La main proximale stabilise le bassin (aile iliaque antérieure) et la main distale est en appui à la partie distale de la face antérieure de la cuisse.
  3. Le physiothérapeute pousse passivement la cuisse vers la table dans la direction d’extension de la hanche. Il est possible de faire une technique de PNF * (contracter-relâcher) dans cette position.
  4. Extension lombaire, abduction et rotation latérale de la hanche
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16
Q

Vous avez objectivé un manque de flexibilité des ischios-jambiers. Comment pouvez-vous les étirer passivement?

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
A
  1. couché sur le dos, hanche fléchie à 90° et genou
    partiellement fléchi.
  2. Du côté de la hanche fléchie. Le support de la jambe est assuré par la main distale à la partie postérieure et distale. La main proximale effectue un contre appui à la cuisse distale antérieure.
  3. Le physiothérapeute étend progressivement le genou jusqu’à reproduire une sensation d’étirement à la face postérieure de la cuisse. Il est possible de faire une technique de PNF (contracter-relâcher) dans cette position.
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17
Q

Vous avez objectivé un manque de flexibilité du droit antérieur. Comment pouvez-vous l’étirer passivement?

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
A
  1. Même position du patient que pour l’étirage du psoas. (test de thomas)

2- Le physiothérapeute est du côté du membre étiré, mais plus près du genou.

  1. Le physiothérapeute stabilise la cuisse en appliquant une pression sur la cuisse distale en direction de la table (extension de la hanche). Il exerce ensuite une poussée sur la jambe distale dans la direction de la flexion jusqu’à ce qu’une sensation d’étirement soit ressentie à la face antérieure de la cuisse. Il est possible de faire une technique de PNF * (contracter-relâcher) dans cette position.
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18
Q

Vous avez objectivé un manque de flexibilité du tractus ilio-tibial. Comment pouvez-vous l’étirer passivement?

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
A
  1. Même position du patient que pour l’étirage du psoas
  2. Le physiothérapeute est en bout de table et fait face au patient.
  3. Le physiothérapeute fixe le bassin controlatéral du patient avec sa main controlatérale. Avec sa main ipsilatérale, il exerce une pression en direction médiale sur le côté latéral de la cuisse distale en s’assurant de conserver le maximum d’extension à la hanche et de flexion au genou. L’étirement est ressenti sur le côté latéral de la hanche et de la cuisse.
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19
Q

Vous avez objectivé un manque de flexibilité des adducteurs de la hanche. Comment pouvez-vous l’étirer passivement?

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure?
A
  1. couché sur le dos, jambe du côté étirée en extension.
  2. Du côté du membre inférieur étiré. La main distale saisit le membre au tiers proximal de la jambe et la main proximale effectue un contre-appui sur la crête iliaque ipsilatérale.
  3. Abduction passive de la jambe jusqu’à obtenir une sensation d’étirement à la partie médiale de la cuisse. La hanche doit rester en position neutre de rotation et dans le plan frontal (abduction pure).
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20
Q

Décrivez la procédure pour un Bilan par mise en tension sélective (METS) à la hanche.

A

1) L’évaluateur demande au patient de fléchir activement la hanche le plus loin possible en rapprochant son genou vers sa poitrine. Lorsque le patient atteint les limites du mouvement actif, il se relâche complètement. L’évaluateur vérifie ensuite l’amplitude passive et la sensation de fin de mouvement en exerçant une pression derrière la cuisse distale en direction de la poitrine du patient tout en fixant le bassin au niveau de l’aile iliaque avec sa main proximale pour empêcher la rétroversion.

2) Le patient est positionné avec la hanche et le genou à 90° de flexion. Le membre est supporté dans cette position par l’évaluateur. On demande au patient d’effectuer successivement une rotation latérale puis une rotation médiale. . À la fin des mouvements actifs, l’évaluateur demande un relâchement complet du patient puis exerce une pression pour vérifier les amplitudes passives et les sensations de fin de mouvement.

3) Le membre est ramené dans la position anatomique (jambes allongées). Dans cette position, l’évaluateur demande au patient d’effectuer successivement une abduction puis une adduction active de la hanche en s’assurant que les orteils pointent vers le plafond pour conserver la position neutre de rotation. Avant de faire l’adduction, la hanche opposée du patient doit être placée en abduction complète. L’évaluateur exerce une pression à la fin des amplitudes actives après avoir obtenu le relâchement complet du patient pour vérifier les amplitudes passives et la sensation de fin de mouvement.

4) À partir de la position neutre en décubitus ventral, l’évaluateur demande au patient d’effectuer une extension active de la hanche. Il saisit ensuite le membre en haut du genou et exerce une pression vers le haut après avoir obtenu un relâchement complet du patient pour vérifier l’amplitude passive et la sensation de fin de mouvement. L’évaluateur doit fixer le bassin en exerçant une pression verticale sur la fesse avec la main proximale avant d’effectuer le mouvement passif.

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21
Q

Vous voulez faire les mouvements résistés à la hanche.
Quelle serait :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Procédure pour chaque mouvement?
A
  1. Décubitus dorsal, hanche testée en position de repos soit : flexion 30°, légère abduction, légère rotation latérale, pied en appui sur la table.
  2. du côté de la jambe testée, un genou placé sous la cuisse distale du patient pour stabiliser la position. L’opposition au mouvement est appliquée au 1/3 distal du segment avec la main distale ou proximale selon le mouvement testé. L’autre main est habituellement utilisée pour stabiliser le bassin ou créer un contre appui.
  3. Demander au patient d’empêcher de déplacer son membre en opposant la force exercée par l’évaluateur. La force doit être appliquée progressivement (minimale au début et de plus en plus grande). La contraction doit demeurer isométrique (make test). Le patient doit :
    - Flexion : opposer le déplacement de la cuisse vers l’extension (la table). - Extension : opposer le déplacement de la cuisse vers la flexion (le plafond). L’autre main effectue un contre appui au niveau de l’épine iliaque antérosupérieure (vers la table).
    - Abduction : opposer le déplacement du membre en abduction par un appui au-dessus de l’interligne du genou dirigé vers l’adduction (l’intérieur). L’autre main effectue un contre appui en direction médiale sur la cuisse opposée pour stabiliser.
    - Adduction : opposer le déplacement du membre en adduction par un appui au-dessus de l’interligne du genou dirigé vers l’abduction (l’extérieur). L’autre main effectue un contre appui sur le bassin pour stabiliser au besoin.
    - Rotation médiale : opposer le déplacement de la jambe en rotation médiale par un appui au niveau de la malléole latérale dirigé en direction médiale (vers l’intérieur). L’autre main de l’évaluateur effectue un contre appui en direction latérale au niveau de la face médiale du genou.
    - Rotation latérale : opposer le déplacement de la jambe en rotation latérale par un appui au niveau de la malléole médiale dirigé en direction latérale (vers l’extérieur). L’autre main de l’évaluateur effectue un contre appui en direction médiale au niveau de la face latérale du genou.
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22
Q

Quelle serait l’indication d’un test positif pour la METS et l’évaluation des mouvements résistés?

A

METS : Douleur, amplitude de mouvement et résistance élastique à la fin du mouvement diminuée ou augmentée en comparant avec le côté sain ou avec des valeurs de référence.

Mvts résistés : Douleur et diminution de force en comparant avec le membre controlatéral sain. L’évaluateur doit noter l’intensité et la localisation de la douleur, de même que la quantité de force (cote sur 5).

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23
Q

Quel(s) test(s) pouvez-vous faire pour vous aider dans le diagnostic d’un abutement fémoro-acétabulaire?

A

Test de FABER, Test de flexion-adduction

24
Q

Quel(s) test(s) pouvez-vous faire pour vous aider dans le diagnostic d’une déchirure du labrum (hanche)?

A

FADDIR
Scour test
Test de flexion-adduction

25
Q

Quel(s) test(s) vous aident à poser un diagnostic d’arthrose de la hanche?

A

FABER
Squat bipodal (douleur partie postérieure de la hanche)
Histoire +++

26
Q

Quel(s) test(s) vous aident à poser un diagnostic d’instabilité antérieure de la hanche?

A

Prone instability test

27
Q

Décrivez la procédure pour le test FABER.

A

MAGEE P. 798
–> Physio place le patient en Flex, ABD, RL de la hanche (pied appuyé) et laisse tomber le genou Positif si
genou ne tombe pas sur la table ou au moins parallèle à l’autre membre ET dlr

–> MESURE : Mesurer la distance perpendiculaire entre la face latérale du genou et la table

28
Q

Décrivez la procédure pour le test de Flexion-adduction.

Quelle est la différence pour le scour test?

A

MAGEE P. 794

–> Physio place le genou en flex max sur la poitrine puis en adduction avec pression sur EIAS ipsi Positif si
reproduction de dlr et diminution d’amplitude d’adduction

–> on ajoute au test de flexion-adduction une compression dans l’axe du fémur Positif si reproduction de dlr et diminution d’amplitude d’adduction

29
Q

Décrivez la procédure pour le test FADDIR.

A

MAGEE P. 803

–> éval amène la hanche du patient en FX, ADD, RM puis l’étire (cercle) Positif si reproduction de douleur avec ou sans clic

** Important de bien supporter le membre pour éviter réaction d’appréhension du patient.

30
Q

Décrivez la procédure pour le prone instability test.

A

Patient en DV

L’évaluateur saisit la jambe du côté testé et fléchit le genou à 90 degrés. Il effectue ensuite une rotation latérale complète de la hanche et exerce une pression sur la partie postérieure du grand trochanter dans la direction antérieure et légèrement latérale, selon le degré de rotation latérale du patient.

31
Q

Quel(s) test(s) vous permettent de vérifier l’intégrité de la stabilité de l’articulation coxo-fémorale?

A

Distraction latérale

Distraction longitudinale

32
Q

Décrivez la procédure pour le test de distraction latérale de la hanche.

A

MAGEE P.826

Articulation placé en position de repos. Un oreiller est inséré entre la face latérale du genou et la table pour stabiliser la cuisse dans cette position.

–> éval fait une traction sur le membre avec sangles en direction latérale
Positif si amplitude excessive ou diminuée p/r à l’autre côté, soulagement dlr hanche

33
Q

Décrivez la procédure pour le test de distraction longitudinale à la hanche.

A

MAGEE P.795 ET 826

La hanche est en position de repos (30° de flexion et abduction et légère rotation latérale). Le genou peut être maintenu en flexion avec le pied en appui sur la table, ce qui exige moins d’effort de l’évaluateur pour supporter le poids du membre inférieur.

–> éval tire avec ses mains sur le fémur
Positif si amplitude excessive ou diminuée p/r à l’autre côté, soulagement dlr hanche

34
Q

Pour évaluer la mobilité de la hanche en flexion avec un goniomètre, quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Exécution?
  4. Points de repères anatomiques (Branche fixe, mobile et CA)?
  5. Normales?
  6. Compensations à surveiller?
  7. Autres outils qui peuvent être utilisés pour prendre la mesure?
A
  1. DD, membre inférieur allongé
  2. Debout, du côté du MI testé
  3. Flexion de la hanche, stabiliser le bassin pendant le mouvement et demander au patient de garder la position. Ensuite on prend la mesure. (Le bassin ne doit pas lever de la table) PRENDRE LA MESURE A LA HAUTEUR DES YEUX
  4. Centre articulaire : Grand Trochanter
    Branche fixe : parallèle à la table (du côté du tronc)
    Branche mobile : Face latérale de la cuisse et alignée vers le condyle fémoral latéral.
  5. genou fléchi : 110 à 130° , genou en extension : 70 à 90°
  6. ABD de la hanche : Tenseur du fascia lata
    Rotation latérale de la hanche : Sartorius
    Flexion de la hanche opposée ou flexion du tronc : Ilio-psoas
  7. Inclinomètre : Brassard autour de la cuisse, en latéral, extrémité inférieure
35
Q

Pour évaluer la mobilité de la hanche en extension avec un goniomètre, quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Exécution?
  4. Points de repères anatomiques (Branche fixe, mobile et CA)?
  5. Normales?
  6. Compensations à surveiller?
  7. Autres outils qui peuvent être utilisés pour prendre la mesure?
A
  1. DV
  2. stabilise l’iliaque ipsilatérale avant et pendant le mouvement
  3. extension de la hanche, stabiliser le bassin pendant le mouvement et demander au patient de garder la position. Ensuite on prend la mesure. (Le bassin ne doit pas lever de la table) PRENDRE LA MESURE A LA HAUTEUR DES YEUX
  4. Centre articulaire : Grand Trochanter
    Branche fixe : parallèle à la table (du côté de la table)
    Branche mobile : Face latérale de la cuisse et alignée vers le condyle fémoral latéral.
  5. 10 à 20° avec stabilisation du bassin, jusqu’à 30 si aucune stabilisation du bassin
  6. Extension lombaire : érecteurs du rachis
    Antéversion de l’aile iliaque : iliopsoas…?
  7. Ruban à mesurer : prendre la mesure entre le lit (planche de bois) et le pôle supérieur de la patella
36
Q

Pour évaluer la mobilité de la hanche en ABD ou en ADD avec un goniomètre, quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Exécution?
  4. Points de repères anatomiques (Branche fixe, mobile et CA)?
  5. Normales?
  6. Compensations à surveiller?
  7. Autres outils qui peuvent être utilisés pour prendre la mesure?
A
  1. DD
  2. stabilise l’iliaque ipsilatérale avant et pendant le mouvement.
  3. abduction ou adduction de la hanche, stabiliser le bassin pendant le mouvement et demander au patient de garder la position. Ensuite on prend la mesure. (Le bassin ne doit pas lever de la table) PRENDRE LA MESURE A LA HAUTEUR DES YEUX
  4. Centre articulaire : ligne joignant l’EIAS et la symphyse pubienne, localiser le centre de celle-ci puis aller 2,5 cm vers le bas et 2,5 cm vers l’extérieur
    Branche fixe : transversale et parallèle aux CS
    Branche mobile : centre de la cuisse et patella
  5. ABD avec genou en extension : 30 à 50° (plus grande si genou en flexion) ADD avec genou en extension : 20° et en flexion : 40°
  6. ABD: élévation de l’aile iliaque ipsilatérale au mouvement
    ADD : abaissement de l’aile iliaque contralatérale au mouvement
  7. Ruban à mesurer : distance perpendiculaire entre le condyle fémoral et la ligne centrale ou autre point
37
Q

Pour évaluer la mobilité de la hanche en RL ou en RM avec un goniomètre, quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Exécution?
  4. Points de repères anatomiques (Branche fixe, mobile et CA)?
  5. Normales?
A
  1. Assis
  2. stabilisaton du 1/3 distal de la cuisse (ou par le patient)
  3. rotation externe ou interne hanche, stabiliser la partie distale de la cuisse pendant le
    mouvement et demander au patient de garder la position. Ensuite on prend la mesure. (Le bassin ne doit pas lever de la table) PRENDRE LA MESURE A LA HAUTEUR DES YEUX
  4. Centre articulaire : patella
    Branche fixe : pendante
    Branche mobile : crête tibiale
  5. RL :40-50 RM: 50-60
38
Q

Vous voulez faire le bilan musculaire des fléchisseurs de la hanche. Quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Action?
  4. Chaque cote?
  5. Nerf et racines pouvant être responsable d’un manque de force?
A

Muscles : Psoas et iliaque
1. Position du sujet : Assis, les jambes pendantes au bord de la table. Le patient peut se tenir avec les mains pour stabiliser le tronc

  1. Position du thérapeute : Fait face au patient, les deux mains sur la cuisse juste proximal au genou. Physio pousse vers le bas, avec les bras parallèles à son propre tronc (utilise son poids pour résister le mvmt.)
  2. Action : Le patient fléchit la jambe jusqu’à la fin de l’amplitude de mouvement. Ne touche plus la table et maintient une position neutre.
    • Cote 5 : Complète toute l’amplitude de mouvement, résiste contre une force maximale.
    • Cote 4 : Complète toute l’amplitude de mouvement, résiste contre une force forte à modérée. Il peut y avoir une difficulté à la position finale du mouvement
    • Cote 3 : Complète toute l’amplitude de mouvement et maintient la position sans résistance.
    • Cote 2 : Patient couché sur le côté, jambe du haut supportée par le physio, tronc en alignement neutre, jambe du bas fléchie pour la stabilité. Physio est derrière le patient, supporte le genou d’une main et stabilise le bassin avec l’autre. Le patient complète toute l’amplitude de mouvement, sans gravité (couché sur le côté).
    • Cote 1 : Le patient est sur le dos, la jambe à tester est supportée par le physio juste en dessous du genou. Le physio palpe le muscle avec son autre main (médiale au sartorius). Contraction musculaire palpable, mais aucun mouvement visible.
    • Cote 0 : Aucune activité contractile palpable.
  3. Innervation : Branche directe du plexus lombaire pour le psoas – N. fémoral Racines : L2-L4
39
Q

Vous voulez faire le bilan musculaire des extenseurs de la hanche. Quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Chaque cote?
  4. Nerf et racines pouvant être responsable d’un manque de force?
A

Muscles : ischios-jambier et grand fessier

  1. Position du sujet : sur le ventre, se tient avec les mains sur le bord de la table.
  2. Position du thérapeute : Thérapeute du côté de la jambe à tester, la main qui résiste juste au- dessus de la cheville. L’autre main stabilise le bassin (grand bras de levier). Le test peut être fait avec la résistance au-dessus du genou (plus court bras de levier, ce test est moins demandant)
    • Cote 5 : Complète toute l’amplitude de mouvement, résiste contre une force maximale.
    • Cote 4 : Complète toute l’amplitude de mouvement, résiste contre une force forte à modérée. Il peut y
      avoir une difficulté à la position finale du mouvement
    • Cote 3 : Complète toute l’amplitude de mouvement et maintient la position sans résistance.
    • Cote 2 : Patient couché sur le côté, jambe du haut supportée par le physio, tronc en alignement neutre, jambe du bas fléchie pour la stabilité. Le physio est derrière le patient, supporte le genou d’une main et stabilise le bassin avec l’autre. Le patient complète toute l’amplitude de mouvement, sans gravité (couché sur le côté).
    • Cote 1 : Le patient est sur le ventre. Le thérapeute debout, à la hauteur des hanches. Palpe les ischios jambiers en profondeur à la tubérosité ischiatique puis palpe le grand fessier avec une bonne pression des doigts. Contraction musculaire palpable pour les deux muscles, mais aucun mouvement visible
    • Cote 0 : Aucune activité contractile palpable.
  3. Innervation : N. glutéal inférieur et N. tibial
    Racines : L5-S2
40
Q

Vous voulez faire le bilan musculaire des abducteurs de la hanche. Quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Chaque cote?
  4. Nerf et racines pouvant être responsable d’un manque de force?
A

Muscles : Petit et moyen fessier

  1. Position du sujet : Sur le côté, avec la jambe à tester sur le dessus. (Démarrer le test avec le membre légèrement étendu au-delà de la ligne médiane et le bassin tourné légèrement vers l’avant). La jambe du bas est fléchie pour la stabilité
  2. Position du thérapeute : Thérapeute derrière le patient, une main stabilise le bassin. La main qui offre la résistance au-dessus de la cheville. (Le test peut être fait ave la résistance au- dessus du genou, plus court bras de levier. Ceci peut permettre de distinguer une cote 5 d’une cote 4)
    • Cote 5 : Complète toute l’amplitude de mouvement, résiste contre une force maximale.
    • Cote 4 : Complète toute l’amplitude de mouvement, résiste contre une force forte à modérée. Il peut y avoir une difficulté à la position finale du mouvement
    • Cote 3 : Complète toute l’amplitude de mouvement et maintient la position sans résistance.
    • Cote 2 : (1) décubitus latéral, le patient réussit la moitié de l’amplitude de mouvement.
      (2) patient sur le dos, thérapeute du côté de la jambe à tester. Il soulève la jambe en la tenant juste au- dessus de la cheville (diminue la friction, n’offre aucune résistance ni assistance). L’autre main palpe le moyen fessier près du grand trochanter. Atteint toute l’amplitude de mouvement, sans résistance
    • Cote 1 : (Même position que cote 2) Contraction du moyen fessier palpable, mais aucun mouvement visible
    • Cote 0 : Aucune activité contractile palpable.
  3. Innervation : N. glutéal supérieur
    Racines : L4-S1
41
Q

Vous voulez faire le bilan musculaire des abducteurs de la hanche. Quelle est :

  1. Position du patient?
  2. Position du physio?
  3. Chaque cote?
  4. Nerf et racines pouvant être responsable d’un manque de force?
A

Muscles : Court, Long, Grand Adducteurs – Gracile - Pectiné

  1. Position du sujet : Sur le côté, avec la jambe à tester en-dessous (sur la table).La jambe du haut est à environ 25° d’abduction et supportée par physio (supporte la jambe avec tout l’avant bras, la main en- dessous du genou)
  2. Position du thérapeute : Position décrite en haut. La main qui offre la résistance est placée en médial de la cuisse (fémur distal) juste au-dessus du genou. La force est dirigée vers le bas.
    • Cote 5 : Complète toute l’amplitude de mouvement, résiste contre une force maximale.
    • Cote 4 : Complète toute l’amplitude de mouvement, résiste contre une force forte à modérée. Il peut y avoir une difficulté à la position finale du mouvement.
    • Cote 3 : Complète toute l’amplitude de mouvement et maintient la position sans résistance.
    • Cote 2 : Sur le dos, la jambe opposée en légère abduction. Thérapeute du côté de la jambe à tester supporte la jambe. L’autre main est utilisée pour stabiliser le bassin (arrêt du mouvement à 10/15°). Le patient atteint toute l’amplitude de mouvement, sans résistance
    • Cote 1 : (Même position que cote 2) Le thérapeute palpe la masse des adducteurs en médial, proximal de la cuisse. Contraction musculaire palpable mais aucun mouvement visible.
    • Cote 0 : aucune activité contractile palpable.
  3. Innervation : N. obturateur - N. Fémoral (pectiné)
    Racines : L2-L4
42
Q

En fonction des informations suivantes suite à l’entrevue:

  • 20 à 40 ans.
  • Sportifs
  • Mircrotraumas répétés à cause du sport en flexion ou coup de pied (soccer par exemple)
  • diminution de rotation médiale
  • dlr à l’aine, trochanter et/ou fesse
  • Activités qui augmentent la dlr : position assise prolongée, croiser les jambes, position accroupie.

Quels tests ou observations feriez-vous lors de l’examen physique pour préciser votre hypothèse diagnostique?

LIRE PLUS BAS SEULEMENT APRÈS AVOIR RÉPONDU À LA PREMIÈRE QUESTION. NE PAS RÉVÉLER LA RÉPONSE TOUT DE SUITE.

Résultats pertinents de l’examen physique :

-Posture : décharge côté sain, fémur en RM, pied plat ou valgus
-Altération patron de marche :Trendelenburg, ↓MEC et longueur de pas, ↓ extension et ↑ rot ipsi du bassin
-ROM ↓ flexion et RI
- FADDIR positif
-Scour test positif

Quelle est votre meilleure hypothèse diagnostique?

Réviser ensuite les traitements en physio (voir notes de cours)

A

Observation de la posture
Observation du patron de marche
METS (surtout Flexion et RI)
Faddir
Scour test

ABUTEMENT FÉMORO-ACÉTABULAIRE

Traitements : -mobilisations
-auxiliaire de marche -renforcement musculaire (RE, ABD, extenseurs et core)
-sports sans impact -étirements

43
Q

En fonction des informations suivantes suite à l’entrevue:
* femme 40 à 60 ans
* trauma en hyper add ou chute sur la hanche en latéral
* surutilisation causant des micros traumas
* dlr postéro-lat. hanche et fesse, cuisse latéral
* engourdissement cuisse
* snapping sensation (grand trochanter)
* Activités qui ↑
-DL, position debout prolongée, assis jambes croisées
-se lever debout, escaliers, courir, sauter
-ABD et RE hanche
* Activités qui ↓
-repos
-DD ou DL contra latéral
-AINS

Quels tests ou observations feriez-vous lors de l’examen physique pour préciser votre hypothèse diagnostique?

LIRE PLUS BAS SEULEMENT APRÈS AVOIR RÉPONDU À LA PREMIÈRE QUESTION. NE PAS RÉVÉLER LA RÉPONSE TOUT DE SUITE.

Résultats pertinents de l’examen physique :

-Trendelenburg
-Difficulté à la marche -
MI + court
-Coureurs : croise ligne médiane et usure latérale des souliers
Tests :
-↓ROM et dlr : flexion, ADD et RI
-dlr palpation grand trochanter
-dlr et faiblesse ABD résisté

Quelle est votre meilleure hypothèse diagnostique?

Réviser traitements en physio

A

Observations
Marche
METS
Palpation grand throchanter
Mvts résistés (surtout ABD)

BURSITE TROCHANTÉRIENNE

Traitements : - Corriger cause du problème
- Repos relatif, reprise progressive activité
- Injection corticostéroïdes
- Correction biomécanique MI
- Mobilisations selon déficiences trouvées
- ↑ force muscles tronc/bassin/hanche
- Glace

44
Q

En fonction des informations suivantes suite à l’entrevue:
* Sportif (F>H)
* 20-40 ans (ou + de 60 ans)
* Traumatisme en ABD/RE (Plus rare)
* Apparition insidieuse (plus fréquent)
* Activités répétées en torsion, pivot, hyperflexion ou accroupi
* Peut être associé à un abutement fémoro-acétabulaire.
* -dlr à l’aine, peut référer au trochanter et/ou fesse -sensation de clic, accrochage, blocage -instabilité, sensation hanche débarque
-↓ ROM flexion et RM
Activités qui ↑ : -position assise prolongée
-croiser les jambes -position accroupie -pivots, torsion hanche, marche et attacher souliers
Activités qui ↓: -repos

Quels tests ou observations feriez-vous lors de l’examen physique pour préciser votre hypothèse diagnostique?

LIRE PLUS BAS SEULEMENT APRÈS AVOIR RÉPONDU À LA PREMIÈRE QUESTION. NE PAS RÉVÉLER LA RÉPONSE TOUT DE SUITE.

Résultats pertinents de l’examen physique :

-Posture : décharge côté sain, fémur en RL, pied plat ou valgus
-hanche en flexion, ABD et RL au repos si épanchement (prend position repos articulaire pour décharger les structures)
-Altération patron de marche : Trendelenburg, ↓MEC et longueur de pas
↓ extension et ↑ rot ipsi du bassin
-ROM ↓ flexion et RI

Tests spécifiques : scour test, FADDIR, log roll, distraction longitud. (FABER, mais moins spécifique)

Réviser traitements en physio

A

Évaluation de la marche
Posture
Mvt actifs et passifs
Scour test
Faddir
distraction longitudinale

DÉCHIRURE DU LABRUM

Traitements :
Aigue :
-repos relatif -auxiliaire de marche -traction coxo-fém -mobilisations douces - glace/chaleur
Positionnement : éviter flex ++ avec RI (croisement jambe)
-mobilisation et distraction -↑souplesse muscle hanche
-correction patron de marche/course

45
Q

En fonction des informations suivantes suite à l’entrevue:
*femmes athlètes (coureurs, danseurs, gymnastique, patin artistique triade féminine.
* jeunes sportifs, militaires (aug. trop rapide entrainement)
* activité répétitive en MEC
*surentraînement
*femme ménopausée
* ostéopénie
*activité répétitive en MEC chez sédentaire (pas slmt athlète)

-dlr aigüe profonde à l’aine ou hanche, peut irradier cuisse et genou -dlr au site de la fx (5e meta, tibia, etc)
-dlr MEC
-dlr présente depuis plrs jours, plrs mois sans trauma précis
-Ø dlr en non MEC et
au repos
-dlr parfois nuit et matin

Quels tests ou observations feriez-vous lors de l’examen physique pour préciser votre hypothèse diagnostique?

LIRE PLUS BAS SEULEMENT APRÈS AVOIR RÉPONDU À LA PREMIÈRE QUESTION. NE PAS RÉVÉLER LA RÉPONSE TOUT DE SUITE.

Résultats pertinents de l’examen physique :

Fx col fémoral :
- ROM ↓ et dlr: flexion, RI et RE
-dlr marche ↓temps d’appui, Trendelenburg -dlr MEC unipodale
-dlr percussion grand trochanter et sensibilité palpation face ant. hanche
Fx diaphysaire :
-ROM normal
-marche : dlr, ↓temps appui, Trendelenburg -dlr MEC unipodale

Réviser traitements en physio

A

Patron de marche
Posture
ROM

FRACTURE DE STRESS (col fémoral ou diaphyse)

Traitements :
-enseignement auxiliaire de marche
-Repos relatif!
entraînement cardio- vasculaire en non-MEC
-exercices sans MEC isom/ et isot. (éviter renforc. muscles qui s’attachent au site de fx)
-MEC progressive
-correction de la cause
-enseignement pour éviter récidives

46
Q

En fonction des informations suivantes suite à l’entrevue:
-femme
-fumeur -ostéoporose
-âge avancé
-chute de sa hauteur dans 90% des cas

-dlr importante, MEC impossible
-incapacité marcher, se relever après chute
- MI en RL

Quels tests ou observations feriez-vous lors de l’examen physique pour préciser votre hypothèse diagnostique?

LIRE PLUS BAS SEULEMENT APRÈS AVOIR RÉPONDU À LA PREMIÈRE QUESTION. NE PAS RÉVÉLER LA RÉPONSE TOUT DE SUITE.

Résultats pertinents de l’examen physique :

-dlr en passif : flexion, RM et RL les + dlreux
Examen médical : radiographie

Réviser Tx

A

ROM passif

FRACTURE TRAUMATIQUE HANCHE

Traitements :
-prothèse de Moore ou bipolaire chez personne âgée fx tête ou col fémorale
-clous fracture inter trochantérienne
-auxiliaire de marche
-exercice ØMEC et dlr
-entraînement cardio
-MEC progressive

47
Q

En fonction des informations suivantes suite à l’entrevue:
* Du à l’âge ou autres facteurs (trauma, obésité, désordre congénital, microtraumas répétés)
* 55 ans et +
* femme
-raideur matinale
< 30 min qui diminue à l’activité
-dlr aine, parfois cuise médiale et/ ou fesse -bruit articulaire, craquement possible
Activités qui ↑: -debout prolongée -activités avec MEC -marche, course, danse, sauts
-croiser les jambes -attacher ses souliers, s’accroupir
Activités qui ↓: -repos, AINS
-chaleur, étirements, exercices doux -activités de non-MEC

Quels tests ou observations feriez-vous lors de l’examen physique pour préciser votre hypothèse diagnostique?

LIRE PLUS BAS SEULEMENT APRÈS AVOIR RÉPONDU À LA PREMIÈRE QUESTION. NE PAS RÉVÉLER LA RÉPONSE TOUT DE SUITE.

Résultats pertinents de l’examen physique :
-↓ROM: flexion et RM > ABD
-dlr flexion, ADD et RM combinés
-posture : ↓ MEC côté atteint, flexum hanche, RL hanche atteinte, inégalité MI
- altération patron de marche : ↓MEC et RL,
↓ extension, ↓ longueur de pas, Trendelenburg possible
-FABER +
-squat -> dlr partie post hanche

Réviser Tx

A

METS
Patron de marche
Posture
Longueur MI
FABER
Squat

OSTÉOARTHROSE HANCHE

Traitements :
-renforcement musculaire (ABD, RL, grand fessier, quadriceps, ischios)
-exercices contrôle neuromusculaire
- activité cardiovasc en non-MEC
-mobilisations actives flex <90°, ext 0°, ABD prog. Ø RM et RL
-thérapie manuelle (distraction position repos vers congruence, mobilisations acc.)
-glace/chaleur
-étirements muscles rétractés
-éducation souliers,
-chirurgie: PTH
- auxiliaire de marche
- -transferts

48
Q

En fonction des informations suivantes suite à l’entrevue:
Causes les + fréquentes : luxation et prise de stéroïdes
-adulte jeune et actif -30-50 ans
Autres FR :
-luxation postérieure -chirurgie hanche -alcoolisme
-fumeur -dyslipidémie+Db -maladies chroniques du foie
-pancréatites -maladie des caissons -Fracture col fémoral -Chx de la hanche

-dlr à l’aine, hanche, et/ou fesse
-raideur
-ROM ↓ (flexion et RM) - dlr devient progressivement constante
Activités qui ↑ :
- activités en MEC
Activités qui ↓ : -décubitus dorsal, ventral et côté contra- latéral

Quels tests ou observations feriez-vous lors de l’examen physique pour préciser votre hypothèse diagnostique?

LIRE PLUS BAS SEULEMENT APRÈS AVOIR RÉPONDU À LA PREMIÈRE QUESTION. NE PAS RÉVÉLER LA RÉPONSE TOUT DE SUITE.

Résultats pertinents de l’examen physique :
-posture : flexion contra- latérale du tronc
-MEC asymétrique
-ROM ↓ en extension, RM et ABD avec dlr

Réviser Tx

A

Posture
Patron de marche
METS

NÉVROSE AVASCULAIRE DE LA HANCHE

Traitements :
-Chirurgie (Ostéotomie, perforation de décompression, prothèse totale de
hanche, surfaçage hémi arthroplastie)

-Réadaptation : éducation de MEC et de ROM, glace/chaleur, mobilisations tissus mous, mobilisations articulaires, renforcement musculaire et souplesse

49
Q

Réviser les mvts actifs et passifs avec surpression au niveau genou.

A

p. 69 à 73 cahier labo MS1

50
Q

Vous soupçonnez une diminution de mobilité accessoire en extension du genou.

Quel mouvement accessoire allez-vous faire?

Quelle est :
1. Position du patient?
2. Position du physio?
3. Procédure?
4. Indication d’un test positif?

A

Glissement antérieur tibio-fémoral

  1. assis en bout de table.
  2. Assis en bout de table face au patient. Le genou du patient est placé en position de repos à environ 20-30 degrés de flexion. Le pied est soutenu entre les deux cuisses de l’évaluateur. Il faut éviter de serrer trop le pied entre les deux cuisses pour permettre le mouvement de toute la jambe pendant la mobilisation. Les mains entourent la jambe juste sous l’interligne articulaire tibio- fémorale avec les pouces placés sur l’interligne articulaire, de chaque côté du tendon patellaire.
  3. Le glissement antérieur tibio-fémoral est
    réalisé dans le plan des plateaux tibiaux en effectuant
    un mouvement du tronc vers l’arrière en maintenant les
    membres supérieurs barrés. Il faut tenter de créer un
    déplacement de tout le tibia plutôt qu’un déplacement isolé de la partie proximale de l’os. Ceci permet de créer un glissement pur par opposition à un mouvement de flexion physiologique lorsque le pied du patient est n’est pas libre de bouger.
  4. La translation antérieure du tibia est diminuée (hypomobilité) ou est augmentée (hypermobilité) en comparant avec le côté sain. La résistance élastique des tissus à la fin du mouvement peut être augmentée (hypomobilité) ou diminuée (hypermobilité).
51
Q

Vous soupçonnez une diminution de mobilité accessoire en flexion du genou.

Quel mouvement accessoire allez-vous faire?

Quelle est :
1. Position du patient?
2. Position du physio?
3. Procédure?
4. Indication d’un test positif?

A

Glissement postérieur du tibia.

  1. Assis en bout de table, genou en position de repos à 30° de flexion.
  2. Assis avec les mains (éminences thénar) placées au niveau de la face antérieure du tibia proximal, adjacent à l’interligne articulaire. Les malléoles du patient sont stabilisées entre les genoux de l’évaluateur, mais le pied est libre de bouger.
  3. Glissement postérieur du tibia en parallèle au plan des plateaux tibiaux.
  4. La translation postérieure du tibia est diminuée (hypomobilité) ou est augmentée (hypermobilité) en comparant avec le côté sain. La résistance élastique des tissus à la fin du mouvement peut être augmentée (hypomobilité) ou diminuée (hypermobilité).
52
Q

Vous voulez évaluer le glissement médial de la patella.

Quelle est :
1. Position du patient?
2. Position du physio?
3. Procédure?
4. Indication d’un test positif?

A
  1. En décubitus latéral sain, hanche à environ 30 °de flexion et genou 60° de flexion du côté testé. Le côté médial du genou est appuyé sur un sac de sable pour éviter l’adduction de la hanche qui aurait l’effet de produire une tension sur le tractus iliotibial.
  2. Le fémur distal est fixé avec une pression sur le condyle latéral avec une main. L’autre main saisit la patella entre l’éminence thénar appuyée sur le côté latéral de la patella et index ainsi que le majeur du côté médial.
  3. Glissement médial de la patella (en direction du sol) en gardant le membre supérieur barré et en effectuant le mouvement avec une dépression de la ceinture scapulaire.
  4. Diminution (hypomobilité) ou augmentation (hypermobilité) de glissement médial de la patella en comparant avec le côté sain et résistance élastique des tissus à la fin du mouvement augmentée ou diminuée.
53
Q

Vous voulez évaluer le glissement caudal ou crânial de la patella.

Quelle est :
1. Position du patient?
2. Position du physio?
3. Procédure?
4. Indication d’un test positif?

A
  1. Assis, jambes allongées.
  2. À côté de la patella, prise entre le pouce et l’index
  3. Bouge la patella.
  4. Diminution ou augmentation du glissement caudal et crânial en comparant avec le côté sain. La résistance élastique des tissus à la fin du mouvement peut être augmentée ou diminuée
54
Q

Vous voulez évaluer la mobilité de l’articulation tibio-fibulaire supérieur.

Quelle est :
1. Position du patient?
2. Position du physio?
3. Procédure?
4. Indication d’un test positif?

A

Glissement antérieur et postérieur

  1. Magee, p. 951, fig. 12-153 G
  2. Magee, p. 951, fig. 12-153 G
  3. Magee p. 951, fig. 12-153 G. Le glissement s’effectue dans un plan légèrement oblique, parallèle au plan des surfaces articulaires, dans la direction antéro-latérale et postéro-médial.
  4. Diminution ou augmentation du glissement antérieur ou postérieur en comparant avec le côté sain et sensation de fin de mouvement élastique augmentée ou diminuée.
55
Q

Vous voulez faire l’examen des mvts résistés au genou (flexion et extension)

Quelle est :
1. Position du patient?
2. Position du physio?
3. Procédure?
4. Indication d’un test positif?

A
  1. Assis en bout de table, genou en position de repos (25°-30° de flexion).
  2.  Pour l’extension : Debout ou génuflexion face au patient. La main distale est en appui sur la partie antérieure du tibia, le plus distal possible et perpendiculaire au segment, alors que la main proximale saisit la table pour assurer sa propre stabilité au besoin.
     Pour la flexion : Debout en position de fente face au patient. La main distale agrippe le tibia le plus distal possible à la partie postérieure et perpendiculaire au segment alors que la main proximale s’appuie sur la face antérieure du fémur distal pour stabiliser la cuisse.
  3. Demander au patient de ne pas laisser déplacer son membre en opposant la force exercée par la main distale. L’évaluateur applique une force progressivement (minimale au début et de plus en plus grande). La contraction doit demeurer isométrique (make test)
     Extension : Opposer le mouvement de flexion exercé par l’évaluateur
     Flexion : Opposer le mouvement d’extension exercé par l’évaluateur
  4. Douleur et perte de force musculaire en comparant avec le côté sain. L’évaluateur doit noter l’intensité et la localisation de la douleur, de même que la quantité de force.

***Note clinique : Lors du test résisté en extension, il peut être intéressant de répéter la manœuvre hors de la position de repos, à des angles de 0°, 45°, 60° et 90°. Dans le cas d’un syndrome fémoropatellaire, la douleur pourrait être reproduite à certains angles seulement (habituellement près de la position d’extension) parce que la surface de contact avec le fémur varie selon l’angle du genou. Dans le cas d’une lésion du mécanisme extenseur autre que la patella (tendon rotulien, tendon du quadriceps ou muscle quadriceps), la douleur devrait normalement être reproduite à tous les angles testés, mais particulièrement en position d’étirement.