MOYENS DE SECOURS Flashcards

1
Q

Afin de protéger au mieux les occupants et de préserver les biens dans les bâtiments, les établissements ou les immeubles, divers moyens de secours fixes ou mobiles peuvent être installés.

Ils peuvent comporter :

A
  1. Des moyens d’extinction
  • Extincteurs
  • RIA
  • Installations fixes d’extinction automatique
  • Déversoirs ponctuels
  • Moyens d’extinction divers : des couvertures, seaux pompe, réserves de sable, etc.
  1. Un système d’alarme
  2. Un système d’alerte
  3. Un Système de Sécurité Incendie
  4. Un service de sécurité incendie
  5. Un poste de sécurité incendie
  6. Des dispositions visant à faciliter l’action des sapeurs-pompiers
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2
Q

Afin de leur permettre d’intervenir dans les meilleures conditions, les sapeurspompiers peuvent avoir à leur disposition :

A
  • BI et PI
  • Colonnes sèches et/ou humides
  • Ascenseurs prioritaires
  • Plans
  • Points d’aspiration
  • Tours d’incendie
  • Trémies d’attaque
  • Des dispositifs de protection
  • Eléments de construction irrigués
  • Dispositifs d’obturation de la baie de scène
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3
Q

EXTINCTEUR

A
  • Un extincteur est un appareil contenant un agent extincteur qui peut être projeté et dirigé sur un feu par l’action d’une pression interne.
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4
Q

Exctincteur

Cette pression peut être :

A
  • Permanente : fournie par une compression préalable
  • Auxiliaire : fournie par la libération d’un gaz
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5
Q

Un extincteur portatif se compose :

A
  • Un corps
  • Une poignée de portage
  • Une poignée de manoeuvre
  • Une goupille de sécurité
  • Un tuyau
  • Une lance
  • Une charge d’agent extincteur
  • Eventuellement d’une cartouche d’additif.

Les extincteurs à pression auxiliaire comportent en plus:

  • Une cartouche de CO²
  • Un percuteur.
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6
Q

ROBINET D INCENDIE ARME

A
  • Un RIA est un moyen de lutte contre l’incendie utilisable sur un feu naissant, dans l’attente des moyens hydrauliques des sapeurs-pompiers.
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7
Q

Un RIA comprend :

A
  • Un dévidoir à alimentation axiale
  • Un robinet d’arrêt d’alimentation en eau manuel ou automatique
  • Un robinet diffuseur à 2 ou 3 positions :
  1. fermeture
  2. jet diffusé et/ou jet droit
  • Un tuyau semi-rigide de 30 m maximum
  • Un orienteur s’il y a lieu
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8
Q

RIA

Ils sont désignés par leur diamètre nominal qui peut être :

A
  • DN 19/6* (minimum 35 litres par minute)
  • DN 25/8* (minimum 55 litres par minutes)
  • DN 33/12* (minimum 130 litres par minute).
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9
Q

Installations fixes d’extinction automatique

Des installations fixes d’extinction automatique sont installées et dimensionnées pour contenir et/ou éteindre de manière précoce un incendie dans des locaux ou volumes présentant des risques particuliers

Ces installations peuvent être des systèmes d’extinction automatique :

A
  • A eau de type sprinkleur
  • A eau de type brouillard d’eau
  • A gaz
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10
Q

UN SYSTEME D EXTINCTION AUTOMATIQUE A EAU (SEAE) de type sprinkleur est un ensemble hydraulique permettant de :

A
  • Déceler un incendie
  • Donner une alarme
  • Contenir ou eteindre un feu naissant
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11
Q

UN SYSTEME D EXTINCTION AUTOMATIQUE A EAU

Un SEAE de type sprinkleur est composé des organes suivants :

A
  • Sources d’eau : Assurent l’alimentation en eau de l’installation :
    • Réseau d’eau public
    • Réservoirs sous pression
    • Pompes automatiques aspirant dans des réserves
    • Combinaison des systèmes précédents
  • Poste de contrôle : Permettre le passage de l’eau vers les canalisations de distribution et donner une alarme:
    • Le poste de contrôle comporte une vanne d’arrêt
    • un clapet
    • un éventuel report d’alarme dans un poste de sécurité
    • un gong hydraulique
  • Canalisations de distribution : Ce sont des tuyaux qui distribuent l’eau du poste de contrôle aux têtes de sprinkleur.
  • Têtes de sprinkleur : Dispositifs sensibles à la chaleur (de 57 à 343°C en fonction du risque à défendre) et qui libèrent automatiquement un flux d’eau via un déflecteur
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12
Q

UN SYSTEME D EXTINCTION AUTOMATIQUE A EAU

Différents types d’installation :

A
  • Installation sous eau
  • Installation sous air
  • Installation alternative
  • Installation à pré-action
  • Installation de type déluge
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13
Q

INSTALLATION FIXE DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE PAR BROUILLARD D’EAU

Sa composition et son fonctionnement sont comparables au SEAE de type sprinkleur aux exceptions suivantes :

A
  • Possibilité de commande automatique ou manuelle
  • Quantité d’eau utilisée réduite
  • Dispositif d’alimentation qui permet d’envoyer l’eau sous pression
  • Canalisations de faible diamètre
  • Têtes de diffusion spécifiques
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14
Q

INSTALLATION FIXE DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE PAR BROUILLARD D’EAU

Dans certains cas, ce système peut conduire à :

A
  • Perte de visibilité
  • Eventuelle perturbation du désenfumage
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15
Q

INSTALLATION FIXE D’EXTINCTION AUTOMATIQUE A GAZ

Elles sont composées de :

A
  • Réserves de gaz : sous forme de bouteilles de gaz comprimé
  • Dispositif de déclenchement associé à une détection incendie
  • Tuyauteries
  • Buses de diffusion ouvertes
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16
Q

INSTALLATION FIXE D’EXTINCTION AUTOMATIQUE A GAZ

La sensibilisation d’un second détecteur provoque :

A
  • Nouvelle alarme restreinte au poste de sécurité
  • Une alarme sonore et visuelle dans le local
  • Après une temporisation maximum de 30 scd la diffusion du gaz
  • Un report d’information de la diffusion du gaz au poste de sécurité : voyant rouge fixe.
  • Afin d’obtenir une efficacité maximale, il est préférable de maintenir le confinement 10 min au moins.
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17
Q

Déversoirs ponctuels

A
  • Installés dans le bloc scène de certains théâtres.
  • Permettent une inondation instantanée grace aux Têtes d’Arrosoir Ouvertes ou de Diffuseurs d’Eau Pulvérisée
  • Les déversoirs sont commandés par deux vannes ou robinets situés :
    • L’ un à l’intérieur du bloc-scène, à proximité d’une issue
    • L’autre à l’extérieur, en un endroit bien visible et facilement accessible
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18
Q

SYSTÈME D’ALARME

Sous le terme générique alarme, il convient de faire une différence entre :

A

Alarme générale :

  • Diffusion d’un signal sonore ayant pour but de prévenir les occupants d’avoir à évacuer les lieux.
  • Sa diffusion doit être effective pendant au moins 5 minutes, son interruption est impossible durant ce délai

Alarme restreinte :

  • Diffusion d’un signal sonore et visuel, distinct du signal d’alarme générale, ayant pour but d’avertir soit le poste de sécurité, soit la direction ou le gardien, soit le personnel désigné à cet effet, de l’existence d’un sinistre et de sa localisation

Alarme générale sélective (AGS) :

  • Diffusion d’un signal d’alarme limitée à l’information de certaines catégories de personnel.
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19
Q

L’évacuation n’étant pas la règle pour toutes les typologies de construction, l’installation d’un système d’alarme est obligatoire en :

  1. IGH :
  2. ERP
  3. Parcs de stationnement en ERP :
  4. Parcs de stationnement habitation
  5. Code du travail
  6. Logements-foyers :
A
  1. IGH : La diffusion de l’alarme est limitée au compartiment concerné
  2. ERP : Alarme doit généralement être perçue dans l’ensemble de l’établissement
  3. Parcs de stationnement en ERP : Alarme sonore et visuelle perceptible de tout point des compartiments et des circulations dans chaque parc.
  4. Parcs de stationnement habitation +4 / -2niveau de référence : Alarme diffusée dans l’ensemble du parc
  5. Code du travail : Audible de tout point du bâtiment
  6. Logements-foyers : Audible de tout point du niveau
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20
Q

Un Système de Sécurité Incendie (SSI) est constitué de l’ensemble des matériels servant à :

A
  • Collecter toutes les informations ou ordres liés à la sécurité incendie
  • Traiter ces informations ou ordres
  • Effectuer les fonctions de mise en sécurité
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21
Q

Sur intervention, les informations délivrées par les SSI sont une aide précieuse pour :

A
  • Localiser le sinistre
  • Evaluer son ampleur
  • Apprécier le niveau de mise en sécurité du bâtiment.
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22
Q

Les SSI peuvent assurer une surveillance permanente de l’établissement et réaliser une ou plusieurs des fonctions de mise en sécurité suivantes :

A

1) L’évacuation des personnes :

  • Diffusion du signal sonore d’évacuation
  • Déverrouillage des issues de secours
  • Gestion de l’éclairage de sécurité dans certains cas 2

2) Le compartimentage :

  • Fermeture des portes coupe-feu
  • Fermeture des clapets coupe-feu
  • Mise à l’arrêt de certaines installations techniques

3) Le désenfumage :

  • Ouverture des exutoires, ouvrants, volets de désenfumage
  • Mise en fonctionnement des moteurs de désenfumage
  • Mise à l’arrêt de certaines installations techniques

4) L’extinction automatique dans certains cas

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23
Q

Il existe 5 catégories de SSI

A
  • A, B, C, D, E classées par ordre décroissant de technicité et de fonctionnalité.
  • Seuls les SSI de catégorie A comprennent une détection incendie.
24
Q

Le choix du SSI est défini par les réglementations des bâtiments, établissements ou immeubles dans lesquels ils sont installés :

A
  • SSI de catégorie A dans tous les ERP avec locaux à sommeil
  • SSI de catégorie A option IGH dans tous les IGH
  • SSI de catégorie variable dans certains ERP en fonction du type et de la catégorie
25
Q

L’état de fonctionnement et/ou de mise en sécurité des dispositifs du SSI peut être reporté sur un matériel central au moyen de diodes dont le code couleur est :

A
  • ROUGE FIXE : Le SSI est sollicité et la ou les fonctions de mise en sécurité concernées sont correctement réalisées
  • ROUGE CLIGNOTANT : Le SSI est sollicité et au moins un dispositif d’une fonction de mise en sécurité n’est pas dans la bonne position de sécurité.
  • JAUNE CLIGNOTANT OU FIXE : Défaut ou dysfonctionnement du système. En cas de feu, il est nécessaire de se renseigner sur la nature de ce dysfonctionnement qui peut avoir une incidence sur la mise en sécurité du bâtiment
26
Q

L’ALERTE

A
  • L’alerte est l’action de demander l’intervention d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie
27
Q

Les services de sécurité incendie peuvent être constitués suivant les cas de :

A

1) Personnes désignées et entraînées aux moyens de secours et à l’évacuation

2) Personnel qualifié service de sécurité incendie et d’assistance à personnes :

  • Obligatoire en IGH
  • Imposé dans certains ERP
  • Exceptionnellement dans certains bâtiments du code du travail.

3) Sapeurs-pompiers privés

4) Sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie

28
Q

Service de securité

Leurs missions principales sont :

A
  • L’exploitation du poste de sécurité
  • L’exécution de rondes
  • La sensibilisation des employés en matière de sécurité contre l’incendie
  • L’assistance à personnes
  • L’évacuation des occupants
  • L’intervention précoce face aux incendies
  • L’alerte et l’accueil des secours
29
Q

POSTE DE SÉCURITÉ

Il peut être dénommé : « Poste de sécurité incendie » ou « Poste central de sécurité ». Il peut contenir les matériels suivants :

A
  • Matériels centraux du SSI avec les plans des zones de mise en sécurité
  • Reports des installations fixes d’extinction automatique
  • Moyens de communications
  • Moyen d’alerte
  • Matériel de secours à victime
  • Divers documents
  • Diverses alarmes techniques
  • Des plans, clés et matériels divers
30
Q

Bouches et poteaux d’incendie

Les hydrants, publics ou privés, doivent répondre aux caractéristiques suivantes : .

A
  • Etre alimentés par des conduites de 100 mm de diamètre intérieur minimum
  • Fournir un débit de 60 m³/h minimum
  • Fournir le débit sous une pression de 1 bar minimum en régime d’écoulement
  • Assurer ce débit pendant au moins 2 heures
31
Q

Bouches et poteaux d’incendie

ll existe des :

A
  • BI simples DN 100
  • BI jumelées DN 100
  • PI DN 100 (1 sortie de 100 mm et 2 sorties de 65 mm)
  • PI DN 150 (2 sorties de 100 mm et 1 sortie de 65 mm)
32
Q

Bouches et poteaux d’incendie

Les hydrants sont dits à « gros débit » lorsqu’ils répondent aux caractéristiques minimales suivantes :

A

1) Débit de 120 m³/h

2) Pression de 1 bar

3) Conduite d’alimentation :

  • Diamètre minimal de 200 mm pour les BI ou PI DN 100
  • Diamètre minimal de 150 mm sur un réseau maillé ou 200 mm sur un réseau ramifié pour les BI jumelées DN 100
  • Diamètre minimal de 150 mm pour les PI DN 150
33
Q

Aires d’aspiration

Description Une aire d’aspiration doit respecter les caractéristiques minimales suivantes :

A
  • Capacité de 120 m3/h minimum utilisables pendant 4 heures en toute saison
  • Hauteur d’aspiration ≤ 6 m entre niveau d’eau et plan de stationnement
  • Distance de 8 m max entre arrière de l’engin et plan d’eau
  • Profondeur d’aspiration de 80 cm mini
  • Surface de 32 m2 minimum (4 m x 8 m)
  • Pente douce de 2 % à 7 %
  • Force portante de 160 KN
  • Etre signalée de façon conforme
  • Etre équipée d’un dispositif fixe de calage des engins
  • Etre accessible en permanence par une voie engins
34
Q

Citernes incendie

Afin de compléter le dispositif des points d’eau d’incendie, les sapeurs-pompiers ont également la possibilité d’alimenter leurs pompes sur des citernes pour les bâtiments à risques particuliers (hors IGH).

Elles peuvent être enterrées ou aériennes et sont équipées d’un dispositif permettant de visualiser leur capacité.

a. Description Il existe 2 types de citernes :

b. Repérage sur les plans parcellaires Les citernes sont repérées par un rectangle. Le chiffre dans le rectangle correspond à la capacité de la citerne en m3/h.

A
  • Citerne de 480 m3 minimum équipée de 2 ½ raccords fixes d’aspiration de 100 mm ou d’un dispositif d’aspiration de DN 150 garantissant 120 m3/h minimum = 1 seul engin alimenté
  • Citerne de 960 m3 minimum équipée de 4 ½ raccords fixes d’aspiration de 100 mm ou de 2 dispositifs d’aspiration de DN 150 garantissant un débit de 2 X 120 m3/h minimum = 2 engins alimentés.

Elles sont toujours implantées en complément d’au moins 2 PEI sur réseau d’eau sous pression dont l’un délivre un débit de 120 m3/h et est implanté à 300 m maximum du risque à défendre.

35
Q

Citernes incendie

Cet aménagement présente les caractéristiques suivantes

A
  • Superficie de 32m2 (8 m x 4 m) pour 1 engin
  • Force portante de 160 KN
  • Distance entre dispositifs d’aspiration et engin = 4 m maximum
  • Etre signalé de façon conforme
  • Arrêt et stationnement interdits par un panneau de signalisation routière -
  • Etre accessible en tout temps par voie engin
36
Q

COLONNE SECHE

A
  • Tuyauterie rigide installée à demeure dans un bâtiment ou une structure, utilisée pour la lutte contre l’incendie.
37
Q

Colonne seche

Elle est équipée :

A
  • De raccord d’alimentation
  • Eventuellement d’une traînasse
  • La colonne proprement dite
  • De prises d’incendie
38
Q

Colonne seche

Emplacement et accès

Le raccord d’alimentation muni de son bouchon, doit être accessible de l’extérieur du bâtiment,

A
  • A une distance maximale de 3 m de l’entrée et en principe à moins de 60 m d’un hydrant.
  • Il peut être encastré.
  • Le niveau d’accès de ce raccord doit être le même que celui du niveau d’accès des véhicules de sapeurs pompiers
39
Q

Implantation colonne seche

A
  • Les bâtiments d’habitation de la 3e famille B et 4e famille
  • Logements- foyers comportant plus de 7 étages sur rez-de-chaussée
40
Q

Implantation colonne sèche

Psc habitation

A
  • Les parcs de stationnement annexes des bâtiments d’habitation comportant plus de 4 niveaux au-dessus du niveau de référence ou plus de 3 niveaux au-dessous, doivent être dotés de colonnes sèches disposées dans les cages d’escaliers ou dans les sas.
41
Q

Implantation colonne sèche

ERP

A
  • En ERP, des colonnes sèches doivent être installées, dès lors que des locaux à risques importants sont aménagés dans des étages dont le plancher bas est à plus de 18 m du niveau de la voie accessible aux engins de sapeurs-pompiers.
  • Elles peuvent également être imposées dans certains cas particuliers.
42
Q

Implantation colonne sèche

IGH

A
  • Les IGH d’une hauteur inférieure ou égale à 50 m doivent être équipés de colonnes sèches.
  • Il doit y avoir une colonne sèche par escalier dont les prises d’incendie sont situées dans les dispositifs d’accès aux escaliers (sas).
43
Q

Implantation colonne sèche

CODE DU TRAVAIL

A
  • En code du travail, des colonnes sèches doivent être installées dans les escaliers protégés des bâtiments dont le plancher bas le plus élevé est à plus de 18 m du niveau de la voie accessible aux engins de sapeurs pompiers.
44
Q

Implantation colonne sèche

PSC

A
  • Dans les parcs de stationnement couverts comportant au moins 3 niveaux immédiatement au-dessus ou au dessous du niveau de référence, des colonnes sèches sont disposées dans les cages d’escaliers ou dans les sas.
45
Q

Cas particulier des immeubles sur dalles

Dans le cas des immeubles sur dalles inaccessibles aux engins, des poteaux relais sont nécessaires afin de pouvoir alimenter les colonnes sèches.

Ils doivent répondre aux caractéristiques suivantes :

A
  • Distance maximale de 30 m entre le raccord d’alimentation et un hydrant
  • Présence d’une trainasse reliant le raccord d’alimentation au poteau relais
  • Distance maximale de 30 m entre le poteau relais et les raccords d’alimentation des colonnes sèches des immeubles.
46
Q

Colonne humide

A
  • Tuyauterie rigide alimentée en permanence en eau sous pression, installée à demeure dans un bâtiment ou une structure et utilisée pour la lutte contre l’incendie
47
Q

Une installation de protection incendie par colonnes humides comprend au minimum :

A
  • Réserve d’eau potable 120m3 minimum
  • Dans le cas de certains IGH, réduite à 60m3 à condition qu’une réalimentation par les services de secours soit prévue
  • Dispositif d’alimentation débit de 1 000L/min par colonne, sous une pression comprise entre 7 et 9 bars
  • 2 colonnes en charge
  • Eventuellement des RIA alimentés par la colonne.
48
Q

Les prises d’incendie sont de types et de diamètres différents :

A
  • Simples de 40 ou de 65 mm
  • Doubles de 40 mm
  • De 65 mm associées à deux de 40 mm
49
Q

Des colonnes humides sont obligatoirement installées

A
  • Dans les IGH de hauteur supérieure à 50 m.
50
Q

PLans

Ces plans doivent indiquer les dégagements et les voies permettant l’évacuation, ainsi que les emplacements :

A
  • Commande de gaz
  • Machineries de monte-charge et d’ascenseur
  • Chaufferies
  • Groupes ventilation climatisation
  • Réceptacles vide-ordures
  • Transformateurs haute tension
  • Barrages d’alimentation en eau
  • Raccordements à l’égout, du tampon hermétique et des soupiraux
  • Des cloisonnements principaux et cheminements des sous-sols
51
Q

Des plans d’intervention peuvent être affichés dans certains parcs de stationnement habitation aux emplacements suivants :

A
  • Près des accès au niveau d’arrivée des secours
  • Près de la ou des rampes d’accès des véhicules
  • Dans les sas d’accès aux escaliers
  • Dans les escaliers
52
Q

ERP

Des plans d’ensemble du parc (plan d’intervention) doivent être affichés :

A
  • Dans le hall d’immeuble si les issues pour piétons y aboutissent
  • En partie haute des rampes d’accès des véhicules
  • Dans le débouché à l’air libre
  • Près de l’issue la plus proche de la voie publique
53
Q

Ascenseurs prioritaires

Seuls ceux répondant aux exigences minimales suivantes peuvent être utilisés en toute sécurité par les sapeurs-pompiers en cas d’incendie :

A
  • Equipés de dispositifs d’appel et de commande prioritaires
  • Secourus électriquement
  • Protégés contre les flammes, les gaz chauds et les fumées
  • Installés dans des gaines désenfumées
  • Equipés d’un dispositif non-stop au niveau sinistré
54
Q

Dispositif d’appel et de commande prioritaires

Ce dispositif permet :

A
  • Ramener prioritairement la cabine au niveau de commande en 60 secondes maximum
  • D’annuler les appels déjà enregistrés
  • De commander la cabine à partir du panneau de commande intérieur uniquement
  • Différents systèmes peuvent être rencontrés
55
Q

Ascenseur prioritaire IGH

Ces ascenseurs, au nombre de 2 minimum, doivent :

A
  • Se situer à 50 m maximum de la voie de desserte
  • Etre secourus électriquement
  • Etre protégés contre les effets du feu dans des gaines en matériaux M0, CF° 2 heures et désenfumées
  • Etre équipés du dispositif non-stop dans le ou les compartiments sinistrés
  • Etre équipés d’interphones permettant des communications avec généralement le poste central de sécurité
  • Etre équipés de dispositif d’appel et de commande prioritaires
56
Q

Les tours d’incendie sont des escaliers protégés facilitant l’accès des sapeurs pompiers au bâtiment.

Ils leurs sont exclusivement réservés et doivent présenter les caractéristiques suivantes :

A
  • Etre d’accès facile pour les secours venant de l’extérieur
  • Avoir une largeur d’au moins 0,70 m
  • Desservir tous les niveaux
  • Comporter en partie haute un accès direct vers l’extérieur
  • Etre munis de colonnes sèches ou en charge.
57
Q

Trémies d’attaque

Elles doivent présenter les caractéristiques suivantes :

A
  • Avoir 0,60 m de côté ou de diamètre
  • Etre distantes d’environ 20 m les unes des autres
  • Etre fermées par des tampons étanches
  • Etre signalées de manière distincte et durable
  • Etre constamment dégagées
  • Etre indiquées sur les plans de l’établissement