Mini Test Module Un Pages 74-78 Flashcards
Lors de la deuxième partie du 19e siècle, de nombreuses famille canadiennes françaises quittent les campagnes pour s’en aller en ville. (Exode rurale) Que recherchaient-elles? (5)
- un meilleur emploi (usines)
- un mode de vie plus moderne
- les nouvelles commodités de la ville
- les infrastructures de loisirs (patin, glissade, foires, spectacles)
- les marchandises plus diversifiées en plus grandes quantités
Qu’est-ce que l’exode rural?
C’est une migration massive des habitants de la campagne vers les villes
Dans quel contexte se produisit cet exode rural? (Années)
Dans un contexte de croissance démographique dans la Province du Canada. De 1851 à 1861, la population augmente grâce à l’immigration et à la fécondité (élevée à ce moment)
Quelle ville demeurait au centre du développement économique du Dominion du Canada pendant cet exode rural?
Montréal
Pourquoi la population urbaine était plus grande en Ontario et au Québec plutôt qu’ailleurs dans la Province du Canada?
Car l’industrialisation y est plus importante, alors que les autres provinces du Canada sont plus concentrées sur l’agriculture.
Qu’est-ce que la Grande hémorragie? Pourquoi est-elle nommée comme ça?
C’est l’émigration massive des canadiens français vers les États-Unis.
L’exode rural ne se produit pas seulement à l’intérieur de la Province du Canada, les canpagnards vont aussi bien vers les centres urbains qu’aux États-Unis.
Cette émigration était si forte qu’on l’appela la Grande hémorragie.
Où se dirigent les canadiens français aux États-Unis? (5)
Sur la côte Est:
- Massachusetts
- Maine
- New Hampshire
- Rhode Island
- Vermont
Pourquoi les patrons américains appréciaient ils la main-d’oeuvre canadienne française?
Car les canadiens français sont considérés comme de bons travailleurs, infatigables, dociles et soumis à l’autorité (je suppose majoritairement grâce à l’importance de l’Église) (contrairement aux autres travailleurs).
Pourquoi est-ce que la venue des canadiens français était parfois mal reçus en Nouvelle-Angleterre (États-Unis)?
Car à la fin du 19e siècle, il y a 500 000 canadiens français aux États-Unis, ce qui représente 10% de la population et certaines villes deviennent même à majorité francophone.
On les accusait parfois de «voleurs de jobs».
Qu’étaient les «Petits Canadas»? Que comportaient-ils? (5)
C’était des quartiers dans les villes industrielles américaines où se regroupaient les immigrants canadiens français.
Certains de ces quartiers comportaient même les propres hôpitaux, paroisses catholiques, églises, écoles et même journaux.
Comment l’Église percevait-elle l’exil des canadiens français aux États-Unis?
Très négativement, car les paroisses se vidaient alors ainsi que les villages, leur donnant moins de revenus.
Que firent l’État et l’Église à la fin du 19e siècle et pourquoi? (2)
Ils firent la promotion de la colonisation pour tenter de freiner l’émigration vers les États-Unis et pour convaincre les canadiens français de revenir au Québec.
Que perdait l’Église à cause de la Grande hémorragie des canadiens français vers les États-Unis? (2)
- son influence politique
- ses revenus (dîme et quête)
En quoi consistait la promotion de la colonisation?
L’État et l’Église encourageaient les canadiens français à aller s’installer sur des terres éloignées des milieux urbains.
Pourquoi l’Église priorisait les milieux ruraux aux milieux urbains?
Car les milieux urbains permettaient plus de libertés comme les bars.
Avant de distribuer des lots (terres) et d’aménager les routes accédant aux terres, l’État faisait analyser le territoire par des _________. Que faisaient-ils?
Arpenteurs
Ils mesuraient le territoire et en notaient les caractéristiques pour éventuellement pouvoir vendre ou donner les terres.
Quel était le rôle du clergé dans les régions qu’on voulait coloniser? (construction de 3 trucs)
Le clergé planifiait la mise sur pied de nouvelles paroisses et la construction d’églises et d’écoles.
Des sociétés de colonisation étaient soutenues par l’Église catholique. Quel était leur rôle? (2.5)
Ces sociétés de colonisation devaient recruter des colons, faciliter leur voyage et leur installation.
En quoi les actions des compagnies forestières étaient favorables à la colonisation? (2)
- Le défrichage des forêts dans les régions à coloniser permettait plus facilement leur conversion en terres agricoles.
- Elles offraient des emplois aux hommes dans ces régions en attendant que les terres deviennent cultivables.
Qu’offraient les compagnies forestières aux hommes des régions à coloniser et pourquoi?
Des emplois (bûcherons), en attendant que leur terre soit prête pour l’agriculture.
Quelles étaient les régions du Québec qu’on voulait coloniser?
- LES LAURENTIDES
- LE LAC-SAINT-JEAN
- LA MAURICIE
- Témiscamingue
(Outaouais et Gaspésie)
Qui faisait la promotion de la colonisation des Laurentides et qui était-il?
Antoine Labelle (le Roi du Nord) et il était curé
Curé Antoine Labelle
Que construit Antoine Labelle pour permettre le développement des Laurentides?
Il construit un chemin de fer appelé «Le Train du Nord»
Qu’organise-t-on en 1884 pour financer la colonisation dans Les Laurentides? Exemples
On organise une loterie pour recueillir des fonds destinés à aider les colons à s’établir.
- des terres
- des ensembles de vaissellerie
Quel surnom donne-t-on aux Laurentides à ce moment?
Les Pays d’en Haut
Est-ce que la colonisation des régions marchera et quel était son but?
Non, elle n’empêchera pas l’émigration des canadiens français vers les États-Unis.
Quelles sont les trois «étapes» des mouvements migratoires? Résume-les.
- L’exode rural vers les villes
- les habitants de campagne se déplacent vers les villes pour avoir une meilleure vie - La Grande Hémorragie
- émigration massive des canadiens français vers les États-Unis qui nuit beaucoup à l’État, mais surtout à l’Église - L’ouverture de nouvelles terres à la colonisation
- l’Église et l’État font la promotion de la colonisation par plusieurs moyens afin de ralentir, voir d’empêcher, l’émigration des canadiens français vers les États-Unis