Module5 Flashcards
Quelles sont les théories du modèle Biopsychosocial ?
- Théorie physiologique
Les comportements sont animés par des besoins physiologiques, incluant l’intérêt sexuel et le désir et requièrent une satisfaction. - Théorie de la relation objectale
L’attachement social ou le détachement se développe tôt dans la relation parent-enfant. L’impact de l’attachement précoce va influencer les pensées, les émotions, les relations, l’identité personnelle et les comportements tout au long de la vie. - Théorie du trauma
Le traumatisme d’une agression sexuelle et de la victimisation physique créent de graves handicaps émotionnels, cognitifs et possiblement des changements neurologiques qui font en sorte que le trauma est réactivé par l’agression sexuelle. - Théorie des systèmes
Les individus sont en constante interaction avec un plus vaste système de personnes et de structures dont ils font partie;
Ils sont influencés par les réactions, les interactions et les comportements des autres parties incluant les conditions pathologiques dans ce système. - Théorie développementale
Le succès ou l’échec d’obtenir l’appui nécessaire pour accomplir les premières tâches développementales au niveau physique, cognitif et affectif va influencer le développement de l’identité personnelle et l’image de soi, les compétences, les relations et les comportements à travers toutes les étapes du développement. - Théorie cognitive
Les croyances et les attitudes antisociales supportent les comportements sexuels agressifs et la victimisation des autres. - Théorie comportementale
Les comportements sont conditionnés par un stimulus, incluant les comportements sexuels non agressifs et la satisfaction des intérêts et des désirs sexuels. - Théorie de l’apprentissage social
Les individus découvrent les rôles à partir des modèles et des comportements observés dans leur environnement, leurs idées, leurs pensées et leurs comportements imitent ceux appris dans leur environnement. - Théorie de la psychopathie
Les individus sont influencés par des demandes narcissiques incessantes pour satisfaire leurs besoins, ils ne reconnaissent pas ou ils ne se soucient pas des besoins des autres.
Ils ont peu ou pas de remords.
Ils ont peu de relations affectives avec autrui et ils sont guidés uniquement par des besoins personnels, qui ne sont pas en harmonie avec les besoins d’autrui ou de la société. - Théorie psycho dynamique
Les attitudes, les relations interpersonnelles, les perceptions sont façonnées par des forces inconscientes et primitives qui ont un effet puissant sur l’évolution et le fonctionnement actuel.
Comment peut-on passer de l’intention d’agir vers l’action ?
- Se fixer un but utilitaire, comme par exemple se sentir socialement compétent.
- Fixer l’acte nécessaire pour attendre l’objectif, soit de se livrer à une certaine forme d’acte sexuel.
- Définir l’intention sous-jacente: l’objectif qui se cache derrière, qui n’est pas nécessairement connu de l’acteur comme par exemple d’éprouver un sentiment de maîtrise sociale ou encore vivre un acte sexuel sadique.
- Définir la motivation suffisante: la quantité requise de la pression interne de l’individu pour se livrer à l’acte.
- Les inhibiteurs: forces internes ou externes qui agissent pour prévenir ou réduire la motivation et contribuent à empêcher l’action de se produire.
- Les opportunités: conditions environnementales doivent permettre l’accès à la conduite. Par exemple, accès à la victime.
Quelles sont les 4 conditions préalables à l’agression selon Finkelhor ?
- Le délinquant doit être motivé par l’agression (c’est ce qu’il veut)
- Il doit surmonter ses inhibitions internes: il utilise alors des distorsions cognitives pour y arriver.
- Il doit surmonter les inhibitions externes (les interdits sociaux)
- Il doit surmonter les résistances de la victime.
Quelles sont les motivations derrière l’agression sexuelle chez l’enfant et l’adolescent ?
- L’expérience de l’activité sexuelle elle-même
- La coercition ou la violence
- L’expérimentation et l’exploration
- La maladie mentale ou déficience cognitive.
Quelles peuvent être les autres motivations ?
- La recherche du pouvoir: Le pouvoir est le principal facteur de motivation. La gratification sexuelle est considérée comme un bénéfice secondaire.
- La reprise du contrôle sur sa vie: Le comportement et l’attitude du délinquant sexuel qui le mènent de croire qu’il peut s’exprimer ainsi: «Je prends ce que je veux» et «J’ai le droit», «Je fais à l’autre ce qu’on m’a déjà fait».
- Les erreurs de pensée (Distorsions): L’infraction d’ordre sexuel est considérée comme un exemple de comportement criminel, et tous les comportements criminels sont considérés comme le résultat d’erreurs de la pensée.
- Compulsivité sexuelle: L’auteur se sent obligé d’agir des envies sexuelles et il peut ne pas se sentir en mesure de les contrôler physiquement ou mentalement.
- Mécanisme d’adaptation: Le sexe utilisé au service des besoins non sexuels, comme un antidote à un état de trouble émotionnel dans lequel l’auteur se sent impuissant, sans défense, frustré, en colère, ou encore comme une victime de la société.
Dans ce contexte, la délinquance sexuelle peut être le seul moyen par lequel le délinquant peut lutter contre des sentiments de dépression, de colère, et ainsi être considérée comme un antidote à ces états négatifs. - Frustration et réalité émotionnelle: S’engager dans la violence sexuelle soulage les rejets et les émotions.
- Apprentissage social: Le délinquant a été exposé à des expériences ou des apprentissages confus ou irrationnels concernant les relations sexuelles et il a intégré ces expériences et ces croyances dans ses pensées, ses comportements et ses interactions.
- Limitation cognitive ou maladie mentale: Le délinquant est aux prises d’une maladie mentale ou d’un déficit cognitif qui influencent de manière significative ses perceptions, ses croyances, ses interactions et ses comportements.
- Expérimentation: Dans certains cas, chez les jeunes délinquants ou en retard de développement, les comportements sexuels délinquants sont le résultat de la curiosité, de la naïveté, et l’expérimentation classique.
Dans ces circonstances, le comportement délictuel peut être situationnel et ne pas être le résultat de ce qui pourrait sembler être une déviance sexuelle. - Répétition d’un cycle délictuel: Le comportement sexuel est le résultat d’un cycle répétitif et dysfonctionnel dont l’histoire personnelle, le déclenchement des événements, les pensées et les sentiments, les erreurs de pensées (distorsions cognitives) et les comportements sexuels servent comme conditions de départ pour justifier que les mêmes pensées, les mêmes émotions et les mêmes comportements se produisent à nouveau, dans un cycle de violence sexuelle.
Il s’agit d’un modèle typique utilisé pour traiter les adultes et les mineurs délinquants sexuels, et il est parfois appelé le cycle d’agression sexuelle.
Quels sont les facteurs de risque qui peuvent augmenter les probabilités qu’une personne en agresse une autre ?
- Facteurs fragilisants ou prédisposants : Événements traumatisants ou marquants au cours du développement de la personne, et qui continuent d’influencer sa vie actuelle;
- Facteurs précipitants : surviennent peu de temps avant l’agression et tendent à déterminer le type de délit qui sera perpétré;
- Facteurs de maintien: maintiennent l’individu dans une dynamique abusive en augmentant les probabilités que le comportement déviant continuera à l’avenir.
Quelle est la classification des facteurs de risque selon Rich ?
Facteurs de risque environnementaux: ne sont pas liés au jeune, mais peuvent affecter et influencer ses pensées et ses comportements (ex: famille, amis).
Facteurs de risque caractérologiques: sont déjà ou en cours de devenir intégrés à la personnalité du jeune.
Facteurs de risque comportementaux: sont englobés dans le comportement du jeune ou aggravés par le comportement du jeune (ex: jeune déjà en trouble de comportement dans d’autres sphères de sa vie).
Facteurs de risque cognitifs: comprenant les idées, les attitudes, les croyances et autres schèmes de pensée qui influencent et façonnent les comportements du jeune (ex.: distorsions cognitives).
Facteurs de risque développementaux: contribuent et influencent la personnalité, les comportements et les réponses aux stimuli (ex: expériences traumatisantes durant l’enfance).