MS1 Flashcards
Lorsque vous voulez décrire et vérifier la mobilité d’une cicatrice ;
- Comment placer vous le patient?
- Comment vous placer vous?
- Quelle procédure effectuer vous?
- Quel serait l’indication d’un test positif?
- Quelles serait les CI à cette manoeuvre?
- Le membre du patient est positionné de façon à ce que la
cicatrice soit bien exposée et facilement accessible à l’évaluateur. - Pour l’évaluation de la mobilité, l’évaluateur place ses deux pouces d’un côté de la cicatrice et les deux majeurs de l’autre côté de façon à pouvoir pincer la cicatrice entre le pouce et l’index.
- noter la longueur, la texture, la présence de points de suture ou d’agrafes, l’état de la cicatrisation de même que les signes d’infection (ex : gonflement, écoulement)
en pinçant de chaque côté, soulever la cicatrice et effectuer des déplacements de peau dans le sens de la longueur, perpendiculairement et en étoile. - Présence d’adhérences sous-cutanées qui se manifestent par une difficulté à déplacer la peau dans une amplitude aussi grande que la même région du membre opposé. L’observation d’un cordon ou la présence d’une dépression à la partie centrale de la cicatrice est aussi une indication de la présence d’adhérences au plan sous-cutané.
- Plaie pas bien fermée, infection, présence d’agraphes.
Lorsque vous faites l’observation des signes trophiques ;
- Comment placez-vous le patient?
- Quelle est votre position?
- Quelle procédure effectuez-vous?
- S’effectue souvent en même temps que l’examen postural en position debout. Peut être fait dans toute autre position confortable pour le patient et permettant une bonne visualisation de la région examinée.
- En position confortable.
- Observer changement de coloration/texture et comparer. Vérifier T° en placant la face dorsale de la main. Observer les signes d’oedème.
Comment pouvez vous objectiver un oedème observé aux membres inférieurs?
- Comment placer le patient?
- Quelle est votre prosition?
- Quelle est la procédure?
- Quelle est l’indication d’un test positif?
Mesure circonférentielle à l’aide d’un ruban à mesurer.
- Décubitus dorsal, jambes allongées et bien détendues.
- Debout, du côté de la jambe à mesurer
- Identifier l’interligne articulaire latérale du genou ou l’extrémité de la tête de la fibula et effectuer une marque avec un crayon. De ce point fixe, marquer la cuisse aux 5 cm, 10 cm, 15 cm,20 cm et 25 cm. Faire de même au niveau de la jambe soit aux 5 cm, 10 cm, 15 cm et 20 cm sous l’interligne.
- Différence significative ≥ à 1 cm entre le côté atteint et le côté sain.
Quelles anomalies posturales peuvent-être observées au membre inférieur?
Antéversion de la tête fémorale : En position debout, tout le membre inférieur apparait en rotation médiale, la patella est orientée médialement et parfois subluxée latéralement, « Toe-in » : diminution de l’angle de Fick (Magee, Figure 13-13), pronation sous-talaire entraînant une diminution de l’arche longitudinale médiale du pied.
Rétroversion de la tête fémorale : En position debout, tout le membre inférieur apparait en rotation latérale, la patella est orientée latéralement, « Toe-out » : augmentation de l’angle de Fick, supination sous-talaire entraînant une augmentation de l’arche médiale du pied.
Genu valgum : En position debout, le patient peut coller ses genoux ensemble et il reste une distance entre les malléoles médiales (fig. 12.7). S’accompagne souvent de pronation sous-talaire.
Genu varum : En position debout, il y a plus de 2 largeurs de doigts entre les genoux lorsque les malléoles médiales sont collées (fig. 12.7).
Torsion tibiale latérale : En position debout, la patella a une orientation normale avec une position « toe-out » du pied. En position assise, les pieds restent en position « toe-out ».
Pieds plats : En position debout, le pied est en pronation, ce qui amène un affaissement partiel ou total de l’arche médiale du pied. Vu de l’arrière, le calcanéum est en valgus et la tête du talus de même que le naviculaire sont plus proéminents du côté médial. S’accompagne généralement d’une rotation (ou torsion) médiale du tibia ou de tout le membre inférieur. Hallux-valgus et varus de l’avant-pied (Magee, fig. 13-33) fréquents. (Magee, tableau 13-4). Pour un pied plat souple, l’affaissement de l’arche se corrige en non-mise en charge. Le pied plat rigide (plus rare) reste dans cette position même en soulevant le pied du sol.
Pied creux : En position debout, le pied est en supination, ce qui amène une augmentation de l’arche médiale du pied. Vu de l’arrière, le calcanéum est en varus. Souvent observé conjointement avec un avant- pied en valgus (Magee, fig. 13-33) et d’une compensation en flexion plantaire du 1er orteil (ou premier rayon) (Magee, tableau 13-4). La mise en charge s’effectue sur le côté latéral du pied.
Comment pouvez-vous dépister une inégalité des MIs?
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- Indication d’un test positif?
Allis Test
- Décubitus dorsal, hanches fléchies 45° et genoux fléchis
90°, pieds en appui sur la table et à la même égalité. - Debout 1) de côté ou à la tête de la table pour observer la longueur des fémurs et 2) face aux pieds du patient (au pied de la table) pour observer la longueur des tibias. La ligne de vision du physiothérapeute est à la hauteur de l’interligne articulaire des genoux.
- Le patient doit d’abord soulever les fesses du matelas et les redescendre pour équilibrer la position du bassin. En se plaçant dans la position (1) latéralement aux genoux du patient, l’évaluateur observe s’il y a un décalage des condyles fémoraux. Par la suite, dans la position (2) l’évaluateur place ses pouces sur l’interligne articulaire des genoux, juste latéralement au tendon rotulien, et observe la hauteur des pouces pour comparer la longueur relative des tibias.
- 1) Le décalage des condyles fémoraux suggère une inégalité de longueur des fémurs ou une anomalie de l’angle cervico- diaphysaire (coxa vara ou coxa valga). 2) Une différence de hauteur des pouces suggère une inégalité de longueur des tibias.
Quels tests (2) de la revue des systèmes vous permettent d’observer la mobilité articulaire aux MIs?
Body Torque
Squat
Quel test vous permet de dépister une déficience de mobilité articulaire des membres inférieurs principalement dans le plan transverse. (Mouvements du bassin, rotations hanches et genoux et pro/supination des pieds) ou une asymétrie de mise en charge?
Quelle est :
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- Quelle est l’indication d’un test positif?
Body Torque
- debout, pieds à la largeur des épaules.
- Debout face au patient
- Le patient effectue des mouvements de rotation maximale du tronc et du bassin alternativement vers la droite et la gauche.
- Diminution ou augmentation des amplitudes de mouvement
Que devrait-on observer normalement lors du body torque?
Typiquement, lors d’une rotation du tronc vers la gauche, la hanche gauche effectue une rotation médiale, le genou gauche effectue une extension et le pied gauche effectue une supination (augmentation de l’arche longitudinale médiale)
Du côté opposé, la hanche droite effectue une rotation latérale, le genou droit effectue une légère flexion et rotation latérale et le pied droit effectue une pronation (affaissement de l’arche longitudinale médiale).
On devrait aussi observer une dissociation des ceintures pelviennes et scapulaires de même qu’une rétroversion de l’aile iliaque du côté de la rotation et une antéversion de l’aile iliaque du côté controlatérale
Quel test vous permet de dépister une limitation d’amplitude des articulations du membre inférieur dans le plan sagittal, une diminution de force musculaire des extenseurs ou une perturbation de l’équilibre?
Quelle est :
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- Quelle est l’indication d’un test positif?
Squat en appui sur 2 pieds
- Debout avec les pieds à largeur des épaules.
- De face ou de côté par rapport au patient.
- Demander de prendre la position accroupie 1) en appui sur les orteils (talons décollés du sol) en gardant le tronc relativement à la verticale puis 2) en gardant les talons au sol avec le tronc incliné vers l’avant.
- L’amplitude des mouvements est limitée et le mouvement peut être effectué de façon asymétrique résultant en une mise en charge habituellement plus importante du côté plus mobile, plus fort ou moins douloureux. Le test (1) avec talons décollés du sol évalue davantage la mobilité en flexion des genoux alors que le test (2) avec talons maintenus au sol sollicite davantage la flexion dorsale des chevilles et la flexion des hanches.
Comment pouvez-vous dépister une rétraction des fléchisseurs de la hanche, du rectus femoris ou du tractus (bandelette) iliotibial?
- Quelle est la procédure?
- Quel serait l’indication d’un test positif?
Test de Thomas
- À partir de la position debout en appui sur l’extrémité de la table de traitement, l’évaluateur demande d’abord au patient de tenir le membre inférieur non évalué en position de flexion vers le thorax avec ses deux mains. Il lui demande ensuite de basculer vers l’arrière en décubitus dorsal alors qu’il soutient sa tête et son tronc pendant l’exécution du mouvement. Une alternative consiste à débuter en position de décubitus dorsal, hanches et genoux fléchis et talons en appui sur la table, puis soulever les fesses et les déplacer le plus proche possible du bout de la table. Le patient saisit ensuite le genou du membre non évalué et l’amène en flexion vers son thorax. La position finale de la hanche non évaluée est une flexion coxo-fémorale complète, environ 120° qui produit l’aplatissement de la lordose lombaire. La hanche du côté évalué est positionnée en extension. Il devrait y avoir un appui minimum de la cuisse postérieure sur la table de traitement de façon à ne pas entraver l’extension de la hanche.
- Pour le psoas, l’angle entre le tronc et la hanche est de moins de 5° d’extension. Pour le tractus iliotibial, l’angle est de plus de 0° vers l’abduction ou le tibia est en rotation latérale en comparant avec le côté sain. Pour le droit antérieur, la flexion du genou est inférieure à 90° selon Magee. L’expérience clinique démontre toutefois que les patients ont généralement un angle de 60-70 degrés de flexion, ce que l’on peut considérer dans les limites de la normalité.
Comment pouvez-vous dépister une rétraction des ischio-jambiers?
Quelle est :
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- Indication d’un test positif?
Test SLR 90-90
- Décubitus dorsal, hanche du côté évalué à 90° de flexion et jambe non testée allongée sur la table.
- Debout, du côté de la hanche testée.
- L’évaluateur place passivement le genou en extension maximale disponible à partir de la position de flexion. Il assure la stabilisation avec sa main proximale appuyée à la partie distale de la face antérieure de la cuisse et effectue l’extension avec sa main distale qui soutient le talon.
- Environ 20° d’amplitude de flexion ou plus au genou est généralement reconnu comme un manque de souplesse des ischiojambiers.
Comment pouvez-vous dépister une rétraction des fléchisseurs plantaires?
Quelle est :
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- Indication d’un test positif?
Pas de nom particulier pour le test. Évalue la souplesse des gastroc et soléaire.
- Gastrocnemius : patient assis avec jambes allongées, les pieds dépassant le bout de la table. Le genou doit être en extension complète.
Soléaire : patient en décubitus ventral, genou fléchi à 90°. - Latéralement par rapport à la cheville évaluée.
- Le patient doit exécuter une flexion dorsale maximale. Avec une prise à la plante du pied, l’évaluateur exerce une pression pour produire un allongement maximum des fléchisseurs plantaire. Pour l’examen des
gastrocnemius, il doit veiller à ce que le genou demeure en extension. Pour l’examen des gastrocnemius et du soléaire, il doit s’assurer que l’articulation sous-talaire demeure en position neutre. - Angle de moins de 15-20° avec genou en extension (gastroc) et moins de 30° avec genou fléchi (soléaire).
Comment pouvez-vous dépister une déficience du contrôle de la stabilité de la hanche et de la force des muscles fessiers (abducteurs)?
Quelle est :
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- Indication d’un test positif?
Trendelenburg sign
- voir Magee p. 820 et les photos du cours théorique portant sur les concepts de base.
- De dos ou de face par rapport au patient de façon à bien voir les mouvements du bassin et du tronc.
- voir Magee, p.820. Notez que le pied de la jambe qui est soulevée doit quitter le sol.
- Normalement le bassin du côté opposé à la mise en charge demeure à l’horizontale ou s’élève légèrement. (Magee, fig. 11-98 A). L’abaissement du bassin du côté opposé à la mise en charge (Magee, fig. 11-98 B) ou une flexion latérale du tronc du même côté que la MEC suggèrent une faiblesse des abducteurs de la hanche ou un problème de contrôle neuromusculaire
Comment pouvez-vous dépister une déficience du contrôle de la stabilité dynamique du membre inférieur et de la force des muscles fessiers (abducteurs, extenseurs et rotateurs latéraux) et extenseurs du genou?
Quelle est :
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- Indication d’un test positif?
Squat sur un pied
- En équilibre sur un pied. Une table ou une chaise est placée à côté du patient pour lui permettre de prendre appui uniquement en cas de perte d’équilibre.
- De dos, de face et de côté par rapport au patient de façon à bien voir les mouvements du bassin et du tronc.
- L’évaluateur demande au patient d’effectuer un squat et de revenir à la position de départ sans appui des mains.
- Critères touchant l’exécution du mouvement :
o La projection du genou (centre de la patella) n’est pas alignée avec le
deuxième orteil – Le membre inférieur effectue une rotation médiale et une adduction de la hanche pendant la phase descendante du squat, ce qui produit une projection de la patella à l’intérieur du deuxième orteil à la position finale (souvent causé par une faiblesse des rotateurs latéraux et abducteurs de la hanche). Vu de face, le genou semble former un angle ouvert vers l’extérieur qu’on appelle « valgus dynamique ». Ce valgus n’est qu’apparent et est différent du valgus anatomique, qui lui est déterminé par la configuration osseuse. L’apparence de valgus est due au fait que la rotation médiale de la hanche expose en partie la face latérale du membre inférieur. Ce qui est perçu comme un valgus est en réalité la flexion du genou.
o L’arche longitudinale médiale s’affaisse - le valgus du calcaneus s’accentue et la tête du talus du côté médial du pied est plus proéminente. Ces observations sont caractéristiques d’une pronation subtalaire avec le pied est fixe au sol qui est initié par la rotation médiale du membre inférieur entraînant le talus en rotation médiale.
o Le bassin s’abaisse du côté opposé au membre en charge (adduction de la hanche ipsilatérale)
o Le tronc s’incline du côté du membre en charge
o Le tronc s’incline vers l’avant avec un angle de plus de 30° - utilisation
prépondérante des extenseurs de la hanche
o Le tronc reste près de la verticale (angle de moins de 30° dans le plan
sagittal) – utilisation prépondérante des extenseurs du genou
o Retrait postérieur du bassin du côté opposé au membre en mise en
charge
o Le genou et le tronc sont constamment en oscillation dans le plan
frontal – le patient est toujours en situation d’équilibre précaire Présence de douleur au cours du mouvement
Vous avez objectivé un manque de flexibilité des fléchisseurs de la hanche. Comment pouvez-vous les étirer passivement?
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- Compensations à éviter?
Comme le test de thomas
- Position test de thomas, en décubitus dorsal en bout de table, la hanche non étirée en flexion maintenue par le patient avec ses deux mains et la hanche étirée en extension et bien relâchée.
- Placé du côté de la hanche en extension. La main proximale stabilise le bassin (aile iliaque antérieure) et la main distale est en appui à la partie distale de la face antérieure de la cuisse.
- Le physiothérapeute pousse passivement la cuisse vers la table dans la direction d’extension de la hanche. Il est possible de faire une technique de PNF * (contracter-relâcher) dans cette position.
- Extension lombaire, abduction et rotation latérale de la hanche
Vous avez objectivé un manque de flexibilité des ischios-jambiers. Comment pouvez-vous les étirer passivement?
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- couché sur le dos, hanche fléchie à 90° et genou
partiellement fléchi. - Du côté de la hanche fléchie. Le support de la jambe est assuré par la main distale à la partie postérieure et distale. La main proximale effectue un contre appui à la cuisse distale antérieure.
- Le physiothérapeute étend progressivement le genou jusqu’à reproduire une sensation d’étirement à la face postérieure de la cuisse. Il est possible de faire une technique de PNF (contracter-relâcher) dans cette position.
Vous avez objectivé un manque de flexibilité du droit antérieur. Comment pouvez-vous l’étirer passivement?
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- Même position du patient que pour l’étirage du psoas. (test de thomas)
2- Le physiothérapeute est du côté du membre étiré, mais plus près du genou.
- Le physiothérapeute stabilise la cuisse en appliquant une pression sur la cuisse distale en direction de la table (extension de la hanche). Il exerce ensuite une poussée sur la jambe distale dans la direction de la flexion jusqu’à ce qu’une sensation d’étirement soit ressentie à la face antérieure de la cuisse. Il est possible de faire une technique de PNF * (contracter-relâcher) dans cette position.
Vous avez objectivé un manque de flexibilité du tractus ilio-tibial. Comment pouvez-vous l’étirer passivement?
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- Même position du patient que pour l’étirage du psoas
- Le physiothérapeute est en bout de table et fait face au patient.
- Le physiothérapeute fixe le bassin controlatéral du patient avec sa main controlatérale. Avec sa main ipsilatérale, il exerce une pression en direction médiale sur le côté latéral de la cuisse distale en s’assurant de conserver le maximum d’extension à la hanche et de flexion au genou. L’étirement est ressenti sur le côté latéral de la hanche et de la cuisse.
Vous avez objectivé un manque de flexibilité des adducteurs de la hanche. Comment pouvez-vous l’étirer passivement?
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure?
- couché sur le dos, jambe du côté étirée en extension.
- Du côté du membre inférieur étiré. La main distale saisit le membre au tiers proximal de la jambe et la main proximale effectue un contre-appui sur la crête iliaque ipsilatérale.
- Abduction passive de la jambe jusqu’à obtenir une sensation d’étirement à la partie médiale de la cuisse. La hanche doit rester en position neutre de rotation et dans le plan frontal (abduction pure).
Décrivez la procédure pour un Bilan par mise en tension sélective (METS) à la hanche.
1) L’évaluateur demande au patient de fléchir activement la hanche le plus loin possible en rapprochant son genou vers sa poitrine. Lorsque le patient atteint les limites du mouvement actif, il se relâche complètement. L’évaluateur vérifie ensuite l’amplitude passive et la sensation de fin de mouvement en exerçant une pression derrière la cuisse distale en direction de la poitrine du patient tout en fixant le bassin au niveau de l’aile iliaque avec sa main proximale pour empêcher la rétroversion.
2) Le patient est positionné avec la hanche et le genou à 90° de flexion. Le membre est supporté dans cette position par l’évaluateur. On demande au patient d’effectuer successivement une rotation latérale puis une rotation médiale. . À la fin des mouvements actifs, l’évaluateur demande un relâchement complet du patient puis exerce une pression pour vérifier les amplitudes passives et les sensations de fin de mouvement.
3) Le membre est ramené dans la position anatomique (jambes allongées). Dans cette position, l’évaluateur demande au patient d’effectuer successivement une abduction puis une adduction active de la hanche en s’assurant que les orteils pointent vers le plafond pour conserver la position neutre de rotation. Avant de faire l’adduction, la hanche opposée du patient doit être placée en abduction complète. L’évaluateur exerce une pression à la fin des amplitudes actives après avoir obtenu le relâchement complet du patient pour vérifier les amplitudes passives et la sensation de fin de mouvement.
4) À partir de la position neutre en décubitus ventral, l’évaluateur demande au patient d’effectuer une extension active de la hanche. Il saisit ensuite le membre en haut du genou et exerce une pression vers le haut après avoir obtenu un relâchement complet du patient pour vérifier l’amplitude passive et la sensation de fin de mouvement. L’évaluateur doit fixer le bassin en exerçant une pression verticale sur la fesse avec la main proximale avant d’effectuer le mouvement passif.
Vous voulez faire les mouvements résistés à la hanche.
Quelle serait :
- Position du patient?
- Position du physio?
- Procédure pour chaque mouvement?
- Décubitus dorsal, hanche testée en position de repos soit : flexion 30°, légère abduction, légère rotation latérale, pied en appui sur la table.
- du côté de la jambe testée, un genou placé sous la cuisse distale du patient pour stabiliser la position. L’opposition au mouvement est appliquée au 1/3 distal du segment avec la main distale ou proximale selon le mouvement testé. L’autre main est habituellement utilisée pour stabiliser le bassin ou créer un contre appui.
- Demander au patient d’empêcher de déplacer son membre en opposant la force exercée par l’évaluateur. La force doit être appliquée progressivement (minimale au début et de plus en plus grande). La contraction doit demeurer isométrique (make test). Le patient doit :
- Flexion : opposer le déplacement de la cuisse vers l’extension (la table). - Extension : opposer le déplacement de la cuisse vers la flexion (le plafond). L’autre main effectue un contre appui au niveau de l’épine iliaque antérosupérieure (vers la table).
- Abduction : opposer le déplacement du membre en abduction par un appui au-dessus de l’interligne du genou dirigé vers l’adduction (l’intérieur). L’autre main effectue un contre appui en direction médiale sur la cuisse opposée pour stabiliser.
- Adduction : opposer le déplacement du membre en adduction par un appui au-dessus de l’interligne du genou dirigé vers l’abduction (l’extérieur). L’autre main effectue un contre appui sur le bassin pour stabiliser au besoin.
- Rotation médiale : opposer le déplacement de la jambe en rotation médiale par un appui au niveau de la malléole latérale dirigé en direction médiale (vers l’intérieur). L’autre main de l’évaluateur effectue un contre appui en direction latérale au niveau de la face médiale du genou.
- Rotation latérale : opposer le déplacement de la jambe en rotation latérale par un appui au niveau de la malléole médiale dirigé en direction latérale (vers l’extérieur). L’autre main de l’évaluateur effectue un contre appui en direction médiale au niveau de la face latérale du genou.
Quelle serait l’indication d’un test positif pour la METS et l’évaluation des mouvements résistés?
METS : Douleur, amplitude de mouvement et résistance élastique à la fin du mouvement diminuée ou augmentée en comparant avec le côté sain ou avec des valeurs de référence.
Mvts résistés : Douleur et diminution de force en comparant avec le membre controlatéral sain. L’évaluateur doit noter l’intensité et la localisation de la douleur, de même que la quantité de force (cote sur 5).