Module 2- Comportements alimentaires problématiques Flashcards
Qui peut entretenir une relation compliquée avec l’alimentation ?
De très nombreuses personnes, en raison de préoccupations liées au poids, à l’apparence et/ou à la santé.
Quelles sont les principales préoccupations qui influencent le comportement alimentaire ?
Le poids, l’apparence et la santé.
Qu’est-ce qu’une personne peut faire pour contrôler son poids qui l’éloigne d’une alimentation normale ?
S’empêcher de manger lorsqu’elle a faim ou éviter certaines catégories d’aliments sans raison médicale.
Quels comportements alimentaires indiquent une relation compliquée avec l’alimentation ?
- Se restreindre sans raison médicale
- Manger pour réguler ses émotions
- Ne jamais ressentir la satiété.
Qu’est-ce qu’une alimentation intuitive ?
Manger lorsqu’on a faim et s’arrêter lorsqu’on est rassasié.e en respectant les signaux physiologiques du corps.
Quelles sont les deux principales façons de s’éloigner d’une alimentation intuitive ?
La restriction et la désinhibition.
Qu’est-ce que la restriction alimentaire ?
Manger moins ou en moins grande variété que ce dont on aurait besoin.
Pourquoi certaines personnes se restreignent-elles ?
Souvent pour des raisons liées au poids.
Nommez des conséquences possibles de la restriction alimentaire (4).
- Une préoccupation croissante pour l’alimentation
- Des épisodes de désinhibition
- Des frustrations
- Du stress.
Qu’est-ce que la désinhibition alimentaire ?
Manger alors qu’on n’a pas réellement faim, soit pour des raisons sensorielles (c’est bon) ou émotionnelles (stress, anxiété).
Quels types de facteurs sont les causes de la désinhibition alimentaire (2) ?
- Des facteurs émotionnels (stress, anxiété)
- Des facteurs sensoriels (plaisir de manger).
Comment restriction et désinhibition peuvent-elles coexister ?
Une personne peut alterner entre périodes de restriction et épisodes de désinhibition.
Quels sont les effets d’une obsession envers le corps et le poids ?
Une focalisation excessive sur l’image corporelle et le poids peut engendrer du stress et un rapport malsain à l’alimentation.
Nommez trois comportements qui peuvent indiquer une alimentation désinhibée (3) ?
- Avoir du mal à arrêter de manger
- Manger sans faim
- Ressentir une perte de contrôle face à la nourriture
Comment peut-on favoriser une alimentation plus intuitive ?
En écoutant les signaux de faim et de satiété et en évitant la restriction cognitive.
Placez les termes suivants dans l’image ci dessous:
- Boulimie
- Hyperphagie boulimique
- Anorexie
Quelles sont les deux dimensions de la restriction alimentaire ?
- La dimension comportementale (‘dieting behaviors’)
- La dimension cognitive (attitudes et préoccupations à l’égard du poids corporel).
Dans quelle dimension de la restriction alimentaire cet exemple serait-il inclut ?
- Les actes de restriction réellement posés par la personne, comme limiter volontairement les apports énergétiques ou la taille des portions.
La dimension comportementale
Comment la restriction alimentaire a-t-elle été décrite dans les années 70 ?
Comme le fait de limiter volontairement et consciemment ses apports énergétiques et/ou la taille des portions pour maigrir ou maintenir son poids.
Quels indicateurs étaient inclus dans la définition de la restriction alimentaire à l’origine ?
Les fluctuations de poids.
Quelles stratégies sont souvent utilisées pour diminuer les calories consommées (5) ?
- Éliminer certains aliments
- Manger des aliments allégés
- Sauter des repas
- Pratiquer le jeûne intermittent
- Consommer des diètes liquides ou des coupe-faim.
À quoi est associée la restriction comportementale ?
À l’évitement réel de certains aliments, pouvant mener à une restriction calorique (déficit calorique).
Pourquoi la restriction comportementale est-elle difficile à évaluer ?
- Les besoins caloriques varient entre individus
- Les apports alimentaires auto-rapportés fluctuent selon la formulation des questions et d’autres facteurs.
Quels facteurs influencent les réponses aux questionnaires sur la restriction alimentaire ?
- Le niveau d’éducation
- Le genre
- Le poids corporel
Pourquoi la restriction alimentaire auto-rapportée peut-elle être problématique ?
Parce que certaines personnes tentent de se restreindre sans y parvenir, ce qui complique l’évaluation réelle de la restriction.
Quels problèmes méthodologiques présentent les questionnaires sur la restriction alimentaire ?
Les choix de réponse peuvent être influencés par la réussite ou l’échec des régimes, la fierté ou la honte du répondant.
Vrai ou faux ?
La perception d’une même quantité de nourriture peut varier à cause de l’état émotionnel du répondant.
Vrai
À quoi est souvent associé le fait de se priver de nourriture ?
À un sentiment de frustration, plutôt qu’à une réduction réelle de la prise alimentaire.
Qu’inclut la dimension cognitive de la restriction alimentaire ?
Les pensées, attitudes et préoccupations à l’égard du poids corporel et de l’apparence physique.
Qu’est-ce que la restriction cognitive ?
Le fait de juger certains aliments comme ‘mauvais’ ou interdits, accompagné de pensées culpabilisantes lors de leur consommation.
Comment les individus en restriction cognitive choisissent-ils leurs aliments ?
En fonction des informations nutritionnelles plutôt que du goût ou du plaisir de manger.
Comment les aliments sont-ils souvent classifiés dans la restriction cognitive ?
Ils sont dichotomisés en ‘bons’ et ‘mauvais’.
Dichotomisé: divisé en deux catégories
Quelles sont les conséquences physiologiques de la restriction alimentaire constante ?
Un brouillage des signaux physiologiques de faim et de satiété.
Quelles sont les conséquences psychologiques de la restriction alimentaire constante ?
De la frustration pouvant mener à la désinhibition alimentaire.
Quelles sont les caractéristiques des mangeurs restreints selon les études ?
Ils sont généralement insatisfaits de leur apparence et valorisent davantage la minceur.
Pourquoi les mangeurs restreints sont-ils plus motivés à perdre du poids ?
Parce qu’ils se perçoivent souvent plus gros qu’ils ne le sont réellement.
Quels comportements alimentaires plus drastiques sont souvent associés aux motivations esthétiques (3) ?
- Exclure des groupes alimentaires
- Utiliser des laxatifs
- Se faire vomir.
Répondez aux 5 questions suivantes par rapport à la situation de Kathy ci-dessous:
1. Que fait Kathy pour perdre du poids initialement ?
2. Pourquoi Kathy arrête-t-elle son jeûne intermittent pendant les vacances ?
3. Pourquoi Kathy a-t-elle plus de mal à suivre son jeûne après la rentrée ?
4. Que se passe-t-il lorsque Kathy tente de maintenir son jeûne malgré ses envies de manger ?
5. Quels types de restriction illustre l’expérience de Kathy (en ordre) (3) ?
- Elle suit le jeûne intermittent, mange 30 % de moins et perd quelques livres.
- Elle trouve plus difficile de respecter son horaire de repas.
- Le stress du travail et de la rentrée scolaire de ses enfants la pousse à grignoter davantage.
- Elle finit par manger un repas complet à chaque fois, malgré ses efforts pour s’en empêcher.
- Une restriction comportementale
- Une restriction calorique
- Une restriction cognitive
Quelles sont les 5 étapes du spectre du continuum de la restriction alimentaire ?
Comment peut-on déterminer l’intensité de la restriction alimentaire ?
Par l’impact des préoccupations quant à l’alimentation dans le quotidien d’une personne.
Quand une restriction devient-elle problématique ?
Lorsqu’elle remplit au moins un des critères de restriction problématique.
Quels sont les critères d’une restriction problématique (4) ?
- Les préoccupations alimentaires occupent trop de temps/énergie.
- Les préoccupations alimentaires empêchent certaines activités sociales.
- Les préoccupations alimentaires nuisent au fonctionnement social ou à la santé.
- Les préoccupations alimentaires causent une détresse significative.
Donne un exemple de restriction alimentaire affectant la vie sociale.
Éviter de manger au restaurant ou chez des amis par peur de ne pas contrôler son alimentation.
Quels impacts négatifs (toutes sphères confondues) la restriction alimentaire peut-elle avoir (3) ?
Elle peut nuire au fonctionnement social, à la santé physique et causer une détresse significative.
Quelles sont les différentes formes de restriction alimentaire (4) ?
- Quantité d’aliments consommés.
- Fréquence des repas.
- Choix des aliments.
- Respect de règles alimentaires ou de diètes.
Donne un exemple de restriction basée sur la quantité d’aliments consommés.
Manger uniquement des petites portions.
Donne un exemple de restriction basée sur la fréquence des repas.
Éviter les collations, sauter des repas ou jeûner.
Donne un exemple de restriction basée sur le choix des aliments.
Bannir certains aliments comme la friture ou les sucreries.
Donne un exemple de restriction basée sur le respect de règles alimentaires.
Manger des féculents seulement une fois par jour ou suivre des programmes comme Weight Watchers.
Qui suis-je ?
C’est la surconsommation d’aliments en réponse à des stimuli autres que la faim, accompagnée d’un sentiment de perte de contrôle sur la prise alimentaire.
La désinhibition alimentaire
Quels sont les types de stimuli pouvant déclencher la désinhibition alimentaire (4) ?
1) Habituels
2) Situationnels
3) Contextuels
4) Émotionnels.
De quel type de stimuli relève cette désinhibition alimentaire:
- Commencer un régime le matin, mais l’abandonner le soir et manger librement en se promettant de recommencer le lendemain.
Stimuli habituel
Dans cet exemple de désinhibition alimentaire, quel type de stimuli est représenté:
- Manger excessivement en groupe ou lors des fêtes.
Stimulus situationnel.
Dans cet exemple de désinhibition alimentaire, quel type de stimuli est représenté:
- Être incapable de résister à des chips quand quelqu’un ouvre un sac, même sans avoir faim.
Stimulus contextuel.
Dans cet exemple de désinhibition alimentaire, quel type de stimuli est représenté:
- Manger excessivement lorsqu’on se sent seul.e.
Stimulus émotionnel.
Quels facteurs influencent la désinhibition alimentaire (2) ?
1) Facteurs héréditaires
2) Influences environnementales.
Comment la désinhibition alimentaire peut-elle être transmise aux enfants (2) ?
1) Par les gènes
2) Par imitation des comportements parentaux (modélisation).
Quelle combinaison de traits favorise la prise de poids ?
Un niveau élevé de désinhibition combiné à un faible niveau de restriction.
À quels facteurs corporels la désinhibition alimentaire est-elle positivement associée (4) ?
1) Indice de masse corporelle élevé
2) Gain de poids
3) Reprise du poids après une diète
4) Variations cycliques du poids.
Quels effets négatifs la désinhibition alimentaire peut-elle avoir directement sur l’alimentation en soi (2) ?
1) Augmentation de la consommation d’aliments riches en gras, sel, sucre, viandes transformées, boissons sucrées, etc.
2) Diminution des choix alimentaires nutritifs.
Quel lien existe-t-il entre la désinhibition alimentaire maternelle et l’alimentation des enfants ?
Un niveau élevé de désinhibition chez la mère est associé à une alimentation plus riche en gras et sodium chez l’enfant et à une consommation moindre de légumes.
Chez qui la désinhibition alimentaire est-elle particulièrement liée à la surconsommation alimentaire en réponse au stress ?
Chez les femmes.
À quels problèmes de santé physique la désinhibition alimentaire est-elle associée (2) ?
1) Hypertension
2) Maladies cardiovasculaires.
Quels impacts psychologiques négatifs la désinhibition alimentaire peut-elle avoir (2) ?
1) Dépression
2) Faible estime de soi.
Quelles sont les 5 étapes du continuum de la désinhibition alimentaire ?
À quelle étape du continuum de la désinhibition alimentaire fait référence cet exemple ?
À quelle étape du continuum de la désinhibition alimentaire fait référence cet exemple ?
À quelle étape du continuum de la désinhibition alimentaire fait référence cet exemple ?
À quelle étape du continuum de la désinhibition alimentaire fait référence cet exemple ?
À quelle étape du continuum de la désinhibition alimentaire fait référence cet exemple ?
Nommez deux circonstances dans lesquelles certaines personnes qui se restreignent en temps normaux peuvent manger une grande quantité d’aliments.
1) Sous l’effet de l’alcool
2) Lors d’émotions négatives.
Quels sont les trois critères de la suralimentation ?
1) Manger une quantité excessive en peu de temps
2) Avoir un sentiment de perte de contrôle
3) Manger plus que ce qui est socialement acceptable.
Pourquoi la transgression d’une norme alimentaire peut-elle entraîner de la culpabilité ?
Parce qu’elle va à l’encontre des règles sociales ou personnelles et peut générer honte et déception envers soi-même.
Quelle réaction peut suivre la culpabilité liée à la transgression des règles alimentaires ?
La personne peut continuer à manger en se disant qu’elle a déjà « triché ».
Quelles sont les différentes formes de désinhibition alimentaire ?
Elles vont de la suralimentation hédonique à la crise de boulimie objective.
Quels sont les quatre critères du continuum de la désinhibition alimentaire ?
1) Quantité de nourriture consommée
2) Durée de l’acte de manger
3) Sentiment de perte de contrôle
4) Contexte social approprié ou non.
Qu’est-ce que la suralimentation hédonique ?
Manger beaucoup pour le plaisir sans que cela génère de détresse.
Quand parle-t-on de dépendance alimentaire ?
Lorsque la désinhibition alimentaire est fréquente voire chronique, sans être un trouble alimentaire diagnostiqué.
Pourquoi compare-t-on la dépendance alimentaire à la dépendance aux substances ?
Parce que certains comportements alimentaires compulsifs sont similaires à ceux observés avec l’alcool ou les drogues.
Quelles sont les conséquences d’une consommation excessive de nourriture dans un cadre de dépendance alimentaire ?
Elle devient répétée et continue malgré des conséquences négatives.
Qu’est-ce que le « craving » en lien avec la dépendance alimentaire ?
Une envie intense et irrépressible de consommer un ou plusieurs aliments en particulier.
Quelle échelle permet de mesurer la dépendance alimentaire ?
La Yale Food Addiction Scale.
Quels sont les critères définissant une crise de boulimie (3) ?
1) Consommation excessive de nourriture
2) En un court laps de temps (max. 20 minutes)
3) Avec un sentiment de perte de contrôle et de détresse.
Pourquoi la dépendance alimentaire est-elle parfois considérée comme un trouble du comportement alimentaire ?
Parce qu’elle implique une perte de contrôle et une consommation excessive malgré des effets négatifs.
Quelles sont les deux types de conséquences possibles de la dépendance alimentaire ?
1) Conséquences physiques (prise de poids, maladies métaboliques)
2) Conséquences psychologiques (culpabilité, détresse).
Pourquoi la suralimentation hédonique n’est-elle pas toujours problématique ?
Parce qu’elle ne pose pas de problème si elle ne génère pas de détresse.
Quel rôle joue le sentiment de perte de contrôle dans la désinhibition alimentaire ?
Il est un critère central de la suralimentation et des crises de boulimie.
Quelle est la durée maximale définissant une crise de boulimie ?
20 minutes.
Quel est le lien entre la désinhibition alimentaire et la dépendance alimentaire ?
La désinhibition fréquente peut évoluer en dépendance alimentaire lorsque la consommation devient compulsive et répétée.
En quoi le contexte social influence-t-il la désinhibition alimentaire ?
Il peut renforcer ou limiter la prise alimentaire selon qu’elle soit socialement acceptable ou non.
Quelles sont les 5 étapes du cercle vicieux des diètes ?
Quelle est la conséquence principale de la restriction cognitive et comportementale sur l’alimentation ?
Elle entraîne une vulnérabilité à la désinhibition alimentaire.
Quelle était l’hypothèse de l’étude de Herman et Mack ?
Les personnes en restriction cognitive mangeraient plus après une transgression alimentaire.
Que suggèrent les résultats de l’étude de Herman et Mack ?
La restriction alimentaire prédit une réactivité accrue aux stimuli alimentaires externes.
Quels sont les risques associés à la restriction cognitive selon les résultats de Herman et Mack ?
Une surconsommation alimentaire et une perte de contrôle de la prise alimentaire.
Que montrent les études de laboratoire et longitudinales sur la restriction cognitive ?
Elle augmente la probabilité de surconsommation alimentaire.
Quel effet a l’exposition répétée à des aliments appétissants sur les mangeurs restreints ?
Elle les pousse à manger davantage.
Quel modèle a été proposé par Stroebe et ses collègues en 2013 ?
Le « Goal Conflict Model of Eating ».
Qu’explique le « Goal Conflict Model of Eating » ?
La difficulté des mangeurs restreints à réguler leurs apports alimentaires.
Quelle est la dualité au cœur du « Goal Conflict Model of Eating » ?
1) Le plaisir de manger
2) Le contrôle du poids corporel.
Pourquoi les mangeurs restreints échouent-ils à contrôler leur alimentation ?
Parce qu’ils sont exposés à des stimuli qui encouragent la faim hédonique.
Qu’est-ce que la faim hédonique ?
Le fait de manger en l’absence de signaux physiologiques de faim.
Quels stimulis peuvent déclencher la faim hédonique ?
La disponibilité des aliments et leur attrait sensoriel.
Comment la restriction cognitive influence-t-elle la réponse aux stimuli alimentaires externes ?
Elle augmente la sensibilité aux aliments appétissants, menant à une perte de contrôle.
Pourquoi la restriction alimentaire est-elle difficile à maintenir ?
Elle entraîne frustration et obsession alimentaire, favorisant la désinhibition.
Quelle est la conséquence de la culpabilité après une transgression alimentaire ?
Elle peut renforcer le cycle de restriction et de surconsommation.
Quelle est la principale différence entre les mangeurs restreints et non restreints face aux stimuli alimentaires ?
Les non restreints ajustent naturellement leur consommation, alors que les restreints ont tendance à surconsommer après une transgression.
Pourquoi les diètes amaigrissantes sont-elles inefficaces à long terme ?
Elles entretiennent un cercle vicieux entre restriction, frustration, perte de contrôle et culpabilité.
Quelle est la cause principale de la désinhibition alimentaire ?
Elle découle de la restriction alimentaire.
Comment la restriction alimentaire fragilise-t-elle le contrôle sur l’alimentation ?
Elle entraîne un sentiment de privation et une privation calorique réelle.
Quels sont les deux déclencheurs principaux des compulsions alimentaires ?
Les émotions intenses et la fatigue.
Pourquoi la fatigue et les émotions intenses favorisent-elles la compulsion alimentaire ?
Elles réduisent les ressources cognitives nécessaires au contrôle alimentaire.
Quel rôle joue la compulsion alimentaire face aux émotions négatives ?
Elle agit comme un calmant.
Quelles émotions sont souvent déclenchées par la perte de contrôle alimentaire ?
La honte et la panique.
Quel est l’environnement alimentaire chez la mère de Gaby ?
Très « santé », sans aliments considérés comme des « cochonneries ».
Quel est l’environnement alimentaire chez le père de Gaby ?
Présence régulière de desserts et de biscuits.
Pourquoi Gaby se sent-elle bouleversée après avoir mangé deux bouchées de crème glacée ?
Elle pense avoir échoué à tenir ses engagements alimentaires.
Quelle est la réaction de Gaby dans la nuit après son épisode de culpabilité ?
Elle mange des biscuits et de la crème glacée.
Que montre l’histoire de Gaby sur la restriction alimentaire ?
Elle peut entraîner des épisodes de désinhibition alimentaire et de culpabilité.
Quels sont les quatre profils de comportements alimentaires mentionnés ?
1) Légère restriction, 2) Désinhibition importante, 3) Préoccupation et restriction, 4) TCA sous-clinique.
Quel est le comportement alimentaire du premier profil ?
Éviter certains aliments en semaine, mais sans culpabilité lorsqu’une exception est faite.
Pourquoi ce profil n’est-il pas problématique ?
La restriction est modérée et n’entraîne pas de détresse psychologique.
Comment se décrit une personne dans le deuxième profil ?
Gourmande, mange de tout, mange davantage sous l’influence d’émotions.
Quels facteurs influencent la prise alimentaire dans ce profil ?
Le stress, l’ennui, la fatigue et les émotions positives ou négatives.
Quelle difficulté principale est décrite dans ce profil ?
Arrêter de manger quand un aliment est appétissant, même sans faim.
Quel rôle joue la pesée quotidienne dans le troisième profil ?
Elle accentue la préoccupation pour le poids et l’image corporelle.
Comment la restriction alimentaire est-elle appliquée dans ce profil ?
Suivi d’un programme alimentaire, élimination des aliments jugés mauvais.
Quelles émotions sont décrites en fin de journée dans ce profil ?
Fatigue et déception de ne pas avoir respecté les restrictions.
Quelle conséquence ce profil peut-il avoir sur la vie familiale et sociale ?
Création de tensions avec les proches à cause des restrictions alimentaires.
Quelle est la motivation principale derrière les comportements alimentaires du quatrième profil ?
La peur de la prise de poids et une mauvaise image corporelle.
Quel est l’impact des crises d’angoisse sur l’alimentation ?
Elles peuvent mener à des épisodes de surconsommation alimentaire.
Pourquoi les épisodes de surconsommation sont-ils vécus en cachette ?
À cause de la honte et de la culpabilité associées.
Quel comportement compensatoire est mentionné dans ce profil ?
Les tentatives de vomissement après une crise alimentaire.
Quelle est la perception de soi dans ce profil ?
Sentiment d’être paresseux(se) et de se laisser aller.
Comment la restriction alimentaire peut-elle mener à un trouble alimentaire ?
En créant un cycle de privation, frustration et perte de contrôle.
Pourquoi la suppression complète des « aliments interdits » est-elle risquée ?
Elle peut entraîner une surconsommation incontrôlée en cas de transgression.
Quels sont les effets psychologiques de la restriction excessive ?
Stress, obsession alimentaire, culpabilité et honte.
Quel est un signe que la restriction devient problématique ?
Lorsqu’elle entraîne une détresse émotionnelle et des compulsions alimentaires.
Situez l’exemple suivant dans la figure ci-dessous: Je ne saute jamais de repas et je n’ai jamais fait de régime. Je ne mange pas de dessert la semaine, sauf s’il y a une occasion spéciale. Je fais attention à ce que je mange pour être en santé, donc j’essaie d’éviter de manger du fast-food trop souvent et je limite la quantité de mauvais gras et de sucre raffiné dans les aliments que je mange. J’aime aussi manger une bonne grosse bouffe de temps en temps, quand je veux me gâter! Je ne me sens pas coupable quand je le fais, de toute façon, ça n’arrive qu’une ou deux fois par semaine.
A. Un soupçon de restriction, pas trop de préoccupation ni de désinhibition
Situez l’exemple suivant dans la figure ci-dessous: Je me décrirais comme une gourmande! J’aime la bouffe et je mange de tout. J’ai remarqué récemment que je mange plus quand je suis stressée, quand je m’ennuie ou quand je me suis chicanée avec mon chum. Ah et aussi quand je suis contente et que je veux célébrer quelque chose! J’ai bien de la difficulté à résister quand il y a un sac de chips ou de biscuits d’ouvert, même quand je n’ai pas faim. Plus je suis fatiguée, plus j’ai tendance à grignoter, surtout le soir. Je me dis que je devrais être plus attentive à quand je n’ai plus faim mais j’ai de la misère à m’arrêter de manger quand c’est bon.
B. Beaucoup de désinhibition, pas trop de préoccupation ni de restriction
Situez l’exemple suivant dans la figure ci-dessous: Suite au confinement pendant la pandémie de COVID-19, j’ai pris du poids et j’haïs ça. Ça me rappelle quand j’étais ado et que tout le monde m’appelait Boulette de viande. J’ai décidé de me prendre en main. Je suis devenue végétarienne et j’ai banni de mon alimentation tous les aliments transformés. Je mange principalement des fruits, des légumes et des noix. Parfois, quand la journée s’est mal passée, je fais des crises d’angoisse et je me sens découragée. Dans ce temps-là, je me dis que ça ne sert à rien et je commande du fast-food, je le mange en cachette le plus vite possible. Ça m’est arrivé deux fois d’essayer de me faire vomir après mais je n’ai pas aimé ça. Je voudrais juste retrouver mon corps d’avant le confinement. C’est sûr qu’à ce moment-là, je m’entrainais tous les jours au gym et je mangeais vraiment santé, maintenant on dirait que je suis trop paresseuse pour le faire. Je me sens comme une « grosse torche » qui se laisse aller.
D. Beaucoup de préoccupation, de restriction et de désinhibition, TCA sous-clinique
Situez l’exemple suivant dans la figure ci-dessous: Je me pèse tous les matins et je suis mon poids à la livre près. Depuis mes deux grossesses, je ne me reconnais pas et je n’aime pas mon corps, j’ai l’impression d’être plus molle et plus large. J’évite de montrer mon corps, même à mon chum, ce qui commence à créer des conflits entre nous deux. Même me mettre en costume de bain devant mes enfants, c’est difficile, j’essaie d’éviter la piscine mais ils veulent toujours y aller… J’ai commencé à m’entrainer avec une plateforme de vidéo en ligne et je suis super motivée. J’essaie d’en faire trois fois par semaine. Je suis le programme de jeûne intermittent qu’ils proposent, mais je n’y arrive pas toujours. Avec les enfants et le boulot, j’ai la tête ailleurs pendant la journée et je ne m’en fais plus trop avec ça, mais le soir venu, je suis déçue de moi. Je me dis que je ferai mieux demain. Au moins, j’ai réussi à bannir de la maison toutes les « cochonneries ». S’il n’y en a pas, je n’en mange pas! Mon chum n’est pas content mais je n’ai pas le choix, je manque tellement de discipline, je dois être plus forte. Mais dans le fond, à la fin de la journée, je suis tellement fatiguée que j’ai juste envie de pleurer.
C. Beaucoup de préoccupation avec un peu de restriction
Quels types de restriction alimentaire sont mentionnés dans l’article ?
La restriction cognitive et la restriction comportementale.
Quel est l’impact de la restriction alimentaire sur la prise alimentaire ?
Elle peut entraîner une plus grande vulnérabilité à la suralimentation et au cycle de restriction/désinhibition.
Quels sont les effets négatifs du cycle de restriction et de désinhibition ?
Des conséquences physiologiques et psychologiques, notamment sur l’estime de soi et la santé métabolique.
Comment certaines participantes ont-elles remis en question leurs pratiques restrictives ?
En découvrant des approches comme l’alimentation intuitive et l’acceptation corporelle.
Pourquoi certaines participantes doutent-elles de l’applicabilité de l’alimentation intuitive ?
Parce qu’elles ont des difficultés à percevoir leurs signaux de faim et de satiété.
Quels événements marquants poussent certaines femmes à reconsidérer leur rapport aux régimes ?
La maternité et des événements personnels comme un mariage.
Comment l’exposition à l’alimentation intuitive influence-t-elle les participantes ?
Elle les amène à réfléchir sur l’impact des restrictions alimentaires et des cycles de diètes sur leur bien-être.
Pourquoi le bien-être mental est-il essentiel dans la relation à l’alimentation ?
Parce que prendre soin de son corps implique aussi de prendre soin de sa santé mentale.
Quels sont les principaux défis rencontrés lors de la transition vers une alimentation plus intuitive ?
La peur de perdre le contrôle, les habitudes alimentaires ancrées et l’influence des normes sociales.
Quels conseils sont donnés pour sortir du cycle de restriction et de désinhibition ?
Accompagnement psychologique, acceptation corporelle et approche plus flexible de l’alimentation.
Pourquoi est-il difficile pour certaines personnes de sortir du cycle des régimes ?
Parce que la restriction alimentaire est souvent associée à des normes sociales et à une pression externe.
Quel est le rôle des émotions dans la restriction et la désinhibition alimentaire ?
Elles influencent fortement les comportements alimentaires et peuvent déclencher la surconsommation.
Comment les régimes amaigrissants influencent-ils l’estime de soi ?
Ils créent souvent une perception négative du corps et un sentiment d’échec en cas de reprise de poids.
Pourquoi la suppression des « aliments interdits » peut-elle être contre-productive ?
Parce qu’elle renforce l’obsession et peut mener à des épisodes de surconsommation incontrôlée.
Quel est l’un des principaux freins à l’acceptation corporelle ?
La pression sociale et les standards de beauté irréalistes.
Comment le partage d’expérience aide-t-il à mieux comprendre la restriction alimentaire ?
Il permet de prendre conscience des schémas restrictifs et de trouver des solutions adaptées.
Quel est l’impact d’un accompagnement psychologique sur la relation à l’alimentation ?
Il aide à déconstruire les croyances limitantes et à développer une relation plus saine avec la nourriture.
Pourquoi l’alimentation intuitive est-elle un défi pour certaines personnes ?
Parce qu’elles ont été conditionnées à suivre des règles strictes plutôt qu’à écouter leurs besoins internes.
Quel est le rôle de l’environnement familial dans la relation à l’alimentation ?
Il influence les comportements alimentaires et peut renforcer ou atténuer les tendances restrictives.
Comment la peur de la prise de poids influence-t-elle les comportements alimentaires ?
Elle pousse à des restrictions excessives qui peuvent mener à des épisodes de désinhibition.
Pourquoi la flexibilité alimentaire est-elle recommandée ?
Parce qu’elle permet d’éviter les extrêmes et de maintenir une relation équilibrée avec la nourriture.